jeudi 21 septembre 2017 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 21 septembre
Pour la manifestation du 10 octobre, suivre ce lien :
https://paris.demosphere.net/rv/56799
Manifestation à Paris contre la Loi travail XXL
https://paris.demosphere.net/rv/56687
Trajet / parcours : départ 14h de Montparnasse en direction de Place d'Italie
Nouveau trajet, modifié:
Montparnasse > Bd Raspail > Denfert Rochereau > Glacière > Place d'Italie
Ordre des cortèges syndicaux : Solidaires - FSU - FO - Jeunes - CGT
Rendez-vous particuliers:
- 10h30 : Assemblée générale interpro de grévistes à Saint Denis
- 11h00 : Assemblée unitaire - Cheminots - centre de tri postal
- 12h00 : Assemblée générale à Montreuil puis départ collectif
- 12h15 : Départ de UL CGT de Mantes, 19 Rue de la Vaucouleurs
- 12h30 : Rv du Front Social - angle Bd du Montparnasse / Bd Raspail
- 13h00 : Départ collectif d'Argenteuil, gare du centre, après le rassemblement
- 13h00 : Départ groupé en Tram - CGT Bezons
- 13h00 : Rv France insoumise - angle rue Vavin / Bd du Montparnasse
- 13h30 : Départ collectif du local CGT de l'hôpital Cochin
- 14h00 : Rv CGT spectacle / culture - 51 Bd du Montparnasse - UD CGT 75
- 14h00 : Rv collectif Contrats aidés - arrêt du bus 91, métro Vavin
- 14h00 : Rv éducation quartiers, ZEP- angle Bd Montparnasse / Bd Raspail
- 14h00 : Rv intersyndicale BnF - métro Edgard Quinet
- 14h00 : Rv du cortège de Lutte Ouvrière - métro Vavin
- Point fixe d'Attac - 215 Bd Raspail, metro Raspail ou Vavin
- Point fixe du NPA - métro Raspail
- Point fixe du collectif contre l'Etat d'urgence permanent - métro Vavin
- Point fixe du Mouvement de la Paix - métro Glacière
- 19h00 : Assemblée générale Ile-de-France
- D'autres rendez-vous des organisations, bientôt, ici sur Démosphère
Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques pour la manifestation et les tracts d'appel.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56687
Source : http://www.cgt95.fr/le-21-septembre-tous-en-g...
Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2017/09/jeudi-...
Source : http://www.cgtcochin.fr/Greve-et-Manifestatio...
Unis et déterminés pour stopper les ordonnances de régression sociale !
Amplifions l'action !
Appel unitaire Île-de-France
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
La forte journée de mobilisation unitaire du 12 septembre a fait la démonstration de la détermination des salariés, jeunes, retraités à contester la loi travail XXL préparée via les ordonnances Macron.
Ces ordonnances prolongent et aggravent la loi El Khomri dont nous continuons à demander l'abrogation.
L'inversion de la hiérarchie des normes est poussée jusqu'au bout, ce n'est plus de norme du tout. L'individualisation complète du contrat de travail est une revendication patronale pour baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements au motif que cela faciliterait les embauches. Non seulement des économistes ont démontré que cela n'était pas exact, mais le MEDEF se refuse à tout engagement de création d'emplois.
Les salariés du public sont aussi concernés, au nom de l'équité il faudrait demain casser les statuts et aligner le public sur un privé précarisé.
Pour les jeunes c'est l'assurance de lendemain encore plus difficile pour l'entrée dans la vie professionnelle.
De nombreux signes montrent que les orientations et premières décisions du gouvernement rencontrent déjà l'hostilité d'une majorité de la population.
Les étudiants, les salariés, les retraités personne n'est épargné : baisse des APL, augmentation de la CSG, suppression de 100 000 emplois aidés, annonce de 120 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique...
- Le 22 septembre, le conseil des Ministres examinera les ordonnances de Ia « loi travail XXL ».
- Le Président doit entendre, respecter les salariés, les jeunes plutôt que de tenir des propos méprisants, insultants. Des propos indignes d'un chef d'état.
Nous invitons les salariés à se réunir dans les entreprises, services et établissements décider des formes d'actions permettant de se faire entendre ! (assemblées générales, débrayages, grèves, actions diversifiées...)
Les organisations syndicales d'Ile de France CGT, Solidaires, FSU, FO, UNEF, UNL et FIDL revendiquent de nouveaux droits pour les salariés et un code du travail protecteur.
Manifestation jeudi 21 septembre à 14h - Place du 18 juin 40 (Montparnasse)
Pour stopper les ordonnances, amplifions l'action !
