jeudi 5 décembre 2019 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 5 décembre
Voir: Manifestation retraites à Paris du mardi 17 décembre
https://paris.demosphere.net/rv/75694
Manifestation à Paris
Contre le projet de réforme des retraites
Grève illimitée - reconductible
https://paris.demosphere.net/rv/73129
Trajet / parcours : départ à 14h de la Gare de l'Est en direction de Nation
Gare de l'Est > Bd Magenta > République > Bd Voltaire > Nation
Itinéraire de délestage en cas d'affluence:
Pl. de la République > Av. de la République > Bd Ménilmontant > Nation
Attention: Le départ est Gare de l'Est (et non pas Pl. d'Italie, initialement annoncée)
Ordres des cortèges: Solidaires - CGT - Jeunes - FSU - FO - CFE/CGC - Partis
Cette page, sur Démosphère, est mise à jour régulièrement.
Rendez-vous particuliers - extérieur de Paris:
- 8h30: Levallois: Assemblée des postiers du 92, 129 rue Marius Aufan
- 9h00: Aulnay: Tractage interpro, 19-21 rue Jacques Duclos
- 9h00: Gennevilliers: Assemblée de grève, 3 rue Lamartine
- 9h00: Versailles: Assemblée des cheminots, Gare Chantiers, cour de Buc
- 9h00: Noisy le Sec: Assemblée cheminots, 136 rue de Paris
- 9h00: St-Denis: Assemblée interprofessionnelle, 9-11 rue Génin
- 9h00: Mantes-la-Ville: Assemblée du Mantois, 14 rue des deux gares
- 9h30: Assemblées dans plusieurs écoles du 94
- 9h30: Argenteuil: Assemblée interprofessionnelle, Espace Nelson Mandela
- 9h30: Melun: Manifestation place Saint Jean
- 9h30: Pantin: Assemblée, 41 rue Delizy, avec des GJ. Départ coll. à 11h30
- 9h30: Massy: Assemblée éducation, 14 chemin des Femmes
- 9h30: Montreuil: Assemblée éducation, salle des fêtes, Mairie
- 10h00: Levallois: Assemblée interpro 92, puis bus, 129 rue Marius Aufan
- 10h00: Champigny: Assemblée éducation puis interpro, 191 rue de Verdun
- 10h00: Meaux: Rassemblement, devant la sous-préfecture
- 10h00: Nemours: Rassemblement, devant le Lycée Etienne Bezout
- 10h00: Noisiel: Assemblée éducation, 2 rue Simone de Beauvoir
- 10h00: Aubervilliers: Assemblée interprofessionnelle, 92 av. Victor Hugo
- 10h00: Mureaux: Assemblée interprofessionnelle, 24 av. Paul Raoult
- 10h00: Romainville: Assemblée, École Maryse Bastier
- 10h30: Bezons: Rassemblement puis départ en car depuis la mairie
- 11h00: Noisy le Sec: Assemblée interpro, 15 Rue Adrien Damoiselet
- 11h00: Blanc Mesnil: Rassemblement devant le cinéma Daquin
- 11h00: Montreuil: Assemblée interpro, salle des fêtes de la mairie
- 12h30: Montreuil: Départ collectif, à pied, en vélo, ... Gilets jaunes, grévistes
Rendez-vous particuliers - dans Paris:
- Village des pompiers, jour et nuit - Place de la République
- Carte des AG et rassemblements RATP et SNCF
- 9h00: Accueil des Street médics, local FO, 185 rue du Faubourg St Denis
- 9h00: Assemblées écoles 18e, 19e, 14e
- 9h00: Rassemblement éducation 13e, devant la Mairie du 13e
- 10h00: Manifestation - cortège Gilets jaunes Decla ta Manif, Pl de Clichy
- 10h30: Assemblée éducation 75, 1er degré, 85 rue Charlot
- 12h00: Cortège CNT - place Jacques-Bonsergent
- 12h15: Manifestation - départ interpro du 13e - CGT, 163 Bd de l'Hôpital
- 12h30: Rendez-vous éducation?/université? - place Jussieu
- 12h30: Cortège Gilets jaunes - Place Jacques Bonsergent
- 13h00: Manifestation - départ interpro de la gare d'Austerlitz
- 13h00: Cortège CGT Paris - 99 bd Magenta, devant Leader Price
- 13h00: Cortège étudiants et lycéens - angle bd Magenta / r. des Vinaigriers
- 13h00: Cortège Fronts de lutte - angle bd Magenta / r. des Vinaigriers
- 13h00: Cortège unitaire Postiers IdF - angle bd Magenta / r. des Vinaigriers
- 13h00: Cortège France Insoumise - Pl. de Roubaix (Bd Magenta/Gare du Nord)
- 13h00: Cortège féministe, angle bd Magenta / r. des Vinaigriers
- 13h00: Cortège écolo - batucada Extinction Rebellion, Porte Saint-Martin
- 13h00: Cortège climat - angle bd Magenta / r. des Vinaigriers
- 13h30: Cortège commun éducation IdF - Crédit Mutuel, 53 Bd Magenta
- 13h30: Cortège ESPE -13h30-14h30 angle rue Fbg St Martin / rue Recollets
- 13h30: Cortège Université P13 + UPEM, Métro Jacques Bonsergent, kiosque
- 13h30: Cortège personnels université+recherche, 3bis rue Papin, M° Réaumur
- 13h30: Cortège Archéo en lutte - angle bd Magenta / rue de la Fidélité
- 13h45: Départ du local CGT de l'hôpital Cochin
- 14h00: Cortège BnF, Métro Jacques Bonsergent
- 14h00: Cortège de tête festif, Gare de l'Est, devant le cortège officiel
- 14h00: Cortège « Art en grève » - devant l'église Saint Laurent
- 14h00: Cortège unitaire chômeurs + Pôle emploi, Métro J. Bonsergent
- Stand referendum ADP, angle Bd Magenta/ Bd de Strasbourg (à partir de 12h30)
- Stand referendum ADP, Métro rue des Boulets (à partir de 17h00)
- Stand Siné Mensuel, place Jacques Bonsergent - abribus lignes 56, 65
- Stand Mouvement de la Paix, M° Oberkampf, rue de Crussol / bd Voltaire
- Stand d'Attac, angle rue des boulets / bd Voltaire
- Stand du NPA, avec O. Besancenot - Métro Voltaire
- Stand - précaires du logement, Métro Oberkampf
- 19h30: Assemblée interpro / Fronts de lutte - 12 rue Pierre-Castagnou, 14e
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers.
Départs en bus:
(cliquer sur les villes)
- 77: Chelles, Coulommiers, Fontainebleau, Meaux, Mitry-Mory, Montereau, Nemours, Savigny-le-Temple, Torcy
- 78: Fontenay-le-Fleury, Houilles, Les Clayes, Maisons-Laffitte, Mantes-la-Jolie, Mureaux, Plaisir, Poissy, Rambouillet, Saint-Cyr-l'École, Sartrouville, Trappes, Versailles
- 91: Arpajon, Bretigny, Étampes, Évry / Corbeil, Fleury Merogis, Grigny, Lardy, Longjumeau, Les Ulis, Massy, Morsang-sur-Orge, Orsay
- 92: Antony, Asnières, Bagneux, Clichy, Colombes, Fontenay, Gennevilliers, Levallois, Malakoff, Nanterre, Nanterre
- 93: Aubervilliers, Aulnay, Bagnolet, Blanc Mesnil, Bobigny, Bondy, La Courneuve, Livry-Gargan, Montreuil, Noisy-le-Grand, Pantin, Roissy, Saint-Denis, Saint-Ouen, Sevran
- 94: Arcueil, Bonneuil, Cachan, Champigny, Chevilly, Choisy-le-Roi, Créteil, Gentilly, Ivry-sur-Seine, Fontenay-sous-Bois, Orly, Saint-Maurice, Villejuif, Villeneuve St-Georges, Vitry
- 95: Argenteuil, Bezons, Cergy, Montigny, Persan, Roissy, Sarcelles
-
Liste mise à jour régulièrement, ici, sur Démosphère.
Merci de nous transmettre toute information sur d'autres départs !
Informations pratiques:
Infos circulation RATP
Les lignes de métro et RER ouvertes circulent uniquement aux heures de pointe :
de 6h30 à 9h30 et de 17h00 à 20h00.
Certaines stations/gares sont susceptibles de ne pas être desservies.
10% des trains prévus sur les transiliens
Interpellation, violences policières: numéro d'urgence: 07 52 95 71 11
[fiche pratique légale, guide du manifestant]
5 décembre : mobilisation interprofessionnelle massive !
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNL, UNEF
Malgré des signaux révélateurs d'un rejet massif du régime de retraite par points, le gouvernement poursuit son projet de réforme qui aura pour conséquences de diminuer le niveau des pensions et de dégrader les droits de toutes et tous, particulièrement des plus précaires et des femmes. Les appels à la grève pour le 5 décembre se multiplient tant dans le secteur privé que dans le secteur public, de nouvelles organisations syndicales en territoires, et au niveau national appellent à rejoindre la mobilisation du 5 décembre ; de même que les lycéen-nes et étudiant-es, déjà dans l'action, contre la précarité.
La responsabilité du gouvernement est assurément engagée dans le mécontentement grandissant. Il lui revient de répondre aux attentes de la population et de cesser d'imposer des régressions.
Nos organisations syndicales et de jeunesse, appellent l'ensemble du privé et du public, des retraité-es, des privé-es d'emploi, des jeunes dont les lycéen-nes et étudiant-es à faire du 5 décembre une très grande journée de grève et de manifestations.
Cette première journée de mobilisation s'annonce forte et durable contre le projet de réforme de retraite par points et pour gagner un renforcement et l'amélioration du système actuel de retraite solidaire et inter-générationnelle.
Les organisations se retrouveront le 6 décembre au matin.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73129
Source : https://solidaires.org/5-decembre-mobilisatio…
Jeudi 5 décembre 2019
Toutes et tous en grève !
CGT Ile-de-France
Depuis des mois, nous alertons et mobilisons les salariés sur les dangers du projet gouverne- mental sur les retraites (Delevoye) ! En effet, les mesures envisagées remettent en cause notre système de retraite solidaire pour aller vers un système de retraite individualiste (par points), ce qui obligera les salariés à s'épuiser au travail avant de pouvoir partir (64-67 ans ?) et pour une grande partie des retraités vivre dans la précarité.
