vendredi 14 décembre 2018 à 12h30
Attention: ceci est la manifestation du 14 décembre
Pour la manifestation Gilets jaunes du 15 décembre:
https://paris.demosphere.net/rv/66109
Manifestation à Paris le 14 décembre
Salaires, pensions, protection sociale
https://paris.demosphere.net/rv/65997
Trajet / parcours : départ 12h30 de la Place de la République en direction de Nation
République > Bd Voltaire > Nation
Ordre des cortèges : CGT - jeunes - FO - FSU - Solidaires
Rendez-vous particuliers:
- 10h00: Assemblée éducation Paris 1er et 2e degré, 85 rue Charlot
- 11h00: Rassemblement puis départ collectif de St-Quentin-en-Yvelines
- 11h00: Départ collectif de l'UL CGT de Massy, 14 Rue du Chemin des femmes
- 11h00: Départ collectif du Tram de Bezons
- 11h45: Départ collectif ESPE Molitor et Batignolles - formation enseignants
- 12h00: Rassemblement de cheminots Gare de l'Est et départ collectif
- 12h00: Cortège commun lycéens / profs - rv au Métro Temple
- 13h30: Départ collectif du local de la CGT de l'Hôpital Cochin
- 16h30 : Assemblée inter-lycées après la manifestation
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations
Départs en bus
CGT 77 :
- Montereau : 10h30 devant l'hôpital. Réservation : Florent au 07 61 52 12 20
- Montereau site EDF : 10h - Inscription par SMS : 06.07.73.04.34
- Meaux : 11h45 Pl des Marronniers. Réser.: 06 27 99 80 92 ou 06 43 65 09 22
- Melun Place Arthur Chaussy : 10h30 - Inscription par SMS : 06.07.73.04.34
- Melun Giga Store 11h15: Réservation : Pascal 06 66 67 58 88
- Savigny Gifi 11h30: Réservation : Pascal 06 66 67 58 88
- Coulommiers : 10h30 devant le Crédit agricole. Réservation: 06 73 34 65 02
- Champs/Marne 11h15 devant le Château. Réservation : Nicolas 06 73 34 65 02
- Mitry-Mory : Bourse du travail 10h30, Mairie 10h45 Mairie annexe 11h. Réservation 06 89 93 27 03
- Nemours : Départ à 11:00 de Bagneaux sur Loing - Parking Corning
- Nemours : Départ à 11:15 - Parking magasin Casino
- Croissy Beaubourg site EDF: 11h00 - Inscription par SMS : 06.07.73.04.34
CGT 91:
- Évry: Parking de la SNECMA à 11h30. Réservation 06.78.43.79.91
Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques et les tracts d'appel.
Manifestation unitaire
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF
Aujourd'hui, dans un climat très dégradé, la mobilisation des gilets jaunes a permis l'expression d'une colère légitime.
Face à cette colère qui s'étend (salariés, chômeurs, retraités, lycéens…), le gouvernement s'enferme dans sa politique de casse sociale et répond par la répression policière, notamment à l'égard de la jeunesse qui se mobilise contre Parcoursup et la réforme Blanquer.
Les unions régionales Ile‐de‐France (URIF) CGT FO FSU Solidaires, avec l'UNEF, s'indignent et condamnent fermement l'attitude du gouvernement qui répond par la répression policière aux revendications qui s'expriment diversement dans tout le pays.
La solution n'est pas dans la répression. Les URIF CGT FO FSU Solidaires, avec l'UNEF, portent les revendications suivantes :
- Arrêt de la répression policière
- Hausse immédiate du SMIC pour aller vers 1800€
- Augmentation générale des salaires et des pensions
- Revalorisation du point d'indice pour les fonctionnaires.
- Réindexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
- Développement de tous les services publics sur tous les territoires
- Retour à la retraite à 60 ans et abandon de toute réforme de retraite par points
- Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants
- Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Loi « El Khomri », ordonnances « Macron »)
L'heure est à l'ouverture immédiate de négociations sur ces revendications.
Les unions régionales Île‐de‐France CGT FO FSU Solidaires avec l'UNEF appellent les salariés, les étudiants et les lycéens, à se réunir en assemblées générales et à décider de l'action nécessaire à la satisfaction de ces revendications, y compris par la grève.
Manifestation Unitaire
Vendredi 14 décembre 12h30
Place de de la République ‐ Paris
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65997
Source : message reçu le 12 décembre 08h
Agir pour une augmentation immédiate
des salaires, pensions et de la protection sociale !
CGT
Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d'emplois et retraité-e-s se dégrade.
La préoccupation grandissante d'une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois.
L'écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l'ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d'impôts (CICE, etc.).
La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.
Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.
L'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d'ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.
La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité de répondre aux urgences sociales.
La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariés et des citoyens de notre pays, n'est ni physique, ni médiatique mais belle et bien présente au quotidien.
Tout l'enjeu pour notre organisation est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d'exiger et d'obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun-e a une place dans une vie digne.
En méprisant les organisations syndicales et en appelant à la disparition pure et simple des corps intermédiaires, le gouvernement méprise les salariés, les privés d'emplois, les retraités.
Des salariés luttent et gagnent sur leurs revendications dans les entreprises, les services publics chaque jour.
Le samedi 1er décembre, journée nationale de lutte contre la précarité et pour l'emploi à l'appel de la CGT et d'associations, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants sur l'ensemble du territoire dont 15 000 à Paris pour exiger l'ouverture immédiate sur la revalorisation du Smic et des minima de branches, l'arrêt du recours massif aux contrats précaires et une meilleure couverture par l'assurance chômage, en lieu et place des baisses programmées.
