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mardi 22 mai 2018 à 14h

17 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17

Attention: ceci est la manifestation du 22 mai

Pour la manifestation du 26 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/62052


Manifestation et grève de la Fonction publique

Trajet / parcours : Départ à 14h de République
République > Bastille > Nation

Rendez-vous particuliers:

  • 9h00 : Rassemblement à Mantes, devant le Lycée Saint-Exupéry
  • 9h30 : Assemblée générale - université de Nanterre, puis départ collectif
  • 10h00 : Assemblée générale éducation 94, Espace Robespierre, Ivry
  • 10h00 : Assemblée générale éducation 1er degré, 3 rue du château d'eau
  • 10h00 : Rassemblement des personnels de la BnF, Hall Est
  • 10h30 : Assemblée générale interpro Saint-Denis, 9-11 rue Génin
  • 10h30 : Assemblée générale personnels & étudiants - université Panthéon
  • 11h00 : Assemblée générale - ESPE IdF - au site Molitor, puis départ collectif
  • 12h00 : Départ collectif des hôpitaux de St-Denis - Rv Delafontaine hall-A
  • 12h15 : Départ en bus de Mantes, devant le Lycée Saint-Exupéry
  • 13h00 : Départ collectif du tram de Bezons
  • 13h00 : Rv marche des solidarités - Cirque d'hiver au M° Filles du Calvaire
  • 13h30 : Départ collectif du local de la CGT de l'hôpital Cochin
  • 13h30 : Rv "68+ " - enseignants universités, rue Charlot / Bd du Temple
  • 13h30 : Rendez-vous du Collectif NDDL, Pl. République, sous la colonne
  • 14h00 : Rv INSEE - angle bd du Temple / rue JP Timbaud
  • 14h00 : Rv cortège Lutte Ouvrière - angle Pl. République / Bd Magenta
  • Cortège éducation en lutte devant le Cirque d'hiver M° Filles du Calvaire
  • Cortège inter-facs, inter-lycées, devant le Cirque d'hiver
  • Point fixe d'Attac au 7/9 Bd du temple, Métro Filles du calvaire
  • 18h00 : Rassemblement lycéens, étudiants, contre Parcoursup - Pl. Panthéon
  • 18h00 : Assemblée générale éducation IDF inter-établissement
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations

Métro fermés: Fille du Calvaire, St-Sébastien Froissart, Chemin vert, Bastille
Le métro République sera ouvert, mais certaines sorties seront fermées.

Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les informations pratiques et les tracts d'appel.


Public / privé :

Tous ensemble dans la grève et la manifestation le 22 mai !

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF - Île-de-France

Les politiques gouvernementales et politiques détruisent les conquis sociaux de plusieurs décennies, entrainant une hausse de la précarité et de la pauvreté, des inégalités et une insécurité sociale qui s'accroit sans cesse, dans un pays ou plus de 46.8 milliards de dividendes seront versées aux actionnaires en 2018.

Ces politiques impactent l'ensemble des salarié-e-s, que l'on soit du privé comme du public, jeunes, retraité-e-s ou privé-e-s d'emploi, en s'attaquant au code du travail, aux statuts et conventions collectives, aux emplois, aux salaires et niveau de vie, à la protection sociale, au droit à l'éducation, aux services publics, à la démocratie sociale ...

Malgré l'offensive généralisée du gouvernement et du patronat contre le monde du travail, depuis plusieurs semaines de nombreux salarié-e-s sont en lutte pour faire entendre leurs revendications et s'opposer à la destruction de leurs droits : cheminot-e-s, fonctionnaires, énergéticien-ne-s, salarié-e-s des Ephad, de Carrefour, d'Air France, d'ADP, de Mc Donald,

La lutte emblématique des cheminot-e-s se poursuit avec détermination, contre le pacte ferroviaire entrainant la privatisation de la SNCF, la perte du statut des cheminots et détruisant le service public ferroviaire. La journée du 14 mai a clairement exprimé le refus des cheminots d'accepter le pacte ferroviaire avec des taux de grévistes très importants, apportant un démenti cinglant à ceux qui prétendaient enterrer la mobilisation. Comme le confirme la participation massive des cheminots à la consultation en cours.

La direction d'Air France avait lancé un référendum pour contrer la mobilisation sur les salariés : pari perdu puisque plus de 55 % des salariés ont désapprouvé le projet patronal entraînant la démission du PDG actuel et légitimant l'action des organisations syndicales engagées auprès des salarié-e-s pour des hausses de salaires à la hauteur des bénéfices engrangés par l'entreprise. Une même mésaventure pourrait bien arriver à la direction de la SNCF, les cheminots refusant dans l'unité les projets de la direction et du gouvernement.

Après le 22 mars dernier, et face au mépris et à la surdité gouvernementale, les organisations syndicales de fonctionnaires appellent à une nouvelle journée de grève et manifestation le 22 mai prochain pour s'opposer aux 120 000 suppressions d'emplois, au recours accru aux contrats précaires, au gel de l'indice, au plan de départ volontaire, au retour du jour de carence et revendiquer le maintien du code des pensions civiles et militaires et des moyens supplémentaires pour l'accès à l'enseignement supérieur.

Ces organisations demandent l'ouverture de négociations pour leur permettre de porter les revendications des fonctionnaires.

Les Unions Régionales d'Île-de-France CGT-FO-FSU-Solidaires-l'UNEF, soutiennent toutes les actions en court et appellent tout-e-s les salarié-e-s qu'ils soient du privé comme du public, les retraité-es, les privé-e-s d'emploi, les étudiant-e-s et lycéen-ne-s à rejoindre et à participer en masse le 22 mai prochain avec les fonctionnaires à la grève et la manifestation pour contrer les politiques actuelles en préparant la mobilisation interprofessionnelle, dans l'unité d'action, que construisent toutes les luttes en cours.

Tous ensemble le mardi 22 mai - 14h - Place de la République

Pour l'emploi, l'augmentation des salaires et minima sociaux, pour la protection sociale, pour la défense et le développement des services publics, pour le droit à la formation pour tous les jeunes sans sélection à l'entrée de l'université.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61502
Source : message reçu le 16 mai 17h


Lettre ouverte aux usagers

Notre Fonction publique est en danger : défendons-la le 22 mai !

CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA

L'avenir des Services Publics nous concerne tous !

Les missions de la Fonction publique - hôpitaux, écoles, préfectures, services des impôts, tribunaux, crèches, EHPAD, .... - font partie du paysage, à tel point qu'il semble aller de soi qu'ils rendent les services qu'on attend d'eux de la meilleure façon possible. Ils emploient aujourd'hui une personne active sur 5.

Quelles réformes sont envisagées par le gouvernement ?

Le Gouvernement annonce une réforme des services publics en profondeur et la remise en cause du statut des fonctionnaires, avec un objectif budgétaire (120 000 suppressions de postes sur le quinquennat) qui l'emporte sur les objectifs d'amélioration de la qualité des services ainsi que de leur meilleure adéquation aux évolutions et attentes des usagers.

