samedi 24 novembre 2018 à 8h
Attention: ceci est la manifestation du 24 novembre.
Pour la manifestation du 1er décembre, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/65791
Manifestation à Paris des Gilets jaunes
- Rendez-vous à 8h place de la Concorde.
- 10:15 : Des gilets jaunes convergent vers les Champs-Élysées
- 10:52 : Rond-Point des Champs-Elysées (Métro Franklin D. Roosevelt)
- 11:18 : Certains cherchent à s'approcher de l'Élysée
-
12:30 : Étoile, Champs-Elysées, Franklin D. Roosevelt
Attention: présence d'extrême droite signalée
https://paris.demosphere.net/rv/65684
Le ministère de l'intérieur a interdit toute manifestation Place de la Concorde et propose le Champ-de-Mars. Malgré cette interdiction, l'appel à manifester Pl. de la Concorde semble maintenu.
Certains organisateurs affirment que la manifestation « n'aura pas lieu sur le Champ-de-Mars » et appellent à aller « dans le cœur de Paris ». Il est question des Champs-Élysées ou de République 14h. Un appel gilets jaunes éducation,13h Nation, circule aussi.
Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement, avec les informations pratiques et les tracts d'appels.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/65684
Source : https://www.facebook.com/events/2144555945602…
Communiqué « officiel » n°2 « Gilets jaunes »
Nous dénonçons !
Il est important que chaque personne voulant participer à ce mouvement puisse le faire, qu'importe sa couleur. son origine, son orientation sexuelle, son sexe, sa religion. Il en va de même pour les personnes réfractaires a ce mouvement. il ne doivent en aucun cas être attaques sur autre chose que leur positionnement politique vis à vis de ce mouvement, Non les Gilets Jaunes ne sont pas les moutons des nationalistes, fascistes et autres mouvances de tous les extrêmes au même titre que notre mouvement n'est représenté par aucun parti politique ou syndicat.
Nous dénonçons que le gouvernement taxe les plus démunis pour enrichir les quelques ultra-riches.
Nous dénonçons que le gouvernement nous taxe toujours plus alors que les services publics sont de plus en plus médiocres, Nous dénonçons la politique répressive que l'Etat a mis en place. Non aux violences policières ainsi qu'aux procès des Gilets Jaunes pacifistes. Nous voulons un droit de regard sur comment sont dépensés nos impôts. L'écologie, qui est un sujet primordial aujourd'hui, ne peut être juste un moyen de nous taxer d'avantage, surtout quand l'on connaît la faible proportion qui reviendra a cette cause indispensable. Mettez en place une vraie politique écologique et non quelques mesurettes financières. C'est pourquoi aujourd'hui nous reprenons l'appel de Coluche pour les présidentiel de 1951. pas dans un put politique pour voter, mais dans un but citoyen en menant des actions termes.
« J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travesti, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques... »
Nous sommes pour de véritables service publics en matière d'éducation, de santé, de logement, de retraite, de transport, de l'enseignement supérieur et de la culture. L'État privatise à outrance au profit des entreprises dont les actionnaires deviennent toujours plus riches et les salaries toujours plus pauvres,
Nous ne voulons plus subir cette politique libérale. Nous appelons tous ce qui soutiennent le mouvement a rejoindre les différentes actions et a se coordonner. La lutte a commencé, elle ne s'arrêtera pas sans contreparties importantes redonnant de la dignité aux citoyens.
Les Gilets Jaunes
Gilets jaunes : demandez le programme !
Mouvement des gilets jaunes de la zone portuaire de Saint-Nazaire
« Notre objectif n'est pas de détruire mais, bien au contraire, de construire un monde plus humain pour nous et les générations futures » expliquent les gilets jaunes de Saint-Nazaire, dans un appel-programme à se réunir en assemblées dans les préfectures, le 24 novembre. « La solution est en nous-même, les travailleurs, les chômeurs, les retraités, de toutes origines et de toutes les couleurs. »
Le mouvement des gilets jaune exprime, depuis le 17 novembre dernier, le ras le bol d'un peuple qui n'en peut plus d'être taxé, humilié, exploité, méprisé par un pouvoir toujours plus distant de sa réalité, toujours plus arrogant envers les faibles, toujours plus acquis aux puissants.
