thème : éducation
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mercredi 11 mars 2009 à 14h30

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Pour la manifestation du 19 mars, suivre ce lien

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Attention: deux dates (le 10 et le 11 mars) ont circulé pour une journée de manifestation "de la maternelle à l'université". Au final:


Manifestation "De la maternelle à l'université"

Trajet / parcours : départ 14h30, République en direction de Nation

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7863
Source : http://www.creteil.snes.edu/spip.php?article2...


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Tous ensemble, à partir des 10 et 11 mars
De la maternelle à l'université
Pour l'emploi, les salaires et le service public

Tract régional de la CGT-Educ'action

  • Mardi 10 mars 2009 : Grève reconductible 1er degré
  • Mercredi 11 mars 2009 : Journée de grèves et de manifestations de la maternelle à l'université.
  • Jeudi 19 mars 2009 : Grève interprofessionnelle.

Contre les suppressions de postes

13 500 prévues à la rentrée 2009, après les 11 200 de la rentrée 2008 ! Le gouvernement a prévu 90 000 suppressions de postes dans l'Education sur 5 ans dans le cadre de la RGPP ! En Ile-de-France, ce sera au moins 1 800 emplois en moins dans le premier et le second degré ! N'arrivant pas à justifier ces suppressions par la démographie dans le 2nd degré, les rectorats multiplient les HSA et les regroupements de divisions, histoire d'économiser à tout prix. Dans le 1er degré, le gouvernement ne crée pas assez de postes pour faire face à la hausse de la démographie. En supprimant les postes de titulaires remplaçants, il prépare la généralisation de la précarité.
- Pour un collectif budgétaire permettant un service public d'éducation premier et second degré de qualité, qui permette le maintien des postes et la création des postes nécessaires
- Titularisation des personnels non-titulaires

Contre la casse du premier degré

Entre la destruction de la scolarisation des moins de 3 ans, la disparition programmée des RASED, le SMA… le premier degré est particulièrement remis en cause par le gouvernement. Au point que les enseignants sont dans l'obligation de devenir des désobéisseurs pour se faire entendre par exemple en gelant l'aide personnalisée pour refuser la confusion coupable que le ministère fait entre l'aide personnalisée (les 60 heures) et l'aide spécialisée (les RASED).
- Nous exigeons l'abrogation des décrets et loi Darcos, des nouveaux programmes, des évaluations nationales, de tout ficher informatisé des données individuelles élèves…du SMA
- Nous exigeons qu'aucune sanction ne soit infligée aux « désobéisseurs »…
- Nous exigeons le maintien et le développement de l'école maternelle publique laïque et gratuite ; et le droit à la scolarisation des 2 ans
- Nous exigeons le maintien et le développement des RASED, du nombre d'enseignants spécialisés,des psychologues scolaires, des personnels de santé…

Contre la casse des 3 voies du lycée

La généralisation du bac pro en 3 ans a pour but principal de récupérer des postes dans les LP, elle entraînera à la rentrée 2009 la fermeture des BEP (sauf quelques-uns de manière transitoire), la disparition de certaines filières et la déprofessionnalisation du bac pro… En parallèle, le gouvernement tente de faire passer sa réforme du lycée soit disant repoussée à travers la mise en place « d'expérimentation » dans certains lycées.
- Maintien des BEP et arrêt de la généralisation du bac pro en 3 ans
- Non à des grilles horaires tri-annualisée et dont 1/3 des heures sont laissées à la libre utilisation des chefs d'établissement : garantie et augmentation des dédoublements, non à l'annualisation du temps de travail, pour une véritable formation professionnelle non soumise aux aléas des entreprises (diminution des périodes de formations en entreprises)
- Garantie des diplômes nationaux et professionnalisant non soumis à l'arbitraire des CCF et à des « champs professionnels » vagues
- Abandon de la réforme du lycée, et pas simplement son report ou son retour dans des « établissements expérimentaux »

Contre des conditions de travail en constante dégradation

De nombreux établissements, écoles, collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels, constatent une dégradation de leurs conditions de travail. Nous ne supportons plus de travailler sans moyens et sans soutien réel de l'administration. Ces conditions de travail indignes pour les élèves et les personnels engendrent des violences insupportables. Multiplication des HSA, annualisation du temps de service, augmentation du nombre d'élèves dans les classes, précarisation de la vie scolaire (moins de CPE, plus de « médiateurs »), dégradation de locaux, agressions… : il est enfin temps de lancer un plan d'envergure en faveur des établissements difficiles !
- Nous exigeons l'ouverture de vraies négociations sur l'amélioration des conditions de travail et une diminution du temps de travail pour les personnels de l'Education Nationale