Pourtant certaines organisations syndicales font des propositions pour améliorer le système, alors que le gouvernement cherche à diviser en opposant les actifs et retraités, les travailleurs des régimes spéciaux ou régime général…
L'attitude du pouvoir est inacceptable, irresponsable ! Le gouvernement doit entendre les exigences qui s'expriment dans le pays, les entreprises où les moyens existent pour financer des mesures de progrès social !
Tous ensemble, dès le jeudi 5 décembre, soyons mobilisés, débattons et organisons la grève…Dans de très nombreuses entreprises, professions, l'action, la grève s'organisent (Santé, RATP, SNCF, Sécurité Sociale, Métallurgie, Commerce, Éducation Nationale, Finances, Chimie….).
La mobilisation du 5 décembre s'annonce exceptionnelle !
Dans chaque entreprise, organisons des assemblées générales pour décider des suites, de la reconduction dès le 6 décembre !
Soyons nombreux à la manifestation unitaire interprofessionnelle (CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL)
Manifestation unitaire Jeudi 5 décembre
14h00 - [Gare de l'Est] à Paris
Travailler plus longtemps pour gagner moins à la retraite ?
C'est non !
Le système par points, un système injuste !
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l'âge de la retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l'âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans. Les déclarations de Macron sur l'augmentation de la durée de cotisation ne changent rien. C'est de l'enfumage : Augmenter la durée des cotisations ou reculer l'âge de départ : C'est toujours travailler plus longtemps !
Un système par points au service de la finance, au détriment des retraités
Le régime universel par points, c'est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes parti- culières des différents métiers. C'est, surtout, la suppression des dispositifs de départs anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Ce système de retraite s'inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite. Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.
Le montant de la retraite, cet inconnu …
La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique. Sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?
Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires mais dépendront de la situation économique du pays.
En cas de récession économique ou d'explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.
Pour un véritable système de retraite solidaire. La CGT porte des propositions :
- Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d'un départ à 60 ans,
- Une pension d'au moins 75 % du revenu net d'activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au
- La réindexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l'inflation, facteur de décrochage de pouvoir d'achat entre les actifs et les retraités ?
- La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. La prise en compte pour les jeunes des années d'études, de formation et de recherche du 1er
- Augmentation des 3.5 % de salaire en plus, c'est 6.5 milliards d'euros pour financer les retraites.
Appel de l'Assemblée des assemblées - Gilets jaunes
ADA Gilets jaunes
L'ADA réunie à Montpellier ce jour [3/11] estime, après une année de mobilisation acharnée, que la situation est à un tournant.
L'heure est à la convergence avec le monde du travail et son maillage de milliers de syndicalistes qui comme nous, n'acceptent pas.
Il faut un rassemblement du peuple français dans toutes ses composantes : paysans, retraités, jeunes, artistes, personnes en situation de handicap, petits artisans, ouvriers, chômeurs, précaires, travailleurs du public comme du privé….
Nous avons cette occasion à saisir, à partir du 5 décembre, date à laquelle des centaines de milliers de travailleurs seront en grève et en assemblées générales pour la reconduire jusqu'à la satisfaction de nos revendications.
L'ADA de Montpellier appelle les Gilets Jaunes à être au cœur de ce mouvement, avec leurs propres revendications et aspirations, sur leurs lieux de travail ou sur leurs ronds-points, avec leurs Gilets bien visibles !
La défaite du gouvernement sur sa réforme des retraites ouvrirait la voie à d'autres victoires pour notre camp.
Tous dans la rue à partir du 5 décembre, en grève ou sur le rond-point ou en action de blocage!.
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 3 novembre 15h
Ne nous laissons pas voler nos retraites !
En grève, en manifestation, en assemblées générales, en action le 5 et après
Solidaires
La réforme des retraites à points portée par le gouvernement est un projet de baisse massive des pensions actuelles et futures et la menace pour tous et toutes d'un report de l'âge de départ en retraite. Nous appauvrir en nous faisant travailler plus longtemps, c'est le programme du gouvernement !
Toutes et tous concerné·es
Ceux et celles qui partent à la retraite dès aujourd'hui ou qui y sont déjà seront perdant-es, par la moindre revalorisation des pensions, l'augmentation de durée de cotisation ou le recul de l'âge de départ. Cela concerne ceux et celles qui travaillent dans le public comme dans le privé.
Les femmes seront encore plus perdantes que dans le système actuel : les corrections par points seront moindres que les majorations de trimestres actuelles alors que les femmes touchent 42% de retraites de moins que les hommes ! L'augmentation du minimum de pension annoncée reste insuffisante pour corriger l'ensemble des inégalités.
Les jeunes seront les grands perdants du nouveau système qui s'appliquera "plein pot", alors qu'ils et elles doivent déjà affronter la précarité.
De plus en plus de secteurs sont mobilisés et entrent dans la bataille
Le Rail, la RATP, les transports, la chimie, l'éducation, la santé, de très nombreuses entre- prises, services et administrations.
Les appels à la mobilisation viennent se multiplient : des Assemblée des assemblée de Gilets jaunes appellent au 5, les AG dans les facs et les lycées se multiplient alors que l'intersyndicale étudiante se mobilise contre la précarité. L'arc intersyndical national Solidaires, CGT, FO, FSU, UNEF et UNL est rejoint par les déclarations de la CFE-CGC, du Syndicat des avocats de Frances et localement par des équipes de l'UNSA, de la CFTC. L'ensemble du mouvement social est mobilisé avec des associations féministes, écologistes, ATTAC, Copernic, le collectif Nos Retraites, les Economistes atterrés...
Depuis l'an dernier, le gouvernement a réalisé des reculs très partiels devant les Gilets jaunes, devant les hospitalier-ères en grève, devant les étudiant-es en lutte contre la précarité et les femmes mobilisées contre les violences. Même si ces reculs sont loin d'être suffisants, ils montrent la voie à suivre, celle de la mobilisation massive, déterminée et dans la durée qui pourra faire tomber ce projet qui vient s'ajouter à la mise à sac des services publics, de l'assurance chômage et du pouvoir d'achat !
Alors le 5 toutes et tous en grève et en manif et le 6, le 7... ensemble on continue !
Le gouvernement annoncera son projet détaillé après le 5, il a peur que la mobilisation s'étende encore. Nous ne lâcherons pas le morceau, nous ne nous laisserons pas intimider par ceux d'en haut qui cherchent à nous diviser, à supprimer les droits acquis des un-es pour baisser ceux de tous ceux et celles qui travaillent. Ni par les mêmes qui nous menacent encore de répression dans la rue.
Nous appelons à organiser partout des manifestations le samedi 7 décembre, en lien avec celles proposées par la CGT ou les Gilets jaunes. On renforcera ainsi, les grèves reconduites le 6 pour inscrire la mobilisation dans la durée.
- La grève c'est le moyen, pour qu'ensemble avec nos collègues de travail nous disions oui à une amélioration du système de retraites, et refusions une diminution de nos droits et de nos pensions au profit des capitalistes. Nous voulons vivre, pas survivre !
- La manifestation pendant les grèves et les week-end, c'est le moyen de montrer localement massivement notre opposition la plus large possible.
- Les assemblées générales c'est le lieu de nos discussions communes, le moyen d'ancrer notre mouvement, construire notre solidarité.
- Les actions, en particulier de blocage de l'économie, qui renforcent la grève, c'est le moyen d'augmenter rapidement le rapport de force pour faire plier le gouvernement.
Source : https://solidaires.org/Ne-nous-laissons-pas-v…
Source : https://solidaires.org/Retraites-ni-plan-A-ni…
Source : https://solidaires.org/A-partir-du-5-decembre…
Toutes et tous en grève le 5 décembre !
FSU
A l'appel de FSU, CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, pour s'opposer au projet de réforme des retraites du gouvernement et porter des propositions alternatives.
Le système individuel à points du projet de réforme rend aléatoire le montant des pensions et vise à repousser l'âge de départ à la retraite,
Les agent-es de la Fonction publique perdraient entre 300 et 900 euros (d'après les paramètres dont nous disposons) du fait du calcul du montant des pensions non plus sur les 6 derniers mois (les meilleurs traitements de la carrière) mais sur l'ensemble de la carrière,
L'intégration des primes dans le calcul ne compensera pas cette baisse car elles sont très inégales voire inexistantes pour certains agent-es. C'est notamment le cas des enseignant-es, enseignant-es chercheurs, des agent-es de catégorie C....
La FSU revendique l'organisation d'un système de retraite par répartition, pérenne, solidaire et intergénérationnel et la garantie de son financement.
Elle défend :
- le maintien d'un calcul sur les meilleurs traitements,
- l'intégration dans la durée cotisée des années d'études, des périodes de formation, d'apprentissage, de stages, des services civiques et de chômage, services à l'étranger,
- la prise en compte de la pénibilité, la mise en œuvre de dispositifs de fin de carrière (rétablissement de la CPA et extension à tous les personnels contractuels), le droit effectif à une mobilité professionnelle, des possibilités d'allégement du temps de travail et de diversification des tâches,
- l'amélioration des droits familiaux,
- des droits nouveaux : prise en charge de cotisations pour les aidants, réversion pour les couples pacsé-es...
Il faut aussi en finir avec les inégalités entre les femmes et les hommes (salaires en moyenne de 24 % moins élevé pour les femmes)
Cela implique une politique salariale et des déroulements de carrière prenant en compte les difficultés rencontrées par les femmes (carrières ralenties, emplois moins rémunérés, plus précaires, temps partiel, périodes de chômage et une partie « inexpliquée »... ), leur prise en compte dans le calcul de la retraite et l'effectivité de droits comme les droits familiaux.
La FSU rappelle son opposition au projet de réforme de retraite par points et s'adresse au gouvernement pour exiger de réelles négociations, l'amélioration des salaires et du niveau des pensions pour toutes e t tous les agent es.
Communiqué unitaire Île-de-France
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, et UNL
Appel des unions régionales Ile-de-France CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL à s'engager massivement dans la grève à compter du 5 décembre et à tenir des assemblées générales pour reconduire le mouvement
- 4 défense et maintien de tous les régimes de retraite
- 4 retrait du plan Macron-Delevoye
- 4 retour à une retraite à taux plein à 60 ans
Dans cette période de fortes mobilisations et d'appels à la grève dans de nombreux secteurs (RATP, SNCF, transports, EDF, fonction publique, industries chimiques, métallurgie…), les Unions régionales d'Ile-de-France (URIF) appellent l'ensemble des salarié.e.s, agent.e.s de la fonction publique, retraité.e.s, étudiant.e .s lycéen.nes.s à s'engager massivement dans la grève à compter du 5 décembre et à tenir des assemblées générales pour reconduire le mouvement et faire céder le gouvernement sur nos revendications.