Depuis le 17 novembre, les actions de blocages économiques routiers des centres de la grande consommation se multiplient partout en France. L'objectif est d'assécher les puissances de l'argent pour faire plier un pouvoir politique qui leur est acquis.
Ces actions ont aussi pour conséquences malheureuses de gêner de simples citoyens dans leurs tâches quotidiennes, des citoyens qui subissent eux aussi un système qui élimine toujours plus les rapports humains et bienveillants pour leur substituer les rapports comptables d'argent. Notre objectif n'est pas d'instaurer une gêne durable et prolongée pour les femmes et les hommes qui vivent sur notre territoire. Notre objectif est de redonner le plus rapidement possible le pouvoir de décision au peuple, par le peuple, pour le peuple, un pouvoir qui lui revient pleinement de droit. Si nous attendons trop notre mouvement s'essoufflera et se divisera fatalement. Pourtant, l'éveil du peuple se répand. Partout, en Belgique, en Bulgarie, en Allemagne, ailleurs dans le monde les peuples se réveillent, ils décident eux aussi de ne plus subir. Le problème est chez eux comme chez nous.
Un rassemblement parisien a été décidé le samedi 24 novembre, en direction de l'Élysée, pour aller trouver, comme il le demandait lui-même, l'actuel président Emmanuel Macron. Que ceux qui peuvent se déplacer jusqu'à Paris y aillent, c'est une très bonne chose, mais le pouvoir exécutif a aussi ses relais locaux. Les représentants du pouvoir exécutif dans les régions et villes de province sont les préfectures et les sous-préfectures. Ce sont eux qui sont tenus d'appliquer les décisions politiques prises en haut lieu par des élites toujours plus déconnectées de nos réalités. Ces lieux devraient être des lieux de l'exercice d'un pouvoir populaire où la fraternité et la bienveillance se côtoieraient, où les problèmes sociaux, humains et environnementaux puissent trouver des réponses naturelles et simples, soucieuses de préserver le bien être de chacun et celui de notre patrimoine commun, et celui-ci inclus notre environnement.
Le mouvement des gilets jaunes du bassin nazairien, le mouvement des gilets jaunes de la zone portuaire de Saint-Nazaire a donc décidé d'organiser une assemblée dans la cour de la sous-préfecture de Saint-Nazaire, le samedi 24 novembre, à 14 heures.
Nous appelons tous les participants à observer le respect des rues environnantes et des bâtiments de la sous-préfecture elle-même. Notre objectif n'est pas de détruire mais, bien au contraire, de construire un monde plus humain pour nous et les générations futures.
Nous appelons toutes les villes de France à organiser le même jour, à la même heure, samedi 24 novembre, à 14 heures, une assemblée dans les lieux d'exercice du pouvoir exécutif et à y observer le même caractère pacifique et respectueux des biens communs. Nous demandons aux autorités publiques de laisser le peuple entrer dans ses locaux qui sont les siens, qu'il a financé et même construit de ses mains.
Nous n'attendons plus que la solution vienne d'en haut, les directions politiques et financières et industrielles qui gouvernent aujourd'hui notre pays seront toujours incapables de résoudre à notre place des problématiques sociales et environnementales que bien souvent elles ne voient même pas.
la solution est nous-mêmes, en nous les travailleurs, les chômeurs, les retraités, de toutes origines et de toutes les couleurs. Agissons tant qu'il est temps, nous nous le devons à nous-mêmes, nous le devons à nos anciens, nous le devons à nos enfants.
D'ici le 24 novembre, nous appelons les gilets jaunes à poursuivre les actions de blocage économiques.
