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samedi 30 novembre 2019 (heure non définie)

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Journée d'initiatives locales dans les hôpitaux

Attention: une manifestation était initialement annoncée.
Finalement, il s'agira d'une « Journée d'initiatives locales ».

Rendez-vous locaux:

  • 11h00: Rassemblement - hospitaliers de Saint-Denis - Place du Caquet

Cette page sur Démosphère sera mise à jour régulièrement


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Le Premier Ministre ne répond pas à la gravité de la situation

Communiqué unitaire

Les collectifs : Inter-Blocs, Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux et les associations : Printemps de la Psychiatrie et Coordination Nationale des Comités de Défense des Maternités et des Hôpitaux de Proximité ainsi que les organisations syndicales représentatives médicales et paramédicales : AMUF, APH, CFE-CGC, CFTC, CFDT, CGT, SUD, UNSA, réagissent ensemble aux annonces faites ce matin par le Premier Ministre.

Ils notent que pour la première fois le gouvernement à son plus haut niveau réagit à une mobilisation qui a débuté il y a plusieurs mois dans les services d'urgence et qui s'est étendue à l'ensemble de l'hôpital et des établissements médicosociaux et sociaux, touchant l'ensemble des catégories professionnelles.

Elles considèrent que ces annonces sont très loin de répondre aux attentes des personnels dont nous rappelons les revendications :

  • Renforcement des moyens financiers significativement pour les établissements, ce qui passe par une revalorisation de l'ONDAM d'au moins 4 % dans le cadre du projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale.
  • Recrutement de professionnel.le.s supplémentaires immédiatement et plan de formation pluridisciplinaire.
  • Revalorisation générale des salaires et reconnaissance des qualifications des professionnel.le.s.
  • Arrêt de toutes les fermetures d'établissements, de services. Réouvertures de lits là où cela est nécessaire, à la hauteur des besoins de la population. Réouvertures des structures ambulatoires pour la Psychiatrie.
  • De réelles mesures qui garantissent l'accès, la proximité et l'égalité de prise en charge pour la population sur tout le territoire.

Nous exigeons de véritables négociations et d'être reçus par le Président de la République et le Premier Ministre pour sortir de la crise actuelle.

Nous poursuivons ensemble la mobilisation et réaffirmons aujourd'hui notre volonté et détermination d'avancer tous ensemble dans le but commun de défendre les conditions de travail de nos collègues et d'assurer la qualité et la sécurité des soins de nos patients.

  • Le samedi 30 novembre 2019 autour d'initiatives et d'action de sensibilisation des professionnels, des patients et de leurs familles dans et autour des établissements.
  • Le mardi 17 décembre 2019 pour une journée nationale de grève et de manifestations.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/74781
Source : https://twitter.com/InterUrg/status/119717759…


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L'État continue de jouer

avec la santé des personnels hospitaliers et de la population.

CIH - Collectif Inter-Urgences

Mercredi 20 novembre, le Premier Ministre a présenté, aux côtés de la Ministre de la Santé et des Solidarités, un plan « d'urgences » censé répondre à la « crise » de l'hôpital public. Si cela confirme que les arbitrages se jouent désormais auprès de l'exécutif, nous constatons cependant qu'ils ne répondent toujours pas à nos revendications. Constat que nous ne détaillerons pas ici tant il a été largement expliqué au cours derniers jours.

Nous signalons ici une situation locale, signe de la gravité de la crise hospitalière et sanitaire à venir. Aux urgences de Saint-Gaudens (Midi-Pyrénées), malgré les nombreuses alertes lancées par les personnels soignants auprès de leur direction et de l'ARS sur les conditions de travail et d'accueil, la situation s'enlise depuis plusieurs mois.

Ce week-end l'ensemble des infirmiers est en arrêt maladie. La gestion de ce mode dégradé interroge sur la capacité de la direction et de l'ARS à protéger les patients et personnels. Après avoir contraint l'équipe de nuit à travailler 15 heures d'affilés, la direction l'a remplacée par des collègues d'autres services, étrangers au fonctionnement des urgences.

A cet instant, la direction et l'ARS n'envisageait toujours pas une fermeture, ni même un « délestage », c'est-à dire-la réorientation des patients en ambulances / pompiers vers d'autres structures en mesure de recevoir les patients en sécurité.

Contre toute attente, ils décident de déclencher le Plan Blanc ! Une mesure d'urgence déclenchée dans des cas exceptionnels notamment lors d'un afflux massif de patients.