La CGT exige le retrait du plan d'économies sur les allocations chômage de 10% en 3 ans.
La CGT exige que la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective du 14 décembre sur le Smic et les minimas de branches soit un véritable rendez-vous de négociations. La CGT adressera un courrier en ce sens au gouvernement qui doit annoncer une augmentation significative du Smic pour le porter à 1800 euros brut, la revalorisation des minima sociaux et des pensions tel que nous le revendiquons.
La CGT appelle à signer la pétition « Nos besoins doivent être entendus, j'agis ! », pour les salaires, pensions, l'emploi, les retraites et la protection sociale
La CGT invite l'ensemble des salariés du privé et du public, des privés d'emplois, des retraités, des lycéens, des étudiants à se réunir en assemblées générales, à débattre de cahiers revendicatifs et décider collectivement des modalités d'actions pour préparer les différentes mobilisations nécessaires à l'élévation du rapport de force.
La CGT appelle d'ores et déjà à une grande journée d'action le 14 décembre sur l'ensemble du territoire.
Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2018/12/14-dec…
Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…
Augmentez les salaires !
Tout augmente, sauf les salaires ! Ça suffit !
CGT Ile-de-France
L'envolée des prix de nombreux produits indispensables à la consommation (Essence ou diesel +24 % en un an, le fioul domestique + 36 %, les produits frais alimentaires + 6 %), conduit à une colère légitime. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches, faisant suite aux nombreux allègements et autres aides au grand patronat.
C'est 200 milliards par an qui sont dilapidés dans ces aides et allègements qui n'ont pourtant pas d'impact positif pour l'emploi !
Alors que l'inflation progresse, que la France devient un «pays de bas salaires », que les retraités subissent une baisse de leurs pensions suite à l'augmentation de la taxe de la CSG de 1,7 %, le gouvernement vient chercher une nouvelle « manne financière » dans nos poches !
Cette politique d'austérité est injuste et dangereuse : elle nourrit le chômage, la précarité, la pauvreté…
Heureusement, les salariés, jeunes, retraités réagissent et se mobilisent !
De nombreuses luttes ont lieu !
Elles sont payantes : des augmentations de salaires sont régulièrement gagnées dans les entreprises lorsque les salariés les revendiquent, se mobilisent et imposent au patronat et directions leurs exigences salariales !
C'est tous ensemble, dans l'unité, en impulsant et en faisant converger les luttes, que l'on obtiendra de nouvelles conquêtes sociales nécessaires à une société plus juste et plus solidaire. La CGT souhaite préparer avec les salariés une grande mobilisation inédite début 2019. Cela nécessite aussi de s'organiser et de se syndiquer !
Tous ensemble agissons pour :
- L' ouverture immédiate des négociations salariales dans les branches et les entreprises;
- Une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes;
- Pas de salaire en dessous de 13€ brut de l'heure, un Smic à 1800€ brut pour un salarié sans diplôme, sans qualification reconnue et sans expérience;
- L'augmentation des retraites et des pensions;
- Une durée de travail hebdomadaire de 32 heures avec créations d'emplois;
- 10 % d'augmentation générale des salaires pour prendre en compte l'inflation, des gains de productivité et un meilleur partage des richesses créées par le travail ;
- Le doublement sur toute la carrière professionnelle des grilles de rémunérations, garantissant un réel déroulement de carrière ;
- Une véritable reconnaissance des diplômes et de l'expérience professionnelle ;
- La progression d'un niveau de qualification au minimum sur toute la carrière professionnelle.
Manifestation vendredi 14 décembre 12h30 Place de la République - Paris
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3506
Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…
Après les moquettes, le plâtre !
Pas de changement de cap
Union syndicale Solidaires
Emmanuel Macron a fait ses annonces pour tenter de mettre fin à la colère sociale exprimée depuis plusieurs semaines. Mais pas de surprises : quelques mesures sociales, une « augmentation » de 100 euros brut par mois du SMIC qui intègre la hausse légale et déjà annoncée de 1,8 % prévue en janvier et qui sera financé par l'État (donc par le budget la suppression des cotisations patronales !), une prime exceptionnelle au bon vouloir des employeurs, une exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires, et l'annulation de la hausse de la CSG pour 2019 pour les retraité-es qui gagnent moins de 2000 euros.
Ces annonces sont loin de constituer un tournant dans la politique de ce gouvernement. Emmanuel Macron fait semblant d'oublier qu'il a accentué les politiques néolibérales qui avantagent les entreprises et les plus riches, au détriment de l'intérêt général, au détriment des plus précaires, des femmes, chômeur-euses, retraité-es, de la jeunesse.
Aucun tournant majeur n'a été pris, et c'est encore le budget de l'État qui est mis à contribution, tandis qu'aucune contrainte n'est mise sur les entreprises, les grandes fortunes, puisque ni le CICE (40 milliards par an pour les grandes entreprises), ni la suppression de l'ISF, ni de la flat tax et de la baisse de l'impôt sur les sociétés ne sont mis en cause ! La question d'une juste répartition des richesses est totalement évincée.
Rien de global pour les salaires, les pensions ou les minimas sociaux, rien pour les revendications lycéennes, rien pour la transition écologique, rien pour le re-développement des services de proximité ou des transports en commun, rien pour la fonction publique... tandis que la réponse répressive et autoritaire est maintenue avec vigueur. Pire, elle va être accentuée !
L'Union syndicale Solidaires appelle à amplifier et faire converger les mobilisations actuelles pour la justice sociale et fiscale, contre les réformes Blanquer, contre la hausse des frais d'inscriptions universitaires.Le gouvernement et le patronat ne lâcheront rien si nous n'agissons pas ensemble et nous ne mettons pas une pression suffisante.