Elles soutiennent toutes les grèves et les luttes en cours à la SNCF, à l'hôpital, aux finances publiques, à l'université, … qui s'opposent à la politique libérale et autoritaire du gouvernement et qui vise à remettre en cause les conquis sociaux et à précariser encore plus l'ensemble des salarié.e.s, retraité.e.s et étudiant.e.s.
Les Unions régionales revendiquent :
- Maintien des régimes de retraites : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires
- Retrait du plan Macron-Delevoye
- Retour à la retraite à taux plein à 60 ans
- Taux de remplacement de 75% de la rémunération d'activité sur la base des 10 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public, pas de retraite inférieure au Smic
- Prise en compte de la pénibilité, des périodes de formation et aménagement des fins de carrière
Les Unions régionales informent qu'elles se réuniront dès le 5 au soir.
Manifestation jeudi 5 décembre - 14h - Gare de l'est
(En Direction De La Place De La Nation)
Source : http://urif.cgt.fr/2445-2/
Source : https://syndicollectif.fr/ile-de-france-et-pa…
Source : https://www.facebook.com/urifcgt/photos/gm.74…
Grève à la RATP
« En décembre : illimité ! »
Appel intersyndical RATP
L'UNSA-RATP, la CFE CGC RATP, SUD RATP, SOLIDAIRES RATP et FO RATP rejettent le projet de réforme de retraite du gouvernement.
La très forte mobilisation du 13 septembre confirme l'attachement de tous les salariés de l'exploitation, de la maintenance, du tertiaire à leur régime de retraite et au contrat social passé avec L'État lors de leur embauche.
Les salariés se sont réunis massivement au siège de la RATP, dans le calme, mais avec une réelle détermination affichée.
L'ampleur du mouvement a conduit le Ministre Monsieur DJEBARRI à venir échanger sereinement avec les salariés.
Cependant ses réponses n'ont pas apporté les garanties que les personnels, sous Statut ou contractuels, attendent, bien au contraire.
Les salariés et les organisations syndicales UNSA-RATP, CFE CGC RATP, SUD RATP, FO RATP et SOLIDAIRES RATP s'organisent d'ores et déjà pour un mouvement Illimité à partir du 5 décembre 2019.
Devant la gravité de la situation, le gouvernement doit utiliser ce temps pour prendre les dispositions nécessaires afin de respecter le contrat social, avec le maintien de nos garanties statutaires, qui lie les salariés à l'entreprise et l'Etat.
Nous ne braderons, ni n'abandonnerons ces exigences.
Non au projet de retraite universelle par points !
Appel intersyndical éducation
SNES, CGT Éduc'action, FO SNFOLC, SUD éducation, SNCL, SNETAP, SNUEP, SNALC, SNEP, SIES, SNETAA
Les conséquences du projet sont claires
- travailler plus longtemps
- baisse drastique de nos pensions
- renforcement des inégalités femmes - hommes
Se mobiliser, c'est maintenant !
Contre le projet Macron-Delevoye, régression majeure, en assemblées générales, en heure d'information syndicale, toutes et tous
Préparons et réussissons ensemble la grève interprofessionnelle du 5 décembre et décidons collectivement des suites à donner.
Le projet de retraite universelle par points : inacceptable
Rien ne permet de garantir la valeur du point et le montant de la pension de retraite dans un système à points. Même sans prendre en compte les primes, 75 % de la rémunération indiciaire des 6 derniers mois est une garantie plus solide. Avec un nombre de retraités en augmentation, le blocage à 14 % de la part de PIB consacrée aux retraites est prévu pour faire baisser les pensions et faire reculer l'âge de départ en retraite. Tous les salariés et agents publics seront renvoyés à de l'épargne-retraite individuelle ou collective pour compléter une trop faible retraite.
Il faudrait travailler plus longtemps
L'âge légal de départ resterait à 62 ans. Mais, le montant de la pension serait si faible qu'il dissuaderait de partir à cet âge. Le projet du ministre Delevoye de juillet impose 64 ans (âge pivot) pour une retraite à taux plein calculée selon de nouvelles modalités. Cet âge pivot sans décote passerait à 65 ans pour la génération 1975 et à 66 ans pour la génération 1987. Il serait possible de partir plus tôt mais avec une décote. Le gouvernement met en avant la possibilité d'augmenter sa pension en continuant à travailler après 64 ans, mais il s'agit d'un leurre : ces années supplémentaires ne suffiront pas à rattraper le montant des pensions actuelles, même déjà dégradées par les réformes antérieures. Par ailleurs, l'espérance de vie en bonne santé en France est actuellement de 63 ans pour les hommes, 64 ans pour les femmes (source : Eurostat). Le Président de la République, lors du débat sur les retraites à Rodez le 3 octobre, a indiqué qu'il fallait, pour les métiers de l'éducation, travailler davantage, amputer la durée des vacances et pouvoir finir sa carrière sur des postes dans les rectorats ! Il est illusoire d'imaginer que les corps de personnels administratifs deviennent des débouchés de fin de carrières pour tous.
Nos pensions baisseraient
Pour les fonctionnaires, la pension ne serait plus calculée sur les six derniers mois d'activité et les 75 % du dernier traitement mais sur l'ensemble de la carrière, primes comprises. Ce système tire mécaniquement les pensions vers le bas, puisqu'il prend en compte et les débuts de carrière peu rémunérés et les primes, qui dans le second degré représentent en moyenne moins de 10 % du salaire. Il faut ajouter à ces faibles rémunérations l'allongement de la durée des études qui conduit à une entrée tardive dans la carrière. La grande majorité des collègues perdrait avec la réforme entre 300 et 800 € bruts par mois par rapport au système actuel.
Les inégalités femmes - hommes seraient renforcées
La réforme dégraderait le montant de la pension de toutes les femmes tant dans le régime général que pour les fonctionnaires. La pension issue de la réforme refléterait tous les salaires en temps partiel et l'absence de rémunération de toutes les interruptions de carrière. Dans le second degré aussi, les femmes prennent davantage de congés ponctuels, de temps partiels. Or le projet de réforme met fin à la compensation des temps partiels ou des interruptions de carrière qui suivent une naissance. Les femmes ont moins de primes, font moins d'heures supplémentaires, touchent moins d'IMP : leur pension de retraite en baisserait d'autant. Les bonifications pour enfants nés avant 2004 seraient remplacées par une majoration unique de 5 % par enfant partageable entre les parents. Les droits supplémentaires accordés aux parents de trois enfants et plus seraient supprimés.
Étudiants :
La précarité tue, justice sociale, maintenant !
Communiqué unitaire - étudiants et soutiens
Les inégalités et la pauvreté continuent d'augmenter et se matérialisent de façon violente dans la vie de millions de personnes, en priorité les femmes. Comme le démontre le geste de désespoir d'un étudiant à Lyon, qui dénonce la précarité étudiante. Ce n'est pas un fait divers, mais une vraie question sociale.
La précarité est la situation vécue par de très nombreux étudiants et étudiantes : les petits boulots qui freinent leurs études, les logements trop chers, la suppression des bourses, les allocations dérisoires, les difficultés d'accès à la santé, les fins de mois qui commencent dès la première quinzaine.
La précarité étudiante est loin d'être la seule, elle touche une partie grandissante de la population participant de l'augmentation de la pauvreté.
Aujourd'hui, faire des études, avoir un travail ne protègent en rien de la précarité. D'ailleurs la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement va aggraver cette précarité pour 1,2 millions de personnes, principalement les moins de 25 ans.
Nous affirmons notre volonté
de faire progresser la justice sociale
Nous pensons que notre société a les moyens de faire en sorte que chacune et chacun puisse vivre dignement, et non survivre. Cela passe notamment par un accès gratuit pour toutes et tous à des services publics de qualité (éducation, santé, transports, culture...)
De façon immédiate nous revendiquons pour les étudiantes et les étudiants la hausse du nombre et du montant des bourses, à la mise en place effective de la trêve hivernale dans les logements universitaires ainsi qu'un accès à un logement décent et abordable en Cité Universitaire.
Il est urgent de mettre en place une rémunération permettant de se consacrer pleinement aux études.
Nous contestons le développement et la mise en place de mesures, comme les stages qui remplace des emplois, le service civique, et le tri social organisé par la plate-forme Parcoursup qui condamnent à la précarité et à l'inégalité des droits. Dans ce contexte la « clause du grand-père » qui acterait la dégradation des droits à la retraite pour les personnes entrant aujourd'hui sur le marché du travail, est inacceptable.
Nos organisations affirment leur soutien aux revendications étudiantes et à leurs mobilisations en cours et à venir. Elles appellent à rejoindre toutes les initiatives contre la précarité, le chômage et la défense des services publics.
Elles invitent à construire et faire converger les mobilisations pour la justice sociale dans les semaines qui viennent avec un moment particulier le 5 décembre.
Signataires :
Alternative ESR, APEIS, ATTAC, CGT, Collectif National pour les Droits des Femmes, DAL, FIDL, FSE, FSU, Jeudi Noir, LDH, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, UNL, Union syndicale Solidaires
Retraites des femmes : en finir avec les inégalités !
Communiqué unitaire femmes
Leur situation est bien connue : les femmes souffrent des inégalités de salaires, des faibles rémunérations des métiers à dominante féminine, des carrières plus courtes que celles des hommes du fait de carrières morcelées par le temps partiel, la précarité et les interruptions d'activité en raison de l'investissement parental et domestique.
On retrouve évidemment ces inégalités à la retraite :
- la pension de droit direct des femmes est inférieure de 42 % à celle des hommes ;
- les femmes partent en retraite en moyenne un an plus tard que les hommes,
- une femme sur 5 attend 67 ans, l'âge d'annulation de la décote (un homme sur 12) ;
- elles subissent malgré tout plus souvent la décote, du fait de carrières plus courtes ;
- leur pension, trop faible de ce fait, est plus souvent rehaussée par un minimum de pension ;
- 37 % des femmes retraitées et 15 % des hommes touchent moins de 1000 € de pension brute (909 € nets).
Cette situation continue à se dégrader du fait des réformes passées.
Il est urgent d'en finir avec ces inégalités et avec les faibles pensions. Mais le projet
Macron de retraite par points, contrairement aux déclarations du gouvernement, pénaliserait encore plus les femmes (ce qu'affirme aussi le récent rapport de l'Institut de la protection sociale !)
En effet, toute la carrière sera prise en compte pour le calcul de la pension, et non plus la meilleure partie. Les plus mauvaises années, temps partiel, congé parental, chômage, années de bas salaires et de précarité - seront alors intégrées. Il y aurait donc une réduction des pensions pour de très nombreuses personnes.
