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samedi 8 décembre 2018 à 14h


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Manifestation à Paris

« Marche mondiale pour le climat »

Attention : changement de lieu et de parcours:
La manifestation partira de Nation et non pas de Trocadéro

Trajet / parcours : départ 14h Place de la Nation, en direction de République
Concert et prises de parole à l'arrivée, Place de la République.

Après le succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre, nous appelons à une mobilisation internationale pendant les négociations climatiques mondiales : la COP24. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues partout le 8 décembre pour rappeler l'urgence d'agir !

En 1972, le Club de Rome nous a mis en garde et n'a pas été entendu. En 1992, le Sommet de Rio nous a prévenus et n'a pas été entendu. En 1997, le protocole de Kyoto nous a rappelés à l'ordre et n'a pas été entendu. En 2012, le sommet Rio+20 nous a pressés d'agir et n'a pas été entendu. En 2015, l'accord de Paris nous a engagés à agir et n'a toujours pas été entendu.

Près de 50 années de refus d'entendre, devant ce qui apparaît comme le plus grand défi que l'Humanité ait jamais eu à affronter.
Aujourd'hui, nous n'avons plus le luxe d'attendre. Le réchauffement climatique se conjugue au présent partout dans le monde et les catastrophes climatiques se multiplient en faisant d'ores et déjà de nombreuses victimes, souvent les plus exclu·e·s d'entre nous.

Les expert·e·s du GIEC ont rappelé la gravité de la situation, mais qu'il est encore temps de limiter le réchauffement à 1,5°C. Selon eux, cet objectif n'est « pas impossible » mais « demande des changements sans précédent » et « des réductions d'émissions drastiques dans tous les secteurs ».

Du 3 au 14 décembre prochain, les chefs d'Etat et de gouvernement se rassembleront en Pologne lors de la COP24 pour décider ou non de nouveaux engagements climatiques. Mais il reste toujours un énorme fossé entre leurs discours et leurs actes : les engagements pris lors de l'Accord de Paris, même s'ils étaient respectés, emmènent toujours vers une trajectoire de +3°C.

C'est à nous toutes et tous de nous réveiller par millions pour combler ce fossé, pour enfin placer la transition écologique et solidaire au coeur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la planète. L'inaction climatique est un choix politique. Le nôtre, c'est que tous les choix présents et futurs respectent l'impératif des +1,5°C.

Alors, le 8 décembre 2018, retrouvons-nous dans les rues, sur les places de nos villes et de nos villages partout dans le monde pour faire entendre nos réveils, nos cloches, nos sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l'alarme climatique.

Faisons résonner cette alarme sur l'ensemble du globe pour que nulle part ne puisse subsister le moindre doute sur la responsabilité de nos décideurs et l'urgence d'agir. Faisons en sorte que l'ampleur de cette alarme provoque un réveil sans précédent de nos sociétés et enclencher un mouvement irrésistible pour protéger nos droits et ceux de la planète.

Qui sommes nous ?

Le Collectif citoyen « Il est encore temps » est un mouvement citoyen, non-violent, apartisan, engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui est né le 8 septembre 2018, jour où pour la première fois en France plus 130 000 personnes ont marché pour le climat. Suite à cet élan sans précédent, autant de citoyen-ne-s ont à nouveau marché le 13 octobre dans 86 villes de France mais aussi dans d'autres pays.

#ClimateAlarm #IlEstEncoreTemps

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65063
Source : https://www.facebook.com/AlternatibaParis/pho…
Source : https://www.facebook.com/events/3404820300529…
Source : message reçu le 27 octobre 10h
Source : http://solidairesparis.org/


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Ce samedi 8 décembre, rassemblons-nous dans la rue !

Justice sociale, climat, même combat !

Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP2

Suite aux différentes annonces du gouvernement en réaction au mouvement des gilets jaunes, Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP21 appellent à maintenir les marches pour le climat ce samedi 8 décembre. Ces organisations appellent celles et ceux qui souhaitent apporter une réponse aux problèmes de fin du monde autant qu'aux problèmes de fin de mois à marcher ensemble.

