dimanche 9 décembre 2007 (heure non définie)
Grèves, occupations et blocages
https://paris.demosphere.net/rv/11264
Des grèves occupation et blocages ont lieu dans plusieurs universités de la région Parisienne. Il nous est difficile de suivre l'évolution et toutes les décisions des AG. Les infos ci-dessous sont très incomplètes, n'hésitez pas à les compléter: cont act@pari s.demosp here.net
(pour les RDV de Novembre, voir ici)
RDV en décembre:
samedi 1er - Paris 8 - "Université critique pour tous" - journée de reflexion et de mobilisation
lundi 3 -10h - Paris 8 - Saint Denis - Journée des sans-papiers à Paris 8 Saint-Denis
lundi 3 - 11h - Paris 10 Nanterre - AG Etudiants / Personnels(voir ici)
lundi 3 - 14h - Paris 10 Nanterre - Assemblée Enseignants / BIATOSS proposée par la Présidence (voir ici)
lundi 3 - 16h - Paris 8 - Saint Denis - projection sur la repression à Genes en 2001
mardi 4 - 11h - Paris 13 Villetaneuse - AG
mardi 4 - 12h - Paris 13 Villetaneuse - AG des personnels
mardi 4 - 12h - Paris 3 - AG des personnels
mardi 4 - 15h république - manifestation - journée de mobilisation nationale
mercredi 5 - 12h - Cergy Pontoise site des Chênes - AG (source : Eurowiki lru)
jeudi 6 - Paris 13 Villetaneuse - blocage (voté par l'AG du 4/12)
jeudi 6 - 11h - Paris 13 Villetaneuse - AG amphi 5
jeudi 6 - 11h - Paris 10 Nanterre - blocage et AG (voir ici)
jeudi 6 - 12h - Inalco - Dauphine - AG (voir ici)
jeudi 6 - 12h - Orsay - AG amphi IPN bat 100 (Eurowiki LRU)
jeudi 6 - 14h30 - Place Jussieu - manifestation et grève à l'appel des personnels des universités et de la recherche
samedi 8 - Coordination Nationale à Nice
samedi 8 - 12h - AG - personnels enseignement supérieur et recherche
dimanche 9 - Coordination Nationale à Nice
lundi 10 - 7h30 - Paris 10 Nanterre - RDV en bas de la passerelle de la gare
lundi 10 - Paris 10 Nanterre - blocage (voir ici)
lundi 10 - 10h-12h 14h-17h - Paris 8 - Saint Denis - journée d'infos et débat sur le chômage et la précarité
lundi 10 - 17h - Paris 13 Villetaneuse - comité mobilisation dans le forum
mardi 11 - appel de la Coord. Nat. Nice : journée nationale d'action interprofessionnelle, symbolique et groupée
mardi 11 - Paris 10 Nanterre - blocage (voir ici)
mardi 11 - 11h - Paris 10 Nanterre - AG (voir ici)
mardi 11 - 12h30 - Paris 13 Villetaneuse - AG amphi 5
mardi 11 - après-midi - Action inter-fac
mercredi 12 - 16h30 - Paris 1 - Sorbonne - rassemblement pour la venue de V. Pécresse
jeudi 13 - Paris 3 -Censier - fermé administrativement jusqu'à nouvel ordre
jeudi 13 - 12h30 - Paris 13 - Villetaneuse - réunion, comité de mobilisation ouvert dans le Forum
jeudi 13 - 15h - République - manifestation - journée nationale de manifestation
vendredi 14 - Paris 3 - Censier - fermé administrativement jusqu'à nouvel ordre
vendredi 14 - 12h - place de la sorbonne - rassemblement pour dénoncer la censure à Paris 4
samedi 15 - 12h - coordination nationale des personnels contre la LRU
samedi 15 - coordination nationale à Toulouse
dimanche 16 - coordination nationale à Toulouse
mardi 18 - 10h30 - Paris 10 - Nanterre - Amphi A1 - AG des professeurs et des étudiants de sociologie
mardi 18 - 12h30 - Paris 10 - Nanterre - Batiment L - débat contradictoire
mardi 18 - 12h - Paris 13 - Villetaneuse - AG
mardi 18 - 12h - Censier - AG (source)
