mardi 28 juin 2016 à 14h
Attention : ceci est la manifestation du 28 juin
Pour la manifestation du 5 juillet, suivre ce lien :
https://paris.demosphere.net/rv/48956
Manifestation à Paris contre la Loi travail
https://paris.demosphere.net/rv/48632
Trajet / parcours : Départ 14h de Bastille en direction de Place d'Italie
Bastille > Pont d'Austerlitz > Boulevard de l'hôpital > Place d'Italie
Attention : le trajet initialement demandé, Nation - Place d'Italie, a été modifié.
Le nouveau trajet, Bastille - Place d'Italie, est confirmé par la préfecture.
Rendez-vous particuliers:
- Départs en cars du 77 : Mitry, Melun, Savigny-le-Temple, Nemours, Coulommiers, Champs sur Marne, Montereau.
- 13h15 : Rv de l'appel « Liberté manifeste » Monoprix, Métro Ledru-Rollin
- 13h30 : Départ collectif du local CGT de l'hôpital Cochin
- 18h00 : Assemblée générale interprofessionnelle après la manifestation
- Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici, sur Démosphère
Bastille > Pont d'Austerlitz > Bd hôpital > Pl. Italie
Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !
Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
La journée du 23 juin a démontré une nouvelle fois la grande détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es, à poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et des nouveaux droits.
De nombreuses actions multiformes ont eu lieu dans tout le pays, malgré toutes les tentatives du gouvernement pour discréditer le mouvement social, en agitant la peur et la remise en cause des libertés fondamentales à travers l'interdiction du droit à manifester à Paris.
Le climat social de notre pays se détériore, en témoigne les dégradations commises au siège de la CFDT hier soir. Les organisations syndicales et de jeunesses condamnent ces actes. Elles réaffirment leur attachement à la démocratie et au pluralisme d'expressions. Quelles que soient les positions des uns et des autres, les organisations syndicales représentent des salarié-es et à ce titre, elles doivent être respectées.
Le 23 juin a été également une journée importante de votation citoyenne.
C'est d'ores et déjà plusieurs centaines de milliers d'expressions des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es qui réaffirment très majoritairement leur opposition au projet de loi travail, particulièrement sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail.
C'est lors d'une nouvelle journée d'actions, de grèves et de manifestations, le 28 juin, que seront remises ces votations auprès des préfectures dans les départements et auprès de la présidence de la République. Les organisations tiendront une conférence de presse le 28 juin au matin.
Le Président de la République persiste dans son refus d'entendre le mouvement syndical et les 70% de français-es opposé-es au projet de loi travail. Un tel mépris est inqualifiable.
Le gouvernement a la responsabilité pleine et entière de trouver une issue à cette crise.
Si le gouvernement reste sourd, elles appelleront à poursuivre la mobilisation durant le débat parlementaire, début juillet. Elles se retrouveront le 29 juin.
Les organisations apportent leur soutien à la journée de mobilisation contre la loi Peeters de ce jour en Belgique et leur ont adressé un message de solidarité.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/48632
Source : https://www.solidaires.org/Le-mepris-ca-suffi...
Source : https://www.facebook.com/Cgt-Paris-3465947787...
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=10982
Communique régional unitaire
Une seule solution... poursuivons !
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - FIDL - UNL d'Ile-de-France
Massive, dynamique, combative, revendicative, la manifestation nationale unitaire du 14 juin a été une très grande réussite. Les salariés, les sans-emplois, les jeunes, les étudiants étaient venus en nombre et le cortège de la région Île-de-France était une nouvelle fois impressionnant.
Malheureusement, cette grande réussite a été entachée par des violences inadmissibles n'ayant rien à voir avec la lutte contre la loi travail. Encore une fois nos organisations syndicales n'ont pu manifester jusqu'au terme de la manifestation pourtant déposée, et ont été noyées sous les nuages de gaz lacrymogènes. Nos organisations condamnent sans ambiguïté ces violences qui ont émaillé les abords de la manifestation bien loin de notre service d'ordre qui une fois encore a joué tout son rôle en assurant, du mieux possible le bon déroulement du cortège et la sécurité des manifestants.
Il est insupportable que niant la responsabilité de l'état devant garantir les bonnes conditions d'exercice du droit de manifester, le Premier ministre préfère polémiquer et menacer !
Il est inadmissible que Manuel Valls assimile, comme il l'a fait, les manifestants à ceux qu'il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.
Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !
Il n'y a qu'une façon de régler la tension dont lui et son gouvernement sont responsables : retirer le projet de loi et négocier … enfin !
Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l'expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d'emplois, de jeunes et de retraité-e-s, tandis que le président lui reste silencieux, comme si rien ne se passait ?
Comment peuvent-ils refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois : Retrait d'un projet de loi dangereux pour les salariés et ouverture de négociations pour l'obtention de nouveaux droits.