Lorsque les agents publics se mobilisent, de façon historiquement unitaire pour la première fois depuis 10 ans, et manifestent sur l'ensemble du territoire les 10 octobre 2017, 22 mars 2018 et prochainement le 22 mai 2018, c'est pour les services publics et pour l'emploi public, le statut protecteur pour les usagers, le pouvoir d'achat, les conditions de travail ...

Il ne s'agit pas uniquement, comme d'aucuns essaient de le faire croire, d'une mobilisation sectorielle et catégorielle de « privilégiés » qui souhaiteraient voir préservés leur statut et leurs « avantages ».

Il s'agit de se mobiliser face aux attaques sans précédent du Gouvernement contre les agents publics (avec un ensemble de mesures négatives en matière de pouvoir d'achat notamment).

Mais, au-delà, il s'agit surtout de défendre les services publics et les valeurs qu'ils incarnent : laïcité, égalité, gratuité, indépendance, solidarité, ainsi que le modèle social public.

Pourquoi est-il important de se mobiliser ?

Certains d'entre vous peuvent se demander pourquoi soutenir un tel mouvement de revendication, pourquoi défendre les services publics, qui, pour certains, fonctionnent de plus en plus mal, pourquoi s'opposer à la transformation publique souhaitée par le Gouvernement.

Supprimer 120 000 postes, concrètement, c'est baisser les dépenses publiques, certes, mais c'est aussi et surtout voir disparaitre les services publics de proximité, sous-préfectures, préfectures, tribunaux d'instance, hôpitaux, services des impôts ...

C'est, en conséquence, devoir se déplacer pour faire des démarches administratives, avec les coûts que cela induit, c'est ne plus avoir accès à un service d'accueil physique remplacé par des bornes informatiques, voire ne plus avoir à faire à des services publics mais à des services gérés par le secteur privé, avec les coûts supplémentaires que cela génère.

Remettre en cause le statut des agents publics, concrètement, c'est remettre en cause le mode de fonctionnement des services publics.

Quelques exemples :

Par exemple, rémunérer des agents publics d'un hôpital au mérite, en fonction des résultats, peut conduire un hôpital à opter pour la prise en charge des pathologies les plus banales, pour lesquelles les résultats sont faciles à obtenir, et délaisser les pathologies les plus lourdes, aux résultats plus incertains et moins immédiats.

Abandonner certaines missions, qui n'apparaitraient pas essentielles, pourrait conduire, par exemple, à confier au secteur privé la gestion des activités culturelles, comme les musées ou les bibliothèques, quitte à ce que leur accès ne soit plus gratuit ou que le montant du droit d'entrée augmente significativement ou encore que toutes les catégories de public n'y aient pas accès.

Dernier exemple, pourquoi confier la gestion des déclarations d'impôts aux agents de la poste, qui feront payer cette opération 50 euros, alors que ce service est aujourd'hui assuré gratuitement par les agents des finances publiques ?

Empêchons la dégradation des Services Publics !

Le projet du Gouvernement va conduire, en l'état actuel des choses, non seulement à la dégradation significative des conditions de travail des agents publics mais également à la dégradation, voire à la disparition, du service public rendu aux usagers.

Ces réformes là, nous n'en voulons pas !

Il nous paraît indispensable que le gouvernement entende les réels besoins des citoyennes et citoyens qui réclament plus de proximité et plus de relations humaines.

Les réformes conduites par le Gouvernement sont à l'opposé de ces principes.

Une réforme d'ampleur pour améliorer le rôle et la place de la fonction publique ne peut pas se faire sans les agents publics et sans les usagers des services publics, elle ne peut qu'échouer si elle se fait contre les agents publics et contre les usagers.

C'est pourquoi nous appelons tous les usagers des services publics, sur l'ensemble du territoire, à se mobiliser aux côtés des agents publics, pour défendre les services publics.

Nous sommes tous concernés par la transformation de la fonction publique et des services publics.

La Fonction publique permet d'assurer l'intérêt général et contribue à la cohésion sociale et territoriale.

Elle participe d'un projet de société solidaire tourné vers l'avenir, garantissant le vivre ensemble.

Nos - vos - services publics sont en danger.

Mobilisons-nous toutes et tous, ensemble le 22 mai prochain !

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6598


Front unitaire pour une

mobilisation générale dans la Fonction publique le 22 mai !

CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA (Autonomes), FO, FSU, Unsa et Solidaires

Les fédérations CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA (Autonomes), FO, FSU, Unsa et Solidaires appellent, dans un front unitaire d'une ampleur inédite depuis dix ans, les 5,4 millions d'agents de la Fonction publique à une journée de grève et de manifestations le 22 mai, pour faire entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, ainsi que du gel des salaires.

Face au projet d'Emmanuel Macron, qui prévoit notamment la suppression de 120 000 emplois dans la fonction publique, ainsi qu'un développement accrue du recours aux contractuels, les fédérations CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA (Autonomes), FO, FSU, Unsa et Solidaires appellent, dans un front unitaire d'une ampleur inédite depuis dix ans, les 5,4 millions d'agents de la fonction publique à une journée de grève et de manifestations.

En l'espèce, les agents de la fonction publique font l'objet d'un déclassement depuis de nombreuses années, que les politiques du gouvernement Macron ne comptent qu'aggraver. Avec le gel du point d'indice, ces derniers ont vu leur pouvoir d'achat baisser de 7% entre 2010 et 2016, comme le montre le graphique ci-dessous.

Par ailleurs, la précarité et les inégalités se sont installées pour les agents : 22% d'entre eux sont désormais contractuels, tandis qu'un agent de catégorie A est recruté à seulement 110% du Smic aujourd'hui, contre 175% en 1986. La part des primes dans le salaire de ces derniers a explosé. Or on sait que les primes ne sont pas prises en compte dans le calcul de la retraite et que la part variable de la rémunération est le premier facteur d'inégalité entre les femmes et les hommes.

Oui, la lutte et l'action syndicale paye ! La grève des salariés allemands nous démontre que gagner des augmentations générales fortes en matière salariale (7,5%) est possible. Afin d'exiger le dégel de la valeur du point d'indice, l'arrêt des suppressions d'emplois, un plan de titularisation des contractuels, l'abrogation du jour de carence, ainsi que la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition, tous dans la rue le 22 mai prochain pour une mobilisation générale.

Oui, nous pouvons gagner !

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2035


Aujourd'hui, le 22 mai, l'heure est à la mobilisation générale !

CGT fonction publique

La reconstitution d'un front unitaire complet dans l'ensemble de la Fonction publique souligne combien le gouvernement est en difficulté quant à sa volonté d'imposer des réformes régressives : avec toutes leurs organisations syndicales, les agents de la Fonction publique font massivement entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires.

Alors qu'est engagée une tentative d'ampleur inédite de casse de la Fonction publique, les conditions sont aujourd'hui réunies pour une mobilisation des personnels de nature à faire reculer le pouvoir.

Oui, la lutte et l'action syndicale payent !

