mardi 10 octobre 2017 à 14h
Attention, ceci est la manifestation du 10 octobre
Pour la manifestation du 19 octobre, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/57471
Manifestation à Paris de la fonction publique
https://paris.demosphere.net/rv/56799
Trajet / parcours : Départ 14h Place de la République en direction de Nation
République > Bd du Temple > Bastille > Rue de Lyon > Av. Daumesnil > Nation
Ordre des cortèges syndicaux:
CGT-CFDT-FO-UNSA-FSU-Solidaires-CFTC-CGC-FAFP
Rendez-vous particuliers:
- 8h30 : Rassemblement du secteur de la justice du 93
- 9h00 : Assemblée générale interpro 92 nord à Gennevilliers
- 9h30 : Manifestation à Melun - services publics et éducation
- 10h00 : Rassemblement éducation 93 à Bobigny
- 10h00 : Rassemblement à Bobigny des agents DDFIP 93 - impôts 93
- 10h00 : Assemblée générale université St Denis, hall du bât. A et départ
- 10h00 : Assemblée générale éducation à Vitry-sur-Seine
- 10h00 : Assemblée générale interpro à Champigny
- 10h00 : Assemblée générale de grévistes à Ivry
- 10h30 : Assemblée des communaux à la Bourse du travail de Saint-Denis
- 10h30 : Assemblée générale éducation Paris 1er degré + 2nd degré
- 11h00 : Assemblée à l'OPH 93 Bobigny, puis départ collectif
- 11h00 : Assemblée générale interpro Paris 15e
- 11h00 : Assemblées générales éducation à Orly, Choisy, Villejuif, Limeil-B.
- 11h30 : Assemblée interpro à la Bourse du travail de Saint-Denis, puis car
- 12h30 : Rv du cortège interpro - Front Social - Métro Filles du Calvaire
- 13h00 : Départ collectif de la place Henri Krasucki, Paris 20e
- 13h00 : Départ collectif - rv au tram de Bezons
- 13h30 : Départ collectif du local CGT de l'Hôpital Cochin
- 14h00 : Rv du cortège BnF, angle rue du temple / République
- Point fixe de Lutte Ouvrière, métro Saint-Sébastien Froissard
- Point fixe d'Attac - angle Av Daumesnil / Bd Diderot, sous le pont
- 19h00 : Assemblée générale public / privé interpro / interluttes
- D'autres rendez-vous d'organisations, bientôt, ici sur Démosphère
Cette page, sur Démosphère, sera régulièrement mise à jour avec les informations pratiques pour la manifestation et les tracts d'appel.
Fonction publique : mobilisé.e.s le mardi 10 octobre
Communiqué intersyndical
CFDT - CGC - CFTC - CGT - FA - FO - FSU - UNSA - Solidaires
Depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s'accumulent pour les agents de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d'emplois sur les 3 versants de la Fonction publique...
Et contrairement à l'engagement fait aux agents publics par Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle : "J'augmenterai votre pouvoir d'achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d'autant", la hausse de la Csg se traduira au mieux par une simple compensation dans la Fonction publique, c'est à dire sans gain de pouvoir d'achat pour les agent-es !
Ainsi, toutes ces mesures vont impacter fortement et négativement le pouvoir d'achat de plus de 5,4 millions d'agents publics et fragilisent les services publics rendus aux usagers. C'est inacceptable.
C'est totalement injuste pour les agent-es, et c'est totalement inefficace pour une Fonction publique de moins en moins attractive dans de nombreux secteurs. Ces mesures ne contribuent en rien à l'amélioration de la qualité des services publics. Services publics au sujet desquels nos organisations syndicales rappellent leur demande d'un débat de fond sur ses missions s'appuyant sur le bilan des réformes déjà engagées. Enfin, nos organisations rappellent leur attachement au code des pensions civiles et militaires et seront très vigilantes sur la future réforme des retraites annoncée pour l'ensemble des agents publics.
C'est pour faire entendre ces profonds désaccords que les organisations syndicales appellent toutes et tous les agent-es à la grève, aux manifestations ou rassemblements (selon des modalités définies par les différents secteurs) pour se mobiliser le mardi 10 octobre prochain, date choisie par le ministre pour la tenue d'un rendez-vous salarial.
Elles exigent une véritable négociation salariale qui aboutisse à une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l'engagement professionnel des agent-es par une augmentation du pouvoir d'achat et la revalorisation des carrières, le non rétablissement de la journée de carence et les moyens nécessaires pour permettre aux agent-es d'exercer leurs missions de services publics.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/56799
Source : https://solidaires.org/Journee-nationale-de-m...
Source : http://www.sudptt.org/Fonction-Publique-Mobil...
Le 10 octobre 2017 : Fonctionnaire dans la rue
pour une augmentation générale des salaires
CGT - fédération des services publics
Il y a urgence, Macron aggrave les attaques contre nos salaires, nos retraites, nos conditions de travail !
Pendant la campagne présidentielle, Macron l'annonçait, tous les salariés, publics, privés, retraités verraient leur pouvoir d'achat augmenter. Force est de constater que, pour les fonctionnaires, encore une fois, le compte n'y est pas, bien au contraire !
Jamais aucune profession n'avait été autant méprisée par trois présidents successifs qui ont gelé durablement la valeur du point d'indice (élément central de la rémunération des agents de la Fonction publique) et ainsi organisé la baisse du pouvoir d'achat des agents publics et assimilés.
Alors que Macron prévoit de s'attaquer aux régimes particuliers de retraite, la CGT alerte sur les conséquences du blocage des salaires qui impacte le montant des pensions entrainant une mise en péril de la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales).
1. Gel du point d'indice
Depuis 2000, les très faibles augmentations de la valeur du point d'indice, puis son gel sur les 7 dernières années, ont provoqué une chute du pouvoir d'achat des fonctionnaires de 14 % (et ce malgré une aumône de 0,6 % en juillet 2016 puis en février 2017 après une mobilisation importante des agents de la Fonction publique).
Cela représente :
- Pour un agent de catégorie C percevant 1200 €/mois : 168 € de perte mensuelle;
- Pour un agent de catégorie B percevant 1500 €/mois : 210 € de perte mensuelle;
- Pour un agent de catégorie A percevant 2000 €/mois : 280 € de perte mensuelle.
Pour le reste de l'année 2017 et pour 2018 le gouvernement annonce sa volonté de geler encore la valeur du point d'indice.
La CGT revendique un dégel du point d'indice avec mesures de rattrapages des pertes depuis 2000.
2. Point d'indice différencié
Macron prétend vouloir augmenter la valeur du point d'indice pour certains fonctionnaires et pas pour d'autres, notamment les fonctionnaires territoriaux. La réalité, c'est qu'avec cette déconnexion des territoriaux du Statut général des fonctionnaires, Macron permettrait ainsi aux collectivités de fixer «arbitrairement» les rémunérations des agents et de mettre en place des «statuts locaux», tout cela ouvrant la porte au salaire à la «gueule du client» et à une vague de privatisations.
