samedi 5 mai 2018 à 12h
Attention: ceci est la manifestation du 5 mai.
Manifestations suivantes:
7 mai: cheminots,
15 mai: santé,
16 mai: éducation,
22 mai: fonction publique,
26 mai: tous ensemble
Manifestation pot-au-feu à Paris
« 5 mai : la fête à Macron »
https://paris.demosphere.net/rv/61412
Attention: Le rendez-vous est désormais directement à Opéra, 12h.
La préfecture a refusé le rassemblement initialement prévu au Louvre.
Programme :
-
12h00 : Rassemblement place de l'Opéra
pique-nique, concerts,
prises de parole du Capitaine Marleau, de lutteur.se.s, de François Ruffin, etc. -
14h00 : Manifestation - départ place de l'Opéra, en direction de Bastille
dans une ambiance festive, entre concerts, animations et fanfares.
Opéra > Bourse > rue du Temple > République > Bd. Beaumarchais > Bastille -
18h00 : Rassemblement festif à Bastille
Prise de parole de clôture
Concert de 1h de « Soviet Suprem »
Ordre des cortèges :
- Carré des luttes « Pot au feu » - rv Métro Quatre Septembre
- Char « Jupiter »
- Cortège des luttes:
cheminots, « les sans » papiers - logement - emploi..., étudiants, syndicats, asso - réseaux, climat - environnement - Char « Dracula »
- Cortège Fête à Macron : nord, sud
- Char « Napoléon »
- Cortège Fête à Macron : est, ouest
- Char « Résistance »
- Orgas politiques
Rendez-vous particuliers:
- 9h30 : Petit déjeuner « Les jeunes font la Fête à Macron » - Panthéon
- 12h30 : Fanfare Tarace Boulba et départ collectif de la Mairie de Montreuil
- 13h00 : Rendez-vous du Front Social, angle rue du 4 septembre / rue Richelieu
- Concerts: Atelier La Belle Etoile (12h00), Orchestre debout (12h30), Inigo Montoya, Fanfares Tyrasonnore, Marcus, Jamel Laroussi, Fanfare invisible, Danny Buckton Trio, L'1consolable, Guyom toutseul, Laurent Faye, BARBELés, Soviet Suprem (18h)
Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations
Faire sa fête à Macron
Pour que le président ne souffle pas seulement sa première bougie à l'Elysée mais qu'il sente surtout le vent du boulet !
Ça fera un an que Macron a été élu, une année à œuvrer comme un Robin des bois à l'envers : prenant aux pauvres pour donner aux riches.
- C'est pour les retraité.e.s la CSG en hausse.
- Pour les locataires, les APL en baisse.
- Pour les salarié.e.s, moins d'indemnités aux prud'hommes.
- Pour les contrats aidés, retour à la case chômage.
- Pour les EHPAD, « la France n'a pas les moyens budgétaires », selon la ministre de la santé.
Mais pour les actionnaires, là, les « moyens », le gouvernement les a trouvés, et en milliards : suppression de l'impôt sur la fortune, extension du CICE, etc.
Pour la répression aussi : équipements militaires pour l'évacuation de NDDL, policiers dans les universités et harcèlement de la jeunesse dans les quartiers populaires...
Partout ça résiste : les cheminots évidemment, les facs également, Air France, les hôpitaux, les EHPAD, les éboueuses, les caissiers, les électriciennes, les femmes, les racisés, les chômeuses... Si ces ruisseaux de colère convergeaient, quel fleuve puissant ne formeraient-ils pas !
« Il y a autre chose aussi, moins visible, plus souterrain, mais plus massif, plus explosif : un vaste désir d'autre chose. »
Quoi ? On ne sait pas, ou pas encore. Mais autre chose que cet économisme étroit, cette bureaucratie qui contrôle, qui « manage », qui évalue sans relâche, qui maltraite. Et qui ne connait rien d'autre que ses ratios. On a envie de respirer !
Et qu'en ce printemps, rassemblé.e.s, on sente notre force bourgeonnante !
Le 1er mai, tou.te.s en manif !
Le 5 mai, tou.te.s à Paris !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61412
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 19 avril 09h
Source : message reçu le 23 avril 13h
Source : https://www.facebook.com/lafeteamacron
Amis cheminots et amies cheminotes,
Tous nos remerciements, d'abord, pour la lutte que vous menez.
