dimanche 1er mai 2016 à 15h
Attention, ceci est la manifestation du 1er mai
Pour la manifestation du 3 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/47062
Manifestation du premier mai à Paris
https://paris.demosphere.net/rv/46603
Trajet/parcours : départ à 15h de Bastille, en direction de Nation
Bastille > rue de Lyon > Av. Daumesnil > Bd Diderot > Nation
Rendez-vous particuliers:
- 10h30 : Manifestation du 1er mail à Saint-Denis
- 10h30 : Manifestation du 1er mail en banlieue - Noisy
- 11h00 : Manifestation libertaire du 1er mai
- 13h00 : Manifestation de sans papiers de République pour rejoindre Bastille
- 13h45 : Déstabilisations en Amérique Latine, café des Phares, 7 pl. Bastille
- 14h00 : Rv Amérique Latine / Alba - 11 rue du Fbg Saint Antoine
- 14h00 : Départ de l'Hôpital Cochin - rv au local de la CGT
- 15h00 : Rv de Peuples Solidaires, devant l'Indiana Café, 14 pl. de la Bastille
- Rendez-vous CGT - rue de Lyon, intersection avenue Daumesnil
- Participation du bloc de cuivres / fanfares (heure et lieu du rv à préciser)
- Point fixe de la LDH - Ligue Droits de l'Homme - 95 rue du Fbg St-Antoine
- Point fixe de RESF - familles sans papiers - 95 rue du Fbg St-Antoine
- Après Nation, prolongation vers République pour le meeting Nuit debout
Renforcer la mobilisation jusqu'au retrait du projet de la loi !
Communiqué unitaire IdF
Réunies le 25 avril, les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, Unl, et Fidl de l'Ile De France appellent à la poursuite et à l'amplification des mobilisations des salarié-e-s et de la jeunesse après plus d'un mois et demi de lutte depuis la première manifestation du 9 mars.
Les grèves et manifestations unitaires du 28 avril et du 1er mai sont de nouvelles étapes dans la construction du rapport de force nous permettant d'obtenir le retrait du projet de loi « travail El Khomry » porteur de dangers majeurs pour le monde du travail.
La tenue d'assemblées générales dans les entreprises et les services pour discuter, sur la base des revendications et dans l'unité, de la grève, de sa reconduction, doit permettre d'aller plus loin jusqu'au retrait de la loi et jusqu'à l'ouverture de négociations.
Dans ce contexte de luttes unitaires, la place de la République est, avec « nuit debout », devenue un lieu de débats, de mobilisation qui intéresse la jeunesse, le monde du travail….
Parce qu'il est de notre responsabilité d'envisager les suites de ces mobilisations en aidant à la convergence des luttes face à ce gouvernement qui fait la sourde oreille, nos organisations appellent d'ores et déjà à se mobiliser le 3 mai, date à laquelle va s'ouvrir le débat parlementaire sur cette loi.
Les organisations syndicales de salarié-e-s et des organisations de jeunesse CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, Unl, Fidl de l'Ile De France appellent à la grève dès le 28 avril et aux manifestations :
- Du jeudi 28 avril à 14h de la Place Denfert-Rochereau à Nation
- Du dimanche 1er mai à 15h de Bastille à Nation
- A une nouvelle mobilisation le mardi 3 mai dès l'ouverture du débat parlementaire.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/46603
Source : http://www.ussolidaires.fr/Renforcer-la-mobil...
Appel de l'intersyndicale nationale
Les nombreuses initiatives, grèves, manifestations et rassemblements qui se sont multipliés depuis le 9 mars renforcent la détermination des organisations syndicales de salarié-e-s, de lycéen-ne-s et d'étudiant-e-s à obtenir le retrait du projet de loi travail et gagner de nouveaux droits pour les salarié-e-s. Le mouvement est majoritaire dans l'opinion. Le gouvernement doit enfin entendre ces revendications et cesser de répondre aux exigences du patronat.
Le rapport de force créé depuis le début du mois de mars a déjà obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initial et à apporter des premières réponses aux organisations de jeunesse. Pour autant, le texte actuel, totalement inacceptable, est porteur de précarité et de reculs sociaux pour les travailleurs-euses et la jeunesse.
