mercredi 1er mai 2019 à 14h30
Manifestation à Paris du premier mai
https://paris.demosphere.net/rv/69136
Trajet / parcours: départ 14h30 de Montparnasse en direction de Place d'Italie
Montparnasse (Pl. du 18 juin 1940) > Bd du Montparnasse > Bd de Port-Royal > Bd St Marcel > Bd de l'Hôpital > Pl. d'Italie
Attention: les cortèges Climat et « Gilets jaunes demain » devaient partir à 11h du Panthéon pour rejoindre Montparnasse. Ce départ du Panthéon a été interdit (confirmé en référé). Plus d'informations sur les nouveaux rendez-vous pour ce cortège ici.
Ordre des cortèges:
Gilets jaunes - CGT - UNEF+UNL - FO - Solidaires - FSU
Appels Gilets jaunes:
L'assemblée Gilets jaunes IdF du 16/4 appelle à un cortège Gilet jaune en tête de manifestation.
Total: 74 000 participants + intéressés Facebook
- 18 000 participants + intéressés - « Gilet jaune demain »
- 16 000 participants + intéressés - « 2m sur les Champs » (lieu différent)
- 15 000 participants + intéressés - « Acte ultime » censuré puis rouvert: 1, 2
- 4 600 participants + intéressés - « 1er mai, en route vers la Victoire »
- 3 200 participants + intéressés - « Cortège festif "Benalla Bloc" »
- 3 100 participants + intéressés - « Paris sous Gaz »
- 2 600 participants + intéressés - « Anniversaire de Benalla » (voir aussi)
- 2 200 participants + intéressés - « 1er mai jaune : les Gilets jaunes en tête ! »
- 1 900 participants + intéressés - « 1er mai pour la convergence des luttes »
- 1 600 participants + intéressés - « Street Medic »
- 190 participants + intéressés - « Jeunes et lycéens en colère »
- 110 participants + intéressés - « Grande marche vers Paris » (départ du 77)
Appels hors IdF à venir à Paris: Toulouse, Marseille, Lille, PACA (total 6 100)
Rendez-vous particuliers:
- 11h00: Manifestation libertaire du 1er mai - Place des Fêtes
- 11h00: Concert d'Orchestre debout et départ collectif - Place des Fêtes
- 11h30: pique-nique climat + Gilets jaunes à Montparnasse
- 11h30: Départ collectif des Gilets jaunes de Pantin, métro Hoche
- 11h30: Rassemblement de salariés de Monoprix - Pl. de la République
- 12h30: Rassemblement sans-papiers à République, puis cortège - CSP 75
- 12h30: Départ collectif des Gilets jaunes Paris 20 sud, 70 rue St Blaise
- 12h30: Pique-nique à Montparnasse du cortège climat
- 13h00: Cortège festif Benalla Bloc- Attac, Cerveaux Non Disponibles... - UGC
- 13h30: Départ collectif du tram de Bezons
- 14h00: Bloc Queer VNR contre l'exploitation - devant l'UGC
- 14h00: Rendez-vous - éducation / Blanquer - Église ND des champs
- 14h00: Rendez-vous du cortège Carrés rouges - universités - Métro Vavin
- 14h00: Rendez-vous - comité Lula et Coord. Latino - Métro Vavin
- 14h00: Rendez-vous de la CNT-SO - Métro Vavin
- 14h15: Rendez-vous féministe - Angle Bd Montparnasse / rue Montparnasse
- 14h15: Départ du local CGT de l'hôpital Cochin
- Point fixe au Métro Vavin des postiers du 92 en grève depuis plus d'1 an
- Point fixe devant l'Église ND des champs - Syndicat CNT SUB-RP (BTP)
- 19h00: Fête pour l'anniversaire de Benalla - Pl. Contrescarpe - (voir aussi)
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers
Stations de métro fermées:
-
Dès 7h00: Argentine, George V, Tuileries, Charles de Gaulle - Etoile, Concorde, Franklin D.Roosevelt, Champs Elysées Clemenceau, Victor Hugo, Ternes, Opéra, Kléber, Boissière, Pyramides, La Tour Maubourg, Ecole Militaire, Madeleine, Invalides, Miromesnil, Assemblée Nationale, Varenne
- trafic interrompu entre Trocadéro et Charles de Gaulle Étoile
- trafic interrompu entre La Motte Picquet Grenelle et Richelieu Drouot -
Dès 12h00: Vavin, Raspail, Denfert Rochereau, Saint-Jacques, Glacière, Corvisart, Edgar Quinet, Notre-Dame des Champs, Port Royal
- trafic interrompu entre entre Montparnasse et Place d'Italie
Voir le site de la RATP
Un 1er mai dans l'unité
Appel commun Île-de-France
CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF et UNL
Un 1er mai dans l'unité, pour les revendications, contre la remise en cause des conquêtes sociales, pour le progrès social, la paix, la solidarité internationale !