L'Union syndicale Solidaires soutient les mobilisations de la jeunesse en particulier du 11 et du 13 décembre. Les syndicalistes de Solidaires aideront les lycéens et lycéennes dans leur mobilisation, en particulier pour les protéger au maximum des violences policières.
Nous appelons à faire du vendredi 14 décembre une journée de grève interprofessionnelle, dans le public comme dans le privé. Notre objectif est de proposer au plus possible de salarié-es d'entrer en mobilisation et de faire, partout où c'est possible, des assemblées générales pour décider de leurs modalités d'actions et d'envisager ce qui peut-être fait dans les jours suivant, en particulier avec les Gilets Jaunes.
Solidaires rejoindra samedi 15 décembre les mobilisations des Gilets Jaunes. Il ne s'agit pas de « s'imposer » ou de « récupérer » mais bien de converger et d'agir ensemble, d'amplifier ce qui existe déjà à de multiples endroits.
Communiqués Force Ouvrière - 75, 92, 93
FO 75, FO 92, FO 93
Communiqué FO 75
Toutes ces raisons et ces revendications auxquelles le Président de la République n'a pas répondu hier soir conduisent la CE de l'UDFO75 à soutenir tous les mouvements de grève ou les préavis de grève déposés, notamment pour le 14 décembre 2018.
Elle appelle l'ensemble de ses syndicats, les adhérents et les militants à participer à la manifestation qui se déroulera à Paris le 14 décembre 2018. La manifestation se déroulera à partir de 12h30 et partira de la Place de la République.
Une prochaine circulaire indiquera les lieux de rassemblement pour chacune des organisations et le lieu d'arrivée qui n'est pas encore fixé avec la préfecture de police.
- on peut obtenir satisfaction
- on obtiendra satisfaction
Communiqué FO 92
Dans ces conditions, le Bureau de l'Union Départementale Force Ouvrière des Hauts-de-Seine soutient tous ses syndicats qui s'engagent tout de suite dans les assemblées générales pour décider la grève, pour le 14 décembre, pour discuter de la reconduction de la grève si le gouvernement reste sourd aux revendications suivantes :
- Arrêt de la répression policière
- Augmentation générale des salaires, des traitements et des pensions
- Hausse immédiate du SMIC de 300€ financée par les employeurs
- Ré-indexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
- Développement de tous les services publics sur tous les territoires
- Retour à la retraite à 60 ans et abandon de toute réforme de retraite par points
- Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants
- Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Loi « El Khomri », ordonnances « Macron »)
L'Union Départementale Force Ouvrière des Hauts de Seine appelle l'ensemble de ses syndicats et tous ses adhérents à participer à la manifestation qui se déroulera à Paris, Place de la République le 14 décembre 2018 à 12h30.
Communiqué FO 93
FO 93 appellent les salariés, étudiants et les lycéens à se réunir en assemblées générales et à décider de l'action nécessaire, y compris par la grève. Elle apporte son soutien aux syndicats engagés dans l'action maintenant et aux dates prochaines.
D'ores et déjà, FO 93 appellent ses militantes et militants à participer à la manifestation du 14 décembre prochain.
Rendez-vous Metro République 13H00
Source : commentaire ci-dessous
Appel de l'intersyndicale nationale de l'éducation
à la grève le 14 novembre et aux manifestations
CNT-FTE, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SUD-Education, SUD-Recherche-EPST, SUNDEP-Solidaires, Solidaires Etudiant·es, UNEF, UNL, UNL-SD
Les organisations syndicales soussignées de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, réunie mardi 11 décembre, exigent :
- l'augmentation générale des salaires la défense des services publics
- l'abrogation du dispositif Parcoursup et de la loi ORE
- l'abrogation des réformes du lycée
- l'annulation de la hausse des frais d'inscription pour les étrangers hors UE
La révolte sociale gronde dans le pays face à la politique antisociale du gouvernement Macron. Les lycéen·nes se mobilisent et demandent l'abrogation de Parcoursup et des réformes Blanquer (des bacs, des lycées, de la formation professionnelle et de la formation des enseignants). Nous exigeons du gouvernement, l'arrêt immédiat de la répression inédite contre les lycéen·nes (humiliation, mutilation, ...) ainsi que la levée des dispositifs policiers autour des établissements.
Nous appelons :
- à la grève le vendredi 14 décembre et à rejoindre les manifestations ;
les personnels ainsi que les étudiant·es à se mobiliser dès demain partout aux côtés des lycéen·nes ainsi qu'aux côtés de celles et ceux qui luttent contre la politique anti-sociale du gouvernement ; - à participer aux mobilisations du jeudi 13 décembre pour l'emploi scientifique et contre la hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiant·es non-communautaires (2770 licence, 3770 Master) ;
- à généraliser la tenue d'Assemblées Générales dès à présent pour décider de la suite des mobilisations.
Les organisations syndicales signataires se réuniront vendredi soir.
Appel à l'action le 14 décembre 2018
CGT Agroalimentaire et forestière, CGT cheminots, CGT commerce et services, CGT industries chimiques, CGT mines-energie, CGT ports et docks, CGT transports
Les Fédérations CGT des Activités Postales et de Télécommunications, Agroalimentaire et Forestière, des Cheminots, Commerce et Services, des Industries chimiques, de la Métallurgie, des Mines-Énergie, des Ports et Docks, des Transports se sont réunies pour analyser la situation sociale.