Contre la casse de la formation des enseignants

Le gouvernement, avec la mise en place de la mastérisation, a pour objectif de supprimer la formation initiale des enseignants et de pouvoir recruter un nombre important d'enseignants non-titulaires ayant réussi le master sans concours ni dans le cadre d'un plan de titularisation.
- Nous exigeons l'arrêt immédiat de la réforme du recrutement des enseignants et le maintien de la formation initiale en IUFM.
- Nous revendiquons un recrutement à bac +3 et une formation rémunérée et progressive en alternance permettant de valider un Master.
- Nous revendiquons une remise à plat du contenu de la formation initiale et continue des enseignants

Contre la remise en cause du paritarisme

Le ministère a délégué à une entreprise privée de prévenir par téléphone et par mail les projets de mutations, bien avant les commissions paritaires et bien avant que les organisations syndicales en soient informées. Le ministère fournit à une entreprise privée des informations personnelles. Cette initiative n'a d'autre but que de rendre plus opaque encore les opérations de mutation, sans permettre aux collègues de se défendre et de maîtriser ces mutations automatisées !
- Nous exigeons l'arrêt immédiat de cette externalisation des informations et le respect du fonctionnement des commissions paritaires et du contrôle des organisations syndicales représentatives.

Contre la baisse de notre pouvoir d'achat

Le pouvoir d'achat des fonctionnaires est en chute libre depuis plusieurs années. Comme l'ensemble de la population française, nous sommes en droit d'exiger des augmentations de salaires ! La lutte dans les Antilles a montré que l'on pouvait gagner sur des questions salariales.
- Nous exigeons l'ouverture de vraies négociations sur les salaires des fonctionnaires entrainant des augmentations immédiates et conséquentes


Nous appelons à participer à l'AG prévue à Paris le lundi 9 mars 2009 à 18h00 (bourse du travail de Paris, 67 rue Turbigo) et à la grève prévue dans le 1er degré le mardi 10 mars.

Sur nos revendications et en convergence avec les universités en lutte, nous appelons les personnels à participer par la grève à la journée de la « maternelle à l'université » le mercredi 11 mars 2009, en particulier à la manifestation prévue à Paris.

Après la puissante mobilisation du 29 janvier, nous appelons à participer et faire réussir la grève interprofessionnelle du 19 mars et ses lendemains. Nous considérons que les organisations syndicales, qui se retrouveront le 20 mars, doivent appeler à la reconduction du mouvement pour faire converger les mobilisations et gagner sur nos revendications. Les Fédérations de l'Education Nationale et de la Fonction Publique doivent jouer un rôle moteur dans la mobilisation pour s'opposer aux attaques historiques que nous subissons : elles doivent donc d'ores et déjà appeler à la reconduction de la grève.
Dans cette optique, nous proposons aux organisations syndicales de l'Education Nationale de la Région Parisienne de nous réunir rapidement et préparer la reconduction dès le 19 mars !

document au format PDF:

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2146


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Communiqués et motions de la 5e
Coordination nationale des Universités
tenue le 6 mars 2009

Communiqué du soir

Vendredi 6 mars 2009, 19h45 La Coordination Nationale des Universités dénonce une nouvelle provocation du Ministère.

Comme vendredi dernier à la même heure, Valérie Pécresse fait croire à une avancée significative des pseudo-négociations engagées avec trois syndicats minoritaires. La Coordination Nationale des Universités, réunie aujourd'hui à Créteil en présence de 500 délégués mandatés par toutes les universités et organismes de recherche de France, dénonce catégoriquement cette supercherie. La réécriture du décret, annoncée ce soir sur le site du Ministère, est inacceptable dans la mesure où elle maintient les orientations du premier texte contesté. Elle ne satisfait aucune de nos revendications. La Coordination Nationale des Universités appelle à une amplification du mouvement en lien avec les étudiants et l'ensemble de la communauté d'éducation et de recherche, de la maternelle à l'université. Aujourd'hui, l'Université n'était pas au Ministère. Elle était à Créteil.

