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mardi 9 octobre 2018 (heure non définie)

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Attention : la manifestation retraités est reportée

Pour la manifestation unitaire du 9 octobre, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/63777

Pour la manifestation retraités du 18 octobre, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/63995


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Sacrifier les retraité-e-s pour les profits des plus riches ?

Ça suffit !

CGT retraités

Les retraités déjà lourdement pénalisés.

Blocage ou presque des pensions pendant 4 ans, suppression de la demi-part pour le calcul de l'impôt sur le revenu pour des personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, l'imposition des majorations de pension pour enfants, gel des retraites complémentaires pendant 3 ans, hausse de 25 % de la CSG, menaces sur la pension de réversion, pas d'augmentation des pensions en 2018 et une augmentation de 0,3 % en 2019 pour une inflation estimée à 2,3 % sur les 12 derniers mois.

Comment oser leur demander des efforts, sous-entendant qu'ils n'en ont pas fait jusqu'à présent…

Au profit de qui ? de Quoi ?

Pour aider les actifs, nous dit le Premier ministre. C'est faux. Exemple : la hausse de la CSG est censée compenser le coût de la réduction des cotisations sociales pour les actifs. En réalité, c'est un service rendu au patronat en lui évitant ainsi d'augmenter les salaires et pour compenser les coûts de la suppression de l'impôt sur la fortune et la réduction de l'impôt sur le capital. À écouter ministres et « experts », les seules dépenses qui doivent être réduites sont les pensions et les prestations sociales.

Pourquoi ne pas réduire les aides aux plus riches qui représentent au bas mot 300 milliards d'euros par an. « Un pognon de dingue » : la fraude et l'évasion fiscale, les niches fiscales et sociales (réductions ou exonérations de cotisations), le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), le pacte dit de responsabilité, la forte baisse de la fiscalité des plus riches et des entreprises depuis trente ans. Ces cadeaux équivalent au montant total des pensions de retraite versées en France !

Pour quels résultats ?

La multiplication des faveurs fiscales pour les détenteurs de capitaux devait favoriser l'investissement et l'emploi.

En 2017, les entreprises du CAC 40 ont distribué deux fois plus de dividendes qu'elles n'ont réalisé d'investissements et consacré 5 % seulement pour les salaires (étude Oxfam).

Pourtant, Emmanuel Macron continue de favoriser le capital au détriment de l'investissement et du travail. Les résultats ? Le chômage ne baisse pas, la dette augmente, la balance commerciale ne s'arrange pas, notre environnement se dégrade, les inégalités explosent.

Demander des sacrifices aux retraité-e-s est contre productif

Car qui peut ignorer le poids des seniors dans l'économie ? En 2020, les seniors seront plus nombreux que les enfants de moins de 5 ans, ils dépensent en moyenne près de 28 000 euros par an, ils représentent 52 % de la consommation, dans la santé, l'alimentation, mais aussi 50 % des achats de véhicules, 35 % des jouets. Ils ne spéculent pas dans les paradis fiscaux. Ils participent bénévolement à de nombreuses activités socialement utiles. Ce n'est pas les retraités qu'il faut taxer, mais ceux qui ont bâti leurs fortunes sur leur travail.

Ça suffit maintenant : Revalorisation des pensions !

Les 9 organisations de retraités qui ont réussi à rassembler plus de 200 000 retraités le 15 mars contre la hausse de la CSG n'en démordent pas : ils réclament une loi rectificative des finances 2018 qui annule la hausse de la CSG et revalorise les pensions au minimum correspondant à la hausse des prix, conformément à la loi en vigueur. La

CGT réclame pour sa part l'indexation des pensions sur la hausse du salaire médian.

Les 3 et 9 octobre, dans tout le pays

Les 9 organisations de retraités appellent à une journée nationale d'action le 9 octobre précédée de l'envoi de délégations départementales de retraités à l'Assemblée nationale le 3 octobre. Face au « Président des riches », rassemblons-nous largement pour que s'exprime fortement l'exigence d'une revalorisation des pensions aux côtés des salariés qui manifesteront ce même jour.

Le 9 octobre un rendez-vous intergénérationnel à ne pas manquer !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/63750
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6777


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Manifestation

Retraités maltraités, retraités révoltés !

Communiqué de l'Union Confédérale des Retraité-e-s CGT

Dimanche 26 août 2018, le Premier ministre Édouard PHILIPPE a annoncé différentes mesures qui vont à nouveau toucher le pouvoir d'achat de nos concitoyens. Parmi celles-ci, il en est une qui va gravement impacter le pouvoir d'achat des retraités : après 3 ans de blocage des pensions, une année 2018 sans aucune augmentation, la hausse de la CSG, le Premier ministre annonce une hausse des pensions de + 0,30 % en 2019 et 2020. Or, le taux d'inflation mesuré par l'INSEE est de + 2,30 % sur les douze derniers mois. C'est une régression insupportable du pouvoir d'achat des retraités que le Premier ministre a tenté de justifier en prétendant vouloir privilégier le travail. Mensonge : réduire le pouvoir d'achat des retraités n'a jamais favorisé et ne favorisera ni l'activité ni l'emploi.

La CGT revendique que les pensions soient indexées automatiquement sur l'évolution des salaires et non pas soumises au bon vouloir du gouvernement.

Les retraités n'accepteront pas d'être à nouveau les dindons de la farce. L'UCR-CGT ainsi que 8 autres organisations syndicales ou associations, appellent les retraités à se mobiliser pour faire entendre leurs voix et manifester leur mécontentement et leur colère à l'égard du gouvernement et de son Président.

