jeudi 14 juin 2018 à 14h30
Attention: ceci est la manifestation du 14 juin
Pour la manifestation du 28 juin, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/63101
Manifestation à Paris des retraités
https://paris.demosphere.net/rv/61554
Trajet / parcours : départ 14h30 Place de l'Opéra en direction de République
Opéra > Grands Boulevards > République
Rendez-vous particuliers:
- 10h00: Manifestation à Melun, Pl. St-Jean puis départ collectif pour Paris
CSG, blocage des pensions : ça suffit !
Manifestez le jeudi 14 juin 2018, signez la pétition CSG !
CGT, FO, CFTC, FSAU, Solidaires, FGR-FP, LSR, ES-UNRPA
Depuis son installation à la présidence de la République, M. Macron méprise les retraités, les caricature comme des « riches » et des « nantis ». Il a gelé les pensions en 2018 et a augmenté la CSG de 25 %, ce qui diminue de plusieurs centaines d'euros par an le pouvoir d'achat d'un grand nombre de retraités depuis le 1 er janvier 2018.
A l'appel de nos neuf organisations de retraités, de plus en plus de personnes en retraite expriment leur colère en manifestant : 80 000 le 28 septembre, puis 200 000 le 15 mars dans plus de 160 villes. Cette colère vient de loin, de l'accumulation d'attaques menées par les gouvernements depuis le printemps 2014 : gel des pensions, création ou augmentation de taxes, suppression de dispositions fiscales spécifiques, etc.
L'énorme succès des manifestations a incité le premier ministre à effectuer un tout petit geste, à exonérer d'augmentation de la CSG quelques retraités... en 2019. Ce premier recul reste bien trop limité pour calmer les personnes retraitées en colère, c'est un encouragement à une mobilisation encore plus massive pour obtenir la suppression de l'augmentation de la CSG.
Les propos tenus le 12 et le 15 avril à la télévision par le Président de la République confirment qu'il ne veut toujours rien comprendre de la colère des retraités. Il nous dit qu'il ne prend pas les retraités « pour un portefeuille », peut-être, mais il les prend bien pour un porte-monnaie ... dans lequel il tape pour aller grossir les portefeuilles d'une minorité privilégiée.
D'autres mobilisations sociales et syndicales se développent.
Elles représentent un élément supplémentaire nécessitant le maintien d'une pression spécifique de tous et toutes les retraité-e-s.
Le gouvernement multiplie ses « réformes », ses attaques contre certaines catégories sociales. En multipliant les cadeaux fiscaux et sociaux aux plus riches (laxisme à l'égard de la grande fraude, baisse de l'impôt sur les sociétés à 25 %, plafonnement de l'imposition des dividendes à 30 %, suppression de l'impôt sur la fortune pour les titulaires de portefeuilles boursiers, etc.), il accentue les déficits publics et il maintient la dette, ce qui servira de prétexte à une nouvelle politique d'austérité à l'égard du plus grand nombre, à une réduction supplémentaire des crédits alloués aux dépenses sociales, à la solidarité et au financement des services publics (hôpitaux, EHPAD, etc.).
Le gouvernement doit annuler la hausse de la CSG pour tous, doit mettre fin au gel des pensions et les revaloriser.
- Manifestez jeudi 14 juin dans tous les départements.
- Signez, faites signer la pétition pour une loi de finances rectificative qui annule la hausse de la CSG pour tous, qui met fin au gel des pensions, qui revalorise toutes les pensions. Pour signer en ligne : http://www.retraitesencolere.fr/
Manifestation en Île de France :
Départ 14h30
Parcours Opéra - République
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61554
Source : https://www.infocomcgt.fr/csg-blocage-des-pen…
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=12500
M. Macron et son gouvernement continuent,
les retraités et les retraitées aussi.
Journée nationale de manifestations décentralisées le jeudi 14 juin 2018.
CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU
Les organisations de retraité-e-s du groupe des 9 (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA) se sont réunies le 11 avril 2018 pour décider des suites à donner aux mobilisations engagées par elles, notamment le 28 septembre 2017 (80 000 manifestants) et le 15 mars 2018 (plus de 160 manifestations et plus de 200 000 manifestants).