Suite aux déclarations du Ministre de l'intérieur Christophe Castaner concernant l'éventualité d'une annulation ou d'un report des marches pour le climat de ce samedi 8 décembre à cause des manifestations du mouvement des gilets jaunes, Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP21 appellent à maintenir ces marches pour le climat. En pleine COP24, alors que les Etats sont incapables de réhausser leurs engagements, plus de 140 marches sont prévues dans différentes villes de l'Hexagone, et beaucoup d'autres dans 17 pays, pour porter un message d'alerte dans une situation d'urgence climatique et sociale.

"La crise sociale qui s'exprime à travers le mouvement des gilets jaunes ne peut occulter la crise climatique. Ce sont les deux faces d'une même pièce : celles d'un système guidé par la recherche du profit, qui concentre les richesses au sommet et détruit les écosystèmes. Nous avons le devoir de tirer la sonnette d'alarme face à un gouvernement qui mène une politique en faveur des riches et des lobbies." réagit Florent Compain, président des Amis de la Terre.

La politique du gouvernement n'est pas à la hauteur de l'urgence climatique. Nous attendons des mesures fortes, et non qu'il sème la discorde avec une fiscalité écologique pesant sur les ménages les plus précaires au lieu de réduire en priorité l'empreinte écologique des plus riches et des entreprises les plus polluantes, et de financer le développement des alternatives au tout voiture. "L'annonce d'un moratoire sur la hausse de la fiscalité des carburants ne saurait être une solution à la crise actuelle, s'il n'est pas accompagné d'une réforme fiscale pour plus de justice sociale et répondant à la nécessité de désintoxiquer notre société des énergies fossiles." complète Jon Palais, porte-parole d'ANV-COP21.

Ce samedi, Alternatiba, les Amis de la Terre et ANV-COP21 appellent donc toutes celles et ceux qui souhaitent apporter une réponse aux problèmes de fin du monde autant qu'aux problèmes de fin de mois à marcher ensemble, y compris les gilets jaunes qui se sentent concernés par ce message. "Ne jouons pas le jeu d'un gouvernement qui tente de nous diviser alors que ce n'est qu'ensemble que nous pourrons changer le système et répondre à l'urgence sociale et climatique. Samedi, marchons pour préserver des conditions de vie dignes face à la menace de la crise climatique et au creusement des inégalités." conclut Pauline Boyer, porte-parole d'Alternatiba.

8 décembre

© Clément Tissot

Source : https://anv-cop21.org/samedi-8-decembre-rasse…


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Marche pour le Climat : Cortège politique et radical

Invitation à nous rejoindre aux premiers rangs de la marche mondiale pour le climat à Paris

Nous marcherons ensemble, uni-e-s, nous porterons des combinaisons blanches pour faire masse et en symbole de l'action pour le climat. Parce que nous célébrons la (bio)diversité, nous viendrons avec nos masques de chouettes, de hiboux, chapeaux de sorcières et feuillages pour nous couvrir, pour supporter le froid et les caméras. Certain-e-s d'entre nous porterons des gilets jaunes, d'autres des kways noirs : nous partageons les mêmes colères, parce que nous subissons les mêmes oppresseurs. Nous marcherons également aux côtés des groupe de gilets jaunes qui ont déjà appelé à participer à la marche pour le climat le 8 décembre !

Le 8 décembre, des citoyen-ne-s du monde entier marcheront pour le climat.

Nous marcherons pour le climat, mais aussi contre ses ennemi-e-s politiques.

