mardi 14 juin 2016 à 13h
Attention: ceci est la manifestation du 14 juin.
Les prochaines grandes mobilisations sont le:
23 juin : https://paris.demosphere.net/rv/48631
28 juin : https://paris.demosphere.net/rv/48632
Manifestation nationale à Paris contre la Loi travail
Journée de grève interprofessionnelle
https://paris.demosphere.net/rv/47823
Trajet / parcours : Départ à 13h de la Place d'Italie en direction des Invalides
Pl. d'Italie > Av Gobelins > Bd Port-Royal > Bd Invalides > Esplanade Invalides
Ordre des cortèges syndicaux :
Cortèges de province - Solidaires IdF - FSU IdF - CGT IdF - jeunes - FO IdF
Voir : Plan des cortèges autour de la Place d'Italie
Les cortèges IdF partent du bd Vincent Auriol (position "7" sur le plan, ci-joint)
Ordre des cortèges CGT IdF: UD92 UD75 UD77 UD93 UD78 UD91 UD95 UD94
Bientôt, plus de précisions, ici sur Démosphère
Rendez-vous particuliers:
- 9h30 : Manifestation du 78 à Versailles et départ collectif pour Paris
- 9h30 : Assemblée générale interpro. de Saint-Denis
- 10h30 : Assemblée générale des grévistes de l'éducation 75
- 11h00 : Rv du PRCF, 55 Boulevard du Montparnasse
- 11h30 : Rassemblement universités et recherche, avant la manifestation
- 12h00 : Rv des postiers en lutte, 11 bd de Port-Royal
- 12h00 : Rv du "cortège de tête" (autonomes, radicaux...), 11 bd de Port-Royal
- 12h00 : Rv de Lutte Ouvrière, à la sortie du RER Port-Royal
- 12h00 : Rv du PCF 13e, angle place d'Italie / Gobelins
- 12h00 : Rv de la CNT SO, Métro Gobelins
- 12h15 : Rv de l'université Paris-4 mobilisée - Métro Corvisart
- 12h30 : Rv cortège femmes et travail, 11 bd de Port Royal
- 12h30 : Rv - collectif « Associations citoyennes » - 213 bd V. Auriol
- 12h45 : Départ collectif du local de la CGT de l'Hopital Cochin
- Point fixe d'Attac, 35 Bd. de Port Royal au dessus du pont de la rue Broca
- Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère
Bus et transports :
- Page de co-voiturage dédiée à la manifestation
- Bus de la CGT : voir la carte
Liens directs:
CGT 03, CGT 05, CGT 17, CGT 18, CGT 24, CGT 41, CGT 46, CGT 44, CGT 57, CGT 59, CGT 71, CGT 77,...
Goodyear Amiens, Argenteuil, Compiègne, Franche comté, Longwy, Nancy, Nemours, Strasbourg, Turcoing... - Bus de Force Ouvrière : FO 02, FO 03, FO 08, FO 16, FO 19, FO 22, FO 25, FO 31, FO 33, FO 42, FO 43, FO 49, FO 50, FO 53, FO 59, FO 60, FO 72, FO 76, FO 77, FO 94, Cambrai, ...
- Bus de Solidaires: sud. paris14j uin@yaho o.com ou 06 72 32 77 09
Solidaires 37, Solidaires 44, Solidaires 54, Solidaires 59, Solidaires 61, Solidaires 67 - Bus de la FSU: FSU 23, FSU 24, FSU 60, FSU 72,
Lille, - Bientôt, d'autres précisions, ici sur Démosphère
Pl. d'Italie > bd de Port-Royal > Bd des Invalides
Plan des cortèges autour de la Place d'Italie:
Communiqué de l'intersyndicale
Tout tremble, mais rien ne bouge !
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment avec force leur détermination à défendre l'intérêt de tous les salarié-es actuel-les et futur-es. Elles relèvent avec intérêt l'évolution de certaines organisations syndicales qui ne sont pas dans l'action mais qui expriment leur désaccord avec le projet de loi.
Les organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs responsabilités, en appellent encore une fois au gouvernement et aux parlementaires pour qu'ils assument les leurs en matière de protection des salarié-es.
Elles rappellent que ce texte n'est pas acceptable, notamment sur l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien dans l'emploi, l'assouplissement des licenciements économiques, le référendum et la médecine du travail, facteurs de destruction des garanties collectives et favorisant la précarité.
De ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour un gouvernement qui prône le dialogue social, que le Président de la République ne réponde toujours pas au courrier des sept organisations qui demandent à être reçues afin de faire valoir leurs propositions.