Le mouvement des gilets jaunes de la zone portuaire de Saint-Nazaire (21 novembre)
Pour visualiser la lecture du communiqué sur Facebook ICI
Appel à rejoindre l'action du 24 novembre
« Le 17 on y était, le 24 on y sera ! »
L'espace des luttes de la France Insoumise
Le weekend du 17-18 novembre a vu, pour la première fois, monter une vague de contestation de la politique d'Emmanuel Macron d'une ampleur telle qu'on en avait pas vue depuis très longtemps. Nous avons participé aux blocages citoyens des gilets jaunes et nous entendons bien participer aux prochains rendez-vous.
La hausse des taxes sur le carburant a été le déclencheur de ce mouvement spontané et massif dans tout le pays, pour toutes celles et ceux qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur voiture pour aller travailler. Mais ce mouvement exprime une colère populaire bien plus globale.
C'est la colère face à la vie chère, l'impossibilité de vivre de son salaire, trop bas, le point d'indice gelé ou le statut précaire de son travail. C'est le ras-le bol d'avoir le sentiment que le gouvernement nous fait les poches, par la hausse de la CSG, la suppression des APL tandis que les tarifs du gaz de l'électricité continuent d'augmenter. C'est le refus de subir plus encore l'effondrement des services publics, des déserts hospitaliers, gares et arrêts de train supprimés aux bureaux de Poste liquidés, c'est le sentiment de vivre sur des territoires abandonnés.
Mais c'est également la colère face aux privilèges des riches, pour qui l'ISF a été supprimé, face à l'impunité des multinationales qui polluent et se voient, elles, bénéficier de niches fiscales anti-écologiques comme Total, face aux milliards en CICE qui n'ont jamais réellement créé d'emplois. Ils polluent, nous payons, ça suffit!
Ce mouvement initié le 17, c'est une insurrection citoyenne qui fédère des hommes comme des femmes, majoritairement des salariés, du privé comme du public, mais également des chômeurs, des jeunes comme des retraités, des artisans, des travailleurs indépendants et des paysans. C'est la France qui bosse, celle qui voudrait bosser et celle qui a bossé, parfois très dur, et qui se sent méprisée par celles et ceux qui nous dirigent.
Sur le terrain, nombre de syndicalistes comme nous y ont pris part, en respectant pleinement le caractère citoyen et auto-organisé du mouvement. Quelles que soient les stratégies de dénigrement de la bande à Macron et nombre de médias, non, ce mouvement n'est pas un mouvement de "fachos" ! Non, ce mouvement n'est pas un mouvement anti écolo !
Nous appelons l'ensemble des syndicalistes, si ils et elles n'y sont pas déjà, à rejoindre les Gilets Jaunes. Continuons à convaincre nos collègues, nos camarades de rejoindre le mouvement, dans le respect de son auto-organisation. Contribuons à faire converger le plus grand nombres de luttes et de citoyen-ne-s sur la place de la Concorde !
Le 24 novembre, comme prévu depuis longtemps, nous participerons à la marche contre les violences faites aux femmes, car pour nous la lutte contre la domination patriarcale est essentielle. Puis nous participerons également aux rendez-vous et actions des gilets jaunes qui seront fixés, parce que nous faisons partie des gilets jaunes ! Et d'ici là, et après, sur nos lieux de travail comme dans nos quartiers, contribuons à convaincre et à mobiliser ! »
Source : https://lafranceinsoumise.fr/2018/11/21/appel…
Source : message reçu le 21 novembre 23h
Solidarité au mouvement citoyen des « gilets jaunes »
Force ouvrière - Transports et logistique
La Fédération Nationale des Transports et de la Logistique FO/UNCP, en solidarité avec le mouvement citoyen « Gilets jaunes », appelle tous ses militants, adhérents et sympathisants à participer et organiser toutes actions visant à revendiquer l'augmentation du pouvoir d'achat.
Au regard du mépris et de l'arrogance du gouvernement, la Fédération Nationale des Transports et de la Logistique FO/UNCP n'exclut pas de durcir le mouvement par un appel à la grève de l'ensemble des secteurs qu'elle représente.