Unanimement, elles ont constaté que la colère manifestée par les personnes retraitées le 15 mars était le résultat d'une accumulation d'attaques menées à leur encontre par les gouvernements depuis le printemps 2014 : gel des pensions, création ou augmentation de taxes, suppression de dispositions fiscales spécifiques, etc. Depuis son installation à la présidence de la République, M. Macron n'a cessé d'ignorer les revendications des personnes retraitées, de les caricaturer comme des « riches » et des « nantis », le tout se poursuivant par une augmentation de 25 % de la CSG qui ampute très fortement le pouvoir d'achat d'un grand nombre de retraité-e-s depuis le 1er janvier 2018. L'énorme succès des manifestations a incité le premier ministre à effectuer un tout petit geste, à exonérer d'augmentation de la CSG 0,6 % des retraité-e-s… en 2019. Ce premier recul reste bien trop limité pour calmer les personnes retraitées en colère.
Les 9 organisations ont décidé d'accentuer la pression sur le gouvernement et sur les parlementaires qui ont notamment voté la loi de Finances 2018 et la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2018.
Dès maintenant, est proposée à la signature une pétition exigeant qu'une loi de finances rectificative soit prise annulant la hausse de la CSG pour tous, mettant fin au gel des pensions et décidant de la revalorisation de toutes les pensions. Depuis des mois, les députés de la majorité parlementaire veulent nous expliquer leurs réformes. A notre tour nous allons leur faire un peu de pédagogie pour qu'ils apprennent ce qu'est la vraie vie des retraité-e-s.
Le jeudi 14 juin sera une nouvelle journée nationale de manifestations décentralisées dans tous les départements, au plus près des retraité-e-s.
Le fait que d'autres mobilisations sociales et syndicales se développent dans le pays est considéré comme un élément supplémentaire nécessitant le maintien d'une pression spécifique de tous et toutes les retraité-e-s.
En effet, le gouvernement multiplie ses « réformes » qui sont autant d'attaques contre certaines catégories sociales : en multipliant les cadeaux fiscaux et sociaux aux plus riches (laxisme à l'égard de la grande fraude, baisse de l'impôt sur les sociétés à 25 %, plafonnement de l'imposition des dividendes à 30 %, suppression de l'impôt sur la fortune pour les titulaires de portefeuilles boursiers, etc.), il accentue les déficits publics et il maintient la dette, lesquels sont ensuite mis en avant pour expliquer une politique d'austérité à l'égard du plus grand nombre s'accompagnant notamment d'une réduction des crédits alloués aux dépenses sociales, de solidarité et de financement des services publics (hôpitaux, EHPAD, etc.).
Les propos tenus le 12 et le 15 avril à la télévision par le Président de la République confirment qu'il ne veut toujours rien comprendre de la colère des retraité-e-s. Il nous dit qu'il ne prend pas les retraité-e-s « pour un portefeuille », peut-être, mais il les prend bien pour un porte-monnaie … dans lequel il tape pour aller grossir les portefeuilles d'une minorité privilégiée.
Source : https://solidaires.org/Retraite-es-Journee-na…
Source : message reçu le 23 mai 09h
Emmanuel Macron sur TF1, bavard mais peu convaincant
Une main sur le cœur, notre portefeuille dans l'autre
Communique DE L'UCR CGT
Dans l'entretien accordé à TF1 le jeudi 12 avril 2018, Le président de la République a voulu faire oublier les propos méprisants que ses ministres et lui même ont tenus à l'égard des retraités. Il a même nié que son premier ministre ait qualifié de "retraités aisés" ceux qui percevaient 1200 €, seuil à partir duquel s'applique la hausse de la CSG, alors que lui même avait déclaré en août 2017 : "Je leur demande donc, pour les plus aisés, un effort, je l'ai dit."
Toujours le même discours, la compassion en prime
« Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille » dit-il, mais c'est notre portefeuille qu'il prend pour cible. Ce serait pour relancer l'économie en rémunérant mieux le travail. C'est aussi pour cette raison qu'il a supprimé l'impôt solidarité sur la fortune (ISF). Donc il exige la solidarité des retraités mais en exonère les plus riches de ce pays. Selon lui enrichir les plus riches, favoriserait l'investissement et l'emploi. Le problème qu'il se garde d'évoquer et que le journaliste ne lui oppose pas, c'est que la part des dividendes distribués n'a cessé augmenter ces dernières années tandis que les investissements et les salaires stagnent. Et la France est championne d'Europe des dividendes ! Il aurait été plus crédible s'il avait taxé les profits qui n'étaient pas réinvestis, mais il l'a refusé.