Nous désignerons des coupables. Nous scanderons leurs noms, nous afficherons leurs logos. Pour un cortège politique et radical, ciblons les vrais pollueurs. Parce que marcher pour le climat, c'est surtout marcher contre celles et ceux qui contribuent inlassablement à le mettre en péril, au mépris des plus vulnérables, du monde vivant et des générations futures. Nous marcherons,

  • contre les multinationales qui détruisent les vies, les habitats et les écosystèmes en toute impunité, surtout en dehors de nos frontières européennes,
  • contre les banques qui financent ce système extractiviste,
  • contre les armées qui le défendent,
  • contre nos dirigeant-e-s qui n'ont pas mieux à faire qu'à nous diviser, à coups de taxes injustes, de mépris social et de cadeaux aux plus riches,
  • contre toustes celles et ceux qui veulent nous faire croire que trier ses déchets nous sortira de « l'affaire » et qui dressent un écran de fumée « solutions » largement insuffisantes pour ne pas se remettre en question.

Bien sûr, dénoncer et nommer ne suffit pas, et nous ne le savons que trop bien. Il faudra bloquer, il faudra désobéir et nous sommes prêt-e-s à le faire.

Nous avons des allié-e-s et souhaitons les soutenir : les peuples autochtones qui opposent leurs corps aux méga-projets pour défendre leurs terres, les zadistes et ruraux, les gilets jaunes dont nous partageons les colères, les squateu.rs.ses et toustes les autres qui crient avec hargne leur volonté de voir ce monde s'effondrer et tentent de construire leurs rêves.

Nous ne nous laisserons plus diviser

Si le changement climatique est avant tout le produit des pays dits développés, ses effets touchent d'abord les pays du Sud. En dehors de nos frontières, des populations déjà précarisées sont les premières victimes de la désertification des sols, la montée des eaux et autres désastres environnementaux dus à la lancée écocide des plus aisés.

A l'intérieur de nos frontières, nous faisons également le constat de la débâcle sociale en cours, et de l'intolérable montée des inégalités. Aujourd'hui, nous ne croyons plus aux mensonges d'un capitalisme vert qui fonctionne aux LED, et qui fait porter ses défaillances sur les plus démuni-e-s.

L'heure est trop grave, les enjeux trop grands, nos ennemi-e-s trop fort-e-s. Notre lutte est collective, et elle ne se contentera plus de petits gestes écocitoyens à la simple échelle individuelle.

Le changement climatique est le résultat d'un système raciste, colonialiste, patriarcal : notre écologie doit être décoloniale, féministe et anticapitaliste.

Source : message reçu le 29 novembre 16h
Source : https://www.facebook.com/events/2663281472757…


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#ClimateAlarm !

Mobilisons-nous le 8 décembre pour la justice sociale et le climat

Attac

Le changement climatique n'est ni pour demain ni pour après-demain, ses conséquences se font déjà sentir ici et maintenant. Combiné avec l'effondrement dramatique de la biodiversité et la multiplication des pollutions, il est un défi majeur alors que des points de rupture potentiellement irréversibles sont déjà ou seront bientôt franchis.

Des manifestations ont eu lieu dans toute la France les 8 septembre et 13 octobre derniers, à l'appel de citoyen·ne·s, réseaux, mouvements, ou associations. Une nouvelle journée de manifestation aura lieu le samedi 8 décembre. Plus de 130 événements sont déjà répertoriés en France et l'étranger sur cette page d'un trop célèbre réseau social.

Cette mobilisation se prépare dans un contexte national particulier : la mobilisation des « gilets jaunes » contre l'augmentation des taxes sur le carburant et plus globalement contre la politique du gouvernement Macron, les injustices fiscales et leurs conséquences sur le pouvoir d'achat. Les gilets jaunes expriment, avant tout, les difficultés de vivre quand se cumulent les coûts croissants du transport pour toutes celles et ceux contraints de prendre leur voiture pour travailler ou accéder aux services publics, la hausse du prix du gaz, la baisse des aides au logement, l'augmentation de la CSG ou la baisse des pensions des retraité·e·s. Ils pointent également l'hypocrisie gouvernementale : en 2019, sur les 37 milliards de recettes des taxes sur les carburants seuls un peu plus de 7 milliards d'euros seront affectés à la transition écologique.

