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mardi 1er mai 2018 à 14h30

11 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Attention: ceci est la manifestation du 1er mai

Pour la manifestation du 3 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61497

Pour la manifestation du 5 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61412


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Manifestation à Paris du 1er mai 2018

Trajet / parcours : Départ 14h30 de Bastille, en direction de Place d'Italie
Bastille > Bd de la Bastille > Pont d'Austerlitz > bd de l'Hôpital > Place d'Italie

Ordre des cortèges syndicaux:
CGT - Jeunes / UNEF - FSU - Solidaires - FO - CNT - associations - partis

Rendez-vous particuliers :

  • 10h00 : Rassemblement unitaire, Mur des Fédérés, M° Gambetta
  • 10h30 : Manifestation à Saint-Denis, puis départ collectif
  • 12h00 : Manifestation libertaire, Place des Fêtes, rejoint la manif unitaire
  • 13h00 : Bal populaire Zadiste (NDDL) - Place de la Bastille
  • 13h15 : Départ collectif de la gare centrale d'Argenteuil
  • 13h30 : Départ collectif du tram de Bezons
  • 13h30 : Départ de République du cortège Marche des solidarités - sans-papiers
  • 13h30 : Rv du Mouvement de la Paix - sortie Métro Quai de la Rapée
  • 14h00 : Cortège inter-facs, inter-luttes, éducation IdF, Bd Bastille / rue Jules César
  • 14h00 : Rv CAPJPO-EuroPalestine sur les marches de l'Opéra Bastille.
  • 14h00 : Départ collectif du local CGT de l'Hôpital Cochin
  • 14h00 : Point fixe des Amis de la Commune 1871 - 30-48 Bd de la Bastille
  • 14h15 : Rv de lycéens contre la sélection, marches de l'opéra Bastille
  • 14h30 : Cortège justice climatique - rv Indiana café : Bastille / Bd. Rich. Lenoir
  • 14h30 : Cortège contre la loi Collomb - migrants - sortie °1 Métro centre Bastille
  • 14h30 : Rendez-vous de Lutte Ouvrière - métro Quai de la Rapée
  • Point fixe « Fête à Macron », 2bd de l'Hôpital- tracts pour la manif du 5 mai
  • Point fixe d'Attac en face de La Maison rouge, 10 Bd de la Bastille
  • Point fixe CNT Sub - Chansons du mouvement ouvrier- près Pl de la Bastille
  • Point fixe en soutien à Gaza, Palestine - AFPS
  • Point fixe de la LDH - angle Bd de la Bastille / Quai de la Râpée
  • Point fixe de Riposte antifasciste, 12 Bd de la Bastille
  • 18h30 : Apéro quartier latin, après la manif - Pl de la Contrescarpe
  • 19h00 : Concert de l'Orchestre Debout, à l'arrivée de la manifestation
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations

Les métros Quai de la Râpée, Saint Marcel, Campo formio et Place d'Italie sont susceptibles d'être fermés sur ordre de la police à partir de 14h00.

Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les informations pratiques et les tracts d'appel.


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Un 1er mai revendicatif, combatif

CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNEF

Contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l'Université. Pour le progrès social, la Paix, la solidarité internationale, les Unions régionales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNEF appellent, à l'occasion du 1er mai à une mobilisation unitaire très forte et déterminée.

Depuis plusieurs semaines, avec détermination, souvent dans l'unité, de nombreux salariés du privé comme du public, retraités, privés d'emploi, étudiants, se mobilisent pour refuser les politiques gouvernementales et patronales et porter d'autres perspectives de progrès social.

  • Les cheminots participent très largement au mouvement de grève, ils manifestent par dizaines de milliers contre la casse du service public ferroviaire, pour l'amélioration du service rendu aux usager-e-s, pour le maintien de leur statut.
  • Les fonctionnaires, elles et eux aussi, s'expriment, par la grève et la manifestation, contre les 120 000 suppressions de postes, contre le rétablissement du jour de carence, pour exiger la fin du gel des salaires et pour le développement du service public, De nombreux et nombreuses salarié-e-s des entreprises privées se sont joint-e-s à elles et eux pour l'emploi, l'augmentation des salaires et pour la défense et le développement des services publics.
  • Des milliers de jeunes, avec les personnels et les enseignant-e-s, s'opposent à la loi Vidal « Orientation et Réussite Etudiante ». Ils refusent la sélection des bachelier-e-s et réclament des moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes permettant la réussite du plus grand nombre dans de bonnes conditions d'étude et de travail. .Face à eux, la seule réponse du gouvernement : ce sont les répressions policières !
  • Les retraité-e-s sont largement mobilisé-e-s pour leur pouvoir d'achat, contre l'augmentation de 1,7% de la CSG.