Dans ce contexte ; et toujours pour se faire entendre, nos organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives (comme les votations citoyennes que nous organiserons en Île-de-France) et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 juin prochains :
- Le jeudi 23 juin de Bastille à Nation à 14 heures (grèves et manifestation)
- Le mardi 28 juin, jour du vote au Sénat, 14h de Nation à Place d'Italie.
Nous ne céderons pas aux intimidations et manifesterons de toute façon. Il faut défendre la démocratie, le droit de manifester, de revendiquer.
Source : liste AG-IdF, reçu le 20 juin 19h
Source : https://www.solidaires.org/Une-seule-solution...
Source : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2016/0...
Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Classes-En-Lutte-no...
Source : communiqués ci-dessous
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article1528
Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !
Communiqué CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - FIDL - UNL
Massive, dynamique, combative, revendicative, la manifestation nationale unitaire d'hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d'emploi, des jeunes et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.
Les organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Leur service d'ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.
Les organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions d'exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d'assurer la sécurité et le maintien de l'ordre.
Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu'il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.
Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !
C'est inadmissible !
Le gouvernement refuse d'entendre ! Il cherche à détourner l'opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à elles restent centrées sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail. Autant d'éléments dans le projet de loi qui en l'état sont défavorables aux salariés.
Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l'expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d'emplois, de jeunes et de retraité-e-s ?
Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?
Le Président de la République reste silencieux après le courrier des organisations syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?
D'ores et déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les privé-e-s d'emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.
Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu de travail... le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l'opinion publique.
Les organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :
- le 23 juin, pendant l'examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse …) ;
- le 28 juin prochain, date prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en organisant des grèves et des manifestations.
Elles se retrouveront le 24 juin prochain.
Mobilisation loi travail: 1.300.000 manifestants le 14 juin :
le gouvernement est-il aveugle et sourd ?
Mobilisation loi travail : 1.300.000 manifestants : le gouvernement est-il aveugle et sourd ?
1.300.000 manifestants aujourd'hui dans tout le pays, plus de 4 heures avant que les derniers manifestants parisiens quittent la place d'Italie, des délégations de syndicats européens présentes en nombre, arrêt total de la production dans certaines entreprises, des sites d'ordures ménagères bloqués, des centaines de milliers de votation pour le retrait du projet de loi recueillies aujourd'hui… Qui a parlé d'essoufflement ?
Ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s, privé-e-s d'emplois, retraité-e-s et étudiant-e-s qui, depuis trois mois, luttent pour exiger le retrait du projet de loi travail et pour l'ouverture de véritables négociations pour gagner des droits nouveaux.
Après les pétitions, les manifestations, les grèves (pour certaines reconductibles) et les occupations de lieu de travail, le rejet de cette loi demeure profondément ancré chez les salariés.
A nouveau, la CGT dénonce les violences qui ont émaillé la manifestation.
Depuis 2 semaines, l'intersyndicale opposée à cette loi a débuté une campagne de votation citoyenne sur les lieux de travail et les lieux de vie. Nous invitons l'ensemble de la population à s'emparer de cette votation et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin 2016.
Face à ce rejet massif de la part d'une majorité de salarié-e-s et de l'opinion publique, combien de temps le gouvernement va-t-il rester sourd aux légitimes revendications du monde du travail ? Jusqu'où devrons-nous aller ?
Fort de cette nouvelle mobilisation, la délégation qui rencontrera la Ministre du Travail vendredi 17 juin portera l'exigence du retrait ; les points majeurs du blocage étant a minima les 5 articles qui constituent l'ossature du texte.
La CGT portera également nos propositions pour un code du travail du 21ème siècle, porteur de progrès social.
La balle est maintenant dans le camp du gouvernement !
Source : http://www.cgt.fr/1-300-000-manifestants-le.h...
Source : http://www.communcommune.com/2016/06/mobilisa...
Le gouvernement inverse la hiérarchie des responsabilités
Communiqué Solidaires
La manifestation du 14 juin a été un succès vécu par tous ceux et celles qui y ont participé.
Massivement, les salarié-es particulièrement mobilisés dans le privé ont fait le déplacement et ont participé ensemble à cette démonstration de force et de détermination.
Du coup, le gouvernement qui joue " droit dans ses bottes " comme Juppé en 1995 s'attaque aux manifestant-es et aux organisations syndicales, les accuse d'organiser la violence et les somme de renoncer aux manifestations et de renoncer tout court à leur combat. Cette exigence de renoncement fait suite aux pressions qu'il a déjà faites sur les grèves, les actions, les manifestations pour d'autres motifs : inondations, euro... Ce que Valls, Cazeneuve et Hollande mettent en cause, c'est le droit des organisations syndicales et des salarié-es d'agir avec les moyens qui sont les leurs.