De même pour les fonctionnaires dont la pension est basée sur les 6 derniers mois.
Pour atténuer cela, le projet prévoit d'intégrer les primes dans le calcul de la pension... Mais dans de nombreux métiers, particulièrement ceux occupés par des femmes, il n'y a pas, ou peu, de primes, et lorsqu'il y en a, elles bénéficient plus aux hommes qu'aux femmes. C'est d'ailleurs parce qu'il y a plus de primes dans le privé que les inégalités de salaires femmes-hommes y sont plus importantes.Des mesures sont nécessaires et possibles
Les droits familiaux liés aux enfants (majorations de durée d'assurance,...) doivent être maintenus pour atténuer les inégalités actuelles, mais ils ne doivent pas enfermer les femmes dans le rôle de mère. La bonne solution pour en finir avec les inégalités de pension n'est pas de renforcer ces droits complémentaires, mais de renforcer les droits directs des femmes à une pension.
Ce qui signifie :
- augmenter le minimum de pension pour une carrière complète au niveau du SMIC net ;
- mettre fin à l'allongement continu de la durée de cotisation, de plus en plus inaccessible, particulièrement pour les femmes, et revenir à une durée réalisable : le progrès est de permettre à chacun-e de réduire son temps de travail ;
- supprimer la décote, qui est une double pénalisation de la pension,
- garantir un taux de remplacement (pension par rapport à salaire) de 75 % du salaire ;
- revenir à un calcul de la pension basé sur les 10 meilleures années pour une carrière complète et une période plus courte pour les carrières plus courtes.
En amont de la retraite, il est urgent de mener une politique volontariste :
- en faveur de l'égalité des salaires et des emplois des femmes et des hommes, et de l'égalité des taux d'activité : celui des femmes est actuellement de 10 points inférieur à celui des hommes. Les ressources en cotisations des régimes de retraite en seraient fortement améliorées.
- pour l'instauration d'une surcotisation patronale sur les emplois imposés à temps partiel,
- pour la création de places de crèches, d'un service public de la petite enfance, pour un congé parental partagé à égalité entre les parents et véritablement rémunéré, et une lutte à tous les niveaux contre les stéréotypes sexués.
L'égalité entre les femmes et les hommes, est un objectif de société, qui permettra, en outre, d'améliorer sensiblement le financement des retraites.
CNDF, Femmes Solidaires, OLF, Collectif féministe Ruptures, Femmes égalité, CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Attac France, Fondation Copernic.
Le 5 décembre :
Les agent-es de la Fonction publique dans la grève et les manifestations
Fonction publique : CGT, FA, FO, FSU, Solidaires
Face au projet de réforme systémique de nos retraites porté par Emmanuel Macron et Jean-Paul Delevoye, et face à l'absence de toutes négociations permettant d'améliorer les régimes existants, les organisations syndicales de la FP CGT, FA, FO, FSU, SOLIDAIRES appellent à s'inscrire dans les mobilisations et la grève interprofessionnelle du 5 décembre.
Loin d'être un facteur de justice et d'amélioration, le régime que le pouvoir exécutif souhaite mettre en place va accroitre les inégalités, plonger dans la pauvreté des centaines de milliers de retraité.e.s et favoriser la capitalisation pour celles et ceux qui en auront les moyens.
C'est pourquoi, nos organisations syndicales sont totalement et résolument hostiles à ce projet.
Si tout-es les salarié-es seront perdant-es avec la réforme envisagée, les fonctionnaires paieront une addition particulièrement salée.
Notamment, la fin du calcul sur le dernier indice détenu depuis au moins 6 mois au profit des points accumulés durant toute sa vie professionnelle entrainera une chute considérable du niveau des pensions.
Compte-tenu des très larges écarts dans les taux des primes perçues par les agent-es, l'élargissement des cotisations aux régimes indemnitaires va accroitre des disparités inacceptables.
Et, pour en rester à quelques aspects saillants, le calcul intégrant les primes corrélé à la volonté du gouvernement d'accroitre significativement la part individualisée des rémunérations, aura comme conséquence d'augmenter les inégalités vis-à-vis des femmes en matière de retraites versées.
Enfin, la disparition programmée des régimes de fonctionnaires (code des pensions civiles et militaires, CNRACL) cumulée à la loi dite de transformation de la Fonction publique, constitue une attaque cohérente, d'une ampleur inédite, contre le Statut Général.
Si l'enjeu des retraites occupe une place centrale dans cette journée d'action, il ne s'agit pas pour autant d'oublier les légitimes revendications autour desquelles de nombreuses mobilisations durent et se développent.
Avec les salarié-es du secteur privé, exigeons :
- Une amélioration et une consolidation de nos retraites, avec le maintien des régimes existants, ce qui passe par le retrait du projet Macron-Delevoye ;
- Des augmentations générales de salaire avec, en particulier, une revalorisation immédiate du point d'indice ;
- Des créations d'emplois statutaires dans les nombreux secteurs qui en ont besoin ;
- La défense des missions publiques et donc l'abandon de toutes les formes d'externalisation et de privatisation ;
- Le renforcement du Statut Général, garantie pour le citoyen et la citoyenne d'un service public neutre et impartial, et par voie de conséquence, l'abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique.
Les organisations CGT, FA, FO, FSU, SOLIDAIRES appellent d'ores et déjà les agent-es à continuer de se rassembler toujours plus nombreux pour débattre de ce projet néfaste pour les retraites, créer les conditions du nécessaire rapport de forces pour mettre en échec les choix du gouvernement, obtenir de véritables négociations pour améliorer les régimes existants et gagner des avancées significatives.
Dans cet objectif, la journée de grève unitaire interprofessionnelle du 5 décembre doit s'inscrire dans la durée selon des modalités diverses, grèves, manifestations… y compris par la reconduction de la grève là où les agent-es le décideront.
Nos organisations syndicales ont d'ores et déjà décidé de faire un point sur la situation le 6 décembre prochain à la suite de l'intersyndicale interprofessionnelle.
Mobilisation des actifs et des retraités à partir du 5 décembre
Oui ! Les retraités sont concernés ! Ils refusent la retraite à points !
Appel Intersyndical retraités
« Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins ». Nous tenons à ce principe juste qui a guidé le Conseil National de la Résistance pour mettre en place un système de retraite solidaire, qui réduit les inégalités au travail, qui attribue une pension en prolongement du meilleur salaire. Si les réformes successives ont aggravé sensiblement la situation, nous nous battons pour l'amélioration du système actuel et contre sa destruction.
« Un euro cotisé donne les mêmes droits ». Nous nous opposons à ce principe, qui entraine les retraités actuels et futurs vers une paupérisation certaine et qui accentue à la retraite les inégalités de la vie active.
Réduire les inégalités
Le système actuel réduit les inégalités, il calcule la pension en ne prenant en compte que les meilleurs salaires, le dernier touché pendant 6 mois pour les fonctionnaires, les 10 (avant la « réforme » de 1993 qui a augmenté à 25) meilleures années pour le privé.
Le système à points reproduit les inégalités, la pension dépend de l'ensemble de la carrière. Cela tire la pension vers le bas et pénalise davantage celles et ceux qui ont galéré en début de carrière et en subissant des petits boulots mal payés, des interruptions de carrière, du temps partiel...). Les femmes, déjà pénalisées dans le système actuel, le seront encore davantage.
Comme le dit E. Macron, le monde se partage en deux, entre « ceux qui ont réussi » (et ont beaucoup de points et une belle retraite) et « ceux qui ne sont rien » (et ont une retraite de m...).
Garantie du niveau de pension
Le système actuel permet de connaître le montant de la pension. Que ce soit dans les régimes du privé comme ceux du public, les règles de liquidation permettent à chaque retraité de connaître longtemps à l'avance le montant de ses droits. Il suffit de connaître deux éléments, le salaire pris en compte et la durée validée de cotisations par rapport à celle exigée (37,5 ans, augmentée par les « réformes » à 41,5 ans et programmée à 43 ans). Pour une durée complète, la pension s'élève à environ 75 % du salaire pris en compte.
Le système à points ne garantit rien, il fige le taux de cotisation et ne s'engage absolument pas sur le montant de la pension. Il faudrait cotiser environ 11,11 € pour acheter un point et lors du départ, le nombre de points déterminera le montant de la pension en fonction de la valeur du point, fixée en 2025 à 0,495 € en cas de départ à 62 ans, 0,5225 € à 63 ans, 0,55 € à 64 ans, 0,5775 € à 65 ans et 0,605 € à 66 ans. C'est illisible, et ces valeurs changeraient chaque année, de façon à équilibrer les comptes. De combien seraient-elles dans 10 ou 30 ans ?
Solidarité et justice
Le système actuel est solidaire. La cotisation est une partie de salaire socialisée, elle est redistribuée en donnant plus à celles et ceux qui ont moins (élimination des mauvaises années, chômage, maternité, maladie, éducation des enfants, invalidité, départ précoce en retraite, réversion,...).
Ces droits font partie du système, ils représentent près d'un tiers de la masse des pensions.
Le système à points redonne en retraite en proportion ce que l'on a réussi à cotiser pendant toute la vie active. Il vise à renvoyer à l'individu au détriment du collectif. Certes, certaines (pas toutes) des solidarités énumérées ci-contre feront l'objet d'attribution de points, mais selon les possibilités du budget de l'État, toujours en recherche d'économies.
Les retraitées et retraités sont directement concernés par la réforme à points
E. Macron et son gouvernement pensent que les retraité-e-s ne réfléchissent pas, les croient sur parole, ils nous rabâchent que la « réforme » des retraites ne nous concerne pas.
C'est faux, au moins pour trois raisons.
1) Le gouvernement annonce clairement que le système de retraite, en léger déficit actuellement, devra être à l'équilibre au 1 er janvier 2025, jour de l'application de sa retraite à points.
Comment réaliser l'équilibre ?
- Pas en augmentant les cotisations que la « réforme » fige et que le gouvernement ne cesse de diminuer.
- Reste une pression sur les pensions actuelles, des revalorisations inférieures à l'inflation voire une nouvelle période de gel lorsque les élections municipales seront passées.
2) L'objectif principal de la retraite à points est la maîtrise des dépenses, la « réforme » bloquerait la part des dépenses de pension dans les richesses créées.
La même part de pensions pour davantage de personnes en retraite, c'est une plus petite part pour chacun, une baisse des pensions par rapport au niveau de vie des actifs. Actuellement, la pension moyenne est égale à 64,4 % du salaire moyen, en 2050 elle diminuerait à 50,9 %.
