samedi 26 mai 2018 à 14h30
Manifestation à Paris « Marée populaire»
Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité
https://paris.demosphere.net/rv/62052
Trajet / parcours : Départ 14h30 Gare de l'Est, en direction de Bastille
Gare de l'Est > Bd. Magenta > République > Bd. du Temple > Bastille
Ordre des cortèges: [carte]
- Espace citoyen : char « Marée Populaire » et char « La Commune »
- Syndicats : Solidaires, CGT, FSU
- Associations
- Partis: Nouvelle Donne, EELV, GDS, PCF, Génération.s, FI, PCOF, DIEM 25, NPA, Mouvement Ecolo, POID, Alternative Libertaire, République et Socialisme, Ensemble, PRCF
Rendez-vous particuliers :
- 9h30 : Rassemblement à Provins, puis départ collectif
- 9h30 : Rassembement à Beauvais, Pl. Jeanne Hachette et départ collectif
- 10h00 : Rassemblement à Compiègne, cours Guynemer et départ collectif
- 10h00 : Rassemblement à Montataire, parking A. Croizat et départ collectif
- 11h00 : Rassemblement à Montreuil, Fanfare Tarace Boulba, et départ coll.
- 11h30 : Rassemblement à Ivry, devant la Mairie puis départ collectif
- 12h00 : Banderole Notre-Dame-des-Landes - Pl. République / Bd. Magenta
- 12h00 : Départ collectif de Paris 19e, Place Stalingrad
- 13h15 : Départ collectif d'Argenteuil, Café des 2 gares, Place Aristide Briand
- 13h25 : Départ collectif Gif, Bures, Orsay, Le Guichet - RER voiture de tête
- 13h30 : Départ collectif de Bezons, rv au tram
- 13h30 : Déambulation à Pantin et départ collectif, Métro Église de Pantin
-
13h30 : Départs collectifs de gares de l'Oise:
Cergy Préfécture, Ermont Eaubonne, Argenteuil centre - 13h45 : Départ collectif de Boulogne-Billancourt, Pl. Marcel Sembat
- 14h00 : Départ collectif des Lilas, devant la Mairie
- 14h00 : Concert de l'Orchestre debout - Gare de l'Est (répétition à 12h30)
- 14h00 : Cortège de Lutte ouvrière angle Bd Magenta / rue du 8 mai 45
- 14h00 : Cortège commun Éducation IdF, angle Bd Magenta / Rue Fidélité
- 14h00 : Cortège logement - DAL, COPAF, Métro Jacques Bonsergent
- 14h00 : Cortège anti-guerre + Palestine, Métro Jacques Bonsergent
- 14h00 : Rv du Mouvement de la paix, angle Bd Magenta / Bd Strasbourg
- 14h30 : Cortège "La fête à Macron" - 2 chars- Cortège citoyen- Bd Magenta
- Point-fixe d'Attac - devant l'église Saint-Laurent (à partir de 12h30)
- Point-fixe de Fakir - Métro Jacques Bonsergent (à partir de 13h00)
- 15h00 : Cortège RESF - Métro Jacques Bonsergent, 21 Bd Magenta
- 15h30 : Cortège enfants poussettes & trottinettes. Pl. République - Habitat
- Cortège "de tête": Métro Jacques Bonsergent
Quartiers populaires, Soignants, Gaza, Pink Block, Exilés de P8 - Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations
Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les informations pratiques et les tracts d'appel.
Marée populaire le 26 mai !
Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité
Communiqué commun
Un constat s'impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d'austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l'entrée de l'université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d'accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l'information, introduction de l'état d'urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l'égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s'en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s'il l'emporte, casser tout esprit de résistance.
Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d'action, grèves, occupation d'universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d'action. Chacune d'entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l'inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l'accès à l'université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d'alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l'enjeu.
Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu'il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s'épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.
Dans le respect de nos champs d'interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité.
Signataires :
Alternative et autogestion, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC, Climat social, Collectif des Associations Citoyennes, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif La Fête à Macron, CGT , Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale de défense des services publics, DIDF, DIEM25, Droit au Logement, Écologie sociale, Europe Écologie Les Verts (EELV), Les Effronté.es, Ensemble !, Femmes Egalité, Fondation Copernic, France Insoumise, Gauche Démocratique et Sociale, Génération.s, MJCF, Mouvement Ecolo, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, Nouvelle Donne, NPA, PCF, Parti de Gauche, Parti Ouvrier Indépendant Démocratique, PCOF, PCRF, République et Socialisme, Résistance Sociale, Snesup-FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UEC, UNEF, Union Nationale Lycéenne
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/62052
Source : message reçu le 18 mai 08h
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 16 mai 19h
Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php…
Source : https://twitter.com/MareePopulaire/status/997…
26 Mai: Marée populaire
Collectif « La fête à Macron »
Depuis un an ou il est président, Emmanuel Macron, c'est « Robin des bois à l'envers : il prend aux pauvres pour donner aux riches.
