mardi 18 décembre 2018 à 18h
Manifestation - Journée internationale des migrants
https://paris.demosphere.net/rv/64460
Trajet / parcours:
Pl. République > Bd Magenta > Bd de Strasbourg > Gare de l'Est > Gare du Nord
En fin de manifestation à Gare du Nord il y aura une prise de parole décidée par les collectifs de sans-papiers.
Rendez-vous particuliers:
Liberté et Égalité des droits !
Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à l'occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.
Nous marcherons toutes et tous ensemble, contre la montée des nationalismes, des racismes et des fascismes qui s'étendent sur l'Europe et le monde.
Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mortEs sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.
Nous marcherons pour en finir avec ces mortEs, pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.
Nous marcherons contre l'idée que l'immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l'égalité des droits.
Nous marcherons pour la ratification par la France de la "convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille" adoptée par l'ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l'égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.
C'est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d'austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population. C'est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.
Signataires :
CESP Paris1, CISPM, CSP 17-St Just, CSP59, CSP75, CSP92, CSP93, CSP95, CSP Paris 20, Collectif Schaeffer Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant !!, Intégration 21, CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, UEKF, UNEF Paris1, Union syndicale Solidaires, 100 pour 1 Vienne, Accueil de merde, Accueil des réfugiés dans le Cap, Act For Ref, ActUp-Paris, AC !, Ah Bienvenus Clandestins !, Alternatives et Autogestion 06, AIDES, Artisans du monde 06, Asil accueil 88, Assemblée des blessé-e-s, Association Bread and Roses, Association "Chemins Pluriels", ACORT, ACTIT, Association collégiale l'Aubière (35), ADN, ADTF, AFAPREDESA, AFD International, AFJD, AID, ALIFSI, AMDH-Paris /IDF, AMF, AIDDA, Association Jarez Solidarités, Association Kolone, Anafé, Amnesty international Nimes, Association Pour la Paix en Syrie, APICED, ASEFRR, ASIAD, Association Stop Précarité, ATF, ATMF, ATTAC, Association Unjourlapaix, Auber sans la peur, Autremonde, Bagagérue, Centre d'Information Inter-Peuples, CRID, Cercle de silence d'Hazebrouck, Cercle Louis Guilloux, CIMADE, Citoyens solidaires 06, Collectif 20eme Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Collectif Accueil Migrants Valfleury, CAPJPO-EuroPalestine, Collectif aide aux réfugiés d'Epone et alentours, Collectif 3 C, Collectif Chabatz d'Entrar, Collectif citoyen Bevera, Collectif Faty Koumba, Collectif Fontenay diversité, Collectif inter-associatif du Livre Noir de St Denis, Collectif Justice & Libertés 67, Collectif Justice et Vérité pour Babacar, CIVCR 94, Collectif JUJIE, Collectif Les Voisins Solidaires de Versailles, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif migrants 44, Collectif Migrants 47, Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Isère, Collectif migrants bienvenue 34, Collectif Outils du soin, Collectif poitevin « D'ailleurs Nous Sommes d'Ici », Collectif pour l'avenir des foyers, Collectif pour l'égalité des droits-rive droite 33, Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif respect des droits des étrangers - solidarité migrants Pau, Collectif Romeurope du Val Maubuée, Collectif Rosa Parks, Collectif Sarthois "Pour une Terre plus Humaine", Collectif Solidarité Migrant-es Paris Centre, Collectif Sorbonne Sans Frontières, collectif de soutien aux migrants de Bégard, Collectif de soutien migrants Nantes, Collectif de soutien de l'EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor, Collectif Urgence Welcome de Mulhouse, Collectif Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Collectif Vigilance pour les Droits des Etrangers 12ème, Comité d'Accueil 72, CADTM, CCFD -Terre solidaire 93, CDKF, Comegas, Comité de Soutien aux Migrants du Goelo, CRLDHT, Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants, D'ailleurs Nous Sommes d'Ici 67, DTC, Des Lits Solidaires du Havre, DIEM25, DAL, DIEL, Éducation.World 86, EGM 58, Emmaüs International, Emmaüs France, FASTI, FCPE