Notre réponse : tous dans la rue le 11 mars !

Communiqué du matin

Au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation exceptionnelle qui a rassemblé partout en France 50 000 personnes dans les rues, la Coordination Nationale des Universités réunie ce jour à l'Université Paris 12 dénonce les man¦uvres dilatoires du gouvernement et ses stratégies de division qui consistent à négocier de façon sélective en ignorant les principaux acteurs et les principaux motifs de la mobilisation en cours.

Prenant acte de profondes divergences entre les positions défendues par la Conférence des Présidents d'Université et celles de la communauté universitaire, la Coordination Nationale des Universités affirme le caractère non représentatif et non légitime de la CPU qui n'a pas vocation à négocier avec le gouvernement.

La Coordination Nationale des Universités constate que les réponses apportées par le gouvernement sont scandaleusement insuffisantes :

  • rien n'a été obtenu sur la masterisation et la réforme des concours de recrutement des enseignants
  • aucun plan pluriannuel de création d'emplois statutaires ni de titularisation des personnels précaires n'a été envisagé pour les différentes catégories de personnels (BIATOSS, ITA, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs)
  • aucune prise en compte des revendications des étudiants n'a été constatée
  • il n'a pas été question du contrat doctoral qui consacre la précarisation des jeunes chercheurs
  • sur la question du décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, des effets d'annonce sans consistance réelle ont été présentés comme des avancées
  • le démantèlement des organismes publics de recherche s'accélère

En conséquence, la Coordination Nationale des Universités maintient le mot d'ordre de grève reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier : « L'Université et la Recherche s'arrêtent ». Elle exige plus que jamais l'abrogation de la loi LRU et du « Pacte pour la Recherche ». Elle réitère son appel à l'extension du mouvement de « la maternelle à l'Université ». Elle appelle aux manifestations unitaires du mercredi 11 mars et au succès de la Coordination Nationale des Laboratoires le 12 mars.

Motion n° 1 : Non à la casse du service public d'enseignement de la maternelle à l'université

La Coordination Nationale des Universités constate que les revendications fondamentales concernant la formation et le recrutement des enseignants des premier et second degrés restent systématiquement ignorées par le gouvernement. Or, ce projet de réforme dite de la « masterisation » porte atteinte aux fondements de la démocratie et aux principes de l'école laïque de la République accessible à tous.

La Coordination Nationale des Universités dénonce le processus de révision générale des politiques publiques qui porte atteinte à tout le service public d'éducation de la maternelle à l'université.

Elle refuse la transformation du corps enseignant en un vivier de contractuels précaires, l'institutionnalisation de la vacation, l'affaiblissement du contenu disciplinaire et professionnel dans la formation des enseignants, la suppression de l'année de stage rémunérée qui garantit aux fonctionnaires stagiaires une formation au sein des IUFM, en alternance avec au maximum un tiers temps devant les élèves. Elle condamne aussi les discriminations sociales et territoriales qui en résultent.

Par conséquent, elle appelle plus que jamais à la convergence des luttes de la maternelle à l'Université pour la défense du service public d'enseignement.

Elle exige le retrait pur et simple et sans condition de ce projet de réforme néfaste comme l'un des préalables indispensables à l'ouverture de toute négociation. Une telle négociation ne pourra être envisagée que sur la base du maintien d'une stricte corrélation entre réussite au concours et formation aux métiers d'enseignant, seul moyen de garantir que la masterisation ne soit pas l'occasion de liquider la fonction publique d'enseignement. La CNU, tout en soutenant l'exigence de la reconnaissance du niveau de qualification des enseignants des premier et second degrés à Bac 5, s'élève contre le projet de masterisation tel qu'il est envisagé actuellement par le gouvernement. Elle dénonce toute mise en place d'un dispositif transitoire pour les concours et exige le maintien de la forme actuelle des concours et de leur cadre national.

La Coordination Nationale des Universités exige que le principe du monopole de l'Université dans la collation des grades et des diplômes universitaires soit rétabli.

Elle demande solennellement aux CA des universités qui ont voté la non-remontée des maquettes de ne pas se dédire et donc de ne faire remonter aucune maquette.