Que vous menez pour vous, mais aussi pour nous, comme une digue qui ne doit pas céder.
Et toute notre question c'est : comment renforcer la digue?
Ce mercredi 4 avril, la Bourse du Travail à Paris était pleine à craquer, plus de 600 citoyens, syndicalistes, étudiants, cheminots, aide-soignantes, etc. rassemblés. Et plus de 1200 autres personnes, à l'extérieur, qui n'ont pu rentrer.
Avec deux questions : comment allier les secteurs en lutte ? Comment, surtout, entraîner la masse des hommes et des femmes de ce pays, qui ne sont ni syndicalistes ni cheminots ni étudiants ni aide-soignantes etc. mais qui éprouvent un désir d'autre chose, autre chose que l'Argent roi?
À la quasi-unanimité, ces deux assemblées improvisées ont voté pour une manifestation nationale, à Paris,
le samedi 5 mai.
Ce n'est pas pour autant que nous snoberons les manifestations locales ou régionales des 14 avril, 19 avril, ou du 1er mai.
Au contraire.
Nous en serons.
Nous en serons pour, à chaque fois, s'efforcer de réunir étudiants, cheminots, aide-soignantes, ainsi que les hommes et femmes qui désirent autre chose.
Il nous semble nécessaire, pourtant, qu'à un moment, ces ruisseaux locaux de colère convergent en un grand fleuve national, que cote à cote on se sente puissants, débordants, confiants et conscients de notre force.
Voilà les propositions que nous tentons d'impulser :
1 - que tous les syndicats, associations,partis, mettent ce rassemblement du samedi 5 mai en débat en leur sein, tant au niveau local que national;
2 - que se montent localement, dans les villes, dans les facs, des comités 5 mai ;
3 - que la jonction, la discussion soient recherchées à tout moment et en tout endroit : 14 avril, 1er mai, etc. Et notamment que le jeudi 19 avril, au soir, devant leur gare, les citoyens organisent des AG communes aux cheminots, étudiants, hôpitaux, etc.
Que pour son premier anniversaire à l'Élysée, Macron ne souffle pas seulement une bougie: qu'il sente le vent du boulet !
Avec nos remerciements renouvelés pour votre combat.
Nous sommes des millions à vos côtés.
- #LaFeteaMacron
- cont act@fete amacron. org
- @LaFeteaMacron
- facebook.com/lafeteamacron
Appel au samedi 5 mai : faire sa fête à Macron !
Ce mercredi 4 avril, la Bourse du Travail à Paris était pleine à craquer, plus de 600 citoyens, syndicalistes, étudiantes, cheminots, etc. rassemblés. Et plus de 1200 autres personnes, à l'extérieur, qui n'ont pu rentrer.
A la quasi-unanimité, ces deux assemblées improvisées ont voté pour une manifestation nationale, à Paris, le samedi 5 mai.
Nous, signataires de cet appel, demandons :
- que tous les syndicats, associations, partis, mettent ce rassemblement du samedi 5 mai en débat en leur sein, tant au niveau local que national;
- que se montent localement, dans les villes, dans les facs, des « comités 5 mai » ;
- que la jonction, la discussion soient recherchées à tout moment et en tout endroit : 14 avril, 1er mai, etc. Et notamment que le jeudi 19 avril, au soir, devant leur gare, les citoyens organisent des AG communes aux cheminots, étudiants, hôpitaux, etc.
- que chacune, chacun, témoigne en une vidéo d'une minute du pourquoi il viendra le samedi 5 mai et le partage sur les réseaux, que cette manif ait mille visages, mille raisons ;
- que les artistes, chanteurs, musiciens, peintres, acteurs, metteurs en scène, nous rejoignent et rendent cette manif encore plus vivante, inédite, surprenante.
Samedi 5 mai : faire sa fête à Macron !
Faut-il dresser la liste?
Elle est longue.
Trop longue.