Face à cette mobilisation massive, la seule réponse du gouvernement est le mépris, et le refus d'engager de véritables négociations. C'est inacceptable !
Le mardi 1 er mai, partout dans le monde, les travailleurs -ses, les salarié-e-s, les retraité-e-s et privé-e-s d'emplois vont s'exprimer, se mobiliser pour faire entendre leurs revendications, des exigences pour la paix, le progrès social, la possibilité de vivre dignement...

En Ile-de-France, la manifestation sera une nouvelle étape pour exiger la prise en compte des revendications.

  • Défense et développement des services publics (ferroviaires, santé, énergie, éducation- formation...)
  • POUR l'augmentation des salaires, des pensions, du pouvoir d'achat.
  • NON aux ordonnances loi travail, POUR la défense des conventions collectives et des statuts
  • POUR la défense de la protection sociale (Sécurité sociale, retraites par répartition, assurance chômage et minimas sociaux)
  • NON à la loi ORE, POUR des universités ouvertes à toutes et tous via un investissement massif dans l'enseignement supérieur

Tous ensemble a la manifestation unitaire mardi 1 er mai - 14h30 - Place de la Bastille

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61288
Source : http://www.sudeducation93.org/Un-1er-mai-reve…
Source : https://solidaires.org/Journee-internationale…


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Manifestation unitaire du 1er mai 2018

Journée internationale de lutte des travailleurs et travailleuses.

CGT Ile de France

Solidarité internationale - Justice Sociale - Paix

De très nombreux salariés du public, du privé, les retraités se mobilisent pour défendre l'emploi, le service public, ou exiger des augmentations de salaires et des pensions !

Ce sont les cheminots, les salariés de la Fonction publique, de l'enseignement, de l'énergie, de la justice, des Ephad, de Carrefour, d'Air France, ainsi que les étudiants contre la sélection pour l'entrée à l'Université.

Les réformes ultralibérales s'amplifient en France. Après la loi travail, les réformes de l'assurance chômage et de la formation professionnelle, la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE), Macron vient d'annoncer pour 2019 son projet de réforme des retraites (privé - public) en un système unique qui aboutirait une nouvelle fois à une baisse des pensions.

Le Gouvernement et sa majorité parlementaire s'enferment dans une remise en cause profonde de notre modèle de société. Leur but est d'instaurer, par la force, une société toujours plus injuste, toujours plus inégalitaire parce qu'uniquement tournée vers l'enrichissement des plus riches, vers la satisfaction du grand Patronat et du MEDEF !

Aujourd'hui l'attitude méprisante de Macron est inacceptable, il doit respecter et négocier avec ceux qui portent des revendications visant à améliorer les conditions de vies et de travail.

Agissons pour des solutions de progrès social !

  • L'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, le Smic à 1 800 €
  • Le développement de l'emploi de qualité, la réduction du temps de travail à 32 heures avec création d'emploi.
  • L'obtention de droits collectifs de haut niveau prévus dans des conventions collectives ou statuts.
  • Le développement d'une industrie respectueuse de l'environnement et créatrice d'emplois, de services publics qui répondent aux besoins des populations.
  • L'égalité femmes-Hommes.

Les moyens existent : Il faut partager les milliards !

Les 40 plus grandes entreprises françaises annoncent 94 milliards d'Euros de bénéfices en 2017 ! Mais parlons également du CICE versés aux entreprises, le Crédit d'impôt Compétitivité Emploi, soit 20 Milliards ou du Pacte de responsabilité qui a couté 41 Milliards d'Euros. Plus de 200 Milliards donnés sans contrepartie aux entreprises sont restés sans effet sur l'investissement et l'emploi.

Les entreprises ne font qu'empocher cette manne financière d'argent public et le seul résultat, c'est l'augmentation des marges pour les entreprises aux profits, principalement des actionnaires.