Gagner le retrait du projet de loi travail est possible. La grève et les manifestations du 28 avril, le 1er mai seront un moyen supplémentaire pour avancer vers cet objectif. La tenue d'assemblées générales dans les entreprises, les services, les lieux d'étude pour débattre de la grève, de son ancrage dans la durée, des modalités d'action doit permettre d'aller plus loin jusqu'au retrait de la loi et l'obtention de nouvelles garanties collectives porteuses de progrès social.
Des luttes et mobilisations se développent et se construisent dans de nombreux secteurs autour des questions de conditions de travail et d'études, de salaires et de précarité… Elles doivent être entendues.
Le 3 mai va s'ouvrir le débat parlementaire, qui se poursuivra pendant plusieurs semaines. Les organisations syndicales appellent à faire de cette journée un nouveau temps fort de mobilisation et d'initiatives. Ce 3 mai les organisations syndicales prendront la parole publiquement pour exiger des parlementaires réunis à l'Assemblée nationale le rejet du projet de loi et faire entendre leurs revendications.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL toujours plus déterminées appellent les étudiant-e-s, les lycéen-ne-s, les salarié-e-s, les personnes privées d'emploi, les retraité-e-s à unir leurs forces en participant massivement aux grèves et manifestations du 28 avril, et à renforcer les actions et mobilisations les 1er et 3 mai. D'autres suivront si le projet de loi n'est pas retiré.
1er mai Solidaires et internationalistes
Tract Solidaires
Depuis le 1er mai 1886, 130 ans d'attaques capitalistes, 130 ans de luttes sociales, la solidarité internationale est toujours plus nécessaire ! Aujourd'hui de nombreux-euses syndicalistes regardent vers la France notre lutte, nos manifestations, nos grèves et nos Nuit debout... Ce 1er mai sera une nouvelle échéance dans la bataille pour le retrait du projet de loi travail... et la solidarité internationale.
130 ans de droits acquis par la lutte
Le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d'être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-es. Le 1er mai 2016, partout dans le monde, les travailleuses et travailleurs seront dans la rue pour exiger la justice sociale dans un monde globalisé où les intérêts capitalistes s'affirment avec toujours plus d'agressivité contre les revendications. Depuis le 19ème siècle, l'histoire n'a pas fait que bégayer, la lutte a été constante et continue : pour l'interdiction du travail des enfants partout dans le monde, pour les droits du travail, pour la réduction du temps de travail et un salaire décent, pour l'emploi de toutes et tous, pour, enfin, ne plus perdre sa vie à la gagner.
Pour la paix et la libre circulation
Les gouvernants européens « gèrent » l'afflux des migrant-es et réfugié-es aux frontières de l'Union européenne. Cela témoigne de la violence de ceux qui nous dirigent : érection de murailles, violences policières aux frontières, des dizaines de milliers de personnes parquées dans des bidonvilles, zones de non-droit... Tout cela alors que ces personnes (des travailleuses et des travailleurs aussi !) fuient la violence des guerres, la misère, l'incertitude du lendemain et l'absence de démocratie. Dans le même temps, la bienveillance politique, financière de l'Union européenne à l'égard de dictateurs, les ventes d'armes, en Syrie, en Egypte, en Arabie Saoudite, en Turquie... sont l'autre face du traitement des migrant-es.
Solidaires partout dans le monde
Aujourd'hui, ce sont des syndicalistes tués en Colombie, des étudiant-es disparu-es au Mexique pour avoir osé contester le régime en place, la répression des Brésilien-nes contre la coupe du Monde de football et l'organisation prochaine des Jeux-Olympiques qui accroit les inégalités sociales, la loi « baillon » en Espagne qui sert à emprisonner des militant-es syndicaux-ales. Ce sont des luttes aussi comme à Chicago, le 1er avril dernier où les professeurs étaient en grève pour dénoncer les coupes budgétaires dont les premières victimes seront les élèves les plus pauvres, ceux des communautés noires et hispaniques qui subissent discriminations et violences policières.