Ordonnances travail et « nouveau pacte ferroviaire », hausse de la CSG pour les retraités, pour les étudiants, la sélection à l'université, pour les futurs licenciés, ceux de Carrefour, Pimkie et tant d'autres, plafonnement des indemnités, « maltraitance institutionnelle » dans les Ehpad, sans que la ministre de la Santé trouve autre chose à y répliquer que : « La France n'a pas les moyens budgétaires. »
Cette même France du président Macron qui a supprimé l'Impôt sur la fortune pour les actionnaires et plafonné l'impôt sur le capital : les « moyens budgétaires », elle les a trouvés, en milliards et en urgence. Cette même France où les firmes du CAC40 accumulent près de cent milliards de profits, du jamais vu depuis 2007. Cette même France qui vient d'offrir aux multinationales opacité et impunité grâce au «secret des affaires».
En résumé : tout pour ceux qui ont déjà tout ; rien pour ceux « qui ne sont rien ».
Mais tout ne se passe pas aussi tranquillement. Partout ça résiste : les cheminots évidemment, les facs également, Air France, les hôpitaux, les éboueurs, les caissières, les électriciens... Mais en ordre dispersé, sans leur trait d'union. Si ces ruisseaux de colère convergeaient, quel fleuve puissant ne formeraient-ils pas.
Il y a autre chose aussi, moins visible, plus souterrain, mais plus massif, plus explosif : quelque chose qui ressemble à un vaste désir d'autre chose. Quoi? On ne sait pas, ou pas encore. Mais autre chose que cet économisme étroit, cette bureaucratie patronale qui contrôle, qui « manage », qui évalue sans relâche, qui maltraite aussi. Et ne connaît rien d'autre que ses ratios.
Le texte du projet de loi sur la SNCF contient 84 fois le mot « concurrence ». Mais 0 fois « climat », « réchauffement », « biodiversité ». Leur projet de société ? Un dogme sans autre finalité que produire et vendre. Sans bonheur commun, sans solidarité, sans avenir ensemble. Les sans-statut dressés contre ceux qui en ont un afin de protéger ceux qui ont tout.
Il est probable que Macron ne se rende pas compte que, sous son règne, tout devient très clair, trop clair. Le moment est peut-être venu de lui faire savoir, pour notre part, où nous en sommes. Dans les ordonnances SNCF, se trouvent repliés tous les éléments d'un monde dont nous ne voulons pas. Si ce qui est clair pour nous ne l'est pas pour lui, rassemblons-nous donc pour le lui expliquer un peu plus nettement. Premier anniversaire à l'Elysée ? Qu'il sente non pas la bougie mais le vent du boulet.
La conscience grandit que cette affaire des cheminots nous concerne tous. Et par conséquent que la dispersion des luttes nous fera tous perdre. Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre moyen de le dire qu'une grande manifestation nationale à Paris.
Que ce samedi 5 mai signale aux puissances d'argent qu'elles n'ont pas gagné,
et que le plus grand nombre ne veut pas de leur monde.
Et que le 5 mai, ce grand nombre… se met en marche !
Pour participer à#LaFeteaMacron, écris nous à cont act@lafe teamacro n.org
Source : https://www.change.org/p/le-peuple-appel-au-s…
Source : message reçu le 5 avril 13h
« Contre la sélection, faisons la fête à Macron »
Etudiant.e.s, jeune, lycéen.ne.s
Le gouvernement attaque sur tous les fronts, faisons nôtre le débordement général du 5 Mai à Paris !
Etudiant.e.s, jeunes en galère ou encore lycéen.ne.s, nous savons que la réforme Vidal va pourrir notre avenir et celui de nos proches, en imposant une sélection à l'entrée de l'université. Depuis plusieurs mois déjà, nous nous mobilisons partout en France, en bloquant nos bahuts, en occupant nos universités. Leur réponse est sans ambiguïté : infantilisation, mépris, mensonges et répression.
Des Assemblées Générales étudiantes et la Coordination Nationale Etudiante (CNE) ont fait de ce samedi un moment fort de la mobilisation. Soyons nombreuses et nombreux à converger sur Paris le 5 Mai. Retrouvons-nous dans un immense cortège de jeunes exigeant le retrait de la loi, aux cotés de tous les secteurs en lutte et des citoyen.ne.s révolté.e.s.
Le 5 Mai, les jeunes feront donc la fête à Macron, à Vidal, à Blanquer... à leur monde !
Informations
Nous vous tiendrons informé.e.s ici de la programmation du cortège
Nous ouvrons largement la participation à ce cortège à tous les comités de mobilisation en lutte, les pages locales de mobilisation et à tou.te.s jeunes motivé.e.s !
Nous féministes ferons la fête à Macron le 5 mai !