Nice, FEP, FETAF, FTCR, Fondation Frantz Fanon, Football Club Phenix de Versailles, Fraternité Douarnenez, FUIQP, Grèce France Résistance, GISTI, Habitat et Citoyenneté, ICARE 05, Identité plurielle, Infléchir, IPAM-Cedetim, La Boussole 02, La cabane juridique, LCD, L'Auberge des Migrants, Le Mouvement de la Paix, Le paria, LDH, MAN, MDS, MDDM, MRAP, Organisation de Femmes Egalité, Paris d'Exil, Planning familial 06, Planning familial de Paris, Réseau AMY, Réseau Chrétien-Immigrés, RESF, REMCC, RESOME, Réseau européen pour une santé mentale démocratique, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Réseau RITIMO, RUSF Paris1, RUSF Paris 8, Romans International, Roya citoyenne, Survie, Système B, TADAMOON, Tous Citoyens!, Tous Migrants, TPC Maison Solidaire, Sos Racisme de la Vienne, UJFP, United Migrants, UNRPA Paris, UTAC, Un Toit C'est Tout, Utopia56, Vallées solidaires 06, Vies Volées, Voix des Migrants, Welcome Poitiers, WISE, Yvelines Entraide, ZSP18, Instants Vidéo Numériques et Poétiques, Revue A, Revue Vacarme
AL, Ecologie Sociale, Ensemble, EELV, FA, Mouvement ECOLO, NPA, PCF, PCOF, PIR, Réfugiés-Migrants FI 35, SKB, Unité Populaire Paris, UPC-MANIDEM,
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/64460
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3480
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 17 octobre 10h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 29 octobre 13h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 6 novembre 16h
Source : https://www.facebook.com/18decembre/
Source : message reçu le 10 novembre 14h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 15 novembre 14h
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 27 novembre 10h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 28 novembre 02h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 13 décembre 12h
Journée internationale des travailleurs migrants et leurs familles
CGT
À l'occasion de la journée internationale des migrants, le 18 décembre, la CGT appelle, avec plus de 250 collectifs de sans-papiers, syndicats et associations, à manifester sur l'ensemble du territoire français pour la Liberté et l'égalité des droits.
Uni·e·s contre le dumping social, la précarité, uni·e·s pour l'égalité des droits et la justice sociale : travailleurs migrants, travailleurs français, même combat !
À l'occasion de la journée internationale des migrants, le 18 décembre, la CGT appelle, avec plus de 250 collectifs de sans-papiers, syndicats et associations, à manifester sur l'ensemble du territoire français pour la liberté et l'égalité des droits.
La CGT rappelle que ce n'est pas l'immigration qui crée du dumping social mais l'absence de droits. Les travailleurs migrants sans-papiers, détachés ou saisonniers font partie intégrante de la classe ouvrière ! Quelle que soit leur origine, ce sont des travailleurs et des travailleuses en France avant tout !
Des pans entiers de l'économie ne fonctionneraient pas sans eux. Ils occupent généralement les emplois les moins attractifs, les plus pénibles, dangereux et exigeants. Dépourvus de titres de séjour ou précarisés par leur statut, ils sont l'objet de discriminations et peuvent subir des conditions de travail indignes voire de traite des êtres humains du fait de leur vulnérabilité.
Renforcer les contrôles aux frontières et rendre plus difficile l'accès au séjour et au droit de travailler dégradent de plus en plus violemment les parcours migratoires, les conditions de vie et de travail dans les pays d'accueil et entretiennent les mafias et les réseaux de la traite des êtres humains.
Un État de droit se doit de protéger l'ensemble des travailleurs sur son territoire, dans l'intérêt de tous et toutes ! Lutter contre le dumping social, c'est se battre ensemble pour l'égalité des droits. Il est plus que jamais nécessaire de renforcer la solidarité entre les salariés sur les lieux de travail.
C'est la précarisation de tous les travailleurs, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d'austérité menées par nos gouvernants qui font grandir les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population.
Ce n'est pas en opposant les salariés entre eux que nous protégerons nos droits. C'est en luttant ensemble, en insistant sur « ce qui nous lie », et non sur « ce qui nous oppose », que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.
