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jeudi 23 juin 2016 à 14h

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Attention: ceci est la manifestation du 23 juin

Pour la manifestation du 28 juin, suivre ce lien :
https://paris.demosphere.net/rv/48632


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Manifestation à Paris contre la Loi travail

Journée de grève interprofessionnelle

Trajet / parcours :
Départ 14h de Bastille en direction du Pont Morland et retour à Bastille

Lundi, le ministère de l'intérieur a exigé que la manifestation soit transformée en rassemblement statique, Place de la Nation. Mardi, les syndicats ont catégoriquement refusé et ont maintenu l'appel à une manifestation, en proposant d'autres trajets. Mercredi, la préfecture a d'abord interdit la manifestation, puis l'a autorisé sur un parcours en boucle très court.

Bientôt, plus de précisions, ici, sur Démosphère.

Rendez-vous particuliers:

  • 12h00 : Départ en bus du parking du Casino de Nemours
  • 13h00 : Rdv des intermittents - Cip-Idf au métro Richard Lenoir
  • 13h30 : Départ collectif du local de la CGT de l'Hopital Cochin
  • 18h00 : Assemblée générale après la manifestation
  • Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici, sur Démosphère

Pl. de la Bastille > Pont Morland > Pl. de la Bastille


Communique régional unitaire

Une seule solution... poursuivons !

CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - FIDL - UNL d'Ile-de-France

Massive, dynamique, combative, revendicative, la manifestation nationale unitaire du 14 juin a été une très grande réussite. Les salariés, les sans-emplois, les jeunes, les étudiants étaient venus en nombre et le cortège de la région Île-de-France était une nouvelle fois impressionnant.

Malheureusement, cette grande réussite a été entachée par des violences inadmissibles n'ayant rien à voir avec la lutte contre la loi travail. Encore une fois nos organisations syndicales n'ont pu manifester jusqu'au terme de la manifestation pourtant déposée, et ont été noyées sous les nuages de gaz lacrymogènes. Nos organisations condamnent sans ambiguïté ces violences qui ont émaillé les abords de la manifestation bien loin de notre service d'ordre qui une fois encore a joué tout son rôle en assurant, du mieux possible le bon déroulement du cortège et la sécurité des manifestants.

Il est insupportable que niant la responsabilité de l'état devant garantir les bonnes conditions d'exercice du droit de manifester, le Premier ministre préfère polémiquer et menacer !

Il est inadmissible que Manuel Valls assimile, comme il l'a fait, les manifestants à ceux qu'il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !

Il n'y a qu'une façon de régler la tension dont lui et son gouvernement sont responsables : retirer le projet de loi et négocier … enfin !

Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l'expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d'emplois, de jeunes et de retraité-e-s, tandis que le président lui reste silencieux, comme si rien ne se passait ?

Comment peuvent-ils refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois : Retrait d'un projet de loi dangereux pour les salariés et ouverture de négociations pour l'obtention de nouveaux droits.

Dans ce contexte ; et toujours pour se faire entendre, nos organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives (comme les votations citoyennes que nous organiserons en Île-de-France) et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

  • Le jeudi 23 juin de Bastille à Nation à 14 heures (grèves et manifestation)
  • Le mardi 28 juin, jour du vote au Sénat, 14h de Nation à Place d'Italie.

Nous ne céderons pas aux intimidations et manifesterons de toute façon. Il faut défendre la démocratie, le droit de manifester, de revendiquer.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/48631
Source : liste AG-IdF, reçu le 20 juin 19h
Source : https://www.solidaires.org/Une-seule-solution...
Source : https://fr-fr.facebook.com/events/15851408917...
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article2775
Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Classes-En-Lutte-no...
Source : https://npa2009.org/evenement/manifestation-c...
Source : communiqués ci-dessous


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Manif du 23 juin : le gouvernement recule sur la manif...

bientôt sur la loi travail ?

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Soyons nombreux et nombreuses demain 23 juin à partir de 14H à Bastille pour réaffirmer notre volonté de retrait de la loi travail et de conquête de nouveaux droits.

Loi travail : Les organisations obtiennent le respect du droit de manifester

Le Gouvernement avait franchi un nouveau cap dans sa volonté de bâillonner le mouvement social, en interdisant la manifestation parisienne du 23 juin.
Cette décision représentait une remise en cause grave d'une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester.