Ce n'est pas en menaçant, en discréditant le mouvement social et en essayant de diviser, sans succès, les organisations syndicales et de jeunesse que le règlement du conflit contre le projet de loi travail sera trouvé. Elles restent unies et déterminées pour gagner.
La mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte un grand succès. Les organisations soutiennent les sala rié-es en lutte et ceux et celles qui les rejoignent et appellent à amplifier les grèves et les actions.
Si le gouvernement s'entête, les organisations syndicales et de jeunesse engagent l'ensemble des sala rié-es actif-ve-s, privé-es d'emploi et retraité-es, les étudiant-es et lycéen-nes a poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement particulièrement les :
- 23 juin 2016 : date du vote au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse ...).
- 28 juin 2016: remise de la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne en organisant des grèves et des manifestations.
D'ores et déjà le 14 juin s'annonce fort et verra la participation, l'appui et le soutien de délégations syndicales européennes et internationales qui chaque jour témoignent de leur solidarité.
Pour ne pas se laisser impressionner, pour résister, les organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits. Elles appellent à participer massivement à la grève et à la manifestation du 14 juin à Paris.
Les organisations décident de se retrouver le 15 juin.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47823
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5678
Source : https://www.solidaires.org/Communique-de-l-in...
Communiqué de l'intersyndicale nationale
CGT, FSU, FO, Solidaires
Après trois mois de manifestations et de grèves, la mobilisation contre le projet de loi travail ne faiblit pas. Au contraire, suite aux assemblées générales, les mouvements de grèves, y compris reconductibles, s'étendent et des actions sous des formes diverses se développent. Par son silence et son mépris, le gouvernement est responsable de la situation de blocage. La mobilisation rencontre toujours le soutien de la population consciente des régressions sociales qui menacent les salarié-es d'aujourd'hui et de demain.
Les organisations syndicales mobilisées condamnent les attaques injurieuses et inacceptables du Medef contre le mouvement social et les syndicats. Ces propos entretiennent un climat délétère qui encourage des menaces contre les militant-es et les salarié-es mobilisé-es. Ni la surenchère au Sénat, ni l'entêtement du gouvernement n'entameront notre détermination.
Depuis le début du conflit, la lutte paie et le gouvernement s'est vu contraint de céder à des revendications sectorielles légitimes. Pour autant, il s'obstine encore à ne plus rien lâcher sur la loi, en particulier sur la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branches et la loi, le chantage par les accords de maintien et de développement de l'emploi, le référendum d'entreprise, la facilitation des licenciements, le temps de travail, la médecine du travail, la pénalisation financière des privé-es d'emploi…
Ces éléments constituent le cœur de la lutte que mènent les organisations syndicales et la raison pour laquelle elles exigent depuis le début le retrait du projet et l'ouverture d'une négociation pour de nouveaux droits.
Depuis le 20 mai, les organisations syndicales et de jeunesse ont demandé à être reçues par le Président de la République. Cette requête est restée à ce jour sans réponse alors que depuis trois mois, les organisations ont des propositions à faire valoir et sont prêtes à discuter.
Dès aujourd'hui, les organisations appellent à poursuivre et à amplifier les mobilisations :
- en multipliant, en participant et en soutenant les actions décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris par des grèves ;
- en travaillant à des temps forts de convergence de luttes interprofessionnelles par la grève et les manifestations, en organisant ou en renforçant les journées déjà engagées du 6 au 13 juin dans les secteurs professionnels et sur tout le territoire ;
- en assurant le succès de la votation organisée dans toutes les entreprises, services, lieux d'études, dont les résultats seront remis lors d'une grande mobilisation fin juin.
Elles invitent tous-tes les salarié-es, jeunes, retraité-es, privé-es d'emploi à participer massivement à la manifestation nationale du 14 juin à Paris et à renforcer la mobilisation pour le retrait de la loi travail et pour de nouveaux droits.
Les organisations se retrouveront le 8 juin afin de préparer le 14 juin et ses suites.
Assez de mépris ! Assez d'autoritarisme ! Assez de répression !
Retrait de la loi «travail» !
Imposons des droits nouveaux !
CGT IdF
70% de la population est opposée à ce projet, et pourtant le gouvernement persiste. Isolé jusque dans son propre camps, il ne parvient pas a obtenir une majorité à l'Assemblée nationale le contraignant à passer en force à grands coups de 49-3. Les puissantes mobilisations, manifestations et grèves unitaires ont obligé le gouvernement a proposer, du bout des lèvres, quelques modifications au projet de loi. Mais le compte n'y est pas ! L'esprit même de ce texte est inacceptable. Les seuls responsables de cette situation sont le gouvernement et Medef qui avancent main dans la main pour imposer une loi de recul social sans précédent !