Fédération Nationale des Transports et de la Logistique Force Ouvrière - UNCP
Tel : 01 49 71 27 70 - Fax 01 49 71 27 80
E-Mail : secr etariat@ fo-trans ports.co m - Web : www.fo-transports.com
Source : http://www.fo-transports.com/
Appel à participer aux mobilisations des « gilets jaunes »
SUD industrie
De nombreux syndiqué-e-s membres de notre Union SUD industrie et sympathisants ont participé depuis le début aux différentes actions des « gilets jaunes », surtout en régions. Cette mobilisation inédite est avant tout celle d'une révolte populaire contre le pouvoir et le gouvernement en place, dont le prix de l'essence a servi de déclencheur à un mouvement spontané et auto-organisé. Cette colère légitime ne peut pas être balayée ni méprisée car elle repose sur la réalité quotidienne de millions de Citoyens qui souhaitent en finir avec un système injuste et dont l'arrogance des élites proclamées et l'accroissement des inégalités entre classes sociales alimentent ces mobilisations.
Les mobilisations des « gilets jaunes », qui n'appartiennent à personne si ce n'est à ceux et celles qui s'organisent, trouvent un écho grandissant par leurs formes de mobilisations et d'action, leur refus d'élire ou de choisir des « dirigeants » qui seraient prêts à trahir à la première négociation, et marquent leur volonté d'aller « chercher Macron » là où il est, là où est le pouvoir politique. En appelant à participer massivement aux manifestations du 24 novembre 2018 et notamment la montée à Paris, SUD industrie rappelle que la mobilisation doit aussi se poursuivre sur le terrain économique en discutant dès maintenant des modalités de grève et d'organisation dans nos lieux de travail : cette étape est indispensable pour bloquer la production et mettre la pression sur le patronat et obtenir de véritables acquis sociaux, en continuant à porter nos revendications syndicales (remboursement des frais de transports, augmentations de salaires, embauches CDI, etc.).
La persévérance à se battre sur le terrain et l'encouragement d'un mouvement populaire et massif conduit les équipes de SUD industrie à décider localement de leur participation éventuellement « bagdée » et affichée, car le syndicalisme de transformation sociale à vocation à construire ici et maintenant les bases d'une autre société, loin des cadres institutionnalisés qui défendent les classes dominantes et les oppresseurs.
Nous devons également être vigilants devant un tel mouvement et de ses dérives possibles certes minoritaires mais existantes, celles de l'homophobie et du racisme. Il n'est ni tolérable ni acceptable que de tels propos ou comportements s'expriment et nous les condamnons fermement ; il convient de faire preuve de la même rigueur envers l'extrême droite qui doit être sortie par tous les moyens de ces mobilisations.
SUD industrie appelle l'ensemble des structures syndicales à participer à ces mobilisations en renforçant la présence de militants syndicaux pour gagner face au gouvernement en faisant émerger une société radicalement différente, écologiste et égalitaire, en obligeant dès maintenant les constructeurs automobiles, les collectivités territoriales et l'ensemble des acteurs économiques à prendre en compte les préoccupations de la population… ou bien de céder leur place.
Seule la lutte paie !
Source : https://solidaires.org/SUD-industrie-appelle-…
Source : message reçu le 22 novembre 18h
Rendez-vous ce samedi 24 novembre
SUD Commerces et Services
Vous trouverez en lien le dernier tract de Solidaires sur la mobilisation des gilets jaunes : bien qu'il ne s'adresse pas directement à eux, nous savons bien que derrière le gilet, il y a des travailleurs/euses, des privé-es d'emploi, des jeunes en formation ou des retraité-es alors que beaucoup de choses ont déjà été dites sur le caractère composite de ce mouvement (en lien, un appel émanant de Saint Nazaire qu'on ne peut que partager).