Des militantes féministes vont introduire dans la manifestation «pot au feu» du 5 mai le thème de la précarisation des femmes. Elles entendent réclamer «une autre politique pour les droits des femmes, un ministère de plein droit, avec un vrai budget pérennisé, une prise en compte transversale des problématiques de genre dans les réformes en cours, un plan national contre les violences».
[...]
1er mai, 5 mai, 22 mai 2018 :
3 dates pour converger et gagner sur nos revendications !
CGT TEFP - Travail, emploi, formation professionnelle
Plus d'un quart des collègues du Ministère en grève le 22 mars dernier, 300 000 manifestants convergeant dans tout le pays le 19 avril. Des secteurs toujours plus nombreux qui, des cheminot/es aux hospitalier/es, des services de la justice aux électricien/nes, en passant par les étudiant/es et le personnel des universités rejoignent la mobilisation.
Face à la propagande antisyndicale et anti mouvement social du gouvernement, la réalité est toute autre : dans la jeunesse, dans le public comme dans le privé la mobilisation s'enracine.
Macron et son gouvernement imposent un modèle ultra libéral en offrant par exemple 200 milliards d'exonérations de cotisations pour les entreprises alors que celles du CAC 40 dégagent 94 milliards d'euros de profits en 2017 ! C'est dans la poche des services publics et des fonctionnaires qu'il préfère se servir (170 millions pour le jour de carence, 1,5 milliards pour le « plan des départs volontaires » prévu dans le cadre du projet Action publique 2022).
Face ce recul social de plusieurs décennies nous revendiquons un service public de qualité, nous portons nos propositions sur l'emploi, les salaires, les garanties collectives… autour de la plateforme intersyndicale du Ministère du travail :
- retrait du plan « Action publique 2022 »
- dégel de du point d'indice, rattrapage des pertes subies, abrogation du jour de carence et de la hausse de la CSG
- arrêt des suppressions de postes, recrutement statutaire pour pourvoir les postes vacants et supprimés
- arrêt des suppressions de sections d'inspection du travail, retrait du projet « 3MO »
- arrêt des transferts de postes opérationnels vers l'encadrement, le pilotage et l'évaluation
- maintien de services de renseignements, gratuits, de proximité avec accueil physique, non au numéro unique
- maintien de tous les sites et de toutes les missions dans les unités départementales, aucune fermeture de services dans les anciennes capitales régionales ;
- titularisation des contractuel/es
Pour un 1er mai de convergence sociale et syndicale !
Dans ce contexte -renforcé en interne à nos services par une répression syndicale sans précédente- nous appelons l'ensemble des collègues à se saisir de la journée de lutte du 1er mai et à participer massivement aux rassemblements unitaires interprofessionnels dans chaque ville.
Le 5 mai : on fait sa fête à Macron (et à Pénicaud)
Et parce que nous aussi nous ne voulons pas laisser Macron et son gouvernement souffler seuls leur première bougie à l'Elysée nous appelons à faire sa « fête à Macron » le 5 mai prochain en participant à la mobilisation citoyenne à Paris (rdv 12h00 au Louvre pour un pique-nique/concert et 14h00 à Opéra pour manifester).
Le 22 mai : grève dans toute la fonction publique !
Dans le Ministère, aux suppressions de postes (-239 en 2018), au rétablissement du jour de carence, à la poursuite du gel du point d'indice, la ministre ajoute le mépris (suite à la rencontre du 26 mars avec son directeur de cabinet) en annonçant de nouvelles pertes de missions, donnant une fin de non-recevoir à la revendication d'un plan de transformation de tous les CT en IT et en assumant un ratio ridiculement bas de promotion ainsi que le refus d'un plan de transformation d'emploi pour les agent/es de catégories C.
Face à ces attaques seule notre capacité à agir collectivement, par la grève et la mobilisation, permettra de construire un rapport de force qui fera reculer le gouvernement et la ministre Pénicaud. Le 22 mai, construisons, sur la base d'assemblées générales dans chaque service, une grève massive dans le Ministère !
Source : http://cgt-tefp.fr/1er-mai-5-mai-22-mai-2018-…
Source : http://cgt-tefp.fr/1er-mai-5-mai-22-mai-2018-…
Le gouvernement et La Poste à l'offensive :
Agir maintenant !
