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samedi 1er décembre 2018 à 12h


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Manifestation à Paris contre le chômage et la précarité

Trajet / parcours : départ 14h de République en direction de l'Assurance-chômage
République > Bd du Temple, Beaumarchais > Bastille > r. de Lyon > r. Traversière

Ordonnancement des cortèges

  • Banderole de tête :
    « Droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d'emploi »
  • Cortèges privés d'emploi : CNTPEP CGT, AC!...
  • Cortèges syndicaux (dans l'ordre)
    CGT : UD 75 / UD 94 / UD 77 / UD 93 / UD 78 / UD 91 / UD 95
    Fédérations professionnelles CGT
    FSU, Solidaires, CNT
  • Partis politiques et autres organisations

Rendez-vous :

  • 12h00 : Rassemblement Place de la République - à l'appel de la CGT.
    Musique (avec le soutien de la Fédération du Spectacle CGT)
  • 13h00 : Place de la République : Début des prises de parole
    (Assistantes maternelles, Pole Emploi, AFPA, Commerce, Energie, Précaires de la Fonction publique territoriale, de l'Education nationale AC!, Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires)
  • 13h30 : Rendez-vous du PCF Métro filles du calvaire
  • 13h45 : Action devant l'entrée du métro Opéra - APEIS, MNCP
  • 13h45 : Rendez vous d'Attac - Pl. de la République en face d' Habitat
  • 14h00 : Rv CGT spectacle - devant le Théâtre Déjazet, 41 Bd du Temple
  • 14h00 : Départ de la manifestation Pl. de la République
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations

Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les tracts d'appel et les rendez-vous particuliers.


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Stop à la propagande anti-chômeurs !

Démasquons les vrais responsables du chômage et de la précarité !

CGT Chômeurs / précaires

Main dans la main, patronat et gouvernement essaient de faire passer les chômeurs pour des assistés, des feignants, des fraudeurs, et nous accusent de choisir volontairement le chômage et la précarité. Ils veulent cacher à tout prix que ce sont eux les vrais responsables : 11 millions de travailleurs privés d'emploi et précaires, c'est ça leur bilan.

Macron : « Suffit de traverser la rue pour trouver un emploi »

Suffit de traverser la rue pour trouver 6 millions d'inscrits à Pôle Emploi, c'est un record ! 1000 suppressions d'emplois à FORD, 2400 à Carrefour, 120 000 dans la Fonction publique, 50 % d'offres d'emploi illégales… Il faut remettre les choses à l'endroit : ce sont les patrons qui détruisent des emplois, refusent d'embaucher et nous privent du droit de vivre dignement de notre travail.

Castaner : « Toucher le chômage pour partir en vacances »

Le chômage c'est 14 000 morts par an ! Alors que seuls 42% des privés d'emploi sont indemnisés, le patronat et le gouvernement s'attaquent à l'assurance-chômage en voulant imposer la dégressivité du montant des allocations et encore une baisse du nombre de chômeurs indemnisés.

Penicaud : « Supprimer les cotisations sociales pour gagner un peu plus »

Les cotisations sociales, c'est la partie de notre salaire qui sert à financer la Sécurité sociale. Les supprimer, c'est la mort de la Sécu ! Sans ce financement solidaire, on y perd tous : plus de revenu de remplacement : ce sera la misère quand nous serons malades ou au chômage !

Medef : « En contrepartie des 200 milliards, nous créerons 1 million d'emploi »

200 milliards, c'est le montant total des cadeaux fiscaux et des exonérations de cotisations sociales qui ne sont pas allés dans le budget de la Sécu ou de l'assurance-chômage mais directement dans la poche des actionnaires : une poignée de profiteurs et de menteurs qui n'ont créé AUCUN emploi ! Chaque jour c'est 3000 chômeurs de plus, 100 000 emplois détruits chaque mois !

« Gagner le droit au travail » C'EST POSSIBLE par la lutte

Inscrit dans la Constitution, le gouvernement s'assoit dessus ! A l'hôpital et à la SNCF, les bureaux d'embauche organisés par les syndicats et les Comités CGT de privés d'emploi ont permis d'arracher des embauches, pour améliorer les conditions de travail, répondre aux besoins des chômeurs, des usagers. Par la lutte, nous pouvons gagner le droit au travail !

« 100% des chômeurs indemnisés » C'EST POSSIBLE par la lutte

Le patronat ne le veut pas car en supprimant notre droit à l'indemnisation, il veut nous forcer à accepter n'importe quel job pourri, en tirant les salaires et les conditions de travail encore plus vers le bas.
Pourtant c'est possible, en supprimant toutes les exonérations, les cadeaux fiscaux, en augmentant les cotisations patronales, en gagnant l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes !

Nous avons le droit au travail et à revenu de remplacement !

Tous à la manif contre le chômage et la précarité à Paris le 1er décembre, dès 12h Place de la République

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65073
Source : https://ulcgtherouville.wordpress.com/2018/11…
Source : http://urif.cgt.fr/agenda/manifestation-contr…
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3474
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3465
Source : http://www.mncp.fr/evenement/event-1/


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Attaque contre l'assurance chômage et plan pauvreté :

mobilisons-nous pour la justice sociale !