  • Le gouvernement vient d'officialiser le recul de Macron sur sa volonté de supprimer la valeur unique du point d'indice Fonction publique ;
  • Face aux mouvements de grève, plusieurs ministres ont annoncé des mesures catégorielles concernant des secteurs qui se sont mobilisés ;
  • La publication du rapport du Comité Action publique 2022, qui doit notamment formuler des préconisations de privatisation et d'abandons de missions, a été retardée à plusieurs reprises et aucune date précise ne figure actuellement au calendrier s'agissant du prochain Comité Interministériel de la Transformation Publique ;
  • De nombreuses luttes locales débouchent sur la satisfaction des revendications.

Si à ce stade le gouvernement affiche sa fermeté sur les aspects fondamentaux de sa politique, il est bien sur la défensive.

La grève des fonctionnaires allemands démontre que gagner des augmentations générales fortes en matière salariale (7,5 % !) est possible face à un gouvernement au moins aussi déterminé que le nôtre sur sa volonté de mettre en œuvre des politiques d'austérité.

C'est pourquoi la CGT appelle à faire vivre pleinement l'appel des neuf organisations syndicales de la Fonction publique pour construire une grève massive le 22 mai, encore plus forte que celle du 22 mars !

Dès maintenant, dans les services, les ateliers, les établissements, réunissons-nous en assemblées générales pour construire la mobilisation, et mettre en débat son inscription dans la continuité, y compris par la grève !

Dans ce processus d'actions, préparons d'ores et déjà un nouveau temps fort d'action en juin au moment du « rendez-vous salarial » avec la revendication centrale d'une augmentation de la valeur du point d'indice !

Nos revendications sont légitimes !

La satisfaction de nos revendications est la condition d'un service public de qualité rendu aux usagers.

Les moyens financiers existent pour satisfaire ces revendications d'intérêt général.

Prenons notamment comme exemple :

94 milliards d'euros de profits en 2017 pour les entreprises du CAC 40 ; les dividendes versés aux actionnaires qui continuent d'augmenter, la France étant en tête du palmarès européen des dividendes versés ; les milliards d'euros de crédits publics déversés en « aide » au patronat et qui, s'ils sont en croissance vertigineuse depuis 20 ans, n'ont eu aucun résultat sur le front du chômage.

Partout, avec détermination et confiance dans la possibilité de gagner, portons haut et fort nos revendications :

  • Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
  • L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
  • Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension, comme le préconise le gouvernement ;
  • Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
  • L'abrogation du jour de carence ;
  • La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.

Face aux attaques qui se multiplient, de nombreux secteurs connaissent de forts mouvements. La convergence de ces luttes, construite au niveau interprofessionnel, est un outil supplémentaire pour faire reculer le gouvernement. La meilleure contribution que nous puissions apporter de ce point de vue, avec les cheminots et les étudiants en particulier, c'est de faire grandir la mobilisation dans la Fonction publique.

Cela passe dès maintenant par la multiplication des initiatives avec les agents et une grève et des manifestations massives le 22 mai.

Oui, nous pouvons gagner !

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3344


Pour la fonction publique, les services publics,

avec détermination, ripostons le 22 mai !

Solidaires fonction publique

Le gouvernement Macron est porteur d'un projet de société ultra libéral qui casse les droits des salarié-e-s et des agent-e-s publics, qui casse les solidarités. Cette vision ultra-libérale est fondée sur la recherche permanente du moins d'Etat, moins de services publics, moins de « rigidités » qu'il s'agisse du code du travail, des statuts, ou de la dépense publique (-60 milliards sur le quinquennat, 120000 suppressions d'emplois publics)… Le premier de cordée gagne ! Le dernier tombe dans le vide ! C'est le règne de l'individualisme.

Solidaires pour les services publics, facteurs de cohésion sociale et de solidarité

Le gouvernement libéralise, privatise les missions de service public.
Privatisations, externalisations, abandons de missions, restructurations sont annoncés partout avec le plan Action publique 2022 : hôpitaux, écoles, aide à la personne, collectivités territoriales...
Non seulement la transition numérique sert de prétexte à la liquidation du maillage territorial des services publics mais de plus, pour les Bureaux de Poste, trésoreries, hôpitaux régionaux, caisses primaires d'assurance maladie, SNCF... Les fermetures se multiplient et s'accélèrent.
L'usager est renvoyé à internet, la relation humaine est supprimée. Inégalités sociales et territoriales se cumulent les zones de banlieues comme les zones rurales deviennent des zones d'exclusion.

Pour Solidaires, les services publics sont une richesse.
Ils constituent un élément essentiel de la cohésion sociale. Pour Solidaires, les services publics passent d'abord par la proximité et le contact humain. Ils sont le socle des solidarités.

Solidaires contre la précarité et pour le statut, au service de l'intérêt général

Avec la loi Travail 2, le gouvernement Macron a d'abord cassé le code du Travail, socle législatif des garanties des droits des salarié-es.
Le gouvernement s'en prend maintenant aux personnels à statut. C'est ainsi que le statut général de la fonction publique est présenté comme une somme d'avantages exhorbitants. Le gouvernement veut développer la contractualisation dans le public et s'inscrit dans une logique de dumping social et de flexibilité. Il entend aussi développer la rémunération au mérite, qui porte atteinte à l'objectivité et à la neutralité dans l'exécution des missions et constitue elle aussi une attaque du statut général de la fonction publique.

Le statut général de la fonction publique a été institué pour garantir un service public rendu de manière impartiale et égale pour tous les usager.ère.s, et sur tout le territoire. Il est aussi la contrepartie d'obligations de service public et de sujétions. C'est dans l'intérêt général qu'il a été mis en place. Solidaires revendique des plans de titularisation des contractuel-les dans le public (plus de un million, soit 1 agent sur 5), et le maintien du statut général des fonctionnaires.

Solidaires pour les droits des agents publics, pour les instances de dialogue social

Les droits des salarié-es sont directement attaqués et à l'instar de la loi Travail 2, les instances représentatives du personnel sont remises en cause aussi dans le public : réduction du nombre d'instances, fusion du comité technique et du CHS-CT. Le ministre veut réduire le rôle des CAP et augmenter la marge de manoeuvre des chefs de service. Cela facilitera les mobilités forcées dans le cadre des restructurations issues d'Action publique 2022…

Les CAP sont un cadre qui permet la mise en oeuvre de règles transparentes, objectives et égales pour tous les agents publics. Les remettre en cause, c'est laisser place à l'arbitraire, à des règles de gestion à géométrie variable. Fusionner CT et CHS -CT, c'est remettre en cause le lieu essentiel de défense des conditions de travail des agents, dont le rôle est primordial dans cette période de fortes restructurations. Solidaires revendique au contraire le renforcement du CHS CT et du CT. Les CAP, CT et CHSCT sont de plus des éléments incontournables pour la promotion de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Tou-t-e-s Solidaires !

Le 22 mai, tou-t-e-s en grève et dans la rue !

Source : https://solidaires.org/Pour-la-fonction-publi…


Mobilisation générale les 22 et 26 mai !