Le 1er mai, partout dans le monde, les travailleurs, les salariés, les retraités et privés d'emplois vont s'exprimer, se mobiliser pour faire entendre des exigences pour la paix, le progrès social, la possibilité de vivre dignement...
Dans certains pays, (Algérie, Soudan), la mobilisation en cours des peuples est déterminante dans le rejet de régimes despotiques ou totalitaires et pour l'exigence de démocratie, du respect des droits de l'homme.
En France, ce rendez-vous de manifestations, sera une nouvelle étape pour exiger la prise en compte des revendications. Il s'agira aussi de poursuivre et d'amplifier les luttes pour les urgences sociales et climatiques.
Les mobilisations de salariés, jeunes, retraités ou gilets jaunes se poursuivent, s'inscrivent dans la durée malgré toutes les mesures répressives et liberticides prises par le pouvoir. Les revendications qui s'expriment sont légitimes, et c'est dans ce contexte que les Unions Régionales (URIF) CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, avec l'UNEF et l'UNL, ont contribué aux succès des manifestations et à la grève interprofessionnelle du 19 mars dernier.
Alors que de nombreuses revendications légitimes s'expriment, nous assistons à une remise en cause du droit de manifester (le Conseil Constitutionnel vient de rejeter certaines dispositions de la « loi anticasseurs »). Cette loi porte un vrai risque d'arbitraire des gouvernements d'aujourd'hui, comme de demain, c'est pourquoi, nous en demandons l'abrogation. La répression syndicale s'accentue dans de nombreux secteurs.
C'est dans ce contexte que les conclusions du grand débat confirment que l'objectif du Président Macron était bien d'imposer à marche forcée des reculs sociaux d'une gravité sans précédent en particulier pour la retraite, les services publics, la santé, l'éducation nationale...
Alors que la population souhaite bénéficier de services publics de proximité, le gouvernement envisage de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique. Dans ces conditions, nous agissons pour renforcer la mobilisation unitaire annoncée le 9 mai prochain.
Pour ce 1er mai 2019, faisons-nous entendre :
Pour :
- La hausse immédiate du SMIC à 1800€ - augmentation générale des salaires et des pensions
- La revalorisation immédiate du point d'indice pour les fonctionnaires
- La réindexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
- L'abrogation des lois « Rebsamen », « El Khomri », « Macron » qui cassent le droit du travail
- LE retour à la retraite à 60 ans à taux plein et Abandon de toute réforme de retraite par points
Contre :
- La repression policiere - Retrait total du projet de loi « anticasseurs »
- L'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers, la sélection à l'Université.
- Les reformes dans l'education : Bac, lycée, lycée pro et projet de loi « Blanquer »
Rendez-vous manifestation unitaire mercredi 1er mai 2019
14H30 - Montparnasse
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69136
Source : https://solidaires.org/L-appel-commun-IdF-au-…
Gilets jaunes: Rassemblement historique à Paris
pour une nouvelle démocratie !
FIN AVRIL - Annonce des propositions suite au grand débat national. C'est le moment des décisions, c'est donc le moment pour montrer notre force et notre motivation pour un vrai changement.
Ceci n'est pas une manifestation des gilets jaunes ! C'est un appel à tous les citoyens qui souhaitent un vrai changement dans notre pays.
Cet événement est NATIONAL. Partout en France vous pouvez vous y inscrire. Le 1er mai, pour la fête du travail, faisons la fête de la nouvelle démocratie !! Tout le monde dans la rue à Paris si vous pouvez, pour soutenir la mise en place d'une nouvelle démocratie.