3) La revalorisation des pensions et des réversions serait limitée par la « reforme ». Le rapport Delevoye préconise une revalorisation selon l'inflation et la fin des règles actuelles d'attribution des pensions de réversion. Son mode de calcul unique serait défavorable à une partie des retraités. La réversion ne pourrait pas être touchée avant 62 ans !
-
- Parce que nous tenons aux principes de réduction des inégalités, de garantie du montant de la pension, de solidarité et de justice.
- Parce que les personnes actuellement en retraite sont directement concernées par la « réforme » des retraites.
- Parce que nous revendiquons l'indexation des pensions sur l'évolution des salaires.
Nous appelons tout le monde à se mobiliser à partir du 5 décembre, à convaincre ses amis et voisins qu'il faut se mobiliser pour refuser la régression sociale et l'explosion des inégalités, pour imposer l'augmentation des pensions et le progrès social.
5 décembre : la grève à l'ordre du jour !
CGT Chimie
La réforme des retraites Delevoye est une rupture historique avec le système actuel :
- Elle instaure un système à cotisations définies (par points), qui fait dépendre le montant de la retraite, non pas de droits acquis au cours de la carrière comme aujourd'hui, mais d'une valeur de point arbitrairement fixé au moment du départ.
- Elle touche surtout les espérances de vie plus faibles que la moyenne car c'est cette moyenne qui sert de base de calcul pour chaque retraite.
- Elle plafonne à 14 % la part de financement des retraites dans le PIB, alors que le pourcentage des retraités augmente dans la population.
- Elle met fin aux solidarités entre les générations, et au sein d'une même génération (maternité, handicap, licenciements, etc.).
La réforme Delevoye implique des baisses de pensions généralisées, particulièrement pour les femmes. Contrairement aux bobards relayés par les médias, il n'y a pas les « gagnants » et les perdants : la réforme ne fait que des perdants !
Face à l'offensive, certaines professions qui ont lutté pour obtenir des régimes spéciaux, auraient tendance à préserver un statu quo corporatiste.
Mais aucun régime spécial n'arrive à la cheville du projet cgt en matière de retraites !
Un projet CGT qui est largement finançable, l'argent existe !
Nous imaginons-nous en capacité, tous ensemble, de gagner ce projet CGT des retraites ?
Le gouvernement propose des « concertations » pour aménager à la marge les détails de sa réforme. Les représentants syndicaux, y compris CGT, de certaines professions se rendent à ces concertations : le saviezvous ?
La FNIC-CGT considère au contraire que l'heure n'est plus au dialogue social, mais à la confrontation.
Apeuré par notre possible réaction, Macron veut repousser la mise en place de la réforme après les municipales : non ! Il doit dire maintenant qu'il abandonne cette nouvelle régression !
Il ne faut pas attendre. Nous devons imposer notre propre agenda ! C'est maintenant, avant les élections, que nous devons gagner cette bataille.
Certains appels font du 5 décembre une date de possible démarrage d'une grande lutte pour rejeter en bloc la réforme Delevoye.
Chaque profession doit s'engager à se mobiliser en interprofessionnel, donc pas pour défendre son pré carré.
La FNIC-CGT, ses syndicats s'engage également dans le combat à partir du 5 décembre en appelant à la grève.
Dans nos champs professionnels, tous nos syndicats travaillent à interpeler les salariés sur cet enjeu.
Les syndicats de la branche Pétrole envisagent la possibilité d'une grève reconductible à partir du 5 décembre.
Que chacun se détermine face à ce qui constitue le dernier round pour sauver notre Sécurité sociale.
Toutes affaires cessantes, que chaque salarié se pose la question du 5 décembre !
« S 'indigner ne suffit pas, il faut s'engager »
Alors tous ensemble, en interprofessionnel, engageons nous dans la bataille à partir du 5 décembre.
Pour nos retraites, toutes et tous ensemble en grève dès le 5 décembre !
Construisons la grève interprofessionnelle !
SUD éducation
Motion d'actualité du Conseil fédéral de SUD éducation des 26 et 27 septembre 2019
Après la réussite de la grève du 13 septembre à la RATP et l'appel de l'intersyndicale à une grève illimitée à partir du 5 décembre, cette date serait un point de départ pour une grève reconductible dans certains secteurs. Plusieurs organisations syndicales ont d'ores et déjà déposé un préavis de grève reconductible à partir de cette date. Dès maintenant et sans faire l'impasse sur des dates de mobilisation en novembre, SUD éducation appelle les personnels à se mettre en grève le 5 décembre et à mettre en débat dans les assemblées générales sa reconduction, dans l'objectif de construire un vaste mouvement interprofessionnel.
Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement Macron-Philippe mène son entreprise de destruction à un rythme soutenu. Dans l'éducation les réformes se sont succédées dans tous les degrés. Cette rentrée voit les réformes des lycées s'appliquer dans un ministère marqué par la grève inédite du Bac 2019. La loi Blanquer, dont SUD éducation revendique toujours l'abrogation, commence également à être appliquée. En dehors de l'Éducation nationale, le gouvernement n'est pas en reste.
Notamment, la loi « de Transformation de la Fonction Publique » du 6 août 2019 entraîne le remplacement des CT et des CHSCT par un organe unique, le "Comité social d'administration", la diminution du rôle des CAP, le développement de la contractualisation (notamment avec les "CDD de chantier").
Il convient de rester extrêmement vigilant car les conséquences de ces réformes n'ont pas fini de se faire sentir et dès les premiers jours de la rentrée les personnels en ont constaté les effets néfastes.
Dans ce contexte, SUD éducation continuera de soutenir et d'œuvrer à l'amplification des mobilisations des personnels contre ces réformes et de communiquer sur leurs effets. Notons que le ministre a reculé sur les EPSF suite à la mobilisation dans le premier degré.
Combattre le projet de réforme des retraites, porter notre projet de société
Les retraites constituent un enjeu interprofessionnel qui concerne l'ensemble de la population. Nous pouvons espérer construire une mobilisation qui dépasse les carcans catégoriels bien qu'il faudra la construire dans les secteurs en partant des situations sectorielles. À ce titre, les personnels de l'Éducation nationale vont payer un lourd tribut si cette réforme passe.
Les retraites touchent à de nombreuses questions qui nécessitent de mettre en avant notre projet de société. Dans ce cadre, nous porterons notamment dans nos interventions :
- la lutte contre la précarité : les carrières hachées et les bas salaires touchant des retraites largement amputées
- la lutte contre le sexisme : les femmes ont de nombreuses discontinuités dans leur carrière à cause de la précarité et de l'inégalité, dont la charge de l'éducation, qui repose d'abord sur elles. Leurs salaires sont en général plus bas. Comme la pension sera calculée sur toute la carrière, elles subiront une baisse de pension par rapport à la situation actuelle (qui la calcule sur le salaire ou les meilleurs années). À cela s'ajoute l'inquiétude sur les pensions de réversion alors que celles-ci permettent aujourd'hui de limiter l'écart de pension entre hommes et femmes.
- la solidarité intergénérationnelle contre le projet de société du gouvernement.
Après la réussite de la grève du 13 septembre à la RATP et l'appel de l'intersyndicale à une grève illimitée à partir du 5 décembre, cette date serait un point de départ pour une grève reconductible dans certains secteurs. Plusieurs organisations syndicales ont d'ores et déjà déposé un préavis de grève reconductible à partir de cette date.
Dès maintenant et sans faire l'impasse sur des dates de mobilisation en novembre, SUD éducation appelle les personnels à se mettre en grève le 5 décembre et à mettre en débat dans les assemblées générales sa reconduction, dans l'objectif de construire un vaste mouvement interprofessionnel.
Pour cela, SUD éducation entend :
- construire la mobilisation par des campagnes d'information, de sensibilisation
- réunir les forces syndicales et plus largement le mouvement social (associations, collectifs, gilets jaunes, etc.) pour gagner, tout en construisant une mobilisation unitaire partant des situations sectorielles
- rassembler une intersyndicale la plus large possible dans son secteur. Dans la perspective du 5 décembre, l'action intersyndicale ne doit pas qu'être "de papier" mais se déployer sur le terrain, par des heures d'information syndicale, des tournées syndicales communes.
Il s'agit de faire échec au projet du gouvernement et d'obtenir pour toutes et tous :
- un taux de remplacement à 75 % des dix meilleures années ou du dernier indice,
- une durée de cotisation de 37 ans et demi,
- pas de pension inférieure au smic,
- l'égalité entre les hommes et les femmes au travail comme dans la retraite,
- départ à 60 ans, à 55 ans pour les métiers pénibles, pas de recul sur les droits acquis.
De plus, l'Union syndicale Solidaires est engagée actuellement dans la campagne contre la privatisation d'ADP (Aéroports de Paris). La fédération SUD éducation s'impliquera dans cette campagne dans son secteur.
Enfin, la fédération SUD éducation soutient les grèves climat du vendredi (depuis mars 2019) et les mobilisations en faveur de la justice sociale et climatique en déposant des préavis de grève et en appelant à participer aux manifestations. SUD éducation revendique le droit de la jeunesse à faire grève et à manifester en France ! Partout dans le monde les étudiant-e-s, lycéen-ne-s et habitant-e-s se mobilisent pour des changements politiques majeurs, pourtant la France s'est illustrée en réprimant violemment les marches mondiales pour le climat. Cela s'ajoute aux nombreuses exactions policières, aux entraves au droit de manifester et aux condamnations de manifestant-e-s que nous dénonçons avec fermeté.
Tous en greve le 5 decembre !
La retraite par points : d'un travail précaire à une retraite de misère !
CGT Commerce et Services
Notre système de retraite par répartition est en danger : Le gouvernement veut nous faire travailler plus longtemps et ouvre le système à la capitalisation.
Le gouvernement Macron veut faire payer les salarié-es pour engraisser les patrons et les fonds de pension ! Cette loi est la digne héritière des lois Macron contre le monde du travail qui a consisté à rogner nos droits collectifs et individuels.
Dans nos métiers du commerce et des services, si cette loi passe, ce sera un véritable carnage pour tous les retraité-es et particulièrement les femmes dont les carrières sont hachurées et les temps de travail diminués.
Le « système universel par points » c'est la fin des régimes de retraite avec :
- Des réductions très importantes du niveau des pensions,
- Un recul mécanique de l'âge réel de départ à la retraite,
- Un salaire au rabais = une retraite au rabais !