CGT Paris

Le 1er mai plus de 210 000 personnes dont 55 000 à Paris, salarié.es du public et du privé, privé.es d'emploi, jeunes et retraité.es ont manifesté pour dénoncer la politique du patronat et du gouvernement et faire entendre leurs revendications. Le gouvernement tente chaque jour de justifier le bien-fondé de sa politique d'austérité libérale, laquelle se traduit par une remise en cause profonde des droits et garanties collectives, la casse des services publics, de la protection sociale.

La réforme des retraites à venir avec la mise en place d'un système de retraite par points s'inscrit dans cette même lignée.

Comment justifier une telle politique ?

Comment justifier cette austérité alors que chaque année, ce sont plusieurs milliards de dividendes qui sont distribués aux actionnaires ? Les bénéfices du CAC 40 ne cessent d'augmenter (+2,6 % en 2017) et se montent à 94 milliards d'euros. Par ailleurs un rapport d'Oxfam révèle que 67,4 % des bénéfices des entreprises du CAC 40 sont distribués aux actionnaires contre 5,3 % aux salarié.es !

L'argent existe donc bel et bien pour répondre aux attentes de toutes celles et ceux qui manifestent et sont en grève en cette période. Les luttes des cheminot.es, des salarié.es d'Air France, du commerce, des énergéticien.nes, des salarié.es de la santé, tant publique que privée, des fonctionnaires, des retraité.es, etc, ne s'essoufflent pas, contrairement aux dires des médias.

Les questions des services publics, de leur développement, de leur efficacité pour répondre aux besoins, de leur accessibilité à toutes et tous, comme celle de la protection sociale (sécu, retraite, famille, chômage) font bien partie des enjeux posés dans la période.

C'est le sens des mobilisations actuelles, ainsi que celui de l'appel des fédérations de la fonction publique à la journée d'action du 22 mai. En Ile-de-France, La CGT, FO, FSU et Solidaires appellent l'ensemble des salarié.es, au-delà de la fonction publique, à se mobiliser et à manifester le 22 mai.

L'Union Régionale CGT d'Ile-de-France appelle à participer massivement à la journée de grève et à manifester dans le cortège CGT fonction publique pour exiger :

  • la réduction du temps de travail à 32 h et la fin des temps partiels imposés ;
  • l'augmentation du SMIC à 1800 €, des salaires et des pensions, ainsi que la reconnaissance des qualifications ;
  • l'égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes ;
  • des services publics de qualité pour toutes et tous ;
  • une protection sociale de qualité pour toutes et tous ;
  • des droits nouveaux pour les salarié.es.

Tous solidaires, tous ensemble, dans la lutte Mardi 22 mai 2018 !

Manifestation régionale unitaire 14 h République - Nation

Pour dénoncer les politiques Macron et porter les exigences en matière d'égalité, de solidarité et de justice sociale, la CGT ainsi que plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives appellent à participer le samedi 26 mai à une « marée populaire ».

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/Mobilisation-gen…
Source : https://www.cgtservicespublics.fr/spip.php?ar…


Appel intersyndical - ministère du travail

Le lundi 26 mars 2018, la rencontre des syndicats avec le directeur de cabinet du ministère du travail a confirmé, s'il en était besoin, l'ensemble de nos inquiétudes:

  • poursuite des baisses d'effectifs alors que les agents, tous services confondus, croulent sous la charge de travail.
  • suppression des missions dans le cadre d'Action Publique 2022 (sans précision sur la nature des missions supprimées). Pas de recrutement à la hauteur des départs massifs à la retraite qui s'annoncent dans les 5 ans à venir.
  • mépris total pour les contrôleurs/euses du travail, puisque le cabinet annonce : « une chose qu'on ne va pas faire, c'est promouvoir 990 personnes, c'est irresponsable pour la qualité du service public ». Et d'argumenter sur les constats du jury de l'EPIT qui pointent une baisse de niveau des candidats. « En 2024, il restera 320 CT, à ce moment-là, on augmentera les postes au concours interne ». Voilà la seule perspective pour les contrôleurs/euses qui assurent la mission de service public depuis des années.
  • pas de réponse sur la faiblesse des ratios de promotion et sur le plan de transformation d'emploi pour les agent.e.s de catégories C.

Toute la fonction publique est touchée par les mesures d'austérité décidées par ce gouvernement et ses prédécesseurs. Le 10 octobre 2017 et le 22 mars 2018, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, des dizaines de milliers de grévistes et de manifestants ont protesté contre cette politique qui porte atteinte à notre statut et à nos missions, aux valeurs et principes d'égalité, de solidarité et de justice sociale.

Au ministère du travail, ce déluge de régressions s'accompagne d'une répression syndicale sans précédent depuis l'arrivée de Muriel PENICAUD. Le 14 décembre dernier, une militante syndicale SUD passait en CAP disciplinaire pour avoir répondu à un journaliste lors d'un rassemblement. Quelques temps auparavant, deux militants CGT recevaient un blâme pour avoir participé à une action en défense des salariés sans-papiers et, plus récemment, des procédures disciplinaires ont été ouvertes à l'encontre de 4 militants syndicaux CGT et SUD de l'UD 77.

Face à cette voie destructrice de nos missions et source de répression, il est temps de faire entendre la voix des agents !

Nous appelons les agent.e.s à agir et à se mobiliser pour dénoncer la poursuite de ces politiques mortifères pour le service public et les agents qui engendrent :

  • la souffrance des agents en surcharge de travail faute d'effectifs suffisants
  • la souffrance des agents de catégorie C dont la reconnaissance et les possibilités d'évolution sont réduites à néant
  • la souffrance des contrôleurs du travail qui se voient méprisé-e-s dans leurs métiers et bloqué-e-s dans un corps voué à disparaitre

Exigeons :

  • une fonction publique rendant des services de qualité à toutes et tous les usager.e.s sur l'ensemble du territoire
  • Aucune suppression ni transferts de missions
  • Le maintien et le développement des emplois statutaires nécessaires et une réelle amélioration du pouvoir d'achat
  • Le maintien du statut général, des statuts particuliers et du code des pensions
  • l'augmentation du ratio de promotion des catégories C et un plan de transformation de C en SA
  • une réponse sur l'avenir des contrôleurs du travail en exigeant leur passage en inspecteurs du travail
  • l'arrêt de la suppression des effectifs et le remplacement des agents partant à la retraite
  • l'arrêt de la répression syndicale et le retrait des sanctions et procédures disciplinaires

Rendez-vous

  • Le 17 mai : organisons partout des heures d'information syndicale, interpellons nos directions sur la situation des agents et des services et sur les libertés syndicales (délégations, remises de pétitions, etc.)
  • Le 22 mai : tous et toutes en grève dans le cadre de la journée unitaire Fonction publique pour défendre notre statut et exiger le retrait du plan « Action publique » 2022

Source : http://cgt-tefp.fr/le-17-mai-agissons-pour-no…


Le 22 mai, la CGT solidaire de la

grève des agents de la Fonction Publique

CGT

Après le 10 octobre 2017 et le 22 mars 2018, le 22 mai prochain sera la troisième journée de mobilisation par la grève dans la Fonction Publique à l'appel unitaire des 9 organisations syndicales représentatives CGT, CFDT, CFTC, CGC, FA-FP, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA.