Contre la loi travail et pour tous les droits
Les capitalistes s'acharnent avec toujours plus de vigueur pour arracher les droits conquis par la lutte et par la lutte seulement. Partout dans le monde, la privatisation des services publics (santé, éducation, transports...), l'accaparement des profits continuent, créant des inégalités sociales de plus en plus fortes. Avec la crise, les pertes sont socialisées, au plus grand profit privé des banques. Dans une telle situation, les gouvernements répondent par la violence aux mouvements sociaux. En témoignent les nombreux blessés du fait de la police lors des manifestations contre la loi travail en France. Et la répression des luttes : les salarié-es d'Air France licenciés pour avoir lutté contre des licenciements dans une entreprise qui affiche des bénéfices outrageants, tout comme les Conti ou les Goodyear...
Chaque pays européen a sa loi travail !
Les pressions continuent sur la Grèce pour accélérer les réformes « d'austérité » alors que le pays est en pleine banqueroute économique et sociale, et bientôt derrière elle l'Espagne et le Portugal. En Europe depuis la crise de 2008, les mêmes méthodes produisent les mêmes effets : de plus en plus de salarié-es sont sorti-es du périmètre d'application des conventions collectives. Le résultat, c'est moins de protection, des salaires en baisses, les chômeurs et chômeuses moins indemnisé-es et l'accroissement du nombre des travailleur-euses pauvres avec les conséquences sur la santé et le mal logement en particulier.
Solidaires participe à la construction d'un front de lutte international en particulier au sein du Réseau syndical international de Solidarité et de luttes.
1er mai : dans la rue et solidaires des travailleuses et travailleurs du monde entier !
Loi « travail » : Mobilisés jusqu'au retrait !
CGT IdF
Les différentes manifestations unitaires contre le projet de « loi travail » ont ras- semblé des centaines de milliers de manifestants !
Salariés, jeunes, retraités : une majorité de la population considère que le projet de loi « El Khomri » est néfaste, et qu'il doit être retiré ! Face à la mobilisation, le gouvernement est contraint d'entendre les organisations de jeunesse et de répondre à certaines de leurs revendications. Pour autant, les jeunes et leurs organisations montrent une détermination intacte: Le gouvernement doit retirer son projet de loi !
La «loi travail », répond aux exigences des grands patrons du Medef de baisser le coût du travail, d'assouplir les critères du licenciement économique, d'étendre « les accords pour travailler plus et gagner moins » au prétexte de préserver l'emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération.
La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés, grâce au référendum d'entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l'absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale en laissant les salariés sous la pression de l'employeur.
L'essence même de ce projet de loi est d'augmenter le lien de subordination du salarié vis-à-vis de l'employeur et renforcer le chantage à l'emploi sur les salariés et leurs représentants au prétexte de la crise économique et de ses conséquences.
La CGT réaffirme avec force que l'augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des so- lutions pour retrouver la croissance et sortir de la crise.
Nous avons besoin d'un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels.
Le droit au travail est un droit constitutionnel, le garantir nécessite non pas d'abaisser les garanties collectives, mais d'élargir le droit du travail aux enjeux d'aujourd'hui : l'hyper-précarisation du salariat, l'Ubérisation de l'économie, les salariés détachés, l'auto-entreprenariat, le portage salarial forcé, etc. …
Manifestations unitaires A l'appel des organisation franciliennes
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL
- Jeudi 28 avril 14h00 - Denfert Rochereau Nation
- Dimanche 1er mai 15h00 - Bastille Nation
Une réforme du droit du travail, digne de ce nom, devrait plutôt viser à améliorer les conditions de vie, d'études, de travail des jeunes et des salariés.
Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l'explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n'y en a que trop : 8 salariés sur 10 sont recrutés sur des CDD, pour une période de plus en plus courte. Il ne s'agit pas de réduire le code à une sorte de déclaration de principes ou de droits fondamentaux.
Partout des initiatives unitaires sont organisées pour interpeller les parlementaires, le Medef, les préfectures. Il faut les multiplier et faire céder le gouvernement pour qu'il retire cette loi de régression sociale !
À La veille de l'ouverture des débats parlemen- taires, deux rendez-vous unitaires importants se préparent avec la CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, l'UNEF, l'UNL et la FIDL: Le jeudi 28 avril et le 1er mai, lors de la journée internationale des travailleurs.
Il faut donner des nouveaux droits aux salariés !
La CGT réaffirme que le code du travail est le socle commun collectif applicable à tous les salariés Les négociations de branches (Conventions collectives).et d'entreprises doi- vent améliorer les droits et non pas les remettre en cause.