De la CSG pour les retraités, mais la fin de l'ISF pour les actionnaires. Moins d'APL pour les familles modestes, mais on baisse l'impôt pour les grosses sociétés. Moins d'indemnités pour les licenciés, mais des stock-options pour ses ministres.
Voilà la « modernité » de notre président ! Tout pour «ceux qui réussissent» et rien pour « ceux qui ne sont rien ».
Première fortune mondiale, Warren Buffett déclarait :
« La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter. »
En France aussi, la «classe des riches» remporte cette guerre :
- En vingt ans, la part des 500 plus grandes fortunes est passée de 6 % du PIB à 25 % (source Challenges) ;
- Les entreprises du CAC 40 viennent d'accumuler des profits records : 93 400 000 000 € (source Le Monde) ;
- Les 5 % des foyers les plus aisés captent 42 % des réductions d'impôts (source OFCE).
La «classe des riches» remporte donc cette guerre...
avec le soutien du président Macron ! Et parfois à coups de bâtons!
Aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes, tout comme aux étudiants, il fait donner la matraque. Pour les mineurs sans-papier, le temps de détention est doublé. Pour les cheminots, il se montre droit dans ses bottes. Alors que, quand ses amis les riches trichent avec les «paradise papers», le même Macron se tait.
Pas un mot. Pas une loi. Pas une intervention.
C'est la complicité : que ses copains financiers prospèrent en paix.
Dix bonnes raisons de faire sa fête à Macron
Emmanuel Macron et son gouvernement prétendent « réduire les déficits ». En fait, ils les creusent : leurs cadeaux fiscaux aux plus riches vont coûter des dizaines de milliards à l'Etat...
Quand il faut serrer la ceinture aux plus modestes, pour récupérer quelques centaines de millions.
Pour les riches
- Actionnaires: Suppression de l'impôt sur la fortune (coût: 3,5 milliards)
- Financiers : Instauration de la « flat tax » (coût : entre 1,5 et 10 milliards d'euros)
- Multinationales : Baisse de l'impôt sur les sociétés (3 milliards d'euros)
- Subventions : Hausse du Crédit impôt compétitivité emploi (20 milliards d'euros)
- Exilès : Fin de l' «exit tax » (0,9 milliard d'euros)
Et pour les autres...
- Locataires : Baisse de 5 € des aides au logement
- Retraitès : Via la CSG, baisse de 20 € et plus (à partir de 1 200 €)
- Licenciès : Plafonnement des indemnités
- EHPAD : « La France n'a pa moyens d'emba s les ucher » (La ministre)
- Ètudiants : Sélection à l'en à l'Univers tréeité
Cette France injuste, je n'en veux pas !
Le samedi 26 mai, je fais sa fête à Macron !
La CGT appelle à une large mobilisation le samedi 26 mai 2018
CGT
Engagée aux cotés des salariés dans de nombreuses luttes au sein des entreprises, des services publics pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité la CGT propose une nouvelle journée de mobilisation le samedi 26 mai 2018.
Il s'agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l'emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l'action.
Des initiatives diverses seront organisées localement, dans tous les départements, pour permettre au plus grand nombre d'y participer.
Partout, la CGT appelle d'autres forces sociales à « une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité » qui doit déferler pour imposer une autre répartition des richesses dans notre pays. Faut-il rappeler que la France est le premier pays au monde en matière de dividendes versés aux actionnaires, soit l'équivalent de 407 milliards d'euros en 10 ans. Cela au détriment de l'intérêt général et du pouvoir d'achat.
Compte-tenu de l'urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d'intervention et des prérogatives de chacune des organisations.
La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d'indépendance tout en favorisant l'expression du plus grand nombre de citoyens.
Pour la CGT, cet appel est complémentaire aux autres mobilisations en cours, déjà programmées et celles à venir.
À ce titre, la CGT poursuivra sa démarche de rassemblement des salariés et des différents syndicats dans l'unité la plus large, à l'image de ce qui se fait dans de nombreuses professions, services ou entreprises.
La réussite de cette journée d'action sera un nouveau cap dans la construction d'un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l'exigence d'autres choix économiques et sociaux.
La FSU appelle à manifester le 26 mai
FSU
Emmanuel Macron et son gouvernement mènent une politique économique et sociale qui, y compris aux dires des observateurs comme l'OFCE, favorise les plus riches au détriment des plus fragiles et des classes moyennes. à l'injustice sociale s'ajoutent une injustice fiscale qui profite aux plus fortunés, une politique de contrôle envers les plus fragiles comme les chômeurs, les précaires, mais aussi une politique hostile aux migrants.