Plutôt que mépriser, calomnier, réprimer les opposants à la loi travail et les travailleuses et travailleurs en grève, il faut retirer ce texte ! Une fois retiré, des négociations doivent s'ouvrir avec comme base de discussion les propositions des organisations syndicales opposées à la loi travail.
La «loi travail », répond aux exigences des grands patrons du Medef de baisser le coût du travail, d'assouplir les critères du licenciement économique, d'étendre « les accords pour travailler plus et gagner moins » au prétexte de préserver l'emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération.
La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés, grâce au référendum d'entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l'absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale en laissant les salariés sous la pression de l'employeur.
L'essence même de ce projet de loi c'est que chaque employeur pourra «faire sa loi» comme il le voudra dans l'entreprise.
La CGT réaffirme tation immédiate tion du temps de pour retrouver la crise !
La CGT réaffirme avec force que l'augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des solutions pour retrouver la croissance et sortir de la crise !
Nous avons besoin d'un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels.
Le droit au travail est un droit constitutionnel, le garantir nécessite non pas d'abaisser les garanties collectives, mais d'élargir le droit du travail aux enjeux d'aujourd'hui : l'hyper-précarisation du salariat, l'Ubérisation de l'économie, les salariés détachés, l'auto-entreprenariat, le portage salarial forcé, etc. ...
Une réforme du droit du travail, digne de ce nom, devrait plutôt viser à améliorer les conditions de vie, d'études, de travail des jeunes et des salariés.
Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l'explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n'y en a que trop : 8 salariés sur 10
sont recrutés sur des CDD, pour une période
de plus en plus courte. Il ne s'agit pas de
réduire le code à une sorte de déclaration de
principes ou de droits fondamentaux.
Loi travail : Les syndicats vous demandent votre avis !
Une votation citoyenne va être organisée, dans les entreprises, les administrations les lieux d'étude... par les 7 organisations syndicales. Cette votation doit permettre a chacun de s'exprimer et s'engager dans l'action.
Venez donner votre avis !
Mobilisons-nous !
Cette loi doit être retirée !
Je soutiens la lutte contre la loi «travail» !
Je refuse que cette loi soit imposée par la force !
Toutes et tous pour le retrait du projet de loi Travail
Manifestation nationale à paris
grève interprofessionnelle le 14 juin
Force Ouvrière
Depuis le début, FO a mis en garde le gouvernement contre son projet de loi Travail, qui inverse la hiérarchie des normes et conduira au dumping social et à une réduction de la couverture conventionnelle des salariés. D'autres points de ce projet, comme le recours au référendum, qui court-circuite les syndicats, ou encore sur la médecine du travail et les licenciements, ne sont pas acceptables.
Ce projet a été imposé en s'affranchissant du respect de l'article L1 du Code du travail qui oblige à une négociation sociale, puis sans débat à l'Assemblée nationale à coups de 49-3.
Trois mois de mobilisation, de manifestations et de grèves ont contraint le gouvernement à des reculs.
Si l'essentiel du projet demeure, il est clair qu'aujourd'hui on peut gagner pour rétablir le sens du progrès social et économique.
C'est pourquoi, FO avec six autres organisations de salariés et de jeunesse vous appellent à une journée nationale de grève interprofessionnelle avec une manifes- tation nationale à Paris le 14 juin.
14 juin : actions dans les professions
CGT
Cheminots :
Appel à débattre des suites de l'action en AG. Consultation des syndiqués sur l'accord d'entreprise. La CGT ne signera pas la convention collective.
Agro alimentaire :
la Fédération CGT appelle à amplifier les mobilisations. Pour le 14 juin, grèves de 24H Manifestation à Paris. Nouvelles journées et de manifestations. Le 23 juin : vote au Sénat. Le 28 juin : remise de la votation citoyenne.
Construction :
la fédération CGT demandent à être reçue le 14 juin par le Ministre afin d'exposer les demandes et les exigences du mouvement syndical. Elle organise le 14 juin une matinée d'action devant le ministère du sport à Paris (35 rue Saint-Dominique 75700 Paris SP 07). La campagne « Carton Rouge pour la FIFA" prendra dans les prochaines semaines encore plus d'ampleurs tant que les 11 revendications de l'IBB (Internationale syndicale de la Construction ) ne sont pas satisfaites.