La durée légale du travail doit être abaissée à 32h00 avec maintien de salaire et création d'emplois. Cette revendication va dans le sens de l'histoire et du progrès social.
Les droits des salariés (emploi, carrière, et reconnaissance des qualifications, formation professionnelle, protection sociale) ne doi- vent plus dépendre du contrat de travail mais être attachés à la personne, garantis collectivement, cumulables, transférables et opposables à tout employeur.
Source : http://www.communcommune.com/2016/04/cgt-l-af...
Source : http://cgturssafidf.reference-syndicale.fr/20...
Source : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2016/0...
1er Mai Debout / Manifestive du 62 Mars
A l'occasion de la manifestation annuelle de la fête du travail du 1er Mai, dans un esprit de convergence contre la Loi El Khomry et son monde, un cortège manifestif #Nuit Debout se joindra au cortège des syndicats.
La manifestation est déclarée en préfecture et voici les détails:
Horaires: 14h - 22h
Itinéraire: Bastille - Nation - République
Nous invitons toutes les personnes en lutte à rejoindre ce cortège.
Le 31 Mars dernier, bien que nous ayons aussi déclaré la même manifestation, la préfecture a fait dans la gestion politique des flux de manifestants et nous a retenu 2h30 Place de la Nation, forçant tous les manifestants sous la pluie à se retirer et à rejoindre Place de la République par ses propres moyens où nous avons finalement pu commencer la première Nuit Debout.
Ami(e)s syndiqué(e)s, voisin(e)s, copines et copains de lutte, dimanche continuons notre marche jusqu'à la Place de la République au rythme de nos musiques et de diverses prises de paroles* sur une scène ouverte et mobile, où nous pourrons nous rassembler, nous rencontrer et continuer de marcher vers un monde qui nous fera toutes et tous rêver.
* Possibilité de prendre le micro, organisation des prises de paroles: cont act@sort irdusile nce.org
Source : message reçu le 28 avril 17h
Loi « Travail » :
La mobilisation commence à porter ses fruits,
raison de plus pour l'amplifier
Après plus d'un mois de mobilisation des jeunes et des salariés, le Premier ministre a annoncé des premières mesures. Certaines d'entre elles reprennent des propositions portées par l'Ugict-CGT et l'Unef depuis de longues années, comme l'aide à la recherche du premier emploi ou l'augmentation de la rémunération des apprentis et la réforme du mode de calcul pour intégrer la qualification. Mieux vaut tard que jamais !
Les modalités de financement, et notamment de l'accompagnement des jeunes par l'Apec, restent encore à préciser. Quant à la surtaxation des contrats précaires, il s'agit d'une exigence de longue date de la CGT, mais dont l'effectivité dépend de l'assiette (qui doit inclure tous les contrats précaires, CDD, CDD d'usage, Interim…) et du taux qui doit permettre de générer des recettes nouvelles pour l'assurance chômage. Pas question que cette surtaxation s'accompagne d'exonérations supplémentaires pour les CDI !
Malheureusement, le gouvernement refuse toujours d'entendre la première revendication des jeunes et des salariés, le retrait du projet de loi Travail. Cette revendication est soutenue par une majorité de français, qui considèrent que ce projet de loi remet en cause les droits des salariés et ne fait que répondre aux revendications du MEDEF.
En inversant en effet la hiérarchie des normes, ce projet de loi permet de « travailler plus pour gagner moins », notamment avec l'extension des forfaits jours et la baisse de la rémunération des heures supplémentaires. Il facilite considérablement les licenciements avec les accords compétitivité et la réforme des PSE et va généraliser les logiques de dumping social en tirant les salaires et le paiement des qualifications vers le bas.
Il faut donc s'appuyer sur ces premiers reculs du gouvernement pour amplifier la mobilisation et obtenir le retrait du projet de loi ! Nous pouvons gagner !
La CGT appelle à se mobiliser notamment les 28 avril et 1er mai, pour les journées de grèves et de manifestations contre le projet de loi travail.
1° Mai 2016 appel de l'ALBA
Non a l'Ingérence putschiste en Amérique latine
Alternative Bolivarienne pour les Peuples d'Amérique
Le 1er Mai constitue un moment unique pour rappeler la nécessité de renforcer la lutte commune contre les politiques qui nuisent à la survie de la planète, aux droits des peuples et à l'ensemble des femmes et des hommes qui vivent de leur travail.