Ils déploient dans la même logique une politique qui remet en cause le modèle social en réduisant les capacités d'action des services publics et de la Fonction publique. Pourtant ceux-ci jouent un rôle essentiel pour la cohésion sociale du pays, la redistribution des richesses, l'accès des citoyen.ne.s aux droits sociaux et dans la lutte contre les inégalités.
Incompréhension, inquiétudes, colère…dans le secteur privé comme dans le public, les mécontentements se multiplient et se manifestent notamment à la SNCF, Air France, dans la Fonction publique…. mais aussi chez les jeunes qui refusent la sélection et souhaitent une réelle démocratisation de l'université ou encore chez les retraités qui exigent, ce qui devrait être une évidence, un pouvoir d'achat décent et de meilleures conditions de vie, mais aussi dans les populations les plus en difficulté sur le plan social et éducatif. Toutes les colères qui s'expriment dans les secteurs mobilisés ont un point commun : le rejet de la volonté du gouvernement de porter un coup fatal à notre modèle social. Car les réformes en cours risquent d'affaiblir notre modèle social et toutes les garanties collectives.
C'est à l'opposé de ce que porte la FSU pour une société plus juste et plus égalitaire, ce qui suppose de préserver et développer les services publics.
Affaiblir les services publics, c'est porter atteinte à l'égalité de tous et toutes sur le territoire, c'est tourner le dos au principe de solidarité, d'égalité qui fondent l'organisation de la société. C'est à l'opposé du projet de société que porte la FSU.
Aujourd'hui, le gouvernement reste sourd et méprisant, tout autant sur les revendications que sur les propositions faites notamment par les organisations syndicales.
Dans ce contexte, la FSU appelle à participer à la mobilisation citoyenne du 26 mai prochain pour rassembler les colères, faire valoir des alternatives à ces politiques libérales, porter les revendications sur le financement et le développement des services publics et un autre projet de société.
Elle appelle le mouvement syndical à se retrouver pour construire et faire valoir des alternatives aux politiques en cours.
Source : http://syndicollectif.fr/la-fsu-appelle-a-man…
Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php…
Manifestation du 26 mai 2018
Provoquons une « déferlante cheminote » !
CGT cheminots
Compte tenu de l'urgence sociale, la CGT, engagée aux côtés des salariés, des citoyens dans de nombreuses luttes dans les entreprises, a décidé de construire avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques une journée d'action et de manifestations le samedi 26 mai 2018.
Le constat paraît être sans appel, Emmanuel MACRON, son gouvernement et son MEDEF sont décidés à imposer, au forceps, une restructuration en profondeur de la société française : austérité, destruction des droits des salariés, casse des services publics, réforme fiscale favorable aux plus riches. Face à l'autoritarisme affiché, des luttes s'organisent dans les entreprises.
La réforme ferroviaire, portée par le Gouvernement et la direction de la SNCF, s'inscrit dans ce cadre de dérégulation de l'économie et met en danger le service public ferroviaire et les conditions sociales des cheminots.
La CGT avec les cheminots, engagés dans un mouvement de contestation depuis le 22 mars 2018, portent au contraire une réforme de nature à développer et pérenniser le service public ferroviaire au travers de son projet « Ensemble pour le fer ». Il est garant de l'égalité de d'accès et de traitement de l'ensemble des citoyens et améliorant les conditions sociales des salariés du secteur.
Face à la mobilisation des cheminots qui abordent leur 12 e séquence de grève le Gouvernement et de la direction de la SNCF refusent d'engager de réelles négociations sur l'ensemble des pans de la réforme, les cheminots n'ont d'autres choix que de continuer et renforcer l'action.
Cet appel pluraliste, à l'initiative de la CGT et de plus de 50 organisations, est complémentaire des actions en cours et doit permettre d'en développer d'autres sur l'ensemble du territoire. Il doit aider à une participation massive et le plus large possible pour « l'égalité, la justice sociale et la solidarité » et pour imposer une autre répartition des richesses dans notre pays.
La participation massive des cheminots aux initiatives revendicatives du 26 mai s'inscrit pleinement dans le calendrier revendicatif établi.
La SNCF certains veulent la descendre,
Nous on la défend !
Manif « pot-au-feu »
Encore meilleur réchauffé !
Appel du collectif « Fête à Macron »
Samedi 26 mai tous ensemble ! (enfin…)
Ca y est, enfin, on avance
Syndicats, partis, associations travaillent à une manifestation commune, main dans la main, le samedi 26 mai.
Ça n'est pas encore totalement joué : cette initiative commune doit d'abord faire le tour des organisations, que chacune consulte ses adhérent.e.s et ses antennes locales.
Face à Macron et à son monde, face à l'oligarchie unie, personne ne peut gagner isolé.