SUD PTT
Non content de s'attaquer frontalement aux cheminot·e·s, Macron fonce pied au plancher sur le dossier des retraites g Menant une offensive sans précédent contre les étudiant·e·s, les salarié·e·s, les migrant·e·s, le gouvernement n'hésite pas à user de la répression la plus brutale g A La Poste, c'est le même phénomène. Tout comme à la SNCF, ou dans les finances publiques, les résistances se construisent contre la casse du service public postal, en particulier à la distribution g L'heure n'est donc pas à la résignation, mais bien à la mobilisation. A nous de faire que mai 2018 soit beaucoup plus qu'une commémoration de mai 68
Après la première rencontre, en décembre, entre les confédérations syndicales et Jean-Paul Delevoye (Haut-commissaire à la réforme des retraites), le gouvernement donnait l'impression de vouloir décaler son projet de réforme des retraites, le temps d'imposer la réforme de la SNCF. En fait, le chantier a déjà commencé, avec le lancement des "consultations" des organisations syndicales.
Le message est clair : le gouvernement veut frapper vite et fort. Macron n'hésite pas à s'attaquer en même temps aux cheminot·e·s, l'une des franges les plus combatives du salariat, et aux retraité·e·s.
Stratégie du choc
Si Macron prend ce risque, c'est qu'il veut profiter de son début de mandat pour infliger une défaite majeure à une frange des salarié·e·s et des classes populaires. Le but : mettre KO debout l'ensemble de notre camp social, afin de rayer de la carte des décennies, voire des siècles de conquêtes sociales, arrachées à force de grèves et de luttes.
Il ne faut pas s'y tromper. Ce n'est pas seulement le statut des cheminot·e·s ou des fonctionnaires qui est dans le viseur, mais bien tout ce qui permet de protéger les travailleurs et les travailleuses contre la voracité sans limite des capitalistes.
Par delà nos différences, nous bénéficions toutes et tous d'un statut, via les conventions collectives par exemple. Intolérable pour un patronat et un gouvernement qui rêvent de salarié·e·s totalement "ubérisé·e·s", c'est à dire individualisé·e·s, atomisé·e·s, sans salaire ni horaires garantis. Bref, une société sans statut, sans droit du travail.
Répression tous azimuts
Mais si le Medef et ses serviteurs à l'Elysée et Matignon veulent forcer le destin en utilisant la manière forte, ils savent aussi que leur position est potentiellement fragile, en dépit des prévisions de croissance économique revues à la hausse.
C'est pourquoi une répression de plus en plus brutale s'abat, non seulement sur les militant·e·s, mais aussi sur quiconque entend résister.
Parmi les premiers à en faire les frais, celles et ceux qui, confonté·e·s à la situation inhumaine vécue par les migrant·e·s, leur viennent en aide, alors que les identitaires et autres fachos peuvent parader en toute tranquilité.
A Notre-Dame-des-Landes, c'est une véritable opération militaire qui a été menée contre les zadistes.
C'est aussi la 1 ère fois qu'un gouvernement se permet de faire intervenir les flics dans des universités. Des interventions particulièrement violentes, contrairement à ce que raconte la communication gouvernementale.
D'ailleurs le cas de notre camarade Gaël Quirante est emblématique. Il combine répression gouvernementale et patronale, puisqu'il a été licencié par La Poste, suite à l'autorisation de la Ministre du Travail.
[...]
Sud PTT sera de toutes les prochaines échéances de mobilisation :
le 1 er mai, le 3 mai (jour de grève et de manif), le 5 mai (date de la manifestation anti-Macron à Paris, dans laquelle les secteurs actuellement en lutte seront présents, y compris les postier·e·s en grève reconductible).
Notre fédération entend également construire, avec toutes les organisations syndicales qui le voudront, une journée de mobilisation nationale à La Poste, fin mai-début juin.
Le 5 mai, faisons sa fête à Macron !
SUD Commerces & services
Le 4 avril dernier, plus d'un millier de personnes, dont de nombreux militant-es syndicaux et politiques, réuni à la Bourse du travail de Paris ont appelé à une manifestation nationale le samedi 5 mai pour marquer comme il se doit un an de politique antisociale de Macron, le Président le plus mal élu de la 5 ème République.
Les professionnels du désordre, ce sont Macron et les patrons !