Dans le cadre de ce plan, durant l'après-midi, la préfecture édite des réquisitions pour obliger les personnels à revenir sur leur lieu de travail. Mais pas n'importe lesquels : les infirmiers en arrêt maladie, ce qui est impossible ! Les urgences de Saint-Gaudens resteront donc fermées jusqu'à demain.

Comble du mépris, la direction n'hésite pas, par voie de presse à faire un lien direct entre la grève en cours depuis plusieurs mois et les arrêts maladies des infirmiers.

Non, ce n'est pas la grève qui pousse les personnels hospitaliers à être en arrêt maladie !

Rappelons, puisque cela semble nécessaire même pour des hospitaliers, que ce ne sont pas les infirmiers mais des médecins qui déclarent leurs patients en arrêt de travail en fonction de leur état de santé.
Ils sont le fruit d'un épuisement physique et psychologique lié au travail dans des conditions qui ne nous permettent pas de prendre en charge des patients en accord avec nos valeurs soignantes, et majoré par l'absence d'avancée et d'écoute, entraînant peu à peu, lassitude et colère.
Il ne s'agit pas d'un simple cas isolé. Toutes les régions de France ont connu des difficultés notamment avec des lignes de SMUR fermées en partie ou en totalité cet été.
Avec ses annonces, le gouvernement semble toujours penser que les soignants, tel Sisyphe, continueront à gravir la montagne, dans l'absurdité la plus totale et au milieu d'un système qui s'écroule.

Nous voulons tous éviter les mises en danger de la population annoncées par les fermetures des urgences et la fuite des professionnels dont l'État sera responsable. Il devient urgent de prendre en considération nos revendications telles que nous les portons depuis désormais 9 mois.

Nous appelons l'ensemble des usagers, des collectifs, des associations, et des organisations syndicales, à nous rejoindre lors d'actions locales le 30 novembre, et lors d'une nouvelle journée de mobilisation et manifestations le 17 décembre !

Le Collectif Inter Urgences.

Source : https://www.interurgences.fr/2019/11/communiq…


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Manifestation à Paris des hôpitaux

Communiqué du Collectif interhôpitaux

Les manifestations du 14 novembre pour la défense de l'hôpital public ont atteint une ampleur jamais égalée. Elles ont réuni, à Paris et en régions, des associations de patients, des représentants des usagers, l'ensemble des professionnels de l'hôpital, les étudiants et les syndicats.

Malgré cette mobilisation massive, le premier ministre a refusé de recevoir des représentants du CIH. Le Président de la République a annoncé qu'un plan pour l'hôpital public serait présenté le mercredi 20 novembre, mais sans aucun chiffrage à ce jour.

Le CIH attend des annonces sur les points suivants :

1. Une augmentation du budget hospitalier (ONDAM) à hauteur de l'augmentation des besoins et des charges (au minimum de 4%).

2. Une augmentation significative des salaires des personnels hospitaliers avec comme objectif la moyenne des salaires des pays de l'OCDE pour des postes équivalents (augmentation immédiate de 300 euros nets mensuels pour tous les personnels non médicaux)

3. L'arrêt des fermetures de lits d'hospitalisation et l'ouverture de lits dans les services où il existe des besoins, notamment pour l'aval des urgences et l'aval des soins aigus avec embauche des personnels nécessaires. Il faut déterminer pour chaque unité de soins, pour tous les services de l'hôpital, un quota de personnel requis pour garantir la sécurité des soins spécifiques de l'unité à la place du quota général actuel purement comptable

4. L'intégration et l'association des usagers et des soignants, toute catégorie confondue, aux décisions et projets de soins, pour créer de réels partenariats.

En absence de propositions concrètes sur ces revendications, nous poursuivons la mobilisation, dont la grève du codage et les actions locales avec les usagers et les syndicats.

Nous souhaitons continuer à alerter la population sur les conséquences graves pour les malades du manque de moyens, de personnels ou des conditions de travail dégradées en collectant ces événements.

Par ailleurs, au cours de l'assemblée générale du 14 novembre, certains ont exprimé leur intention de participer à titre personnel au mouvement du 5 décembre.

Le CIH appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.

Nous appelons l'ensemble des collectifs d'associations d'usagers à rejoindre le mouvement de défense de l'hôpital public. Aujourd'hui les professionnels de l'hôpital et les futurs soignants veulent retrouver, pour et avec les usagers, le sens et les valeurs du soin essentiel à leurs pratiques.

https://collectifinterhopitaux.wordpress.com/

Source : https://syndicollectif.fr/communique-du-colle…


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Le jeudi blanc est devenu un jeudi noir pour le gouvernement !