Cette mobilisation se prépare aussi dans un contexte international particulier puisqu'au même moment aura lieu la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), organisée cette fois-ci en Pologne. Cette COP sera l'occasion de faire un triste bilan des engagements climatiques nationaux pris lors de la COP 21 à Paris : pas assez ambitieuses, trop lentes à se mettre en oeuvre, pas financées, les politiques climatiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. La société civile doit sonner l'alarme climatique pour dénoncer le dramatique retard pris par les États pour contenir le réchauffement climatique. Elle doit faire pression sur les gouvernements pour qu'une transition juste pour les peuples et la planète soit enfin mise en œuvre.

Pour Attac, le 8 décembre marque aussi une nouvelle étape de la campagne #PasAvecNotreArgent : nous souhaitons mener des dizaines d'actions de désobéissance civile partout en France pendant la COP 24 pour exiger que l'argent du livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne puisse plus contribuer à la destruction de la planète et à l'aggravation du réchauffement climatique. Localement, il est possible d'imaginer des liens entre ces actions et les marches climat, par exemple en faisant sonner l'alarme climatique devant nos cibles : Caisse des dépôts et consignations, les banques climaticides comme BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole ou HSBC (téléchargez le kit ressources pour mener des actions LDDS.

Attac appelle aux mobilisations du 8 décembre et propose un véritable changement de cap pour être à la hauteur des enjeux sociaux et climatiques auxquels nous sommes confronté·e·s :

  • faire basculer les financements qui contribuent au réchauffement climatique dans le financement de la transition, notamment les politiques de sobriété énergétique et la production d'énergie renouvelable ;
  • augmenter les mécanismes d'aide pour les ménages modestes et rénover les logements pour supprimer toutes les passoires thermiques ;
  • accélérer la transition dans les territoires en soutenant les collectivités locales et en encourageant les initiatives citoyennes ;
  • soutenir le développement d'une agriculture locale et biologique ;
  • renforcer les services publics et les commerces de proximité ;
  • favoriser la création d'emplois liés à la transition et accompagner les mutations professionnelles dans les industries qui devront nécessairement décroître (pétrolière, chimiques, nucléaires...) ;
  • développer les réseaux de transports en commun sur tout le territoire : plus propres, plus denses, moins chers ;
  • encourager le transport ferroviaire (pour le transport de marchandises et de passagers) et les nouvelles mobilités : vélo, covoiturage, vélopartage, autopartage... ;
  • en finir avec les accords de libre-échange qui ne sont pas climato-compatibles (CETA, TAFTA, Jefta...).
  • arrêter les coups de rabots injustes sur les retraites ou les aides au logement.

Financer ce changement de cap, c'est possible !

  • en régulant strictement, y compris par de lourdes taxes dissuasives, les premiers responsables du changement climatique, les multinationales pétrolières, gazières et les banques qui financent encore les énergies fossiles ;
  • en stoppant le financement des fausses solutions comme le nucléaire ou la géo-ingénierie ;
  • en faisant contribuer les transports aériens et maritimes à la lutte contre la pollution via une taxe sur leurs combustibles et un durcissement des normes anti-pollution sur leurs carburants ;
  • en arrêtant d'encourager le développement de nouvelles zones commerciales et de grands projets inutiles et imposés ;
  • en réduisant le pouvoir de la finance via une taxe sur toutes les transactions financières ;
  • en rétablissant l'ISF et en récupérant l'argent détourné par les évadés fiscaux.

Source : https://france.attac.org/se-mobiliser/pasavec…
Source : message reçu le 1 décembre 21h


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Pour la justice sociale et l'urgence climatique

Soyons partout le 8 décembre

Solidaires

Macron et son gouvernement mènent une politique antisociale depuis son arrivée au pouvoir qui met dos à dos justice sociale et transition écologique. Il a ainsi crée les conditions de la révolte sociale. Il y répond par la violence d'état qui a entrainée des centaines de blessé.e.s et des morts.