CGT Île-de-France
La forte journée d'action unitaire du 12 septembre a montré que les salariés du privé, comme du public, les retraités, les jeunes refusent les ordonnances Macron. Ces ordonnances ont comme fil rouge, toujours plus de flexibilité, de précarité, moins de rémunération, de droits, de protection sociale. C'est un projet qui répond aux exigences patronales ! Ces mesures partout où elles ont été imposées n'ont jamais éradiqué le chômage, ni la précarité, au contraire elles ont amplifié le dumping social, les inégalités et la pauvreté.
Pour créer des emplois, vivre mieux, la CGT propose :
- Un code du travail simplifié renforçant les droits des salariés et de leur représentation, respect de la hiérarchie des normes.
- Une hausse générale des salaires, porter le SMIC à 1800 euros . Hausse des pensions de retraite et des minima sociaux sur la base de cette proposition de SMIC.
- La mise en œuvre effective de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.
- La réduction du temps de travail à 32 heures de référence hebdomadaire avec négociation de mise en œuvre par branche.
- La retraite à 60 ans avec taux de remplacement à 75% minimum du SMIC.
- Le développement et l'extension des droits à la protection sociale par un renforcement de la Sécurité Sociale.
- Une allocation d'autonomie pour les étudiants.
60 000 manifestants
Avec 60 000 manifestants à Paris les salariés ont réaffirmé leur exigence pour un droit du travail porteur de justice sociale et de progrès.
Ils étaient nombreux dans l'action, par la grève et des arrêts de travail, à partir de leurs revendications dans les entreprises et établissements.
La jeunesse a également participé en masse à cette première mobilisation contre la réforme du code du travail. Le mécontentement des retraités s'est fortement exprimé contre la hausse de la CSG, ponction supplémentaire sur leur pouvoir d'achat.
Non seulement Emmanuel Macron a déclaré ne pas tenir compte de la mobilisation et a préféré tenir des propos méprisants et insultants.
Ces propos sont indignes d'un chef d'état !
Lors de ses déplacements, il a multiplié les annonces de réformes dangereuses pour l'avenir : retraite, sécurité sociale, services publics, assurance chômage …
Relevant d'une offensive et d'un projet ultralibéral que le gouvernement veut mettre en œuvre.
Toutes les raisons pour ne rien lâcher, s'unir et rassembler largement le monde du travail par des actions unitaires dans les entreprises et les localités.
A la veille du conseil des ministres qui examinera les ordonnances, tous ensemble à la manifestation unitaire !
Jeudi 21 septembre
Tous en grève et à la manifestation
14h00 - Place du 18 juin 1940 ( Montparnasse).
Le 21 septembre on continue : tou-tes en grève !
Solidaires
12 septembre : un succès qui nous engage !
La journée d'actions, de manifestations et de grèves du 12 septembre 2017 contre les ordonnances travail a été un large succès. L'Union syndicale Solidaires a comptabilisé plus de 200 manifestations regroupant plus de 450 000 manifestant-es dans des cortèges dynamiques, denses et déterminés. Le gouvernement et certains médias cherchent aujourd'hui à relativiser ce succès après avoir joué pendant des semaines la partition de la division syndicale. Pourtant même les chiffres du ministère de l'intérieur donnent des estimations équivalentes pour cette journée à celles de la première journée de la lutte contre la loi travail le 9 mars 2016. Chacun sait ensuite l'ampleur prise par cette mobilisation avec un mouvement fort et dynamique avec une quinzaine de journées de grèves et de manifestations réunissant plusieurs centaine de milliers de manifestant-es sur plusieurs mois.
Le 12 septembre était issu d'appels dès juillet de la CGT et de l'Union syndicale Solidaires, rejointes ensuite par la FSU et des syndicats étudiants et lycéens. Cette journée aura permis de voir une participation beaucoup plus large et l'entrée dans l'action, à des degrés divers suivant les villes, régions et secteurs, d'équipes syndicales d'autres organisations (FO, CFDT, CFE-CGC et UNSA). Cette dynamique unitaire enclenchée dans les cortèges doit être poursuivie et amplifiée.
Pour l'Union syndicale Solidaires, depuis le 5 mai 2017, nous appelons à la construction d'une large intersyndicale pour faire face aux attaques contre le code du travail, outil de protection collective des salarié-es et qui n'est pas et ne doit pas être, un instrument de dérégulation patronale. Nous continuons à inviter l'ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités face à cette attaque sans précédent et à s'unir pour y mettre fin, porter ensemble de vraies mesures de progrès social et les voir aboutir. Si nous voulons gagner, il va falloir lutter ensemble dans l'intérêt des salarié-es !
Pour aller vers cette victoire il nous faut aussi favoriser les convergences entre les revendications des secteurs privés et publics et construire une grève puissante et généralisée, bloquant l'économie et imposant au gouvernement et au Medef de capituler. Nous invitons chacune et chacun à mettre en débat cette stratégie et à la construire. Pour élargir ce mouvement nous devons aussi mener la bataille sur le contenu même des ordonnances qui accumulent les régressions pour les salarié-es.