mercredi 19 - 10h-15h Paris 13 - Villetaneuse - dans le forum - consultation / vote pour/contre la LRU
jeudi 20 - 10h-15h Paris 13 - Villetaneuse - dans le forum - consultation / vote pour/contre la LRU
vendredi 21 - 15h - Beaubourg - sitting géant contre la LRU
Janvier
samedi 12 - 3 coordinations nationales en parallèle sur le Site de Paris-8 - étudiants, personnels et lycéens
jeudi 17 - journée de grève des personnels des universités
Sites d'info
Voici quelques sites ou vous trouverez des informations (pas toujours à jour et pas toujours complètes)
CNT éducation : point au jour le jour sur La mobilisation des facs
http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1437
indymedia paris - forum ou circulent des infos
http://paris.indymedia.org (site parfois hors service)
Eurowiki - regroupe des informations sur les mobilisations
http://www.eurowiki.com/wiki/index.php?title=Accueil
Comité Paris-13 - infos sur la mobilisation à Paris 13 - Villetaneuse et aussi des infos plus générales (voir forum)
http://comiteparis13.xoo.it
AGEN - Paris 10 - Nanterre: infos sur Paris-10 et aussi plus générales
http://agen-nanterre.over-blog.com
N'hésitez pas à nous signaler d'autres sites avec des informations à jour (cont act@pari s.demosp here.net)
Appel de nice du 9-12-2007 Coordination nationale étudiante
Nous, représentant(e)s de 23 délegations d'universités mobilisées, réuni(e)s en coordination nationale les 8 et 9 decembre 2007, lançons l'appel suivant.
Après plus de 7 semaines de mobilisation, la lutte contre la LRU continue dans les universités et les lycées. Nous sommes toujours des centaines de milliers à refuser la logique de la LRU : étudiant(e)s, chercheur(se)s, enseignant(e)s, personnels IATOSS, BIATOSS, lycéen(ne)s... Plus de la majorité des universités, et de plus en plus de lycées sont toujours en lutte.
Le gouvernement répond à notre mouvement par deux moyens : des prétendues « avancées », et la répression. Les annonces du gouvernement ne répondent en rien à nos revendications. La circulaire devant être rédigée pour rétablir un cadre national pour l'intitulé des diplômes ne permettra pas reéllement de corriger la désharmonisation du contenu des diplômes qu'a créé la réforme LMD. L'augmentation des bourses de 7,2 % (260 euros /an) et l'accès aux bourses pour 100 000 étudiant(e)s ne résolvent en rien le problème de leur précarité : plus de la moitié des 2 millions d'étudiant(e)s seront toujours contraint(e)s de se salarier ! La rédaction d'une circulaire contre la sélection à l'entrée de l'université n'est que de la poudre aux yeux : de nombreuses universités et de nombreuses filières sont déjà selectives, et ce phénomène est largement encouragé par la loi LRU. Enfin, l'annonce d'une hausse du budget de l'enseignement supérieur de 5 milliards d'euros a toutes les chances d'être un cadeau empoisonné. D'abord parce qu'il n'y a aucune garantie sur l'attribution de ces crédits : ils seront répartis en priorité aux « universités d'élite » et formations professionalisantes, ce qui est un renforcement des inégalités et de la logique de la LRU. Ensuite, parce que l'origine de ces crédits est inacceptable : soit des crédits d'impôts pour les entreprises (c'est-à-dire une réduction du budget de l'Etat et une forme de financement privé), soit la privatisation de 3 % d'EDF (c'est-à-dire déshabiller un service public pour en habiller un autre...).