La CGT vous invite à rejoindre la forte mobilisation unitaire en cours pour construire un rapport de force favorable au monde du travail et mettre un terme à ces politiques de destruction sociale.

Pour être plus fort, il faut être plus nombreux !

Manifestation unitaire

CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF
14h30 Bastille

Pour le progrès social, pour la Solidarité internationale, imposons un monde de paix !

L'exigence de Paix, de Progrès social sera au cœur des manifestations du 1er mai.

Ainsi, la CGT a exprimé sa désapprobation suite à l'intervention militaire en Syrie, de la « triple alliance » opérée sans mandat de l'ONU, en ignorant le droit international…

La CGT réclame l'ouverture d'une enquête conduite par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimique (OIAC). Pour rappel ; cette institution internationale a pour objectif de veiller à l'application de la Convention Internationale sur les armes chimique des Nations Unies, par les Etats membres l'ayant signée.

Aucune intervention militaire, aucune action violente ne saurait permettre le rétablissement d'une paix juste et durable dans l'intérêt des peuples de cette région mille fois meurtrie.

Cette guerre implique des puissances militaires mondiales et régionales à la recherche de zones d'influence, de bases militaires, de marchés, de voies de communication terrestres, aériennes, maritimes ainsi que des voies d'acheminement du gaz et du pétrole et d'accès à la mer.

Les dirigeants politiques les plus habiles et les plus démagogues en profitent afin de faire perdurer leur pouvoir autocratique en réprimant les droits et libertés.

Les populations civiles sont les victimes et les marchands d'armes en tirent bénéfice ! Plus de 350 000 morts en 7 ans ! L'urgence est de trouver une solution politique, sous l'égide de l'ONU, pour le peuple syrien.

Il est urgent de trouver une solution politique pour éviter un embrasement aux conséquences incalculables. La guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les peuples et populations civiles jetées sur le chemin de l'exil.

Source : http://urif.cgt.fr/manifestation-unitaire-du-…


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Après le 19 avril, poursuivons les grèves,

construisons un front commun

Solidaires

La journée du 19 avril appelée pour la défense des services publics, de l'emploi et des salaires a rassemblé des dizaines de milliers de manifestant-es, appelé nationalement par seulement deux organisations. Elle a constitué un moment de rencontre important dans la rue mais aussi dans des assemblées générales ouvertes ou communes dans les services.

Ce qui s'est affirmé à cette occasion, c'est la volonté de défendre pied à pied les revendications portées dans les différents secteurs en lutte. Mais aussi de les mettre en commun parce que dans toutes ces luttes des préoccupations communes émergent : défense des services publics, augmentations de salaires, défense de l'emploi et des conditions de travail. Elles se confrontent au business modèle du CAC40. C'est cette orientation portées par le Medef et par le gouvernement qui mettent en avant la rentabilité contre le service public, le mérite de quelques un-es contre les droits de tous-tes, la productivité contre l'emploi et le lien social, tout cela pour enrichir une fraction infime de la population.

Le gouvernement montre chaque jour son entêtement mais nous avons la détermination. Il nous faut plus de forces et plus d'unité dans les luttes comme entre les organisations syndicales.

Solidaires continue le combat dans les secteurs en lutte aujourd'hui, à la SNCF, à Air France, Carrefour, dans les facs, les finances publiques, les hôpitaux, dans l'éducation... Solidaires appelle à faire un premier mai de lutte résolue, mais aussi un 2 mai et un 3 mai qui sera une grande journée dans les finances publiques, parmi les précaires de l'éducation, et dans le rail à nouveau… et à saisir toutes les occasions de lutter ensemble pour nous rendre plus enthousiastes et plus fort-es. Il nous faut inscrire les mouvements dans la durée, les élargir, les amplifier malgré la répression qui s'abat de manière brutale dans les cortèges et les évacuations, à la ZAD ou dans les facs.

Dans la semaine qui précède le premier mai nous appelons à réunir de grands meetings unitaires de lutte pour avancer dans ces perspectives. Le premier mai et les jours qui suivent soyons toutes et tous à l'initiative !

Source : https://solidaires.org/Journee-internationale…
Source : http://www.solidaires.org/o-Apres-le-19-avril…


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1er mai : convergeons tous ensemble dans les mobilisations

CGT Fonction publique

Il est urgent que les nations, l'Europe et la France agissent pour la paix et le développement de sociétés solidaires. Chacun et chacune doit pouvoir vivre dignement, libre, avoir accès à l'éducation, la culture et à l'ensemble des droits fondamentaux.