AC!

Réforme de l'assurance chômage.

Suite à l'adoption de la Loi Pénicaud le 1er août, le 25/09 la Ministre du Travail présentait son Document de cadrage aux partenaires sociaux ; ce document devant servir de base à une renégociation de la convention d'Assurance chômage. Des économies de plus d'un milliard d'euros par an pendant 3 ans sont exigées, qui menacent les droits des chômeurs. Depuis octobre 2018, le gouvernement a supprimé les cotisations salariales pour le chômage, qui sont remplacées par une partie des recettes de la CSG. Cette mesure dénoncée par les associations de chômeurs, transforme un système basé sur la solidarité en un système de charité. Ce gouvernement a cru bon de faire passer cette régression pour une augmentation du pouvoir d'achat.

Des atteintes concernent les possibilités de cumul d'un revenu du travail et d'une allocation chômage, la « permittence » due aux contrats courts à répétition, la dégressivité des allocations visant d'abord les hauts revenus. Des menaces pèsent sur l'ASS, voire sur l'ARE, en cas de création d'une allocation forfaitaire de longue durée. Il est fortement question, dans l'actuelle négociation, d'instaurer une allocation en deux parties, dont une forfaitaire financée par l'État.

Mme Pénicaud met l'accent sur les chômeurs « profiteurs du système » qui accepteraient les emplois précaires pour bénéficier de meilleures conditions d'indemnisation ou abuseraient de la prime d'activité.

En revanche, les employeurs qui sont responsables et abusent des CDD de courte durée à répétition, ne seront pas forcément sanctionnés. Des négociations sont prévues jusqu'à-mi-janvier 2019, il faut donc se mobiliser pour que la « lutte contre la précarité » soit autre chose que du vent.

Le Plan Pauvreté

Le Plan Pauvreté présenté par M. Macron le 13/9 comporte beaucoup de zones d'ombre, mais expose ses intentions par un chapitre au sujet des demandeurs d'emploi de longue durée. Qu'ils soient bénéficiaires du RSA ou non, ils devront reprendre le « chemin du travail ». Selon le président, la lutte contre la pauvreté aurait été engagée depuis la création du RMI, mais l'insertion fait défaut. Tous les chômeurs qui refuseront deux offres d'emploi s'exposeront à une sanction. Notre association AC ! s'oppose à la remise en vigueur de l'Offre raisonnable d'emploi et aux sanctions. D'autant plus qu'on ne constate pas une augmentation significative des offres d'emplois de qualité. Par contre, les corps de contrôle verront leurs effectifs multipliés par cinq.

M. Macron a aussi annoncé la création d'un Service public de l'insertion, afin de revoir l'accompagnement des chômeurs éloignés de l'emploi. Cela impliquerait une rénovation du travail social, la reconnaissance des métiers de l'accompagnement et la formation des personnels. L'implication de Pôle-emploi n'a pas été évoquée à propos de ces dispositifs, alors que les agents subissent depuis longtemps un surcroit de travail et que des baisses d'effectifs et de moyens sont annoncées.
Il prétend en finir avec le non recours aux droits (alors que 30 % des personnes ayant droit au RSA n'y ont pas accès), mais il oublie les moins de 25 ans et les personnes vivant dans un foyer au-dessus du plafond. Enfin il annonce que le RSA sera remplacé par le RUA (Revenu universel d'activité) défini comme un " engagement responsable d'activité". Ces nouvelles mesures donneront lieu à des concertations en 2019 avec les associations du secteur de l'insertion et au final à une loi en 2020. Nos associations qui ont une expertise en matière de lutte contre le chômage seront-elles seulement consultées ?

  • un emploi c'est un droit un revenu c'est un dû.
  • indemnisation de toutes les formes de chômage au minimum au SMIC mensuel.
  • droits nouveaux pour tous les chomeuses/eurs et précaires
  • libre choix de sa formation et de son emploi.
  • arrêt des contrôles et des sanctions envers les demandeuses/eurs d'emploi.
  • réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire.

Rendez-vous le samedi 1er décembre à partir de 13 h, rassemblement puis manifestation contre le chômage et la précarité au départ de Place de la République

AC ! Agir ensemble contre le chômage et la précarité,
http://www.ac-chomage.org contexact@ac-cexhomage.oexrg

Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article243…


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Samedi 1 er décembre 2018

Contre le chômage et les précarités

Pour l'indemnisation de toutes les formes de chômage

APEIS, MNCP

La période est marquée par la volonté de Macron et de Penicaud d'attaquer les droits des chômeurs, alors que la situation est d'ores et déjà intenable pour des millions d'entre nous.

En pleine renégociation de l'assurance-chômage qui doit selon le gouvernement être bouclée fin janvier, quelques réunions des partenaires sociaux sont prévues comme un marathon vers une catastrophe sociale annoncée.