Le mouvement citoyen, seul, est condamné à la défaite ; comme le mouvement politique ; comme le mouvement syndical.
Alors on invite les bases de tous les syndicats, de toutes les associations, de tous les partis, ainsi que tous les gens en dehors, à se saisir du 26 mai.
Le seul chemin pour la victoire, pour une victoire, c'est l'alliance de ces trois forces : syndicale, politique, citoyenne.
Notre Fête à Macron, ce samedi 5 mai, était une étape sur ce chemin
Des citoyens, au départ, qui appellent.
Les partis de gauche qui soutiennent.
Des bouts de syndicats, des fédérations, des unions locales, mais juste des bouts.
Des associations, des collectifs, mais pas assez.
Des intellectuels, des artistes, qui relaient et enrichissent le message commun.
Un «pot-au-feu», cuisiné à la bonne franquette par quelques artisans qui se débrouillent avec les moyens du bord.
Mais le «pot-au-feu», c'est meilleur rèchauffè...
Et, justement, les grosses organisations ont entendu notre double souhait :
une manifestation le week-end, et surtout, surtout, casser les cloisons.
Ce samedi 26 mai, on a l'occasion de faire carton plein.
D'installer un rapport de force.
Alors, allons-y ! À fond !
Nous avons trois semaines
Trois semaines pour diffuser des tracts dans les villes, les quartiers, les campagnes.
Trois semaines pour relayer le message sur les réseaux sociaux.
Trois semaines pour convaincre les retraité.e.s contre la CSG, les soignant.e.s des Ehpad, les féministes, les lycéen.ne.s sélectionné.e.s, les antiracistes, les écolos contre le tout-routier.
Trois semaines pour contacter des associations, des lutteurs de proximités, des rappeurs et autres musicien.ne.s.
Trois semaines pour préparer une manif qui ne soit pas qu'une manif, mais aussi, comme aujourd'hui, une fête, avec des concerts, de l'amitié...
Trois semaines pour, bien sûr, gonfler les cortèges des 7, 15 et 22 mai, soutenir les luttes en cours de cheminot.e.s, d'étudiant.e.s...
Que ça déborde de colère et de joie !
Source : message reçu le 10 mai 12h
Marée populaire le samedi 26 mai
Communiqué de presse Solidaires
Plus de soixante organisations appellent dans leur diversité à descendre massivement dans la rue le 26 mai pour mettre en échec le projet du gouvernement qui vise à remodeler en profondeur la société française pour y imposer les canons d'un néolibéralisme autoritaire. Associations, syndicats et partis politiques, chacun dans son champ d'activité respectif, ont construit un cadre unitaire inédit porteur d'une dynamique de mobilisation citoyenne qui se traduit par l'organisation de plus de quatre vingt manifestations partout en France (https://mareepopulaire.fr/).
A Paris, le cortège s'élancera de la gare de l'Est à 14h30. Ce cortège sera pacifique, joyeux et festif. Sa structuration se veut le reflet du cadre commun original qui s'est mis en place à cette occasion. Ainsi, il n'y aura pas le carré de tête traditionnel des « personnalités » afin d'assurer la fluidité du cortège. De plus, au-delà de la présence des organisations appelantes, il sera ouvert par des représentants, militants, collectifs de secteurs en lutte et permettra aussi une forte participation citoyenne.
Un point presse avec la présence des organisations appelantes aura lieu à 13h15 à l'entrée de la rue de Verdun, devant l'entrée du square Villemain.
Le 26 mai en grève et en manifestation
dans une grande marée populaire !
Solidaires
Depuis plus de deux mois, Solidaires est engagé dans les luttes des cheminot-es, des étudiant-es, des salarié-es du secteur aérien, du commerce, de la santé, des finances publiques, de la fonction publique, de la ZAD et de bien d'autres secteurs.
Après le succès de la grève et les manifestations du 22 mai de la fonction publique, pour laquelle Solidaires appelait les salarié-es du public et du privé, le 26 mai prochain est une prochaine étape pour contrer les politiques régressives et répressives de ce gouvernement.
Solidaires a toujours agi, et pensé la lutte des salarié-es dans la perspective de la transformation sociale avec d'autres associations et collectifs et en unissant nos forces avec l'ensemble du mouvement social.
Le collectif national de la marée populaire du 26 mai, regroupant syndicats (Solidaires, CGT, Snesup-Fsu, UNEF, UNL, Syndicat de la magistrature, SAF, etc.), associations (Copernic, Attac, Les effrontéEs, Collectif national pour les Droits des Femmes, DAL, Convergence service public, Fakir, etc.) et mouvements politiques (Ensemble, NPA, FI, Génération.s, PCF, GDS, AL, EELV, etc.) a lancé un appel à une grande journée de manifestations pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité.