Dans sa continuité des attaques contre l'héritage de 1945, Macron le privatiseur veut tordre le cou au Statut général des fonctionnaires, seul garant aujourd'hui de l'existence d'un service public égalitaire sur tout le territoire auprès de tous les usagers.
La CGT revendique un statut unifié des fonctionnaires - notamment en renforçant le titre 1 avec le maintien d'une grille indiciaire nationale pour toute la Fonction publique - étendant à tous les agents les meilleurs garanties et droits afin de mettre fin aux disparités entre les 3 versants.
3. Augmentation de la CSG de 1,7 point
Le gouvernement Macron-Philippe a annoncé, parallèlement aux ordonnances contre le Code du travail, le remplacement de la cotisation salariale d'assurance maladie (0,75 % pour les salariés du privé) et d'assurance chômage (2,4 %) par une augmentation de 1,7 point du taux de la CSG pour tous ceux qui en sont redevables.
Dès le 1°'janvier 2018, avec ce nouveau prélèvement sur nos salaires, la réduction de notre traitement indiciaire va se situer entre 17 et 100 € par mois. Seule cette partie salariale compte pour le calcul de nos retraites et cette ponction va impacter le montant déjà faible des pensions.
La compensation prévue par le gouvernement est tout simplement injuste : il prévoit de remplacer cette perte par une prime, versée aux seuls fonctionnaires en poste au 31 décembre 2017 - tant pis pour les nouveaux -, prime qui, bien entendu, ne rentrera pas dans le calcul des retraites. En plus, ce dispositif serait dégressif au fur et à mesure de l'avancée dans la carrière... Bref, encore une perte sèche pour les fonctionnaires qui sont déjà largement impactés dans leur niveau de vie.
La CGT a toujours rejeté l'étatisation des recettes de santé au détriment du salaire différé et refuse donc non seulement l'impôt CSG, mais encore plus son augmentation. À présent, Macron entend augmenter la CSG pour I'affecter aux collectivités afin de compenser la suppression de la taxe d'habitation!
4. Jour de carence
Cette lubie inventée par Sarkozy et reprise par Macron est un non-sens. Le traitement (salaire) d' un fonctionnaire est lié a son grade et n'est aucunement lié aux aléas de sa production. Cette notion n'a aucun sens dans la convention qui fonde le Statut du fonctionnaire depuis 1946. Concernant un salarié du privé, c'est différent puisque le système de rémunération est fondé sur sa production de richesses et quand il est absent il est censé ne pas produire.
Donc, à poste non pourvu, salaire non versé. Mais, dans plus de 80 % des cas, ce sont les employeurs qui prennent en charge ces 3 jours de carence, car c'est prévu dans la convention collective.
Donc, si véritablement le gouvernement souhaitait l'équité, il supprimerait tout simplement ce jour de carence pour tous.
C'est d'ailleurs ce que la CGT revendique.
5. PPCR
Une des 10 raisons pour lesquelles la CGT a refusé de signer l'accord PPCR est que la refonte des grilles, faussement présentée comme favorable, avait une mise en place trop étalée dans le temps (allongement des carrières) : elle risquait donc d'être remise en cause, voire être ajournée par le gouvernement suivant... et, là encore, la CGT avait raison puisque le gouvernement prévoit de retarder l'évolution des grilles et donc de retarder l'augmentation des rémunérations des fonctionnaires liées à ces grilles.
La CGT revendique
- De véritables améliorations de carrières pour tous, à l'opposé des mesures du protocole PPCR imposé par le gouvernement ;
- La mise en place de grilles indiciaires qui permettent une évolution de carrière sur au moins deux grades ;
- Une évolution de rémunération de 1 à 2 sur un même grade avec un salaire minimum à 1 800 € en début de carrière pour la catégorie C.
6. Formation professionnelle
Le gouvernement Hollande a baissé la cotisation du CNFPT qui est l'établissement national dédié à la formation professionnelle pour tous les agents territoriaux. Cette cotisation, calculée sur la masse salariale, est une partie de notre salaire. En baissant cette cotisation, la faisant passer de 1 % à 0,9 %, le gouvernement vole les agents territoriaux sur leur droit à la formation professionnelle.
La CGT revendique
- Immédiatement le rétablissement de la cotisation à 1 %;
- Dans un second temps son accroissement à 3 % afin que tous les agents de la FPT puissent bénéficier d'une offre de formation de qualité tout au long de leur vie professionnelle;
- Le maintien des formations en présentiel et non devant un ordinateur.
Macron veut livrer les agents et les services publics a la concurrence et démanteler nos garanties collectives, comme il l'a fait dans le prive avec les ordonnances contre le code du travail!
C'est pourquoi, à la suite des 12 et 21 septembre, les fonctionnaires et salariés du secteur public (établissements publics, Offices de l'habitat, services de l'eau...) sont appelés à faire grève et à manifester le 10 octobre.
Le 10 octobre, salarie-e-s du public et du prive
en grève et en manifestation
Toutes et tous ensemble
Solidaires Fonction publique
La fonction publique est en danger.
Le 10 octobre, jour du rendez vous salarial avec le ministre, les 9 fédérations de fonctionnaires appellent à la grève, aux manifestations, aux rassemblements et aux actions qui se dérouleront dans toute la France.
Pour Solidaires, le 10 octobre est aussi une nouvelle étape franchie dans la mobilisation interprofessionnelle contre les projets ultra libéraux du gouvernement qui organisent la régression sociale généralisée.
Après les journées des 12 et 21 septembre, les routiers depuis le 25, les retraités le 28, pleins phares sur la fonction publique !
Suppressions d'emplois publics et licenciements dans le privé: chômage partout !
Le secteur public va subir à nouveau des suppressions d'emplois massives : 120 000 sur 5 ans !
Est annoncé dans les pistes du Comité d'Action Publique 2022 le non-remplacement de tous les départs en retraite, dans le but de réaliser jusqu'à 4 milliards d'euros d'économies !
70 000 suppressions d'emplois dans le versant Territorial, 50 000 à l'Etat. Dans ce versant, les principaux contributeurs sont : Finances,
Transition écologique et solidaire, Solidarités et Santé, Travail, Agriculture et alimentation, Culture, Europe et Affaires Etrangères
Dans le privé, les plans sociaux s'accumulent avec des licenciements facilités par les lois Travail.
Pendant ce temps, le chômage de masse se pérennise et la précarité s'accroît.
Public-Privé : des inégalités grandissantes dans les deux secteurs
Dans le public, c'est de plus en plus de marges de manœuvre données au plan local avec la déconcentration des actes de gestion, la mobilité forcée pour mieux absorber les réformes avec toujours moins d'emplois. C'est le développement de l'arbitraire local. Le principe d'égalité de traitement des fonctionnaires est de plus en plus bafoué.
Avec la loi Travail 2, l'inversion de la hiérarchie des normes se généralise. Dans beaucoup de domaines, les accords d'entreprises priment l'accord de branche, ou même la loi. Les entreprises ont les mains libres pour négocier des accords au rabais! Solidaires rejette ces dérives.