Motion n° 2 : Effets néfastes de la LRU et du « Pacte pour la Recherche » révélés par leurs décrets d'application

La Coordination Nationale des Universités s'indigne de ne pas voir ses revendications prises en compte par le gouvernement, alors qu'au même moment des primes indécentes sont proposées aux Présidents d'Université dans l'espoir d'obtenir leur collaboration.

Prenant connaissance de l'annonce d'une réécriture intégrale du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la Coordination considère que les principes directeurs affichés par la ministre et les dispositions annoncées maintiennent l'esprit du premier texte contesté. Elle exige le retrait de ce projet, l'abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche.

Elle exige :

  • la révision complète du mode d'allocation des moyens (modèle dit SYMPA), et un financement à la hauteur des besoins du service public d'enseignement supérieur et de recherche ;
  • le retrait du projet de restructuration de l'administration centrale du MEN-MESR, ainsi que celui du projet de pôle de contractualisation ;
  • un plan pluriannuel de création d'emplois statutaires de la fonction publique d'Etat pour toutes les catégories de personnels, comprenant la titularisation des actuels personnels précaires et contractuels, et excluant la mise à disposition massive des professeurs agrégés du second degré ;
  • l'alignement du taux d'encadrement des premiers cycles universitaires sur celui des autres composantes de l'enseignement supérieur (CPGE, etc.) ;
  • la restitution de tous les emplois supprimés au budget 2009 et l'annulation de toutes les suppressions prévues aux budgets 2010/2011 ;
  • la dissolution de l'AERES et de l'ANR ;
  • une réflexion collective sur le rôle et la composition du CNU ;
  • la revalorisation des carrières et l'intégration des primes dans les salaires pour tous les personnels ;
  • le maintien et la restitution de tous les postes des personnels BIATOSS et ITA (en postes et non en budget, notamment lors des départs à la retraite), la reconnaissance pour ces personnels de leurs qualifications et l'abandon de l'évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat, ainsi que le passage de 10 à 12 mois des CDD de niveau B et C, comme mesure transitoire à la titularisation ;
  • la fin du processus d'externalisation des tâches administratives et techniques qui menace les personnels BIATOSS et ITA ;
  • la revalorisation du point d'indice et l'intégration de l' « accord Bino » stipulant que les personnels titulaires et contractuels gagnant moins de 1400 euros brut toucheront jusqu'à 200 euros de plus par mois ; le réinvestissement de l'État dans les aides sociales accordées aux étudiants avec indexation sur l'inflation (abandon du rapport Lambert qui vise à la privatisation des CROUS) ;
  • le retrait du plan Campus ;
  • le maintien de la définition nationale des diplômes des IUT ;
  • le retrait des réformes qui visent à la suppression de la filière « bibliothèques ».

La Coordination Nationale des Universités refuse :

  • la casse des emplois publics programmée par la RGPP ;
  • les atteintes faites aux différents organismes de recherche et en particulier le démantèlement du CNRS en instituts et sa transformation en agence de moyens. La Coordination s'associe à la motion votée le 12 février par l'AG des personnels du CNRS ;
  • la suppression de plusieurs centaines de postes au CNRS et la création de chaires mixtes universités/organismes ;
  • la désassociation massive des unités mixtes de recherche (UMR) CNRS / universités
  • le processus de délabélisation des équipes de recherche piloté par le ministère ;
  • la tendance actuelle à imposer de manière contraignante un cadre collectif à la recherche qui doit aussi pouvoir rester une démarche individuelle, incluant la liberté de choisir son laboratoire de rattachement ;
  • la concentration des pouvoirs dans les mains des présidents d'universités au détriment des instances collégiales ;
  • l'évaluation-sanction ;
  • la modulation des services, conduisant à un accroissement des charges de services des enseignants-chercheurs. Le service statutaire doit être défini exclusivement par référence à un volume maximal de 128 heures de cours (192 heures équivalent TD).

Motion 3

Contre la marchandisation des savoirs à l'échelle de l'Europe, et pour une autre politique européenne de l'enseignement et de la recherche

La coordination nationale des universités considère que la politique européenne actuelle conduit à la privatisation et à la marchandisation des savoirs, sous prétexte de promouvoir une « économie de la connaissance ». L'esprit des processus de Bologne et de Lisbonne compte pour beaucoup dans le démantèlement du service public d'enseignement et de recherche à l'échelle de l'Europe. Partout, en France, en Grèce, en Italie, en Espagne et ailleurs, c'est une même logique - utilitariste et marchande - qui est mise en ¦uvre selon des dispositifs d'évaluation et de classement fondés sur des critères de rentabilité conformes au modèle de l'entreprise privée.