Nous voulons reprendre tout de zéro, revoir le fonctionnement démocratique de notre pays pour que les élus aient moins de privilèges, et les citoyens plus de pouvoir.
Nous allons changer notre constitution et écrire une nouvelle page de l'histoire de France.
Inscrivez-vous dès maintenant pour préparer au mieux cette mobilisation. Si nous sommes nombreux, ils seront obligés de nous écouter et de faire cette transformation que le pays à BESOIN ! "
(Ceci est un appel citoyen, toute violence est proscrite et chacun doit être responsable de ses actes
L'événement a été crée à titre informatif, nous ne sommes pas les organisateurs, mais ce rassemblement devrait être déclaré en préfecture le temps voulu)
Journée internationale de manifestations,
de revendications et de solidarité entre les travailleur-euse-s !
Appel commun CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et UNL
Le 1er mai est une journée d'action et de mobilisation internationale pour les droits des travailleur-se-s, le progrès social, la paix et la solidarité.
Dans la continuité des nombreuses luttes menées, il s'agit de poursuivre et amplifier les batailles pour que les urgences sociales et climatiques soient enfin prises en compte par le gouvernement et le patronat.
Aujourd'hui, 9 millions de personnes vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté dont 6 millions sont privé-e-s d'emploi, et de nombreux-ses jeunes sont en situation de précarité. Dans le même temps des dividendes de plus en plus importants sont versés aux actionnaires. C'est une autre répartition des richesses qu'il faut mettre en œuvre ainsi qu'une fiscalité plus juste et plus progressive.
A l'inverse des choix politiques actuels, il est urgent de revaloriser les salaires du privé et du public, les minimas sociaux et les pensions, développer des services publics de qualité sur tout le territoire, gages de cohésion sociale et de plus d'égalité, d'établir une protection sociale de haut niveau, socle de notre modèle social basé sur la solidarité, créer des emplois de qualité dans le privé comme dans le public et assurer l'égalité professionnelle, permettre la réussite de tous les jeunes et l'accès à un haut niveau de qualification à toutes et tous ainsi que l'autonomie de la jeunesse, une éducation émancipatrice, gratuite sans restriction de nationalité.
Les injustices sociales explosent et sont étroitement liées aux risques environnementaux que personne ne peut plus ignorer et qu'il faut prendre en compte. Réchauffement climatique, perte considérable de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens… Les dégradations sont nombreuses et atteignent souvent des seuils d'irréversibilité à court terme. Les conséquences pour les populations sont de plus en plus dramatiques. Il est urgent de prendre les mesures nécessaires pour permettre une transition environnementale juste socialement.
Le gouvernement doit agir sans délai et à grande échelle pour permettre la construction d'une société plus juste, plus solidaire, non discriminante qui réponde aux questions environnementales, sociales et de santé sans les dissocier.
Les organisations s'engagent à lutter, avec la même force, au renforcement des libertés publiques et contre toute restriction du droit à manifester, à s'exprimer et à s'organiser. Elles condamnent les répressions syndicales envers les salarié-e-s et les jeunes organisées par le patronat et le gouvernement. Elles dénoncent fortement les mesures répressives et parfois violentes déployées par le gouvernement dans le but de faire taire le fort mécontentement et la grande exaspération du plus grand nombre.
Décidées à construire les mobilisations unitaires afin d'obtenir des avancées et cesser toutes les régressions sociales et environnementales, lutter contre la montée de l'extrême droite, ensemble et dans l'unité, les organisations CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et UNL appellent à une forte journée de mobilisation ce 1er mai sur l'ensemble du territoire, pour l'amélioration des droits des travailleur-se-s, pour le progrès social, la paix et la solidarité internationale.
Journée internationale de lutte des travailleurs et travailleuses.
1er mai 2019
Solidarité internationale - Justice Sociale - Paix
CGT IdF
Journée internationale de lutte des travailleurs et travailleuses, le 1er mai est un écho de toutes les luttes en France et dans le monde.
Alors que des pays s'enferment dans une dérive nationaliste, d'autres, à l'instar de l'Algérie et du Soudan voient leurs peuples se révolter contre des régimes totalitaires. Notre solidarité leur est acquise comme elle l'est à tous les peuples qui luttent pour la justice et le progrès social.