Faisons du 9 octobre une grande journée nationale d'actions et de manifestations à travers toute la France. L'intersyndicale retraités des « 9 » se réunira le 7 septembre pour apprécier

la situation. Elle a d'ores-et-déjà prévu de mobiliser dans l'unité, le plus grand nombre de retraités en septembre pour organiser la riposte.

Des délégations venues de tout le pays vont déposer les pétitions recueillies au Président du groupe LREM, le 3 octobre à l'Assemblée nationale. Les retraités CGT appellent les retraités à se mobiliser sans attendre sous toutes les formes appropriées, en participant notamment aux initiatives proposées par l'intersyndicale.

L'UCR-CGT

Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3427


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Si les retraités et les retraitées disaient ce qu'ils et elles pensent …

il y aurait souvent injure à Chef de l'Etat !

UNIRS / Solidaires

Le Premier ministre vient d'annoncer différentes mesures qui vont à nouveau réduire le pouvoir d'achat de nombre de nos concitoyens, parmi les plus pauvres et les plus modestes. Après avoir multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches (baisse de l'impôt sur les sociétés à 25 %, plafonnement à 30 % de l'imposition des revenus des actionnaires, suppression de l'imposition des portefeuilles boursiers à l'ISF, suppression de l'exit taxe, etc.), et en continuant les pratiques laxistes à l'égard des grandes fraudes internationales avec le recours aux paradis fiscaux et à la concurrence fiscale, les finances publiques se trouvent forcément en grandes difficultés. C'est l'argument utilisé par le gouvernement pour essayer de justifier les politiques d'austérité et de rigueur qu'il mène à l'égard du plus grand nombre ! C'est une turpitude totale ! Avec ce gouvernement, nos concitoyens ont tous les jours sous les yeux une « leçon de choses » sur la façon dont les plus riches utilisent l'appareil d'Etat pour renforcer leurs avantages et privilèges. La totale liberté de circulation des capitaux sur la planète, sans limites ni contrôles, décidée progressivement par les gouvernements, conduit à une concurrence exacerbée entre les territoires pour être « attractifs » à l'égard des capitaux. Et les rouages sont mis en route pour, partout, faire pression sur les salaires, les retraites, les prestations sociales, les services publics, etc. Par ce procédé, les détenteurs de capitaux accaparent une part toujours plus importante des richesses produites par celles et ceux qui travaillent. Et, pendant le même temps, les hommes et femmes mis à la tête des gouvernements utilisent les pouvoirs liés à l'Etat pour détourner progressivement une partie des richesses publiques au profit de la minorité privilégiée. C'était la ligne directrice de la Loi de Finances 2018 et de la Loi de Financement de la Sécurité sociale 2018. Et le Premier ministre vient de nous dire que ce serait la même ligne en 2019 et en 2020 !

Ainsi, les personnes retraitées, après un blocage des pensions depuis 2013, une augmentation de 25 % de la CSG au 1er janvier 2018 et diverses dispositions fiscales défavorables, vont voir leurs pensions régresser d'environ 1,4 % par an en 2019 et 2020 par rapport à l'inflation. C'est bien une paupérisation progressive de près de 25 % de la population qui est délibérément organisée. Pendant le même temps, le gouvernement va nous annoncer un « plan pauvreté », une pauvreté qu'il organise. C'est un choix politique : dans le même temps, le gouvernement va dépenser 4 milliards d'euros pour transformer le cadeau du CICE aux entreprises par un nouvel allègement de cotisations sociales sur les bas salaires, 2 milliards pour supprimer les cotisations sociales sur les heures supplémentaires (tout ceci va encore plus fragiliser les ressources des systèmes de retraites), 4 milliards d'euros en 2018, 19 à terme, pour supprimer la taxe d'habitation, ce qui ne changera rien pour les plus démunis bénéficiant déjà des exonérations, dégrèvements et plafonnements, mais qui représentera un cadeau de 9 milliards pour les 20 % les plus riches et mettra en très grandes difficultés budgétaires les collectivités territoriales, les conduisant à leur tour à mener des politiques d'austérité budgétaire et à supprimer des services publics.

A l'UNIRS, nous savons que le chômage n'est pas un problème pour les dirigeants des grandes entreprises et pour les profits des multinationales, mais bien un élément essentiel de solution à l'établissement d'un rapport de forces favorable à l'explosion des profits, explosion que nous constatons d'année en année (selon la Banque de France, la part des actionnaires dans le revenu global est passée de 5,9 % en 1996 à 14,5 % en 2016). De même, l'augmentation de la pauvreté n'est pas un problème pour ces mêmes dirigeants, mais bien la conséquence collatérale de l'accaparement croissant des richesses par une minorité.

Les beaux costumes et la mise bien propre des dirigeants politiques actuels ne cachent plus qu'ils sont d'une très grande vulgarité et d'une très forte brutalité à l'égard des plus pauvres et des plus modestes. Ils mentent quand ils nous disent que la France est pauvre : elle n'a jamais été aussi riche : les milliards d'euros qui circulent, spéculent et transactionnent tous les jours le prouvent. C'est la pauvreté collective qui est organisée, pour un enrichissement privé fabuleux. Il est urgent que toutes les victimes de ces choix idéologiques se rassemblent pour imposer d'autres choix politiques.

A leur niveau, 9 organisations syndicales de retraité-e-s (CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC, FGR-FP, UNRPA - Ensemble & Solidaires, LSR) continuent de montrer qu'elles ne lâchent rien. Après avoir manifesté le 28 septembre 2017, le 15 mars et le 14 juin 2018, elles appellent les personnes retraitées à faire part de leur colère et de leur révolte le 9 octobre 2018. Dans tous les départements, des manifestations seront organisées par les équipes locales de ces organisations pour permettre aux personnes retraitées de faire part de leur indignation et de leurs exigences.

Source : https://solidaires.org/Manifestations-des-ret…