La question des services publics, de leur développement, de leur efficacité pour répondre aux besoins, de leur accessibilité aux populations sur l'ensemble du territoire est bien un des enjeux posés dans la période. Cela va de pair avec l'amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de celles et ceux qui les exercent et les mettent en œuvre.

C'est aussi le sens des mobilisations actuelles des salariés de la SNCF, des électriciens et gaziers, des postiers, des personnels des EHPAD et plus largement de la Santé, quelle que soit la nature de l'établissement.

À juste titre, et nous nous y associons, les organisations syndicales ne partagent pas les objectifs poursuivis par le Gouvernement consistant à réduire le périmètre de l'action publique avec la perspective d'abandon, voire de privatisation de missions publiques et, à la clé, un plan massif de 120 000 suppressions d'emplois.

Au regard des enjeux qui en découlent, la population ne peut que s'investir dans les actions visant à renforcer et déployer un service public de qualité répondant à leurs besoins et à l'intérêt général.

Après deux journées de forte mobilisation, l'intersyndicale a obtenu un premier recul du gouvernement. En effet, il renonce aujourd'hui à son projet de différencier le point d'indice entre les trois versants de la Fonction Publique, premier volet de son entreprise de démantèlement.

Le 22 mai, il s'agit pour les agents de la Fonction Publique de gagner, notamment, la tenue d'une négociation salariale pour le dégel de la valeur du point d'indice et la revalorisation des grilles de classification ; l'arrêt des suppressions d'emplois et la création de postes dans les nombreux services qui en ont besoin pour répondre à la demande de la population et garantir leurs droits, un nouveau plan de résorption de la précarité et la titularisation des contractuels ; des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle, le respect plein et entier de la démocratie sociale et des instances représentatives des personnels.

La Confédération CGT apporte tout son soutien à la lutte des personnels titulaires et précaires de la Fonction Publique et appelle au succès de la journée d'actions du 22 mai.

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


Action publique 2022 : haro sur les fonctionnaires !

services publics zones à défendre

SUD éducation

Sous le doux nom « d'Action publique 2022 » le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la Fonction publique : plan de départs volontaires, suppressions de postes, recours accru aux contractuel-le-s, maintien du gel des salaires, rémunération au mérite, remise en cause du statut et du régime de retraite... Au mépris pour les fonctionnaires s'ajoute une volonté de brader les services publics qui sont pourtant le bien commun de la population et permettent d'organiser la solidarité.

Suppressions de postes : On coupe !

Pas moins de 120 000 suppressions de postes prévues dont 50 000 dans la Fonction publique d'état cela n'épargnera pas l'éducation nationale. Ainsi, les postes ouverts aux concours du CRPE (1er degré) sont en baisse tout comme pour les concours du 2nd degré : 35% de postes en moins en 2018 par rapport à 2017 !
Dans le même temps, la réforme du lycée va elle aussi entrainer la suppression de plusieurs milliers de postes. C'est le retour aux difficiles années du quinquennat Sarkozy (pendant lequel Jean-Michel Blanquer était à la tête de la DGESCO) qui se profile. Dans les établissements cela se traduit comme toujours par des hausses d'effectifs, des dédoublements supprimés, des options qui ne sont plus financées. Les établissements attendent d'ailleurs toujours de recevoir les heures pour l'accompagnement à l'orientation prévu dans la nouvelle classe de 2nde qui doit se mettre en place dès la rentrée de septembre 2018.

SUD éducation revendique des créations de postes à hauteur des besoins et la baisse des effectifs par classe.

Postes supprimés, fermetures de classes assurées

Dans le 1er degré, pour fournir les enseignant-e-s nécessaires dans les classes à 12 élèves, dans de nombreux départements, ce sont des titulaires brigades (remplaçant-e-s dans le premier degré, déjà en nombre notoirement insuffisant) et des PDMQDC (plus de maîtres que de classes) qui seront déplacé-e-s. Leurs postes seront supprimés pour la plupart. Le nombre de poste au concours apparaît insuffisant, car l'augmentation est bien trop faible pour couvrir les besoins d'ouvertures de ces postes. Le ministère ne se donne pas les moyens de sa politique. La conséquence : des fermetures de classes. Les classes de Très Petites Sections sont largement concernées en contradiction avec les politiques annoncées pour la maternelle. Mais aussi l'augmentation du nombre d'élèves par classe dans toutes les écoles qui se situent hors ZEP ainsi que la multiplication des classes multi niveaux (non choisis) à effectifs pléthoriques dans les écoles rurales.

Attaque contre le statut : hausse du recrutement par contrat

Le plan « Action publique 2022 » prévoit de « réfléchir aux voies d'accès à la FP sans toucher au statut » MAIS en utilisant d'autres voies d'intégrations que le concours et notamment un recours accru aux contractuel-le-s. Alors qu'une personne sur quatre est déjà en CDD, CDI ou CUI dans l'éducation nationale (sans même parler de la multiplication des services civiques sur des missions de soutien scolaire dans les établissements), la multiplication des contrats au détriment du statut de fonctionnaire est déjà une attaque directe contre le statut. Pour SUD éducation, le statut de fonctionnaire doit être la norme d'emploi dans la Fonction publique.
Nous revendiquons la titularisation de toutes et tous les précaire, sans condition de concours ni de nationalité.

Salaires: gel des salaires, rémunération au mérite

Le gouvernement souhaite remettre en cause les augmentations collectives de salaire au profit d'un recours accru au RIFSEEP (prime individuelle au mérite). Non seulement le gouvernement promeut la rémunération au mérite et donc l'individualisation des rémunérations, mais il entend remettre en cause la structure même des rémunérations qu'il estime fortement influencée par le Code des pensions et le calcul de la retraite sur les six derniers mois.
La réforme des retraites et la casse du code des pensions se profilent !

SUD éducation revendique une augmentation générale des salaires !

Paritarisme: La loi Travail 2 appliquée à la FP

Suppression des CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), limitation des compétences des commissions paritaires : c'est laisser la question des mutations, des congés formation, des promotions, des conditions de travail entre les mains de l'administration sans contrôle des organisations syndicales et donc des personnels.

Ne laissons pas casser la Fonction publique !
Mobilisons-nous contre une approche purement budgétaire.
Toute la fonction publique en greve le 22 mai

Source : http://www.sudeducation.org/Action-publique-2…


Face aux attaques de ce gouvernement,

une seule solution, Public/Privé : unité

CGT Educ'action

Le gouvernement s'attaque à la SNCF ET à la Fonction publique

A près la casse du code du travail, parallèlement aux attaques contre les privé·es d'emploi et en préparant la destruction de notre système de retraites, le gouvernement s'attaque aux services publics et aux statuts des personnels qui assurent

C'est le cas, évidemment, à la SNCF avec l'ouverture à la concurrence, le sacrifice des « petites lignes » au bénéfice des seuls TGV et de sa transformation en société anonyme afin de permettre la privatisation.

Le gouvernement mène la même politique contre l'ensemble des services publics.