Les organisations ont toujours affirmé leur volonté de manifester pacifiquement.
Après des discussions serrées avec le Ministre de l'Intérieur, les organisations syndicales et de jeunesse ont obtenu le droit de manifester à Paris le 23 juin, sur un parcours proposé par le Ministre de l'Intérieur, ainsi que l'autorisation de manifester le 28 juin, selon des modalités à discuter avec la Préfecture.

Les organisations syndicales et de jeunesse ne se laisseront pas détourner du cœur du problème qu'est le projet de loi travail.

Un projet de loi largement rejeté par une majorité de français, sondage après sondage, mobilisation après mobilisation.

Un projet de loi visant le dumping social, rejeté par la majorité des organisations représentatives du pays et imposé aux forceps aux parlementaires par le 49/3 et la menace de l'utiliser de nouveau.

Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, les jeunes, les privé-es d'emploi et les retraité-es à participer à la votation.

Les organisations syndicales et de jeunesse affirment, depuis le début, leur disponibilité pour faire des propositions concrètes, porteuses de progrès social et de nouveaux droits.

Le Président Hollande n'a toujours pas répondu à notre lettre commune adressée le 20 mai dernier.

Le Président Hollande n'a d'autre issue, pour sortir de cette impasse, que de réunir les organisations syndicales et de jeunesse très rapidement.

Les organisations syndicales et de jeunesse appellent les salarié-es, jeunes, privé-es d'emploi et les retraité-es à participer massivement aux manifestations des 23 et 28 juin.

Source : http://solidaires94.overblog.com/2016/06/mani...


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Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Communiqué CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - FIDL - UNL

Massive, dynamique, combative, revendicative, la manifestation nationale unitaire d'hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d'emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.

Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d'ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.

Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d'exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d'assurer la sécurité et le maintien de l'ordre.

Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu'il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.

Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !
C'est inadmissible !

Le gouvernement refuse d'entendre ! Il cherche à détourner l'opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail. Autant d'éléments dans le projet de loi qui en l'état sont défavorables aux salariés.

Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l'expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d'emplois, de jeunes et de retraité-e-s ?
Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?

Le Président de la République reste silencieux après le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

D'ores et déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d'emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.

Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu de travail... le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l'opinion publique.

Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :

  • le 23 juin, pendant l'examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …) ;
  • le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grèves et des manifestations.

Elles se retrouveront le 24 juin prochain.

Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6567
Source : https://www.cgteduccreteil.org/spip.php?page=...


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Si le gouvernement persiste, la LDH appellera à manifester

pour la défense des libertés publiques

Communiqué LDH

La menace du gouvernement d'interdire la manifestation organisée par plusieurs syndicats le 23 juin constitue une atteinte aux libertés publiques inacceptable.

Les organisations syndicales ne sont pas susceptibles de créer un trouble à l'ordre public. Croire, dès lors, que le gouvernement ne serait pas en mesure de faire face à d'éventuels perturbateurs relève de l'alibi.

Le droit de manifester est une liberté publique essentielle, et la restreindre en même temps que le gouvernement a empêché le débat parlementaire d'aller jusqu'au bout et se prépare à recommencer, revient à porter directement atteinte à la vie démocratique de ce pays.

Si le gouvernement persiste dans ses intentions, la LDH appellera à soutenir l'action des organisations syndicales au nom de la défense des libertés publiques.

Source : http://www.ldh-france.org/gouvernement-persis...


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Le gouvernement inverse la hiérarchie des responsabilités

Communiqué Solidaires

La manifestation du 14 juin a été un succès vécu par tous ceux et celles qui y ont participé.

Massivement, les salarié-es particulièrement mobilisés dans le privé ont fait le déplacement et ont participé ensemble à cette démonstration de force et de détermination.

Du coup, le gouvernement qui joue " droit dans ses bottes " comme Juppé en 1995 s'attaque aux manifestant-es et aux organisations syndicales, les accuse d'organiser la violence et les somme de renoncer aux manifestations et de renoncer tout court à leur combat. Cette exigence de renoncement fait suite aux pressions qu'il a déjà faites sur les grèves, les actions, les manifestations pour d'autres motifs : inondations, euro... Ce que Valls, Cazeneuve et Hollande mettent en cause, c'est le droit des organisations syndicales et des salarié-es d'agir avec les moyens qui sont les leurs.