Pour Solidaires, la loi est le cadre privilégié pour garantir un socle de droits sociaux pour toutes et tous, pour mettre fin au dumping social.
De même, Solidaires rejette le développement d'une politique d'accords contractuels dans le public, qui n'a d'autre but que d'abaisser le niveau d'exercice des missions et de réduire les droits des agents publics, secteur par secteur (accords de flexibilité dans l'hospitalier, PPCR ...)
Une logique globale de rentabilité et de profit à court terme
Le secteur public n'échappe pas à la logique de rentabilité qui prévaut dans le privé.
La mise en concurrence des missions de service public avec le privé est de plus en plus systématique, sous le prétexte fallacieux d'abaisser les coûts.
Transfert de missions au privé et abandon de missions de service public sont déjà annoncés dans le programme « Action publique 2022», avec une chasse aux « doublons de missions».
L'interface numérique est développée comme substitut à un service public basé sur le contact humain et fondé sur la proximité géographique.
Un grand nombre d'implantations territoriales et d'emplois sont ainsi liquidés. Restructurations, concentrations de services, transferts de missions entre collectivités publiques sont relancés dans « Action publique 2022 ».
Pour Solidaires au contraire, l'intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers et la logique de profit. Cela passe par le développement des services publics, afin de répondre aux besoins nouveaux, et des moyens budgétaires et humains à la hauteur.
Des salarié-e-s sous rémunéré-e-s
Chômage et précarité entretenus par le gouvernement font pression sur le niveau des salaires.
Dans le public comme dans le privé, les salaires sont bloqués.
Pour les fonctionnaires : gel du point d'indice 2018, compensation inéquitable de la CSG et coup de frein au calendrier de déploiement de PPCR... que Solidaires avait en connaissance de cause refusé de signer car insuffisant sinon désavantageux sur bien des points (allongements des carrières entre autres) !
Or les fonctionnaires ont perdu 18,5% du pouvoir d'achat depuis 2000.
A ce titre, Solidaires revendique l'attribution uniforme de 60 points d'indice, ainsi que la revalorisation du point d'indice.
Pour Solidaires, il faut réduire les inégalités salariales F/H, entre les catégories C, B, et A, et entre les trois versants de la fonction publique (Etat/Territorial/Hospitalier).
La remise en cause des cadres de défense des salariés
Remise en cause des CAP dans le public, suppression des IRP -institutions représentatives du personnel- c'est-à-dire des comités d'entreprises, des délégations du personnel et du CHS-CT et remplacement par une instance unique : le CES , comité économique et social (à droits non constants !) dans le privé vont de pair avec la dérégulation des droits sociaux. Une GRH sans entraves se développe dans le privé comme dans le public.
Non au dogme libéral de la réduction des dépenses publiques
Il mène les services publics et la fonction publique dans le mur au détriment de la cohésion sociale.
L'orientation fiscale du gouvernement est en fait d'alléger drastiquement l'imposition de la finance par les niches fiscales avec la multiplicité de dispositifs dérogatoires d'optimisation fiscale, la baisse de l'IS (Impôt sur les Sociétés) à 25%, la baisse de l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) réduit à un impôt sur l'immobilier par l 'exonération des valeurs financières, le plafonnement de la taxation des revenus de capitaux mobiliers par un prélèvement libératoire à 30 %, bien en dessous des tranches supérieures de l'impôt sur le revenu.
Pour couronner le tout, pas de moyens suffisants contre la fraude fiscale, qui est surtout le fait des grandes entreprises et riches particuliers, et coûte 80 milliards d'€ à l'Etat chaque année ni la fraude sociale des entreprises 65 milliards d'€.
Ainsi, le déficit budgétaire est en réalité construit par le gouvernement!
Pour Solidaires, il faut mettre en place une réforme fiscale juste et redistributive.
Solidaires revendique le renforcement des services publics et de la fonction publique car ils contribuent à mieux répartir les richesses et à rétablir la cohésion sociale de notre société fracturée.
Convergence Public / Privé : encore et toujours !
Tous et toutes en greve et dans la rue
Journée unitaire de grève et de manifestations
dans la fonction publique
Toutes et tous mobilisés pour gagner !
CGT fonction publique
Les décisions gouvernementales le démontrent : le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement mènent une politique au service du profit, des plus riches et du MEDEF.
Face à cette avalanche de mauvais coups, il ne saurait être question de demeurer les bras croisés. Il est d'ailleurs malhonnête de prétendre que l'élection de Macron correspond à une adhésion massive à son programme, tant s'en faut.
C'est pour cela que, sans attendre, la CGT a pris ses responsabilités en appelant à la mobilisation de tous les salariés.
C'est particulièrement vrai dans la lutte engagée contre les ordonnances visant à démanteler le Code du Travail et à restreindre encore davantage les droits déjà bien limités des salariés.
Ce mouvement qui concerne tout le monde, secteur privé comme secteur public, est loin, très loin d'être terminé : il s'inscrit résolument dans la durée et va encore monter en puissance.
Il y a urgence pour la Fonction publique :
La Fonction publique et ses agents ne sont pas épargnés par cette accumulation de mesures régressives : nouveau gel de la valeur du point en 2017 et 2018, rétablissement du jour de carence, poursuite et aggravation des suppressions d'emplois, remise en cause des missions, privatisations, amputation massive de budgets socialement utiles… C'est un véritable déluge de reculs qui s'abat sur le service public et donc sur la population.
Enfin, cerise sur le gâteau, Macron ne tient ses engagements que lorsqu'ils correspondent aux voeux du patronat, puisque, dans un reniement complet, l'inacceptable hausse de la CSG ne sera pas accompagnée de la hausse du pouvoir d'achat promise pour les agents de la Fonction publique, sa simple compensation n'étant même pas acquise !
Là aussi, pour la CGT, l'immobilisme ne pouvait être à l'ordre du jour. C'est pourquoi, nous nous félicitons de l'appel unitaire de tous les syndicats à organiser la riposte le 10 octobre prochain, initiative à laquelle nous avons largement contribué.
Faisons-nous entendre le 10 octobre :
Le ministre de l'action et des comptes publics a prévu un « rendez-vous salarial » le 10 octobre.
Pas besoin d'être médium pour comprendre qu'à ce stade, cette réunion, dans laquelle Darmanin n'a prévu aucun espace de négociation, n'a pour but que d'habiller de nouvelles et considérables pertes de pouvoir d'achat.
L'heure est donc au rapport de force pour peser sur les choix du gouvernement.
L'urgence est clairement à l'augmentation du pouvoir d'achat et au rattrapage des lourdes pertes intervenues les années passées, en particulier par la revalorisation du point d'indice.
Mais, la mobilisation du 10 octobre ne se limitera pas à cet aspect essentiel.