Cette marée populaire sera au plus près du terrain sur tout le territoire et doit faire apparaître la résistance large pour lutter contre la politique du gouvernement Macron. Celle-ci place les coupes budgétaires, la casse des services publics, la précarisation de l'emploi comme des solutions innovantes et incontournables, avec en face le secret des affaires, les cadeaux fiscaux, pour les plus riches... le tout sur fond répressif à l'égard des migrant-es, du mouvement social et des libertés publiques. D'autres sujets centraux comme les droits des femmes, la lutte contre le changement climatique font au mieux l'objet d'un saupoudrage médiatique mais de fait régressent.
Le samedi 26 mai prochain, dans une situation où les résistances à la politique gouvernementale se multiplient, Solidaires appelle à se mobiliser, à manifester et à se mettre en grève dans la marée populaire.
Appel de la Coordination Nationale Étudiante du 20/05
Nous, étudiant.e.s mobilisé.e.s, étions réuni.e.s ce 20/05 en Coordination Nationale Etudiante, organisée par les étudiant.e.s du Mirail et qui a été délocalisée à la bourse du travail suite à la forte répression dont les camarades ont été victimes. Nous réaffirmons notre volonté de lutter contre la loi ORE et l'ensemble des attaques du gouvernement Macron. En effet, la loi Orientation et Réussite des Étudiants vise à fermer les portes de l'Université aux milieux les plus précaires, institutionnalisant une véritable sélection en fonction de notre origine sociale - réelle ou supposée - et les moyens de nos parents. Dans le même temps, le gouvernement instaure la fin du bac national et prévoit une réforme des lycées qui s'inscrit dans la même logique que le Plan Étudiants. Celui-ci prévoit, outre la sélection sociale, de supprimer la compensation, les rattrapages et le redoublement afin d'adapter nos universités aux besoins du marché et de mettre en place des facs toujours plus concurrentielles et réservées aux élites.
Malgré la fin du calendrier universitaire et les nombreux obstacles mis en place par le gouvernement pour stopper la mobilisation, les étudiant.e.s continuent à faire preuve de leur détermination. Le ministère joue en effet sur l'angoisse suscitée par les partiels pour démobiliser et les présidences organisent partout des délocalisations pour contourner les blocages. Mais cette volonté s'est confrontée à celle des étudiant.e.s qui, dans de nombreuses villes (Nanterre, Lyon, Marseille, Nantes, ...), ont obtenu l'annulation des partiels sur table suite à des actions de blocage des examens. Nous condamnons cette stratégie gouvernementale et appelons les étudiant.e.s à exiger l'annulation de leur partiels, en revendiquant la validation automatique avec note améliorable ou le report des examens.
De plus, la mobilisation s'est heurtée à une stratégie ultra répressive que Macron emploie face à toutes les luttes sociales. Outre les fermetures administratives qui visent à briser la grève dans les campus, la police gaze et matraque. Que ce soit pour assurer la tenue des partiels, à Arcueil ou Lyon, ou pour évacuer des occupations, les exemples ne manquent pas. Au Mirail, suite à l'expulsion violente, un étudiant, Guilhem, a été hospitalisé plusieurs jours après avoir été tabassé par la BAC et suite à l'explosion d'une grenade de désencerclement. Ces violences sont cachées par le gouvernement qui, via les préfectures, explique que les expulsions se passent dans le "calme". Alors même que de nombreux.ses étudiant.e.s sont interpellé.e.s.
Cette répression touche tou.te.s celles et ceux qui subissent les réformes antisociales : de Notre Dame des Landes, aux cheminot.e.s en passant par les quartiers populaires qui sont touchés chaque jour par le racisme d'Etat comme à la Reynerie à Toulouse et où de nombreuses personnes sont assassinées par la police (par exemple Ismail Bokar Deh).
Le gouvernement, craignant une extension de la mobilisation, s'attaque à tou.te.s ceux et celles qui relèvent la tête. Face à la violence sociale et policière de Macron, notre réponse doit être collective. Ainsi, les organisations syndicales et politiques doivent prendre leurs responsabilités, comme les dockers à Marseille ont évité à la fac de Saint-Charles d'être réprimée en débrayant. Elles doivent appeler clairement à la grève face à la répression que connaissent les universités et l'ensemble de notre classe, et en particulier les quartiers populaires qui sont touché.e.s par une violence particulièrement raciste.