CNCDHMP

Une formidable manifestation parisienne, de multiples manifestations devant les hôpitaux, les ARS, tous les corps de métiers des hôpitaux représentés, des membres des comités de défense, des « gilets jaunes », de simples usagers : la Coordination Nationale n'en finit pas de recenser les informations transmises par ses comités !

Le gouvernement reste méprisant et le Premier Ministre n'a pas daigné recevoir une délégation, mais la force du mouvement les a obligés à entendre. En déplacement à Epernay, le Président de la République, sourd depuis des mois aux demandes des personnels et des usagers, a cependant modifié son discours et annoncé que des mesures seront proposées à l'issue du conseil des ministres de mercredi prochain.

Ce même jeudi, le Sénat a imposé un véritable camouflet au gouvernement en votant massivement contre le titre III du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) mettant ainsi fin à la première lecture de cette assemblée.

La population, qui soutient massivement le mouvement, et les hospitaliers, lassés des contre-vérités et de l'hypocrisie de la communication officielle, ne se satisferont pas de faux-semblants, de propositions en trompe-l'œil, de mesurettes ou de la langue de bois.

Il faut des réouvertures de lits, des créations massives de postes et une meilleure répartition des personnels de santé, une revalorisation des salaires et donc une augmentation à 5 % de l'ONDAM.

La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et maternités de proximité appelle à continuer la mobilisation, partout, dans l'unité la plus large et le respect des prérogatives des autres composantes du mouvement en favorisant les convergences, en participant aux initiatives décidées localement ou nationalement, comme celle du 30 novembre.

La situation catastrophique des hôpitaux, des EHPAD, est le reflet du manque de ressources de la Sécurité Sociale, spoliée par le gouvernement qui a remis en cause la compensation des exonérations de cotisations alors même qu'il les multiplie. C'est en fait l'avenir de notre Sécurité Sociale, ses principes de solidarité, qui sont menacés par ce gouvernement, comme en témoignent aussi les projets de réforme des retraites. C'est pourquoi la Coordination appelle à la convergence des luttes dans le grand mouvement qui s'annonce à partir du 5 décembre : retraites, santé, Sécurité Sociale même combat !

Source : http://coordination-defense-sante.org/2019/11…


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Plan hôpital de la honte

Le 30 novembre et les 5 et 17 decembre, l'hôpital retourne dans la rue

SUD Santé sociaux

Ensemble pour ne pas livrer en festin nos services publics,
nos systèmes de santé, de protection, d'éducation,
Notre environnement et nos vies au marché
Restons mobilisé-es nombreuses et nombreux,
Pour les droits de toutes et tous

Malgré la colère des hospitalier-es qui s'exprime depuis bientôt 8 mois, le gouvernement continue à dérouler ses réformes. Son « Plan d'Urgence » répond à tout sauf aux 3 revendications de base : plus de lits, plus de personnels, plus de salaire. Il sait en effet que nos revendications remettent fondamentalement en cause sa gestion libérale des services de soins, sociaux et médico-sociaux, comme des entreprises marchandes sur un marché concurrentiel, avec pour objectif la baisse des dépenses publiques. Celle-ci se traduit dans un PLFSS 2020 qui ne finance même pas l'existant !

Les miettes proposées par Agnès BUZYN pour tenter d'éteindre l'expression de la colère de plus de 250 services d'Urgences en lutte n'ont pas suffi, bien au contraire, elles ont mis l'étincelle à tous les étages de l'hôpital public, ouvrant le bal des contestations à de nouveaux collectifs : Inter Blocs, Inter Urgences, Inter Hôpitaux, au Printemps de la psychiatrie......

Le soutien des Organisations Syndicales ainsi que la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et des Maternités de Proximité a permis, le 14 novembre, la convergence dans une énorme manifestation parisienne, de plus de 20 000 professionnel-les et usager-es refusant l'affaiblissement organisé de notre système de santé. Une mobilisation marquée par un très beau cortège où un très grand nombre des militant-es SUD Santé Sociaux ont arpenté le pavé de la contestation, pour dire non à la Casse de l'hôpital et de notre protection sociale.

Professionnel-les issu-es de différentes structures hospitalières, de services du social et du médico-social et les usager-es, se sont déplacé-es de toute la France, pour dénoncer les dégradations des conditions d'accueil et de soins et les maltraitances institutionnelles.

Paramédicaux, médecins, internes et externes, administratifs et ouvrier-es, nous étions des milliers à dénoncer la surdité gouvernementale et sa logique budgétaire, qui conduit de plus en plus à des soins imparfaits, entrainant la perte de sens de nos métiers, l'épuisement professionnel et la fuite des collègues, en souffrance éthique, vers d'autres horizons professionnels. Nous y avons exprimé massivement notre ras le bol de leur politique de rationnement excessif, de leur management agressif et infantilisant. Nous avons refusé la confiscation de notre bien commun.