En dépit de l'adoption de ses ordonnances « réformant » le Code du travail, les mobilisations se succèdent depuis le début de l'année, que ce soit dans les EHPAD, chez les retraité-es ou à
Pimkie. Ce mouvement de fond s'est depuis accéléré avec la grève reconductible des cheminotes contre la casse de l'entreprise et de leur statut et le blocage d'une dizaine d'universités par les étudiant-es qui refusent la sélection.
Macron, tu la vois notre colère ?
Parce que c'est la seule manifestation centrale prévue à ce jour et qu'elle peut contribuer à la convergence des luttes qu'elles soient syndicales, sociales ou environnementales, seule à même de mettre en échec la politique du Président des très riches, nous y participerons.
Comme elle se tient un samedi, jour de travail par excellence dans le commerce, nous appelons à la grève ce jour-là pour permettre aux salarié-es d'y participer d'autant que parmi eux, beaucoup sont des étudiant-es, déjà mobilisés en semaine, obligés de travailler le week-end.
Le progrès social, ce sont nos luttes qui l'imposeront !
Nous irons manifester avec les revendications suivantes :
- contre l'extension sans fin des horaires d'ouverture des commerces : après le camouflet infligé au ministre Macron avec l'annulation de plusieurs Zones Touristiques Internationales, la réponse du Président Macron, c'est vouloir faire de Paris... une Zone Touristique Unique !
- l'urgence de l'augmentation des salaires comme le démontrent les grèves à Amazon, Carrefour, venteprivée.com etc.,
- l'arrêt des licenciements que ce soit à Burberry, CMG, Lush, New Look etc.,
- celui de la sous-traitance comme à Vélib', dont 85 % du personnel est en grève depuis le 17 avril dernier, et de la franchisation comme au McDonald's des Champs Elysées, dont le personnel manifestera le 11 mai prochain.
Le programme des festivites du samedi 5 mai :
- 12 H LOUVRE : pique-nique et concerts
- 14 H OPERA-BASTILLE : manifestation et prises de paroles
Info'Com-CGT sera au rendez-vous contre Macron le 5 mai
Info'Com-CGT porte dans les mobilisations sociales en cours les revendications de ses adhérent.es, des salarié.es qu'il représente et soutient les nombreuses revendications mises en avant par les actions grévistes qui se multiplient. Dans ses nombreuses initiatives se situe la caisse de solidarité qu'il cogère avec d'autres syndicats.
Le président, élu par à peine 18 % des votants au premier tour, choisit le bras de fer contre tout ce qui est social et contre tou.tes les résistant.es à cette offensive d'une rare intensité. Son gouvernement et ses député.es accompagnent cette brutalisation de la société par des mesures de plus en plus répressives contre les représentant.es des salarié.es, les travailleur.euses du public et du privé, les citoyen.nes, la jeunesse, les privé.es d'emploi, les migrant.es.
Macron a pour but avoué la fin de l'État social, donc l'éradication des services publics. La bataille du rail, lancée par l'intersyndicale cheminote, est donc devenue l'emblème d'une société de services publics que le programme de Macron, libéral et inhumain, veut effacer.
Il s'agit bien d'une lutte d'intérêt général que nous soutenons et qui doit servir de locomotive aux autres secteurs professionnels afin de leur permettre d'entrer dans l'action et de faire reculer le président et son gouvernement. C'est pourquoi Info'Com-CGT œuvre à la convergence des luttes et à l'unité sur la base des revendications que portent les syndicats inscrits dans ce mouvement social.
Info'Com-CGT, syndicat dont les origines remontent à une période précédant la création de la CGT, est bien dans son héritage quand il s'oppose à toutes les formes du mépris à l'égard du Travail, devenu la marque présidentielle de Macron. Sa royale arrogance attise la haine et la division, afin de bloquer le vivre-ensemble dans la dignité et la décence sociale.
L'action gréviste, pour peu qu'elle s'étende et se généralise, mettra en échec ce gouvernement et sa politique de régression tous azimuts.
C'est au nom des options syndicalistes que notre syndicat Info'Com-CGT participe à toutes les actions annoncées, locales comme nationales, contre la politique de Macron.
Au rendez-vous du 5 mai, lancé par le député de la France Insoumise François Ruffin, le syndicat Info'Com-CGT viendra défendre la nécessité d'agir ensemble pour faire reculer le gouvernement et mettre en échec le programme Macron.