Car aujourd'hui, ce ne sont pas que les lycéen•ne•s et les étudiant•e•s qui subissent la politique pro-patronale et antisociale du gouvernement. Celui-ci attaque sur tous les fronts : en s'attaquant aux cheminot•e•s et à l'ensemble de la fonction publique (remise en cause de la garantie de l'emploi, des conditions de travail et de l'accès aux services publics à la SNCF, ou dans les hôpitaux, en proposant la privatisation de la SNCF). Il a également comme projet une réforme des retraites et une autre visant à restreindre l'accès au chômage quand la loi Asile et Immigration attaque les éxilé.e.s et empire grandement leur conditions de vie déjà inhumaines. Nous nous y opposons aussi fermement, et nous apportons un soutien plein et entier aux éxilé.e.s à Toulouse, Paris 8 et ailleurs, qui se retrouvent encore dans une situation des plus précaires après les expulsions. Ces luttes nous concernent directement, puisqu'en plus de combattre le même ennemi, c'est de notre avenir et souvent de notre présent qu'il s'agit.
Nous appelons donc à amplifier la grève dans les universités et à descendre dans la rue le 22 et 26 mai, et nous nous adressons aux salarié.e.s pour qu'iels les construisent avec nous. Face à un gouvernement qui nous attaque sur tous les fronts, notre riposte ne peut pas se faire en ordre dispersé. La multiplication des dates de manifestation et des journées de grève sectorielles ne peut que nous affaiblir. Aujourd'hui, nous devons oeuvrer pour la convergence de toutes nos luttes afin de construire un mouvement de grève générale.
A la SNCF, nous avons pu voir que la logique de la grève perlée appelée par les directions syndicales ne fait pas céder le gouvernement sur le pacte ferroviaire, pacte qui n'est même plus rejeté clairement par la plupart desdites directions. Nombre de cheminot.e.s à Paris-Nord, à l'inter-gares parisienne ou encore à la gare Saint-Lazare s'opposent à cette logique et posent la question de la reconductible, y compris en interpellant leurs directions. Dans ce sens nous pensons que les directions syndicales doivent véritablement construire et appeler à une grève générale reconductible après le 26 mai qui sera une date de convergence importante pour la mobilisation. D'ores et déjà, nous appelons les étudiant.e.s à faire du 29 mai, date de grève cheminote, une journée d'action en soutien à leur lutte et contre la loi ORE.
En réaction aux résultats de Parcoursup, la Coordination Lycéenne Nationale appelle les lycéen.ne.s à organiser des AG le 23 et à manifester le 24. Iels seront les premier.e.s concerné.e.s par ce dispositif, la loi ORE et la réforme du Bac. Une extension de la grève dans les lycées mettrait en difficulté le gouvernement. Ainsi, nous appelons les étudiant.e.s à relayer ces dates et à aider dans le développement du mouvement lycéen.
Pour tout.e.s ces raisons nous exigeons :
- Le retrait de la loi ORE
- L'arrêt des poursuites à l'encontre des étudiants mobilisés, l'arrêt des interventions policières sur les universités la réouverture des facs fermées administrativement et le libre accès aux universités sans contrôle
- l'annulation des partiels et la validation automatique avec une note améliorable, ou report des modalités d'évalutation
- Un investissement massif dans l'éducation à hauteur des besoins.
La CNE affirme son soutien sans faille à tous le secteurs en lutte et à leurs revendications contre les mesures antisociales du gouvernement Macron : retrait du pacte ferroviaire, de la loi asile immigration, de la hausse de la CSG. Nous revendiquons par ailleurs la justice et la vérité pour J., Adama et tous les assasiné.e.s par la police.
Nous appelons à une prochaine Coordination Nationale Étudiante le 27 mai à Paris. Nous annoncerons en début de semaine l'université parisienne qui accueillera la prochaine CNE.
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 21 mai 17h
Marée Populaire le 26 mai :
dans l'Éducation nationale aussi !
SNUipp-FSU 94, SNES-FSU 94, SNEP-FSU 94, SNUEP-FSU 94, CGT Educ'action 94, SUD Éducation 94, CNT Éducation 94, la FCPE 94, le collectif éducation 94
Depuis le début de l'année les mobilisations, toutes importantes, se sont multipliées, montrant la détermination des enseignants face à la politique du tout-libéral du gouvernement Macron-Philippe. Elles continueront après le 26 mai, en particulier sur les questions de carte scolaire : grèves contre le détricotage du Code du travail les 12 septembre et 16 octobre, grèves départementales contre la carte scolaire les 9 février et 13 mars, grèves fonctions publiques les 22 mars et 22 mai, semaine d'actions dans les établissements du 30 avril au 6 mai…
Si ces mobilisations ont toutes permis de maintenir la cohésion des personnels face aux tentatives de remise en cause des conditions de travail et des statuts, elles n'ont pas permis d'imposer un coup d'arrêt à ces politiques régressives. En complément des nécessaires journées professionnelles de mobilisation, des manifestations comme celle du 5 mai dernier ou du samedi 26 mai prochain dessinent une solidarité citoyenne active et massive avec les mobilisations sectorielles.
« Ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre : une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu ? Où l'inégalité de traitement des territoires serait la règle ? Où l'accès à l'université serait de plus en plus réduit ? Où les lanceuses et lanceurs d'alerte et journalistes seraient bâillonnés ? Où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance ? Où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises ? Où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l'enjeu.
Il s'agit maintenant toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets. »
C'est le sens de l'appel qu'ont lancé 57 associations, syndicats et partis politiques, à une « Marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité. »
Au lendemain du fiasco de ParcoursSup qui entérine la sélection et la mise sur le carreau de 50 % des futurs bacheliers ; au lendemain de l'annonce du Plan Banlieue qui ne répond en rien aux aspirations et aux besoins des populations de notre département ; nos mobilisations sont essentielles !
Le SNUipp-FSU 94, le SNES-FSU 94, le SNEP-FSU 94, le SNUEP-FSU 94, la CGT Educ'action 94, SUD Éducation 94, la CNT Éducation 94, la FCPE 94, le collectif éducation 94, appellent à manifester massivement le :
Samedi 26 mai à 14h30, Gare de l'Est
et à rejoindre le cortège commun à l'angle du Boulevard de Magenta et de la Rue de la Fidélité.
26 mai : avis de grande marée dans le commerce
CGT et Sud commerce
Le 26 mai prochain aura lieu une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité à l'initiative d'une cinquantaine d'associations, de partis et de syndicats dont nos deux confédérations.
Attachés à notre indépendance syndicale, nous incitons les salariés de nos secteurs d'activités à s'en emparer en participant massivement à la centaine de manifestations prévues dans tout le pays. Comme le samedi est le jour de travail par excellence dans le commerce, nous appelons y compris à faire grève ce jour-là.
La réussite de cette journée permettra de réaffirmer les revendications qui s'expriment fortement depuis plusieurs mois dans un grand nombre d'entreprises : l'arrêt des licenciements à Carrefour, celui de la sous-traitance hôtelière, pour l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail que ce soit à Deliveroo, à Monoprix, à McDonald's, à Vélib' etc.
Solidaires de la mobilisation des cheminots et des étudiants, dont un grand nombre travaillent dans nos métiers pour payer leurs études, les fédérations CGT et SUD du commerce appellent amplifier les luttes pour mettre un coup d'arrêt aux attaques patronales, au mépris de Macron et aux régressions sans fin portées par le gouvernement et sa majorité : c'est le bon moment !
Samedi 26 mai, toutes et tous dans l'action !
La marée populaire, c'est nous tous.
CGT HPE
RDV 14h30 gare de l'Est.
Un an après son élection, l'imposture d'Emmanuel Macron se dévoile
- Il se voulait en même temps de gauche et de droite - il applique en fait une politique dont rêvait la droite réactionnaire et néolibérale.
- Il se présentait comme un défenseur des droits individuels - il n'hésite pas à les remettre en cause en intégrant dans le droit commun les dispositions de l'état d'urgence.
- Il s'est voulu grand défenseur du climat et de la planète face à Donald Trump - il n'a pas cessé de reculer sur les questions environnementales, dès lors que les intérêts des multinationales étaient en jeu.
- Il se proclamait humaniste - il inflige un traitement indigne aux migrants.
- Il en appelle au nouveau monde - mais il reprend les pires travers de l'ancien, en poussant à l'extrême la personnalisation et la centralisation du pouvoir de la V e République.
Macron réalise à toute vitesse ce que Sarkozy n'avait que rêvé. Et que le Medef théorise depuis longtemps. Ce président est objectivement le plus à droite, le plus autoritaire, le plus brutal et le plus enfermé dans un mépris de classe de la V ème République
Le pari du rentre-dedans
Sa méthode : produire par l'accumulation des mesures un effet de sidération, faisant le pari de l'anesthésie de la société. En s'en prenant aux salariés à statut, fonctionnaires et cheminots, il espère faire sauter une digue importante.
Mais ce pari peut échouer ! Les mobilisations se multiplient, chacune avec leurs spécificités : cheminots, universités ou hôpitaux, pour les services publics, pour les droits des migrants, pour une transition écologique et sociale comme à Notre-Dame-des-Landes ou ailleurs...
Ces mobilisations ne défendent pas l'ancien monde, bien au contraire, mais le projet d'une société plus égalitaire et plus solidaire.
Le PDG de la sart-up nation France
Entouré d'une « noblesse d'Etat » entièrement dévouée, il applique de façon froide et brutale son « business model ». C'est à une restructuration profonde de la société selon les canons du néolibéralisme qu'il s'attelle, s'appuyant sur une base sociale composée de cadres supérieurs, de professions libérales et d'entrepreneurs.
