jeudi 2 juin 2016 (heure non définie)
Journée de grève et de mobilisation contre la loi travail
https://paris.demosphere.net/rv/48119
Rendez-vous de la journée de mobilisation :
- Grève illimitée à la RATP
- 9h30 : Assemblée générale des grévistes éducation 92 à Gennevilliers
- 10h30 : Assemblée générale - éducation Paris
- 13h30 : Manifestation à l'initiative des cheminots, rejoints par l'AG inter-luttes et les « enseignants debout ».
- 17h00 : Assemblée générale des personnels de l'éducation debout
- 18h30 : Assemblée générale inter-luttes après la manifestation
- Bientôt, d'autres rendez-vous, ici, sur Démosphère
Loi travail
SUD Éducation Paris
Avec les raffineurs/euses, les cheminot-es, les postier-es, les agent-es ratp, public-privé... on lâche rien !
Toutes et tous en grève les jeudi 2 et 9 juin et le mardi 14 juin
Sud éducation Paris appelle à participer massivement aux manifestations et actions de blocage économique.
On continue jusqu'au retrait total !
AG de grève jeudi 2 juin à 11h00 à la bourse du travail
3 rue du château d'eau (république)
@sudeducparis /
Sud éducation Paris / sudeducation75.org
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/48119
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article817
2 juin : Journée nationale d'actions à la DGFiP.
Finances Publiques
Les syndicats Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et F.O.-DGFiP, pleinement engagés dans le combat fondamental contre toutes les régressions sociales et pour le retrait de la « loi travail » participeront aux initiatives interprofessionnelles programmées dans les prochains jours.
Ils considèrent que les attaques portées contre la DGFiP relèvent d'une idéologie similaire à celle qui sous tend la loi travail. La DGFiP, à l'instar d'autres secteurs déjà engagés dans l'action, y compris sur des problématiques qui leur sont propres, ne peut pas rester en dehors de ce combat.
Nos organisations syndicales appellent ainsi les agents de la DGFiP à s'inscrire le 2 juin dans une « journée d'actions et de grèves DGFiP » pour exiger les moyens nécessaires à l'exercice normal des missions de la DGFiP.
Disons STOP à la dégradation des conditions de travail, au manque de reconnaissance des agents, aux suppressions d'emplois et au sacrifice du service public.
La DGFiP a perdu 35 000 emplois depuis 2002 et subit des coupes budgétaires qui nuisent à son bon fonctionnement tout en faisant face à une charge en constante augmentation et à une intensification du travail. Parallèlement, les restructurations s'enchaînent et riment avec déstructurations : aucun agent ni aucune mission n'y échappe (fusions et suppressions de services, réorganisations, etc).
Sourd à ces réalités, le ministère prépare en ce moment le budget de la DGFiP pour 2017 : il devrait une fois de plus prévoir des suppressions d'emplois et une baisse des moyens budgétaires. Au surplus, il devrait instaurer le prélèvement à la source tout en poursuivant une stratégie de service public virtuel fondé sur le « tout numérique » au mépris des besoins réels de la population en termes de contacts « humains » avec les services.
La reconnaissance des agents est au point mort : le nombre de promotions internes s'effondre et les régimes indemnitaires sont gelés... Les agents valent mieux que ça !
Exigeons des moyens et une reconnaissance pour travailler dans de bonnes conditions !
Si combattre la régression sociale passe par le retrait de la « loi travail », à la DGFiP, exigeons :
- En matière d'emplois : le recrutement des listes complémentaires des concours ouverts, l'arrêt des suppressions d'emplois et un plan pluriannuel de recrutements pour renforcer les missions de la DGFiP.
- Un moratoire sur les restructurations et les réorganisations incessantes.
- Pour nos conditions de travail : un plan d'amélioration des conditions de vie au travail, un autre mode de « management » qui ferait du soutien technique une priorité, un véritable plan de prévention des risques psycho-sociaux et le remboursement des frais de missions à la hauteur des sommes engagées afin qu'aucun agent ne paie pour travailler.
- Un plan ambitieux de reconnaissance des qualifications se traduisant par davantage de promotions internes, et une revalorisation des régimes indemnitaires.
Au cours de la semaine à venir, réunissez vous en AG pour décider des revendications et des actions que vous mènerez (sans exclure la grève).
Le 2 juin, participez aux actions (et aux grèves) organisées sur le territoire pour dire STOP à la régression et défendre les moyens d'assurer un service public de qualité !
Loi Travail : le blocage de l'économie s'amplifie
Tous-te-s en grève le jeudi 02 juin !
SUD éducation
Construisons la grève reconductible interprofessionnelle
Poursuite du blocage de l'économie. Grève très suivie et manifestant-e-s nombreux-ses le 26 mai dans la rue.
La lutte contre la loi travail s'intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (dont les ports, les cheminots, la RATP), les raffineries, les centrales nucléaires, l'industrie du caoutchouc... Des actions de blocage se multiplient.
Malgré l'entêtement du gouvernement et les répressions policières sur les cortèges, les manifestant-e-s sont de plus en plus nombreux-ses. A ce titre les manifestations du jeudi 26 mai ont été une grande réussite.
Les Nuits Debout s'étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L'utilisation du 49.3 et l'autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.
Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est de plus en plus forte. La population continue d'être contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s
L'intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à amplifier la mobilisation jusqu'à une grève et une manifestation nationale le mardi 14 juin. SUD éducation appelle à être massivement en grève et dans la rue ce jour-là. Il faut forcer le gouvernement à reculer.
La Fédération SUD éducation et Solidaires appellent dès maintenant à un mouvement de grève reconductible et de blocage qui doit s'amplifier et s'étendre tous les jours et appellent à une journée de grève convergente le jeudi 02 juin.
Dans l'éducation, des raisons de se mobiliser
L'autonomie des établissements et la territorialisation de l'école participent de la même logique que l'inversion de la hiérarchie des normes à l'œuvre dans la loi travail. Il s'agit de briser les garanties obtenues.
Malgré les opérations de communication et autres exercices d'auto satisfaction du ministère, la priorité à l'éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.
- Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
- Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l'ensemble du territoire.
- La précarisation s'accentue à grands pas avec l'embauche de centaines d'enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
- L'éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA le ministère de l'éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d'éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C'est un mépris total pour les personnels et les élèves.
- Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu'ils devront tous en sortir !
- Pour tous-te-s les travailleurs-euses de l'éducation les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l'urgence sont monnaie courante.
Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.
Enfin si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.
Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !
Pour l'Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.
Il est important d'être tous et toutes en grève le jeudi 02 juin.
D'ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d'œuvrer à l'extension de la grève et à sa reconduction.
Pour la Fédération SUD éducation la situation nécessite une grève générale reconductible. C'est le sens de l'appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires…
Pour SUD éducation, le gouvernement doit reculer sur la loi travail et satisfaire les revendications de l'ensemble des salarié-e-s.
On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 02 juin !
Construisons la grève reconductible !