La CGT appelle l'Etat Français à ratifier la convention internationale de protection des droits des travailleurs migrants et leurs familles adoptées par l'ONU le 18 décembre 1990 qui permettra de garantir l'égalité de traitement entre travailleurs migrants et travailleurs français : « À travail égal, salaire égal ! »
Soyons nombreux dans la rue le 18 décembre !
Source : https://www.cgt.fr/actualites/mobilisation-so…
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3484
Journée internationale des migrant-es
Justice sociale, égalité des droits, liberté de circulation et d'installation
Solidaires
La journée internationale des migrant-es est marquée cette année par un appel de plus de 250 collectifs, associations et organisations différentes dont plusieurs syndicats (CGT, CNT, FSU et Solidaires) Elle aura lieu dans plus de 40 villes avec des manifestations et des rassemblements.
La situation des migrant-es bloqué-es aux frontières de l'Europe et qui continuent de mourir en Méditerranée est intolérable. La situation des travailleurs et travailleuses sans-papier l'est aussi. Elle pèse sur le marché du travail parce que certains patrons, trop content-es de trouver une main d'œuvre en difficulté, font ainsi pression sur les salaires, les conditions de travail, les renvoyant dans les situations les plus dramatiques à des conditions d'esclavage. C'est ce patronat et les lois iniques et discriminatoires de nos gouvernement qui créent le dumping social. Tant que ce dumping perdurera, nos combats sociaux seront plus difficiles.
Le gouvernement avec la dernière loi asile et migrations, renforce son arsenal répressif contre les travailleurs et travailleuses sans papiers. Solidaires est investie pratiquement et de longue date avec les sans-papiers en particulier pour leur régularisation par le travail, en soutenant des grèves, en aidant à la régularisation individuelle. Nous entendons continuer ce travail. Nous voulons gagner de meilleures conditions de régularisation, d'autorisation de travailler qui ne mettent pas les personnes à la merci de patrons voyous et du travail au noir qui ne leur accorde aucun des droits auxquels chacun et chacune nous pouvons prétendre.
Nous voulons aussi défendre un accueil digne pour ceux et celles qui sont contraint-es à l'exil. Eux et elles n'ont pas droit à la mobilité alors que de nombreuses entreprises, des hommes et des femmes de notre pays s'installent sans difficulté pour vivre et faire des affaires dans leurs pays. Et que les capitaux circulent en toute liberté.
Macron déséquilibré par la crise sociale et politique tente de faire diversion et reparle d'« identité », de « question de l'immigration » comme si à chaque fois qu'un gouvernement refuse de répondre aux revendications sociales, il fallait détourner l'attention.
Non la question est bien la justice sociale, ce sont les capitalistes qui nous coûtent cher pas les travailleurs et travailleuses migrant-es qui travaillent dans les cuisines des restaurants, qui s'occupent des enfants, qui construisent les bâtiments et les routes...
Pour toutes ces raisons nous vous attendons à la manifestation parisienne qui partira à 18h de la Place de la République.
www.solidaires.org cont act@soli daires.o rg
01 58 39 30 20
18 décembre, journée internationale des migrant-e-s.
Une école pour toutes et tous ?
SUD éducation
Parmi les milliers de migrant-e-s qui arrivent en Europe, la situation des enfants, en particulier celles des mineur-e-s isolé-e-s, est certainement la plus fragile. L'accès aux soins, la garantie d'une prise en charge intégrale et l'accès aux établissements et la scolarisation ne sont pas toujours garantis sur le territoire français malgré la ratification de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE).
Les jeunes majeur-e-s isolé-e-s sont de moins en moins scolarisé-e-s car plongé-e-s dans les déboires administratifs qui ne cessent de les précariser, de les forcer à accepter des conditions de vie et de travail toujours plus précaires (squats, travail clandestin…). Ils n'ont pas d'autres choix que d'abandonner l'école qui représente pour eux un levier d'émancipation dans leur pays d'accueil.