De manière visible, l'actualité est marquée par la mobilisation des Gilets Jaunes, dont les Fédérations CGT respectent l'indépendance, tout en souhaitant que des discussions et des échanges puissent se tenir partout pour que chacun contribue dans son domaine d'action à développer le rapport de force sur les revendications sociales et économiques.
Les Fédérations constatent également que, même si elles sont moins visibles médiatiquement, les grèves locales dans les entreprises témoignent elles aussi d'un ras-le-bol grandissant des salariés contre la politique injuste menée par le Gouvernement et l'austérité imposée par le patronat dans les entreprises.
Les questions des salaires, des conditions de travail, de la précarité, de l'avenir des secteurs publics ou de l'industrie, du développement des services publics et de l'activité économique en territoire pour répondre aux besoins des populations et « vivre et travailler au pays », sont bien souvent au coeur de ces grèves locales qui tendent à se multiplier.
Les Fédérations affirment leur engagement à répondre à l'appel confédéral en organisant une journée de grève massive le 14 décembre dans les entreprises de leurs champs.
Elles appellent les salariés à participer massivement à toutes les initiatives et appels à la grève impulsés par la CGT dans tous les territoires pour élever le rapport de force.
Alors que le patronat et le Gouvernement traitent depuis plusieurs mois toutes les revendications par le mépris, jouent le pourrissement des conflits par des concertations sans contenu ni réponse, tentent de diviser et abusent de la répression, nous avons tous la responsabilité d'arrêter cette spirale infernale.
Les salariés doivent exprimer leur colère sur leur situation sociale et faire monter l'exigence de hausse des salaires, de création d'emplois de qualité, de sauvegarde de la protection sociale et de réponse aux revendications spécifiques portées dans chaque entreprise.
Les Fédérations appellent leurs syndicats locaux à s'impliquer dans la journée de grève interprofessionnelle du 14 décembre, à se coordonner en territoire pour rendre les revendications visibles dans des manifestations ou autres actions.
Les Fédérations seront attentives au niveau de la mobilisation du 14 décembre dont dépendra la suite du processus.
Toutes et tous mobilisé·e·s le 14 décembre
salarié·e·s du privé comme du public
CGT Fonction publique
C'est une évidence : dans le contexte social tendu que nous connaissons, la question du pouvoir d'achat est centrale.
Pour la CGT, qui a fait depuis longtemps de cet enjeu essentiel un élément central de sa démarche revendicative, rien n'est plus compréhensible et légitime.
En faisant le choix d'accorder toujours davantage de cadeaux aux plus riches, le Président et le Premier ministre conduisent une politique injuste et insupportable, qui conduit un grand nombre de salariés et de citoyens à des situations de précarité extrême.
Dans la Fonction publique, depuis de nombreux mois, les agents sont confrontés à une avalanche de mesures toutes plus régressives les unes que les autres : gel quasi permanent de la valeur du point d'indice entraînant une perte de pouvoir d'achat sans précédent, hausse contestable de la CSG de surcroît mal compensée, rétablissement de l'inique jour de carence, ralentissement des carrières pourtant déjà bien mal en point...
Et nous ne parlons là que des attaques contre le pouvoir d'achat !
Car il faut ajouter à ce tableau déjà désastreux les nouvelles suppressions d'emplois, alors que de nombreux services ont en fait besoin de nombreuses créations, la détérioration des conditions de travail, la remise en cause des missions publiques, les attaques sans précédent contre le statut général.
La coupe est plus que pleine !
Et il ne saurait être question que les agents de la Fonction publique soient ceux qui paient demain d'éventuelles compensations des quelques modestes mesures - au demeurant, bien légitimes - que le pouvoir a été contraint de lâcher face au mouvement social.
Tout à l'inverse et plus que jamais, la CGT exige la mise en place d'urgence de politiques de justice sociale, le développement des missions publiques socialement utiles dotées des moyens nécessaires tant budgétaires qu'humains, la restauration du pouvoir d'achat des agents de la Fonction publique laminé par des années de politique d'austérité.
Pour :
- La hausse du point d'indice, avec une revalorisation immédiate d'au moins 2 % ;
- Un plan de rattrapage des pertes intervenues depuis 2010 ;
- Des mesures spécifiques bas salaires ;
- Une meilleure reconnaissance des qualifications ;
- L'amélioration significative des déroulements de carrière ;
- L'abrogation du jour de carence ;
- La stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
- L'augmentation des pensions.
La Fédération de la santé et de l'action Sociale, la Fédération des services publics, l'Union fédérale des syndicats de l'État appellent tous les agents des trois versants de la Fonction publique
à participer massivement à la journée du 14 décembre et à manifester partout dans les territoires.
Face à un pouvoir qui refuse la moindre prise en compte de nos propositions, porteuses de justice et de progrès pour toutes et tous, l'élévation du rapport de force et son inscription dans la durée sont indispensables. C'est pourquoi nous appelons plus largement les personnels à se réunir pour débattre de leurs revendications, à prendre les décisions d'action qu'elles et ils jugeront nécessaires, et à participer aux initiatives de mobilisation décidées en territoire.
Des préavis de grève sont déposés pour favoriser la plus grande mobilisation possible.
Réformes Blanquer, justice sociale :
et maintenant, en grève !
SUD éducation
Le climat social est actuellement explosif, et le monde éducatif y a toute sa part :
- la mobilisation des gilets jaunes prend une ampleur inédite. La mobilisation, partie au départ du prix de l'essence, déborde désormais largement ce cadre, et porte des revendications de justice sociale. La fédération SUD éducation appelle les personnels à les rejoindre dès le samedi 8 décembre partout où c'est possible, sur des mots d'ordres de progrès social.