La manifestation du 14 a été perturbée par des événements multiples : arrivée de certains cars sur le périphérique, fouilles et annulations de cars en dernière minute, retards pour les manifestant-es, impossibilité pour la manifestation de rejoindre le lieu prévu pour la dispersion, cortège coupé, manifestant-es nassé-es. Plus grave, des violences policières se sont répétées comme lors des précédentes manifestations parisiennes en particulier et ce depuis le début du mouvement. Le gouvernement instaure ainsi un climat délétère, il est responsable de la dégradation du climat social et de l'exaspération par son refus d'entendre et par son attitude répressive. Cette politique répressive s'est déjà exercée lors des manifestations de la COP21, sous couvert de l'état d'urgence.

Manifester est un droit

L'union syndicale Solidaires est attachée au droit de manifester et au fait que les manifestations puissent accueillir massivement tout ceux et toutes celles qui partagent les objectifs de la lutte, le retrait du projet de loi travail.

Le caractère massif et multiforme de notre mouvement est sa force depuis le début.

Son soutien par la majorité de la population, salarié-es, chômeurs-euses, jeunes, retraité-es, nous donne raison contre tous les 49.3.

Pour ces raisons, les actes qui contribuent à dissuader de participer aux manifestations, ou à leur discrédit auprès du public ne font que repousser la possibilité d'une victoire. On ne peut que s'interroger sur le sens de s'attaquer à une vitrine de l'hôpital Necker qui a immédiatement fait le tour de la presse.

Il est clair que nous ne partageons pas ces objectifs. Ceux et celles qui les portent ne partagent pas les nôtres. Cela n'a rien à voir avec des images qui ont moins circulé, manifestant-es à terre ensanglanté-es, violences gratuites et graves contre des personnes pacifiques. Nous refusons aussi l'amalgame qui ferait de toute personne qui défile en dehors du cortège syndical, organise un blocage, un passage gratuit, une action d'occupation... un dangereux casseur, voir un terroriste en puissance. La force de notre mouvement, c'est sa diversité !

Nous continuerons à manifester.

Les 23 et 28 juin, avant le vote du sénat, l'intersyndicale appelle à deux nouvelles journées qui seront de nouvelles occasions pour manifester. Des grèves continuent et des actions sont organisées. La votation citoyenne doit encore s'organiser pour permettre l'expression massive de la population.

Depuis 3 mois, dans les entreprises et les services, dans la rue, la grève, l'action, la nuit, le jour, jusqu'à satisfaction : retrait du projet de loi travail.

Source : https://twitter.com/Sudsante_APHP/status/7444...
Source : http://www.solidaires-saintdenis.org/2016/06/...


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Communiqué de l'intersyndicale

Tout tremble, mais rien ne bouge !

CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment avec force leur détermination à défendre l'intérêt de tous les salarié-es actuel-les et futur-es. Elles relèvent avec intérêt l'évolution de certaines organisations syndicales qui ne sont pas dans l'action mais qui expriment leur désaccord avec le projet de loi.

Les organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs responsabilités, en appellent encore une fois au gouvernement et aux parlementaires pour qu'ils assument les leurs en matière de protection des salarié-es.

Elles rappellent que ce texte n'est pas acceptable, notamment sur l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien dans l'emploi, l'assouplissement des licenciements économiques, le référendum et la médecine du travail, facteurs de destruction des garanties collectives et favorisant la précarité.

De ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour un gouvernement qui prône le dialogue social, que le Président de la République ne réponde toujours pas au courrier des sept organisations qui demandent à être reçues afin de faire valoir leurs propositions.

Ce n'est pas en menaçant, en discréditant le mouvement social et en essayant de diviser, sans succès, les organisations syndicales et de jeunesse que le règlement du conflit contre le projet de loi travail sera trouvé. Elles restent unies et déterminées pour gagner.

La mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte un grand succès. Les organisations soutiennent les sala rié-es en lutte et ceux et celles qui les rejoignent et appellent à amplifier les grèves et les actions.