Il remercie les retraités. Cela ressemble à de la gratitude mais signifie aussi que pour lui il n'est pas question de revenir sur la ponction opérée sur leurs revenus. "Je respecte les peurs (...) mais "le fait que des gens soient mécontents ne m'arrête pas". Traduction : Vous avez tort d'avoir peur et je n'entendrai pas vos protestations. "J'ai besoin de vous" sous-entendu : les retraités seraient ingrats et égoïstes de pas répondre à son appel à l'aide.
Vous ne nous culpabiliserez pas
Monsieur le président de la République, les retraités ont travaillé 40 ans et plus de leur vie pour produire les richesses de ce pays. Ils ne sont en rien responsables de la dette de la France. Les responsables sont les gouvernements qui ont dirigé le pays. Vous avez fait partie du précédent et vous poursuivez dans la même voie. En accélérant le démantèlement de notre modèle social, votre politique entraine désordres, souffrances et chaos dans tout le pays.
Avec 8 autres organisations nous lançons une pétition pour l'annulation de la hausse de la CSG et pour la revalorisation des pensions. C'est la meilleure contribution que nous puissions apporter à l'économie du pays et nous sommes bien décidés à la faire partager massivement et à nous retrouver dans la rue le 14 juin dans toutes les régions de France.
Pétition unitaire
Le Gouvernement et sa majorité présidentielle n'ont rien compris à la colère des retraité-e-s
- Le 28 septembre 2017, 80 000 manifestants retraité-e-s manifestaient contre l'annonce de la hausse de la CSG
- Le 15 mars, à l'appel de 9 organisations, 200 000 retraité-e-s ont exprimé le mécontentement et la colère de millions d'autres face à cette ponction de CSG et exigé la revalorisation de leurs pensions.
Le gouvernement, obligé de tenir compte de la force de ces rassemblements, imagine qu'en annonçant un allègement de CSG pour certaines personnes fera taire la colère de millions de retraité-es mécontents.
Environ 100 000 ménages dont le revenu fiscal de référence (RFF) se situe juste au-dessus du seuil retenu pour cette augmentation, soit 14 404 euros, seraient concernés.
Le comble du mépris c'est que cette décision ne serait effective qu'en 2019 !!
Dans leurs circonscriptions, les parlementaires font face à la colère de ces millions de retraité-es.
Loin d'être des « nantis » de la « génération dorée », les retraité-es ne méconnaissent nullement la solidarité intergénérationnelle qu'ils pratiquent tous les jours dans leur entourage. Quand le gouvernement offre des milliards de cadeaux fiscaux aux grands patrons et aux plus riches, c'est aux retraité-e-s qu'il demande de compenser la baisse du pouvoir d'achat des salariés !!
Exigeons :
Que le gouvernement et le parlement prennent, sans attendre, l'initiative d'une loi de finances rectificative qui :
- annule la hausse de la CSG pour tous,
- mette fin au gel des pensions
- décide de leur revalorisation
Les retraité-e-s manifesteront pour une société solidaire.
UNIRS Solidaires - retraités
A l'appel de 9 organisations de retraité-e-s (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA), de nombreuses personnes retraitées ont, au cours des derniers mois, manifesté leur opposition aux choix retenus par le gouvernement à leur égard. Elles étaient 80 000 le 28 septembre 2017 et plus de 200 000 le 15 mars 2018. De nouveau, elles manifesteront le 14 juin, pour le vote d'une loi de finances rectificative supprimant l'augmentation de 25 % de la CSG, une loi mettant fin au gel des pensions et pour une augmentation de toutes les pensions, en fonction de l'évolution des salaires, avec actualisation au 1 er janvier de chaque année.