- dans notre secteur, les lycéen-ne-s sont fortement mobilisé-e-s depuis le vendredi 4 décembre. La mobilisation prend de l'ampleur, et SUD éducation appelle les personnels à rejoindre les lycéen-ne-s dans les mobilisations dès le 7 décembre. SUD éducation dénonce sans réserve la violence policière qui met en danger la vie et l'intégrité physique des lycéen-ne-s.
- les réformes Blanquer suscitent un rejet massif de la part des personnels : réforme du lycée et du bac, parcoursup, réforme de la voie professionnelle, suppressions de postes. Les personnels se mobilisent, en différents endroits du territoire.
- dans les universités, la hausse des frais d'inscription des étranger-e-s, qui est non seulement une mesure xénophobe et raciste, mais aussi le signe avant-coureur de la hausse des frais d'inscriptions généralisés, suscite une opposition importante. La mobilisation dans les universités commence aussi à se construire.
Il est temps d'agir! Pour SUD éducation, la réponse doit être à la hauteur: toutes et tous en grève, massive, unitaire et prolongée, pour faire plier le gouvernement.
Les personnels sont couverts dès aujourd'hui par le préavis permanent de SUD éducation.
SUD éducation a posé en plus un préavis spécifique à partir du lundi 10 décembre sur les revendications suivantes notamment :
- contre les réformes Blanquer (réforme du bac et du lycée, parcoursup, réforme de la voie professionnelle) ;
- contre la hausse des frais d'inscription à l'université ;
- pour la justice sociale et environnementale ;
- pour la hausse des salaires ;
- contre la répression policière dont font l'objet les lycéen-ne-s.
SUD éducation appelle l'ensemble des personnels à :
- se mettre en grève partout où c'est possible avec les lycéen-ne-s et étudiant-e-s dès le vendredi 7 décembre
- se mettre massivement en grève le vendredi 14 décembre contre les réformes Blanquer et pour la justice sociale
SUD éducation appelle à faire de ces journées un point d'appui pour construire et mettre en débat dans les assemblées générales des personnels la grève reconductible.
Il y a une urgence à
exiger une autre société et une autre école
CGT-Educ'Action
Depuis des mois, la CGT dénonce:
- les attaques contre les salaires, la baisse des pensions et minima sociaux
- les attaques contre la protection sociale
- les réformes porteuses de régression sociale pour l'Éducation nationale et ses personnels.
Pour la CGT Éduc'action:
Baisse des financements publics + privatisations dans les services publics
=> Augmentation de la fracture sociale et des inégalités entre les territoires de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité À son tour la jeunesse dénonce les réformes dont elle est victime et qui vont la précariser encore davantage.
C'est l'absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, ainsi que leur refus d'ouvrir de véritables négociations, qui génèrent
La CGT éduc'action partage cette colère et appelle à une journée de grève le 14 décembre
Ensemble, construisons le rapport de forces pour exiger dans la Fonction publique
- hausse du point d'indice
- augmentation immédiate de 400€ pour tou-tes aucun salaire inférieur à 1800€ nets
- abrogation du PPCR et du RIFSEEP (rémunération au mérite)
- abrogation du jour de carence
- maintien de la retraite par répartition, basée sur le salaire socialisé (les cotisations)
- retraite à plein traitement (75% des 6 derniers mois) à 60 ans et/ou 37,5 années de cotisation
- fin de la CSG qui transfère le financement de la sécurité sociale par le salaire vers l'impôt
Exigeons des investissements pour l'École :
- baisse des effectifs dans toutes les classes
- des personnels en nombre: 1 Aed/ 75 élèves (1/50 en Éducation prioritaire) et 1 CPE/ 250 élèves (1 minimum en éducation prioritaire )
- une carte de l'Éducation prioritaire établie sur des critères objectifs et partagés par les personnels incluant les lycées
- des moyens à la hauteur des besoins en éducation prioritaire pour donner plus à celle et ceux qui ont moins
- abandon de la réforme territoriale et de la fusion des académies
- diminution du temps de service de l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale
- financement des services publics et leur extension en taxant le capital
- titularisation de l'ensemble des nontitulaires sans condition de concours ni de nationalité.
Exigeons une École émancipatrice :
- Retrait des réformes Blanquer des lycées généraux, technologiques et de la voie professionnelle
- Abrogation de la loi ORE et fin de la sélection à l'entrée de l'université
- Gratuité des inscriptions à l'Université
- Ouverture de concertation avec les personnels pour une École rompant avec la reproduction sociale
- Collège unique réellement démocratique
- Lycée unique et polytechnique assurant à toutes et tous un enseignement général et professionnel
Ensemble, exigeons la fondation d'une École actrice de la transformation sociale assurant la construction collective d'une culture commune.
Avec la jeunesse,
la CGT Éduc'Action se mobilise contre une école du tri social.
CGT-Educ'Action
Depuis plusieurs semaines, partout en France, les personnels sont mobilisés pour combattre les réformes Blanquer touchant les lycées généraux, technologiques et professionnels. Désormais ce sont des milliers de lycéen·nes qui se mobilisent, s'organisent en assemblées générales, mènent des blocages de lycées et manifestent.
Cette mobilisation, massive et répétée, de la jeunesse exprime à la fois une colère contre la politique sociale et économique du gouvernement (généralisation de l'austérité et de la précarité), mais aussi une colère contre la politique éducative mise en place : Parcoursup qui généralise le tri et la sélection à l'entrée de l'université, la casse de l'enseignement professionnel et la contre-réforme du lycée qui dégrade les conditions de travail des élèves et des personnels.