La France n'est pas en reste à l'image des multitudes de mobilisations qui se mènent depuis plusieurs mois et plusieurs années. Ces mobilisations se poursuivent dans la durée à l'image des gilets jaunes, des jeunes et des retraités.
Le Gouvernement et sa majorité parlementaire s'enferment dans une remise en cause profonde de notre modèle de société. Leur but est d'instaurer, par la force, une société toujours plus injuste, toujours plus inégalitaire parce qu'uniquement tournée vers l'enrichissement des plus riches, vers la satisfaction du grand Patronat et du MEDEF !
Les revendications qui s'expriment sont légitimes car elles réclament un autre futur que celui que les tenants du capitalisme veulent nous imposer par tous les moyens dont la violence et la répression policière.
Agissons pour des solutions de progrès social !
- L'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, le Smic à 1 800 €
- Le développement de l'emploi de qualité, la réduction du temps de travail à 32 heures avec création d'emploi.
- L'obtention de droits collectifs de haut niveau prévus dans des conventions collectives ou statuts.
- Le développement d'une industrie respectueuse de l'environnement et créatrice d'emplois, de services publics qui répondent aux besoins des populations.
- L'égalité femmes-Hommes et l'égalité salariale
Utopique ? Non ! Les moyens existent :
Les 40 plus grandes entreprises françaises annoncent 100 milliards d'Euros de bénéfices en 2018 (94 en 2017) ! Mais parlons également du CICE versés aux entreprises, le Crédit d'impôt Compétitivité Emploi, soit 20 Milliards ou du Pacte de responsabilité qui a couté 41 Milliards d'Euros. Plus de 200 Milliards donnés sans contrepartie aux entreprises sont restés sans effet sur l'investissement et l'emploi.
Les entreprises ne font qu'empocher cette manne financière d'argent public et le seul résultat, c'est l'augmentation des marges pour les entreprises aux profits, principalement des actionnaires.
Oui, réclamer des augmentations de salaires, la retraite à 60 ans à taux plein c'est juste !
Oui, se battre pour un service public de qualité, pour une protection sociale du
XXème siècle c'est nécessaire !
Oui, agir pour le climat et l'avenir de la planète, c'est urgent !
Justice, nécessité, urgence, voilà les trois axes que nous devons porter le 1er mai 2019 face à un gouvernement qui reste sourd aux profondes aspirations de changement qui s'expriment partout en France, de l'entreprise aux ronds-points.
Il est urgent d'inverser la tendance et de construire un avenir de progrès et de paix. La CGT vous invite à rejoindre la forte mobilisation unitaire en cours pour construire un rapport de force favorable au monde du travail et mettre un terme à ces politiques de destruction sociale.
Pour le progrès social, pour la Solidarité internationale, imposons un monde de paix !
Manifestation unitaire CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF- UNL
14h30 Montparnasse
Cortège climatique et social
- 11h00: départ de Panthéon
- 12h30: arrivée à Montparnasse
- 12h30-14h: Pic-nic apéro climat en accueillant les manifestants qui participent au premier mai syndical
-
14h00: 1er mai, cortèges unitaires climat social et démocratie au travail
à l'appel de la CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et UNL
Nous n'avons qu'une seule planète.
Il n'y a :
- Pas d'emploi sur une planète morte,
- Pas de retraite sur une planète morte,
- Pas de profit sur une planète morte.
... Il revient à notre génération d'agir pour préserver une planète vivante et notamment un climat viable pour l'humanité.
[ lire la suite ]
Source : https://paris.demosphere.net/rv/69801
Source : https://www.facebook.com/events/2262793880650…
Tous ensemble pour bâtir l'avenir !
19 raisons pour manifester le 1 er mai !
CGT
- Parce que le gouvernement casse la protection sociale : retraite, assurance chômage, Sécurité sociale ;
- Parce que Macron et ses affidés détruisent les services publics de l'éducation, de la santé, de la culture, de la justice ;
- Parce que Macron, Philippe et Castaner mettent en danger les libertés fondamentales, le droit de manifester ;
- Parce que les libéraux au pouvoir font le jeu de l'extrême droite en interdisant de manifester, en s'attaquant à la liberté d'informer, en ciblant les étrangers et leurs soutiens ;
- Parce que la politique libérale entretient la désespérance sociale ;
Nous manifestons le 1 er mai !