Nous condamnons la stratégie de Lisbonne, aggravée au niveau français par la loi LRU, appelons à une autre politique européenne de l'enseignement supérieur et de la recherche.

La Coordination appelle à participer à la mobilisation européenne contre cette politique, du 18 au 20 mars 2009, à l'occasion du sommet européen portant sur la mise en ¦uvre de la stratégie de Lisbonne.

Motion n°4 sur le Contrat Doctoral Unique

La coordination nationale universitaire demande le retrait du projet de décret relatif au contrat doctoral unique qui :

  • aggrave la précarisation de la condition doctorante (période d'essai, possibilité de licenciement du doctorant chaque année…) ;
  • multiplie les tâches imposées au doctorant, ce qui nuit au travail de recherche doctorale ;
  • renforce la subordination du doctorant à l'égard des directeurs de thèse et d'école doctorale.

Nous exigeons que le statut doctorant garantisse prioritairement la formation à la recherche et à l'enseignement, l'identité étudiante et la reconnaissance du travail de recherche.

Calendrier

  • 10 mars : journée d'actions diverses ; blocage des rectorats et des inspections académiques, distribution de tracts dans des lieux publics, actions « coup de poing »…
  • 11 mars : journée nationale de manifestations « de la maternelle à l'université »
  • 12 mars : appel à soutenir et à participer à la coordination nationale des laboratoires
  • 14 mars : appel à soutenir la réunion des directeurs d'unité
  • 14 mars : Coordination parents-enseignants à Montpellier
  • 16 mars 2009 : prochaine Coordination nationale des Universités à l'Université de Bourgogne (pôle de Dijon)
  • 17 mars : actions locales diverses (actions « coup de poing »)
  • 19 mars : appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.
    - 18-19-20 mars : envoi d'une délégation de la Coordination au contre-sommet européen de Louvain.
  • 24 mars : appel à une journée nationale de manifestations.
  • actions convergentes avec d'autres secteurs, en particulier le secteur de la santé

Actions

  • La Coordination Nationale des Universités appelle l'ensemble des universités à des actions de blocage, de filtrage ou d'occupation des campus
  • Organisation du « printemps des chaises » (empêcher la tenue des cours par la saisie des chaises)
  • la nouvelle composition des délégations pour la Coordination Nationale des Universités est fixée à 5 délégués à composer librement par les AG locales
  • La CNU appelle aussi au refus de participer aux jurys de bac
  • Rappel d'un moratoire des expertises ANR et AERES
  • Transmettre des cahiers de doléances aux élus locaux

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Appel à l'action Education

La FSU se félicite de la mobilisation en cours dans le supérieur et la recherche. Elle apporte son soutien à la journée d'action du 5 mars et aux autres initiatives en cours.

La FSU, en convergence avec l'intersyndicale Supérieur/Recherche, appelle l'ensemble des personnels de l'enseignement (premier et second degrés, supérieur) et de la recherche à faire du 11 mars une journée de manifestations partout en France pour imposer une autre politique éducative :

  • contre les suppressions de postes ;
  • contre la mise en concurrence des établissements et des individus ;
  • contre le démantèlement des organismes de recherche et des laboratoires ;
  • pour un service public d'éducation qui assure la réussite de tous ;
  • pour un report en 2011 des nouveaux concours de recrutement, une amélioration de la formation professionnelle et disciplinaire des enseignants traduite par l'obtention d'un master, le maintien du potentiel de formation notamment des IUFM ;
  • pour la défense du paritarisme et des droits syndicaux ;
  • pour le respect et la reconnaissance de nos métiers et de nos statuts.

Cette journée de manifestations, comme les autres journées d'actions, doit contribuer à la préparation de la journée interprofessionnelle du 19 mars pour laquelle la FSU appelle les personnels à être massivement en grève dans l'unité.

Source : message reçu le 3 mars 01h


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Journée nationale de la désobéissance dans l'Education Nationale

Mercredi 11 mars 2009

Plusieurs milliers d'enseignants se sont déclarés en désobéissance auprès de leur inspecteur par le biais de lettres individuelles ou collectives et des dizaines de milliers d'autres sont en désobéissance sans l'afficher ouvertement. Ce mouvement inédit est en passe de gagner son pari : rendre impossible l'application des réformes scélérates qui dé-construisent le service public d'éducation.