L'assurance chômage est aujourd'hui financée par les cotisations sociales, salariales et employeurs ; Macron propose de la financer par l'impôt et cela change tout en termes de droits ouverts puisqu'on passerait d'un droit assurantiel à allocation à un minima social sans droit. Ce qui permettra, et ne doutons pas que cela arrivera vite, d'en faire une aide sociale prenant en compte les revenus du ménage, nous privant ainsi un peu plus de droits et de protections et ouvrira la possibilité aux assurances privées de proposer une couverture du « risque chômage » aux plus fortunés des salariés.

Traverser la rue ne suffit pas, Mr Macron, loin s'en faut ! La morgue, l'arrogance, le mépris, la stigmatisation, le nivellement par le bas, toute votre politique et votre attitude nous éloignent toujours plus du droit à vivre décemment et dignement. En même temps, le MEDEF, dont l'objectif reste de faire baisser le prix du travail et de durcir les conditions de l'emploi, en profite pour avancer ses pions et libéraliser toujours plus en dérèglementant.

Être chômeuse, chômeur, est un véritable parcours du combattant, il faut rappeler que seuls 42 % sont indemnisés, et leur quotidien est fait de contrôles, de convocations, de radiations, de trop-perçus qui explosent tant les aller-retours entre petits boulots et périodes de chômage et de formation sont devenus la règle. Sans parler des urgences multiples, permanentes, pour tenter de garder la tête hors de l'eau, de la peur, des angoisses du lendemain et parfois du jour même. Et malgré tous les stratagèmes et effets d'annonces, les faits sont tenaces et têtus : le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter et les emplois créés sont en grande majorité précaires.

À l'inverse de cette politique qui saccage nos droits et persécute les êtres humains, il y a les moyens d'instaurer une branche supplémentaire de la Sécurité sociale garantissant contre ce risque grandissant du chômage et de la précarité qui ne cesse d'enrichir certains.

Prenons l'argent du CICE, véritable cadeau aux entreprises pour le résultat que l'on sait ; annulons les exonérations de cotisations sociales patronales « au nom du maintien de l'emploi » pour le résultat que l'on sait ; luttons efficacement contre l'évasion fiscale qui prive les salarié-es, les chômeurs et précaires, les retraité-e-s, et l'ensemble des citoyen-ne-s de dizaines de milliards qui seraient utiles à la protection sociale et au maintien de vrais services publics.

Sauvons ensemble le droit et la solidarité !

Contre le repli individuel et la sauvagerie libérale !

Nous revendiquons :

  • Un emploi afin de pouvoir vivre décemment, être socialement utile et répondre aux multiples besoins non satisfaits,
  • L'indemnisation de toutes les formes de chômage,
  • L'arrêt des radiations et des trop-perçus,
  • De véritables moyens, notamment humains, pour Pôle emploi,
  • Un autre financement de l'assurance chômage, qui ne serait pas seulement basé sur la masse salariale, et pour laquelle il faut augmenter la part de la cotisation patronale mais également taxer les profits, bénéfices et dividendes,
  • Mettre en place une cotisation différentielle dissuasive en fonction du recours ou non à la précarité et aux licenciements comme variable d'ajustement des profits,
  • Instaurer une taxe sur les richesses produites avec peu de main d'œuvre,
  • Une allocation exceptionnelle dite « prime de Noël » de 500 euros pour tous les chômeurs et les précaires,
  • La gratuité totale des transports afin de rechercher un emploi ou une formation, de ne pas être assigné à résidence.

Toutes et tous concerné-e-s.

Chômeurs-euses, précaires, salarié-e-s, citoyen-n-e-s.

Rendez-vous le samedi 1 er décembre 2018 pour participer ensemble à une action pleine de sens et d'indignation :

Un emploi c'est un droit !

Un revenu c'est un dû !

Source : https://solidaires.org/Manifestation-national…


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Contre le chômage et la précarité,

Samedi 1er décembre 2018 : mobilisations pour nos droits !

AC !

Le gouvernement a lancé de nouvelles attaques contre les salarié-es et particulièrement celles et ceux au chômage ou en situation précaire.

Si on laisse faire ces « responsables », l'assurance chômage, les misérables minima sociaux (RSA, ASS..), Pôle emploi seront réformée afin de réduire la capacité de résistance des salarié-es face à la précarisation de l'emploi, car sans revenu décent on est conduit à accepter n'importe quel boulot à n'importe quelle condition.

La coordination des collectifs AC ! appellent les chômeurs, précaires - en CDD, à temps partiels, intérimaires, contractuel-les, intermittent-es,... - et autres salarié-es solidaires à participer aux actions et manifestations pour la justice sociale samedi 1er décembre et notamment en Ile de France.

Rendez-vous pour :

Nous appelons également à soutenir et participer le mardi 20 novembre à la grève des salarié-es de Pôle emploi contre la marchandisation des services publics et à préparer ensemble et dès maintenant la mobilisation du mercredi 5 décembre, jour de « négociation » très encadrée de l'assurance chômage.

Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un du !

Réduction du temps de travail jusqu'à disparition du chômage de masse !

Avec ou sans emploi, le SMIC c'est rien
donc moins que le SMIC c'est moins que rien !

Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !

Source : http://ac-chomage.org/spip.php?article2430
Source : message reçu le 21 novembre 12h


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Déclaration de la Commission exécutive confédérale CGT

Agissons : urgence, salaires, emplois et justice sociale

CGT

Des salariés actifs et retraités, des citoyens expriment une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d'action et de grèves.

Alors que la France est en 2017 le 5ième pays producteur de richesses dans le monde, le chômage, le travail précaire s'accroissent et plongent dans le désarroi de plus en plus de familles, de citoyens.

La préoccupation d'une partie grandissante de la population est de boucler les fins de mois. Ça ne peut plus durer.

Une société qui n'offre pas de perspectives à ceux qui produisent les richesses par leur travail, ni à la jeunesse pas plus qu'aux retraités, est une société sans avenir.

Le gouvernement joue avec le feu en banalisant les revendications, en ignorant les organisations syndicales. Pire, le président de la république, ses ministres sont régulièrement méprisants vis-à-vis des citoyens au travers de « petites phrases ».

Cette politique lui revient en boomerang en plein visage. La responsabilité du gouvernement est énorme. Le surnom de président des riches est bien justifié. À force de tirer sur la ficelle, les premiers de cordée seront bien seuls au sommet.

Il y a donc urgence à répondre aux attentes sociales comme :

  • L'augmentation du SMIC à 1800 euros avec répercussion sur l'ensemble des grilles de salaires mais aussi des pensions et des minima sociaux ;
  • La prise en charge des transports par les employeurs ;
  • Une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, notamment le gaz et l'électricité ;
  • Une fiscalité juste, tenant compte des revenus, avec en premier lieu le rétablissement de l'impôt sur la fortune ;

Ces revendications sont urgentes et légitimes.

Le gouvernement instrumentalise les enjeux environnementaux, alors que rien ne se fera si on ne prend pas en compte le lien unissant cause sociale et cause écologique. Nous refusons cette nouvelle division orchestrée par l'Élysée entre les citoyens qui seraient responsables en matière environnementale et les autres.

Nous refusons de mêler nos voix avec ceux, comme le Patronat, qui font volontairement l'amalgame entre taxes et cotisations sociales.

Dans cette période de clair-obscur où peuvent surgir les monstres, la CGT appelle les citoyens à ne pas laisser dévoyer leur colère par ceux distillant des idées xénophobes, racistes, homophobes. C'est bien tous ensemble que nous pourrons infléchir la politique du Président des riches.

Par ses initiatives, sa volonté de rassemblement et d'unité, la CGT est au service des salariés, des citoyens pour un monde de progrès et de justice sociale. Elle prendra toutes les initiatives dans la période pour permettre à ceux qui luttent de s'organiser afin de gagner sur leurs justes revendications.

Le 1er décembre, la CGT appelle tous les citoyens, les salariés actifs et retraités à se joindre aux manifestations des privés d'emploi pour exiger des réponses immédiates et précises de la part du gouvernement et du patronat

Source : http://www.communcommune.com/2018/11/appel-de…
Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2104


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Premier décembre contre le chômage et la précarité

La Fonction publique est pleinement concernée

CGT fonction publique

Avec 1,3 million de contractuels, pour un total de 5,2 millions de personnels civils, la Fonction publique est loin d'assurer à tous ses agents la garantie d'emploi dénoncée comme un privilège par les chantres du libéralisme. Et ces chiffres ne tiennent pas compte des 190 000 Emplois Aidés, ni des nombreux salariés des entreprises d'intérim, ou soustraitants, qui participent quotidiennement au service public dans les 3 versants.

La grande majorité des employeurs publics utilise toutes les zones grises - créées par diverses modifications législatives - du statut général pour recruter des agents non-titulaires en lieu et place de fonctionnaires. Les différents plans de titularisation qui se sont succédé pour résorber l'emploi précaire, le dernier dans le cadre de la loi Sauvadet, n'ont pas changé fondamentalement la situation : en 15 ans le nombre des contractuels a augmenté de 30 % !

Si certains des agents concernés sont sous contrat à durée indéterminée, mais sans déroulement de carrière, l'écrasante majorité des recrutements s'effectue sous CDD dans des conditions qui font pâlir d'envie le MEDEF :

  • Succession sans limites de contrats courts ;
  • Pas de requalification en CDI avant 6 ans ;
  • Absence de prime de fin de contrat ;
  • Indemnité chômage gérée directement par l'employeur...

Dans ce domaine, le gouvernement Macron-Philippe ne manque pas d'inventivité.

Dans le cadre du projet de loi sur la Fonction publique annoncé pour le premier semestre 2019, il est ouvertement envisagé d'élargir considérablement les possibilités de recrutement sous contrat pour les missions permanentes de la Fonction publique et d'instaurer un « contrat de mission » permettant de faire assurer une grande part des missions de l'État, des collectivités territoriales et des hôpitaux par des agents recrutés sur une durée déterminée pouvant aller jusqu'à six ans...

Les contractuels sont les premières variables d'ajustement en cas de restructuration ou d'externalisation qui se traduisent souvent par des non-renouvellements de CDD et des licenciements. Il est temps de dire stop à la précarité et stop aux inégalités engendrées par les recrutements massifs de non-titulaires.