Equipement :
nos organisations syndicales appellent les personnels du MEEM et du MLHD à soutenir toutes les actions engagées dans nos secteurs ministériels pour obtenir satisfaction et faire du mardi 14 juin 2016 une nouvelle et puissante journée de mobilisation interprofessionnelle pour imposer une autre politique au service du progrès social.
Finances publiques :
le SNAD CGT (Douanes) appelle tous les agents à rejoindre par toutes formes d'actions les secteurs en lutte pour le retrait de cette loi. Nous les appelons aussi à s'exprimer via la votation citoyenne organisée dans les services. Le 14 juin tous en grève et dans les manifestations.
Actions dans les DGCRF. Le 14 juin, réussite de la journée de grève et de manifestations, nationale à Paris et dans certaines villes.
FNIC :
appel à la participation massive le 14 juin
FNME :
La FNME CGT appelle les salariés à se réunir en Assemblées Générales pour débattre et décider des modalités d'arrêt de travail, des interventions sur l'outil de travail et de la reconduction de la grève. Le 8 juin, le site Villeneuve la Garenne Ensemble des revendications locales satisfaites (emplois, classifications, rémunérations, conditions de travail) ; blocage levé ; la mobilisation continue contre la loi Travail. Coupure gaz à Romainville. Des électriciens et gaziers avec l'interpro occupe l'aéroport de Roissy. Ivry : Site toujours occupé, incinération à zéro. Porcheville : Tranche production à zéro.
Pour le 14 juin, la FNME CGT, FO et la CFE-CGT appellent à l'action et à la grève, avec participation en début de matinée à la manifestation contre la vente de RTE (11h00 - 246 bld St Germain - 75007 Paris) puis participation à la manifestation nationale et interpro de Paris (14h00 place d'Italie). La FNME CGT appelle également à des manifestations locales avec reprise de l'outil de travail pour ceux et celle qui ne se rendraient pas à Paris,
FNTE :
Le 26 mai dernier, 2500 manifestants criaient haut et fort leur volonté de ne pas laisser dépecer leur statut d'ouvriers de l'état. Une participation massive à la manifestation nationale unitaire du 14 juin prochain fait partie des moments à ne pas rater.
Marine marchande :
préavis de grève de 48h (13 et 14) notamment à la SNCM et Méridionale
Metallurgie
Lettre ouverte du SG de la fédération à l'UIMM
Ports et docks
Appel à 24 h de grève le 14 juin
Services publics
Poursuite et élargissement des actions "ordures ménagères". 4 sites bloqués sur Paris St Etienne Ariège Fos sur mer. Large investissement interprofessionnel en soutien.
Spectacle :
le 7 juin, 150 salariés, artistes et techniciens intermittents du spectacle ont occupé pacifiquement le siège du Medef, à la suite de l'AG de la CGT spectacle et de la CIP-Idf du 6 juin. Nous réclamons la pleine application de l'accord "intermittents" du 28 avril dans l'assurance chômage ! •Nous réclamons une juste indemnisation pour tous les privés d'emploi ! Nous exigeons le retrait du projet de loi Travail que soutient le Medef !
Loïc de la compagnie Jolie Môme, arrêté pour son engagement dans les mouvements sociaux en cours, est convoqué à comparaître, libre, le 5 août et répondre de « violences en réunion ».
Verre et ceramique :
La Fédération appelle les salarié-e-s à participer à la grande votation organisée dans les entreprises pour obtenir le retrait de la loi travail et gagner de nouveaux droits permettant le développement d'emplois stables et de qualité. Elle appelle au 14 juin.
VRP :
la fédération CGT des commerciaux et la section fédérale FO des VRP, appellent l'ensemble de ses élus et mandatés à se réunir sur les lieux de travail pour discuter des moyens d'actions pour obtenir le retrait de la loi Travail, y compris la grève et sa reconduction.
Sante et action sociale
Attention : seule l'action permettra la victoire. Pour nos emplois, nos conditions de travail, nos salaires et le maintien des 35 heures comme référence, nous exigeons le développement d'une politique de Santé de haut niveau par un financement solidaire et des SERVICES PUBLICS de PROXIMITE rendus par des professionnels qualifiés, reconnus, répondant aux besoins de la Population. Le projet de loi El Khomri dit " Loi Travail" vise à la destruction pure et simple du droit du travail. Si cette loi était maintenue, elle se traduirat dans notre secteur de la Santé et du Médico-Social par : Licenciement en cas de baisse du chiffre d'affaire ou de transfert d'activité. Les accords locaux (type temps de travail : 35h00) seraient remis en causes tous les 5 ans, même à l'hôpital. Les Directions pourraient être compensées par des temps de repos ou par des compensations financières au choix de l'employeur. Un accord d'entreprise et/ou d'établissement public pourrait être moins favorable que le code du travail ou la statut. Les congés payés pourraient être modifiés au dernier moment. Les heures supplémentaires seraient moins payées et pourraient l'être en 5 fois, 3 ans plus tard. La visite médicale d'embauche serait transformée en simple visite d'information. Une dégradation du statut des agents de la Fonction publique... Les exemples ne manquent pas. Alors tous dans la lutte.