Les enseignants désobéisseurs ne veulent pas être les instruments passifs et complices du démantèlement de l'Education Nationale. Ils organisent leur résistance au grand jour, à visage découvert, en assumant le risque de la sanction. Dans l'intérêt des élèves, des parents d'élèves, ils s'élèvent dignement pour construire une école de la réussite pour tous.

Partout en France, la journée du mercredi 11 mars sera l'occasion d'organiser des actions non-violentes et des rassemblements pour affirmer notre détermination à poursuivre la résistance jusqu'au retrait des réformes qui déconstruisent le service public d'éducation. Des remises de lettres individuelles et collectives de désobéissance auront lieu dans certaines villes à la faveur de ces rassemblements devant les Inspections Académiques

Le blog Résistance pédagogique se fera l'écho de ces initiatives en annonçant les actions prévues et en publiant les lettres individuelles et collectives des enseignants désobéisseurs.

L'heure est grave ! L'insurrection des consciences dans l'Education Nationale est en marche. Parents, enseignants, citoyens, nous avons un devoir d'unité pour résister ensemble à ces pseudo "réformes".

Que chacun, là où il se trouve, puisse dire un jour : "j'y étais !", "j'en étais !"

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...
Source : http://resistancepedagogique.blog4ever.com/bl...


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D'ici la Journée interprofessionnelle du 19 mars 2009,

faire converger les luttes dans l'éducation, le supérieur et la recherche

Communiqué de la FERC- CGT du jeudi 5 mars 2009

La mobilisation des personnels, des lycéens, étudiants et parents, la perspective de la journée d'action unitaire du 29 janvier dernier ont permis hier le report de la réforme du lycée.

Aujourd'hui, c'est au tour du ministère de l'enseignement supérieur d'opérer de premiers replis - réécriture du statut des enseignants chercheurs, gel des suppression d'emplois pour 2010 et 2011 - face à la mobilisation sans précédent des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Si "le bras des casseurs" semble suspendu pour le moment, ce sont bien d'autres choix politiques qu'il nous faut imposer à ce gouvernement.

La Ferc-Cgt appelle les salariés de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche à soutenir la journée d'action du 5 mars dans l'enseignement supérieur et la recherche.

Elle les appelle à participer massivement aux manifestations, partout en France, le 11 mars prochain pour :

  • L'abrogation de la LRU et du Pacte de la Recherche
  • L'Arrêt du démantèlement des EPST et la suppression des Agences gouvernementales AERES et ANR.
  • La mise en place d'un plan pluriannuel de création de postes de titulaires tant dans l'enseignement scolaire que le supérieur et la recherche, et la résorption des emplois de non titulaires par un plan d'intégration
  • Le respect et la défense des statuts existants
  • A tout le moins un moratoire d'une année de la masterisation des concours
  • L'arrêt des rémunérations à la tête du client au profit de traitements indiciaires permettant de vivre dignement et reconnaissant les qualifications pour toutes les catégories

Pour la Ferc-Cgt, ces journées de mobilisations et de manifestations doivent contribuer à la construction et à la réussite de la journée de grève interprofessionnelle du 19 mars prochain pour laquelle elle appelle l'ensemble de ses syndiqués, des salariés de ses champs d'intervention à être massivement, et dans l'unité, dans l'action.

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article2157


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L'UNL appelle les lycéens à une semaine d'action du 9 au 13 mars

Suite à la très forte mobilisation du 29 Janvier 2009, l'UNL invite les lycéens à organiser dans les lycées diverses actions pour informer les élèves de la situation actuelle. Le gouvernement ne répond toujours pas aux attentes des lycéens et plus généralement de la jeunesse malgré les nombreuses mobilisations dénonçant la politique de perpétuelles réductions des moyens accordés à l'éducation nationale.

En effet, nous constatons, une fois de plus, une baisse considérable des Dotations Horaires Globales dans les lycées et en particulier les lycées professionnels. Ceci entraîne la suppression d'un grand nombre de BEP, ce qui est en contradiction avec les propos tenus par Xavier Darcos, Ministre de l'éducation nationale, au printemps dernier.