Ces annonces ne représentent donc certainement pas des « avancées suffisantes pour arréter le mouvement », comme le prétendent certains. On peut constater au contraire que notre lutte oblige le gouvernement à faire semblant de répondre à nos préoccupations... de façon superficielle et dérisoire pour l'instant. En amplifiant la lutte, nous pouvons le faire reculer ! Nous nous battrons jusqu'à l'obtention de nos revendications, principalement l'abrogation de la LRU, qui démeure malgré tout dans son intégralité : encouragement du financement privé, contrôle des entreprises- « bailleurs de fonds » sur le contenu des diplômes, pouvoirs exhorbitants des président(e)s d'universités, précarisation des enseignant(e)s-chercheurs et personnels, sélection à l'entrée de l'université, mécanisme poussant à terme à l'augmentation des frais d'inscription...
Derrière les effet d'annonce du gouvernement se développe une répression sans précédent. Fermetures admnistratives, interventions de la police, de la BAC, des CRS, des Gardes mobiles, de vigiles, procès contre les lycéen(ne)s et étudiant(e)s mobilisé(e)s se généralisent. L'objectif de leurs opérations toujours plus violentes est d'intimider et de criminaliser tous ceux et celles qui se mobilisent, pour les isoler et briser le mouvement. Nous exigeons le retrait de toutes les forces de répression qui occupent les universités, ainsi que la démission de tous les présidents d'universités qui y ont fait appel.
Nous entrons dans une nouvelle phase du mouvement : une lutte sur la durée. Le mouvement cherche partout les meilleures formes por continuer la construction du rapport de force. Notre priorité est de convaincre toujours plus d'étudiant(e)s de se mobiliser et d'être actifs dans le mouvement contre la LRU. Cela passe par des manifestations et actions massives, pour nous faire entendre et montrer notre force. Cela passe aussi par maintenir des cadres pour les étudiants mobilisés, et des Assemblées Générales nombreuses, seuls organes souverains et représentatifs du mouvement. Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire (étudiants, enseignants-chercheurs, personnels IATOSS...) à mener la lutte à nos côtés.
Nous pensons toujours que le blocage, c'est-à-dire les piquets de grève, est le moyen le plus efficace pour permettre à tous de participer, sans la pression des absences en cours et de la suppression des bourses. Chaque fac doit trouver les modalités de lutte les plus en phase avec la réalité locale. Le mouvement ne s'arretera pas.
Nous rappellons que la lutte contre la LRU s'inscrit dans un contexte plus global de casse des services publics et des acquis sociaux. Les résistances se multiplient contre ce projet de régression sociale. Nous manifestons toujours notre soutien à tous les secteurs mobilisés, et appellons donc à poursuivre la convergence des luttes avec : les cheminot(e)s, les salarié(e)s d'EDF et GDF, les enseignant(e)s et lycéen(ne)s des lycées pro, les jeunes en lutte, les salarié(e)s de la grande distribution...
Forts du succès de la dernière journée nationale de mobilisation du jeudi 6 decembre, nous appellons :
mardi 11 décembre, à une journée nationale d'action interprofessionnelle, symbolique et groupée
jeudi 13 decembre, à une journée nationale de manifestation pour converger avec l'appel à la grève des salarié(e)s de la SNCF
samedi 15 décembre, à une journée de manifestation avec actions de débrayages économiques
La prochaine coordination aura lieu à Toulouse III, le samedi 15 et le dimanche 16 Décembre.