Les personnes retraitées rejettent les leçons de morale et de solidarité qui leur sont faites assez régulièrement par le Président de la République, le Premier ministre, la ministre des Solidarités ( ! ) et de la Santé, et pas mal de parlementaires du même tonneau. Les retraités et les retraitées savent très bien que les « efforts » qui leur sont demandés n'iront en rien aider leurs enfants et petits-enfants à avoir des salaires plus corrects, encore moins à trouver un emploi quand ils sont au chômage ou en précarité.
M. Macron est très mal placé pour parler de solidarité, lui qui vient de donner un grand coup d'accélérateur à l'accaparement, par une minorité privilégiée, des richesses produites. En baissant l'impôt sur les sociétés à 25 %, en plafonnant à 30 % l'imposition des dividendes, et en supprimant l'impôt de « solidarité » sur les fortunes pour les titulaires de portefeuilles boursiers (c'est-à-dire le patrimoine des gros actionnaires, celles et ceux qui s'enrichissent du travail et de la sueur des autres par leurs « investissements »), ce gouvernement favorise la rente et les rentiers, les véritables assistés de notre société. Cette politique participe en grande partie au déficit des budgets publics, et ce sont ces déficits qui sont utilisés par les gouvernements pour réduire les dépenses d'investissements publics et de redistribution sociale. Ces déficits sont l'outil qui permet ensuite de mettre les politiques publiques sous le contrôle des banques, des « marchés financiers » auprès desquels les Etats sont « obligés » d'emprunter.
M. Macron parle de modernité alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans une politique rétrograde, d'Ancien Régime, du temps des seigneurs qui avaient tous les privilèges, dont celui de ne pas payer d'impôts, ce vers quoi tendent la plupart des pays avec la « concurrence fiscale » et la prolifération facilitée des paradis fiscaux ouverts aux capitaux libres de circuler sur toute la planète sans limites ni contrôles. Sous l'Ancien Régime, la noblesse et le clergé ne payaient pas d'impôts, et c'était « légal » (les lois étaient faites par eux). Aujourd'hui, la plupart des sociétés du CAC 40, en France, payent un impôt ridiculement bas, et il nous est dit que c'est « légal ». Il est donc grand temps de changer la loi ! Toutes les mobilisations sociales et syndicales actuelles trouvent leur origine dans un partage de plus en plus inégal des richesses : le pays n'a jamais été aussi riche, mais l'organisation de la société permet l'accaparement de ces richesses par une minorité.
L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) invite toutes les personnes retraitées à participer, partout, aux manifestations unitaires du 1 er Mai, aux côtés des autres victimes de ces choix inégalitaires, les salariés, les chômeurs, les précaires, les jeunes, les immigrés, toutes celles et tous ceux que les propriétaires de la planète ballottent et manipulent à leur profit.
A Paris, la manifestation du mardi 1 er Mai partira à 14 h 30 de la Place de la Bastille.
Tél : 01 40 18 18 12 - unir s@solida ires.org - www.solidaires.org/
Paris, le 26 avril 2018
Suppression d'un deuxième jour férié,
la cavalerie des solidarités
CGT Retraités
Le président Macron a affirmé « ne pas être contre » la proposition de sa ministre de la Santé de supprimer un jour férié au titre de la solidarité, pour financer les risques de perte d'autonomie. Une solidarité à sens unique qui en dit long sur l'objectif du président…
Cela ressemble à une mauvaise blague. La hausse de la CSG a été imposée pour compenser la suppression des cotisations chômage et maladie prélevées sur les salaires
et permettre une augmentation de leur pouvoir d'achat.
Voilà que ce même gouvernement demande aux salariés de travailler un jour férie sans rémunération supplémentaire, donc gratuitement, pour aider les personnes âgées en situation de dépendance.
Solidarité des salariés et des retraités vers… les plus riches
Dans un cas, la hausse de la CSG, comme dans l'autre, la suppression d'un jour férié, il s'agit pour le président Macron d'éviter de solliciter la solidarité du patronat et des plus riches. Rappelons qu'il a supprimé l'ISF et réduit l'imposition sur les revenus financiers du capital, privant l'Etat de près de 5 milliards de recettes. De plus les salariés contribuent déjà massivement, à leur insu, à la « solidarité » envers les plus riches. Aujourd'hui ils consacrent 26 journées de travail par an à la rémunération des actionnaires, contre 10 jours dans les années 80 ! Selon le président ces « libéralités » dont ont bénéficié les grandes fortunes favoriseraient l'investissement. En réalité elles ont pour l'essentiel grossi les fortunes, enrichi des
actionnaires déjà très riches et alimenté la spéculation et l'évasion fiscale, aux dépens de notre économie.