D'ores-et-déjà, dans le cadre de son plan CAP 2022, il prévoit d'abandonner certaines missions au bénéfice du privé. Quant aux fonctionnaires, le document gouvernemental « Refonder le contrat social avec les agents publics » annonce une casse du statut général de la Fonction publique à travers 4 chantiers :

  • Généraliser le salaire « au mérite ». C'est permettre d'augmenter une minorité, selon le bon vouloir de la hiérarchie, au détriment de la progression de salaire d'une large majorité.
  • Généraliser le recours aux contractuel-les en lieu et place des titulaires. C'est précariser l'ensemble des personnels, les non titulaires bien sûr mais aussi les titulaires comme cela s'est fait à France Télécom et à la poste et comme cela se ferait à la SNCF.
  • Supprimer les CHST et réduire les champs de compétences des commissions paritaires. C'est abandonner tout contrôle des représentant-es élu-es des personnels sur les mutations, les promotions, congés formation...et laisser les personnels face à l'arbitraire de l'administration.

Avec la remise en cause des conventions collectives du privé et des statuts des personnels des services publics, c'est bien une attaque massive contre tous les cadres collectifs qui protègent les salarié·es.

Le statut n'est pas un privilège, c'est le garant de l'égalité, salariale entre autres, entre les personnels mais aussi celui de leur indépendance vis-à-vis du pouvoir politique au service des usager·ères. C'est donc une conquête sociale, fruit des luttes collectives, pour l'ensemble de la population et pour les salarié·es qui en bénéficient. C'est enfin un facteur essentiel de réduction des inégalités sociales et territoriales.

Toutes et tous ensemble, généralisons la grève pour gagner.

La journée de mobilisation du 22 mars dans l'ensemble de la Fonction Publique et à la SNCF a été une réussite. Cela démontre le dynamisme de la mobilisation, les luttes se développent dans de très nombreux secteurs (universités, énergie, EHPAD, grande distribution, sans-papiers, aérien...).

La CGT Éduc'action appelle les personnels à amplifier la mobilisation contre la politique destructrice de ce gouvernement, dans le cadre unitaire le plus large possible.

Dans l'Éducation nationale, les raisons de se mobiliser sont nombreuses : réforme du lycée, du baccalauréat, de la voie professionnelle, fermetures des écoles en milieu rural, sélection à l'université, salaires, suppressions de postes administratifs...

La CGT Éduc'action appelle à construire la grève dans notre secteur et à s'emparer de toutes les initiatives permettant de faire converger ces mobilisations.

Avec l'ensemble de la fonction publique le 22 mai, elle appelle l'ensemble des personnels à faire grève, à se réunir en assemblés générales et à y mettre en débat la reconduction de la grève.

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/Face-aux-attaque…


Le 22 mai - Grève dans toute la Fonction Publique :

on amplifie la mobilisation !

SUD éducation 93

Les organisations syndicales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, UNSA, SUD-Solidaires appellent toutes les agentes de la Fonction Publique à une nouvelle journée de grève et de manifestation le 22 mai.

Pourquoi faire grève le 22 mai ?

  • pour notre pouvoir d'achat ! Entre le gel du point d'indice, la hausse de la CSG et le rétablissement du jour de carence, le gouvernement s'attaque à notre portefeuille !
  • pour dire non à la précarité et pour défendre le statut de fonctionnaire ! D'un côté le gouvernement supprime 120.000 postes de fonctionnaires, de l'autre côté il annonce vouloir recruter plus de contractuel.les. Or l'exemple de l'Éducation Nationale, où 1 agent.e sur 4 est contractuel.le, montre que les agent.es non-titulaires ont bien moins de droits que les fonctionnaires (pas d'accès au paritarisme dans les procédures d'affectation, inégalité salariale, recrutement annuel, pressions au renouvellement…).

Et dans l'Education Nationale, encore des bonnes raisons de faire grève !

  • contre les annonces autoritaires du Ministre en matière de pédagogie dans le 1er degré (dictée quotidienne, imposition de la méthode syllabique, format de cahier...) !
  • contre les réformes du bac et du lycée (bac à la carte, attaques contre le bac technologique, bouleversement des disciplines…) et la mise en place de la sélection à l'entrée de l'université avec Parcours sup' !
  • contre la future réforme de l'enseignement professionnel qui devra favoriser l'apprentissage au détriment de l'enseignement professionnel sous statut scolaire afin de donner plus de poids au patronat dans la formation des jeunes travailleurs et travailleuses.

Et dans le 93 ?

Profitons de la grève du 22 mai pour nous réunir en Assemblée Générale de ville et nous organiser pour obtenir les moyens
dont nous avons particulièrement besoin :

  • construction de collège à Bobigny où la politique éducative n'est pas pas adaptée à la hausse démographique,
  • création de postes d'enseignantes, d'agentes, de personnels médicosociaux, d'orientation, d'AED et de CPE (pour rappel aucun poste de CPE n'a été créé à la rentrée 2018 alors que 3 nouveaux collèges ont ouverts),
  • dotation plus importante en heures pour dédoubler les classes et péréniser les dispositifs spécialisés,
  • création de postes afin de garantir les remplacements.

Sélection, inégalités territoriales, tri social, précarisation, casse des statuts, voilà les maîtres mots de la politique gouvernementale. à l'image des cheminotes
et du service public ferroviaire, l'éducation nationale et ses personnels sont durement attaquées. Notre réponse doit être à la hauteur des enjeux car c'est la notion même de service public qui est menacée. Égalité, justice sociale, démocratie : il y a des principes qui deviennent des lieux dans lesquels est ancré le progrès. C'est ce qu'incarne plus que tout l'école publique. Aujourd'hui, plus que jamais, ces lieux sont attaqués. Alors de la maternelle à l'université, rassemblons-nous, convergeons avec les luttes en cours pour le bien commun.

Organisons des zones à défendre, remettons le progrès social au goût du jour !

Source : https://www.sudeducation93.org/Le-22-mai-Grev…


Santé Sociaux - Public Privé

Toutes et tous dans la rue !

SUD santé sociaux

En réponse aux attaques gouvernementales sans précédent contre les personnels de la Fonction Publique, et donc du service public lui-même, une intersyndicale large et unitaire Fonction Publique appelle à la grève et aux manifestations le 22 mai prochain.

La Fédération SUD Santé Sociaux est partie prenante de ce mouvement. Les attaques de la Fonction Publique sont la suite logique de la casse du Code du Travail par Ordonnances. Parce que les attaques sont communes, nos résistances doivent l'être.

Il n'y a rien de plus rentable socialement que le service public.

Le Service Public est un acquis social, indispensable à toutes et tous, financé par toutes et tous, accessible à toutes et tous. Ce bien commun est aujourd'hui mis à mal et sa destruction entraine la souffrance tant pour les usagers que pour ceux qui y travaillent.

Soins, éducation, eau, énergie, transports...

Qui n'aura jamais besoin de se soigner, de se chauffer, de s'éclairer, de voyager ne serait-ce que pour aller bosser, apprendre ou même juste vivre... Nous toutes et tous, bénéficiaires de ces Services Publics, ne devons pas laisser les actionnaires avides de profits faire de nous une clientèle captive.