La révolte sociale des gilets jaunes et les mobilisations climat, entamées en septembre, ont une origine commune : le système capitaliste, basé sur la recherche d'une croissance infinie au profit de quelques uns par l'exploitation à la fois des travailleurs-euses et des ressources naturelles. Avec la financiarisation de l'économie, ce système a donné les pleins pouvoirs à une minorité de privilégié-es et Macron en est un servile serviteur. Les mesures annoncées ne sont pas à la hauteur des enjeux et des exigences des gilets jaunes. Mais elles montrent les faiblesses du pouvoir face à une mobilisation déterminée et massivement soutenue par la population.

Des mesures claires et immédiates sont nécessaires pour répondent aux besoins sociaux et aux nécessités écologiques qui ne peuvent attendre.

  • Pour une autre répartition des richesses, l'augmentation des salaires est incontournable. Solidaires revendique un salaire minimum à 1700€ net ainsi que le relèvement des minima sociaux, une augmentation immédiate de 400€ pour tous-tes, aucun revenu en-dessous du seuil de pauvreté et le retrait de la hausse de la CSG sur les retraites.
  • Pour la justice fiscale, la baisse des taxes sur les carburants, l'abandon de la flat taxe et le rétablissement de l'ISF qui profitent au plus riches, l'abandon des mesures sur les CICE qui ne sert pas l'emploi mais remplissent les poches des actionnaires (plus de 60 Mds€ reversés depuis son lancement en 2014), la taxation du transport aérien et maritime jusque-là exonéré à 100%
  • Pour l'urgence climatique, faire du financement de la rénovation des logements une priorité notamment pour le logement social.

Les citoyennes et les citoyens, les associations, les syndicats, convaincus de la nécessité d'une transformation sociale et écologique de la société doivent s'allier aujourd'hui. C'est la première condition pour élargir le rapport de force et imposer au pouvoir en place cette transformation radicale basée sur la justice sociale et écologique.

Nous avons besoin d'une transformation en profondeur de la société, l'Union syndicale Solidaires revendique :

  • Une réforme fiscale tournée vers l'intérêt général ayant pour objectif le financement de la transformation sociale et écologique. Pour cela l'argent ne manque pas : l'évasion et la fraude fiscale, 60 à 100Mds€ par an ; l'abandon de l'ISF et de la flat tax, 4mMds € chacun ; CICE, 21 Mds€ en 2018 et voté pour 2019, 40Mds€ au profit des entreprises et reverser majoritairement aux actionnaires au détriment de l'emploi…
  • Le renforcement et le développement de transports collectifs urbains, péri-urbains et ruraux qui privilégient le ferroviaire.
  • Une nouvelle organisation des services publics, basée sur la proximité qui leur permet de remplir leurs missions aux services de la population dans les territoires ruraux comme dans les quartiers populaires.
  • Une politique publique d'aménagement du territoire axée sur le développement d'emplois locaux non délocalisables en particulier dans les secteurs du commerce de proximité, du tissu industriel local et de l'agriculture paysanne.
  • Pour l'égalité des droits pour toutes et tous au travail et dans la société en général.
  • Pour de vraies mesures contre les discriminations, aucun.e travailleur.euse n'est illégal.e.
  • Une baisse significative du temps de travail qui participer à la résorption du chômage et à libérer du temps libre pour le vivre ensemble et la participation à l'organisation collective de la transformation de la société.

Le 8 décembre, dans plus de 140 villes sonnera l'alarme climatique au moment où se déroule la CoP 24 en Pologne.

L'Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement et porter :

  • l'exigence de justice sociale et écologique
  • la nécessité de faire converger alarme climatique et alarme sociale.

L'Union syndicale Solidaires appelle, dans les entreprises et les administrations, à élargir le rapport de force engagé par les mobilisations des gilets jaunes, marquées en particulier par les blocages économiques.

Pour cela, Solidaires appelle à la grève dès le 8 décembre dans le secteur privé, a déposé un préavis de grève à partir du 10 décembre dans le public et met à disposition son outil syndical partout où cela sera utile.

Source : https://solidaires.org/Pour-la-justice-social…
Source : https://solidaires.org/Changeons-le-systeme


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Marchons le 8 décembre pour la solidarité climatique !