De Hollande en Macron, une pluie de cadeaux
Les cadeaux aux grandes entreprises s'élèvent au total à 73 milliards d'euros : 35 Mds d'exonérations de cotisations sociales, 27 Mds de crédit « impôt compétitivité emplois », 6 Mds de crédit « impôt recherche », 5 Mds rendus aux très riches avec la suppression de l'impôt sur la fortune.
La CGT propose
Une partie de ces sommes, 14 %, pourraient financer la prise en charge de la perte d'autonomie, quelque soit l'âge, dans la branche maladie de la Sécurité sociale. Cette proposition de la CGT est juste et réaliste car la suppression d'un deuxième jour férié ne rapporterait que 2 Mds d'euros supplémentaires, alors qu'il faudrait 10 Mds d'euros par an pour améliorer l'accompagnement des personnes âgées fragilisées.
Une proposition qu'il faut soutenir, au risque de voir se multiplier les mesures de « solidarité » entre ceux qui n'en ont pas les moyens pour exonérer ceux qui les ont. Après la hausse de la CSG, la journée de solidarité supplémentaire, n'en doutons pas, les retraités seront soumis à de nouvelles ponctions sur leurs pensions.
Le 14 juin, convergences et solidarité
Il y a là un nouveau terrain de convergences entre salariés et retraités : rejeter la hausse de la CSG et le deuxième jour férié travaillé, pour imposer la contribution des plus riches et du patronat à l'amélioration des conditions de vie des anciens et des salariés. Le 14 juin, des manifestations à l'appel de 9 organisations de retraités se dérouleront dans toutes les villes du pays. Un vraie journée de solidarité.
Retraité•e, j'agis !
CGT Union fédérale des syndicats de l'Etat
Jeudi 14 juin pour vivre dignement ma retraite
Les retraité·e·s ne sont pas des privilégié·e·s !
Les retraité·e·s n'ont toujours pas digéré l'amputation de leur pouvoir d'achat par l'augmentation de la CSG depuis le 1er janvier 2018.
Le succès toujours plus conséquent des manifestations a conduit le premier ministre à effectuer un petit geste en direction de 0.6 % de retraité·e·s en les exonérant de l'augmentation de la CSG en... 2019.
De qui se moque-t-on ? Visiblement le gouvernement entend rester sourd à la colère des retraité·e·s, la mobilisation doit donc se poursuivre et se renforcer jusqu'à ce qu'il l'entende.
Le gouvernement avance sur ses réformes qui consistent à multiplier les cadeaux fiscaux et sociaux aux plus riches et dans un même temps met en œuvre une politique d'austérité à l'égard du plus grand nombre.
Il faut que cessent le mépris, la caricature et l'injustice.
Le 14 juin 2018, nombreux dans la rue nous pouvons faire reculer le gouvernement.
- Non à la hausse de la CSG
- Non à la baisse des pensions
- Oui à une loi de finances rectificative
Oui à la satisfaction des revendications :
- Pas de pension inférieure au SMIC ;
- Le retour à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1er janvier ;
- L'indexation des pensions en fonction de l'augmentation du salaire moyen ;
- La proratisation du salaire annuel moyen (SAM) pour les polypensionnés ;
- Le rétablissement de la 1⁄2 part supplémentaire pour les personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, pour le calcul de l'impôt sur le revenu (dans l'attente d'une réforme globale de la fiscalité) ;
- Le maintien et l'amélioration des pensions de réversion sans conditions de ressources ;
- • Pour les retraités de la Fonction publique de l'État, la reconnaissance de l'évolution de la qualification du grade auquel appartenait le retraité par le rétablissement de la péréquation.
L'UFSE-CGT appelle les retraité·e·s et ses organisations à tout mettre en œuvre pour assurer la réussite de cette journée d'actions dans les territoires, à l'appel de l'intersyndicale des retraités : UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC,
UNIR-CFE-CGC, SFR-FSU, UNIR-Solidaires et les associations FGR-FP, LSR, Ensemble et Solidaires, UNRPA.
