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mardi 12 mars 2019 à 14h

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Manifestation universités - recherche

Trajet / parcours: Départ 14h, place de la Sorbonne
Pl de la Sorbonne > Bd St Michel > rue des écoles > rue du Cardinal Lemoine > rue Clovis > Ministère ESRI


Pour une université ouverte et gratuite,

contre la hausse des droits d'inscription

Les 11, 12, 15 et 16 mars 2019: le SNASUB-FSU, le SNEP-FSU, SNCS-FSU, et le SNESUP-FSU appellent à une semaine de lutte et de mobilisation

  • Lundi 11 mars 2019, Rassemblement à 12h00 devant le ministère (MESRI) placette Jacqueline de Romilly, Paris à l'occasion du passage au CNESER du projet d'arrêté fixant le montant des droits d'inscription dans les établissements publics d'enseignement supérieur rendons un dernier hommage au système éducatif français (tenue noire de rigueur pour une marche funèbre et néanmoins festive jusqu'au Panthéon).
  • Mardi 12 mars 2019, Manifestation à 14h00 depuis la place de la Sorbonne (Parcours : boulevard Saint Michel, rue des écoles, rue du Cardinal Lemoine et rue Clovis)
    Réception d'une délégation auprès du MESRI.

Pour une transition écologique imminente, la défense de la biodiversité et contre l'inaction face au réchauffement climatique

  • Vendredi 15 mars, manifestation de la jeunesse. Le SNESUP-FSU, le SNASUB-FSU, le SNEP-FSU et le SNCS-FSU appellent les collègues à ne pas pénaliser les étudiant.e.s qui se joindront à la mobilisation
  • Samedi 16 mars, partout en France, marche du siècle de toutes et tous pour un printemps climatique et social

SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/67543
Source : message reçu le 8 mars 15h


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Mobilisation nationale contre la hausse des frais

Mardi 12 mars prochain, nous manifesterons partout en France, contre la hausse des frais d'inscription et contre la précarité des personnel-les de l'université.

[...]

Nous nous organisons contre l'augmentation des frais de scolarité universitaires pour les étudiant·es extra-européen·nes. Ce projet, qui s'inscrit dans une politique générale de destruction de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche publique.

Plus largement, il s'inscrit dans une politique d'accroissement de toutes les formes d'inégalités.

C'est pourquoi nous appelons toutes et tous les étudiant·es, enseignant·es et autres membres de la communauté universitaire à se retrouver, tous les mercredis à midi, tant que ne sera pas garantie la gratuité de l'accès à l'université, afin qu'elle puisse jouer son rôle d'émancipation.

Plus d'informations sur universiteouverte.org

On étudie ici On reste ici Coordination action interuniv's photo.

Source : https://www.facebook.com/events/3907716650474…


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Personnels de recherche :

Pour la défense de la recherche publique et de ses personnels

manifestons le 12 mars avec les étudiants et les personnels des universités

CGT CNRS-INSERM, INRIA-IRD, INED-IRSTEA

Les attaques contre la recherche publique et l'enseignement supérieur sont d'une ampleur jamais vue dans le passé. Le 11 mars, la Ministre, Mme Vidal, va présenter au CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et la

Recherche) trois textes que la CGT combat :

  • l'augmentation des frais d'inscription à l'Université des ressortissants non communautaires,
  • la remise en cause de la formation des enseignants,
  • le projet de loi de programmation de la recherche.

Le 12 mars toutes les organisations syndicales, étudiantes et des parents d'élèves appellent à une mobilisation nationale contre l'augmentation des frais d'inscription à l'Université. Elles déposeront au Ministère les 310 000 signatures de la pétition contre cette mesure et feront état des multiples prises de position dans les conseils des universités et des EPST. Pour la CGT, les personnels de la recherche ont tout intérêt à rejoindre ce mouvement pour faire entendre leurs revendications.

Selon le gouvernement, dans la recherche tout va bien ! La preuve : les moyens alloués à l'ANR devraient augmenter, on devrait recruter un petit peu plus de thésards dans les EPST, et le chercheur entrepreneur serait la norme. Une loi de programmation sera élaborée à partir de la réflexion de trois groupes de travail. Elle n'est pas belle la vie ! Il faut vraiment faire partie des mécontents perpétuels pour ne pas partager la satisfaction de la Ministre !

Madame Vidal se moque du monde ! Jamais la situation n'a été aussi difficile dans la recherche, du fait de la diminution continue des emplois de titulaires et du manque de financements récurrents indispensables pour le fonctionnement des laboratoires. La quête perpétuelle de contrats crée une tension permanente à l'origine du mal-être des personnels de recherche.

Mme Vidal voudrait mettre en place un système de sites autour d'universités dites de recherche regroupant les actuelles universités, les écoles d'ingénieurs et les laboratoires des organismes nationaux de recherche. D'ici deux ans ces universités de recherche pourraient demander le statut de grand établissement et déroger au code de l'éducation et de la recherche. Ce qui hypothèquerait largement l'avenir des organismes nationaux de recherche comme celui du statut des personnels qui y sont employés. Ainsi, le gouvernement a déjà programmé la disparition dedeux EPST : l'IFSTTAR, Institut National qui serait absorbé par une université locale (!), la future université Gustave Eiffel, et l'IRSTEA qui est promis à fusionabsorption avec l'INRA dans un contexte de restriction budgétaire et de recherche d'économie de moyens.

L'enseignement supérieur et la recherche deviendrait ainsi un système totalement dérégulé où chaque établissement aurait son statut avec ses propres règles de gestion du personnel, ses droits d'inscription et bien sûr sa propre politique de recherche. Ce serait la fin du système de recherche basé sur la complémentarité des ESPT et des Universités.

Ce système est totalement cohérent avec la loi dite de transformation de la Fonction publique qui sera bientôt présentée au parlement, et prévoit que 120 000 emplois de fonctionnaires doivent disparaître d'ici 2022. A leur place, seraient « recrutés » des contractuels pour le temps d'une opération ou d'un projet (CDI dit de mission, c'est à dire en fait des CDD) et, au mieux, des CDI classiques. La durée des CDI dits de mission, serait à l'appréciation de la hiérarchie. Peine aggravante pour notre secteur, le projet de loi ne retient que les CDI dit de mission pour les fonctions de recherche ! La recherche serait ainsi condamnée à la précarité de ses personnels à vie.

Quelle place sera réservée aux emplois pérennes de titulaires dans la recherche ?

Dans ces conditions, pourquoi s'intéresser à la rémunération des personnels et à la revalorisation de leur carrière ?

Face à la protestation, Madame la Ministre a commencé à reculer sur la hausse des droits d'inscription pour les étudiants extra-communautaires, en l'annulant pour les thésards étrangers. Mais, en maintenant cette hausse pour les inscriptions en

Licence et le Master, on asséchera à terme le vivier des futurs chercheurs étrangers qui contribuent au rayonnement international de la recherche française. Plus largement, comment prétendre que cette mesure contre les étudiants étrangers ne préfigure pas une augmentation des frais d'inscription pour tous les étudiants ?

Les laboratoires et les services n'en peuvent plus de la précarité des emplois et des financements.

  • La recherche publique a besoin d'emplois statutaires d'ingénieurs, de techniciens, de chercheurs
  • La recherche publique a besoin d'emplois rémunérés à hauteur de leur qualification

Nous appelons les personnels de la recherche à se joindre à la manifestation nationale le 12 mars à 14H à Paris qui partira de la place de la Sorbonne pour rejoindre le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7077