Abandonner les projets de nouvelles autoroutes, taxer les transports les plus polluants.... Il est temps de changer nos modes de vie et nos mobilités pour mieux articuler justice climatique, sociale et territoriale.

Marchons le 8 décembre pour la solidarité climatique !

En décembre 2015, lors de la 21e Conférence mondiale sur le climat, nous célébrions la signature de l'accord de Paris, qui entendait limiter le réchauffement mondial à 2°C et si possible viser 1,5°C. Trois ans après, le compte n'y est pas. La France, pays hôte, ne tient pas ses propres engagements. Il en est de même de la très grande majorité des pays, dont certains se sont même retirés de l'accord. Par voie de conséquence, le climat se réchauffe bien au-delà des objectifs de la COP21.

La démission de Nicolas Hulot fin août et la nouvelle publication du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) début octobre ont contribué à enclencher un réveil citoyen autour des enjeux écologiques qui deviennent prioritaires. Il s'est exprimé notamment par les deux marches pour le climat, le 8 septembre et 13 octobre derniers, qui ont réuni des dizaines de milliers de citoyens dans différentes villes françaises.

Plus récemment, la problématique de la justice sociale surgit avec force avec le mouvement des « gilets jaunes », né en réaction à la hausse des taxes sur les carburants, perçue comme socialement discriminante. Nous partageons le constat d'injustice sociale de cette mesure. En effet, en France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient 4 fois plus de taxe carbone en pourcentage de leur revenu.

Nous pensons qu'en l'absence de solutions alternatives, cette seule hausse des taxes sera insuffisante pour conduire à des économies d'énergie et à la réduction de pollutions, d'autant plus qu'elle ne concerne qu'une petite partie des produits pétroliers et que seule une partie minoritaire des recettes de cette taxe est réellement affectée à la transition écologique.

Cela dit, nous sommes tou·te·s convaincu·e·s que l'évolution du climat exige une réduction rapide de nos consommations et pollutions. Face à ces enjeux qui engagent l'avenir de l'Humanité, notre génération va devoir réinventer notre mode de vie et nos mobilités pour mieux articuler justice climatique, sociale et territoriale. C'est un défi sans précédent qui exige de l'intelligence et de l'unité.

C'est pourquoi nous nous sommes accordés, sur l'initiative du collectif #Unispourleclimat, sur les revendications suivantes pour lesquelles nous nous engageons :

1. Articuler justice climatique, sociale, fiscale et territoriale : la réduction des inégalités économiques et territoriales est nécessaire à la réduction des prédations et pollutions. Il faut compenser la mobilité contrainte des plus pauvres, renforcer les chèques énergie, rétablir la progressivité de l'impôt. Mettre fin à l'évasion fiscale des multinationales et des 1 % les plus fortunés, instaurer une taxation sur les transactions financières et redistribuer les richesses. Pour faciliter une transition écologique socialement juste, il faut augmenter les salaires, les pensions, les retraites, les indemnités de chômage et les minima sociaux, plafonner les revenus, rétablir l'ISF.

2. Réduire les mobilités contraintes : mettre en place des politiques d'aménagement du territoire qui diminuent les déplacements imposés aux personnes et les transports des marchandises, des circuits courts, des emplois et des services publics plus proches des domiciles, des services mobiles dans les zones rurales. Partager le travail en réduisant le temps de travail. Limiter l'étalement urbain. Abandonner les projets de nouvelles autoroutes qui favorisent l'usage de la voiture, contribuent à l'étalement urbain et à l'artificialisation des sols. Retourner à une gestion publique du réseau autoroutier en affectant les revenus des péages à la transition écologique.