LE 22 MAI 2018, tous concernés, actifs et retraités !
Le projet du gouvernement « Action publique 2022 » porte un coup sévère aux services publics, à ses missions, aux fonctionnaires et à leur statut, dont dépend le code des pensions civiles et militaires. Aujourd'hui, le paiement des pensions est garanti par le budget de l'État, avec la création d'une caisse de retraite pour les retraité·e·s de la Fonction publique de l'État cela ne serait plus le cas.
Le gouvernement prive des moyens de financements nécessaires et pérennes de nombreux services publics (hôpitaux, EHPAD, etc.) et si les difficultés rencontrées pour l'accès aux services publics ne sont pas propres aux retraités ou personnes âgées, elles prennent une importance particulière en raison de l'âge, la condition physique ou le handicap.
Ils sont particulièrement soucieux de leur qualité, de leur présence en proximité et de leur développement.
L'UFSE CGT appelle les retraité·e·s de la Fonction Publique de l'État à agir et à se faire entendre en participant massivement aux manifestations et aux initiatives locales pour le maintien et le développement de services publics de proximité et de qualité.
Pour imposer une société de progrès social.
Retraites : les attaques ne doivent pas passer !
Lutte ouvrière
Après les cheminots, les chômeurs, les attaques ciblées de Macron et du patronat contre le monde du travail continuent, sous le nom de code de réformes. C'est contre son intention de réformer les retraites, contre la baisse brutale des pensions depuis six mois, que les travailleurs retraités et futurs retraités étaient appelés à manifester une nouvelle fois, le 14 juin.
Depuis vingt-cinq ans, le gouvernement et le grand patronat ont entrepris de s'attaquer aux travailleurs retraités. Tous les prétextes sont bons, depuis le prétendu déséquilibre des caisses de retraite jusqu'à la fable macronienne des « nantis », fabriquée pour leur infliger, depuis le 1er janvier, une baisse brutale de leur pension, atteignant plusieurs centaines d'euros par an.
De Balladur à Macron, en passant par Juppé, Fillon, Sarkozy et Hollande, les « réformes » ont aggravé le régime des retraites. De 37,5 annuités, la durée de cotisation nécessaire est d'abord passée à 40 ; une décote a été appliquée pour chaque trimestre manquant. Le calcul du montant de la pension sur les dix meilleures années a été étendu aux 25 meilleures. Le montant de la pension a été indexé sur l'inflation et non sur le salaire moyen. L'âge légal permettant le départ a été reculé, puis la durée de cotisation exigée a encore augmenté. La date annuelle de revalorisation des pensions a été reportée, pour gagner du temps, donc des millions. Comme celle des régimes complémentaires Agirc-Arrco, bloquée depuis 2013, la pension du régime général a été bloquée en 2018.
Depuis six mois, le coup de massue de la hausse de la CGS, sans contrepartie aucune quelles qu'aient été les annonces de diminution de la taxe d'habitation, touche plus de 60 % des 16 millions de retraités. Même ceux qui ont une toute petite pension sont touchés, le nouveau taux étant calculé sur les revenus du ménage. À présent, une nouvelle attaque se prépare. « Il faut inciter les assurés à partir plus tard que l'âge légal comme nous l'avons fait avec l'accord Agirc-Arrco », insiste le vice-président du Medef, en recommandant « une nouvelle décote suffisamment forte pour inciter les gens à partir plus tard ». Le patronat juge urgent d'appauvrir les retraités pour garantir ses profits. Car quel ouvrier pourra vraiment, si tant est qu'un employeur le garde, travailler jusqu'à 67 ans pour éviter une décote ?
Quant aux divers projets évoqués par Macron, son gouvernement et le rapporteur Delevoye chargé de préparer l'attaque sur les retraites, ils dégagent tous les mêmes relents. Retraites par points, alignement des divers régimes par le bas, bruits de suppression de la pension de réversion des veuves et veufs, le tout sous prétexte de transparence et d'uniformisation, la nouvelle phase des attaques antiouvrières de la bourgeoisie qui se profile est à combattre avec énergie.
Viviane LAFONT