- Parce que tout le monde a le droit de vivre de son métier ;
- Parce que tout le monde a droit à une protection sociale contre les risques de la vie ;
- Parce que tout le monde peut être concerné par la maternité, la paternité, la vie de famille, la maladie, la dépendance, la retraite ;
- Parce que toutes et tous, nous sommes concernés par l'égalité entre femmes et hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, sur nos lieux de travail comme partout ;
- Parce que nous luttons contre le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie et toutes les formes de discrimination ;
- Parce que nous voulons une société solidaire et de progrès ;
Nous manifestons le 1 er mai !
- Parce que nous revendiquons le renforcement des services publics de proximité pour répondre aux besoins de la population sur tout le territoire ;
- Parce que nous revendiquons le droit à la protection sociale pour toutes et tous tout au long de la vie ;
- Parce que nous revendiquons un droit à la retraite de haut niveau pour toutes et tous ;
- Parce que nous exigeons l'augmentation des salaires et des pensions pour vivre dignement ;
- Parce que nous revendiquons une juste répartition des richesses ;
- Parce que nous voulons une Europe sociale ;
- Parce que nous luttons contre la haine ;
- Parce que nous voulons la paix...
Pour ces 19 raisons... et tant d'autres encore
Nous manifestons le 1 er mai !
Un 1er mai dans une année de lutte
Solidaires
Le 1er mai est une journée de lutte internationale pour la justice sociale et de solidarité. C'est un symbole toujours vivant. Cette journée n'est pas « la fête du travail ». Ce n'est pas « juste un jour chômé ». Car il s'inscrit dans une histoire sociale : le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d'être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-es.
Ce jour est un moment de solidarité entre tous ceux et toutes celles qui luttent pour leurs droits : comme ces dernières semaines en Algérie, avec les enseignant-es polonais-es en grève depuis un mois, les travailleurs-euses du Brésil face à la dictature de Bolsonaro, en Turquie, en Palestine, en Hongrie, les travailleur-euses sans papiers ici en France qui veulent l'égalité des droits et être régularisé-es...
Ici en France, des mois de mobilisation
Les annonces fuitées de Macron, suite à un grand débat tronqué ne répondent pas à nos exigences de fond ni à celles qu'ont exprimées les Gilets jaunes :
- Il préserve une politique fiscale au profit des grandes richesses et des grandes entreprises, ce qui conduit à une baisse des ressources pour la collectivité toute entière.
- Ses mesures en faveurs du pouvoir d'achat n'ont touché qu'une partie des salarié-es et ne constituent pas une garantie durable parce que ce ne sont pas des augmentations de salaires. Nous ne mendions pas, nous voulons des salaires dignes pour une vie digne.
- Il continue l'exploitation intensive des ressources et contribue à détruire la planète tout en faisant croire à une politique « écologique » qui n'en a que le nom, malgré l'urgence climatique et les milliers de manifestant-es pour qui l'écologie est un enjeu de mobilisation internationale.
- Il parle de moratoire sur la suppression des hôpitaux et des écoles, mais pas de rétablir ce qui a été supprimé, ni de développer le tissu social que constituent des services publics de proximité.
- Ses projets de réforme s'attaquent à ce que sont nos droits, conquis de haute lutte : statut de la fonction publique et indépendance de ses missions vis-à-vis du secteur privé, réforme des retraites qui va légitimer une baisse des pensions, augmentation du temps de travail, droit à l'indemnisation quand on est au chômage…
- Il veut maintenir l'ordre social, briser la contestation et ne cesse de rogner les libertés. Il justifie l'utilisation d'armes qui blessent, mutilent et tuent en manifestation et dans les quartiers populaires. Sa répression est mise en cause par le Défenseur des droits et par des institutions internationales.
Cette politique qui se maintient en dépit de la colère populaire alimente encore le désarroi et pousse une partie de la population dans les bras de l'extrême droite, alors que cette dernière a toujours été l'ennemie des salarié-es. Macron a beau jeu de se présenter comme rempart, ses mesures sont antisociales, sa politique migratoire est raciste.