Pour l'Union syndicale Solidaires, il est indispensable d'amplifier la mobilisation et de poursuivre les actions engagées le 12 septembre, aussi nous appelons l'ensemble des salarié-es à manifester et à se mettre en grève massivement le 21 septembre, veille du passage des ordonnances en conseil des ministres, pour obtenir leurs retraits.
Source : https://www.solidaires.org/12-septembre-un-su...
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article926
Jeudi 21 septembre : Loi travail XXL
On retourne dans la rue contre la loi travail et on amplifie la mobilisation.
CGT
Un véritable succès pour une mobilisation exigeante et appelant des suites !
Avec la journée d'action du mardi 12 septembre, les salariés ont réaffirmé leur exigence pour un droit du travail porteur de justice sociale et de progrès. Ils ont refusé des ordonnances ringardes inspirées par les exigences du Medef depuis des décennies ; exigences qui n'ont jamais éradiqué le chômage et la précarité.
Les 200 manifestations, avec près de 500 000 personnes, sont aussi le reflet de nombreux arrêts de travail dans les entreprises privées comme dans les établissements publics et, bien souvent, ces arrêts de travail ont été lancés à l'appel de plusieurs organisations syndicales.
Les salariés du secteur public étaient, eux aussi, très nombreux dans l'action à partir de leurs propres revendications qui convergent avec celles des salariés du secteur privé.
La jeunesse a également participé en masse à cette première mobilisation. Elle refuse la précarité à vie, les conditions d'étude actuelles et exprime son besoin d'autonomie et d'épanouissement au travail.
Les retraités refusent, entre autres, qu'on leur ponctionne leur maigre pouvoir d'achat à travers l'augmentation de la CSG.
Partout, c'est bien l'urgence de plus de justice sociale qui s'est exprimée et le refus de l'exploitation grâce au renforcement des droits et des garanties collectives. Cela passe aussi par l'amélioration significative des conditions de travail et de véritables augmentations de salaires.
La CGT va poursuivre son travail d'information et de mobilisation de tous les salariés, privés d'emploi et retraités sur les ordonnances « Macron ». Elle portera sa proposition d'un code du travail du 21ème siècle et d'un nouveau statut du travail salarié avec sa sécurité sociale professionnelle.
Elle va tout faire pour unir et élargir le rassemblement du monde du travail avec toutes les organisations syndicales et de jeunesse.
Notre ambition reste de construire des mobilisations encore plus fortes pour s'opposer à toutes les régressions sociales du gouvernement « Macron ».
Dès à présent, la CGT appelle à la mobilisation le 21 septembre prochain, veille du Conseil des ministres sur les ordonnances.
Source : http://cgtbezons.over-blog.com/
Jour de colère contre Macron…
Mais ce soir, on lâche l'affaire ?
Front Social
Les ordonnances sont adoptées demain, 22 septembre.
Leur contenu est annoncé depuis des mois. C'est la réécriture globale du Code du travail pour en faire un Code du patronat. La loi autorisant le gouvernement à nous agresser par ordonnance en dévoilait la logique. Juillet et août, deux mois ont été perdus par des figurants jouant à négocier devant une table vide.
Maintenant, on nous dit qu'il faut aussi perdre septembre ! Macron ajoute aux ordonnances une déferlante de mesures et d'annonces qui montrent l'ampleur de ses ambitions : appliquer tout le programme du Medef.
Pourtant, l'opinion populaire a, elle, bien compris : « Macron est un poison, ses mesures, nous les rejetons. » Mais faute d'orientation, de plan de bataille, cette opinion ne se transforme que partiellement en mobilisations dispersées.
Si l'idée est bien celle d'un coup d'État social, alors pour s'y opposer pourquoi attendre cinq ans et s'occuper des prochaines élections ? D'ici là Macron, comme l'ouragan Irma, aura tout détruit
Si l'opposition à la loi XXL est autre chose qu'une posture et une déclaration d'intention, pourquoi ne pas préparer le conflit généralisé avec Macron, pourquoi pas de suite interprofessionnelle après le 21.09 ? Il n'y a pas de troisième voie : ou collaborer ou lutter.
Les experts disent : on n'a pas le rapport de force, attendons. Quoi, la saint Macron ? Le rapport des forces est fait de mille choses, dont pour beaucoup, la détermination. Nous n'en manquons pas, mais ce qui fait défaut c'est en haut, la déclaration unitaire de lutte jusqu'au bout contre Macron.
Si aujourd'hui nous manifestons, c'est bien pour préparer la suite, et non faire un dernier tour de piste avant l'automne. D'autant que le 12 septembre a été un succès et qu'aujourd'hui des étudiants et des routiers entrent en lutte, que des pans de FO, de la CFDT, de l'UNSA ou de la CGC rejoignent le combat.
Voilà pourquoi, tout de suite après la fin du cortège, nous devons nous retrouver en assemblées. Pour décider des suites, pas pour déclarer que l'heure est à la dispersion ou la fuite.