Cette journée d'action, étape d'un processus, sera aussi l'occasion de faire valoir nos légitimes revendications, tant en matière d'emploi public que sur nos systèmes de retraite, de missions publiques, de conditions de travail…
Ensemble, pour :
- La défense du Statut des fonctionnaires, cadre collectif de garanties pour les agents et les usagers, dans le cadre du combat interprofessionnel contre la casse du Code du Travail et du principe même de garanties nationales ;
- L'augmentation des salaires par une forte revalorisation du point d'indice et des mesures pour rattraper les pertes antérieures ;
- Face à la hausse de la CSG, que nous contestons, l'attribution de points permettant une amélioration du pouvoir d'achat ;
- La reconnaissance du travail effectué dans le déroulement de carrière et donc l'abrogation de toutes les formes de salaire au mérite, dont le RIFSEEP ;
- Des créations d'emplois statutaires et l'arrêt immédiat de toutes les suppressions ;
- Le non-rétablissement du jour de carence ;
- La défense et le développement des missions publiques et l'abandon de tous les projets de privatisation ;
- La revalorisation des carrières, la revalorisation des filières et des corps notamment les corps à prédominance féminine afin d'appliquer le principe : « un salaire égal pour un travail de valeur égale », ainsi que la reconnaissance des qualifications ;
- La reconnaissance de la pénibilité par le maintien et l'extension de la catégorie active ;
- Le maintien et le renforcement de nos systèmes de retraite ;
- La revalorisation urgente des pensions versées ;
- Les moyens nécessaires à la formation professionnelle (et notamment le rétablissement du 1 % CNFPT).
Le 10, public-privé, on est tous là,
Le 11 on continue,
Le 12, on ne discute pas !
Front Social
Portée et propagée par le Front Social depuis des mois au nom de l'efficacité du mouvement à construire pour gagner contre Macron, l'exigence unitaire qui monte de partout et de tous les militants de toutes les organisations est devenue incontournable, au point d'être reprise maintenant par des structures confédérales.
Nous nous en réjouissons, la volonté d'union est majoritaire :
- Solidaires appelle toutes les composantes du mouvement social à se réunir le 4 octobre (le Front Social y participera selon les termes de la présente déclaration) ;
- des militants se sont emparés du mouvement des routiers et de la journée des retraités pour en faire l'expression du besoin d'un tous ensemble ; des mouvements d'étudiants ont décidé de leur présence à la journée d'action unitaire des retraités le 28 septembre et des structures syndicales de base en ont fait une journée interprofessionnelle ;
- les attaques sont à ce point générales que l'unité et la convergence des luttes se sont répandues comme une condition naturelle d'efficacité contre la dispersion mortelle des journées d'action saute-mouton et des mouvements isolés et sans suite.
- le 10 octobre, à l'origine journée dédiée uniquement à la Fonction publique, devient un rendez-vous pour l'expression de celles et ceux qui œuvrent à la convergence de toutes les luttes, du privé comme du public, des précaires ou des contrats aidés, des retraités comme des chômeurs, des étudiants ou des jeunes de quartiers ;
- de nombreuses organisations interprofessionnelles de différentes confédérations décident d'y apparaître, pour la défense des services publics mais aussi contre le refus des ordonnances et la poursuite de l'action unitaire contre toutes les mesures anti-sociales de Macron jusqu'à satisfaction.
Il devient possible de sortir du tunnel de la division qu'avait réussi à imposer Macron pendant l'été, où des confédérations contre leurs propres adhérents avaient collaboré à la rédaction des ordonnances dédiées au seul patronat et avançaient en ordre dispersé au seul profit de leur structure propre et au détriment du plus grand nombre.
Pour que la volonté de lutte unitaire et reconductible de la base continue à être entendue, le Front Social propose :
- de donner au mouvement l'objectif de gagner, donc de refuser les rendez-vous de pseudo-négociations, en particulier celui du 12 octobre qui vise à entamer de nouvelles attaques après les ordonnances ;
- de faire progresser les convergence des actions, des luttes et des grèves pour faire échec à la politique de Macron ; cette unité pour agir ensemble doit être placée partout sous contrôle de toutes et tous dans leurs AG, réunions et collectifs divers réunissant toutes les structures du mouvement social qui veulent mettre en échec la politique de Macron ;
- de faire du 10 octobre une journée interprofessionnelle pour les services publics, contre l'austérité budgétaire et pour l'augmentation des salaires, pour le retrait de la loi El Khomri et des ordonnances Macron ;
- de faire du cortège interprofessionnel le principe même de cette manifestation ;
- de défendre comme suite au 10 octobre et comme moyen collectif d'action la grève reconductible et d'assurer la convergence des mouvements grévistes par la revendication qui assure l'unité, le retrait des ordonnances et de la politique de destruction sociale de Macron ;
- de lier le mouvement social à construire à celui contre l'état d'urgence permanent et la répression sous toutes ses formes ;
- de créer ainsi les conditions d'une grève générale qui bloque l'économie ; toute l'histoire du mouvement ouvrier le prouve, c'est la seule méthode pour passer à la contre-offensive et gagner ;
- de multiplier les initiatives unitaires et d'assurer la multiplication des collectifs Front Social comme garantie de l'unité et de la reconduction.
Déclaration adoptée lors de la coordination nationale du Front Social, le 30 septembre 2017 à Paris.
Source : message reçu sur Front Social le 1 octobre 12h
Source : https://www.facebook.com/FrontSocialUni/photo...
Source : https://www.facebook.com/FrontSocialUni/photo...
10 octobre :
vers une grève massive dans la fonction publique !
CGT Educ'action
La politique de Macron s'attaque violemment aux classes moyennes et populaires. Elle est un mélange d'austérité budgétaire (baisse des APL, hausse de la CSG, attaques contre les services publics) au bénéfice des plus riches (baisse de l'impôt sur la fortune), de déréglementation et de casse des cadres collectifs à l'image des ordonnances.
L'Education n'est pas épargnée, bien au contraire. Le ministre Blanquer impulse une politique agressive d'autonomie et de mise en concurrence des écoles et établissements et s'attaque au caractère national de l'Education : rythmes scolaires décidés communes par communes, rectorat d'Orléans-Tour modifiant les dates de vacances de printemps, réforme de la réforme du collège laissant plus encore d'autonomie aux établissements…
Les suites sont déjà connues, annoncées à longueur d'interview : réforme du bac, sélection déguisée à l'entrée à l'université, sélection des enseignant.es par les chef.fes d'établissement…
L'austérité frappe également de plein fouet l'éducation avec la fin des contrats aidés, l'augmentation continue des effectifs par classes, en lycée particulièrement et le gel des salaires.
10 octobre : vers une grève massive dans la fonction publique !
Urgence pour la Fonction publique !
C'est un véritable déluge de reculs qui s'abat sur le service public et donc sur la population : nouveau gel de la valeur du point en 2017 et 2018, rétablissement du jour de carence, poursuite et aggravation des suppressions d'emplois, remise en cause des missions, privatisations, amputation massive de budgets socialement utiles…
Enfin, cerise sur le gâteau, l'inacceptable hausse de la CSG ne sera pas accompagnée de la hausse du pouvoir d'achat promise pour les agents de la Fonction publique, sa simple compensation n'étant même pas acquise!