Source : liste de diffusion infozone, reçu le 10 déc 06:18
AG nationale des personnels des universités et de la recherche
Motion de la première assemblée générale commune des collectifs « Sauvons l’Université ! » et « Sauvons la Recherche »
Jeudi 29 novembre 2007 - plus de 400 personnes à Jussieu, individuels ou mandatés, venus de 22 universités et établissements
Nous, membres de la communauté universitaire et de recherche, quels que soient nos statuts, nos disciplines, nos universités ou établissements, sommes réunis à la première assemblée générale commune des collectifs « Sauvons l’Université ! » et « Sauvons la Recherche ». Nous affirmons notre opposition totale à la loi LRU et plus largement à la politique menée par ce gouvernement et ses prédécesseurs, qui menace la qualité de la recherche et de l’enseignement supérieur. Solidaires du mouvement étudiant, nous condamnons la répression dont il est l’objet. Nous entendons prendre part à la lutte engagée pour une université ouverte, collégiale, démocratique, et un savoir scientifique protégé des intérêts politiques et marchands. Nous soutenons les revendications exprimées dans les deux pétitions SLR et SLU, que nous appelons à faire signer massivement.
Nous ne reconnaissons aucune légitimité à parler en notre nom à la CPU, ce consortium de présidents d’Universités que le renforcement programmé de leur pouvoir disqualifie pour représenter notre communauté.
Nous demandons l’abrogation de la loi LRU. Nous nous engageons à prendre toutes les mesures nécessaires pour obtenir la suspension de l’application de cette loi et l’arrêt de la politique de démantèlement du service public de recherche et d’enseignement supérieur. Nous demandons que s’engage dès à présent un véritable débat avec tous les acteurs de la communauté universitaire et de recherche, pour l’élaboration démocratique d’une autre réforme.
Nous appelons dès à présent l’ensemble des personnels de l’université et de la recherche à se mobiliser et faire entendre sa voix lors de la journée d’action avec grève et manifestations du jeudi 6 décembre.
Source : http://sauvonsluniversite.com/spip.php?rubriq...
Appel de Lille de la Coordination Nationale Étudiante (24-25 Nov.)
Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l'appel suivant.Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.
Nous rejetons la LRU parce qu'elle signifie la privatisation de l'enseignement supérieur. L'introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L'université n'est pas responsable du chômage, et adapter l'université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-es de l'emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d'université en véritables managers.
Nous refusons la logique d'autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l'État, et donc l'augmentation à terme des frais d'inscription. Nous refusons également l'instauration d'une pré-sélection à l'entrée de l'université, qui remet en cause l'accès de tous à l'université.
La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d'un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu'il y a un problème dans les universités, et qu'il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu'elle nous promet. C'est pourquoi nous demandons au bureau national de l'Unef de prendre clairement position pour l'abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu'au retrait de cette loi.
La LRU n'est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c'est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-es mobilisé-es.
Si nous nous battons pour l'abrogation de la LRU, c'est parce que nous nous battons pour le droit à l'éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Étudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l'Éducation, c'est notre avenir qui est menacé. Exiger l'abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l'enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l'égalité entre Français-es et étranger-es dans l'accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d'être solidaires des salarié-es qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d'achat.
Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu'il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu'il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.
En effet, la LRU n'est pas une loi isolée mais fait partie d'un contexte de casse généralisée du service public dûe à une libéralisation grandissante de la société et de l'économie française, ce que nous condamnons.
Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-es à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l'Éducation nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.
La plupart des présidents d'université étant en faveur de la LRU, ils n'hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c'est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l'amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.
Nous réclamons la démission des présidents d'universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l'expulsion de sans-papiers.
Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-es, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des assemblées générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l'intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des assemblées générales pour décider des suites du mouvement : c'est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-es peuvent voter en connaissance de cause. C'est aux grévistes d'organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d'université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.
Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.
Leur projet est de détruire l'ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c'est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d'ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l'offensive du gouvernement.
Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l'État dans le financements de l'enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l'augmentation des salaires et du point d'indice dans la fonction publique....
Nous reprenons l'appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation mardi 27 novembre.
Nous appelons à faire du jeudi 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.
Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le lundi 3 décembre.
Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le mardi 4 décembre.
Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
Nous appelons tous les jeunes et les salarié.es à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.
Source : message reçu
Etat de la mobilisation dans les universités mardi 4 décembre
Point effectué par la FSE Paris31 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, Paris IV (Clignancourt, Malesherbes), Paris VII (Javelot), Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Lyon II, Montpellier II, Montpellier III, Lille III, Limoges, Brest, Amiens, Nancy II, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Nice, Angers
6 universités sont en grève avec piquets de grève les « journées de mobilisation » : Le Mans, Chambéry, Lorient, Marne la vallée, Clermont, Paris XIII
Universités où le personnel a voté la grève reconductible : Toulouse le Mirail, Lille I, Paris III, Paris VIII, Saint Charles Marseille, Reims, …
Source : http://agen-nanterre.over-blog.com/article-14...
Etat de la mobilisation dans les universités, au jeudi 29 novembre (FSE)
attention certaines infos ne sont pas du tout à jour!
43 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement) : Paris I (site de Tolbiac), Paris III, La Sorbonne, Paris IV (Clignancourt), Paris VII, Paris VIII Saint Denis, Paris X Nanterre, Paris XIII Villetaneuse, Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes II, Toulouse II le Mirail, Toulouse III Rangueil, Pau, Perpignan, Aix–Marseille I (sites d’Aix et Marseille), Lyon II, Montpellier III, Lille I, Lille II, Lille III, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux I, Bordeaux II, Bordeaux III, Bordeaux IV, Amiens, Nancy II, La Rochelle, Grenoble I, Grenoble II, Grenoble III, Orléans, Reims, Saint Etienne, Valenciennes, Poitiers, Arras, Nice
Région parisienne
Tolbiac Paris I [GREVE AVEC BLOCAGE] :
le centre est en grève (avec piquets) depuis mardi 30 octobre. Depuis cette date, la présidence de Paris I multiplie les actes de répression (avec l'appui unanime des directeurs d'UFR qui affichent leur "solidarité totale" avec la présidence) : fermetures administratives (du vendredi 2 novembre au mardi 6 novembre, jeudi 8 novembre, samedi 10 novembre), intervention policière (mercredi 7 novembre à 22h), communiqués mensongers. Malgré la fermeture administrative, les grévistes ont pu rentrer dans le centre lundi 5 novembre. Mercredi 7 novembre, une AG de 1300 étudiants a revoté les piquets de grève à une large majorité, ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, une nouvelle AG a élu 5 mandatés à la coordination nationale (FSE, SUD, non syndiqués). La présidence a décidé d’organiser un référendum électronique (!!) du mardi 13 novembre au jeudi 15 novembre. Mardi 13 novembre, l’AG de 1300 étudiants a reconduit la grève avec blocage à une écrasante majorité, jusqu’à mardi 20 novembre. L’AG a également voté le boycott du référendum électronique et la démission du président de Paris I. Mercredi 14 et jeudi 15 novembre, fermeture administrative. Fac réouverte vendredi avec la remise en place des piquets de grève. Fermeture administrative mardi 20 novembre alors qu’une AG devait avoir lieu. Les locaux syndicaux ont été visités par la présidence de l’université qui a fouillé et vidé les locaux des tables et chaises qui servaient aux piquets de grève. Lundi 26 novembre, la présidence a laissé rentrer des nervis fascistes pour casser du gréviste, participant euxmêmes aux violences. Les piquets de grève ont malgré tout tenu. La présidence a alors fait intervenir les flics. Fac fermée administrativement jusqu’au mercredi 28 novembre. Mardi 27 novembre, les personnels appellent à des débrayages jeudi 29 novembre, et à un vaste mouvement de grève mardi 4 décembre. Jeudi 29 novembre, réouverture de Tolbiac. Les piquets de grève tiennent, les enseignants ayant également débrayé.