La CGT revendique :

  • Un nouveau plan massif de titularisations ;
  • L'arrêt de recrutements précaires sur des besoins permanents ;
  • La suppression de la loi intérim de 2009 pour les trois versants de la Fonction publique ;
  • L'abrogation de l'article 4-2e alinéa du Titre II (cadres A non titulaires sur emploi permanent) ;
  • Le recrutement sur des emplois en CDI pour les quelques fonctions résiduelles qui n'ont pas vocation à être occupées par des titulaires.

Par ailleurs, les contractuel-le-s doivent bénéficier d'un niveau de protection juridique et de droits équivalents à ceux des titulaires, mais adaptés à leur situation de non-titulaires :

  • Amélioration des conditions de travail et obtention de droits identiques aux titulaires en matière d'action sociale et de régime de congés ;
  • Revalorisation annuelle de la rémunération ;
  • Prime mensuelle de précarité de 10 % des salaires versés en CDD ;
  • Prime de fin de contrat lorsque celui-ci se termine sans qu'il y ait eu renouvellement ou possibilité de titularisation ;
  • Requalification des contrats de droit privé en contrats de droit public pour les personnels volontaires ;
  • Généralisation de la subrogation au régime de Sécurité sociale.

Chômage - précarité >> public - privé
tous concernés - tous mobilisés
le premier décembre, manifestations pour l'emploi et contre la précarité
Paris, Place de la République à partir de 12 h 00

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6921


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Nous ne sommes rien, soyons partout !

Tous et toutes dans la rue le 1er décembre

Solidaires

Ce 1er décembre nous serons dans la rue. Les mouvements et les manifestations sont éclatés, les revendications sont multiples, mais la colère contre le gouvernement utilise les mêmes mots : justice sociale, égalité.
Et le gouvernement fait mine de ne pas bouger sauf à reculer sur des mesures qui ne nous satisfont pas. Pour nous, il sera important dans chacune des manifestations où nous nous trouverons d'amener toutes nos revendications.

  • Nous serons dans la rue avec les manifestations antiracistes lancées par le collectif Rosa Parks. Elles se dérouleront à Paris et dans plusieurs villes : Marseille, Lille Montpellier, Rennes, Angers...
    Nous sommes engagés dans cette mobilisation depuis plusieurs mois parce que nous voulons que les discriminations cessent au travail et ailleurs et que nous luttons pour l'égalité. Ce combat est important pour l'unité dans nos luttes.
  • Nous serons dans la rue avec les chômeurs et chômeuses pour qui le 1er décembre est une date traditionnelle de mobilisation pour la défense de leurs droits, en particulier pour une indemnisation qui ne soit pas au dessous du seuil de pauvreté quelque soient les formes de chômage.
  • Des camarades et certains syndicats de Solidaires seront également présent-es pour porter la justice sociale, la justice fiscale et la transition écologique aux côté des gilets jaunes.

Nous manifestons donc ce 1er décembre et ce combat nous le continuons sur nos lieux de travail.
De nombreuses grèves ont eu lieu ces derniers mois, des combats longs, difficiles. Il est sans doute temps de les reprendre, comme le font les travailleurs et travailleuses des raffineries, comme les travailleuses de l'hôtel Parks Hyatt ou les salarié-es de MacDo à Marseille...

Agir ensemble au plan professionnel, c'est le sens de la demande d'une réunion intersyndicale que nous avons fait il y a deux semaines maintenant.

Nous voulons satisfaction, nous devons nous y mettre tous et toutes ensemble, en manifestation, en blocages et en grèves.

  • Pour la justice fiscale, baisse des taxes sur les carburants, abandon de la flat taxe, rétablissement de l'ISF, abandon des mesures sur le CICE...
  • Pour l'égalité, de vraies mesures contre les discriminations, aucun-e travailleur-eues n'est illégal-e, égalité des droits...
  • Pour un salaire minimum à 1700 €, une augmentation de 400 € pour tous-tes, aucun revenu au dessous du seuil de pauvreté, l'abandon de la hausse de la CSG sur les retraites...
  • Pour des services publics accessibles sur tout le territoire et à bas coûts...
  • Pour la transition écologique, taxer les plus gros pollueurs : entreprises, transport aérien, maritime et routier, soutien à la rénovation des logements et à des alternatives écologiques d'ampleur.

Source : https://solidaires.org/Nous-ne-sommes-rien-so…
Source : https://solidaires.org/Manifestation-national…


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Personnels hospitaliers

Tous à Paris pour la justice sociale

CGT hospitaliers

Les raisons de la colère sont là !
Une rémunération pour vivre… et non survivre !

Les traitements brut de base des fonctionnaires et les salaires des contractuels sont bloqués.
C'est la première cause de notre perte de pouvoir d'achat qui ne suit pas l'inflation des prix. Depuis 2010, la valeur du point d'indice a subi un gel quasi ininterrompu et sa dévalorisation aujourd'hui dépasse les 10%. Cette situation va encore s'aggraver puisque l'AP-HP compte geler les traitements et salaires jusqu'en 2023.

A cela s'ajoute une précarisation des emplois avec l'introduction massive des contractuels.