Faisons-nous entendre le 10 octobre : Le ministre de l'action et des comptes publics a prévu un «rendezvous salarial» le 10 octobre. Pas besoin d'être médium pour comprendre que le but de cette réunion est de faire avaler de nouvelles et considérables pertes de pouvoir d'achat car le Ministre Darmanin n'a prévu aucun espace de négociation. L'urgence est clairement à l'augmentation du pouvoir d'achat et au rattrapage des lourdes pertes intervenues les années passées, en particulier par la revalorisation du point d'indice.
Mais, la mobilisation du 10 octobre sera aussi une journée d'action, étape d'un processus, et l'occasion de faire valoir nos légitimes revendications, tant en matière d'emploi public que sur nos systèmes de retraite, de missions publiques, de conditions de travail…
Toutes & tous en grève le 10 octobre 2017
Les raisons de lutter ne manquent pas !
SUD éducation Paris
- 10h30 : Assemblée Générale de grève 1er degré ouverte au 2nd degré, école maternelle 15 rue d'Eupatoria, Paris 20e (métro Ménilmontant)
- 14h00 : Manifestation place de la République
Dans le 1er degré
effectifs surchargés, évaluations nationales, livret scolaire unique, poids de la hiérarchie, m@gistère, travail gratuit, multiplication des tâches bureaucratiques...
Dans le 2nd degré
manques de moyens, classes surchargées, CUI non renouvelés, précarité, renforcement de la hiérarchie...
À l'université
coupe de 331 millions d'euros dans le budget, multiplication des contrats précaires, fusions, renforcement de l'autonomie...
Public comme privé
salaires gelés, jour de carence, 120 000 suppressions de postes dans la Fonction publique, destruction du service public, loi travail XXL, projet de loi finance 2018, baisse des APL, réforme de l'assurance chômage, état d'urgence permanent...
Pour mettre un coup d'arrêt au programme de régression sociale de Macron et du MEDEF, pour gagner de nouveaux droits, un jour de suffira pas ! Nous appelons tou-tes les collègues à se réunir dans les semaines qui viennent en Assemblées générales dans les écoles et établissements pour discuter des problèmes locaux et de la situation sociale.
Notre perspective est celle de la construction d'une grève générale reconductible,
seule à même de nous faire gagner !
Grève le 10 octobre, Éducation Nationale
les raisons de la colère !
CGT éduc'action - académie de Créteil
La rentrée ne se passe pas aussi bien que ne le souhaitait notre nouveau ministre ! Les discours ne suffisent pas, il donner les moyens suffisants aux équipes sur place. Les problèmes rencontrés depuis plusieurs années dans notre académie sont malheureusement encore à l'ordre du jour et les raisons de se mobiliser sont nombreuses.
Les classes et les établissements débordent !
En cette rentrée 2017, les lycées de notre académie ont 600 Équivalent Temps Plein en moins par rapport à 2012, le gouvernement précédent n'étant pas revenu sur les effets des 80 000 suppressions de poste du gouvernement Sarkozy. Ce n'est pas le discours du président Macron sur la baisse du nombre de fonctionnaires qui va nous rassurer ! Il faut y rajouter les DHG illégales en LP : 4000 heures volées aux élèves chaque année !
L'inclusion est une priorité ? Alors que le rectorat le prouve en donnant les moyens dans les collèges ! Les effectifs explosent avec des inscriptions d'élèves allophones et ULIS dans les classes mais sans les comptabiliser ! C'est un véritable abandon de l'éducation prioritaire.
Un manque criant d'AED : une création de poste pour 300 élèves cette année. Comment assurer un climat apaisé dans nos établissement ?
Des moyens de fonctionnement en baisse !
De nombreux établissements connaissent de gros problèmes de fonctionnement matériel. L'exemple du nouveau Lycée de la Plaine à St Denis, qui a ouvert sans le matériel suffisant est édifiant ! Le nombre d'agents assurant l'entretien et la restauration n'est pas à la hauteur des besoins ! Ce n'est pas le budget de la Région
pour la rentrée prochaine qui va nous rassurer : baisse de plus d'1 million d'euros pour les lycées publics en 2018 mais 2 millions d'euros supplémentaires pour les lycées privés sous contrat et 5 millions en plus pour les CFA !
Suppression des CUI : un plan social qui ne dit pas son nom !
L'annonce brutale du non-renouvèlement de nombreux personnels en contrats aidés va déstabiliser encore plus nos établissements. Les personnels en CUI, palliant le déficit d'embauches, sont devenus indispensables, des écoles, des collèges et des lycées se trouvent en difficulté. Nous dénonçons la solution trouvée par notre rectorat : embauche massive de services civiques. La CGT revendique une vraie formation et la titularisation de ces personnels sur des emplois statutaires.
Attaques sur la voie professionnelle !
Le candidat Macron défendait dans son programme le versement intégral de la taxe d'apprentissage aux CFA, privant de fait les LP et SEP d'une part très importante de leur budget de fonctionnement et d'un équipement de qualité. Le discours ministériel actuel démontre que cette idée est toujours à l'ordre du jour. C'est tout simplement la mise à mort d'une voie professionnelle de qualité et ambitieuse.
Non-titulaires mais pas sans droits !
Ce début d'année est marqué par une première victoire pour les non-titulaires de l'académie : les CDI sont payés à 100%, temps complet ou temps partiels imposés. Attention, ne nous trompons pas ! Ceci n'est pas un cadeau du rectorat, c'est une application stricte de la règlementation. En effet, notre rectorat ne s'embarrasse pas avec le respect des droits des non-titulaires ! Encore aujourd'hui nous dénonçons les contrats payés à 70% dans le cadre des promesses d'embauche, les affectations tardives et chaotiques, les retards dans les signatures des contrats et le paiement des salaires...
Profitons de la journée unitaire du mardi 10 octobre pour faire entendre notre colère !
Journée unitaire de grève le 10 octobre dans la Fonction Publique
Manifestation : 14h place de la Nation vers place de la Bastille
Après le code du travail,
macron veut s'attaquer à la fonction publique !
CGT Finances publiques
Le 8 septembre 2017, le président de la République affirmait que les fainéants ne l'empêcheraient pas de mettre en oeuvre ses réformes ! A la lumiere des annonces gouvernementales qui ont suivi, les agents de la fonction publique, fonctionnaires et non titulaires, étaient bien visés !
Emmanuel Macron et son gouvernement voient les fonctionnaires comme une variable d'ajustement au service du remboursement de la dette : en parallèle aux ordonnances contre le code du travail dans le secteur privé, c'est la disette budgétaire, les suppressions d'emplois et les attaques contre les statuts pour la fonction publique.
Comble de l'ironie : alors que le gouvernement annonce vouloir redonner du pouvoir d'achat aux salariés, il en oublie les fonctionnaires (20 % de la population active) ! Il gèle ainsi le point d'indice et ne prévoit de compenser la hausse de la CSG ni intégralement, ni durablement, ni pour les recrutements après le 31 décembre 2017. Par ailleurs, l'augmentation des cotisations retraites va se poursuivre jusqu'en 2020.