Les patrons de nos champs professionnels ne veulent plus payer les salaires, ils réclament toujours plus d'exonération des cotisations sociales. Ils généralisent les petits boulots mal payés et précaires. Dans le Commerce et les Services : 80 % des femmes à temps partiels ont encore un salaire à trois chiffres. Pour la majorité des salarié-es le salaire est au SMIC. Alors quel sera le taux de notre pension de retraite ?
Face au patronat et à ce gouvernement au service des riches, il faut de façon massive imposer nos propres choix.
Il s'agit de notre vie, de notre retraite et de celle de nos enfants.
Pour cela nous exigeons :
- Un départ à la retraite à 60 ans à taux plein et un revenu de remplacement à 75% du revenu net d'activité (calcul sur les 10 meilleures années ou les six derniers mois) ;
- La prise en compte des années d'études et de précarité chez les jeunes ;
- La prise en compte de la pénibilité des métiers ( travail dans les entrepôts, les magasins, les sites industriels, les métiers de la sécurité, à gestes répétitifs, etc.) ;
- L'indexation des pensions sur les salaires et non sur les prix.
Ne pas être un futur retraité pauvre c'est possible : la meilleure méthode c'est l'augmentation des salaires, l'application de l'égalité salariale femmes-hommes, l'augmentation du taux de cotisation sociale, la taxation des produits financiers et l'arrêt immédiat de toutes les aides aux entreprises (exonération des cotisations sociales, niches fiscales).
La fédération CGT Commerce et Services demande le remboursement total du versement du CICE versé à toutes les entreprises !
Pour cela, il va falloir se battre pour mettre en échec les souhaits du patronat et du gouvernement, pour stopper le projet de régression sociale.
Il est temps que les lumières se rallument et que toutes et tous nous prenions notre destin en mains.
Aujourd'hui c'est encore possible, demain ce sera plus dur et après-demain difficile ;
C'est maintenant qu'il faut lutter, bloquons l'économie du pays et faisons payer aux riches ce qu'ils nous doivent !
C'est pour cela que la Fédération appelle tous les salarié-es à la grève !
Retraite
La FNME CGT appelle à la grève nationale reconductible dès le 5 décembre !
FNME CGT
Pour la CGT, c'est simple : 75% de taux de remplacement, départ à 60 ans et anticipé pour les travaux pénibles.
La FNME CGT réaffirme son opposition à tout projet de réforme des retraites qui mettrait fin à la retraite par répartition avec la création d'un système universel de retraite par points ayant pour conséquence d'individualiser les droits en lieu et place des garanties collectives.
Le gouvernement veut faire croire que le nouveau système maintiendra, en toute transparence, le niveau de pension et l'âge de départ. Il n'en est rien. Pour rappel, en Suède, le système de retraite à points, institué au milieu des années 1990, a fait baisser les retraites pour 92 % des femmes et 75 % des hommes.
La perspective de régime unique conduirait à la disparition des régimes des fonctionnaires et des 42 régimes spéciaux.
La FNME CGT est également opposée à toute réforme des régimes spéciaux des personnels des Industries Électriques Gazières, celui des Mineurs et celui des travailleurs de l'énergie atomique.
Le régime spécial des retraites des IEG est une partie intégrante du Statut National qui ne coûte rien aux contribuables, Au contraire, il contribue chaque année à la solidarité nationale !
La FNME CGT veut conserver les spécificités du régime y compris sur la pénibilité et les droits acquis pour les femmes.
Si le régime spécial des IEG n'est pas négociable, il peut être largement amélioré, notamment sur :
- Le retour à 75% du dernier bulletin de salaire;
- La revalorisation des minimums de pension;
- Des moyens pour régler rapidement les requêtes des anciens combattants d'Afrique du Nord;
- Des moyens pour régler les problèmes des inactifs qui n'ont pas accès aux nouvelles technologies.
La FNME CGT a demandé au Secrétaire d'État en charge de la réforme des retraites de recevoir les mineurs dont le maintien du régime spécial est une exigence forte de la corporation minière.
Pour les salariés de l'énergie atomique, comme pour la Fonction Publique et les IEG, la CGT revendique le retour à un taux de remplacement de 75% du dernier salaire, un âge de départ à 60 ans et un départ anticipé pour les travaux pénibles.
Au-delà de la problématique des retraites, la situation est très préoccupante dans les entreprises du secteur énergétique avec :
- La privatisation d'ENGIE, résultant de la loi PACTE, relative à la croissance et la transformation des entreprises (comme pour ADP et la FDJ);
- La casse d'EDF, avec le "projet Hercule";
- Les fermetures envisagées des centrales au charbon;
- Les fermetures envisagées des centrales nucléaires à partir de 2020 pour FESSENHEIM (à suivre : 24 réacteurs pour atteindre une baisse de production du nucléaire à 50% du mix énergétique);
- Les licenciements actuels chez Neptune Energy ; etc.,
- L'arrêt du projet ASTRID et la baisse des moyens dévolus à la recherche fondamentale dans le secteur de l'énergie atomique.
Pour améliorer cette situation, du courage politique s'impose et pour y arriver, la FNME CGT porte un programme progressiste pour le Service Public de l'énergie.
Pour toutes ces raisons, la FNME CGT appelle les travailleurs et les retraités à participer à la grève nationale reconductible, dès le 5 décembre.
Lors de cette journée, la FNME CGT invite les travailleurs et les retraités à rejoindre les manifestations, les rassemblements et toutes autres formes d'actions qui seront organisées dans les départements pour conduire au blocage de l'économie du pays.
Pour reconduire la grève dans la durée et impulser des actions sur l'outil de travail partout dans les territoires, la FNME CGT propose aux travailleurs et retraités de participer à toutes les réunions syndicales proposées dans et en dehors des entreprises
Source : http://www.fnme-cgt.fr/index.php/page/nos-act…
Source : http://www.fnme-cgt.fr/index.php/communiques/…
Source : https://syndicollectif.fr/les-energeticiens-p…
Grève dans les transports à partir du 5 décembre
CGT, FO, Solidaires
Les fédérations CGT, FO, Solidaires des secteurs de transports dénoncent la volonté du gouvernement à vouloir remettre en cause nos systèmes de retraites actuels, solidaires et intergénérationnels par un projet de réforme de retraites par points. Nous condamnons également les attaques contre nos régimes spécifiques qui ne sont pas des avantages indus mais qui tiennent compte des situations particulières de nos secteurs. Les différentes simulations réalisées à partir du projet Delevoye confirment des baisses de pensions pouvant atteindre 600€ par mois selon les situations. C'est inacceptable alors même que les distorsions entre ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien sont croissantes. La « théorie du ruissellement » portée par le Président des riches se transforme en digue pour les seuls intérêts du capital.
Dans le même temps, les salariés du transport et des infrastructures subissent les logiques de régression sociale des entreprises et des politiques publiques. Loi travail, Loi d'Orientation des Mobilités, réforme ferroviaire, réforme de la fonction publique, etc. Elles ont toutes pour dénominateur commun le dumping social et environnemental générant une casse des emplois, une hausse de la souffrance au travail, un sous paiement des qualifications et des compétences, une individualisation des rémunérations et une dégradation du service public des transports.
Pour combattre la remise en cause des droits collectifs qui sont le résultat des luttes sociales passées et au contraire pour gagner un renforcement et une amélioration du système actuel de nos retraites et des droits sociaux, nos organisations appellent l'ensemble des salariés des transports à cesser le travail à partir du 05 décembre.
Elles appellent les salariés à s'inscrire massivement dans la grève et à participer aux assemblées générales pour débattre du niveau de mobilisation, des négociations et des conditions de la reconduction du mouvement de grève au-delà du 05 décembre.
Cette mobilisation est indispensable pour établir un rapport de force suffisant au sein de nos professions des transports et ainsi faire plier le patronat et le gouvernement.
Communiqué aux cheminots
CGT, UNSA, SUD Rail
Pour nos retraites pour nos conditions de travail et nos emplois
En grève à partir du 5 decembre !
Les Organisations Syndicales Représentatives, réunies en interfédérale le jeudi 14 novembre 2019, ont partagé la nécessité d'organiser une riposte face aux nombreuses attaques lancées contre les salariés du ferroviaire.
Elles appellent les cheminots à se mobiliser massivement à partir du 5 décembre.
Dans l'unité, exigeons du gouvernement l'abandon de son projet sur les retraites et la prise en compte de nos revendications au niveau de la branche et de la SNCF.
Nos retraites sont attaquées !
Le projet de retraites par points du gouvernement Macron s'attaque aux retraites de l'ensemble des salariés : les régimes spéciaux comme le régime général sont ciblés. Au-delà des menaces sur le moment auquel nous pourrions partir en retraite, tout-e-s les salarié-e-s subiraient une baisse très importante du montant de leur pension ! Les différentes simulations réalisées sur la base du rapport Delevoye prévoient en effet des baisses de pensions de 200, 400, 600€ par mois selon les situations !
Ce n'est pas admissible !
C'est sans compter sur la baisse prévisible du montant du point de retraite, en imposant une « règle d'or » qui limite la part des pensions à 14% du PIB. Avec la forte progression à venir du nombre de retraités, les pensions des retraités seraient encore diminuées !
Un cadre social totalement remis en cause !
Avec la mise en œuvre au 1 er janvier 2020 de la Loi « nouveau pacte ferroviaire », la direction SNCF souhaite remettre en cause l'essentiel de notre contrat social, aussi bien avec l'éclatement en Sociétés Anonymes que dans le cadre de la négociation de la convention collective : rémunération, métiers, protection sociale, emploi, externalisation, facilités de circulation, fin du Statut, avenir des lignes et du Fret, etc., l'État a décidé de ne rien nous épargner.
C'est le moment d'imposer d'autres choix ! La colère sociale est montée d'un cran supplémentaire ces derniers mois. Le nouveau Président de la SNCF doit répondre, en urgence, aux revendications.
Les fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail ont déposé un préavis de grève reconductible par périodes de 24 heures, à compter du 5 décembre 2019. Elles appellent les cheminots à s'inscrire massivement dans la grève et à participer aux assemblées générales pour débattre du niveau de mobilisation, des négociations et des suites à donner.
Elles s'organisent pour donner des éléments d'appréciation nationaux.
Grève à partir du 5 décembre 2019 :
engagé.e.s pour gagner !
CGT cheminots
La situation dans l'entreprise SNCF est explosive du fait des choix stratégiques mis en oeuvre ces dernières années et exacerbés par la réforme du 27 juin 2018.
Sur fond d'une énième réforme des retraites, la tension au sein de l'entreprise est palpable, les colères s'expriment de plus en plus sur les sujets du quotidien (sécurité, conditions de travail, salaire…).