SGLCE le livre parisien - FILPAC :
Le SGLCE appelle à un arrêt de travail dans l'ensemble des secteurs du lundi 13 juin 23h00 au mardi 14 juin 17h00. L'ensemble des publications confectionnées et traitées dans cette tranche horaire sera impacté.
Paris - Province, soyons tous au rendez-vous ! Mardi 14 juin à 13h00
Tous et toutes en grève et à la manifestation unitaire nationale
CGT finances publiques
Faisons converger nos revendications et nos mobilisations !
Le 14 juin 2016,tous et toutes en grève et à la manifestation nationale unitaire à Paris !
Il n'y a pas d'un côté les revendications de la DGFIP et de l'autre une loi de casse du code du travail qui ne concernerait que les salariés du privé. C'est aux mêmes logiques, aux mêmes choix, aux mêmes politiques que nous sommes tous et toutes confronté-es. Face à la férocité anti-sociale du gouvernement et du MEDEF tout justifie le développement de nos luttes à la DGFIP comme dans les autres secteurs. Tout justifie de faire converger nos revendications et nos mobilisations.
C'est ensemble que nous devons et que nous pouvons gagner pour peu que nous unissions nos forces dans l'action collective.
Evidemment, rien ne nous est épargné de la part de ce gouvernement, du Medef et des médias qui les servent.
Culpabilisation, insultes ignobles allant jusqu'à comparer les grévistes à des terroristes, accusations de sabotage économique, tentatives d'opposition des victimes des inondations ou des amoureux du football aux grévistes, voilà ce qui fait la « Une » permanente d'une actualité préfabriquée.
Cette démarche n'a qu'un seul but : masquer l'entreprise de régression sociale qui est à l'oeuvre à la fois sous l'égide du projet de loi travail mais tout autant avec les attaques contre le statut général des fonctionnaires (PPCR, RIFSEEP), les 35H notamment dans la fonction publique avec le rapport Laurent, et les « lignes directrices » du Directeur général des Finances publiques.
Ces « lignes directrices » enrobées dans un discours policé promettent en effet la DGFIP à une véritable liquidation de ses missions et ses agents à l'arbitraire et au « bon vouloir » des directeurs locaux.
Aucun agent de la DGFIP aux prises avec une vie professionnelle de plus en plus difficile, confronté aux restructurations et suppressions d'emplois incessantes, malmené par des conditions de vie au travail toujours plus dégradées ne peut se reconnaître dans une telle perspective.
C'est notre engagement dans l'action pour nos revendications qui doit faire les « Une » de ce mois de juin.
La CGT finances publiques appelle les personnels :
- À développer les actions à la DGFIP en s'appuyant sur les modalités initiées dans un certain nombre de
- départements ;
- À mêler leurs revendications à l'exigence du retrait de la loi El Kohmri ;
- À participer à la votation citoyenne proposée par les organisations syndicales ;
- À une grève massive à la DGFIP comme dans les autres secteurs le 14 juin 2016 et à participer à la manifestation nationale unitaire à Paris le même jour à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES,UNEF,UNL, FIDL.
On va gagner !
Edito Solidaires
Le mouvement populaire contre la loi Travail se renforce encore. Deux mois et demi après la première journée nationale de manifestations, et contrairement à ce que raconte la propagande gouvernementale et patronale, le mouvement ne faiblit pas. Comme le dit l'intersyndicale nationale (CGT, FSU, FO, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ces derniers jours marquent « un nouvel élan avec plus de salarié-es, de jeunes, de privé-es d'emploi, de retraité-es dans l'action ».
Le 26 mai, nous étions encore des centaines de milliers à manifester dans tout le pays. Dans de très nombreuses villes, piquets de grève, blocage économiques, barrages, ont été décidés et organisées par des intersyndicales, des assemblées générales locales. Mais ce qui est décisif, c'est la grève. Elle se généralise et va encore s'étendre la semaine prochaine. Partout, Solidaires y travaille.