L'accélération des hausses de taxes, une réalité pour toutes et tous !!!

  • Gaz +7%
  • Fuel +36%
  • Electricité+17%
  • Carburant +12%
  • Frais Bancaires +13%
  • Timbres +10%
  • Bus +3%
  • Mutuelle +5%
  • Forfait Hospitalier +15%
  • Carte Grise +15%
  • Assurances +3%
  • PV stationnement +130%
  • Contrôle Technique+23%
  • Péages +1.3%
  • C.S.G +21%
  • Tabac +10%
  • ...

Le pillage des finances publiques

Pendant ce temps, les mesures fiscales qui devraient servir à alimenter les services d'intérêt général comme la santé, l'éducation, la recherche, les retraites, etc. sont distribuées aux plus riches et aux entreprises du CAC 40 !
Ainsi, c'est 40 milliards par an pour le CICE, 10 milliards par an pour la Flat taxes, 5 milliards par an pour l'ISF, 20 milliards d'allègement supplémentaire des charges de 4 points du SMIC (décalé au 1er octobre 2019) et 100 milliards de fraude fiscale qui plombent les finances publiques et aggravent les conditions de vie des français.

Services publics hospitaliers et emplois publics menacés

Au-delà des rémunérations et de la hausse des prix de consommation, ce sont aussi les politiques de remise en cause du service public qui pèsent sur les familles et les ménages. A l'AP-HP, le Directeur général Martin Hirsch, en phase avec le gouvernement, envisage une nouvelle suppression de 779 équivalents temps plein non médicaux dont 240 dans les services de soins en 2019.

C'est une nouvelle atteinte au bon fonctionnement du service public de l'AP-HP.
Le quotidien des agents dans les services administratifs, techniques, ouvriers médicotechniques ou de soins est déjà insoutenable ; les conditions de travail sont déplorables à un point tel que tous les indicateurs de la santé au travail des hôpitaux de l'AP-HP sont au rouge : maladies, maladies professionnelles, stress, burn out, tentatives de suicide et suicides.

Pour soigner les patients dignement, il faut des agents en nombre suffisant et en bonne santé !

Pour toutes ces raisons, la CGT appelle tous les agents à se mobiliser lors de la manifestation du samedi 1er décembre 2018 à 12 h, place de la République, pour dénoncer la politique antisociale du gouvernement et de l'APHP

LA CGT revendique

  • L'arrêt du gel du point d'indice et sa revalorisation,
  • la revalorisation des pensions, des traitements, des salaires, et des déroulements de carrière,
  • le rattrapage de la perte du pouvoir d'achat cumulée de valeur du point d'indice,
  • son indexation sur les dépenses effectives et l'évolution réelle du coût de la vie,
  • l'augmentation du SMIC à 1800€ net par mois,
  • l'indexation des pensions sur l'évolution du salaire moyen.

Personnels hospitaliers
Tous à Paris pour la justice sociale
samedi 1 decembre 2018 à 12 h place de la republique !

Source : http://www.cgtcochin.fr/Manifestation-le-SAME…


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Assurance chômage

artistes et techniciens intermittents du spectacle

CGT spectacle

Assurance chômage : Le patronat veut baisser les droits de tous les chômeurs et s'attaque a nouveau aux artistes et techniciens intermittents du spectacle !

Le gouvernement a imposé une nouvelle négociation sur l'assurance chômage cet automne pour exiger une baisse considérable des droits des chômeurs (3,9 Milliards € sur 3 ans pour 39 MDs d'allocations), du moins parmi les seuls 43% qui sont indemnisés.

La CGT refuse la lettre de cadrage imposant les économies sur le dos des chômeurs, mais les organisations patronales (Medef, CPME, U2P) veulent les appliquer, en visant les travailleurs précaires (CDD, intérimaires, CDI à temps partiels...) ... et le régime des salariés intermittents du spectacle !

Le 28 novembre, la négociation débutera précisément sur une autre lettre de cadrage : celle de l'interprofessionnel aux négociateurs dans le champ du spectacle. Le patronat mené par le Medef a déjà annoncé vouloir répercuter les économies exigées par le gouvernement en direction des annexes 8 et 10.

Nous devons peser sur l'ensemble des négociations et empêcher les économies sur l'ensemble des chômeurs pour mieux empêcher la répercussion sur les artistes et techniciens intermittents du spectacle.

Faisons-leur entendre notre voix pour une négociation sans économies et au contraire nous permettant d'améliorer les règles issues de l'accord de 2016 !

Aussi notre fédération et nos syndicats appellent à participer massivement à la manifestation contre le chômage et la précarité :

Samedi 1er décembre 14h
Départ place de la République
Rdv fédéral : angle boulevard du Temple, au niveau du théâtre Dejazet

Nous tiendrons une assemblée générale des professionnel.le.s du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel :

lundi 10 décembre à 19h au théâtre de la Colline à propos de l'assurance chômage, et plus généralement de l'actualité sociale (retraites, Afdas, prélèvement de l'impôt à la source ...) et de la politique « culturelle » du gouvernement, mise à mal par les attaques contre les services publics.