C'est révélateur de l'estime qu'il porte aux agents de la fonction publique !
Nous rappelons que la CGT est opposée à l'instauration de la CSG qui fait progressivement progressivement basculer le financement de la sécurité sociale vers l'impôt (dépossédant ainsi les salariés).
La CGT affirme que le service public n'est pas un coût qu'il faudrait sans cesse réduire mais bien une réponse au besoin de la population auquel il faut répondre !
La DGFIP est au coeur des réformes qui cassent notre modèle social : restructurations à foison, perte du sens de nos missions, dégradation des conditions de travail, etc. L'Adaptation des Structures au Réseau (ASR) a rythmé l'été avec son lot de suppressions de services, d'éloignement pour les usagers et de réorganisations pour les collègues.
Suppressions d'emplois, moyens budgétaires et matériels en baisse, mise en place du prélèvement à la source, rémunération au mérite (RIFSEEP), casse de nos règles de gestion : la coupe est pleine !
Il n'y a pas de fatalité, donnons-nous les moyens de nos revendications !
Dans le prolongement des mobilisations de septembre,
Le 10 octobre toutes et tous en grève et dans les manifestations pour :
- Défendre le service public et sortir des politiques de restrictions budgétaires ;
- Combattre les suppressions d'emplois et les restructurations pour accomplir l'ensemble de nos missions dans de bonnes conditions de travail ;
- Refuser le prélèvement à la source toujours annoncé pour 2019 ;
- Défendre nos statuts et les améliorer pour permettre à chaque citoyen d'être traité à égalité ;
- Obtenir l'augmentation du point d'indice, refuser la hausse de la CSG et de tout système de rémunération au mérite (abandon du RIFSEEP) ;
- Empêcher le rétablissement du jour de carence ;
- Et parce que nos intérêts sont communs avec le secteur privé, exiger un code du travail du XXIe Siècle protecteur des salariés, qui rétablisse la hiérarchie des normes et le principe de faveur. Cela passe par l'abandon des ordonnances Macron.
Le 10 octobre convergeons nos luttes !
SUD Rail
Les ordonnances signées en grande pompe par le Président Macron ne sont que la première pierre d'un chantier où gouvernement et Medef ambitionnent d'enterrer notre modèle social en s'attaquant au Code du Travail, au système de retraite par répartition, à la Sécurité Sociale et à l'assurance chômage ; en développant la concurrence avec de l'argent public, en privatisant les services publics, en précarisant les contrats de travail… pour les salariés, ce sera la loi de la jungle.
Oui, les cheminots sont bien concernés par les ordonnances !
Malgré le discours rassurant du management, chaque salarié du Groupe SNCF, au cadre permanent, contractuels, CDD, seront bel et bien concernés par ces ordonnances ; c'est même précisé dans les ordonnances : « s'appliquent aux EPICS » !
Licenciement abusif légalisé, reclassement non-garanti, inversion de la hiérarchie des normes avec des accords d'entreprise qui pourront être moins-disant par rapport aux accords de branche… Chacun pourra en mesurer les conséquences sur le contrat social des cheminots !
La Fédération SUD-Rail appelle à l'unification du mouvement social !
Nous sommes à un tournant historique où nous n'avons pas d'autre alternative que d'organiser un mouvement social gagnant face à la menace de voir disparaître notre modèle social et culturel, et nos libertés publiques.
SUD-Rail appelle à la mobilisation interprofessionnelle et à la convergence des luttes, pour construire la grève générale et bloquer l'économie afin d'empêcher un recul social historique et catastrophique.
A ce titre, la Fédération SUD-Rail a d'ores et déjà déposé un préavis de grève qui le permettrait et appelle l'ensemble des travailleurs du rail et des organisations syndicales du secteur à rejoindre la manifestation nationale du 10 Octobre à Paris pour exiger le retrait des ordonnances, qui, contrairement au discours dominant, s'appliqueront à chaque salarié de ce pays !
Les journées d'action espacées dans le temps ne suffiront pas.
Unissons nos luttes partout et le 10 Octobre, convergeons tous vers Paris pour faire plier le gouvernement !
Contre Macron et les patrons, convergeons nos luttes !
Dans ces ordonnances, il est beaucoup question d'accords d'entreprise et de conventions collectives (ou accords de branches). Ces notions sont bien connues dans les entreprises ferroviaires privées ; pour ce qui est des cheminot-e-s SNCF, cet empilement : décret socle, convention collective et accord d'entreprise est « nouveau », puisqu'il date de 2016, mais il est bien réel.
L'accord de branche ferroviaire s'applique à une partie des entreprises du ferroviaire, EPICs SNCF compris. SUD-Rail dénonce toujours son champ d'application qui exclue de nombreux soustraitants qui contribuent au service public ferroviaire et que l'on voit aujourd'hui se développer sur la base du moins-disant social, notamment dans les services en gares.
Les enjeux ici sont multiples quand il est question de « ramener les négociations au niveau de l'entreprise ». L'ouverture à la concurrence va projeter des services entiers de la SNCF dans cette logique. Soit le personnel est transféré d'office dans l'entreprise privée qui pourra déroger à l'accord de branche, soit le service SNCF est mis en concurrence et fera pression pour raboter nos droits et « rester compétitif »… ouvrant même la voie à des différentiels régions par régions ou activités par activités !
Des mesures qui vont venir précariser tous les travailleurs du rail !
Reclassement !
Les ordonnances allègent les obligations de l'employeur. Seule obligation restante : mettre en ligne la liste des postes disponibles. A vous de vous vendre par la suite pour obtenir ce nouveau poste !
La question du reclassement est centrale à la SNCF, avec la destruction de nos métiers, la fermeture des sites, les inaptitudes... on voit rapidement comment la direction pourrait instrumentaliser cette disposition pour se débarrasser des salariés, contractuels ou au cadre permanent.
CDI de Projet !
Avec la mise en place du CDI de projet, l'employeur pourra mettre fin au contrat dès la fin de ce dernier pour lequel le salarié a été embauché. Encore plus précaire que le CDD, aucun taquet n'est négocié…
Une entreprise qui remporte un marché (comme l'exploitation d'une ligne TER, Transilien ou Fret) pourrait conclure des CDI pour la durée du marché !
Alors que la direction et les patrons du ferroviaire veulent imposer les transferts obligatoires dans le cadre de l'ouverture à la concurrence, on vous laisse imaginer les conséquences pour les cheminots qui seraient alors touchés en plein par cette mesure !
2 exemples simples parmi les dizaines qui s'appliqueront aux travailleurs du rail.
Alors le 10 Octobre, soyons nombreux à converger vers Paris pour faire annuler ces mesures antisociales !
Source : http://www.solidaires.org/Le-10-octobre-CONVE...
Source : http://www.solidaires.org/Le-10-Octobre-conve...
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Sud-Rail-a...
Public/Privé. Contre la régression sociale, unité !