Les raffineries ne sont pas « bloquées » : elles sont en grève à l'appel des syndicats CGT/FO/SUD du secteur ! La grève touche aussi les centrales nucléaires, les ports, des sites SNCF, Airbus, des transports urbains… Grève reconductible à la SNCF à partir du 31 mai au soir, à la RATP à partir du 2 juin, dans l'aviation le 3…
Pour soutenir les grévistes, il faut … plus de grévistes ! En grève reconductible quand cela peut être collectivement décidé, selon les possibilités partout ailleurs ! Jeudi 2 juin, du Havre à Marseille, organisons des actions et des manifestations partout ! Et on prépare la manifestation nationale du 14 juin où nous fêterons notre victoire !
La victoire plus proche que jamais
En grève et en manif les 2 et 14 juin
SUD éducation 94
La mobilisation contre la loi travail prend de l'ampleur : de nombreux secteurs sont ou vont entrer dans la grève dure : les raffineries, les terminaux pétroliers, l'industrie du caoutchouc, la SNCF, la RATP, le secteur aérien. Les jours qui viennent sont décisifs pour obtenir le retrait de la loi « travail ». Partout en France des actions de grèves, des actions de blocages économiques ont lieu. La population rejette massivement le projet de loi travail. Le gouvernement malgré une posture de fermeté (49-3, déclarations martiales de Valls) s'embrouille au sein de sa majorité. Un vent de panique s'empare du pouvoir.
L'adoption de la loi travail précipiterait les attaques contre la fonction publique.
Dans l'éducation et la fonction publique en général nous sommes concernés par ce projet de loi à plus d'un titre. Il suffit d'écouter les dernières déclarations de Macron et des différents candidats de droite sur la fonction publique. L'objectif : en finir avec le statut des fonctionnaires qui ne serait plus « adapté au monde actuel ». L'objectif est double : individualiser au maximum les carrières, casser toute forme de solidarité collective. Leur argument, l'éducation coûte trop cher. Leur modèle, France Télécom.
Depuis les années 80, le droit privé qui est en régression tire le droit public vers le bas. Cela a été très net avec les retraites et c'est le cas avec la baisse des garanties collectives dans le privé. Une convention collective assure à chacun un salaire en fonction de son ancienneté, de sa qualification : c'est une garantie d'égalité de traitement. Depuis 30 ans le MEDEF et l'État attaquent ces garanties dans le privé. Dans de plus en plus de boites il n'y a plus que des compétences individuelles. La loi travail est là pour finir le job. Ce glissement d'une protection collective à une individualisation des carrières est très nette dans la fonction publique territoriale ou le moment clé est celui de l'entretien professionnel avec le supérieur hiérarchique qui détermine l'avancement, les primes etc...
La précarité dans l'éducation nationale on connaît déjà : aujourd'hui dans l'académie 1 collègue sur 5 est précaire (contractuel, AVS, AED etc...) avec tout ce que cela comporte comme incertitudes soumission au bon vouloir de la hiérarchie pour le renouvellement du contrat, salaires de misères, problèmes de paiement, accès quasi inexistant à la formation, mépris de la hiérarchie en général. L'individualisation des carrières a déjà commencé dans le second degré avec par exemple l'attribution des IMP dans les collèges.
Pour un service public de qualité : des luttes dans l'académie
- vie scolaires des établissements des villes d'Aulnay et Sevran en grève pour la fin des contrats précaire et l'attribution aux AED de la prime éducation prioritaire. Les collègues appellent à étendre le mouvement.
- Dans les lycées : grèves et débrayages pour l'attribution de moyens à hauteur des besoins et contre la suppression de 600 contrats précaires décidés par la nouvelle présidente de la Région.
- 1er degré 94 : grèves occupations d'écoles , rassemblements, AG contre les fermetures de classe et contre les non remplacements.
Ce qui se joue ici ce sont nos conditions de travail et es conditions d'accueil et d'étude de nos élèves.
Pour gagner, la grève par procuration ne marchera pas. Une victoire sur la loi travail appellera d'autres victoires sur nos revendications dans l'éducation. SUD éducation 94 appelle les collègues à se réunir en AG, voter la grève, rejoindre les actions de blocage en cours et préparer une grève massive pour les journées de manifestation nationale des 2 et 14 juin.
Contre le chantage du gouvernement et du patronat,
manifestons le 14 juin !
Lutte Ouvrière
Grève à la SNCF ; des raffineries qui continuent de tourner au ralenti ; grève des pilotes d'Air France prévue en fin de semaine ; des rassemblements et des manifestations : la contestation contre la loi El Khomri se poursuit, avec l'objectif d'une grande manifestation nationale le 14 juin.