La mobilisation du 14 novembre a ouvert la voie d'un possible d'un avenir commun, du local à l'international, entre réorganisation de la production et le partage des richesses. Il s'agit de faire société au lieu de faire entreprise et empêcher la livraison de nos services publics de santé et de protection sociale et de nos vies en festin au marché.

Pour cette raison, l'essentiel réside dans la capacité à se mobiliser encore plus fort après l'annonce des pauvres mesurettes du plan Buzyn/Edouard/Macron. Nous demandons plus de moyens et on nous répond « management » et division par saupoudrage de primes. Des échéances s'imposent pour amplifier le son de la protestation, pour le redéploiement de l'Etat Social et sauver notre système de santé et de protection sociale de la tenaille et de la concurrence du privé lucratif.

Pour s'opposer à leur projet de démantèlement de nos systèmes de protections sociales, la Fédération SUD Santé Sociaux appelle à la mobilisation, afin que le droit des populations ne soit pas entravé et faire entendre nos revendications, en s'associant aux intersyndicales et aux collectifs en lutte :

La Fédération SUD Santé Sociaux appelle à combattre :

  • Cette réforme de retraite du système à point, à lutter pour l'amélioration du système actuel, la reconnaissance de la pénibilité et la revalorisation la minimum vieillesse et l'égalité femmes-hommes
  • A la résistance aux politiques de dynamitage en cours, qui voudraient altérer nos conditions de vie, d'existence et nos systèmes de solidarité

La Fédération SUD Santé Sociaux revendique :

  • Des effectifs pour une prise en charge de qualité et de sécurité pour nos patients
  • Des lits à hauteur des besoins de la population et l' arrêt des fermetures d'hôpitaux et de services.
  • Des moyens pour la psychiatrie et pédopsychiatrie pour des pratiques accueillantes et humaines
  • La création de milliers d'emplois
  • La revalorisation des salaires de 300€ minimum net par mois.
  • Des vraies politiques sociales dans les services sociaux et médicaux sociaux

La Fédération SUD Santé Sociaux exige :

  • L'abrogation du plan santé 2022, la T2A et les GHT
  • L'abrogation de la loi de janvier 2002 et du projet SERAFIN-PH
  • L'abrogation de l' Ordonnance du 11 septembre 2019 relative à la justice pénale des mineurs.

Pour la Défense de nos biens Communs : Sécurité Sociale, Retraites, Santé, Education, Prestations Familiales, Sociales, Protection Sociale de l'Enfance des Familles, Soutien aux adultes en difficulté, la liberté de circulation et d'installation et pour la défense de nos Conventions Collectives, de la Fonction publique et des Services publics , la Fédération SUD Santé Sociaux appelle à la mobilisation et soutient l'AG du Printemps de la psychiatrie du 30 novembre dès 10h30 au Théâtre de Gennevilliers

Toutes et tous ensemble

  • Le 30 novembre autour des initiatives locales de la population
  • Le 5 décembre, contre la réforme des retraites
  • 17 décembre une mobilisation nationale de tous les hospitaliere-es et les usager-es

Source : https://solidaires.org/Plan-hopital-de-la-hon…


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Plan Hôpital :

le gouvernement reporte l'urgence à plus tard !

SUD Santé Sociaux

Le 14 novembre 2019, face à l'ampleur de la mobilisation à Paris et en région de l'ensemble des personnels de l'hôpital public, toutes catégories confondues, le président et le premier ministre avaient affirmé avoir "compris" et "entendu". Ils avaient promis que des mesures à la hauteur de la crise allaient être annoncées ce mercredi 20 novembre. Mais manifestement, Agnès Buzyn ne s'applique pas à elle-même son propre principe du "Dites-le nous une fois".

Les revendications des personnels hospitaliers sont pourtant claires : augmentations des effectifs soignants, 300 euros d'augmentation de rémunérations pour l'ensemble des salarié·e·s, arrêt des fermetures et réouverture de lits d'aval.

Ce matin les annonces faites par Edouard Philippe et Agnès Buzyn, sont encore à des années lumières de ces trois revendications du mouvement.

Rien sur la forte demande de réouverture de lits, qui elle seule permettrait de désengorger rapidement les urgences.

Rien sur l'exigence de recrutements pour faire face à une charge de travail écrasante qui épuise les personnels et dégrade la prise en charge des patient.e.s.

Rien sur l'urgence d'une revalorisation salariale claire et précise de 300€ net pour toutes et tous.