Orchestre debout
Le RDV est fixé DIRECTEMENT à OPERA, sur la place ! Rien ne change à part ça :
11h répétition, 12h30 concert !
Le roi Macron, il y a tout juste un an, se présentait comme ni de gauche ni de droite, adepte de l'horizontalité, et choisissait pour son couronnement l'Hymne à la Joie. C'est ensuite le chemin de la peine qu'il empruntait illico en dévoilant sa véritable couleur ultra-libérale et autoritariste.
Non, l'Hymne à la Joie ne t'appartient pas. C'est celui des peuples qui aspirent à la solidarité, au respect et à la fraternité.
L'OD participera au rassemblement "Manif Pot au Feu" sur la Place de l'Opéra
Programme :
Nous y jouerons L'Hymne à la Joie mais aussi
- La Danse des S...auvages, Rameau
- le Déserteur, Vian
- the Partisan, Cohen
- Paris-Mai, Nougaro
- PARTITIONS ici : https://drive.google.com/drive/folders/1BLxcw…
- RÉPÉTITION : 11h00
- CONCERT : 12h30
(c'est tôt mais nous pourrons profiter du pique nique et de la manif ensuite)
Aux participant.e.s de la session du 1er Mai, à celleux qui ont loupé la fête, à celleux qui ne sont pas venu.e.s depuis longtemps jouer avec l'Orchestre Debout, à celleux qui en ont gros de voir ce gouverne-ment plus indigne que jamais, voici une nouvelle occasion : Le 5 Mai, faisons la fête à Macron !
Invitez tous vos amis à rejoindre l'Orchestre Debout, Indigné, Libre, Ouvert et Participatif.
Le PCF au rassemblement du 5 mai :
Face à Macron, nous sommes de toutes les mobilisations
PCF
Les mobilisations et les colères sociales s'étendent dans le pays contre les politiques d'austérité et d'injustice du gouvernement Macron, contre son arrogance et son autoritarisme. Les communistes sont de toutes ces mobilisations, dans le droit fil des votes de nos parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat contre les lois et les budgets qui provoquent aujourd'hui tant de rejet. La journée d'action interprofessionnelle du 19 avril a marqué une nouvelle étape de l'extension de ces luttes. Des centaines de milliers de femmes et d'hommes participent désormais aux grèves et à de multiples actions pour leurs revendications, pour l'avenir des service publics, pour améliorer leurs conditions de vie et de travail, pour défendre leurs emplois, leur pouvoir d'achat, le droit aux études, pour stopper les logiques libérales et conquérir de nouveaux droits.
Dans ces mobilisations multiples, un climat nouveau est en train de grandir. Dans les AG, les manifestations, dans les entreprises et sur les marchés, les débats s'aiguisent et la recherche de convergences, de solutions plus justes pour le plus grand nombre et d'idées alternatives aux logiques de la finance capitaliste est mise en débat. Le mouvement peut et doit encore beaucoup grandir pour faire reculer le pouvoir Macron. Celui-ci ne s'y trompe pas en utilisant la force. Procédé connu, que nous condamnons fermement pour faire casser les mouvements en cours. C'est donc le moment d'intensifier nos actions, de populariser arguments et solutions nouvelles, d'unifier ces luttes car toutes se heurtent aux mêmes logiques d'austérité et de déréglementation sociale.
Emmanuel Macron et ses ministres trustent les médias, qui relaient quotidiennement les arguments du pouvoir. La bataille d'idées fait rage. Nous invitons les communistes, aux côtés des syndicalistes, à riposter pied à pied en portant des propositions alternatives pour financer les services publics, l'emploi, le pouvoir d'achat, les universités et l'éducation, et pour en finir avec les privilèges accordés à la finance, aux actionnaires, aux grandes fortunes. Dans cette bataille d'idées, les communistes peuvent largement diffuser l'Humanité, l'Humanité Dimanche, la presse régionale progressiste, comme La Marseillaise, l'Echo. Ils peuvent également relayer, via les réseaux sociaux, toutes les luttes en cours, toutes les propositions et les argumentaires alternatifs développés par celles et ceux qui sont en lutte, et notamment les vidéos argumentaires, les cahiers d'acteurs émanant du PCF, de ses parlementaires et élus·e·s. Nous pouvons inonder la toile si chacune et chacun les partage. Au-delà des réseaux sociaux, nous appelons à multiplier les réunions publiques et points de rencontre pour mettre en débat les propositions alternatives à la politique de Macron, afin que le pays s'empare de cette idée : "oui, d'autres choix sont possibles".