Assemblée Générale
le 21 septembre 2017 à 19 H
à la Bourse du travail, 3 rue du château d'Eau Paris
Voir ici: https://paris.demosphere.net/rv/56826
Source : message reçu sur Front Social le 20 septembre 07h
La Loi Travail XXL, c'est toujours non !
Le 21 septembre nous appelons à la mobilisation !
Appel unitaire 93 - CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE-CGC, UNEF
Les organisations syndicales de Seine-Saint-Denis se félicitent du succès de la journée de mobilisation du 12 septembre. Nombreuses et nombreux ont été celles et ceux qui se sont mobilisé-e-s sur le département. La manifestation parisienne a accueilli 60 000 personnes (500 000 dans toute la France dans 200 manifestations). Le sentiment qui prédominait était la détermination pour tous les manifestants, bien conscients des coups portés au monde du travail.
Par ailleurs, nous condamnons les propos du Président de la République qui a déclaré « qu'il ne cédera rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». On mesure le mépris profond d'Emmanuel Macron pour le peuple qui avait déjà tenu des propos dédaigneux sur les « illettrés », les chômeurs qui doivent se « battre » au lieu d'attendre « tout de l'autre », ceux qui feraient mieux de travailler pour s'acheter un costard et sur « les gens qui ne sont rien ».
La réalité des ordonnances sur la réforme du code du travail se fait jour aux yeux du plus grand nombre et déjà 65% de la population les rejettent ! En effet, le texte gouvernemental, sous couvert de pragmatisme, est en réalité un document idéologique, libéral, un recyclage des vieilles lunes du MEDEF qui ont pourtant partout démontré leur échec. Ces orientations vont toujours dans le même sens : plus de précarité et de flexibilité pour les salariés, plus de « souplesse » et de facilité à licencier pour les entreprises. Elles aggravent, la loi travail El Khomri dont nous demandons toujours l'abrogation, en faisant primer les accords d'entreprises au détriment des garanties collectives et du code du travail.
Ce projet de « réforme » part du postulat que la réglementation du travail est un frein à l'embauche ! FAUX comme le démontrent l'OCDE, l'OIT, la Banque mondiale et la note de l'INSEE de juin 2017.
Des questions essentielles sont au cœur des 5 ordonnances : salaires, temps de travail, emplois, licenciements facilités,
plafonnement des indemnités des licenciements abusifs, référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur, fusion des instances représentative du personnel, CHSCT supprimés, CDI précaire avec les contrats de « chantier »... L'inversion de la hiérarchie des normes, poussée jusqu'au bout, comme le souhaite le gouvernement Macron, ce n'est plus de norme du tout, avec le retour à l'individualisation complète du contrat de travail !
Après le code du travail, le gouvernement veut attaquer les statuts des agents de la fonction publique et amplifier la maltraitance des services publics et des fonctionnaires avec le gel des salaires, le jour de carence et un énorme plan social de suppressions de 120.000 postes. Les chômeurs, dont le gouvernement d'Emmanuel Macron souhaite abaisser les droits, les retraités, dont les pensions vont subir une augmentation de la CSG, les jeunes, qui voient leurs droits attaqués (APL...), la suppression de cotisations sociales sont aussi dans la ligne de mire d'un pouvoir qui ambitionne de se servir sur nos droits collectifs et notre pouvoir d'achat pour servir les profits et les dividendes !
Les entreprises du CAC 40 qui ont versé 35 milliards d'€ à leurs actionnaires au 1er semestre 2017 peuvent dormir sur leurs deux oreilles ! Nous ne nous résignons pas à cette perspective ! Nous avons des propositions pour sortir de ce cycle infernal :
austérité, baisse des droits des salariés, déflation salariale, chômage, précarité, travailleurs pauvres ! L'augmentation des salaires, la réduction du temps de travail, de nouveaux droits pour les salariés et leurs représentants, sont gage d'efficacité économique et sociale. Nous appelons les salariés à organiser des assemblées générales au sein des entreprises, des administrations, dans l'unité la plus large, afin de débattre de ces questions et d'envisager collectivement les modalités d'action au cœur des lieux de travail.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, CFE-CGC, UNEF de la Seine-Saint-Denis appellent les salarié-e-s, les jeunes, les retraité-e-s, les privé-e-s d'emploi à se mobiliser et à amplifier la mobilisation, dans l'action et la grève, pour contrer cette Loi Travail XXL et ouvrir des perspectives porteuses de progrès social.
Appel général a la grève
CGT Chimie
Les ordonnances Macron sont désormais sur la table, nos pires craintes étaient justifiées. Elles prévoient la fin de la hiérarchie des normes, qui fixait jusqu'à présent le principe que le Code du travail soit un socle de droits non dérogeables par accord de branche, et que les Conventions collectives soient non dérogeables par accord d'entreprise.