Le gouvernement a donc tout misé sur une stratégie visant à découper les colères. Il tente de cajoler les médecins en leur promettant une petite amélioration salariale en début de carrière, et un retour conjoint aux manettes. Il tente de diviser les salarié.e.s par des primes, que tout le monde ne touchera pas. La crise des hôpitaux concerne l'ensemble du territoire et tous les personnels : administratifs, techniques, ASH ! Et quid de l'ensemble du personnel des Etablissements d'Hebergements pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) ?

Il compte sur la force symbolique de l'annonce de cette reprise de 10 milliards d'euros, un tiers de la dette mais qui ne servira à l'hôpital qu'à s'endetter à nouveau pour l'investissement. Car le carcan de l'austérité budgétaire n'est pas desserré. L'annonce de l'augmentation du budget de 1,5 millards d'euros s'étale sur 3 ans ! Quant à L'ONDAM, les annonces le font porter à 2.45 pour 2020 là où il est nécessaire de le porter à 4 % pour faire face aux dépenses prévisibles.

Le 14 novembre, l'Hôpital est sorti de son lit, et il y retournera ! Alors le 30 novembre, le 5 décembre, et tant qu'il le faudra, la Fédération SUD Santé Sociaux appelle l'ensemble du mouvement social hospitalier à poursuivre et amplifier la lutte !

Contact : fédération sud santé sociaux 01 40 33 85 00

Source : https://solidaires.org/Plan-Hopital-le-gouver…


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Annonce Buzyn/Philippe :

Nous ne sommes pas des perdreaux de l'année

SUD-Santé-AP-HP

Le 1er ministre aurait du le savoir avant son plan communication du 20 novembre dernier. Rien ne manquait ou si peu dans la mise en scène, la main sur le coeur, les envolées lyriques, le ton solennel pour nous brosser dans le sens du poil et pourtant la mayonnaise n'a pas pris.

Trop longtemps sous-perfusion, élevés pour beaucoup d'entre nous au régime austéritaire, si nous sommes sortis du trou ce n'est pas pour nous en laisser raconter. Nous n'avons pas perdu le sens commun sous les «milliards débloqués »,

Nous sommes restés lucides parce que nous avons appris à compter.

La reprise partielle de la dette permet au ministre de causer milliard sans en sortir un seul et surtout de maintenir les établissements sous pression en envisageant celle-ci au cas par cas et dans l'acceptation d'un contrat de restructuration donc de baisse de l'offre. La méthode n'est pas nouvelle, c'était déjà le casa la SNCF.

Si la reprise de la dette va permettre sans doute aux établissements retenus de réinvestir, ils le feront dans le cadre d'un recours à l'emprunt et donc d'un ré-endettement.

Pareil s'agissant de l'augmentation du budget hospitalier. Plus malin de parler d'un milliard cinq que d'une hausse de I'ONDAM [objectif national de dépense d'assurance maladie) a 2,45% quand chacun sait aujourd'hui parmi nous qu'il en faudrait minimum 4 % pour que l'on sun/ive. II apprendra que tout ministre qu'il est,

Il ne nous bernera pas comme cela.

Nous continuons de revendiquer:

  • Des effectifs pour prendre en charge en qualité et sécurité nos patients
  • Des lits à hauteur des besoins de la population
  • Une augmentation de salaire de 300€ net mensuel pour chacun de nous

Nous poursuivons le mouvement, nous allons l'organiser.…

La structuration doit passer par des assemblées générales du mouvement dans toutes ses composantes, les différents collectifs [inter-urgences, inter-hôpitaux et inter-blocs) bien sûr, les associations d'usagers, la coordination de défenses des hôpitaux de proximité et de maternité, les organisations syndicales générales et médicales. Ces AG devront non seulement discuter des actions de leur organisation, mais de leur propre représentation dans l'élection d'un comité ou d'un collectif de lutte élu démocratiquement en son sein...

Ainsi nous éclaircirons nous aussi notre mode de désignation et chacun s'y retrouvera plus facilement...

  • Le 30 novembre initiative locale auprès de la population dans l'idée de faire connaître encore plus largement nos revendications
  • Le 5 décembre : contre la réforme des retraites et nous l'espérons plus largement contre Macron et son monde.
    Nous appelons àla constitution d'un cortège hospitalier dans cette manifestation
  • Le 17 décembre une mobilisation nationale de tous les hospitaliers et les usagers dont la nature dépendra beaucoup des suites données au 5 décembre à savoir un contexte de grève générale ou pas sur le territoire.

texte

Source : https://www.facebook.com/1569692569943952/pho…