Pour justifier des mesures fiscales à l'injustice criante, il met en avant une pseudo-théorie du ruissellement, qui, en récompensant les «premiers de cordée», veut laisser croire à une diffusion spontanée de la richesse du haut vers le bas, alors même que c'est un torrent financier qui monte vers les plus riches.
Et singeant l'efficacité d'un manager omnipotent à la tête de «l'entreprise France», il détruit, méthodiquement et rapidement, les droits sociaux : protection des travailleurs dans l'entreprise, services publics et bientôt assurance chômage et retraites.
La force de la marée populaire
Le gouvernement espère que ces mouvements restent isolés, qu'ils s'épuisent d'eux-mêmes ou sinon, qu'ils soient réprimés sans dommage politique. Mais des initiatives de solidarité se développent, en soutien aux grévistes, aux retraité.es, aux étudiant.es, aux zadistes... La manifestation du 5 mai a montré que les ressorts d'une mobilisation globale existaient.
Il faut aller plus loin . C'est pourquoi de nombreuses organisations citoyennes, syndicales, associatives, politiques, petites ou grandes, ont décidé d'unir leurs forces, dans leur diversité, pour une grande marée populaire le 26 mai, à Paris et dans de nombreuses villes en France.
Parce que la politique du gouvernement a des conséquences graves et durables dans de multiples champs sociaux et environnementaux, la marée populaire du 26 mai, dans son caractère historique et inédit, vise la force du nombre qui se déplace pour dire « Assez ! ».
Défense des Services Publics
Convergence Services Publics
Les 22 mai et 26 mai 2018 :
Ensemble, citoyens, usagers et personnels dans la défense et la reconquête des services publics
SNCF, écoles, universités, hôpitaux, maternités, centres IVG, Postes, crèches, électricité, gaz, eau, logement social, bus, tram, services municipaux, départementaux, d'Etat, Sécurité Sociale, EHPAD ... Ce sont les services publics !
Pour Macron, ils doivent être mis au service exclusif des entreprises et des actionnaires, ainsi la réforme de la SNCF, qui est une aberration écologique, favorable uniquement à la finance au détriment des usagers et des personnels comme le montrent les différents exemples européens.
Le programme gouvernemental intitulé « Action Publique 2022 » veut amplifier ce phénomène et faire des économies sur les solidarités. C'est 60 Mds de coupes budgétaires sur la fonction publique d'Etat, les collectivités territoriales, la Sécurité Sociale. Les usagers n'auront, trop souvent, plus qu'Internet pour leurs démarches administratives, conséquence de la suppression de 120 000 postes...
L'enseignement n'est pas épargné avec la réforme du bac, Parcoursup et la loi ORE, dite Orientation et Réussite, qui organisent la sélection dont les jeunes des catégories populaires pâtiraient les premiers.
Les fermetures de bureaux de Poste se multiplient, le logement social est attaqué, l'hôpital est au bord de la rupture. Les privatisations se poursuivent : barrages, Aéroport De Paris, ...La « concertation » sur la réforme des retraites a démarré avec pour objectif de faire baisser massivement les pensions...
Pour la défense et la reconquête des services publics
Les services publics sont indispensables à la vie quotidienne de population. Ils doivent être présents sur tout le territoire, soit gratuits, soit à des tarifs accessibles.
Après des années de privatisations, de coupes budgétaires, de gestion copiée sur le privé, les services publics, la protection sociale, le maillage territorial, doivent être reconquis. Les investissements nécessaires doivent être faits, les personnels recrutés, sous statut, pour leur redonner la haute qualité nécessaire.
La Convergence de défense et développement des services publics appelle la population, citoyens, usagers, salariés, à participer massivement aux mobilisations des 22 et 26 mai, contre ces réformes libérales et pour la reconquête des services publics.
www.convergence-sp.fr
Conv ergenceS ervicesP ublics@g mail.com
06 64 68 15 25
facebook : ConvergenceSP
Manifestons le 26 mai !
Lutte ouvrière
à 14h30
Samedi 26 mai aura lieu la manifestation organisée par des organisations politiques de gauche, des associations et des syndicats, dont la CGT. Lutte ouvrière participera à cette manifestation aux côtés des travailleurs qui veulent profiter de cette occasion d'exprimer leur soutien aux cheminots et leur opposition à la politique de Macron, faite sur mesure pour le grand capital.
Mais Lutte ouvrière y affirmera en même temps qu'une énième union de la gauche, qu'on nous présente comme la seule alternative pour les travailleurs, n'en est pas une. Car remplacer Macron par qui que ce soit d'autre ne mettra pas fin au pouvoir de l'argent de la classe capitaliste. C'est le monde du travail, conscient de sa force et organisé pour défendre ses intérêts politiques, qui en a le pouvoir !
Le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14h30 à Gare de l'Est, au croisement du boulevard Magenta et de la rue du 8 mai 45.