Les ordonnances décrètent également :
- Le référendum d'initiative patronale ;
- La généralisation du contrat de mission ;
- La sécurisation pour l'employeur des licenciements, abusifs ou non ;
- La généralisation du travail de nuit, la fin du compte pénibilité ;
- La disparition du CHSCT et le remplacement des instances représentatives dans les entreprises par un seul « comité social et économique », qui pourra en outre négocier des accords ;
- La fin du contrat de travail, un accord d'entreprise devenant opposable à celui-ci.
Et le banquier de l'Elysée annonce son intention d'engager, dans la foulée, l'intégration, dans le droit commun, de l'état d'urgence, la refonte complète de l'assurance chômage, le changement de notre système de retraite, et la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique.
De même, la suppression des cotisations sociales maladie et chômage constituent une baisse de notre salaire socialisé.
Ces mesures ne règlent rien, elles vont aggraver ce que les salariés subissent au quotidien dans les entreprises. Chaque salarié doit prendre conscience que la politique de l'autruche n'est pas d'actualité !
L'urgence est la levée en masse contre cet effacement de 70 ans de conquêtes sociales. La CGT lance un appel solennel à la mobilisation, à la résistance contre cette offensive sans précédent qui vise les seuls producteurs de richesses en France, les travailleurs.
La date du 12 septembre est déjà connue.
Dans la continuité, un appel à la grève est lancé par la CGT le 21 septembre.
L'ensemble des secteurs de l'économie sont appelés à cesser le travail le 12 septembre et le 21 septembre , date à laquelle doit se poser la question de la grève reconductible dans l'ensemble de l'économie.
12 septembre, 21 septembre :
Agissons pour ne pas subir
Le 21 septembre, on continue
CGT - Union Fédérale des Syndicats de l'État
N'en déplaise à certains commentateurs, la journée du 12 septembre a été un véritable succès avec près de 500 000 participants aux 200 cortèges organisés dans tout le pays.
Les ordonnances Macron remettant en cause le code du travail ont été au cœur de cette protestation. Dans le prolongement de la loi El Khomri, ce projet vise à retirer des droits aux salariés et à accorder plus de pouvoir aux employeurs. Parmi d'autres mesures, si elle était mise en œuvre cette réforme amplifierait le dumping social entre les entreprises, faciliterait les licenciements et ferait disparaitre de fait le CHSCT, créé en 1982 par les lois Auroux.
Au-delà de cette casse du code du travail, emblématique du projet gouvernemental, de nombreux agents publics ont aussi participé à ces rassemblements pour prévenir les mauvais coups annoncés pour la Fonction publique : diminution des budgets, suppression de dizaines de milliers d'emplois, gel des salaires, instauration d'un jour de carence en cas de maladie, …
Dans l'agenda politique, la fin du mois de septembre va constituer une étape importante avec le passage en conseil des ministres le 22 des ordonnances et le 27 du projet de loi de finances pour 2018. Contrairement à ce qu'il affirme, le Président de la République n'a pas le mandat des électeurs pour appliquer les reculs sociaux qui sont annoncés et qui constitueraient un véritable changement de société.
Ensemble le 21 septembre par la grève et les manifestations, mobilisons-nous pour :
- le progrès social
- les garanties collectives
- la fonction publique
Tous ensemble le 21 septembre contre la loi Travail
Appel de l'Intersyndicale universités et recherche
SNTRS-CGT, CGT-FERC-SUP, CGT-INRA, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNPREES-FO, SGEN-CFDT recherche EPST, SUD Education, SUD recherche EPST, Solidaires etudiant.e.s, UNEF
Nous sommes tous concernés : étudiants, salariés du public et du privé, retraités...
Comme le 12 septembre nous serons tous ensemble le 21 septembre pour dire NON à la loi travail XXL et à la politique antisociale du gouvernement Macron.
Les organisations soussignées appellent les étudiant.e.s et le personnel de l'Enseignement Supérieur et la Recherche à se mettre en grève et à manifester le 21 septembre pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de rémunération, en se joignant aux cortèges contre la « loi travail XXL » qui seront organisés partout en France et en rendant visibles leurs revendications. Cette journée doit être l'occasion pour les agents publics de protester avec les salarié.e.s du secteur privé contre les politiques qui s'appliquent à l'ensemble du pays, et vont dégrader les conditions d'emploi des salarié.e.s du secteur privé comme du secteur public, ainsi que leurs rémunérations, y compris celles des retraité.e.s.
La rentrée universitaire s'annonce très difficile :
Annulation de 331 M€ de crédits sur le budget 2017 de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, dont 95 M€ pour la recherche et les formations universitaires et 46 M€ pour la Vie étudiante. La promesse du candidat Macron de sanctuariser le financement des universités n'a pas tenu deux mois : encore plus d'étudiant.e.s (+50 000), pas davantage de moyens (ni humains, ni financiers, ni immobiliers) et encore moins de personnels titulaires pour les accueillir. Les droits des personnels sont attaqués, les rémunérations baissent, les conditions de travail et d'études se dégradent. Cette situation s'aggrave avec les restructurations en cours dans nos établissements.