Si le gouvernement s'entête, les organisations syndicales et de jeunesse engagent l'ensemble des sala rié-es actif-ve-s, privé-es d'emploi et retraité-es, les étudiant-es et lycéen-nes a poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement particulièrement les :

  • jeudi 23 juin : date du vote au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse ...).
  • mardi 28 juin : remise de la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne en organisant des grèves et des manifestations.

D'ores et déjà le 14 juin s'annonce fort et verra la participation, l'appui et le soutien de délégations syndicales européennes et internationales qui chaque jour témoignent de leur solidarité.

Pour ne pas se laisser impressionner, pour résister, les organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits. Elles appellent à participer massivement à la grève et à la manifestation du 14 juin à Paris.

Les organisations décident de se retrouver le 15 juin.

Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5678
Source : https://www.solidaires.org/Communique-de-l-in...


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23 juin, les cheminots sont toujours là

CGT Cheminots

Une nouvelle journée de manifestation est prévue le 23 juin 2016 à l'appel de l'intersyndicale CGT, FIDL, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL.

Nous devons nous en emparer pour exprimer notre condamnation de la politique du Gouvernement et de son attitude autoritaire.

Non seulement les cheminots sont concernés par la loi « Travail », mais ils ne vivent pas en vase clos : tous les salariés que nous côtoyons seraient les victimes des nouvelles règles sur les licenciements collectifs, sur la médecine du travail, sur la hiérarchie des normes qui permettraient d'imposer des règles régressives (donc du dumping social) dans toutes les entreprises où les organisations syndicales combatives sont peu ou pas implantées. Les concurrents de la SNCF, ses filiales, ses sous-traitants, y seraient soumis. Si la loi est appliquée en l'état, la pression sur les cheminots sera donc accrue et constante.

Toute nouvelle dérèglementation est un mauvais coup pour nos conditions sociales et de travail. Et cela ne résoudra en rien le problème du chômage de masse dans notre pays, au contraire.

La Fédération CGT appelle donc les cheminots à se mobiliser massivement pour le retrait de la loi, et pour une nouvelle négociation basée sur les besoins réels des salariés.

La CGT a formulé des propositions lors de la rencontre avec la Ministre du Travail le 17 juin 2016.

La CGT revendique un Code du Travail du 21è siècle. Elle propose, entre autres, de favoriser la négociation d'entreprise dans l'objectif du progrès social et de meilleures protections pour les salariés. Cela suppose de renforcer le principe de l'accord majoritaire, la hiérarchie des normes pour que les conventions collectives soient plus protectrices, le rôle préventif de la médecine du travail pour une amélioration de la santé des travailleurs…

A la SNCF, une participation massive des cheminots aux manifestations serait un avertissement de plus pour la Direction SNCF. Alors que des négociations salariales devraient avoir lieu le 30 juin 2016 et que de nouvelles négociations vont débuter sur le « forfait jour », l'emploi (au travers de l'accord GEPEC), le RH0254 (contractuels), ou encore le volet « métiers » de la CCN ferroviaire, c'est une nouvelle occasion d'affirmer notre exigence de progrès social.

En prenant toute leur part dans les manifestations massives du 14 juin 2016, les cheminots ont montré qu'ils étaient conscients des enjeux.

Le Gouvernement doit entendre notre colère et notre refus de nouveaux cadeaux au patronat au travers de la précarisation accrue des salariés.

Depuis 3 mois, la contestation ne faiblit pas. Elle trouve des relais à l'Assemblée Nationale et dans l'opinion publique. Le maintien d'une posture intransigeante et agressive du Gouvernement n'est pas acceptable.

Après son passage en force sur le contenu de sa réforme, le Gouvernement est dans une véritable fuite en avant autoritaire : refus de prendre en compte le caractère majoritaire des organisations syndicales qui s'opposent au projet, interruption des débats parlementaires par la procédure du « 49.3 », et désormais interdiction de manifester… Quelle sera la prochaine étape pour imposer un projet que la population récuse (à 60% selon le dernier sondage en date du 18 juin) ?

Les droits d'expression, de réunion, d'association et de manifestation sont des droits fondamentaux dans une démocratie. Nous devons les défendre.

La CGT appelle les cheminots à participer massivement aux manifestations du 23 juin 2016 partout en France.

Source : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2016/0...


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Code du travail, Hôpital public, droit de manifester

Stoppons ce gouvernement de casseurs !