Preuve de l'incohérence du gouvernement, la réforme du lycée, pourtant annoncée comme « reportée », va être testée dans une centaine de lycées, ce qui témoigne de la grande considération qu'a Xavier Darcos pour les lycéens et la communauté éducative.

La crise économique et sociale ne doit pas servir de prétexte aux coupes budgétaires. Bien au contraire, il faut investir massivement dans l'éducation, pour voir une amélioration de la situation que nous connaissons, afin que le lycée permette la réussite scolaire et l'épanouissement de tous, ce qui est loin d'être le cas à l'heure actuelle.

L'Union Nationale Lycéenne, première organisation lycéenne de France, appelle, du 9 au 13 Mars, à une semaine d'actions dans tous les lycées de France en rejoignant notamment l'appel de l'enseignement supérieur le 11 mars en vue de préparer et de réussir la journée du 19 mars.

Lucie Bousser

Présidente de l'Union Nationale Lycéenne

Source : liste AG-IdF, reçu le 6 mars 17h


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Pour la défense de l'École Publique de la Maternelle à l'Université !

Manifestation unitaire et intersyndicale : Mercredi 11 mars, 14h30 République - Nation

Un préavis reste déposé pour couvrir des actions avec le supérieur le mardi 10 mars.

Depuis plus d'un mois les personnels en grève du supérieur sont en lutte

  • contre la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) et ses conséquences ;
  • contre le projet de décret modifiant le statut des enseignants - chercheurs ;
  • contre la masterisation et la réforme des concours de recrutement du premier et du second degré ;
  • contre le démantèlement en cours des organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, etc.) et leur transformation en agence de moyens ;
  • contre les dotations budgétaires insuffisantes dans l'enseignement supérieur et la recherche, et la mise en concurrence des universités ;
  • contre la suppression programmée du corps de catégorie C des Biatoss et l'externalisation de leurs fonctions, pour la titularisation des précaires en poste ;
  • pour l'obtention d'un plan pluriannuel de recrutement d'enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels de bibliothèque, administratifs et techniques, sur postes de fonctionnaire de la fonction publique d'État, à la hauteur des besoins.

En quoi sommes nous concernés dans le premier et le second degrés ? Le projet Darcos-Pécresse de " mastérisation " de la formation vise à précipiter les futurs enseignants du primaire et du secondaire dans la précarité. Dans un contexte de réduction des postes aux concours, les candidats qui auraient obtenu le Master " métier d'enseignement ", mais échoué au concours, constitueront un vivier d'enseignants précaires sans autre débouché. Le tarissementdes postes aux concours entraîne déjà l'augmentation du recrutement d'enseignants sans statut. À terme, les recrutements s'effectueraient sans concours en puisant dans le vivier des étudiants titulaires de Master. Cela signifierait la disparition du statut de la fonction publique pour les personnels de l'Éducation Nationale, comme

Le projet Darcos-Pécresse vise donc à mettre en concurrence plusieurs catégories d'enseignants, avec un moins-disant salarial pour le plus grand nombre. Ce projet aboutirait à multiplier les embûches pour les étudiants des milieux populaires - déjà de moins en moins nombreux - et à développer les stages sous-payés. Il accroîtrait le tri social déjà à l'oeuvre de la maternelle à l'université. Le projet Darcos-Pécresse renonce à une véritable formation en alternance, articulant connaissances scientifiques et compétences didactiques et pédagogiques. Dans l'état de l'architecture des maquettes de Masters ce projet scelle un recul des contenus scientifiques au profit d'épreuves sur la connaissance du système éducatif qui laisseraient l'arbitraire le plus politique se développer. Les universitaires deviendraient minoritaires dans les jurys de concours au profit de l'administration de l'Education Nationale voire de personnalité extérieures.

Pour SUD éducation, il est hors de question d'accompagner cette contre réforme en négociant des améliorations à la marge. SUD Education a participé aux réunions de la Coordination Nationale des Universités. Nous avions immédiatement soutenu son appel de février pour une grève et une manifestation de convergence avec le supérieur le 10 mars. La coordination nationale vient finalement, sur proposition de l'intersyndicale du supérieur, de retenir le mercredi 11 mars pour des manifestations unitaires de la maternelle à l'université.