Refusons ensemble les attaques contre les salariés du public et les étudiants
Au vu de ses premières mesures annoncées, le gouvernement considère les fonctionnaires comme la variable d'ajustement des comptes publics : suppression de 120 000 postes dans la fonction publique, gel du point d'indice qui se poursuit, augmentation de 1,7% de la CSG sans contrepartie connue, et donc baisse de la rémunération des fonctionnaires et baisse des pensions pour 9 millions de retraité.e.s à partir de 1 200 € , rétablissement du jour de carence en cas d'arrêt maladie, report après 2020 du calendrier de mise en œuvre des revalorisations salariales suite au PPCR. À cela s'ajoutent : la baisse de 5 euros des APL, la suppression des emplois aidés, à titre d'exemple, un contrat aidé coûte 9 000€ par an à l'Etat, alors qu'un emploi - sauvé ou créé grâce au crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) - coûte quant à lui entre 185 000 et 370 000€ ! Au même moment la fiscalité s'allège pour les plus riches : suppression des avoirs financiers dans le calcul de l'ISF.
Retrait des ordonnances attaquant le code du travail
La nouvelle loi travail va-t-elle faciliter l'embauche ? Va-t-elle favoriser la croissance économique ? Non, bien au contraire. Elle détruira les droits des salarié.e.s, diminuera leurs revenus, augmentera la précarité et bénéficiera uniquement aux patrons. Partout ailleurs où cette politique a été mise en place, elle n'a pas apporté plus d'emplois pérennes mais plus d'inégalités. Les ordonnances discutées en toute opacité cet été seront présentées au Parlement à la rentrée. Plus que jamais, les travailleurs seront jetables : licenciement facilité, mise en place de contrats de projets (extension du CDI de chantier). Ils auront encore moins la possibilité de défendre leurs droits : fusion des instances représentatives (plus de CHSCT), contournement des syndicats et négociation « directe » employeur-salariés.
Pour les organisations soussignées, les ordonnances détruisent le code du travail et permettront la remise en cause du statut de la fonction publique. Elles constituent une attaque majeure contre tous les salarié.e.s, du privé et du public.
La croissance de 1 à 1,5% du PIB (soit 20 à 30Md€) doit conduire à un partage de cette richesse et à des avancées sociales !
Appel à amplifier la mobilisation dans nos professions :
contre les ordonnances et l'austérité !
CGT spectacle
Le 12 septembre, la participation à la grève et aux manifestations contre les ordonnances détruisant le Code du travail a dépassé celle des premières manifestations contre la loi Travail en 2016, dans nos professions comme dans tout le pays.
Nos professions sont très concernées :
- Par le contrat de chantier dont rêvent nos employeurs et qui affaiblirait le CDI comme le CDD
- Par les menaces sur les conventions collectives
- Par la négociation sans syndicat dans les très petites entreprises pour baisser les règles
- Par la facilitation du licenciement ... et d'autres sujets encore !
En Île de France, le cortège unitaire CGT Culture -FILPAC- SNJ - Spectacle a été remarqué. Un nouveau commun est fixé pour le 21 septembre !
Le mouvement doit prendre de l'ampleur pour que ce gouvernement, encore plus obtus que les précédents, entende notre refus autant que nos revendications pour une démocratie vraiment sociale et culturelle.
Les annonces ou fuites sur les projets du gouvernement se succèdent : l'audiovisuel public risque de se voir amputer de 80 millions d'euros (50 millions pris à France télévisions, 20 millions à Radio France, cinq à Arte et cinq à France médias monde).
Malgré les promesses de « stabilisation » du budget du ministère de la Culture, 50 millions d'euros ont été retirés de 2017, et le budget 2018 est incertain. Comme en 2012, il peut présager d'une crise majeure de l'emploi dans nos professions, laquelle a largement déclenché le mouvement social démarré en 2014, avant même les attaques du MEDEF contre le régime des intermittents du spectacle.
La purge infligée à l'audiovisuel public s'accompagne de baisses de crédits dans tous les établissements publics et dans les collectivités locales. Il faut bien que le gouvernement trouve de quoi financer le « Pass culture », chèque au profit des gros groupes privés (souvent logés dans les paradis fiscaux) et potentiellement destructeur de la médiation culturelle.
La CGT spectacle affirme au contraire qu'il faut rénover et amplifier celle-ci, lutter contre la concentration dans les médias et la culture, favoriser la diversité, rechercher tous les publics pour les accueillir largement, en premier lieu grâce à un service public digne de ce nom.
Le public a besoin de cette politique culturelle autant que sociale, en particulier les jeunes à qui l'on doit promettre autre chose que la sélection à l'université, la fin des contrats aidés non transformés en emploi pérenne, bref le chômage et la précarité !
