jeudi 18 octobre 2018 à 14h30
Manifestation à Paris des retraités
https://paris.demosphere.net/rv/63995
Trajet / parcours : Départ 14h30 de Pl. de l'Opéra en direction de République
Place de l'Opéra > Bd des Italiens > Grands Boulevards > Place de la République
Rendez-vous particuliers:
- 13h30 : Départ collectif du tram de Bezons
- 14h00 : Rendez vous d'Attac devant la BNP Opéra
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations
Mobilisation générale !
Nos pensions et retraites en danger
Tous dans la rue le 18 octobre
CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, E&S
Retraites et pensions disparaissent, une « allocation sociale » arrive !
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. Dans le PLFSS 2019, la pension de retraite doit rester un droit, acquis par le versement des cotisations,et non devenir une simple « allocation sociale ».
Aujourd'hui ce gouvernement supprime la revalorisation annuelle des pensions.L'évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince, des possibilités budgétaires, avec l'objectif de les faire baisser drastiquement.
Le Président Macron, élu en promettant que le « pouvoir d'achat des retraité-e-s serait préservé », nous considère comme des « nantis », diminue le pouvoir d'achat, voire les pensions et veut mettre fin à l'acquis des retraites.
Il applique maintenant aux personnes retraitées ce qu'il veut faire avec sa réforme de retraite à points en 2019. Tout le monde est concerné, actifs, futurs retraités, actuels retraités !
Il veut encore baisser le pouvoir d'achat !
Il veut revaloriser les pensions, comme les prestations sociales, de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois.
Des prestations sociales, comme l'APL, ne suivront plus l'inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d'achat.
Ce n'est pas acceptable !
En 3 ans, un mois de pension a été pris dans la poche du retraité
Exemple concret d'un ou une retraitée qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, taxes CASA et CRDS), à partir du 1er janvier 2018, la perte est de :
1,7 % avec la CSG
+ 1,7 % selon l'estimation de la hausse des prix pour 2018.
= 561 € de perte de pouvoir d'achat pour l'année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation estimée à 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et autant en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans !Tout le monde perd plus d'un mois de pension.
Frapper les retraitées et retraités : un choix politique
Les millions d'euros pris dans nos poches ne sont pas perdus pour tout le monde :
- suppression de l'ISF,
- baisse de l'impôt sur les sociétés (jusqu'à 25 % en 2022),
- baisse de 1,8 point de la cotisation famille,
- baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019,
- suppression de « l'exit taxe » (6 milliards d'euros),
- etc.
Manifestons massivement le18 octobre
En manifestant le 18 octobre, exigeons:
- La suppression de la hausse de la CSGqui pénalise les retraités et retraitées de 4,5 milliards d'euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l'inscription de la suppression de cette hausse dans le PLFSS 2019.
- La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions,le rattrapage des pertes subies, le refus du 0,3 % 2019-2020.
- L'indexation des pensions sur les salaires et un minimum de pension au SMIC pour une carrière complète.
- Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
- La prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécuet l'ouverture d'un droit universel dans le cadre du service public.
Exprimez votre colère,fâchez-vous :
- Signez la pétitiondisponible sur internet pour exiger le retrait de l'augmentation de la C.S.G. http://www.retraitesencolere.fr/
- Manifestez le 18 octobrepour exiger l'augmentation des pensions. Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/63995
Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2018/10/jeuid-…
Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article6827
Les retraités sont victimes des agressions répétées
du gouvernement et du Président de la République.
CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, E&S
Le gouvernement a fait un choix inique, celui d'appauvrir l'ensemble des retraités et de façon conséquente : après l'augmentation de la CSG au 1 er janvier 2018 et « l'année blanche » pour 2018, le premier ministre a annoncé la désindexation des pensions par rapport à l'inflation avec seulement 0,3% de revalorisation, pour 2019 et pour 2020, bien loin donc de l'inflation attendue des économistes pour ces deux années : sachant que les prix ont augmenté de 2,3 % entre juin 2017 et juillet 2018.