Du coup, pourquoi ne pas se mêler à eux samedi prochain, y compris avec nos gilets pourpres (ou rouges pour les cégétistes et FO, voire oranges pour les cédétistes) ? Derrière la couleur de notre gilet qui ne manquera de faire réagir, nous appartenons bien à la même classe sociale et nous pensons, pour notre part, que notre colère et notre désir de changer ce monde injuste est plus efficace en s'organisant.
Beaucoup dans le mouvement syndical se posent des questions, voir agissent dans ce sens : FO Transports appelle à la grève, la CGT dans les raffineries à Peugeot ou bien dans le Nord où nos camarades de Solidaires Industrie sont actifs dans les blocages, à l'instar de celui qui a interpellé Macron.
Aussi, nous vous donnons rendez-vous ce samedi 24 novembre à 13 h au local 13 rue d'Armaillé pour aller ensemble à la Concorde (pensez à prendre votre matériel de protection, on n'est jamais trop prudent).
Pour ceux et celles qui souhaitent aller à la manifestation contre les violences faites aux femmes, elle partira finalement à 14 h d'Opéra au lieu de Madeleine.
Nous avons aussi prévu, suite à la rencontre organisée le 10 novembre dernier par le Front social, une manifestation samedi 15 décembre, à l'image de la marche sur l'Elysée (déjà !) du 18 novembre 2017 en sachant qu'il faut espérer, à l'image de ce qui se passe à la Réunion, que la situation politique et sociale s'accélère d'ici cette date.
Fraternellement.
Hausse immédiate des salaires
stop aux ponctions du capital
Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT
Mal partie puisque orchestrée par la droite réactionnaire autour du seul sujet de la taxe sur le Diesel (qui est un vrai sujet mais pas le seul), la mobilisation des travailleurs du 17 novembre a montré un ras-le-bol général.
La FNIC-CGT ne fait pas l'amalgame entre les patrons routiers, intéressés à une nouvelle exonération sur le gazole, qu'ils considèrent comme un coût au même titre que les cotisations sociales, et l'immense masse des salariés, retraités et citoyens rassemblés dans les centaines et centaines de blocages parmi lesquels, même s'ils n'arboraient pas les couleurs de la CGT, on retrouvait nombre de nos syndiqués et de nos militants.
On parle dans ces rassemblements de pouvoir d'achat, d'emplois et aussi de la pression fiscale de la CSG payée par salariés et retraités pour compenser les exonérations pour les riches.
Cette vie chère, ce sentiment de survivre, et non de vivre, vécu comme une injustice, le manque d'offres d'emplois, tout cela, ce ne sont pas des revendications d'extrême-droite. C'est ce que réclame la CGT dans chaque entreprise où elle est présente !
Les formes d'action du 17 novembre, blocage des ronds-points et pas de l'économie, un samedi et non un jour de semaine, ne sont pas « orthodoxes » : et alors ? Les mobilisations « saute-mouton » dites « journées d'action », sont de moins en moins suivies, car elles ne sont pas vues par les salariés comme étant de nature à peser sur la guerre de classe que mène contre nous le patronat et ses bras armés, le gouvernement Macron et l'Union européenne.
Ces formes d'actions « traditionnelles », n'ont pas réussi à empêcher la loi Travail, ni les contre-réformes sur les retraites ou la protection sociale.
Comment étendre le mouvement du 17 novembre, puisqu'il est largement légitime, ancré dans le quotidien, sans se retrouver à la remorque des fascistes de tout poil ?
La FNIC-CGT considère que les questions de pouvoir d'achat doivent être à l'ordre du jour dès maintenant. Nous nous adressons aux militants de la CGT et aux salariés : doit-on attendre sagement la date (décidée par le patron) des prochaines négociations salaires dans sa boite ?
Les salariés des secteurs du pétrole, du caoutchouc sont d'ores et déjà appelés, à la grève sur les questions de salaires à partir de jeudi 22 novembre.
La FNIC-CGT a décidé d'étendre à l'ensemble de ses champs professionnels, la chimie, les industries de santé dont l'industrie pharmaceutique, la plasturgie, cette mobilisation sur la question du pouvoir d'achat et des salaires.