Nous inviterons nos camarades de la CGT intérim et des comités de privés d'emploi CGT.

Toutes et tous ensemble pour faire respecter nos droits !

FNSAC-CGT

Fédération Nationale des Syndicats du Spectacle, du Cinéma, de l'Audiovisuel et de l'Action Culturelle Cgt
01 48 03 87 60 - www.fnsac-cgt.com - cgtsexpectacle@fnsac-cexgt.com

Source : message reçu le 22 novembre 16h


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Contre le chômage et la précarité:

mobilisons-nous le 1er décembre!

CGT cheminots

La Fédération CGT appelle les cheminots à participer massivement aux manifestations contre le chômage et la précarité, organisées sur tout le territoire le 1er décembre afin d'exiger des hausses de salaires et pensions, lutter contre la précarisation croissante du salariat et le chômage de masse.

Des salariés actifs et retraités, des citoyens expriment une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et notamment au travers de nombreuses journées d'action et de grève.

Alors que la France est en 2017 le 5e pays producteur de richesses dans le monde, la préoccupation d'une partie grandissante de la population est de boucler les fins de mois.

Les cheminots qui sont confrontés à une quatrième année de gel des salaires, à la multiplication des contrats précaires de toutes sortes (intérim/CDD, CDD séniors,…) et à des suppressions massives d'emplois, vivent des difficultés similaires.

Ça ne peut plus durer !

Le Gouvernement joue avec le feu en banalisant les revendications, en ignorant les organisations syndicales. Pire, le président de la République, ses ministres sont régulièrement méprisants vis-à-vis des citoyens au travers de la multiplication de « petites phrases ».

Au cours du long conflit du printemps, les cheminots ont lutté contre le pacte ferroviaire et formulé des propositions concrètes et chiffrées contenues dans le rapport « Ensemble pour le FER ». Qu'il s'agisse de report modal, de financement des modes de transport, de dessertes de tous les territoires, les cheminots se sont inscrits et continuent à s'inscrire dans une perspective plus large de réponse aux besoins des citoyens.

Par ses initiatives, sa volonté de rassemblement et d'unité, la CGT est au service des salariés, des citoyens pour un monde de progrès et de justice sociale. Elle prendra toutes les initiatives dans la période pour permettre à ceux qui luttent de s'organiser afin de gagner sur leurs justes revendications.

Il y a donc urgence à répondre aux attentes sociales comme :

  • L'augmentation du SMIC à 1800 euros avec répercussion sur l'ensemble des grilles de salaires mais aussi des pensions et des minima sociaux ;
  • La prise en charge des transports par les employeurs ;
  • Une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, notamment le gaz et l'électricité ;
  • Une fiscalité juste, tenant compte des revenus, avec en premier lieu le rétablissement de l'impôt sur la fortune ;
  • L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • Une vraie protection sociale tout au long de sa vie ;
  • Des augmentations générales de salaire à la SNCF ;
  • Des moyens pour le service public.

Par conséquent, la Fédération CGT appelle les cheminots à se joindre aux manifestations des privés d'emploi organisées sur le territoire et notamment à Paris, ce 1er décembre, place de la République à 12h00.

Exigeons des réponses précises et immédiates !

Source : https://www.cheminotcgt.fr/federation/contre-…
Source : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/201…


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Samedi 1er décembre :

mobilisons-nous pour nos salaires et nos pensions !

CGT FERC

Rassemblement à partir de midi, Place de la République - Manifestation à 14h

Le mouvement des « gilets jaunes » est révélateur d'une colère sociale.

Si l'augmentation des taxes sur les carburants a été le catalyseur de cette mobilisation, dans leur grande diversité, les participant·es ont surtout exprimé leur ras-le-bol de l'austérité, des salaires qui n'augmentent pas et des difficultés à boucler les fins de mois, de la précarité, de l'affaiblissement voire la disparition des services publics.

Ce mouvement incarne une colère, celle de se sentir méprisé par un pouvoir qui donne aux plus riches, la suppression de l'ISF en étant le symbole le plus flagrant, et grignote le pouvoir d'achat de la grande majorité de la population. Alors que les dividendes versés aux actionnaires flambent, le point d'indice reste gelé dans la fonction publique, les salaires stagnent et la précarité se développe. Et comme si cette politique injuste ne suffisait pas, le pouvoir se permet d'insulter, aux détours de petites phrases, « ceux qui ne sont rien » ou feraient mieux « de se payer un costume » !

Pour la FERC-CGT, il ne peut y avoir de transition écologique sans justice sociale. Dans l'éducation, la recherche et la culture, c'est le moment de se mobiliser. Après le blocage des routes, maintenant il faut préparer le blocage par la grève des entreprises et des services publics, pour l'augmentation des salaires et des pensions !

Les manifestations du 1er décembre contre le chômage et la précarité doivent être l'occasion d'une amplification de la contestation sociale. La FERC-CGT appelle les salarié·es et les privé·es d'emploi à se saisir de cette mobilisation.