CGT Petite Enfance

Avec l'appui des grands médias, le gouvernement tente de discréditer la mobilisation.

Passant sous silence l'ampleur de la manifestation de mardi 14 juin (un million à Paris), Valls instrumentalise l'incident de l'hôpital Necker.

Alors que des affrontements très durs avaient lieu entre des manifestants et les CRS, deux personnes ont cassé des vitres de l'Hôpital.

Cet acte idiot a été dénoncé par la CGT, mais il n'a rien à voir avec un « saccage » de l'Hôpital. Le saccage de l'Hôpital public c'est la suppression de 22 000 postes cette année !

Les médias ne parlent pas de la manifestation et ne parlent que de cet acte idiot. Valls menace même d'interdire les manifestations syndicales (mais pas l'Euro de foot en dépit de violences très graves !).

Ils oublient de parler des nombreuses violences policières qui ont lieu depuis des mois, violences dénoncées par les syndicats, les associations de droits de l'homme et les médias indépendants.

Ainsi, le 26 mai dernier, un EJE membre de la CGT Petite Enfance, a été violement arrêté et molesté et placé en garde à vue pour finalement être relâché le lendemain (photo). Plus grave, un photographe indépendant a été victime d'une grenade de désencerclement (jetée sans raison) et s'est retrouvé 10 jours dans le coma. Un étudiant de Rennes a perdu son œil suite au tir tendu (interdit) de flash ball.

Aux ordres du MEDEF, le gouvernement est minoritaire dans le pays comme au parlement. La loi n'est toujours pas votée.

Le projet de loi travail, c'est la possibilité pour les patrons de déroger au code du travail, donc de faire travailler plus (jusqu'à 60h par semaine), de baisser les salaires, de licencier plus facilement. C'est la possibilité d'imposer ces changements (accord d'entreprise) contre l'avis des syndicats majoritaires.

Rien ne doit nous décourager. Nous luttons contre une loi injuste, une loi rejetée par la majorité des salariés et de la population.

Grève et Manifestations Jeudi 23 juin

On peut faire Grève une heure, deux heures, une demi-journée (matin ou après-midi), une journée.

Source : http://us-cgt-spp.org/article/petite-enfance-...


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Loi Travail : en grève et en manifestation les 23 et 28 juin !

Solidaires éducation

La grève et la mobilisation du 14 juin pour le retrait de la loi Travail ont été massives, avec des centaines de milliers de manifestant-e-s à Paris et dans tout le pays, démentant encore une fois les discours du pouvoir sur l'essoufflement et sur la fin du mouvement. La fédération SUD éducation appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation, avec des actions de blocage et grèves avec les dates nationales interprofessionnelles des 23 juin et du 28 juin (jour du vote au Sénat).

Gagner sur la loi Travail, c'est avancer sur nos revendications à tou-te-s

Le projet de la loi Travail constitue une régression historique des droits des salarié-e-s. L'inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c'est l'ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l'article 2. Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c'est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Nous sommes donc tou-te-s concerné-e-s et une victoire sur la loi Travail ouvrirait la voie à une re-mobilisation générale de notre camp social, à un rapport de force favorable à nos revendications.

La lutte est bien vivante !

Le gouvernement annonce aujourd'hui vouloir interdire les manifestations « si la sécurité des biens et des personnes n'est pas assurée », alors que les violences policières se multiplient et que le pouvoir en place organise la tension et tente de décrédibiliser le mouvement syndical. Déjà, des centaines de personnes ont été interdites de manifestation. Les actes de répression, les arrestations, les condamnations des manifestant-e-s se multiplient. C'est inacceptable ! La véritable violence et la véritable casse, c'est l'Etat qui l'impose en inscrivant dans la loi l'exploitation des travailleurs/euses.

Nous ne nous laisserons pas intimider !

La fédération SUD éducation affirme sa solidarité avec les réprimé-e-s et exige l'abandon des poursuites et leur relaxe. Nous appelons l'ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité, à maintenir les appels aux mobilisations, aux présences dans la rue, aux manifestations et aux grèves, qu'elles soient autorisées ou non.

Ce sont eux et elles les casseurs/euses !