La Sorbonne [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Mardi 6 novembre, une AG d'au moins 300 étudiants votent la grève avec piquets de grève à une nette majorité. Le vote sur l'occupation atteint tout juste 50%. Plus d'une centaine d'étudiants occupent la Sorbonne, avant une intervention policière vers 22h. La grève n'est pas effective pour le moment. Prochaine AG mardi 13 novembre. Pas de délégué à la coordination nationale car pas de nouvelle AG depuis mardi 6 novembre. Jeudi 8 novembre, manifestation sauvage (environ 1000 étudiants)
qui atteint la Sorbonne. 50 personnes parviennent à rentrer malgré le barrage de flics, avant d'être évacués. Ensuite, blocage des voies à gare du nord pendant 1h30. Mardi 13 novembre, AG de plus de 400 étudiants a voté la grève avec blocage et occupation. Jeudi 15 novembre, AG de 600 étudiants a voté à une écrasante majorité le blocage et l’occupation. Jeudi soir, la police est intervenue pour virer les 150 étudiants qui occupaient le site. Vendredi matin, la police est intervenue très violemment, a cassé les piquets de grève et a arrêté un étudiant. Lundi 19 novembre, l’AG de 400 personnes a voté la grève avec blocage et une motion condamnant l’attitude de l’UNEF lors de la coordination nationale. Mardi 20 novembre, la police est encore une fois intervenue pour casser les piquets de grève. Mercredi 21 novembre, la police empêche les étudiants d’entrer. Jeudi 22 novembre, l’AG a voté la reconduite du blocage. Fermeture administrative jusqu’à lundi 26 octobre Lundi 26 novembre, une AG de plus de 400 étudiants a reconduit la grève avec blocage. Prochaine AG mercredi 28 novembre. Mercredi 28 novembre, l’AG a revoté la grève avec blocage.
Censier Paris III [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Mardi 13 novembre, AG d’environ 700 personnes a voté la grève avec blocage. Prochaine AG jeudi 15 novembre. Jeudi 15 novembre, AG de 600 personnes votent la reconduite du blocage à une majorité plus large que mardi. Lundi 19 novembre, l’AG des étudiants a voté la poursuite du blocage. L’AG des personnels a également voté la grève. Mercredi 28 novembre, l’AG de 800 personnes a voté à une écrasante majorité la poursuite du blocage et le boycott du référendum organisé par la présidence ; l’AG des personnels a reconduit la grève.
Clignancourt Paris IV [GREVE AVEC BLOCAGE]:
Mardi 6 novembre, une AG d’environ 120 étudiants vote la grève avec blocage à l’unanimité moins 4 voix. Mercredi 7 novembre, une AG de 400 étudiants reconduit le blocage à une courte majorité (187 contre 165). Lundi 12 novembre, une AG de plus de 600 étudiants a voté la levée du blocage (par 10 voix d’écart). Vendredi 16 novembre, une AG d’une centaine de personnes a voté la grève avec blocage. Jeudi 22 novembre, la police a cassé le piquet de grève. Lundi 26 novembre, une AG de 400 étudiants a voté très largement la grève avec blocage. Les flics sont intervenus violemment pour déloger les grévistes. Malesherbes Paris IV : Mercredi 7 novembre, AG à 70. Election d'un délégué (FSE) observateur pour la coordination nationale de Rennes. Mardi 13 novembre, AG d’environ 500 étudiants ; la grève avec blocage a été rejeté à une courte majorité (une cinquantaine de voix). Mardi 27 novembre, AG d’une centaine d’étudiants a voté la grève avec blocage. Mercredi 28 novembre, la police est intervenue pour détruire le piquet de grève. Le blocage est provisoirement levé. Paris VI Jussieu : Jeudi 8 novembre, une AG d'environ 300 étudiants (plus une vingtaine de personnels) a décidé de la mise en place de barrages filtrants lundi 12 novembre. Lundi 26 novembre, AG de 700 personnes, avec mise en place de barrages filtrants.