C'est le moment de se mobiliser pour :

  • une imposition juste (supression de la CSG et de la TVA, des exonérations et aides fiscales aux entreprises, comme le CICE donné à Total alors qu'il est le plus gros pollueur) ;
  • une augmentation immédiate de 400 euros pour toutes et tous et l'augmentation du point d'indice ;
  • une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • le développement du service public de proximité ;
  • la défense des systèmes de retraites et l'augmentation des pensions.

Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…


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Mobilisation

Face à l'injustice les retraités veulent du concret

CGT retraités

L'intervention du chef de l'Etat mardi était censée répondre aux préoccupations exprimées ces derniers mois par les salariés et les retraités et récemment par les « gilets jaunes ». Les explications laborieuses du président n'auront pas convaincu les 80 % de nos concitoyens mécontents de sa politique et pour cause.

Nous ne comprendrions pas que c'est pour notre bien…

Tenter de justifier les hausses de carburants par le souci de préserver l'environnement est indigne quand on sait le peu de cas que ce gouvernement a accordé jusqu'à présent aux alertes sur le réchauffement climatique. Alors qu'il s'agit de compenser les pertes de recettes occasionnées par les privilèges fiscaux généreusement accordés aux grandes fortunes du pays et qui n'ont jamais été aussi prospères.

Opposer comme il l'a fait les urgences sociales aux urgences environnementales c'est culpabiliser et mépriser celles et ceux qui subissent depuis des années l'érosion de leur pouvoir d'achat.

Les retraités oubliés une fois encore

Il n'a pas osé évoquer la situation des retraité-e-s que la hausse de la CSG puis la désindexation de leurs pensions sur le coût de la vie va durablement réduire leur pouvoir d'achat. Pourtant des centaines de milliers d'entre eux ont défilé depuis des mois dans tout le pays pour exiger l'augmentation de leurs pensions.

La solution du président : une méthode d'accompagnement

Bavard, n'oubliant pas de se pencher avec une compassion peu crédible sur le sort de ceux qui ont des fins de mois difficiles et philosophant à bon compte sur l'avenir de la planète, il n'a trouvé comme seule explication au mécontentement que le manque d'accompagnement des mesures. Les décisions sont prises a-t-il répété, pas question d'y revenir, la méthode consiste dons à mieux expliquer et à accompagner les mesures. Consternant car ce n'est pas un problème de méthode mais bien celui de choix politiques.

Trop c'est trop !

« Le 1er décembre, la CGT appelle tous les citoyens, les salariés actifs et retraités à se joindre aux manifestations des privés d'emploi et précaires pour exiger des réponses immédiates et précises de la part du gouvernement et du patronat ».

L'UCR CGT, engagée dans une campagne pour la revalorisation de leurs pensions, appelle toutes ses organisations à solliciter les retraité-e-s afin qu'elles et ils participent nombreux à cette journée de protestation et de revendications concrètes. Les retraités-e-s ne se contenteront pas de discours ils veulent une revalorisation de leurs pensions, maintenant.

Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article2111


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Pour le pouvoir d'achat :

Augmenter les salaires, les retraites, les minima sociaux !

PCF

Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d'hommes n'acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : « Trop, c'est trop ! » On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !

Macron Président des riches et du grand capital

Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches et au capital. 358.000 familles ont ainsi été exonérées d'ISF alors que leur patrimoine représente 1.000 milliards d'euros (l'équivalent de la moitié du PIB de la France) ! Il a multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et les exonérations (CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires ! Il a ainsi aggravé la précarité pour les salariés, les privés d'emplois, les jeunes, les retraités dont les femmes sont les premières victimes. «En même temps», il augmente les impôts des ménages moyens et modestes : CSG, TICPE (taxe sur les carburants), etc.

Pas de progrès écologique sans progrès social

Au PCF, nous disons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité et notre planète sont menacées, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique. Au nom de la priorité au profit et à l'accumulation de capital, ce modèle impose un coût du capital (dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s'oppose aux dépenses pour l'écologie, les salaires, les services publics. Le soi-disant « coût du travail » n'existe pas : le travail crée les richesses.

S'attaquer au coût du capital

Nous voulons une économie au service de l'humain. Il faut une autre utilisation de l'argent pour produire autrement et pour partager les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre dignement, il y a besoin d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, de développer les qualifications. Il y a besoin de développer les services publics et d'investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements, une autre industrie. Les moyens pour y parvenir existent : banques, profits, fonds publics.

Mobilisons-les !

Pour le pouvoir d'achat et la protection sociale

  • Au 1 er janvier 2019, décider l'augmentation du SMIC de 260 euros bruts par mois, soit une augmentation d'environ 200 euros nets (1 350 euros nets), organiser la répercussion sur l'ensemble des grilles de salaires mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.
  • Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer l'ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE...).

Pour financer la transition écologique

  • Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l'affecter réellement à la transition écologique.
  • Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières.
  • Taxation du kérosène.
  • Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire.
  • Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
  • Mobilisation du crédit bancaire, jusqu'à la Banque centrale européenne (BCE).

Face à l'absence de réponse du président, le PCF appelle à amplifier la mobilisation contre la politique du gouvernement.

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Source : http://www.pcf.fr/_v_nement_1edec