C'est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminots à cesser le travail.
Les cheminots ont de moins en moins les moyens de faire du bon travail, ne sont pas reconnus au niveau de leur implication (niveau des salaires, déroulement de carrière, accès à la formation…) pour assurer une bonne qualité de service public.
La Fédération CGT des cheminots conteste ces choix qui remettent en cause l'avenir de l'entreprise, de nos métiers, du service public Fret et Voyageurs ainsi que de pans entiers du réseau ferroviaire.
Ces dernières semaines, les cheminots de plusieurs filières se sont mobilisés sous différentes formes pour exprimer de la colère et exiger des moyens pour bien travailler.
Au regard de cette situation, la Fédération CGT des cheminots revendique des changements d'orientation (relance du Fret, trains de nuit, auto-couchettes, ouvertures de lignes, gares, guichets…), des déblocages significatifs de moyens pour permettre aux cheminots une production ferroviaire de qualité (hausse des recrutements au Statut, réinternalisation de charges de travail, réhumanisation des gares et des trains…), l'inscription de garanties nouvelles et de haut niveau dans la future CCN de branche (grille de branche, sécurité de l'emploi…) ainsi que des réponses concrètes aux revendications des cheminots actifs et retraités.
Retraites, un enjeu interprofessionnel
La réforme des retraites voulue par le Gouvernement touche l'ensemble des salariés. L'objectif n'a jamais été de remettre plus d'équité dans le système, mais bien d'imposer à tous de travailler plus longtemps avec, à l'arrivée à la retraite, le versement d'une pension plus basse. Quant à la suppression des régimes spéciaux, elle n'a pour visée que d'abaisser les droits de tous.
La Fédération CGT des cheminots exige le maintien du régime spécial de retraite des cheminots et la pérennisation de son financement.
Elle propose l'élargissement du régime spécial à l'ensemble de la branche ferroviaire.
La Fédération CGT appelle l'ensemble des cheminots actifs, de tous collèges et de tous métiers, à s'inscrire massivement dans la grève à partir du 5 décembre 2019.
Un préavis de grève reconductible par période de 24h sera déposé à partir du mercredi 4 décembre 2019 à 19h00.
Axes revendicatifs portés par la CGT, UNSA et Sud-rail dans le cadre de la DCI unitaire déposée le 18 novembre 2019
Retraites :
- Maintien du régime spécial des cheminots, du taux de cotisation supplémentaire dit « T2 », des droits spécifiques des cheminots actuels et futurs embauchés ;
Emploi :
- Arrêt des suppressions d'effectifs ;
- Négociation nationale sur les créations d'emplois, puis déclinaison interentreprises dans les territoires, sur :
- Les besoins relatifs à la sécurité, à une production de qualité et à l'amélioration des conditions de travail ;
- Les besoins nécessaires à la réinternalisation de charges de travail sous-traitées ;
- La régularisation des emplois précaires et une reconversion pérenne des agents en EIM ;
- Les conditions d'utilisation des alternants et leurs perspectives d'embauches.
- Création d'instances interentreprises de proximité pour le suivi de ces sujets.
Rémunération :
- Augmentation générale de la valeur du point (ou du salaire de base pour les contractuels) de 5,2 % pour compenser l'inflation des 5 dernières années, à titre de mesure immédiate ;
- Ouverture de négociations sur toutes les primes de travail ;
- Augmentation de l'Indemnité de Résidence 1 (région parisienne et autres) de 150 € pour tenir compte de la forte hausse du coût de la vie en région parisienne, notamment des loyers ;
- Revalorisation des EVS ;
- Revalorisation des pensions de retraite.
Restructurations :
- Arrêt des restructurations en attente d'un nouveau projet de développement du service public ;
- Abandon de l'organisation par activité, de l'externalisation, et du lean management ;
- Garantie de formations « métiers » communes, de déroulement de carrière, de passerelles entre entreprises du GPF pour garantir le maintien d'une sécurité de l'emploi pour tous les cheminots statutaires ou contractuels ;
- Garantie de non concurrence interne avec les filiales, présentation systématique de SNCF aux appels d'offres, partage des charges de travail entre EF nationales sur les trains transfrontaliers ;
- Allègement de la charge de travail des DPX et recentrage sur l'organisation de la production.
Avenir des métiers :
- Maintien de la proximité des organisations de travail en territoire (UP traction, U0 train, ateliers du matériel, services administratifs ou transverses, services en gare, centres d'appels, équipes et astreintes Equipement…) pour favoriser la réactivité de la production et préserver l'aménagement du territoire ;
- Remise en place de Directions métiers interentreprises fortes ayant pouvoir de prescription ;
- Arrêt de la casse de l'ensemble des métiers : ajout de tâches aux agents de conduite, suppression des contrôleurs à bord des trains ou de leurs compétences sécurité, deshumanisation des gares, casse des RCAD, polyvalence forcée et maintenance modulaire du Matériel, déploiement des CCR, massification des travaux, perte de compétences à l'Equipement par les transferts de charges sur la sous-traitance, baisse des effectifs SUGE et dégradation de leurs conditions d'utilisation, menace sur l'avenir des APF et les services transverses, etc…
Service public :
- Proposition d'un plan de relance du fret ferroviaire au Gouvernement, négocié avec les organisations syndicales, incluant les évolutions législatives, un plan d'investissement dans les infrastructures et le matériel, un plan commercial et le développement de l'emploi ; arrêt de la déréglementation et du dumping social dans le groupe ;
- Maintien, entretien et développement du réseau ferroviaire ;
- Plan d'investissement pour résorber les causes des retards des trains dits « malades » sur l'ensemble du réseau national ;
- Plan de relance des trains d'équilibre du territoire (TET), dont les trains de nuit et TAC.
Protection sociale :
- Elargissement du volet prévoyance du régime spécial à l'ensemble de la branche ferroviaire ;
- Accès à la médecine de soins SNCF et à l'Action Sociale SNCF pour l'ensemble de la branche financé par les entreprises ferroviaires (EF) et ouverture aux retraités ;
- Extension des facilités de circulation pour tous les cheminots actifs, retraités ou ayants droit de la branche ;
- Rematérialisation des feuilles de pensions et permanences CPR en proximité.
Représentation des cheminots :
- Organisation de négociations réelles avant et pendant les conflits ;
- Création d'instances de proximité, d'instances transverses par métier et maintien de commissions composées de représentants du personnel et de la Direction pour débattre des promotions, des accès aux postes, et des dossiers disciplinaires ;
- Reconnaissance de la capacité d'intervention inter-métiers et inter-entreprises des représentants syndicaux (secrétaires de syndicat, DSC, etc.).
Source : http://cgtlyd.reference-syndicale.fr/2019/11/…
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/11964…
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/11928…
En avant vers la grève jusqu'au retrait !
FO Cheminots
Le Comité Confédéral National Force Ouvrière, « parlement » de FO, s'est réuni ces 25 et 26 septembre.
Dans sa résolution sur les retraites, adoptée à l'unanimité des 103 Unions Départementales et des 26 Fédérations Professionnelles, le CCN a affirmé :
« FO est prête à aller à la grève. FO soumet la proposition de rejoindre, par un appel interprofessionnel, la grève unie des syndicats de la RATP et des Transports à compter du 05 décembre prochain pour empêcher et mettre en échec le projet Macron/Delevoye.
Pour cela FO entend œuvrer à l'unité la plus large et demande à ses syndicats d'organiser réunions et assemblées générales pour préparer la grève ».
La fédération FO Cheminots se félicite de cette décision claire et courageuse.
La fédération FO Cheminots demande à l'ensemble de ses syndicats de tout mettre en œuvre (heures d'information syndicale, assemblées générales, tournées,...) pour construire la grève. Elle demande à ses syndicats de travailler partout à construire l'unité la plus large.
Construisons la « Tous Ensemble » sur des revendications claires :
- Contre les retraites par points, pour le maintien des 42 régimes existants !
- A partir du 5 décembre grève illimitée jusqu'au retrait du projet Macron/Delevoye !
- Nos retraites valent bien une Grève Générale !
- A partir du 05 décembre, bloquons le Pays !
Résister, revendiquer, reconquérir !
Source : https://tendanceclaire.org/breve.php?id=36303
Source: https://fo-cheminots.fr/
Appel aux salariés du Val-de-Marne
Pour le retrait du projet Macron-Delevoye, tous en grève dès le 5 décembre !
94: CGT, FO, SOLIDAIRES, la FSU et l'UNEF
Après les fortes mobilisations et grèves massives des agents RATP le 13 septembre, des agents des finances le 16 septembre, des électriciens et gaziers le 19 septembre, des policiers le 2 octobre, des retraités le 8 octobre puis enfin des pompiers le 15 octobre dernier, tout démontre l'attachement des salariés à défendre leurs systèmes de retraites par répartition et à rejeter le projet MACRON DELEVOYE d'un système de retraite unique par points.
Les UD CGT, FO, SOLIDAIRES, la FSU et l'UNEF du VAL-DE-MARNE s'opposent au projet de régime unique de retraite par points voulu par le gouvernement qui a pour conséquences de réduire les pensions, de repousser l'âge de départ à la retraite et de développer le recours à la capitalisation. Elles en revendiquent le retrait immédiat. Personne ne serait épargné par cette contre-réforme qui vise à supprimer toutes les garanties collectives conquises depuis 1945 inscrites dans les 42 régimes de retraites.
Forts du mécontentement grandissant, et de l'appel unitaire à la grève illimitée des syndicats RATP et transports début décembre, les UD CGT, FO, SOLIDAIRES, la FSU et l'UNEF du VAL-DE-MARNE appellent, en conséquence, les salariés du privé comme du public, à se mettre en grève à compter du 5 décembre prochain pour empêcher et mettre en échec le projet Macron/Delevoye.
- Non à la retraite par points,
- Non au régime unique et à la fusion des régimes,
- Maintien des 42 régimes de retraite et amélioration des régimes existants tant pour les poly-pensionnés que pour les carrières longues que pour la pénibilité,
- Suppression immédiate de l'allongement à 43 ans de la durée de cotisation avec possibilité d'une retraite à 60 ans à taux plein, liquidation de sa pension sur les 10 meilleures années pour le privé et des 6 derniers mois d'indice pour les fonctionnaires,
- Cotisations des entreprises pour les jeunes primo demandeurs d'emploi en formation, stage ou apprentissage, reconnaissance des années d'études supérieures,
- Indexation des pensions sur l'évolution des salaires,
- Annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités,
- Aucune pension inférieure 1 450 euros nets (80% du salaire médian 1 900€ bruts) ,
- Retrait du projet de réforme Macron/Delevoye qui n'est ni amendable ni négociable.