Réunissons et organisons-nous dans les secteurs les plus structurants de l'économie pour mettre en place un plan convergent de mobilisation sur une revendication unique : le projet CGT de société. La FNIC-CGT est disponible pour engager cette bataille.
Agir pour le pouvoir d'achat et contre le coût du capital, c'est maintenant !
Front antiraciste de gilets jaunes à Paris
Pas de place pour les racistes, les homophobes et les sexistes
Le mouvement des gilets jaunes laisse perplexe et divise au sein des forces progressistes et radicales.
La journée du 17 novembre aura conforté ceux qui y voient un mouvement régressif et quasi contre révolutionnaire, avec de multiples actes racistes, sexistes et homophobes.
Elle aura aussi conforter ceux qui, au sein de la gauche radicale, y voit une chance de convaincre de nouvelles personnes de la nécessité de mettre nos forces en commun pour renverser un pouvoir qui ne sert que ses intérêts et celui des plus riches.
Face à ce constat et cette division des forces anti racistes et anti capitalistes, nous ne voyons qu'une parade : laisser chacun choisir son rapport à ce mouvement, sans critiquer ceux qui auront fait l'autre choix.
Une chose nous apparait clairement : ce mouvement est particulièrement complexe et protéiforme. D'un collectif à l'autre, les logiques et dynamiques semblent bien différentes. C'est aussi un mouvement qui évolue de jour en jour.
C'est pour cette raison que nous pensons qu'il serait une erreur stratégique de laisser le terrain du prochain rassemblement vide de toute force antiraciste.
Nous ne doutons pas que samedi 24 novembre, certaines personnes isolées profiteront de l'effet de foule pour déverser leur haine pour l'autre (le noir, l'arabe, l'homo...). Il sera alors important d'intervenir par la parole, et par les actes s'il le faut (en cas de danger physique pour une personne). Car sans cette riposte antifa, le flot de haine pourrait grossir d'heure en heure, de jour en jour.
Nous devons accepter, et promouvoir, la diversité des profils, des méthodes et des objectifs de la lutte. Comme ce fut le cas dans le cortège de tête, où des syndicalistes sont venus se mêler aux retraités, aux lycéens et aux chômeurs.
Mais, en ces temps particulièrement dangereux face au danger fasciste (Brésil, Italie, USA), nous nous devons de combattre cette peste brune sur le terrain et dans les luttes. Celle des gilets jaunes est particulièrement complexe et difficile à cerner. C'est d'autant plus important d'y être présent.
Source : https://www.facebook.com/events/2084495778530…
Source : message reçu le 20 novembre 16h
« Les insoumis iront dans ces manifestations. »
Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale
Monsieur le Premier ministre, vous le savez, en France, notre pays passionné d'égalité et de fraternité, il n'y a pas d'ordre public possible ni même souhaitable sans justice sociale. Et c'est de cette façon qu'il faut comprendre la puissance et l'étendue du mouvement dit « des gilets jaunes » que nous voyons se déployer dans tout notre pays, que ce soit dans l'hexagone, dans les DOM-TOM ou, à cette heure même, à La Réunion.
C'est donc la justice sociale qu'il faut rétablir si l'on veut que revienne l'ordre et que cessent les violences que provoquent ceux qui s'opposent à ce mouvement.
Il n'est pas juste, monsieur le Premier ministre, de prendre 4 milliards à des gens qui n'ont pas d'alternative au déplacement en voiture par une surtaxe sur les carburants quand, dans le même moment, vous donnez exactement la même somme en supprimant l'impôt sur la fortune à des familles de riches qui n'en ont pas besoin et qui ne vous l'ont jamais demandé.
Il n'est pas juste. Et, par conséquent, si vous voulez régler la crise actuelle, partez de l'idée qu'il y a une situation tellement exceptionnelle qu'elle justifie le rétablissement immédiat de l'ISF (puisque nous sommes encore en cours de débat budgétaire) et la suppression de la taxe carburants.