Manifestons pour la souveraineté de nos peuples : Pour le respect de la démocratie et contre le coup d'état parlementaire au Brésil qui cherche à évincer la camarade Dilma Roussef, contre les tentatives de déstabilisation au Vénézuela et en Argentine, pour l'accès à la mer pour la Bolivie, la fin effective du blocus assassin sur Cuba et la lutte contre la corruption au Pérou et au Mexique. Dénonçons les assassinats de leaders, militant-e-s, défenseur-e-s des droits humains et de la Terre-Mère dans nos pays, particulièrement en Colombie et au Honduras. Restons vigilants et faisons barrage aux paramilitaires et à l'extrême droite, prête à tout moment à revenir aux années de terreur, à semer la haine et la mort. Affirmons d'une manière particulière notre solidarité avec les équatoriens et équatoriennes victimes du tremblement de terre dévastateur du 16 avril, comme avec toutes et tous les réfugié-e-s climatiques victimes du manque de volonté politique pour faire face au réchauffement de la planète.
En France, avec les syndicats qui bataillent pour la défense du Code du Travail et avec le mouvement #NuitDebout qui s'étend sur les places publiques, en cette journée internationale de convergence des luttes, marchons ensemble et affirmons dans les rues de Paris, notre engagement pour l'émancipation du travail, l'émergence d'un présent de justice sociale et de paix, avec une perspective d'avenir où l'humain l'emporte sur le capital, dans le sillage et l'esprit de l'ALBA.
Collectif ALBA-FRANCE, Consejo Pro-Bolivia Francia, Collectif des Péruviens en France, SOLIFRAVEN, Alerte Honduras, Argentinos para la Victoria, Argentinos en el Exterior, Action Artistique InterCulturelle (AAIC), Radio Latinos International, Federación Pacarí Ecuateur SOS, Petite Amérique, Raíces Cubanas, Cercle Bolivarien de Paris, Coordination des Cubains en France, Comité de soutien à la Révolution citoyenne, Collectif Entre Amis, Comité d'Information sur l'Amérique Latine de Nanterre, Coordination Populaire Colombienne à Paris, Collectif Paraguay, MD18 (Brésil),Cuba si France ,France Cuba
Pour signer l'appel et infos sur le lieu de RV :
11 rue du Faubourg Saint Antoine. Paris XXème à 14h00
albafrance@gmail.com 0698443481 José Luis 0681271805 Manuel 06 87 41 95 48 Fredy
Premier Mai 2016 :
Pour un Maghreb des Peuples solidaires.
Vive les luttes unitaires des travailleurs (euses) et des migrant(e)s.
La situation mondiale est inquiétante. Nous vivons une crise aiguë caractérisée par l'usure et l'érosion du système capitaliste. Les pouvoirs en place multiplient les politiques néolibérales, d'austérités et sécuritaires. Partout, au Sud comme au Nord, à des degrés différents selon les résistances des opprimé(e)s, on applique le même mode d'emploi : Moins d'argent pour l'éducation, la santé, le logement, le travail (à l'image de la Loi Travail en France). Plus d'argent pour les armées, les polices, la surveillance et la répression. Et celles et ceux qui osent résister à ces politiques subissent les pires représailles; assassinats, détention politique, licenciements de syndicalistes, intimidations et répression de militant(e)s.
Nous vivons dans une période de fragilité où tous les droits et acquis sociaux sont fortement remis en cause, notamment ceux des travailleurs (euses) et des minorités politiques (immigré(e)s, femmes etc.). La progression des populismes d'extrême droite en Europe, et l'intolérance de certains religieux, est le prétexte utilisé, parfois instrumentalisé, pour saper les acquis conquis de haute lutte. Par conséquent, les migrant(e)s et les populations issues des immigrations subissent les pires racismes et exclusions, politiques et sociales.