Ne devenons pas dépendant-es mais restons exigeant-es quant à une société permettant aux un-es et aux autres de se tenir debout les un-es à côté des autres quels que soient nos revenus.

Pour le profit d'un petit nombre, ils pètent le modèle social de tous

Sans aucun scrupule, notre président banquier utilise toutes les ficelles du rachat d'entreprise pour discréditer l'exercice de celles et ceux qui œuvrent pour le service public, avec la notion de dette comme argument majeur, allant jusqu'à exacerber le sentiment de culpabilité via son remboursement générationnel.

La réforme nécessaire comme écran de fumée

Telle une armée de pompiers pyromanes, le gouvernement et ses député-es proposent aujourd'hui de contenir l'incendie qu'ils ont soigneusement allumé, à coup de réformes aussi violentes que lapidaires. Ils veulent, par la violence de leurs attaques, créer un sentiment de sidération. C'est-à-dire nous assommer toutes et tous pourtant, seul-es créateur-trices de la richesse qu'ils convoitent. Ces gens nous traitent de fainéant-es, de parasites, de fraudeur-euses, de profiteur-euses, de privilégié-es, alors qu'eux-mêmes ne vivent pourtant que de notre travail et des richesses que nous produisons.

La méthode du gouvernement : Casser les acquis , broyer les droits...

Après avoir saccagé le Code du Travail, le Gouvernement s'en prend maintenant aux personnels sous statut. Comme la loi Travail XXL, les instances représentatives du personnel sont remises en cause. Une fusion du Comité Technique d'Établissement et du CHS-CT est annoncée. La disparition du CHS-CT n'ameliorera rien, mais en l'absence de CHS-CT plus aucune analyse de la dégradation croissante des conditions de travail des agent-es ne sera possible. SUD Santé Sociaux revendique au contraire le renforcement des missions et du rôle du CTE et du CHS-CT (dont la promotion de l'égalité professionnelle), dans cette période de fortes restructurations (GHT, fusion, etc...) des structures sanitaires, sociales et médicosociales.

A l'heure de l'annonce de nouvelles coupes budgetaires pour l'Hopital Public,

-1,2 milliards, alors que des dizaines de milliers de postes vont être supprimés, ils veulent les travailleurs sans défense.

Le gouvernement veut développer le recours massif aux contractuel-les. Il entend aussi développer la rémunération au mérite, qui porte atteinte à l'objectivité et à la neutralité des missions. En effet, quels seront les objectifs : la loi du marché ou le bien commun ?

Le plan « Action Publique 2022 » du gouvernement porte bien mal son nom.

Ce qui est prévu, ce sont la privatisation, l'externalisation, l'abandon des missions, les restructurations... La « transition numérique » sert de prétexte à la liquidation du personnel, on cherche à nous faire croire que ce sont les appli et autres outils numériques qui prendront en charge patients et usagers... mais une tablette ne tiendra jamais une main !

Tou-te-s Solidaires ! Le 22 mai, tou-te-s dans la rue !

Source : http://www.sudsantesociaux.org/sante-sociaux-…


Le 22 mai pour des services publics de qualité

CGT retraités

C'est une attaque d'envergure contre les services publics et les Fonctions publiques que livrent le président et son gouvernement. Les retraités, parce qu'ils ont besoin de services publics de qualité, sont particulièrement concernés, et le manifesteront le 22 mai.

Le bouclier fiscal instauré par Nicolas Sarkozy avait coûté 680 millions d'euros aux finances publiques. Les cadeaux d'Emmanuel Macron s'élèvent à 10 milliards : suppression de l'ISF : 3,5 Mds, suppression de l'impôt sur les dividendes : 2 Mds, Flat tax sur les revenus du capital : 4 Mds, suppression de l'Exit tax : 800 millions d'euros.

Haro sur la dépense publique

Mais c'est la dépense publique qui serait responsable de la dette ! La dépense publique c'est-à-dire, le financement de notre système de santé, de la protection sociale, les investissements publics, le fonctionnement des administrations et des services publics. A cela il faut ajouter les cadeaux fiscaux aux entreprises : le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) a déjà coûté 62 Mds de 2013 à 2017, avec un effet quasiment nul sur la compétitivité et surtout sur le chômage ; le coût du CIR (crédit impôt recherche), lui, s'élève à près de 20 Mds depuis 2013.

En réalité l'État finance une bonne partie des dépenses du privé sans que la situation des salariés, des retraités et des chômeurs s'en trouve améliorée. Au contraire. Et que dire de la fraude fiscale et de « l'optimisation fiscale » qu'une une étude récente a évaluée à 300 Mds. Mais ce n'est pas cette partie là des dépenses publiques, les services rendus au privé, que le gouvernement prévoit de réduire, mais les autres, celles qui financent les services publics.

La dette est un prétexte

L'invocation de la dette est un prétexte, si ce n'était pas le cas le gouvernement pourrait parfaitement réduire le montant des cadeaux aux plus riches qui ne profitent en rien à l'économie. Rappelons qu'au lendemain de la dernière guerre, la dette atteignait un taux de 200 % du PIB (100 % aujourd'hui), et cela n'a pas empêché de créer la Sécurité sociale et de financer d'énormes investissements pour reconstruire le pays. Rappelons aussi que 10 ans après la dette était réduite à 30 % du PIB !

Un prétexte, car il s'agit pour le grand patronat d'en finir avec le modèle social Français, ce qu'ils réclament depuis 60 ans. Ce qu'ils veulent c'est un modèle qui soit beaucoup moins social, afin de réduire leur contribution fiscale, récupérer les secteurs rentables des services aujourd'hui publics et augmenter toujours plus la part des dividendes tirés de la production de richesses. C'est ce que met en œuvre Emmanuel Macron.

Les retraités concernés

Des cheminots aux agents de la fonction publique c'est la même attaque d'envergure : mettre en difficulté les services publics pour préparer les esprits à la mise en concurrence puis à la privatisation des segments les plus rentables, et uniquement ceux là, affaiblir l'État et sa Fonction publique pour limiter son rôle de régulation et de redistribution des richesses. Parallèlement réduire l'ensemble des prestations sociales et les capacités d'accueil et de traitement des missions de services publics au nom de la dette.

C'est une des raisons pour lesquelles les retraités sont directement concernés par ces atteintes aux services publics et à la fonction publique. Tout au contraire les retraités ont besoin, et l'allongement de l'espérance de vie accroît ce besoin, de services publics de qualité.

C'est pourquoi les retraités participeront massivement aux manifestations du 22 mai, à l'appel des 9 organisations de salariés : CGT, CFDT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC, FAFP, Solidaires et Unsa.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2030


Ensemble, mobilisons nous

Pour la défense et le développement des services publics

Convergence
nationale des collectifs de défense et de développement des services publics

Nous, organisations du mouvement syndical, associatif et politique, collectifs, comités et coordinations d'usagers, de personnels et d'élus constatons et combattons les attaques inédites du gouvernement contre l'ensemble des services publics, la fonction publique et ses trois versants (état, hospitalier et territorial) et tous les systèmes de solidarité mis en œuvre par la sécurité et la protection sociales.