Les revendications portées par les lycéen·nes, durant ces derniers jours, correspondent à celle portées par la CGT Éduc'action depuis plusieurs mois.
La CGT Educ'action dénonce toutes les violences et les dégradations gratuites, mais tient à affirmer sa totale solidarité avec cette jeunesse mobilisée. Elle rappelle aussi ses exigences de retrait des contre-réformes des lycées (enseignement professionnel, général et technologique) et de Parcoursup.
Elle veillera également à ce que ces mouvements de la jeunesse puissent s'exprimer librement, sans répression policière.
La CGT Éduc'action appelle les personnels de l'Éducation nationale à se mobiliser, à se réunir pour envisager les suites permettant la convergence des luttes, y compris par la grève.
La CGT Éduc'action, appelle à amplifier le rapport de force et soutiendra toutes les initiatives locales de mobilisation contre la politique éducative que mène ce gouvernement.
Dans l'éducation comme dans d'autres secteurs, la CGT s'engage à faire du vendredi 14 décembre une grande journée nationale d'action et de grève interprofessionnelle, pour faire entendre et aboutir nos revendications.
14 décembre : la grève
CGT cheminots
La CGT constate que le mécontentement est présent partout dans les chantiers et les services.
Si nous voulons mettre en échec la violence sociale du Gouvernement et de la Direction SNCF, nous devons exprimer notre colère et nos revendications de manière visible et claire.
La Direction SNCF a largement accompagné la réforme ferroviaire portée par le Gouvernement, au détriment des cheminots, de l'entreprise et du pays.
Aujourd'hui, elle commence à mettre en oeuvre cette réforme au travers de restructurations massives, passées en force. Cette stratégie, en plus d'exacerber les inquiétudes, n'apporte aucune solution de développement du service public SNCF, Marchandises et Voyageurs.
Pour avoir plus de liberté d'action dans la casse de nos emplois, de nos métiers et de nos conditions de travail, elle impose une réduction drastique des moyens syndicaux et supprime les instances de proximité qui traitaient du quotidien des cheminots.
Elle pense qu'attaquer la représentation du personnel suffirait à éliminer toute contestation dans l'entreprise.
Par conséquent, la CGT, par la voix de ses syndicats de site, appelle les cheminots à participer à la journée de grève interprofessionnelle du vendredi 14 décembre 2018 !
Nous appelons à agir pour passer à l'offensive sur les revendications interprofessionnelles qui nous concernent :
- L'exigence de hausse des salaires ;
- L'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ;
- Des emplois de qualité, une amélioration des conditions de travail et la réduction du temps de travail ;
- La défense de la protection sociale tout au long de la vie, notamment contre une réforme des retraites par points qui amènerait une baisse d'au moins 30% des pensions pour les cheminots si le Gouvernement la menait au bout !
Nous appelons à agir aussi pour porter haut et fort nos revendications professionnelles :
- Le maintien du recrutement au Statut et la renégociation du RH0254 pour aligner les droits des contractuels sur le Statut ;
- La régularisation des emplois précaires en emplois stables ;
- L'arrêt de la politique d'externalisation de nos charges de travail ;
- L'arrêt des restructurations et de la recherche de productivité sans fin, en particulier l'arrêt des fermetures de guichets, du déploiement de l'EAS, de la suppression des autorisations de départ, de la pression sur les roulements en préparation pour le changement de service, de la remise en cause des accords locaux, etc.
La grève du 14 décembre prochain se placera également quelques jours avant la nouvelle séance de négociation de la CCN ferroviaire sur « les classifications et la rémunération » qui se tiendra le 20 du même mois. Cette grève permettra donc de mettre un nouveau coup de pression sur le patronat des transports pour éviter qu'il impose la polyvalence dans la définition des métiers.
La Fédération CGT des cheminots appelle également à continuer le combat contre la réforme ferroviaire.
Contrairement à ce que le Gouvernement annonce, rien n'est joué. La loi a été votée en juin, notamment sur des mensonges de la majorité présidentielle. Il n'appartient qu'à nous de remettre nos revendications pour notre avenir, celui de l'entreprise et du service public au centre des débats publics.
Pour cela, construisons avec détermination des mobilisations massives et visibles.
Les cheminots, comme l'ensemble des salariés, refusent de se laisser plumer et ils doivent le montrer!
Tous ensemble, tous en grève, le vendredi 14 décembre 2018 !
Appel à la grève le 14 décembre des salariés intérimaires
CGT Interim
Dans les usines, sur les chantiers, dans les bureaux, sur tous les lieux de travail, cessons toutes et tous le travail !
- pour un salaire minimum à 1.800 € brut, l'augmentation des salaires, des pensions, des prestations et minimas sociaux.
- pour l'égalité de traitement.
- pour l'augmentation des ifm (indemnités de fin de mission).
- pour l'amélioration de nos conditions de travail.
- pour une prime de transports de 150 € par mois.
Pour un salaire de remplacement intégral en période d'intermission (nous sommes disponibles pour travailler, nous devons être payés), l'arrêt de la casse de l'assurance chômage, de nos droits sociaux et de la repression et des radiations contre les salariés précaires ou privés d'emploi.
Pour l'embauche immédiate dans les entreprises utilisatrices des salariés intérimaires qui le souhaitent.
Les annonces gouvernementales sur l'abandon des hausses de taxes sur les carburants et sur le prix de l'électricité et du gaz sont une première réponse à la mobilisation des gilets jaunes, à laquelle de nombreux salariés intérimaires participent. Même si ces avancées sont insuffisantes, ce 1 er recul montre que la mobilisation paye et doit s'étendre et s'organiser afin d'être efficace pour gagner les revendications portées depuis des années par la CGT et les travailleurs.