Dans ces conditions nouvelles, SUD Éducation

  • Maintient un préavis de grève le 10 mars pour participer aux actions qui seraient décidées lundi 9 mars par les Universités, notamment sur l'académie conformément au vote de la coordination nationale du 6 mars (des informations sur le site dès lundi 9 mars après midi) ;
  • S'associe pleinement à l'appel unitaire à manifester le 11 mars, décidé par la Coordination Nationale des Universités réunie à Créteil le 6 mars, en convergence avec l'intersyndicale. Parcours : départ 14h30, République en direction de Nation ;
  • Considère qu'il faut tout faire pour réussir une convergence de tous les degrés et des étudiants dans l'action le 10 et le 11 ;
  • Propose de tenir des AG communes ces jours pour déterminer ensemble les suites à donner à cette mobilisation notamment en préparant la grève interprofessionnelle du 19 mars et en mettant en débat sa reconduction.

Alors que nous connaissons les mesures de carte scolaire du 1er degré et du 2nd degré et des milliers de suppressions de postes aux concours, que rien n'a réellement bougé quant à la disparition des RASED, que la suppression des BEP et la réforme du Bac pro sont réaffirmées, que de nouveaux emplois précaires sont créés sur des compétences relevant des CPE et des Assistantes Sociales, que l'arbitraire hiérarchique s'attaque au paritarisme, que l'autoritarisme prétend réprimer ceux qui " désobéissent ", c'est le moment d'amplifier la mobilisation pour faire échec à cette politique.

Notre engagement dans le renforcement de la mobilisation doit favoriser la construction d'un rapport de force qui permette de préparer la grève interprofessionnelle du 19 mars et ses suites immédiates dans l'action en particulier à partir du 18 au 20 mars 2009 alors que se réunira le sommet européen portant sur la mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne, visant la privatisation et à la marchandisation des savoirs, sous prétexte de promouvoir une " économie de la connaissance ", impliquant le démantèlement du service public d'enseignement et de recherche à l'échelle de l'Europe.

De la maternelle à l'Université, unissons-nous pour la qualité du service public d'éducation et de recherche.

Créteil, le 7 mars 2009

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


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Enseignement Supérieur Recherche : élargir la mobilisation pour gagner !

communiqué de l'intersyndicale du 10 mars 2009

Les cinq semaines d'actions continues dans les universités, dans les autres établissements d'enseignement supérieur, dans les organismes de recherche, n'ont en rien entamé la détermination de la communauté scientifique et universitaire. Malgré de premiers reculs a minima, comme le gel des suppressions d'emplois dans l'enseignement supérieur annoncé pour 2010 et 2011, la mobilisation ne faiblit pas.

L'absence de réponse du gouvernement aux revendications globales (retrait des projets de décret enseignants-chercheurs et contrat doctoral unique, retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants dite de « masterisation », restitution de tous les emplois supprimés et plan pluriannuel de créations d'emplois, arrêt du démantèlement des organismes de recherche), appelle à poursuivre la mobilisation pour maintenir la pression sur le gouvernement.

Les organisations soussignées appellent à faire des succès :

  • de la manifestation unitaire « De la maternelle à l'enseignement supérieur et la recherche » du mercredi 11 mars, nouvelle étape pour exprimer nos revendications, en convergence avec l'enseignement primaire et secondaire : la qualité de la formation et du recrutement des enseignants est un enjeu essentiel pour l'avenir des élèves et de la société ;
  • de la réunion des délégués des AG de laboratoires du 12 mars, pour la recherche, dans les différents EPST, EPIC et les universités ;
  • de la grève et des manifestations interprofessionnelles du 19 mars, pour la défense de l'emploi, des salaires, du service public.

Les organisations soussignées dénoncent la stratégie de « saucissonnage » des dossiers employée jusque là par le ministère. En ne répondant pas aux revendications, le gouvernement prendrait la responsabilité d'exacerber la colère des collègues. C'est à la radicalisation du mouvement que nous pourrions assister. Les organisations exigent du gouvernement qu'il réponde de manière globale et responsable sur l'ensemble de nos revendications et engage de réelles négociations.

Signatures : FSU (SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU) CGT (CGT-SNTRS, FERC Sup CGT, CGT-INRA) CFDT (SGEN-CFDT Recherche EPST) SOLIDAIRES (SUD Recherche EPST, SUD Education) SLR, SLU UNEF

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...