thème : éducation
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mardi 10 mars 2009 (heure non définie)

2 parties : 1 2

Tous ensemble, à partir des 10 et 11 mars
De la maternelle à l'université
Pour l'emploi, les salaires et le service public

Tract régional de la CGT-Educ'action

Contre les suppressions de postes

13 500 prévues à la rentrée 2009, après les 11 200 de la rentrée 2008 ! Le gouvernement a prévu 90 000 suppressions de postes dans l'Education sur 5 ans dans le cadre de la RGPP ! En Ile-de-France, ce sera au moins 1 800 emplois en moins dans le premier et le second degré ! N'arrivant pas à justifier ces suppressions par la démographie dans le 2nd degré, les rectorats multiplient les HSA et les regroupements de divisions, histoire d'économiser à tout prix. Dans le 1er degré, le gouvernement ne crée pas assez de postes pour faire face à la hausse de la démographie. En supprimant les postes de titulaires remplaçants, il prépare la généralisation de la précarité.
- Pour un collectif budgétaire permettant un service public d'éducation premier et second degré de qualité, qui permette le maintien des postes et la création des postes nécessaires
- Titularisation des personnels non-titulaires

Contre la casse du premier degré

Entre la destruction de la scolarisation des moins de 3 ans, la disparition programmée des RASED, le SMA… le premier degré est particulièrement remis en cause par le gouvernement. Au point que les enseignants sont dans l'obligation de devenir des désobéisseurs pour se faire entendre par exemple en gelant l'aide personnalisée pour refuser la confusion coupable que le ministère fait entre l'aide personnalisée (les 60 heures) et l'aide spécialisée (les RASED).
- Nous exigeons l'abrogation des décrets et loi Darcos, des nouveaux programmes, des évaluations nationales, de tout ficher informatisé des données individuelles élèves…du SMA
- Nous exigeons qu'aucune sanction ne soit infligée aux « désobéisseurs »…
- Nous exigeons le maintien et le développement de l'école maternelle publique laïque et gratuite ; et le droit à la scolarisation des 2 ans
- Nous exigeons le maintien et le développement des RASED, du nombre d'enseignants spécialisés,des psychologues scolaires, des personnels de santé…

Contre la casse des 3 voies du lycée

La généralisation du bac pro en 3 ans a pour but principal de récupérer des postes dans les LP, elle entraînera à la rentrée 2009 la fermeture des BEP (sauf quelques-uns de manière transitoire), la disparition de certaines filières et la déprofessionnalisation du bac pro… En parallèle, le gouvernement tente de faire passer sa réforme du lycée soit disant repoussée à travers la mise en place « d'expérimentation » dans certains lycées.
- Maintien des BEP et arrêt de la généralisation du bac pro en 3 ans
- Non à des grilles horaires tri-annualisée et dont 1/3 des heures sont laissées à la libre utilisation des chefs d'établissement : garantie et augmentation des dédoublements, non à l'annualisation du temps de travail, pour une véritable formation professionnelle non soumise aux aléas des entreprises (diminution des périodes de formations en entreprises)
- Garantie des diplômes nationaux et professionnalisant non soumis à l'arbitraire des CCF et à des « champs professionnels » vagues
- Abandon de la réforme du lycée, et pas simplement son report ou son retour dans des « établissements expérimentaux »

Contre des conditions de travail en constante dégradation

De nombreux établissements, écoles, collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels, constatent une dégradation de leurs conditions de travail. Nous ne supportons plus de travailler sans moyens et sans soutien réel de l'administration. Ces conditions de travail indignes pour les élèves et les personnels engendrent des violences insupportables. Multiplication des HSA, annualisation du temps de service, augmentation du nombre d'élèves dans les classes, précarisation de la vie scolaire (moins de CPE, plus de « médiateurs »), dégradation de locaux, agressions… : il est enfin temps de lancer un plan d'envergure en faveur des établissements difficiles !
- Nous exigeons l'ouverture de vraies négociations sur l'amélioration des conditions de travail et une diminution du temps de travail pour les personnels de l'Education Nationale

Contre la casse de la formation des enseignants

Le gouvernement, avec la mise en place de la mastérisation, a pour objectif de supprimer la formation initiale des enseignants et de pouvoir recruter un nombre important d'enseignants non-titulaires ayant réussi le master sans concours ni dans le cadre d'un plan de titularisation.
- Nous exigeons l'arrêt immédiat de la réforme du recrutement des enseignants et le maintien de la formation initiale en IUFM.
- Nous revendiquons un recrutement à bac +3 et une formation rémunérée et progressive en alternance permettant de valider un Master.
- Nous revendiquons une remise à plat du contenu de la formation initiale et continue des enseignants

Contre la remise en cause du paritarisme

Le ministère a délégué à une entreprise privée de prévenir par téléphone et par mail les projets de mutations, bien avant les commissions paritaires et bien avant que les organisations syndicales en soient informées. Le ministère fournit à une entreprise privée des informations personnelles. Cette initiative n'a d'autre but que de rendre plus opaque encore les opérations de mutation, sans permettre aux collègues de se défendre et de maîtriser ces mutations automatisées !
- Nous exigeons l'arrêt immédiat de cette externalisation des informations et le respect du fonctionnement des commissions paritaires et du contrôle des organisations syndicales représentatives.

Contre la baisse de notre pouvoir d'achat

Le pouvoir d'achat des fonctionnaires est en chute libre depuis plusieurs années. Comme l'ensemble de la population française, nous sommes en droit d'exiger des augmentations de salaires ! La lutte dans les Antilles a montré que l'on pouvait gagner sur des questions salariales.
- Nous exigeons l'ouverture de vraies négociations sur les salaires des fonctionnaires entrainant des augmentations immédiates et conséquentes


Nous appelons à participer à l'AG prévue à Paris le lundi 9 mars 2009 à 18h00 (bourse du travail de Paris, 67 rue Turbigo) et à la grève prévue dans le 1er degré le mardi 10 mars.

Sur nos revendications et en convergence avec les universités en lutte, nous appelons les personnels à participer par la grève à la journée de la « maternelle à l'université » le mercredi 11 mars 2009, en particulier à la manifestation prévue à Paris.

Après la puissante mobilisation du 29 janvier, nous appelons à participer et faire réussir la grève interprofessionnelle du 19 mars et ses lendemains. Nous considérons que les organisations syndicales, qui se retrouveront le 20 mars, doivent appeler à la reconduction du mouvement pour faire converger les mobilisations et gagner sur nos revendications. Les Fédérations de l'Education Nationale et de la Fonction Publique doivent jouer un rôle moteur dans la mobilisation pour s'opposer aux attaques historiques que nous subissons : elles doivent donc d'ores et déjà appeler à la reconduction de la grève.
Dans cette optique, nous proposons aux organisations syndicales de l'Education Nationale de la Région Parisienne de nous réunir rapidement et préparer la reconduction dès le 19 mars !

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/8019
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2146


Appel de l'assemblée générale nationale des parents et personnels de l'education nationale

document au format PDF:

Source : http://www.agnationale.org/