3. Appliquer le principe pollueurs-payeurs : mettre fin à toutes les subventions aux énergies fossiles et aux taxes sur les transports en commun peu polluants, mais taxer les transports les plus polluants : avions (kérosène), camions, bateaux (fioul lourd). Nous demandons que l'ensemble de ces recettes soient réinvesties dans la transition écologique des mobilités, pour développer les transports en commun et de nouvelles lignes ferroviaires, le maintien des petites lignes ferroviaires, le covoiturage, le vélo, le fret ferroviaire. Il faut réorienter l'épargne sur les livrets de développement durable vers des activités 100 % durables et solidaires au lieu de l'investir dans les énergies fossiles. Interdire à terme la production et l'importation des véhicules essence et diesel. Par ailleurs, il faut engager une mutation de notre modèle agroalimentaire vers une alimentation biologique, relocalisée et moins carnée.

4. Mettre fin à la précarité énergétique : il faudra investir d'une manière massive dans la rénovation des logements pour une économie de l'énergie et des coûts engendrés. Pour permettre à chacun l'accès à un logement économe en énergie, divers outils sont à mettre en place ou à renforcer : le recours à un système de tiers payant, la prise en charge du coût de l'audit énergétique, le doublement du fonds chaleur pour favoriser une baisse de la consommation dans les habitats collectifs, des prêts à taux réduit ou à taux zéro pour des investissements économiseurs d'énergie à destination des plus précaires, doublement du chèque énergie. Nous demandons que soient développés et améliorés les réseaux de chauffage public.

5. Créer des millions d'emplois pour le climat : développer les filières d'avenir (énergies renouvelables, rénovation des bâtiments, réseau de chaleur, économie circulaire, véhicules propres) et accompagner socialement ces mutations.

6. Organiser des états généraux décentralisés de la solidarité climatique : ouvrir à tous les échelons territoriaux, des lieux d'échange multi-acteurs autour de cahiers de doléances, pour décider ensemble des politiques de la transition écologique et solidaire à mettre en œuvre en matière de fiscalité d'urbanisme, de transport, d'énergie, et d'agriculture. Une simple concertation ne suffit pas. Durant ces états généraux, mettre en place un moratoire sur la hausse des taxes pétrolières. Il y a urgence.

7. Mettre en place des normes écologiques sous contrôle syndical et citoyen dans les conseils d'administration des entreprises. Le renforcement du poids des salariés et des associations de consommateurs sur la production est la garantie du respect des engagements de l'accord de Paris et plus globalement d'une production compatible avec l'urgence sociale et climatique.

8. Exiger que la France tienne les engagements qu'elle a pris lors de la COP 21 en matière de réduction des GES, c'est-à-dire une baisse mesurable dès 2019 dans le cadre d'une stratégie zéro carbone pour 2050 qui nécessite que soit engagée une véritable politique de réduction de la consommation énergétique et de développement des énergies renouvelables. Dans le cadre de la COP 24, nous demandons que la France soit exemplaire et présente une feuille de route nationale bien plus ambitieuse que les dernières annonces de la PPE et défende un accord sur le climat contraignant qui intègre des mesures de solidarité climatique.

Sur ces bases, nous appelons à participer aux marches citoyennes pour le climat du 8 décembre organisées par des collectifs citoyens et des ONG #ClimateAlarm.

Les signataires :

Diem 25, Écologie sociale, Ensemble !, Europe écologie les verts, Réseau coopératif EELV, Gauche démocratique & sociale, Génération·s, Nouvelle donne, Parti communiste français, Parti de gauche, Rassemblement des écologistes pour le vivant.

Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php…


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Marches Climat, mobilisons-nous le 8 décembre

LDH

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu'elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l'urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.

Le mot d'ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l'ambition, du courage et des actes.

Les COP, aujourd'hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l'augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.

La mise en place d'une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.

L'urgence est là et nécessite non pas un aménagement des constructions économiques actuelles mais une véritable rupture, un changement de paradigme, une radicalité à penser, collectivement, qui émergent notamment de la société civile : réorientation des politiques fiscales au profit de la transition énergétique, construction des lieux de vie et d'activités autour des mobilités douces et collectives, accompagnement des populations à cette transition et volonté politique à l'égard des acteurs.

Mobilisons-nous massivement, le temps n'est plus à l'inaction.

Source : http://www.ldh-france.org/marches-climat-mobi…