Au niveau international, quels que soient les conflits et pays, la mise en œuvre de solutions politiques et diplomatiques basées sur le respect du droit international et la protection des populations civiles est bien la seule issue pour la paix. De ce fait, la CGT continuera à dénoncer toute escalade guerrière.

En Europe, ces dernières semaines, des mobilisations pour la défense des libertés se sont multipliées en Hongrie pour la défense de l'État de droit et en Slovaquie suite à l'assassinat du journaliste Jan Kuciak, en Pologne pour le droit à l'avortement.

Concernant la défense des services publics, les mobilisations se développent en France et au-delà de nos frontières. Pour exemple, en Allemagne, les personnels et agent.e.s viennent de gagner par les luttes une hausse de 7,5 % de leur rémunération sur 2 ans et demi…

En France, le 22 mars 2018 a été une réussite avec l'engagement important des agent.e.s de la fonction publique, rejoint.e.s par d'autres secteurs dans la grève et les 180 manifestations ou rassemblements sur tout le territoire.

De forts taux de grévistes ont été relevés malgré les tentatives des ministères et des directions de les minimiser.

En effet, et de manière certaine, l'injustice sociale progresse avec le déséquilibre dans la répartition des richesses en faveur du capital.

La situation des salarié.e.s et agent.e.s, privé.e.s d'emplois et retraité.e.s, des lycéen.ne.s et étudiant.e.s se détériore. Dans le même temps, le gouvernement nous impose 200 milliards d'exonérations de cotisations pour les entreprises, celles du CAC 40 dégagent 94 milliards d'euros de profits en 2017 et les dividendes versés aux actionnaires continuent à augmenter. La France est à la tête du palmarès des dividendes versés !

Sans décence et vergogne, Macron et le gouvernement stigmatisent les retraité.e.s considéré.e.s comme des privilégié.e.s lorsqu'elles/ils perçoivent plus de 1200 euros, les cheminot.e.s comme des nanti.e.s car trop de droits et de garanties collectives, les fonctionnaires comme des profiteurs et trop coûteux, car sous statut général, les jeunes comme de dangereux gauchistes, car défavorables au tri sélectif de Parcoursup…

Ce gouvernement attaque notre modèle social basé sur la solidarité, notre protection sociale de haut niveau et nos services publics, gages de cohésion et d'égalité.

Nous avons raison d'exiger l'ouverture de réelles négociations pour l'augmentation du pouvoir d'achat, pour des créations d'emplois statutaires, pour la titularisation des précaires, pour l'égalité professionnelle, pour le développement des missions publiques…

L'élévation du rapport de force, son inscription dans la durée pour les prochains jours, les prochains mois, est notre priorité.

C'est sur cette base que les organisations de la fonction publique ont décidé d'un plan de mobilisations revendicatives, avec un feu roulant d'actions tout le mois d'avril et la construction de grèves massives à partir du 22 mai.

Résolument engagé.e.s dans les luttes, et déterminé.e.s à œuvrer à leur convergence, soyons nombreux et nombreuses dans les défilés du 1er mai, journée d'action et de mobilisation internationale pour les droits des travailleurs/ses et pour la paix durable dans le monde entier.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6575


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Après l'évacuation policière de la Commune Libre de Tolbiac,

participons à la protestation et étendons la lutte !

Solidaires 5e/13e

L'Union Locale Solidaires des 5e-13e arrondissements de Paris et d'Ivry-sur-Seine dénonce avec la plus grande fermeté l'intervention policière qui a eu lieu ce matin contre le centre universitaire Pierre Mendés-France de l'université Paris 1 et affirme tout son soutien aux occupants et aux occupantes de ce site, dont ses sections de Solidaires Etudiant-e-s Paris 1 et de SUD Education Paris 1. Nous condamnons les violences qui ont eu lieu à cette occasion de la part de la police, violences qui ont blessé plusieurs occupants et occupantes.

Cette répression forcenée, ainsi que celles qui ont lieu contre d'autres centres universitaires occupés, montre une fois de plus la volonté du gouvernement de faire taire par la force toute contestation de sa politique sociale et économique, qui n'est au service que des patrons.