Nous appelons l'ensemble des communistes à initier et à investir partout où ils vivent, où ils travaillent, les mobilisations, et à participer à tous les rassemblements, débats, manifestations, du local au national.
Dans tout le pays, préparons désormais un très grand 1er mai 2018 de mobilisations et de convergences qui aura une couleur particulière cette année. La vente militante du muguet par les communistes doit être ce jour là l'occasion d'un débat à grande échelle dans tout le pays.
Nous appelons les communistes à être présents et actifs, avec leurs propositions, dans tous les rendez-vous d'ores et déjà annoncés et dans ceux qui le seront dans les jours à venir, pour faire d'avril, mai et juin trois mois de luttes généralisées dans le pays : aux côtés des cheminot.e.s et des électriciens et gaziers, dans chacune de leurs journées de grève ; le 25 avril aux manifestations des chômeuses et chômeurs ; au meeting unitaire de la gauche et des écologistes du lundi 30 avril, Place de la République à Paris, et dans les initiatives unitaires de la gauche dans le pays ; le 3 mai avec les enseignant.e.s et les lycéen.ne.s contre la sélection ; le 5 mai à la manifestation « pot-au-feu : la fête à Macron » ; le 22 mai avec les fonctionnaires et les hospitaliers ; le 9 juin pour la « Marche sur l'Élysée » des « oublié.e.s de la République » ; le 14 juin avec les retraité.e.s ; le 23 juin à l' initiative nationale à l'appel de la Convergence des services publics et à toutes les autres initiatives qui continuent de se construire.
Le Parti communiste fera tout, au cœur de ces mois de luttes, pour que la convergence professionnelle, syndicale et des forces de gauche se renforce. Il agira pour qu'une date nationale de mobilisation réunissant l'ensemble de ces forces permette au pays de montrer son unité et sa force face au mépris du pouvoir. Il travaillera à la construction d'une plate-forme de convergence commune au maximum de ces forces.
Au service de cette dynamique, nous mettons sur la table la proposition d'une votation citoyenne nationale sur l'avenir du service public ferroviaire et de tous les services publics dont l'organisation serait à co-construire avec toutes les organisations, les citoyen.ne.s, les élu·e·s locaux qui le souhaitent.
Nous appelons à organiser la solidarité concrète avec les grévistes, mais aussi avec toutes celles et ceux qui souffrent et ont besoin de protection.
Nous proposons également d'organiser dans tout le pays des chaînes humaines pour protéger nos biens communs que sont les services publics et les emplois menacés dans les entreprises en lutte.
Le Comité exécutif national du Parti communiste français
Le NPA sera présent à la manifestation du 5 mai
NPA
La semaine du 1er Mai sera très importante pour la mobilisation contre Macron et ses réformes. À la SNCF, la grève se maintient à un niveau très élevé, même si cette semaine de vacances a fait mécaniquement baisser les chiffres. La détermination des cheminotEs est toujours aussi forte. Dans les universités, la mobilisation se renforce malgré la répression policière extrêmement violente dans les déblocages et les manifestations.
Le rejet de la politique de Macron s'étend, contre la loi « asile-immigration », contre les suppressions de postes, pour les services publics, avec les grèves à Air France, aux finances publiques mais aussi dans le secteur privé. C'est d'un « tous ensemble », d'un Mai 2018 dont nous avons besoin, d'une grève massive et interprofessionnelle, pour faire céder Macron.
La manifestation du 5 mai sera un moment important pour contribuer à l'unification des luttes contre le gouvernement, après les manifestations du 1er Mai et la grève du 3 mai. Le NPA y sera donc présent et participe à la construction de collectifs locaux en solidarité avec la grève des cheminots, pour les services publics et contre Macron, des collectifs qui la plupart du temps mobilisent pour toutes ces dates.
La NPA contribue également à l'organisation d'un meeting qui donnera la parole aux luttes, avec la présence de porte-parole des organisations, ainsi que des animateurs/trices des luttes actuelles, le lundi 30 avril à 18h place de la République.