Tou-te-s en grève et en manifestation le 10 octobre
Solidaires
Le 10 octobre prochain , les 9 organisations syndicales de la fonction publique ont décidé d'une journée de grève et de manifestation pour dénoncer les attaques du gouvernement Macron faites aux agent-es de la fonction publique. Attaques sur leur pouvoir d'achat, attaques contre les emplois, attaques contre les missions de services publics.
Solidaires, résolument engagé dans le combat contre les mesures de régression sociale, qu'elles soient à l'intention du secteur privé au travers de la loi travail XXL ou à l'intention du secteur public au travers des mesures inscrites dans le Projet de Loi Finance (PLF) 2018, appelle à faire de la journée de grève du 10 octobre un nouveau temps fort de luttes. C'est pourquoi nous appelons l'ensemble des organisations de notre union à se mobiliser comme nous l'avons fait les 12 et 21 septembre dernier.
Contre les politiques de régressions sociales, dans le privé comme le public, construisons la convergence
Ce jour là les projecteurs seront braqués sur les attaques faites à la fonction publique. Pour autant Solidaires pense que nous devons créer les conditions de la convergence des luttes tant les attaques sont frontales pour l'ensemble du monde du travail.
La logique à l'œuvre à travers l'affaiblissement des services publics, la fragilisation du statut de la fonction publique et les ordonnances « XXL » sur la loi travail 2 est la même. C'est celle de la précarité généralisée, des suppressions des emplois, de la baisse des salaires, de la destruction des droits sociaux et des conditions de travail, etc. Le PLF 2018 va encore une fois servir en priorité les plus nantis et accroître les profits et les dividendes de celles et ceux qui ont déjà tout et qui en veulent toujours plus !
Le pouvoir attaque les droits des travailleurs et travailleuses sur plusieurs fronts, secteur par secteur, et compte sur la division que produit son discours: "fonctionnaires contre salarié-es du privé", "emplois stables contre emplois précaires"... Mais nous savons que quand des droits sont ôtés à une partie de la population, ce sont les droits de l'ensemble de la population qui sont, à terme, en danger! C'est donc tou-te-s ensemble que nous devons réagir et contre-attaquer.
Une autre politique est possible et indispensable. Il faut renforcer les protections et les droits de celles et ceux qui travaillent dans le public comme dans le privé, défendre le droit au logement, à l'éducation et à la santé..., augmenter les salaires et réduire le temps de travail, défendre les libertés publiques et individuelles,...
Un mouvement social se développe depuis le 12 septembre. Il est de notre responsabilité en tant qu'organisation syndicale de proposer la construction d'une convergence réelle entre public et privé. Solidaires réaffirme que c'est principalement par la construction de grèves, si possible reconductibles, que nous pourrons bloquer l'économie et que nous aurons le rapport de force pour pouvoir gagner.
Au côté des agent-es publics, avec les salarié-es du privé solidaires, le 10 octobre doit être une réussite afin de construire un rapport de forces en capacité de faire reculer le gouvernement. D'ici là nous soutenons l'ensemble des grèves ou des initiatives qui vont dans ce sens.
L'Union syndicale Solidaires s'est adressée mercredi 27 septembre aux autres organisations syndicales et plus généralement à l'ensemble des forces et organisations qui cherchent à défendre la justice sociale et l'existence de services publics de qualités. L'unité dans le respect des différences doit être une priorité pour répondre aux enjeux de la situation.
Casse du service public et ordonnances :
Bloquons Macron !
SUD Santé sociaux
Personne ne sera épargné par les réformes mises en place, au pas de charge guerrière, par le gouvernement. Public, privé, santé, sociaux, travailleur-ses, chômeur-ses, retraité-es, jeunes, femmes et hommes…
Macron nous fait les poches pour résorber la dette, légifère par ordonnance pour répondre au mieux au cahier des charges imposé par le MEDEF et le monde de la Finance à travers les accords de libre échange internationaux (CETA, TAFTA).
Macron permet aux patrons de reprendre la main sur nos conquis sociaux (pour certains vieux de plus d'un siècle).
Sans complexe, en espérant devenir celui qui matera la rébellion, les manifestations, les mouvements sociaux …
Macron ne nous présente là qu'une première étape test qui sera suivie si nous ne l'arrêtons pas, par une destruction massive de tous nos acquis sociaux, sociétaux, ou collectifs qui nuiraient selon lui à l'augmentation des marges financières souhaitées par le grand capital.
Arrêtons-les !
Demain c'est à coup de botte qu'il traitera les riens, les fainéant-es, cyniques, extrêmes, illettré-es que nous sommes, nous qui ne comprenons rien à rien mais surtout qui sommes considérés par Macron cause de tous les maux de la société de consommation.
Macron et ses sbires vont donc se lâcher, ils vont réduire le droit du travail à néant, article unique : Tais-toi et bosse !
Ils vont en finir avec les statuts des fonctionnaires en commençant par ne plus embaucher que par contrat !
Ils vont ouvrir des marchés partout où il y a du fric à se faire, abandonnant tous les pans de notre société où il n'y a rien à gagner.
Au-delà de ce qui peut donner une quelconque rentabilité, comme dans certains domaines de la santé : ce sera l'abandon !
La désertion de l'état transformé pour le bien être du monde actionnaire, en une machine à réduire les coûts de production, une machine à réduire l'humain à une simple variable mathématique d'ajustement.
Macron prononce d'ailleurs la mise à mort du salaire socialisé à travers le transfert des cotisations sociales vers la CSG.
L'état qui s'était emparé de la gestion du financement de la Sécu en la transférant au parlement, ordonnances Juppé 96, avec la mise en place des Lois de Financement de la Sécurité Sociale, finit de boucler la boucle.
Ça suffit !
Public, privé, santé, sociaux, travailleur-ses, chômeur-ses, retraité-es, jeunes … nous serons tous-tes touché-es. La seule réponse possible aujourd'hui est collective, solidaire, unitaire, démocratique …
AG, collectifs, réunions de boîte, réunions publiques, manifs, blocages, filtrages… Il va falloir monter d'un cran notre façon d'agir, notre façon de résister…Il y a urgence à ce que la peur change de camp, quitte à ce que les patrons changent souvent de chemise !
Public, privé, santé, sociaux, travailleur-ses, chômeur-ses, retraité-es, jeunes… Nous avons tous-tes une responsabilité, un rôle à tenir dans les luttes à venir. La rue ne suffit pas, la rue ne suffit plus. Il va nous falloir réapprendre à faire dérailler des trains, bloquer les machines de production, mettre de l'huile sous les pompes des flics plus que dans les rouages du système…
Rébellion collective !
Nous devons être de toutes les luttes, c'est une question de survie…
Nous nous devons d'être à l'initiative, aussi et surtout pour protéger l'avenir de toutes les personnes, particulièrement vulnérables, que nous accueillons, soignons, accompagnons quotidiennement…
La marche d'Angers pour la défense de la protection de l'enfance, notre visite de courtoisie fin août à l'université d'été du MEDEF, les manifestations des 12 et 21 septembre, notre soutien aux routiers, la marche des hospitaliers initiée par l'APHP… nous ont permis de faire un état des forces syndicales.