Nous artistes, techniciens, animateurs, auteurs, toutes et tous professionnelles et professionnels sommes prêts à nous battre pour l'emploi, nos conditions de travail, nos droits sociaux autant que pour une politique publique basée sur le bien commun plutôt que sur l'austérité et les profits de quelques-uns.
Le 21 septembre, la fédération et ses syndicats appellent à la grève sur la base de toutes nos revendications :
- Contre la casse du Code du travail, de nos conventions collectives, la précarisation
- Pour l'emploi, la politique culturelle et l'attention à tous nos publics !
Pour l'Ile de France, départ commun CGT Culture-FILPAC-SNJ et Spectacle, face au 51 Boulevard du Montparnasse, derrière le ballon de l'UD 75
Source : message reçu le 15 septembre 17h
Les choix de M. Macron font marcher les retraité-e-s.
UNIRS : Solidaires - retraités
Après le 11 septembre, de nouveau le 21 septembre, avant un « Tous ensemble » le 28 septembre !
« Fainéants, cyniques, extrêmes », pas mal de personnes retraitées se sont senties interpellées par le Président de la République quand il s'est ainsi adressé au pays. Il leur semble bien que, comme nombre de ses prédécesseurs et de privilégiés, comme lui « du bon côté du manche », toutes les personnes qui n'acceptent pas « ses » réformes sont à la fois des gens qui ne comprennent rien, et à qui il faut toujours tout expliquer, et des gens qui sont d'un conservatisme absolu et qui veulent que rien ne change.
Les personnes retraitées constatent tous les jours que ce gouvernement, dans la continuité des gouvernements précédents et avec une force de frappe plus large, est décidé à utiliser le pouvoir d'Etat pour conforter les pouvoirs et privilèges de la minorité déjà détentrice d'une grande partie du pouvoir économique par sa possession du capital des principales entreprises multinationales, industrielles, bancaires et de services.
Avec la Loi Capital XXL, les actionnaires pourront plus facilement utiliser les salariés selon leurs seuls critères, à savoir, le plus souvent, les profits immédiats. Ceci devrait permettre à ces sociétés de faire plus de bénéfices. Le gouvernement va réduire l'impôt sur les sociétés. Ce qui permettra aux actionnaires de percevoir plus de dividendes. Le gouvernement va réduire à 30 % le taux maximum de l'impôt sur le revenu des portefeuilles boursiers. Les propriétaires d'actions auront des actifs boursiers plus importants. Le gouvernement va exclure les capitaux mobiliers de l'impôt sur la fortune.
Pendant le même temps, les retraites sont bloquées depuis quatre ans, l'impôt sur le revenu de nombre de personnes retraitées a été augmenté suite à la suppression de quelques mesures spécifiques, et la CSG des retraité-e-s va être augmentée, pour les personnes seules percevant plus de 1 200 euros / mois, pour les couples touchant à 2 plus de 2 042 € ! Ce sont les chiffres à partir desquels, selon M. Macron, les retraité-e-s sont des privilégié-e-s !
Les choix politiques de ce gouvernement deviennent une caricature : ils favorisent les rentiers, celles et ceux qui s'enrichissent sur le travail des autres (en voici, des « fainéants ») ; ils sont l'œuvre de politiciens qui disent agir pour le bien commun, par exemple pour l'emploi et contre le chômage (en voici, des « cyniques ») ; ils poussent à l'excès les inégalités entre les plus riches et tous les autres (en voici, des « extrêmes »).
Les commentateurs serviles de la parole présidentielle nous disent que le Président a le mérite de parler franchement.
Si les personnes retraitées victimes des choix jupitériens parlaient elles aussi franchement, il y aurait bien souvent injures au chef de l'Etat.
En attendant, elles seront présentes aux côtés de leurs enfants et de leurs petits-enfants lors des manifestations du jeudi 21 septembre.
A Paris, la manifestation partira de Montparnasse à 14 h pour aller Place d'Italie (cortège de Solidaires en tête).
Grève générale contre les réformes Macron
CNT
Inversion de la hiérarchie des normes ?
L'objectif est de renvoyer la fixation de la norme du travail là où le rapport de force est le plus faible pour nous : au niveau de l'entreprise.
Aujourd'hui, le code du travail et les conventions collectives nous donnent des droits minimaux en terme, par exemple, de temps de travail. Les accords de branche et d'entreprise ne peuvent être que mieux disant pour nous.
Demain, avec Macron, des accords d'entreprise pourront être plus défavorables : ainsi nous pourrons, par exemple, voir nos heures supplémentaires payées moins qu'aujourd'hui.
Le référendum d'entreprise : plus de démocratie dans l'entreprise ?