La manifestation du 14 a été perturbée par des événements multiples : arrivée de certains cars sur le périphérique, fouilles et annulations de cars en dernière minute, retards pour les manifestant-es, impossibilité pour la manifestation de rejoindre le lieu prévu pour la dispersion, cortège coupé, manifestant-es nassé-es. Plus grave, des violences policières se sont répétées comme lors des précédentes manifestations parisiennes en particulier et ce depuis le début du mouvement. Le gouvernement instaure ainsi un climat délétère, il est responsable de la dégradation du climat social et de l'exaspération par son refus d'entendre et par son attitude répressive. Cette politique répressive s'est déjà exercée lors des manifestations de la COP21, sous couvert de l'état d'urgence.
Manifester est un droit
L'union syndicale Solidaires est attachée au droit de manifester et au fait que les manifestations puissent accueillir massivement tout ceux et toutes celles qui partagent les objectifs de la lutte, le retrait du projet de loi travail.
Le caractère massif et multiforme de notre mouvement est sa force depuis le début.
Son soutien par la majorité de la population, salarié-es, chômeurs-euses, jeunes, retraité-es, nous donne raison contre tous les 49.3.
Pour ces raisons, les actes qui contribuent à dissuader de participer aux manifestations, ou à leur discrédit auprès du public ne font que repousser la possibilité d'une victoire. On ne peut que s'interroger sur le sens de s'attaquer à une vitrine de l'hôpital Necker qui a immédiatement fait le tour de la presse.
Il est clair que nous ne partageons pas ces objectifs. Ceux et celles qui les portent ne partagent pas les nôtres. Cela n'a rien à voir avec des images qui ont moins circulé, manifestant-es à terre ensanglanté-es, violences gratuites et graves contre des personnes pacifiques. Nous refusons aussi l'amalgame qui ferait de toute personne qui défile en dehors du cortège syndical, organise un blocage, un passage gratuit, une action d'occupation... un dangereux casseur, voir un terroriste en puissance. La force de notre mouvement, c'est sa diversité !
Nous continuerons à manifester.
Les 23 et 28 juin, avant le vote du sénat, l'intersyndicale appelle à deux nouvelles journées qui seront de nouvelles occasions pour manifester. Des grèves continuent et des actions sont organisées. La votation citoyenne doit encore s'organiser pour permettre l'expression massive de la population.
Depuis 3 mois, dans les entreprises et les services, dans la rue, la grève, l'action, la nuit, le jour, jusqu'à satisfaction : retrait du projet de loi travail.
Communiqué de l'intersyndicale
Tout tremble, mais rien ne bouge !
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment avec force leur détermination à défendre l'intérêt de tous les salarié-es actuel-les et futur-es. Elles relèvent avec intérêt l'évolution de certaines organisations syndicales qui ne sont pas dans l'action mais qui expriment leur désaccord avec le projet de loi.
Les organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs responsabilités, en appellent encore une fois au gouvernement et aux parlementaires pour qu'ils assument les leurs en matière de protection des salarié-es.
Elles rappellent que ce texte n'est pas acceptable, notamment sur l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien dans l'emploi, l'assouplissement des licenciements économiques, le référendum et la médecine du travail, facteurs de destruction des garanties collectives et favorisant la précarité.
De ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour un gouvernement qui prône le dialogue social, que le Président de la République ne réponde toujours pas au courrier des sept organisations qui demandent à être reçues afin de faire valoir leurs propositions.
Ce n'est pas en menaçant, en discréditant le mouvement social et en essayant de diviser, sans succès, les organisations syndicales et de jeunesse que le règlement du conflit contre le projet de loi travail sera trouvé. Elles restent unies et déterminées pour gagner.
La mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte un grand succès. Les organisations soutiennent les sala rié-es en lutte et ceux et celles qui les rejoignent et appellent à amplifier les grèves et les actions.
Si le gouvernement s'entête, les organisations syndicales et de jeunesse engagent l'ensemble des sala rié-es actif-ve-s, privé-es d'emploi et retraité-es, les étudiant-es et lycéen-nes a poursuivre les actions revendicatives sous les formes décidées localement particulièrement les :
- jeudi 23 juin : date du vote au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse ...).
- mardi 28 juin : remise de la votation citoyenne auprès des préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne en organisant des grèves et des manifestations.
D'ores et déjà le 14 juin s'annonce fort et verra la participation, l'appui et le soutien de délégations syndicales européennes et internationales qui chaque jour témoignent de leur solidarité.
Pour ne pas se laisser impressionner, pour résister, les organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits. Elles appellent à participer massivement à la grève et à la manifestation du 14 juin à Paris.
Les organisations décident de se retrouver le 15 juin.
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5678
Source : https://www.solidaires.org/Communique-de-l-in...