Les familles des migrant-e-s à l'instar des étranger-e-s sont de plus en plus précarisées. De plus en plus de familles se retrouvent à la rue par la saturation des dispositifs d'accueil d'urgence et la scolarisation des enfants représente de moins en moins un moratoire à des dispositifs d'expulsion arbitraire. Le regroupement familial est de plus en plus compliqué et soumis à l'arbitraire des préfectures en totale violation des droits de vivre en famille reconnus par la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH).
Le désengagement de l'État dans la scolarisation et l'égalité d'accès à l'éducation de tou-te-s les enfants présent-e-s sur son territoire est manifeste. Il y a de moins en moins de dispositifs spécifiques d'accueil des enfants primo-arrivants et des enfants du voyage : nombre de postes non pourvus, postes fractionnés, méprisés par l'administration... Ce sont les enfants les plus précaires qui sont encore victimes des coupes budgétaires.
Dans les métiers de l'éducation, la précarisation touche de plein fouet les collègues étranger-e-s (hors Union européenne) qui ne peuvent être embauché-e-s qu'en tant que contractuel-le-s car privé-e-s d'accès aux concours de la fonction publique du fait de leur nationalité. Ces contractuel-le-s représentent une main d'œuvre « flexible et corvéable ».
SUD éducation participera activement aux mobilisations du 18 décembre pour la journée internationale des migrant-e-s et revendique :
- l'abrogation des lois anti-immigré-e-s ;
- la protection des mineur-e-s isolé-e-s étranger-ère-s et des jeunes majeur-e-s scolarisé-e-s ;
- l'arrêt de toutes les expulsions et les mêmes droits pour toutes et tous ;
- la titularisation des personnels précaires sans condition de nationalité ni de concours ;
- l'arrêt de la stigmatisation des étranger-e-s
- le droit de vote pour tous et toutes les étranger-e-s ;
- le retour à une véritable politique de l'asile (avec en particulier la suppression de la notion de pays dits ''sûrs'') ;
- la régularisation de toutes et tous les sans-papiers par la délivrance d'un titre unique de séjour ;
- la liberté de circulation et d'installation pour tous et toutes.
Journée internationale des migrants
CNT
Finissons-en de ces politiques injustes et dangereuses : Liberté de circulation, solidarité avec les migrant.es !
Aujourd'hui les États de l'UE, et particulièrement la France, s'attaquent au droit d'asile en renforçant les frontières internes, en externalisant les contrôles, en organisant un tri des migrant.es aux portes de l'Europe, en refusant le sauvetage en mer, en précarisant le droit à l'asile et à la protection et en criminalisant les actions citoyennes d'aide et d'assistance à personne en danger. Une nouvelle fois, l'État français n'assume pas ses responsabilités et ses obligations et tente toujours plus de refouler hommes, femmes et enfants en refusant l'entrée et le séjour sur son territoire et en réformant à nouveau le CESEDA (Code d'Entrée et de Séjour des Étrangers et Demandeurs d'Asile) par la loi de septembre 2018 dite « Collomb ».
Ce que prévoit la loi Collomb de septembre 2018 :
Encore plus de coercition et de répression sous couvert de plus d'efficacité et d'un meilleur accueil.
Limiter voire rendre impossible le séjour en France et éloigner davantage de personnes avec une garantie supplémentaire d'éloignement plus sûr par l'élargissement de la peine de l'interdiction du territoire français (ITF).
Dématérialisation et déshumanisation
Cette loi prévoit aussi la dématérialisation généralisée des démarches d'accès aux droits, aux services publics et un recours à la visio-conférence en lieu et place d'audience (administrative et judiciaire). Cela conduit à une déshumanisation, une violation des droits fondamentaux en faisant obstacle à la demande d'asile et à l'ouverture des droits inhérents à cette demande.
Ces procédures font aussi obstacle à l'exercice de ses droits par l'impossibilité de prise de rendez-vous en préfecture.
Enfermement, contrôle, et surveillance accrus :
- Allongement de la durée de la rétention en CRA (Centre de Rétention Administrative) : durée passant de 45 jours à 90 jours.
- Alignement des dispositions de la retenue pour contrôle de l'identité et du droit au séjour aux dispositions de la garde à vue avec fouilles et prise d'empreintes.