Dans ce contexte, les associations démocratiques issues de l'immigration maghrébine, ressentent plus que jamais que l'unité d'action et la convergence des luttes face à cette conjoncture critique, s'imposent comme nécessité, en Europe et au Maghreb. Pour cela, nous, signataires de cet appel, déclarons que nous :
- Refusons les politiques d'austérités, sécuritaires et d'exclusions sociales. La Loi Travail et la honteuse proposition de loi sur la déchéance de nationalité en sont des exemples. Nous demandons son retrait total et nous lutterons dans ce sens avec toutes les forces démocratiques en France.
- Dénonçons les intimidations et les attaques contre les militant(e)s syndicalistes, écologistes, féministes et tou(te)s les défenseurs (eusses) des droits humains, au Sud comme au Nord.
- Poursuivrons la lutte contre toutes les formes de racismes, d'exclusions et contre la stigmatisation des réfugié(e)s, des immigré(e)s et de l'ensemble des populations issues de l'immigration.
- Soutenons les luttes unitaires et solidaires des mouvements sociaux populaires et les luttes des travailleurs (euses) et des migrant(e)s dans les deux rives de la méditerranée.
- Condamnons les populismes et extrémismes, nationalistes et/ou religieux, qui sont l'antithèse des luttes pour la solidarité internationale des associations issues des immigrations ainsi que les luttes des travailleurs (euses) pour l'émancipation et le progrès social.
Premiers signataires :
- Association des Marocains en France (AMF)
- Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
- Association de Défense des Droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM).
- Forum Marocain Vérité et Justice - France ( FMVJ-France)
- Association Marocaine des Droits Humains Paris/Ile-de-France (AMDH-Paris/IDF)
Source : message reçu sur sortir du colonialisme le 28 avril 10h
Loi travail : grève générale contre la régression sociale !
CNT Solidarité Ouvrière
Même après en avoir retiré certains passages sous la pression, la future réforme du droit du Travail proposée par la ministre El Khomri reste un retour en arrière de plus d'un siècle sur le code du travail et les conquêtes sociales du mouvement syndical.
Le chômage a bon dos lorsqu'il s'agit d'introduire toujours plus de flexibilité et de précarité du côté des salariés et toujours plus de bénéf du côté du Medef. Pour créer de l'emploi, d'autres politiques économiques et sociales sont urgentes : nous ne nous laisserons pas sacrifier sur l'autel du capital !
Les lycéen.ne.s, les étudiant.e.s, les salarié.e.s, chômeurs.euses et retraité.e.s qui se sont mobilisés ces deux derniers mois ne s'y sont pas trompés : la loi Travail n'est pas amendable !
Si on laisse faire, avec la "Loi Travail" ça sera :
Un code du travail a minima et des droits à négocier
La loi prévoit la généralisation des accords collectifs à la place des protections légales du code du Travail, réduit à un socle minimal. De nombreux aspects du droit du travail seront désormais négociables. La hiérarchie des normes est inversée et un accord d'entreprise pourra être plus défavorable qu'un accord de branche, le droit sera variable suivant les rapports de force dans chaque entreprise !
Les employeurs pourront soumettre à la consultation directe des salariés tout accord négocié avec un syndicat minoritaire (30% aux élections professionnelles) malgré l'opposition des syndicats majoritaires (50%). D'apparence plus démocratique, cette mesure favorisera les accords sous la contrainte du chantage à l'emploi. Les droits vont régresser, surtout dans les petites structures ou chez les sous-traitants.
Travailler plus pour gagner moins
La loi va donc permettre de « négocier » de nombreux reculs en dérogeant aux 35h comme base du temps de travail : forfait jour au lieu des 35h pour les entreprises de moins de 50 salariés ; travail quotidien passant de 10 à 12h, relèvement du maxima hebdomadaire à 46h pendant 12 semaines, avec réduction des pauses. Par accord de branche, la modulation du temps de travail et du calcul des heures supplémentaires pourra s'étendre sur 3 ans.
En parallèle à la hausse du temps de travail, il sera possible de négocier un plafonnement de la rémunération des heures complémentaires (pour les temps partiels) et supplémentaires à seulement 10 %.
En plus des accords dits "défensifs", permettant déjà de négocier des baisses de salaires ou des hausses du temps de travail sous prétexte de sauvegarde de l'emploi, le projet donne les mêmes possibilités aux entreprises n'ayant pas de difficultés, avec des accords dits "offensifs".