Nous tenons de nouveau à rappeler que la grève des étudiant-e-s et des personnels, enseignant-e-s et BIATSS, de l'université est pleinement légitime, car elle vise à défendre le service public de l'enseignement supérieur et à s'opposer à toute sélection à l'entrée des universités, à toute remise en cause de l'égalité qui devrait prévaloir entre établissements universitaires, au manque de moyens, au manque de postes, à la précarité et au tri social qui fait qu'un enfant d'ouvriers ou d'ouvrières n'a qu'une chance infime d'arriver jusqu'à l'université.

Cette grève contre la loi ORE et parcoursup, qui ne cesse de s'amplifier à l'échelle hexagonale, s'inscrit dans une mobilisation générale pour la défense des services publics, pour la défense des droits sociaux individuels et collectifs des travailleurs et travailleuses, pour la défense de meilleures conditions de travail, pour un partage égalitaire des richesses et des ressources, pour le partage du travail et le refus de la précarité, en lien avec la grève des cheminots et cheminotes et avec les mobilisations dans l'éducation, la Culture, la santé, les EHPAD, le commerce, la Poste, etc….

Dans ces conditions, face à l'offensive générale de l'état et du patronat contre les droits sociaux ; face à la répression généralisée, de Notre-Dame-des-Landes à Tolbiac, des gares à Bure, notre organisation syndicale appelle :

  • A participer massivement à toutes les actions de soutien à la grève dans les universités et à toutes les protestations contre les évacuations et la répression étatique.
  • A soutenir les grèves dans les différents secteurs en cours, par tous les moyens possibles.
  • A organiser dans les quartiers, les villages et les villes des comités de soutien ou des comités de défense des services publics, réunissant syndicats, associations et usagers/usagères.
  • A organiser dans tous les lieux de travail et d'étude des réunions syndicales ou des assemblées générales afin de débattre de la situation et de voir comment étendre la mobilisation partout où c'est possible, en s'appuyant sur des intersyndicales tournées vers la lutte.
  • A se mettre en grève dans tous les secteurs qui le peuvent, dans le public comme dans le privé, en s'appuyant sur les préavis de grève existants pour le secteur public et les appels à la grève dans le secteur privé.
  • A manifester massivement le MARDI 1er Mai et à faire de la période du 2 au 4 mai, avec en particulier le JEUDI 3 Mai, un moment de mobilisation générale interprofessionnelle, afin de construire la grève générale reconductible et le blocage de l'économie, seuls moyens d'arrêter la destruction sociale du capitalisme et de regagner nos droits sociaux.

Solidarité et mobilisation contre la répression !

Organisons nos luttes, étendons les grèves et bloquons !

unioexnsolidaiexresparisex13@gmailex.com

UL

Source : https://sudculturebnf.wordpress.com/2018/04/2…


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1er mai 2018

journée de convergence des luttes

Solidaires RATP

Ce premier mai 2018 pourrait se traduire par une journée de commémora6on à « mai 68 » à Paris. 50 ans déjà se sont passés. Il n'en est rien ! Cela ne va pas être non plus, comme chaque année uniquement la fête des travailleurs et des travailleuses, mais bien un rejet de l'ensemble des françaisEs (étudiantEs, salariéEs des services publics ou du privé, retraitéEs, chômeurs) d'une société courant au désastre humain et écologique voulu par Macron et son gouvernement.

Une convergence des luttes se met en place, chacunE d'entre nous doit s'efforcer d'y participer pour montrer son désaccord

Sommes-nous revenus 50 ans en arrière ? Fermer les yeux sur la manière forte employée par le gouvernement pour évacuer les « Zadistes » ou les étudiantEs de leur université n'est pas possible. Le gouvernement accélère par ordonnance ses réformes et ainsi évite tout dialogue avec les organisations syndicales.

Comme au mois de mai 1968, chacun de nous souhaite vivre dans un autre modèle de société, plus solidaire ! Ce n'est pas par les agissements de Macron qui préfère avantager les grands riches (suppression de l'ISF), en pénalisant la classe moyenne, par exemple les retraité-es (augmentation de la CSG) et en disloquant les services publics que l'on aura un monde meilleur.

Au prétexte de la mise en place de la concurrence, d'une meilleure productivité à la SNCF, Macron veut abolir le statut des cheminotEs. C'est aussi au tour des agents de la RATP inclus dans le rapport Spinetta.