Il n'est pas juste d'arguer la transition écologique quand vous disposez de 40 milliards par le crédit d'impôt compétitivité-emploi que vous allez passer dans le droit commun alors que vous pourriez les affecter au budget de l'écologie où, immédiatement, ils rempliraient les carnets de commandes dans tout le pays, donneraient de l'emploi et du mieux-vivre pour tout le monde.
Si bien que je suis obligé de vous dire. Samedi [24 novembre], paraît-il, vous avez l'intention d'interdire la manifestation que les gilets jaunes ont appelée. Oh, beaucoup d'entre nous seront à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles. Mais nous irons, je vous le dis, les insoumis iront dans ces manifestations. Alors, monsieur le Premier ministre, permettez que la démocratie sociale et la démocratie parlementaire se retrouvent. Permettez la manifestation. »
Après le 17 novembre,
contre le président des riches, fédérer nos colères
NPA
Le 17 novembre, près de 300 000 « gilets jaunes » ont participé à plus de 2000 rassemblements et/ou actions de blocages. Il s'agit d'un fait politique et social majeur, avec une mobilisation massive et inédite contre le gouvernement Macron. Le 17 novembre, c'est une politique de classe, menée par un gouvernement au service des riches, qui a été dénoncée. Une colère légitime à laquelle il s'agit de donner un prolongement par une mise en action du mouvement social, du mouvement ouvrier.
L'augmentation des taxes sur les carburants a été l'élément déclencheur, mais de nombreuses autres revendications ont été portées dans les divers rassemblements : la vie chère, les injustices fiscales, l'abandon de certaines catégories de la population, notamment dans les campagnes et les petites villes… Une réponse au mépris affiché par Macron, et à leur politique au service des riches, entre autres au niveau fiscal : augmentation des taxes, payée par les plus pauvres... mais exonérations d'impôts pour les plus riches et les capitalistes.
Hypocrisie du gouvernement
Le prétexte de la lutte contre le réchauffement climatique, avancé pour justifier les augmentations des taxes sur les carburants, est une sinistre farce : ce gouvernement, comme les précédents, pousse les classes populaires en dehors des centres-villes par des loyers exorbitants pour des petits salaires, liquide les logements sociaux, oblige à faire des dizaines de kilomètres pour trouver des hôpitaux et des écoles, un tiers des voies ferrées a été supprimé.
Les plus pauvres sont les premières victimes des catastrophes écologiques, et la sortie du capitalisme productiviste pourrait créer des millions d'emplois et offrir de substantielles améliorations des conditions de vie pour les classes populaires.
Aucune concession à l'extrême droite
Si la colère est légitime, il ne s'agit pas pour autant de nier les problèmes posés par la mobilisation. Ainsi, si la droite et l'extrême droite ont échoué dans leur tentative de se poser en porte-parole de la mobilisation, il serait néfaste de nier l'expression, sur divers points de barrages, de positions racistes, islamophobes, sexistes ou homophobes, et de ne pas les condamner.
Les luttes contre les oppressions et les discriminations ne sont pas secondaires, et les divisions entretenues au sein de notre camp par les courants réactionnaires doivent être sévèrement combattues.
Classe contre classe
Il est urgent que le mouvement ouvrier se mette en action, en mettant en avant des revendications de classe afin que la colère manifestée le 17 novembre ne reste pas sans lendemain et qu'elle se poursuive dans un sens positif, à l'opposé de toutes les récupérations et « solutions » réactionnaires.
Social et écologie ne s'opposent pas, bien au contraire : pour une augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, ainsi qu'une indexation des revenus sur les prix ; pour la suppression des taxes et autres impôts indirects injustes, à commencer par la TVA, et pour une réelle taxation des grandes fortunes et des profits des grandes entreprise ; pour un développement massif des services publics, des transports en commun, des solutions écologiques alternatives au tout-voiture et au tout-camion.