Paris VII (Paris Rive Gauche) [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Jeudi 8 novembre, AG d’environ 300 étudiants. Mardi 13 novembre, AG de plus de 500 étudiants vote la grève avec blocage à partir de lundi 19 novembre. Lundi 19 novembre, AG de 500 étudiants a reconduit le blocage. Mercredi 21 novembre, l’AG a reconduit le blocage (210 contre 80). Lundi 26 novembre, la grève avec blocage et occupation a été votée. Intervention des CRS jeudi 29 novembre au matin. Un étudiant a été arrêté puis libéré par d’autres étudiants courageux.
Paris VIII Saint Denis [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Mardi 6 novembre, AG d’environ 500 personnes. Mercredi 7 novembre, AG de 400 personnes. Lundi 12 novembre, AG de 800 à 1000 personnes vote la grève avec blocage et occupation. Mardi 13 novembre, une nouvelle AG de 500 personnes a reconduit le blocage. Lundi 19 novembre, l’AG des personnels a voté la grève. Mercredi 21 novembre, l’AG a reconduit le blocage jusqu’à lundi 26 novembre. Lundi 26 novembre, AG de 600 personnes a reconduit la grève avec blocage.
Nanterre Paris X [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Jeudi 8 novembre, une AG de 800-1000 étudiants a voté la grève avec piquets de grève (615 POUR, 199 CONTRE), ainsi que l'occupation. Vendredi 9 novembre, les bâtiments A, B, C, D, E, L ont été bloqués. Dans les bâtiments F (droit) et G (économie), des piquets de grève filtrants ont été installés. Lundi 12 novembre, les forces de l’ordre ont pénétré dans le campus, cassé
(temporairement) les piquets de grève et gazé des étudiants ; AG de 1500 étudiants qui a reconduit le blocage. Mardi 13 novembre, blocage de l’ensemble du campus ; à 10h, les CRS ont matraqué et délogé les étudiants qui bloquaient le bâtiment de droit. Les étudiants de l’UFR de STAPS ont voté la grève. Lundi 26 novembre, une AG de 1000 étudiants a voté la reconduite du blocage, a condamné la direction de l’UNEF, et a voté une motion de solidarité avec les émeutiers des quartiers populaires. Créteil - Paris XII : Jeudi 8 novembre, une AG de 200 personnes s'est prononcé pour l'abrogation de la loi Pécresse (la motion a été portée au CA qui l'a adopté ... ainsi que deux autres motions : une motion "fixe les principes qui présideront à la mise en oeuvre de la loi", et l'autre motion valide les nouveaux statuts et réglement intérieur de l'université !!). Mardi 13 novembre, AG a mis en place des barrages filtrants.
Villetaneuse – Paris XIII [GREVE AVEC BLOCAGE] :
Blocage complet jusqu'au vendredi 30/11. Arret des cours negociés les jours de manif à partir du 30/11.
AG mercredi 7 novembre (élection de deux délégués à la coordination nationale). Mardi 13 novembre, une AG de plus de 300 personnes a voté la grève avec blocage et occupation (la direction de l’UNEF s’est prononcé contre) par 205 voix contre 83.
Evry : Lundi 12 novembre, AG de 300 étudiants a voté la grève.
Cergy Pontoise : Mardi 13 novembre, AG de 200 étudiants a voté la grève Marne la Vallée : Jeudi 8 novembre, AG de 200 personnes. Mercredi 28 novembre, l’AG a voté le blocage pour jeudi 29 novembre. Saint Quentin : AG de 250 étudiants cette semaine.
IEP Paris : Jeudi 15 novembre, AG de 120 étudiants
EHESS : Mardi 13 novembre, AG d’une soixantaine de personnes a voté l’abrogation de la LRU
Source : quelques précisions et mises à jour apportées
Source : FSE Paris
Source : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_artic...