Se mobiliser plus, tous et toutes ensemble
Pour l'Union syndicale Solidaires, nous voulons faire de ce 1er mai une étape importante pour imposer une autre politique, basée sur la justice sociale, fiscale et écologique, pour l'égalité des droits, pour les libertés et contre les violences policières. Nous pensons que le syndicalisme doit se regrouper pour ces objectifs et nous appelons à manifester avec la CGT, FO et la FSU. Nous voulons aussi agir avec tous ceux et toutes celles qui les partagent, c'est ce que nous avons fait en manifestant avec les Gilets jaunes.
Retrouvons-nous le 1er mai pour montrer notre détermination, notre volonté de construire une société qui ne soit pas celle de la loi du fric. Un monde solidaire, qui ne s'arrête pas à nos frontières !
Grève et en manifestation
CGT-TEFP - Travail, emploi, formation professionnelle
1er mai, 9 mai 2019, les samedis, tous et toutes en grève et en manifestation pour la défense du statut, le maintien des unités départements, l'arrêt des réorganisations et des suppressions de postes
La CGT-TEFP appelle l'ensemble des agent·es, de tout service et catégorie :
- à faire grève le 9 mai pour le retrait de la loi Fonction publique, l'arrêt de la réorganisation des services de l'Etat, l'arrêt des suppressions de postes
- à manifester les samedis en convergence avec les gilets jaunes et le 1er mai
- à multiplier les actions locales contre la casse de nos services, le management par objectifs chiffrés et pour l'amélioration de nos conditions de travail
- à se réunir en assemblée générale pour débattre de ces actions
Le gouvernement attaque dans tous les sens et empile les projets contre les services publics [voir ci-contre] : loi de réforme de notre statut, suppressions de postes, réorganisation des services de l'État pour adapter les missions aux coupes budgétaires. Ces projets se déclinent aussi pour notre ministère.
Pour financer les cadeaux faits aux plus riches, le gouvernement doit sabrer dans les dépenses : le projet de loi Fonction publique est donc avant tout un vaste plan social visant à soumettre les agent·es aux restructurations, y compris par la sortie. 1,5 milliards d'euros vont être gaspillés pour remplir cet objectif !
Mais il est bien plus. Il va renforcer le pouvoir discrétionnaire de l'administration sur les recrutements (par l'extension du recours au contrat) et sur ses décisions en cours de carrière, et va amoindrir les possibilités pour les agent·es de faire respecter leurs droits ou d'agir collectivement sur les conditions de travail (suppression des CHSCT et de certaines attributions des CAP…).
Si nous défendons notre statut, ce n'est pas par conservatisme mais bien parce qu'il est la condition de l'égalité d'accès au service public et de l'égalité entre les agent·es au cours de leur carrière. Si nous défendons les unités départementales, c'est parce qu'elles permettent l'accès au service public au plus près des usagers sur tous les territoires.
Ces attaques sont communes à celles que connaissent les travailleurs·euses du privé à travers les incessantes réformes du code du travail ou les cheminot·es dont le statut est mis en extinction ; ou à celle qui se prépare contre les régimes de retraite et les pensions. Elles visent à démanteler l'ensemble des droits et protections qui bénéficient à la grande majorité de la population et dont le patronat et les classes dominantes ne veulent plus.
Pour autant, rien n'est fait ! Malgré la répression, le mouvement des gilets jaunes a remis à l'ordre du jour la contestation collective, dans la rue et mis au cœur de ses préoccupations l'accès aux services publics. Le gouvernement, qui a dû retarder son agenda, craint par-dessus tout la contagion, comme dans l'Education nationale contre la réforme Blanquer.
C'est le moment de passer à l'action pour le faire plier, dans la rue et par un mouvement de grève reconductible et durable !
Nos revendications
- retrait de loi fonction publique
- arrêt des suppressions de postes
- arrêt des réorganisations, maintien des UD
- plan massif de recrutement sous statut
- arrêt des objectifs chiffrés
- dégel et rattrapage du point d'indice
- défense des régimes de retraite
- contre la retraite par points
- abrogation du jour de carence
- rétablissement de l'ISF
Le meilleur du pire - ce que prévoit le gouvernement
- fusion des DIRECCTE et des services de la Cohésion sociale des DRJSCS dans une nouvelle entité
- projets d'intégration des services départementaux du ministère du travail dans des directions interministérielles (avec régionalisation de l'inspection du travail et des renseignements ?)