Ces revendications ne pourront être imposées que par un mouvement de grève et de blocage de l'économie du pays. Sur le plan local comme national, le mouvement social, le mouvement ouvrier - syndicats, associations et partis politiques - , doivent prendre des initiatives en ce sens, afin que la colère contre la politique de Macron, dont le mépris n'a aujourd'hui d'égal que l'impopularité, puisse se faire entendre de manière durable… et victorieuse.
Source : https://www.npa2009.org/agir/politique/apres-…
Source : message reçu le 21 novembre 22h
Gilets jaunes et syndicats : unis dans l'action et la grève !
Révolution - Tendance Marxiste Internationale
Le gouvernement répond aux gilets jaunes par le mépris et la répression. Il se dit déterminé à « tenir le cap ». Ce cap, c'est le transfert du poids de la crise économique sur les épaules des salariés, des retraités, des chômeurs, des jeunes et des classes moyennes. Dans le même temps, de richissimes parasites bénéficient de nouvelles ristournes fiscales et autres « allègements de charges ».
Les gilets jaunes disent : « ça suffit ! ». Ils sont soutenus par une large majorité de la population, qui n'en peut plus de la régression sociale et de la « vie chère », toujours plus chère, jusqu'à l'étranglement. Ce mouvement peut donc marquer le début d'une grande et victorieuse offensive populaire contre Macron et toute sa politique. A une condition : que les organisations du mouvement ouvrier - à commencer par les syndicats - s'engagent pleinement dans la bataille. Les dirigeants syndicaux qui tournent le dos aux gilets jaunes, sous divers prétextes, se dérobent au combat. Ils facilitent le travail des politiciens démagogues de droite et d'extrême droite, qui se sont empressés d'enfiler un gilet jaune. Les militants de gauche et syndicaux ne doivent pas l'accepter !
Heureusement, des structures syndicales - locales ou fédérales - sont entrées dans le mouvement. C'est indispensable. Pour faire reculer le gouvernement, il ne suffira pas de bloquer des routes ou l'entrée d'entreprises, car le gouvernement « débloquera » par la force et tablera sur notre épuisement. Il nous faut monter en puissance. Il faut bloquer l'économie par le moyen le plus efficace : la grève. Les syndicats doivent mettre à l'ordre du jour des grèves reconductibles dans un maximum de secteurs. Dans certaines entreprises, la grève a déjà commencé ; dans d'autres, les travailleurs sont prêts à y entrer ; dans d'autres encore, les travailleurs hésitent, attendent de voir comment les choses évoluent. Dans ce contexte, le rôle des syndicats est de créer une dynamique permettant la mobilisation d'un nombre croissant de travailleurs. Un élan puissant a été donné par les gilets jaunes. Il faut en profiter maintenant.
Comme dans tout mouvement de masse qui dure, sa revendication initiale - contre l'augmentation des taxes sur les carburants - est complétée par d'autres : contre toutes les augmentations de taxes qui frappent les pauvres ; pour la hausse des salaires et des retraites ; pour des services publics de qualité ; bref, pour des moyens de vivre décemment, en prenant l'argent là où il se trouve : dans les caisses du grand patronat. Nous savons que le « gouvernement des riches » résistera de toutes ses forces à ces revendications légitimes. Même s'il recule un jour, sous la pression, il reprendra l'offensive le lendemain. Aussi la gauche et le mouvement syndical doivent-ils exiger la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation d'élections législatives anticipées. Ce gouvernement n'est plus soutenu que par 20 à 25 % de la population. Il n'est plus légitime et ne le redeviendra jamais.
Gilets jaunes et syndicats : unis dans l'action et la grève !
Contre la vie chère ! Taxer les riches - pas les pauvres !
Augmenter les salaires et les retraites !
Pour des élections législatives anticipées !
Source : https://www.marxiste.org/actualite-francaise/…
Source : message reçu le 23 novembre 15h
Source : https://www.marxiste.org/actualite-francaise/…