Des avancées très insuffisantes : la mobilisation doit s'étendre et s'organiser dans les entreprises
Dans les entreprises utilisatrices où vous travaillez, comme dans les boîtes d'intérim qui vous emploient, les patrons engrangent des milliards de profits et perçoivent toujours plus d'aides de l'État. En 2019, près de 40 milliards d'euros de CICE (6% de la masse salariale) seront versées aux entreprises et iront directement dans les poches des actionnaires qui ne payent même plus l'ISF.
Pour l'intérim, le CICE représentera près de 1 milliard d'euros en 2019
Ce milliard est le fruit de notre travail, il nous appartient et doit financer l'augmentation de nos salaires, l'augmentation de nos IFM, nos frais de transports pour nous rendre sur des lieux de travail toujours plus éloignés, le respect d'une véritable égalité de traitement avec les salariés embauchés en CDI, l'amélioration de notre santé et de notre sécurité et de nos conditions de travail et notre embauche en CDI si nous le souhaitons.
La CGT interim appelle tous les salariés intérimaires à faire grève et à participer activement à toutes les actions qui seront organisées le 14 décembre dans les entreprises utilisatrices, à s'organiser dans la CGT pour permettre l'obtention des revendications et à refuser toute tentative de division des travailleurs et tout amalgame entre nos revendications et celles de nos exploiteurs et de nos adversaires.
C' est en s'organisant dans la CGT sur un terrain de classe pour l'obtention des revendications et pour refuser toute tentative de division des travailleurs et tout amalgame entre nos revendications et celles de nos exploiteurs et de nos adversaires, que nous gagnerons !
CGT Intérim
Courriel : inte rim@cgt. fr
Site Internet : www.interim.cgt.fr
https://www.facebook.com/cgtinterim
@cgtinterim
Source : message reçu le 9 décembre 20h
Pour nos salaires et contre la vie chère :
le 14 décembre, pour gagner, tous en grève !
CGT Info'com
Depuis quelques semaines, la colère des citoyens s'exprime sur tout le territoire : mal-vivre, fins de mois difficiles, conditions de travail dégradées, menace permanente du chômage, pression psychologique, harcèlement, burn-out…
Nous, travailleurs, privés d'emploi ou retraités de l'information, de la communication, de l'édition, des médias, des activités graphiques, du conseil, de la commercialisation, ou des organismes des branches précédentes et des secteurs d'activité connexes, sommes frappés des mêmes maux par un patronat et des actionnaires qui en veulent toujours plus, qui pillent sans gêne nos impôts toutes les richesses que nous produisons.
Face cette régression sociale, des luttes des « Gilets Jaunes », des raffineries, de la fonction publique, des routiers… s'organisent et convergent pour porter les revendications de justice sociale, de répartition de richesses, de justice fiscale…
Parce que, dans nos entreprises, nous sommes touchés par les mêmes difficultés, nous ne pouvons rester en marge d'un mouvement social qui doit apporter du progrès social pour tous.
C'est pour cela que nous appelons les travailleurs, privés d'emploi ou retraités de nos secteurs à :
- organiser des assemblées générales le 13 décembre à partir de 13 heures pour définir les revendications
- faire grève le 14 décembre et participer aux différentes mobilisations
- participer aux initiatives avec les « gilets jaunes » et porter les revendications des travailleurs et retraités
Macron vacille, une brèche est ouverte
L'heure est à la mobilisation générale
CGT cheminots Versailles
Alors que Macron est déstabilisé, que le patronat cherche une porte de sortie, il est plus que jamais l heure d amplifier les grèves, les manifestations et de mettre en débat le mot d ordre de la généralisation de la grève dans nos usines, gares, ports, dépots de bus et camions, raffineries, plate-formes logistiques, magasins, administrations, chantiers de construction, industries électriques et gazières, banques, bureaux, centres hospitaliers, écoles, musées, services postaux, lycées et universités....
Le Syndicat CGT des cheminots de Versailles appelle donc tous les cheminots de l ensemble du site à la grève le vendredi 14 décembre et à venir nombreux aux AG, actions et manifestations en convergeance avec tous les secteurs et les lycéens mobilisés !!!
Il ne tient qu à nous de réussir le 14 et même le 15 et les jours suivants afin de faire plier le Capital et son gouvernement pour arracher des hausses de salaires et imposer la justice fiscale !!! 👊
Tous en grève le 14 décembre pour nos salaires et contre la vie chère !
Parti de la question de l'augmentation des taxes sur le gazole et des prix de l'énergie, de plus en plus de voix s'élèvent pour de meilleurs salaires (bloqués depuis 4 ans à la SNCF] et pensions et contre l'injustice fiscale, quand on supprime l'ISF tout en taxant les retraités ou en baissant l'APL...
Le gouvernement met en scène un recul... pour ne rien lâcher !
Effrayé par la force du mouvement, par les grèves qui se multiplient dans tous le pays, par les perspectives de blocage économique et de convergences avec les lycéens qui se révoltent, le gouvernement annonce suspendre les augmentations de carburants, de gaz et d'électricité pendant 6 mois, afin de pouvoir mieux y revenir une fois la colére retombée, et surtout ne dit RIEN sur les salaires ou la justice fiscale !
Il est urgent de se battre tous ensemble : grève générale le 14 decembre !
Si ces miettes gouvernementales sont de nature à satisfaire les milieux patronaux et les syndicats réformistes, cela ne doit pas conduire le monde du travail à renoncer au combat contre la vie chère et pour se réapproprier les richesses que nous produisons.