- mutualisation en préfecture des postes et des agent-es des services généraux
- suppression des CHSCT
- suppression des attributions des CAP sur les mutations et les promotions
- remplacement des CAP par corps par des CAP par catégorie
- création d'une sanction d'exclusion de trois jours sans passage en CAP
- ouverture des postes permanents aux contractuel-les
- instauration d'un contrat de mission de six ans maximum
- création de la rupture conventionnelle pour les contractuel-les et, à titre expérimental, pour les fonctionnaires
- instauration d'une prime de départ volontaire
- mise en place d'un « contrat de transition professionnelle » pour favoriser les reconversions en cas de suppression de poste
- détachement automatique en cas d'externalisation du service ou des missions vers le privé, avec emploi en CDI et non au statut
- passage en force par ordonnances pour réformer le fonctionnement des instances médicales et les règles sur l'aptitude, les congés pour maladie, les congés de maternité, de paternité et d'adoption
- suppression de la bonification en congés et de la prime de vie chère pour les collègues originaires des DOM exerçant en métropole
- poursuite du gel du point d'indice
1er mai : Les Gilets jaunes prennent la tête de cortège
Depuis 130 ans, partout dans le monde, les travailleurs et classes populaires font du 1er mai un moment de lutte et de revendications sociales.
Le 1er mai représente la force collective des masses populaires lorsqu'elles s'unissent face à leur patrons / bourreaux.
En ce sens, le mouvement des GJ a toute sa place dans cette journée de lutte. Aux côtés des syndicats, ou plutôt devant les syndicats. Puisque depuis quatre mois ce sont ces Gilets jaunes anonymes qui portent la lutte sociale et qui l'ont pour beaucoup payer au prix fort.
Pour ce 1er mai 2019, nous appelons donc tous les citoyens qui veulent combattre réellement le pouvoir politique, économique et financier, a prendre la tête du cortège parisien, munis d'un gilet jaune.
Montrons notre détermination et notre sagesse à ce président des riches. Et montrons que nous pouvons être solidaires entre toutes les forces sociales réellement décidées à lutter.
1er mai 2019 : Tête jaune et colère noire.
Tout est possible !
1er mai 2019, une journée pour tout tenter, une journée pour tout rêver.
Le 25ème rendez-vous des GJ n'est pas comme les autres. Et c'est tant mieux. Le mouvement a besoin de sortir de sa routine et de sa ritualisation des manifs du samedi. Planifié, non pas un samedi, mais un jour férié, date historique pour les luttes sociales à travers le monde, ce nouveau rendez-vous devrait voir de nouvelles personnes venir collaborer à la chute du système : syndicalistes, écolos, anarchistes mais aussi et surtout des milliers de citoyens anonymes en colère.
Cette date du premier mai arrive quelques jours après l'annonce des "décisions" de Macron suite au Grand Débat. Des annonces qui n'ont convaincu personne en dehors de la République en Marche. Une allocution qui a confirmé le mépris de classe et la position ultra-autoritaire et inflexible du pouvoir, aussi bien le pouvoir politique que le pouvoir économique, policier et judiciaire.
Le message est clair : vous pourrez gesticuler encore des mois, la politique du gouvernement ne changera pas. Et le système encore moins. Si cette posture tient d'une tactique pour décourager les GJ et autres forces révolutionnaires, on sait qu'après avoir vraiment tremblé en novembre et décembre, le système a réussi à reprendre la main sur la gestion des révoltes, qui n'ont quasiment plus connu de caractère insurrectionnel en 2019, y compris lors des ultimatums du 16 mars et 20 avril. La force du système ultra-libéral, c'est de comprendre les nouvelles situations et de s'y adapter ultra rapidement.