La relation salariale est une relation de subordination. Ainsi nous travaillons sous l'autorité du patron qui a le pouvoir de nous donner des ordres, d'en contrôler l'exécution et de nous sanctionner. Afin de toucher un salaire, nous abandonnons notre liberté au seuil de l'entreprise. Le référendum d'entreprise, en laissant croire que nous sommes les égaux de notre patron, est une mystification destinée à faire passer la pilule des attaques contre nos droits.
Aujourd'hui, le référendum se fait à l'initiative des seuls syndicats.
Demain, un patron pourra organiser unilatéralement un référendum pour valider un accord d'entreprise. On voit d'ors et déjà le type de question qui peut être posé :
« Face au risque de fermeture de l'usine XX, les salariés acceptent-ils de travailler 40h par semaine sans majoration des heures supplémentaires ? »
007 : un permis de licencier pour les patrons
L'objectif est de nous mettre une pression supplémentaire : même si l'on courbe le dos, on peut se faire virer.
Aujourd'hui, lorsqu'un patron vire un collègue sans raison valable, il risque de se retrouver attaqué aux prud'hommes et de devoir verser des indemnités au collègue. Le problème du patron est qu'il ne connait pas le montant qu'il risque de devoir débourser. Malgré le discours du
Medef sur les entrepreneurs risquophiles, les patrons n'aiment pas l'incertitude.
Demain, avec le plafonnement des indemnités prud'homales, le patron pourra facilement estimer combien lui coûterait le licenciement d'un collègue dont la tête ne lui revient pas ou qui est un peu trop revendicatif. Ainsi il pourra savoir si cela vaut le coût de le licencier quand bien même le licenciement n'aurait aucune raison économique ou serait illégale (collègue en arrêt maladie, femme enceinte, etc.).
[...]
Seule la mobilisation de l'ensemble des travailleurs pourra mettre en échec l'état et le patronat
Source : message reçu le 19 septembre 19h
21 septembre, il faut amplifier la mobilisation
Lutte Ouvrière
Les manifestations du 12 septembre ont été un succès et elles ne doivent être qu'un début, pour répondre comme il se doit aux attaques du gouvernement.
Le 7 septembre, Macron a dit qu'il serait d'une « détermination absolue » pour faire passer sa politique et il a ajouté qu'il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Voilà qui est clair.
En bon serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent, lui gouverne, et les travailleurs devraient être heureux de pouvoir se faire exploiter sous leur baguette. C'est la vision du monde des classes dominantes. Eh bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres !
La journée du 12 septembre a été l'occasion de protester, et il faudra continuer à le faire le 21 septembre, si possible plus fort et plus nombreux.
Il faut que les travailleurs disent ce qu'ils pensent de ces mesures anti ouvrières, disent leur rejet de ces ordonnances qui dynamitent le Code du travail, de la hausse de la CSG, de la suppression de 150 000 emplois aidés, du gel des salaires des fonctionnaires. L'État veut prendre dans la poche des travailleurs, des retraités et des chômeurs. Il faut exprimer la colère contre ce gouvernement qui, en même temps qu'il réduit les APL pour les plus pauvres, supprime aux trois quarts l'impôt sur la fortune.
Il faut dénoncer le rouleau compresseur patronal que tous les travailleurs subissent partout : les hausses de cadences, les attaques sur les salaires, les mesures de répression contre ceux qui relèvent la tête… tout ce qui aggrave l'exploitation et permet au grand patronat d'accroître ses profits.
Ces journées sont l'occasion pour les travailleurs de le faire tous ensemble, en se retrouvant sur le terrain de leurs intérêts communs. Car, au-delà de la résistance à chaque attaque gouvernementale ou patronale, le sort de chacun dépendra du rapport de force qu'ils seront capables d'imposer par leur mobilisation générale.
Ce combat n'en est qu'au tout début. La guerre sociale que le gouvernement et les patrons font aux travailleurs va s'accentuer. Il va y avoir de nouvelles attaques, comme celle contre l'assurance-chômage. Il y a aussi les menaces en direction de certaines catégories de travailleurs, comme les cheminots, dont les retraites sont dans le collimateur du gouvernement. En s'en prenant aux retraites des uns puis à celles des autres, les gouvernements ont réussi en vingt-cinq ans à faire reculer les droits de tous. Il ne faut pas se laisser diviser.
Tôt ou tard, les travailleurs relèveront la tête et engageront la lutte, car l'offensive patronale ne laisse pas le choix. Mais le plus tôt sera le mieux. Car, s'ils ne font pas entendre leurs intérêts, ils risquent de le payer cher. Le grand capital est insatiable. Il faut que le camp des travailleurs apparaisse comme une force capable de se faire respecter.
La prochaine journée d'action, prévue le 21 septembre par la direction de la CGT, doit être l'occasion d'amplifier et d'élargir la mobilisation, afin de créer le rapport de force nécessaire pour imposer les intérêts communs de tous les travailleurs.
Source : http://lo-argenteuil.blogspot.com/2017/09/ord...
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