Les inondations et maintenant l'Euro de football sont utilisés comme autant de prétextes pour faire taire les revendications des travailleurs. Après avoir été assimilés à des casseurs, et même à des terroristes, les grévistes et les manifestants sont désormais traités d'irresponsables, coupables de manquer de solidarité, de ternir l'image de la France et de mettre l'économie à terre…Tous les moyens sont bons pour dénigrer la mobilisation.
Hollande explique que « personne ne comprendrait » que les grèves se poursuivent, tandis que Valls qualifie celle des cheminots d'incompréhensible. Mais pour qui nous prennent-ils ?
Les travailleurs se battent depuis trois mois. Ils ont enchaîné les journées de grève et de manifestation pour gagner un bras de fer que le gouvernement leur a imposé. Tant que le gouvernement s'entêtera à faire reculer les droits des travailleurs, ces derniers se battront, et ils ont raison.
Toutes ces grèves font partie d'un seul et même mouvement : celui de travailleurs qui veulent arrêter l'offensive patronale.
Des cheminots jusqu'aux pilotes d'avion en passant par les ouvriers de Peugeot, cette offensive prend exactement la même forme : celle de plans de compétitivité où les salariés sont censés travailler plus longtemps avec plus de flexibilité et moins de compensations salariales, quand il ne s'agit pas de baisser purement et simplement les salaires comme à Air France.
Tout cela alors qu'à Peugeot-Citroën comme à Air France, on se vante des bons résultats et que les actionnaires se frottent les mains. Tout cela alors que le PDG de PSA a doublé son salaire, pour atteindre 5,24 millions d'euros en 2015, soit 14 356 euros par jour, dimanches et fêtes compris, et que celui d'Air France-KLM s'est augmenté de 65 % !
Presque partout, les travailleurs sont confrontés à la même arrogance et au même chantage patronal. Alors, le gouvernement peut parer sa loi et le « dialogue social » de toutes les vertus, aucun travailleur n'est dupe : si le patronat peut, par accord d'entreprise, déroger aux droits inscrits dans les conventions collectives, toutes ces attaques se multiplieront.
Oui, les travailleurs ont à se battre sur deux fronts : dans leur entreprise, pour se défendre des mauvais coups patronaux, et à l'échelle du pays, pour s'opposer au gouvernement et à la loi travail. Mais il s'agit d'une seule et même bataille.
En restant mobilisés et tenaces depuis trois mois, les travailleurs ont commencé à se faire craindre du gouvernement et du patronat. Les concessions que le gouvernement a faites pour répondre aux revendications catégorielles des uns ou des autres en sont la preuve.
Mais les travailleurs n'ont modifié le rapport de force en leur faveur que parce qu'ils se sont adressés à l'ensemble de la classe ouvrière et se sont rassemblés, jeunes, moins jeunes, salariés du privé comme du public, salariés des petites entreprises comme des grandes.
Car, n'en déplaise aux calomniateurs de tout poil, ce mouvement ne se réduit pas à l'action de minorités violentes qui seraient manipulées par un appareil syndical. Il est le fruit de la mobilisation consciente de centaines de milliers de travailleurs.
La durée et la détermination de ce mouvement tiennent au rejet massif de la loi El Khomri. Même ceux qui n'ont pas participé aux grèves ou aux manifestations se reconnaissent dans ce que dénoncent les opposants à la loi El Khomri et dans le ras-le-bol général qu'ils expriment.
Il faut que cela continue. La manifestation nationale à Paris, mardi 14 juin, sera une nouvelle occasion d'affirmer les intérêts du monde ouvrier. Pour être réussie, cette journée doit se préparer dans les ateliers, les bureaux et les entreprises, de sorte que le maximum de salariés répondent présent et viennent renforcer le camp de ceux qui ne veulent plus se taire quand on les attaque.
En 2009, Sarkozy fanfaronnait en disant que « désormais quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit ». Eh bien, les choses ont changé. Et, tout patrons ou ministres qu'ils soient, ces messieurs vont devoir s'habituer à être contestés, parce que nous sommes de plus en plus nombreux à penser que la loi n'a pas à être faite par le grand patronat.
Éditorial des bulletins d'entreprise du 6 juin 2016
Il faut savoir retirer une loi !
CNT
En plein mouvement social, l'Euro ouvre ses portes tranquillement, tentant de faire oublier ce qui mobilise le pays depuis des semaines ! Aucun ballon rond, fanion tricolore ou autres bunkers publicitaires nommés « fan-zones » ne feront renoncer tout ceux qui jusqu'ici se sont battus contre la loi travail. Au contraire, ce spectacle nous rappelle le peuple brésilien descendant dans la rue peu de temps avant la Coupe du monde !