Pour soi-disant diminuer la dette, la fonction publique et les services publics reçoivent moins d'aides de l'état. CertainEs d'ailleurs seront privatiséEs. L'école, l'hôpital, les transports, la justice, les collectivités... sont en danger ! Le tout privé, c'est nous priver de tout ! Cela ne suffit pas à ce gouvernement, il en veut toujours plus, ce n'est pas juste un effet d'annonce mais une volonté d'en finir avec les régimes spéciaux et donc un alignement au régime général avec son mode de calcul.

Faisons de ce 1er mai, une journée internationale de revendications et de solidarité entre salarié.e.s

Source : http://www.solidaires.org/Materiels-Solidaire…


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Les retraité-e-s manifesteront le 1 er Mai 2018

pour une société solidaire.

UNIRS Solidaires - retraités

A l'appel de 9 organisations de retraité-e-s (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA), de nombreuses personnes retraitées ont, au cours des derniers mois, manifesté leur opposition aux choix retenus par le gouvernement à leur égard. Elles étaient 80 000 le 28 septembre 2017 et plus de 200 000 le 15 mars 2018. De nouveau, elles manifesteront le 14 juin, pour le vote d'une loi de finances rectificative supprimant l'augmentation de 25 % de la CSG, une loi mettant fin au gel des pensions et pour une augmentation de toutes les pensions, en fonction de l'évolution des salaires, avec actualisation au 1 er janvier de chaque année.

Les personnes retraitées rejettent les leçons de morale et de solidarité qui leur sont faites assez régulièrement par le Président de la République, le Premier ministre, la ministre des Solidarités ( ! ) et de la Santé, et pas mal de parlementaires du même tonneau. Les retraités et les retraitées savent très bien que les « efforts » qui leur sont demandés n'iront en rien aider leurs enfants et petits-enfants à avoir des salaires plus corrects, encore moins à trouver un emploi quand ils sont au chômage ou en précarité.

M. Macron est très mal placé pour parler de solidarité, lui qui vient de donner un grand coup d'accélérateur à l'accaparement, par une minorité privilégiée, des richesses produites. En baissant l'impôt sur les sociétés à 25 %, en plafonnant à 30 % l'imposition des dividendes, et en supprimant l'impôt de « solidarité » sur les fortunes pour les titulaires de portefeuilles boursiers (c'est-à-dire le patrimoine des gros actionnaires, celles et ceux qui s'enrichissent du travail et de la sueur des autres par leurs « investissements »), ce gouvernement favorise la rente et les rentiers, les véritables assistés de notre société. Cette politique participe en grande partie au déficit des budgets publics, et ce sont ces déficits qui sont utilisés par les gouvernements pour réduire les dépenses d'investissements publics et de redistribution sociale. Ces déficits sont l'outil qui permet ensuite de mettre les politiques publiques sous le contrôle des banques, des « marchés financiers » auprès desquels les Etats sont « obligés » d'emprunter.

M. Macron parle de modernité alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans une politique rétrograde, d'Ancien Régime, du temps des seigneurs qui avaient tous les privilèges, dont celui de ne pas payer d'impôts, ce vers quoi tendent la plupart des pays avec la « concurrence fiscale » et la prolifération facilitée des paradis fiscaux ouverts aux capitaux libres de circuler sur toute la planète sans limites ni contrôles. Sous l'Ancien Régime, la noblesse et le clergé ne payaient pas d'impôts, et c'était « légal » (les lois étaient faites par eux). Aujourd'hui, la plupart des sociétés du CAC 40, en France, payent un impôt ridiculement bas, et il nous est dit que c'est « légal ». Il est donc grand temps de changer la loi ! Toutes les mobilisations sociales et syndicales actuelles trouvent leur origine dans un partage de plus en plus inégal des richesses : le pays n'a jamais été aussi riche, mais l'organisation de la société permet l'accaparement de ces richesses par une minorité.

L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) invite toutes les personnes retraitées à participer, partout, aux manifestations unitaires du 1 er Mai, aux côtés des autres victimes de ces choix inégalitaires, les salariés, les chômeurs, les précaires, les jeunes, les immigrés, toutes celles et tous ceux que les propriétaires de la planète ballottent et manipulent à leur profit.