Le terme « casseurs » est le mot du pouvoir et des médias dominants. Il n'a qu'une fonction : nous diviser. La fédération des syndicats SUD éducation exprime sa solidarité avec tou-te-s celles et ceux qui luttent.

La lutte continue pour le retrait de la loi Travail et contre le monde qu'elle construit !

Autoritarisme, répression et désinformation sont les seules réponses du gouvernement, qui cherche le pourrissement du mouvement.

La fédération SUD éducation appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation, en se saisissant de toutes les initiatives pour élargir l'implication dans la lutte, mais surtout les mobilisations avec actions de blocage et grèves avec les dates nationales interprofessionnelles des 23 juin et du 28 juin (jour du vote au Sénat).

Source : http://www.sudeducation93.org/Loi-Travail-en-...


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Bloquons leur économie et leurs profits !

Ils veulent bloquer nos libertés et détruire nos droits sociaux ?

CNT

Près de quatre mois de mobilisation contre la loi travail, et une seule réponse de l'État : la répression (plus de 750 personnes poursuivies et beaucoup plus arrêtées, de nombreux blessés graves, etc.). Point d'orgue, ce 22 juin : l'interdiction, pour la première fois depuis des décennies, d'une manifestation syndicale.

Le prétexte : la « fatigue » des policiers, l'Euro, l'état d'urgence… Surtout une confirmation nette de ce que notre organisation syndicale clame depuis des mois : la violence vient de l'État et du patronat. Une violence sociale (loi travail imposée à coup de 49.3, négociation sur l'assurance chômage sabordée par le Medef) et politique (répression des manifestants, piquets de grève démantelés par la police, etc.).

Leur « démocratie » est aux abois, et pour faire valoir les intérêts du patronat en imposant la destruction des droits sociaux, il n'y a plus de limite. Qu'ils soient « socialistes », de droite ou d'extrême droite, tous n'ont qu'un mot à la bouche : museler le peuple, instaurer un pouvoir fort et autoritaire, une « dictature light ». Pas de déception pour nous, l'État ne fait qu'assumer son rôle de toujours : assurer la survie du capitalisme. De Franco à Pinochet, en passant par Jules Moch, qui, en bon « socialiste », a envoyé l'armée contre les mineurs en grève en 1948, ou le préfet Papon avec les massacres du 17 octobre 1961 puis celui de Charonne en 1962, de Thiers écrasant la Commune à Clemenceau (l'idole de M. Valls, « premier flic de France ») réprimant les luttes ouvrières de 1906, nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, nous les travailleurs, et nos armes : le syndicat et la grève.

Nous ne nous laisserons pas intimider ni entraver nos libertés. Nous ne nous laisserons pas diviser entre « bons » et « mauvais » manifestants. Nous continuons à exiger l'abandon de la loi travail, la fin de l'état d'urgence, le retrait de la loi Urvoas et le droit de manifester. Nous serons présents dans les rues. Nous continuons à affirmer ce que nous disons depuis le début de ce mouvement : manifester n'est pas suffisant. Notre force, en tant que travailleurs, ce n'est pas seulement de défiler dans des avenues entre des rangées de policiers surarmés. Notre véritable arme, c'est la grève ! Et quand nos dirigeants politiques ou économiques engagent un bras de fer, nous devons l'assumer en construisant la grève générale reconductible, la plus large et unitaire possible.

Ne nous contentons plus de journées d'action et de mobilisation clairsemées accompagnées de leur défilés « rituels » : arrêtons de travailler, vraiment, plusieurs jours d'affilée, tous ensemble, développons des caisses de grève et montrons-leur que sans nous, ils ne sont rien !

La rue nous appartient !
Liberté de manifester !
Retrait de la loi travail,
Grève générale reconductible !

Source : http://www.cnt-f.org/bloquons-leur-economie-e...


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Ils ne nous feront pas taire !

Lutte Ouvrière

En ayant voulu interdire la manifestation parisienne du 23 juin contre la loi El Khomri, le gouvernement a tenté une manœuvre qui pourrait se retourner contre lui.

La manifestation du 14 juin à Paris et les dizaines de manifestations qui se sont tenues en région ont été une réussite. Même le chiffre de la police, qui a compté plus de 80 000 manifestants dans les rues de Paris, le prouve.