Voilà pourquoi la CGT appelle l'ensemble des salariés du pays, du public comme du privé, à se mettre en grève le vendredi 14 décembre et à manifester pour exiger le SMIC à 1800 Euros net et des augmentations générales de salaires et des pensions de retraites !
Tous en grève le 14, tous en manif a Paris !
Source : https://www.facebook.com/cgtcheminots.versail…
Source : https://www.facebook.com/cgtcheminots.versail…
Toutes et tous en grève le 14 décembre 2018,
c'est le moment de revendiquer, de passer à l'action et de faire converger les luttes !
CGT TEFP
Depuis plusieurs semaines, des salarié-es, retraité-es, chômeurs-euses, précaires, des citoyen-nes expriment, malgré de massives violences policières et judiciaires que nous dénonçons, une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement.
Si nous condamnons les expressions racistes, homophobes ou sexistes, force est de constater qu'il s'agit d'un mouvement social d'une très forte ampleur contre la vie chère, contre l'austérité, contre les inégalités, les injustices sociales, fiscales et pour la hausse des salaires. Il s'oppose à la politique de casse sociale au profit des plus riches du gouvernement Macron/Philippe et des gouvernements précédents, et met en évidence le lien entre les impératifs écologiques et la justice sociale.
Le premier recul partiel du gouvernement, à travers le gel puis l'annulation de l'augmentation des taxes au 1er janvier prochain montre la fragilité de ce gouvernement au service des riches qui nous combattons depuis des mois. C'est la démonstration que la lutte peut payer quand elle est massive et dans la durée !
Les agent-es de la fonction publique et du ministère du travail sont pleinement concerné-es par la question du pouvoir d'achat, et les quelques miettes de reliquat de prime annoncé il y a quelques jours ne sont rien au regard des dernières augmentations décidées en catimini pour la hiérarchie.
Depuis 2010, nous avons subi une perte de pouvoir d'achat de l'ordre de 10% du fait du gel de la valeur du point d'indice. La rémunération d'un million de fonctionnaires se situe entre le SMIC et le SMIC + 10% et de nombreux collègues partent en retraite avec des pensions de misère. La mise en place de l'IFSE se traduit en réalité par un ralentissement de la progression de la rémunération indemnitaire pour la majorité des agents. Le ratio de promotion d'AAP2 en AAP1 est passé de 15 à 7,5%. Les carrières sont bloquées pour les agent-es de catégorie C, mais également pour les contrôleurs et contrôleuses du travail considéré-es comme « résiduel-les ».
Dans le même temps, les effectifs du ministère ont fondu, avec les effets que nous connaissons sur nos conditions de travail. Et le pire reste à venir avec les annonces prévues de Macron et de Pénicaud sur le statut, les services et les missions dans le cadre du plan CAP 2022.
L'heure est à la convergence : gilets jaunes, mouvement syndical et associatif, jeunesse (les lycéen-nes sont entré-es à leur tour dans la mobilisation, contre la sélection à l'entrée des universités, pour un meilleur avenir), salarié-es du public comme du privé. Au-delà du blocage des routes, il faut préparer la grève dans les entreprises et les services pour bloquer l'économie. Les prochains jours seront décisifs pour que le rapport de forces impose au gouvernement un tournant passant par l'abandon des réformes antisociales déjà conduites et celles à venir (retraite, santé, fonction publique…).
La CGT TEFP appelle tous les agent-e-s du ministère du travail à tenir des assemblées générales dans les services pour définir les revendications locales et à participer, avec nos couleurs et nos revendications, à la mobilisation par la grève le vendredi 14 décembre 2018 :
- annulation pérenne des hausses des taxes sur le carburant, prise en charge des transports par les employeurs ;
- augmentation du SMIC à 1800 euros avec répercussion sur l'ensemble des salaires, des pensions, du point d'indice et des minimas sociaux ;
- augmentation des salaires (65 points d'indice) ;
- abrogation de la TVA sur les produits de première nécessité et rétablissement de l'ISF ;
- défense des services publics, arrêt des réformes en cours, arrêt des suppressions de postes et mise en œuvre d'un vaste plan de recrutement sous statut pour satisfaire les besoins de la population ;
- défense de l'ensemble des régimes de retraites et le refus de la retraite par points ;
- abrogation des lois antisociales (Rebsamen, El Khomri, ordonnances Macron….) ;
- arrêt de la violence policière et de la criminalisation de l'action syndicale.
Macron : pas question de s'attaquer aux riches, ses maîtres !
Manifestons !
Lutte ouvrière
Les riches et les grands patrons ne passeront pas à la caisse.
L'une des seules annonces de Macron faites à la télévision en faveur du pouvoir d'achat des travailleurs concerne le SMIC. Il a promis que les smicards seraient augmentés de 100 euros… « sans qu'il en coûte un euro de plus pour l'employeur » a-t -il ajouté.
Pour réaliser ce tour de passe-passe, Macron a prévu d'augmenter de quelques dizaines d'euros la prime d'activité. Il financera cela en augmentant les impôts, c'est-à-dire en faisant payer la population laborieuse. Bref on a beau prendre ses propos dans tous les sens, ce sont toujours les riches et les grands patrons qui jamais ne paient.
Manifestation à Paris vendredi 14 décembre à 12h30
La CGT appelle à manifester le 14 décembre notamment pour l'augmentation des salaires. Lutte ouvrière appelle à se joindre à cette manifestation. Toutes les occasions pouvant permettre aux travailleurs de faire entendre leurs revendications doivent être saisies.
A Paris, le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 12h30 à République.