En France, c'est aussi un autre décor que vont découvrir les supporters : transports au ralenti, trottoirs habillés d'ordures, manifestations et actions régulières... Le match a commencé depuis trois mois, et si le but final n'a pas encore été marqué, nous avons déjà gagné du terrain, celui de la démocratie directe et de la solidarité !
Debout et solidaires !
- Solidaires et volontaires contre une loi voulant donner aux chefs d'entreprise une force absolue pour isoler les salariés et les priver de toute possibilité réelle de représentation collective.
- Solidaires face à la répression : exposés aux rangées de rangers et de matraques, dans le brouillard constant des gaz lacrymogènes, les manifestants s'organisent.
- En collectifs, pour soutenir les camarades interpellés, incarcérés et condamnés, en prenant en charge les frais d'avocat, en organisant la défense collective. Pour que la machine répressive ne puisse plus broyer les gens aux mains d'une « justice » qui n'est qu'un outil au service des politiques et du capital.
- En équipes de médecins de rue, venant bénévolement et courageusement porter secours dans les gaz et les tirs de Flash-Ball.
- En interpro, pour aider à bloquer et soutenir financièrement tous les secteurs en lutte, au-delà des revendications de branche.
Sans visage mais pas sans voix !
Mieux, les travailleurs, sans attendre d'invitation de qui que ce soit, sans avoir besoin de « fan-zone », ont pris les places pour se retrouver, appeler à des assemblées générales, des commissions, sans élire de chefs ni nommer de représentants. Pour les médias dominants, pas de porte-parole à humilier sur un plateau de télé. Ce mouvement n'a pas de visage.
Et quand cette classe des travailleurs s'exprime, elle le fait par ses propres canaux, ses propres médias. Détresse des éditocrates qui n'ont plus que des « casseurs » à se mettre sous la dent, maigre consolation pour un mouvement qui leur échappe...
Le retrait de la loi travail
Étudiants, travailleurs avec ou sans emploi, retraités, salariés de l'enseignement, de la santé, du social, des transports, de l'énergie, du spectacle, dans les entreprises, les établissements publics, dans la rue, la liste est longue. Tous ont montré leur détermination à ne pas lâcher et à ne pas céder aux tentatives d'enfumage. En faisant mine de vouloir jeter quelques miettes avec l'article 2 de la loi, le gouvernement croit nous faire oublier qu'il garde l'essentiel. Personne n'est dupe.
Depuis le début du mouvement, les travailleurs ont eu l'occasion de réaffirmer leur existence en tant que classe consciente d'elle-même et pouvant s'organiser seule, renouant ainsi avec les origines du syndicalisme et de la lutte des classes.
En lutte sur tous les fronts
Le gouvernement et le patronat mènent une offensive capitaliste globale. En témoignent les restrictions des libertés imposées au nom de l'antiterrorisme, les expulsions des migrants, les attaques contre les droits de chômeurs dans le cadre de la négociation Unédic et les propositions du rapport Sirugue annonçant une baisse quasi générale des minima sociaux. Tandis qu'on casse les droits des salariés, on creuse la tombe de ceux des chômeurs.
Pour une grève générale reconductible !
La CNT participe à ce mouvement et le soutient depuis le début. Parce que nous sommes un syndicat où s'organisent les travailleurs et que nous luttons contre toutes les offensives patronales et étatiques. Parce qu'en tant qu'organisation horizontale et autogestionnaire, nous n'avons ni permanent ni bureaucratie et que nous nous battons pour l'émancipation des travailleurs. Parce que nous sommes solidaires des personnes inculpées et arrêtées, non organisées ou quelles que soient leurs affiliations. Parce qu'en tant que syndicat de classe, nous combattons ce gouvernement à la botte des patrons. Et notre seule arme, c'est la grève générale reconductible ! Diffusons des tracts, faisons des collages massifs, réunissons-nous sur nos lieux de travail, dans nos quartiers et mettons en place des caisses de grève pour permettre aux bas salaires de suivre le mouvement.
Alors aux gouvernants, aux dirigeants d'entreprise, aux barons de la presse, bref à la classe qui se veut dominante, vous qui vous croyez intelligents à bégayer la citation : « Il faut savoir finir une grève », il est temps pour vous d'entendre : « Il faut savoir retirer une loi ».
Source : http://www.cnt-f.org/il-faut-savoir-retirer-u...
Source : http://www.cnt-f.org/les-patrons-et-le-gouver...