De l'argent il y en a …
De l'argent il y en a au regard des dividendes des entreprises du CAC40 (record attendu de près de 52 milliards euros en 2019), de la fraude patronale aux cotisations sociales et au travail dissimulé, de l'évasion fiscale, de la poursuite du CICE (20 milliards), auxquels s'ajoutent 22 milliards d'exonérations de cotisations patronales. Ces dernières sont payées par les impôts des salariés et creusent intentionnellement un déficit de la Sécurité Sociale, déficit artificiel qui sert de prétexte à toutes les contre-réformes.
Pas de réduction des droits sociaux
Ce n'est pas aux salariés de subir la réduction de leurs droits sociaux et de leur retraite déjà amputée par les précédentes contre-réformes. Aussi les UD CGT, FO, SOLIDAIRES, la FSU et l'UNEF du VAL-DE-MARNE rejettent tout projet de ce gouvernement de reculer encore l'âge de départ à la retraite (âge pivot ou âge d'équilibre) et/ou d'allonger la durée d'activité et/ou d'inciter à partir plus tard. Elles défendent le principe de solidarité intergénérationnelle et donc combattent aussi l'idée de reporter sur les futures générations les conséquences de ce projet de contre-réforme.
Elles soutiennent et favoriseront toute mobilisation et action dans ce sens et s'engagent avec leurs Confédérations, Unions, Fédérations respectives à construire le rapport de force qui s'impose comme elles se félicitent du dernier communiqué commun du 16 octobre « toutes et tous en grève et dans l'action le 5 décembre« .
La grève reconductible pour gagner le retrait
Au regard des enjeux et de la gravité de l'attaque portée sur les retraites, seul un mouvement interprofessionnel fort et unitaire avec blocage de l'économie sera en mesure de faire reculer le gouvernement et abandonner le projet DELEVOYE ; la question de la grève reconductible pour gagner le retrait est notre arme syndicale dont les salariés et fonctionnaires peuvent s'emparer.
Pour le retrait du projet Macron - Delevoye,
les UD CGT, FO, SOLIDAIRES, la FSU et l'UNEF du VAL-DE-MARNE
appellent les salariés et étudiants à s'engager massivement dans la grève à compter du 5 décembre et à tenir des assemblées générales pour reconduire le mouvement.
Source : http://solidaires94.overblog.com/2019/11/5-de…
Source : http://snudifo94.fr/2019/11/appel-unitaire-de…
Source : https://www.facebook.com/94Cgt/posts/94392351…
Appel de l'assemblée générale du Val d'Oise
CGT 95, FO 95, Sud Éducation 95, Solidaires 95, GRS 95, PG 95, PCF 95, FI 95, EELV 95, NPA 95, Attac, Stylos Rouges
AG réunie le 6 novembre 2019, pour construire une grève massive et reconductible de toutes et de tous
Dès le 5 décembre 2019 jusqu'à la satisfaction de nos revendications
en premier lieu l'abandon de la réforme des retraites
110 militants, syndicalistes, associatifs, politiques, gilets jaunes, citoyen.nes du département se sont réunis le 6 novembre 2019 pour discuter de la situation sociale et particulièrement du projet de réforme destructeur des retraites,
Lors des échanges, chacun a exprimé qu'il se disposait à tout mettre en œuvre pour faire échec au projet Macron/Delevoye,
Au regard des enjeux et de la gravité de l'attaque portée sur les retraites et sur nos droits, seul un mouvement unitaire interprofessionnel et citoyen sera en mesure de faire reculer le gouvernement et le MEDEF ;
POUR permettre de conquérir des droits nouveaux sur la retraite, l'emploi, les conditions de travail, les salaires ;
POUR stopper les sabotages de nos services publics menés par le gouvernement et les rétablir : Hôpitaux, Pompiers, Transports (SNCF, RATP, transports en commun), Énergie (électricité, carburants, gaz), Eau, Éducation, Sécurité Sociale, La Poste, Finances Publiques ;
POUR mettre en œuvre la vraie transition écologique : vivre avec la nature et non contre elle ;
Pour retrouver notre dignité
Pour reprendre notre destin en main et ne plus subir
La grève reconductible est l'arme dont peuvent s'emparer les salarié.es du public et du privé !
Afin d'assurer le succès de la mobilisation et la grève du 5 décembre, les groupes de citoyen.nes, organisations syndicales, associatives, politiques signataires appellent
- À organiser des assemblées générales et actions revendicatives sur l'ensemble du département pour impulser l'action la plus large possible le 5 décembre 2019 et d'en faire le début d'une grande lutte gagnante
- À organiser des assemblée de salariés grévistes dans les entreprises et services publics du 95, pour proposer la reconduction de la grève jusqu'à satisfaction
- À organiser des initiatives d'informations et de luttes avec les citoyens et salariés
Venez nombreux au meeting du Lundi 2 Décembre
dès 18h, à la Maison des Syndicats, 26 rue Francis Combe, 95000 CERGY
Organisations signataires du Val d'Oise
Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2019/11/v…
Source : https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/1…
Grève à partir du 5 décembre
Pour le retrait total de la réforme Macron/Delevoye !
Intersyndicale éducation 93
Les organisations syndicales de l'enseignement SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, CGT Educ'action, SNUDI FO, SNFOLC FO, SNETAA FO, SPASEEN FO, Sud Education, CNT Education du 93 dénoncent la politique de régression sociale menée par le gouvernement et le président Macron contre l'ensemble des droits des travailleurs. Nous le voyons bien dans l'éducation nationale et la fonction publique, les réformes successives de ces dernières années ont dégradé considérablement nos conditions de travail. Celles-ci remettent en cause le bon fonctionnement de nos écoles, établissements et administrations, remettent en cause nos droits de fonctionnaire d'Etat.
Une baisse des retraites des enseignants allant jusqu'à 40% !
Le projet de réforme des retraites Macron/Delevoye, conduisant à mettre en place un régime unique par points, constitue, dans ce cadre, une attaque d'envergure contre notre protection sociale collective.
Contrairement d'ailleurs à ce qu'affirme la propagande gouvernementale, celui-ci n'a pas pour vocation de rendre le système plus juste ou plus simple.
- Parce qu'avec le système de retraite par points, tout le monde sera perdant,
- Parce qu'il s'agit de réduire le niveau des pensions et les droits de tous les salariés,
- Parce que l'allongement des durées d'activité et le recul de l'âge de départ en retraite seront de fait inéluctables,
l'intersyndicale éducation du 93 s'oppose avec détermination à la retraite par points et refusent catégoriquement la fusion des régimes dans un régime universel. Nous voulons garder notre régime qui s'inscrit dans le code des pensions ! Le projet Macron Delevoye permettrait au gouvernement de baisser chaque année le montant des retraites en diminuant la valeur du point, mettrait fin au calcul de la retraite basée sur 75% du traitement des 6 derniers mois de carrière et entraînerait une baisse des retraites des enseignants allant jusqu'à 40%.
Le gouvernement craint une très forte mobilisation comme en 1995 et la brèche qu'ouvrirait une première victoire.
C'est pourquoi, l'intersyndicale éducation de la Seine-Saint-Denis considère que la grève et le blocage de l'économie sont le seul moyen de faire reculer le gouvernement et d'obtenir le retrait de la réforme.
Sans faiblesse et avec détermination, elle s'inscrit dans l'appel des organisations syndicales nationales à rejoindre de manière interprofessionnelle la grève unie des syndicats de la RATP et des transports à partir du 5 décembre ; appel qui a été repris, depuis, dans de nombreux secteurs professionnels et départements.
Les syndicats SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, CGT Educ'action, SNUDI FO, SNFOLC FO, SNETAA FO, SPASEEN FO, Sud Education, CNT Education de Seine-Saint-Denis appellent tous les salariés, à préparer dans l'unité, les conditions de la grève à partir du 5 décembre.
Ils engagent toutes leurs structures syndicales locales, dans les écoles, les circonscriptions, les établissements et les administrations à tenir des assemblées générales, des réunions de mobilisation, des tournées afin que, avec les collègues, nous décidions, tous ensemble, la grève et sa reconduction, pour défendre les revendications sur la réforme des retraites :
- Abandon du projet de réforme de retraite universelle par point de Macron/Delevoye
- Maintien des régimes spéciaux et de notre code des pensions
- Retour à la retraite à 60 ans à taux plein et sans décote, retour au calcul des retraites sur les 10 meilleures années pour le secteur privé et maintien des 6 derniers mois dans le secteur public ;
- Pas de pension en dessous du SMIC pour l'ensemble des retraités et pensionnés !
Faire reculer Macron et son gouvernement sur les retraites, c'est créer les conditions de la reconquête de nos droits ! Nous revendiquons également :
- Retrait de la loi « école de la confiance »
- Retrait de la loi de la transformation de la Fonction Publique
- Retrait de la réforme des lycées, du bac et de parcoursup
- Non à un statut de supérieur hiérarchique du directeur d'école
- Pour la création de tous les postes nécessaires et la titularisation dans la Fonction Publique des personnels précaires
- Pour une augmentation générale des salaires par l'augmentation du point d'indice et pour des mesures de rattrapage des pertes subies et abrogation du jour de carence
- Pour l'arrêt des réformes incessantes et des injonctions contradictoires qui dégradent nos conditions de travail et peuvent conduire à des drames tels que nous l'avons connu à Pantin !
Tous en grève à partir du 5 décembre !
Réunissons-nous en Assemblée Générale !
Tous en manifestation à Paris !
Le 5 décembre :
pour les retraites et pour tout ce que nous avons sur le cœur
Lutte ouvrière
Préparons le 5 décembre !
Les syndicats de la RATP, secteur très fortement mobilisé le 13 septembre, ont appelé à une grève « reconductible » à partir du 5 décembre. À leur suite, des syndicats de cheminots et de routiers, la CGT, FO, FSU, Solidaires se sont ralliés à cette date pour une grève contre la réforme visant à la destruction pure et simple des retraites par répartition que le gouvernement est en train d'organiser.
Les directions syndicales n'appellent qu'à une journée, mais elles « s'engagent à construire un plan d'action » déclarent-elles. Ce qui est certain, c'est que pour faire retirer le projet gouvernemental, il faudra une grève d'ensemble, efficace, déterminée, consciente qu'elle ne devrait prendre fin que lorsque satisfaction aura été obtenue.
Les travailleurs doivent saisir l'opportunité de cette journée du 5 décembre pour se faire entendre et se préparer moralement, financièrement même, à la suite qu'il faudrait lui donner.