A Paris, la manifestation du mardi 1 er Mai partira à 14 h 30 de la Place de la Bastille.


Tél : 01 40 18 18 12 - unirexs@solidaexires.org - www.solidaires.org/
Paris, le 26 avril 2018

Source : http://www.solidaires.org/Les-retraite-e-s-ma…


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50ans après mai 68

La question du pouvoir aux travailleurs plus que jamais d'actualité !

CGT Saint-Gobain

Le 1 er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, tire son origine des combats du mouvement ouvrier à partir de la fin du XIXe siècle pour obtenir la limitation de la journée de travail à 8 heures et de leur répression féroce. C'est la grève généralisée du 1 er mai 1886 suivie par près de 350.000 travailleurs qui scandent « 8 heures de travail, 8 heures de repos, 8 heures de loisir » et paralyse un nombre important d'usines en Etats-Unis. Ou encore à Fourmies, une ville industrielle du nord de la France, où le 1er mai 1891 les autorités font donner la troupe pour mettre fin dans le sang à une manifestation pacifique d'ouvriers clamant « c'est les huit heures qu'il nous faut ! ».

Cette année, le 1 er mai prend une dimension particulière.

Il y a le contexte politique, économique et sociale dans lequel nous plonge

Macron et son gouvernement de combat, les restructurations à marche forcée au seul profit des intérêts des patrons. Jamais connivence n'aura été aussi flagrante ! Contre les travailleurs, les ordonnances pour toujours plus de pénibilité, de précarité et de flexibilité. Contre les chômeurs, les licenciements et radiations facilités, et au final une précarité accrue pour tous. Contre les retraités, la baisse des pensions avec la hausse de la CSG. Contre les étudiants, la sélection à l'université. Contre les cheminots, la dégradation des conditions d'emplois. Contre les migrants et les sans-papiers, le contrôle sélectif renforcé d'une population ultra-précaire. Ça craque de partout : à Air France et Carrefour pour les salaires, parmi les personnels de santé (hôpitaux, EHPAD) entre la souffrance qu'ils subissent et la maltraitance des patients et des résidents, parmi les enseignants et les lycéens contre le futur bac à modules et l'adaptation toujours plus poussée à un monde économique en restructuration permanente...

La tactique de Macron, c'est d'attaquer sur tous les fronts, pour ne pas nous laisser le temps de souffler et d'organiser une riposte collective. C'est aussi tenter de liquider un secteur en pointe des combats ouvriers, celui des cheminots, pour briser partout ailleurs toutes velléités de résistance aux restructurations à venir. Macron tire ses modèles tactiques de Thatcher et la grève des mineurs de 1984 au Royaume-Unis et de Reagan et la grève des contrôleur aériens de 1981 aux Etats-Unis. Pour du renouveau et de la modernité, il n'y a pas à dire, on est bien servis !

Il y a également le contexte historique, 50 ans après mai 68 :

que retenir de la richesse et du foisonnement d'une expérience hors norme. Certains n'y ont vu qu'une révolte étudiante, un conflit de génération, oubliant que mai 68 avait également été un grand mouvement revendicatif de travailleurs. D'autres l'ont qualifié de coup de tonnerre dans un ciel serein, dans une France qui s'ennuyait, oubliant là encore que les années précédentes avaient été marquées par une série de grèves ouvrières dures avec occupations et confrontations avec les forces de l'ordre. Mais jamais plus qu'une petite partie d'un bouillonnement mondiale qui a traversé les années 60 et 70. Non, si on doit retenir une chose de mai-juin 68, c'est ce slogan :

« Le pouvoir aux travailleurs ! ».

Le 27 avril 2018

Le pouvoir aux travailleurs ? Oui bien sûr ! Dans une société où on décide de tout à notre place, où on nous demande même d'être convaincus d'être heureux au boulot, l'idée est séduisante. Mais le pouvoir pour faire quoi ? Pour construire quelle société et comment ?

Impossible d'y répondre précisément, déjà parce qu'il s'agira d'une élaboration collective et qu'il est en plus bien difficile d'imaginer une autre vie tant nous sommes imprégner de la société actuelle. Par contre, on sait très bien ce dont on ne veut plus et par effet miroir on voit se dessiner en creux les contours de cette société nouvelle, une société faite pour nous et par nous.