Plus de soumission à l'employeur
Notre vie privée sera davantage entamée au nom des besoins de l'entreprise : réduction du temps de prévenance de 7 à 3 jours pour les changements d'horaires pour les temps partiels ; les astreintes ne seront plus obligatoirement connues 15 jours à l'avance ; est introduite la possibilité de modifier la date des congés moins d'un mois avant le départ (si accord d'entreprise) ; la durée de certains congés (sabbatiques, proches-aidants…) ne sera plus fixée dans la loi mais par accords.
Des licenciements plus faciles et une justice au rabais
Le projet assouplit les critères justifiant les licenciements économiques tout comme les possibilités de licenciement en cas de reprise ou de transfert d'entreprise (actuellement il y a obligation de reprise des salariés en cas de vente).
Les accords collectifs primeraient sur le contrat de travail. Un salarié refusant un accord régressif pourra être licencié « pour faute » sans possibilité de saisir les prud'hommes !
Les indemnités, en cas de reconnaissance de la nullité d'un licenciement économique ou pour inaptitude, baisseraient de 12 à 6 mois. Le barème des indemnités en cas de reconnaissance aux prud'hommes d'un licenciement abusif redevient indicatif. Mais ce barème forfaitaire est plus défavorable que l'actuel et encouragera les tribunaux à réduire les indemnités.
Le projet comporte encore bien d'autres régressions : remise en cause du rôle de la médecine du travail, possibilité pour Pôle Emploi de saisir les trop-perçus sur les allocations chômage...
Se mobiliser pour une répartition égalitaire des richesses et du travail !
Comme pour les mesures pro patronales précédentes (ANI, pacte de responsabilité, CICE), la lutte contre le chômage sert d'alibi, avec le résultat que l'on connaît : plus de 5 millions de chômeurs toutes catégories ! Ne nous leurrons pas : l'objectif est d'accroître la rentabilité des entreprises et les profits des actionnaires, accentuant encore les inégalités de richesse.
Nous devons imposer un autre projet de société alternatif à cette barbarie capitaliste !
Avec le succès des premières mobilisations, le gouvernement a reculé de deux semaines l'examen du projet et annoncé des concessions.
Nous n'en voulons pas, il faut obtenir le retrait pur et simple de ce projet !
Nos droits ne sont pas tombés du ciel mais sont le fruit des combats ouvriers et syndicaux de nos aînés !
La répression policière que subit actuellement le mouvement social et syndical, de plus en plus violente, est totalement inacceptable !
Aujourd'hui, il faut préparer un mouvement de grève générale le plus large possible et porter un coup économique au patronat.
C'est dans cette optique que la CNT Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser massivement le 28 avril et le 1er mai 2016.
Signataire de l'appel « On bloque tout ! », qui regroupe plus de 1300 syndicalistes et structures syndicales, notre organisation entend s'inscrire dans un mouvement social large et massif, susceptible de généraliser et de reconduire la grève.
Ensemble : construisons une grève interprofessionnelle qui pourra remettre à plat la question du Travail et des droits des travailleuses et travailleurs !
Organisons-là sur nos lieux de travail et de vie, y compris à travers des assemblées générales interprofessionnelles !
Manifestons le 1er mai !
Lutte Ouvrière
125 ans après sa première proclamation, le 1er mai reste la journée internationale des travailleurs. Il ne s'agit pas seulement de commémorer les luttes passées mais d'affirmer la nécessité des luttes présentes et futures, jusqu'au renversement définitif du capitalisme sur toute la planète.
Les récentes manifestations contre la loi El Khomri le prouvent : patronat et gouvernement attaquent les droits des travailleurs et il est nécessaire de leur résister. Mais ce n'est pas seulement en France que les possédants passent à l'attaque. Rien qu'en Europe, de l'Angleterre à l'Espagne, de la Grèce à l'Allemagne, ils défendent leurs privilèges par des plans d'austérité qui s'en prennent aux conditions de travail, au niveau de vie, aux services utiles à la population.
Qu'ils aient ou non un emploi, qu'ils vivent dans leur pays ou qu'ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres, les travailleurs ont des intérêts communs par-delà les frontières. Les possédants défendent leurs intérêts de classe. Le 1er mai est l'occasion pour les travailleurs d'affirmer les leurs.
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans différentes villes.
À Paris : rendez-vous à 15 heures place de la Bastille