Alors que les manifestations s'enchaînent depuis plus de trois mois et que certains manifestants comptent deux semaines ou un mois de grève, cette mobilisation témoigne, une fois de plus, de la profondeur de la contestation.

Avoir tenté de réduire cette journée, comme l'a fait le gouvernement, à quelques centaines de casseurs, voire à un abruti qui s'en est pris aux baies vitrées de l'hôpital Necker, est une insulte à l'encontre de tous les manifestants.

C'est une opération politique qui vise à occulter la mobilisation, à faire diversion et à cacher le fait qu'une grande majorité de travailleurs est résolument opposée à cette loi. Car c'est évidemment cela qui gêne le gouvernement. Incapable de convaincre que cette loi sera bonne pour les travailleurs, il est passé au chantage, aux invectives et aux calomnies.

Relayé par les médias, le gouvernement s'était déjà lancé dans de violentes attaques contre les grévistes des raffineries et les cheminots, accusés de prendre en otage le pays, de manquer de solidarité vis-à-vis des sinistrés des inondations et de saboter la belle fête qu'est supposée être l'Euro de football. Tout y est passé, y compris l'accusation de « terrorisme social ».

Il accuse la CGT d'être complice, responsable, voire à l'origine des violences commises par les casseurs. Dimanche 19 juin, Valls a encore invoqué sans vergogne l'attentat djihadiste contre le couple de policiers pour exiger… la fin du mouvement et menacer d'interdire les manifestations. Ce n'est sûrement pas comme cela que le gouvernement fera taire les travailleurs !

La loi El Khomri a montré, s'il en était besoin, à quel point la politique du gouvernement est antiouvrière. Sa campagne haineuse montre combien un gouvernement prétendument socialiste peut mépriser les travailleurs. Et on voit comment, à force de singer Sarkozy, Valls est en train de le dépasser en arrogance.

L'interdiction de manifester est une menace, mais c'est aussi une façon pour Valls de préparer les esprits à une politique visant à faire taire les travailleurs les plus combatifs en les réprimant et les bâillonnant.

Le Parti socialiste est capable de réprimer des manifestions et des grèves dans le sang. En 1948, déjà, le ministre de l'Intérieur socialiste Jules Moch avait envoyé l'armée contre les mineurs en grève. Six grévistes avaient été tués. Sur les 300 000 grévistes, plus d'un millier avaient écopé de peines de prison ferme pour avoir défendu leur gagne-pain. Le tout dans le contexte historique du début de la guerre froide et d'une intense campagne contre la CGT et les communistes.

On n'en est pas là. Valls s'en tient encore aux insultes et aux coups de menton. Ils sont déjà inacceptables. Loin d'impressionner les travailleurs qui se battent, ils ne peuvent que renforcer les manifestants dans leur détermination à se faire entendre.

Des centaines de milliers de travailleurs se sont mobilisés à un moment ou à un autre au cours de ces trois mois pour affirmer qu'ils existent, qu'ils ont des droits et qu'ils ne veulent plus être sacrifiés sur l'autel des profits patronaux.

Ils ne représentent qu'une fraction du monde du travail, une « minorité », ne cessent de répéter le gouvernement et les médias à son service. Mais cette minorité bénéficie de la sympathie et du soutien de la grande majorité parce qu'elle porte les intérêts de tous les travailleurs et parce qu'elle exprime la colère de l'ensemble du monde du travail.

Cette colère s'est nourrie des multiples reniements de Hollande qui ont été perçus comme autant de trahisons. Elle a été attisée par ses milliards de cadeaux au patronat, la généralisation du travail du dimanche. Aujourd'hui, elle est alimentée par les postures de Valls et de Cazeneuve qui démontrent chaque jour qu'ils comptent parmi les pires adversaires des travailleurs.

La contestation dépasse désormais l'enjeu de la loi El Khomri. Elle est devenue un combat pour la dignité de la classe ouvrière. Un combat pour affirmer la fierté d'une classe qui veut se faire respecter.

Pour faire ravaler leur morgue à tous ces serviteurs du patronat, pour montrer qu'ils ne feront pas taire les travailleurs, la meilleure réponse sera d'être nombreux à participer aux manifestations du jeudi 23 juin et du mardi 28 juin.

Source : http://journal.lutte-ouvriere.org/2016/06/22/...