- Fichage des demandeurs d'asile et « dublinés » (en procédure Dublin) ainsi que des mineurs non-accompagnés avec prise d'empreintes, photo et regroupement de fichiers.
- Régression catastrophique de la protection pour les étrangers malades
Faciliter l'éloignement...
L'interdiction du territoire Français est systématisée avec des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) sans délai de départ volontaire rendant quasi impossible un espoir de régularisation dans l'avenir.
L'assignation à résidence devient systématique pour la personne faisant l'objet d'une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) toujours dans un souci de garantie d'éloignement.
... et réduire encore les délais …
Le droit au recours effectif et à la défense sont attaqués par une réduction des délais.
De même, le délai pour soumettre une demande d'asile passe de 120 jours à 90 jours sous peine d'une procédure prioritaire dite « accélérée ».
... en plus d'une complexification générale des procédures.
Nous assistons au fur et à mesure des années à une course législative effrénée d'un gouvernement à l'autre édictant des lois et règlements toujours plus restrictifs, coercitifs et répressifs renforçant un système capitaliste, une immigration choisie (les plus riches par la politique de visa, l'augmentation exponentielle des frais de scolarité pour les étudiant.es étranger.ères…), et établissant une industrialisation et un business de la migration parfois sous une façade humanitaire.
Une violation des droits fondamentaux ne cesse de s'opérer : droit à un hébergement inconditionnel, protection de l'enfant, atteinte grave à le vie privée.....
La suspicion et la fraude sont devenues un principe réduisant les réfugié.es à des délinquant.es.
Ce qu'il faut savoir sur les idées reçues et préjugés largement relayés
Contrairement à ce que l'on peut croire, l'immigration n'est pas un phénomène croissant et le flux migratoire ne cesse de diminuer (80% depuis 2015). Alors qu'elle est partie prenante dans les conflits actuels qui jettent sur la route des milliers de personnes fuyant la guerre, la France s'illustre en tant que pays accueillant le moins de réfugiés sur son territoire contrairement aux pays limitrophes des zones de guerres ou de conflits.
Les frontières et l'édification de murs et de barrières ne limitent pas les déplacements. Ils ne font que rendre encore un peu plus dangereux voire mortels les routes et déplacements migratoires.
Ce que revendique la CNT :
- L'abolition pure et simple du système capitaliste dans son ensemble,
- La liberté de circulation et d'installation avec comme préalable la disparition des frontières,
- La régularisation de tous les sans papiers,
- La fermeture des Centres de rétention administrative et de zones d'attente,
- La suppression du CESEDA
- Une solidarité internationale !
Qu'on les appelle « migrant.es », « immigré.es », « étranger.ères », « réfugié.es », « sans papiers» peu importe, ils.elles sont nos camarades. Comme tous les travailleurs et travailleuses qui doivent faire face partout aux patrons et aux États, aux guerres et aux menaces, à la précarité et à l'insécurité sociale, ils.elles sont de notre classe, ils.elles sont nos égaux, ils.elles auront toujours leur place en tant que tels dans notre organisation, et par-là même dans notre projet de société sans États, sans frontières et sans classes. Un monde que nous voulons libre et solidaire !
Les États et le capitalisme nous divisent, restons uni.es et solidaires !
Confédération Nationale du Travail
Source : message reçu le 17 décembre 21h
Migrants : solidarité avec nos frères de classe
Lutte ouvrière
Liberté de circulation et d'installation pour tous
Différentes organisations appellent à manifester le mardi 18 décembre pour dénoncer la situation faite aux migrants, le droit d'asile de plus en plus restrictif, le manque de places d'hébergement qui condamne à la rue des milliers de personnes, dont des centaines d'enfants.
Alors que les pays impérialistes comme la France sèment la misère et les guerres aux quatre coins de la planète, ils se hérissent de barbelés et empêchent les bateaux de sauver les naufragés en mer. Pour dénoncer la barbarie croissante que le monde capitaliste impose aux exploités sur toute la planète, pour réclamer la liberté de circulation et d'installation pour tous, Lutte Ouvrière s'associe à cet appel.