Est-ce qu'on veut d'un travail qui nous détruit le corps et l'esprit de celles et ceux qui y sont soumis et qui plonge dans la misère celles et ceux qui en sont exclus ? Se poser la question, c'est déjà d'une certaine façon y répondre ! Bien sûr que NON ; nous ce qu'on veut c'est travailler tous et moins.

Est-ce qu'on veut un travail qui dépossède le plus grand nombre de toute maitrise, de toute autonomie sur ce qu'il produit, les réduisant à de simples exécutants, des ressources humaines à côté des autres ressources que sont les matières premières, l'énergie... pendant que d'autres décident de tout ? Là encore, c'est NON ; nous ce qu'on veut c'est travailler autrement, c'est recomposer le travail manuel et le travail intellectuel.

Est-ce qu'on veut fabriquer des voitures, des télés ou des frigos la nuit ? NON, l'être humain est un animal diurne, la nuit c'est fait pour dormir et il n'y a aucune utilité sociale à produire des voitures la nuit, seulement une nécessité du point du vue des patrons à rentabiliser au maximum les moyens de production. On ne veut pas des formes les plus déshumanisantes du travail : NON au travail à la chaîne, posté ou de nuit ! NON à la pénibilité qui raccourcit nos vies !

Est-ce qu'on veut d'une école qui sélectionne, trie et formate, qui sacrifie la jeunesse des quartiers populaires ? Toujours NON, on veut une école émancipatrice, un enseignement de qualité pour tous.

Des questions parmi tant d'autres, mis sur le devant de la scène ;

50 ans après mai 68, il est grand temps d'en débattre à nouveau !

Ce 1 er mai, défilons nombreux, en famille, entre amis et voisins, entre collègues. Prenons part aux cortèges des travailleurs en lutte, des cheminots, des caissières et manutentionnaires de

Carrefour, des personnels d'Air France et Cargo. Chantons avec les étudiants, les Sans-Papiers et migrants. Aux côtés des retraités, des enseignants, des chômeurs, des personnels de santé...

Publics, privés, actifs, chômeurs, retraités, Français, immigrés, avec ou sans papiers. Hauts les cœurs, tous unis contre Macron et son monde, contre l'exploitation des patrons, contre la répression et la violence d'Etat, contre le racisme, le nationalisme et le patriotisme, contre les oppressions sexistes, contre la domination impérialiste et les guerres contre les peuples.

Opposons nos valeurs de solidarité, d'entraide, de partage et de coopération, chères à la CGT . Et pour construire demain une société qui soit la nôtre...

.......................«Le pouvoir aux travailleurs ! ».

Source : message reçu le 27 avril 13h


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Premier mai : dans la rue !

Lutte ouvrière

Les manifestations de cheminots, agents de la fonction publique, salariés du privé, retraités, étudiants, se succèdent, montrant que la colère face à Macron ne faiblit pas. Dans les milieux populaires et chez les jeunes, ce sentiment est largement partagé.

Entre deux journées de mobilisation, le mardi 1er mai vient fort à propos fournir aux travailleurs une occasion de plus de manifester contre les attaques à feu nourri de l'équipe Macron, et contre l'arrogance du président des riches.

Depuis que les dirigeants de l'Internationale ouvrière l'ont proclamé en 1889 journée de lutte des prolétaires de tous les pays, le Premier mai est une date importante pour les travailleurs. Férié ou non, avec ou sans autorisation des pouvoirs publics, le Premier mai leur permet d'affirmer la nécessité de lutter pour défendre leurs droits.

Il permet aussi d'affirmer la communauté d'intérêts des travailleurs à l'échelle internationale, qu'ils aient ou non un emploi, qu'ils vivent dans leur pays ou qu'ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres.

Car c'est sur toute la planète que les possédants défendent leurs privilèges et passent à l'attaque pour en avoir toujours plus. Partout, les capitalistes et les pouvoirs politiques à leur service tentent d'imposer la baisse du niveau de vie, la précarité. Là où ils existent, les services publics utiles à la population font les frais de leur rapacité.

Partout les possédants défendent leurs intérêts de classe. Aux travailleurs d'affirmer les leurs : le 1er mai en est l'occasion.

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans les différentes villes.
À Paris, le rendez-vous est à 14 h 30, place de la Bastille.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/04/25…