Nous soutenons les mobilisations des personnels des EPHAD et celles des retraités.

Nous soutenons aussi les mobilisations de la jeunesse en cours.

Nous nous félicitons de la force et de la réussite de la mobilisation des personnels des services publics et de la fonction publique du 22 mars et de la préparation de celle du 22 mai qui s'annonce encore plus importante.

Après avoir cassé le code du travail, les droits et les protections des salariés, ce gouvernement entend maintenant en finir avec le statut des cheminots et le statut général des fonctionnaires fondés sur les principes d'égalité, de responsabilité et d'indépendance.

Or ces statuts sont pourtant des garanties essentielles pour les citoyennes, citoyens, usagers des services publics, personnels et élus de la qualité, de l'effectivité et de l'impartialité des missions de service public exercées.

Nous sommes toutes et tous concernés par cette attaque d'ampleur inégalée contre les services publics, la fonction publique, les droits fondamentaux qu'ils devraient rendre accessibles à toutes et tous (eau, logement, santé, éducation, énergie, ...) et l'égalité dont ils sont les vecteurs notamment l'égalité femmes-hommes.

Ensemble nous dénonçons et nous opposons à ce projet de régression sociale ; c'est un autre modèle de société que l'on tente de mettre en place d'où les valeurs de Liberté d'Égalité et de Fraternité seraient exclues, où l'humain et l'environnement ne seraient que des variables d'ajustement.

A l'opposé de telles orientations nous sommes porteurs de propositions alternatives de justice et de solidarité. Cela passe nécessairement par un renforcement des missions publiques, des services publics et l'octroi des moyens budgétaires et financiers nécessaires pour leur réimplantation sur l'ensemble du territoire afin de garantir leur nécessaire proximité, l'égalité d'accès et d'exercice des droits.

Cela passe également par une réorientation des modalités d'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'objectif de contribuer à une plus grande efficacité des services publics et non pour procéder à des fermetures de sites, supprimer des milliers d'emplois, dégrader les conditions et la qualité d'accueil des administrés.

Pour imposer ces autres choix nos organisations appellent :

  • à la constitution et au développement de collectifs de défense et de développement des services publics sur l'ensemble du territoire y compris en outre-mer ;
  • à l'organisation dans toutes les localités de débats, d'actions, de rencontres des usagers, personnels et élus et un grand débat sur l'avenir des services publics.
  • Informer les citoyens sur la réalité des attaques subies par les services publics et des alternatives portées pour leur défense et leur développement, promouvoir et travailler aux convergences entre usagers, personnels et élus.
  • à soutenir et à s'inscrire pleinement dans toutes les mobilisations qui se manifestent ou se manifesteront.

Source : http://www.convergence-nationale-rail.fr/2018…


Défendons nos services publics!

Attac

Point fixe d'Attac à la manifestation
au 7/9 Boulevard du temple, Métro filles du calvaire

Les services publics, en Europe, ont été des conquêtes ouvrières.
En France, le Conseil de la Résistance a permis le développement et le renforcement de services publics dont a dépendu notre relative protection dans la crise de 2007.
Le libéralisme économique qui ne voit qu'en rapports de forces et de profit ignore l'intérêt général porté pas les services public.

  • Le système néolibéral a pris pour cible les services publics, en les privant de moyens ou en négligeant leur gestion et fabriquent l'argument pour en justifier la privatisation. Les gouvernements de droite comme de gauche ont participé à cette forfaiture.
  • Avec l'élection de Emmanuel Macron, c'est pire :
    Dans la 5 ème république taillée pour un quasi monarque, il a recentré le pouvoir autour de lui et d'une baronnie de ralliés et de copains au gouvernement et au parlement. Sa politique appuie la conception de business model qu'il entend appliquer à la gestion du pays, comme à celle d'une entreprise.
  • Il a fallu des dizaines d'années pour constituer un réseau de services publics : la politique actuelle peut détruire ce réseau public en un seul quinquennat si nous n'y mettons pas un terme.
    On mesure sans doute mal, dans une partie du public les conséquences de la libéralisation en cours dans le réseau ferroviaire : L'exemple anglais pourrait faire réfléchir.
  • L'attaque sur les prestations sociales, la désertification des services publics dans les préfectures, la suppression des emplois aidés mesurent le désintérêt de ce président des riches pour le peuple dont il se prétend le chef.
  • La réforme des retraites (encore) sera l'une des prochaines étapes de destruction mais pour être bien clair le prochain Comité interministériel de la transformation publique qui se tiendra avant fin juin visera de nouvelles remises en cause statutaire de toute la fonction publique, nationale comme territoriale.

La société civile, les associations comme les syndicats et les partis politiques progressistes doivent sortir de l'état de sidération dans lequel les a plongé l'imposture macron. C'est unis que nous devrons mener ce combat, chacun dans son rôle et sa légitimité, mais tous ensemble.

Source : message reçu le 17 mai 17h


Travailleurs de la fonction publique : dans la rue le 22 mai !

Lutte ouvrière

Après les manifestations réussies du 10 octobre et du 22 mars, le 22 mai sera une nouvelle journée de mobilisation pour les travailleurs de la fonction publique. Toutes leurs organisations syndicales y appellent conjointement et des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes.

Les revendications mises en avant sont limpides. Les grévistes et les manifestants, ainsi que ceux qui les soutiennent, rejettent le projet gouvernemental de suppression de 120 000 postes d'ici la fin du quinquennat, qui entraînera la dégradation des services publics indispensables à la population. Ils exigent aussi que leur pouvoir d'achat cesse de s'effondrer et que leurs salaires soient sérieusement augmentés.

Le plan CAP 2022, destiné à réaliser 4,5 milliards d'économies annuelles aux dépens des usagers et des salariés, ne signifie rien d'autre que des chômeurs en plus, des salaires en baisse, des retraites régulièrement amputées. Il signifie aussi de plus en plus de difficultés à se soigner, à voyager au quotidien dans des transports en commun ponctuels et en bon état, à scolariser ses enfants dans de bonnes conditions, à recevoir son courrier ou à accéder aux services postaux, à se trouver bien traité au soir de sa vie en Ehpad ou maison de retraite, etc.

Depuis 2007 et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux décidé par Sarkozy, les attaques n'ont pas cessé. L'État-patron organise la dégradation des conditions de travail de ses employés, titulaires ou précaires de plus en plus nombreux. Il baisse les salaires grâce au gel du point d'indice et à l'instauration d'un jour de carence en cas d'arrêt maladie, ainsi qu'en tentant d'introduire une rémunération dite au mérite qui a le même objectif.

Les salariés du secteur public, comme l'ensemble de la classe ouvrière, sont dans la cible de Macron et Philippe, qui agissent en mandataires du grand patronat. Les cheminots ont riposté aux attaques qui les visent, approuvés, soutenus et en certaines occasions suivis par de nombreux autres travailleurs. Le 22 mai doit être une nouvelle étape, le plus massive possible, de cette réaction ouvrière.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/05/16…