Nous avons la responsabilité à partir de cette base solide, d'amplifier le mouvement. Le calendrier est déjà chargé.
Nous sommes nombreux-euses, organisations syndicales, organisations politiques, associations, collectifs… à avoir comme objet commun d'insatisfaction « la politique Macron ».
Au-delà des clivages, cet objet commun doit nous permettre de manifester toutes et tous ensemble au même endroit !
Sortons de l'isolement et créons des abcès de fixation partout où on peut !
Les points d'ancrage à nos luttes ne manque malheureusement pas : PLF, PLFSS, NEXEM, protection de l'enfance, ordre infirmier, 100 % sécu, APL, contrats avenir, contractuels FPH, GHT…
Comme l'ensemble des attaques Macron, tout ce qui nous tombe dessus aujourd'hui, découle des politiques d'austérité.
Combattre les politiques d'austérité, c'est attaquer à la base de l'origine de tous nos problèmes.
Combattre les politiques d'austérité, c'est donner un possible à la satisfaction de toutes nos revendications.
Le 10 octobre 2017,toutes et tous ensemble, passons à l'offensive !
Les « Insoumis » seront dans l'action le 10 octobre !
France Insoumise
Continuons la mobilisation !
La marche du 23 septembre a été un beau succès. Elle a marqué une étape importante dans la mobilisation contre le coup d'état social. De nouvelles actions sont prévues dans les prochains jours : le mardi 10 octobre, une journée de mobilisation aura lieu à l'appel des syndicats de la fonction publique. Soyons nombreux pour montrer notre détermination.
Dans le même temps, la France insoumise poursuit son travail au service de cette mobilisation. Elle va rencontrer dans les prochains jours l'ensemble des organisations syndicales. Elle lance une campagne à destination de la jeunesse. Elle va organiser des réunions publiques pour informer autour des ordonnances et des autres mesures injustes du gouvernement.
Par notre action, faisons reculer le président des riches !
Face à la machine de guerre sociale
Passons ensemble à l'offensive !
CNT
Avec l'élection de Macron, on savait que la rentrée serait rude. Les ordonnances qui passent en force pour démanteler le code du travail, les suppressions de postes dans la fonction publique ou les attaques renouvelées contre les retraites et l'assurance chômage, les insultes envers les travailleuses et travailleurs, ce ne sont pas les sujets qui manquent pour se mobiliser !
C'est nous qui bossons, c'est nous qui produisons, c'est nous qui subissons !
Compétition, évaluation permanente, suprématie des chef·fes sur les salarié·es, individualisme et consommation forcenée… Chacun·e est contraint·e, au mieux de défendre son confort, au pire d'organiser sa survie, alors que quelques-un·e·s s'accaparent tout.
Dans l'Éducation, les hôpitaux, les collectivités territoriales et les autres secteurs, depuis longtemps mesures et réformes rétrogrades se succèdent et détruisent nos conditions de travail alors que nous nous démenons pour continuer d'assurer nos missions. Mais cela devient de plus en plus dur : réduction des postes, manque de remplaçant·e·s, précarisation de personnels pourtant essentiels, manque de formation, salaires dérisoires, personnels jeté·es à la fin de leurs contrats, détresse des collègues et des usager·es, flicage tous azimuts, réformes déconnectées de nos besoins, baisse de nos budgets, petit·es chef·fes rompus au management, répression des syndicalistes, des manifestant.es ou de celles et ceux qui osent résister dans la rue, dans les ZAD, dans les quartiers populaires ou au travail.
Public, privé, précaires, étudiant·es, retraité·es : même combat !
Le gouvernement décide de frapper un grand coup contre le code du travail, les retraites, la fonction publique et les protections sociales des salarié·es, tout en fliquant encore davantage nos vies et en réprimant les résistances. Il est urgent et nécessaire de nous organiser pour nous retrouver le plus nombreux possible dans la rue contre la régression généralisée. C'est un fait : Macron nous déclare la guerre, à l'instar du mépris avec lequel des milliers de contrats aidés viennent d'être supprimés.
Affirmons nos solidarités et construisons la grève générale
Construisons la grève du 10 octobre, donnons-lui des suites, organisons-nous pour mettre en place des solidarités entre nous tou·tes : public, privé, retraité·es, jeunes, chômeuses et chômeurs. Pour cela, discutons avec tous nos collègues, retrouvons-nous en AG, reconstruisons ensemble du collectif et des solidarités interprofessionnelles, reprenons le pouvoir sur nos outils de travail, réinventons nos vies et notre société.
Certes, tout cela prend du temps et de l'énergie. Mais est-ce plus dur que de se retrouver isolé·e·s dans nos difficultés ou se sentir seul·e contre tou·tes ?
Prenons le temps de construire ensemble les outils et les bases d'une société plus juste. On ne transformera rien en un jour, ni non plus en déléguant notre voix à l'un·e ou l'autre leader plus ou moins charismatique…
Rendez-vous le 10 octobre à 14 heures - République
grève générale contre les ordonnances Macron
Source : message reçu le 5 octobre 11h
Source : http://www.cnt-f.org/urp/tracts/face-a-la-mac...
Grève du 10 octobre :
élargir le mouvement de la fonction publique !
Lutte Ouvrière
L'ensemble des neuf syndicats de la fonction publique appellent à faire grève et à manifester le 10 octobre.
Ce ne sont pas les motifs de colère qui manquent. La dégradation des services publics, du fait de la baisse des budgets dans les villes et les quartiers populaires, touche à la fois les travailleurs de ces collectivités et la population. Dans les transports publics, dans les hôpitaux, dans les écoles, le manque de personnel est déjà criant. La suppression de plus de 100 000 emplois aidés est une catastrophe pour ceux qui se retrouvent à Pôle emploi au terme de leur contrat. C'est aussi une aberration car ils occupaient des fonctions utiles et même souvent indispensables.
Pour les fonctionnaires eux-mêmes, ce n'est que le début d'une dégradation bien plus importante. L'objectif pour le gouvernement est toujours d'opérer 120 000 suppressions de postes, même si pour 2018 le ministre de l'Action et des Comptes publics, Darmanin, s'est voulu rassurant en n'en annonçant « que » 1 600.
Comme pour les travailleurs du privé, le niveau de vie des travailleurs de l'État baisse régulièrement. Le gouvernement veut amplifier ce recul en gelant à nouveau le point d'indice, déjà bloqué de 2010 à 2016, c'est-à-dire en gelant les salaires, alors que la CSG augmentera à partir de janvier de 1,7 % et qu'aucune compensation n'est envisagée. Attaque supplémentaire, le gouvernement rétablit également le jour de carence, c'est-à-dire le non-paiement du premier jour d'arrêt maladie.
Les travailleurs de la fonction publique sont attaqués de la même façon que les travailleurs du privé avec les ordonnances Macron visant à faire disparaître tout droit collectif et à faciliter encore les licenciements. La réponse, pour être à la hauteur de l'attaque, ne peut être que la mobilisation de tous les travailleurs, du public comme du privé.