Il faudra donc beaucoup plus qu'un premier mai massif et déterminé pour réussir à ébranler le système. Mais ce 1er mai est essentiel pour que la lutte continue, qu'elle mute pour tromper encore le système, pour le faire dérailler. Ouvrir des brèches, tenter des expériences, se rencontrer, échanger, créer des alliances de rue éphémères…
Mercredi, chaque citoyen dans la rue aura les clés de la réussite de cette journée. Ce ne sont pas les syndicats qui ont les clés, ce ne sont pas les associations, ce ne sont pas les "figures" des GJ. Non, c'est chaque citoyen, qui, selon ses choix, ses paroles, ses actes, déterminera l'évolution de cette journée et donc de la suite du mouvement : une tentative de manif sauvage, lancer un chant repris par des milliers de manifestants, refuser d'entrer dans la nasse de fin de manif (prévue Place d'Italie a priori), se déguiser pour tourner en dérision le pouvoir, monter des barricades, repeindre la rue en jaune, entrer dans un bâtiment pour une occupation éphémère….
Tout est possible. La journée, la nuit et la vie nous appartiennent. N'ayons pas peur de l'inconnu car seul cet inconnu peut nous permettre de vivre différemment.
La solution ne viendra pas d'un transpalette ou d'une banque en feu. Elle ne viendra pas non plus d'un manifestant déguisé en clown ou d'une fanfare invisible. Mais elle viendra de tout cela et des brèches que toutes ces individualités pourront créer. Des brèches dans lesquelles il appartiendra de s'engouffrer et d'improviser.
Le pouvoir craint plus qu'il ne le dit cette journée du 1er mai. Sa stratégie est connue d'avance : contrôler l'ensemble du cortège pour l'amener dans la nasse géante de fin de manif. Avant cela, dès que possible, scinder le cortège pour isoler les manifestants les plus déterminés et faire un max de répression et d'arrestation. Tout faire pour obliger les milliers de citoyens en colère à choisir leur camps : celui des gentils manifestants qui respectent les règles de la République, et les méchants anarchistes black bloc assoiffés de feu et de sang.
Ne leur offrons pas cette chance de nous séparer, idéologiquement mais aussi physiquement dans la rue. Soyons soudés dans nos différences de pratiques et de tactiques. Respectons-nous car nous avons le même adversaire, et que la différence ne nous fait pas peur.
Mercredi : chaque personne dans la rue aura le pouvoir de changer les choses. Le mouvement des GJ a prouvé la force de l'horizontalité et de l'action individuelle dans une lutte collective. Alors n'ayez pas peur de vous lancer dans des initiatives. Parlez-en à vos proches et à vos camarades de lutte. Il reste quelques heures pour préparer ce 1er mai. C'est largement suffisant pour réfléchir et proposer des actions surprises, qu'elles soient festives, musicales ou offensives. Mercredi, chaque initiative sera une reprise éphémère de liberté et d'existence. Chaque acte subversif sera une victoire face à ce système qui veut nous faire croire que rien ne pourra jamais changer et qu'il faut retrouver nos "vies d'avant".
Nous savons que nos vies d'après peuvent être bien plus joyeuses et solidaires. Et nous sommes prêts à nous battre pour cet horizon. Cela commence mercredi.
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Manifestons le 1er mai !
Lutte ouvrière
Un siècle après l'instauration de la journée des huit heures, les travailleurs doivent toujours défendre ce droit, comme tous ceux qu'ils ont acquis, contre une bourgeoisie qui ne cesse de partir à l'attaque.
Dans tous les pays, capitalistes et gouvernements à leurs ordres veulent faire payer à la classe ouvrière la crise de leur système économique, et cherchent à développer la concurrence entre travailleurs pour leur imposer une baisse de leur niveau de vie.
Face à ces attaques d'envergure, il est vital pour les travailleurs de défendre leurs intérêts de classe, qui sont les mêmes quel que soit le pays dans lequel ils vivent : le droit au travail, au logement, aux loisirs, c'est-à-dire de pouvoir mener une vie décente, y compris à la retraite.
Le 1er Mai, journée de manifestation internationale, est l'occasion de réaffirmer, comme le disait le Manifeste communiste de Marx et d'Engels : "Travailleurs de tous les pays, unissons-nous !"
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations prévues ce jour-là, notamment à l'initiative de la CGT.
À Paris, la manifestation partira de Montparnasse à 14 h 30.