Le Premier Ministre transforme ainsi des millions de retraités en variable d'ajustement du budget !
C'est le marché qui décide. On peut déjà estimer que de 2013 à 2020 les retraités auront perdu un mois de pension par an (juillet 2018 : 2,3%)
Résultat, le nombre de retraités pauvres dépasse le million : plus d'un million de retraités ont un revenu inférieur à 1 000 euros par mois.
Pour parachever cette volonté de revenir sur tous les droits, ce gouvernement passe à la vitesse supérieure pour remettre en cause tous les régimes de retraites, s'attaquer à notre système par répartition, pour aller vers un régime universel individualisé et par points, poussant au développement d'une retraite complémentaire par capitalisation répondant en cela aux appétits des assureurs. Les retraités sont donc les premiers à découvrir ce que sera le régime à points. Le gouvernement fait planer des menaces sur les régimes de réversion, qui assurent aux retraités au moins le maintien de leur niveau de vie en cas de veuvage.
Les retraites ne sont pas « des prestations sociales comme les autres » mais un droit résultant de cotisations versées tout au long d'une vie professionnelle ; le gouvernement ne devrait pas pouvoir appréhender ces sommes, d'autant plus qu'il les utilise pour faire des cadeaux aux plus riches !
Jamais le divorce des retraités n'a été aussi fort avec un gouvernement.
Le 3 octobre :
Des délégations de retraités venues de tout le pays se rassembleront à la Bourse du travail de Paris et Place de la République. Ensemble elles iront déposer au Président du groupe « La République en marche », les dizaines de milliers de pétitions exigeant une loi rectificative qui revienne sur l'augmentation de la CSG et réclamant une réelle revalorisation des pensions. Le premier rassemblement se tiendra à partir de 14h Place de la République, avec les délégations venues des départements et des personnes retraitées d'Île-de-France, pour se rendre place Édouard Herriot ensuite remettre les pétitions. De même des rassemblements et des manifestations auront lieu dans les départements.
Le 18 octobre
Le 18 octobre, ce sera le moment où le Parlement va entamer les débats sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2019 qui fait redouter la poursuite d'une politique de coup de rabot sur les dépenses sociales.
Jusqu'à 2018, les pensions de retraite de base étaient réévaluées tous les ans au 1er octobre. Mais la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 a décalé cette date annuelle de revalorisation au 1er janvier.
Cette année le Parlement devrait voter la désindexation des pensions pour que celles-ci soient augmentées en fonction de la conjoncture économique (c'est-à-dire, au bon gré des gouvernements !). On voit bien à partir des objectifs gouvernementaux que celui-ci fait peu de cas des négociations sur la réforme des retraites.
Retraités, refusons la paupérisation de l'ensemble des retraités.
Soyons présents dans les différentes mobilisations les 3 et 18 octobre pour dire :
- Non à la destruction de notre système de retraites !
- Non aux attaques portées à notre système de santé !
Le gouvernement maltraite les retraité-e-s
CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, E&S
Le gouvernement veut encore baisser le pouvoir d'achat des retraité-e-s ! Il prévoit de revaloriser les pensions de seulement 0,3 % en 2019 et 2020. L'inflation des 12 derniers mois s'élève à 2,3 %... Des prestations sociales, comme l'APL, ne suivront plus l'inflation. Le gouvernement considère les retraités, non plus comme des citoyens qui ont travaillé, cotisé, acquis des droits en termes de retraite et de santé, mais comme des vieilles personnes qui coûtent cher, qui doivent être prises en charge pour leur assurer un minimum pour survivre. Le Président de la République les considère comme des « nantis », et les remercie des efforts auxquels il les contraint. Ce n'est pas acceptable.
Il est dès lors utile de rappeler quelques éléments de la réalité vécue par un quart de la population.
Quelques réalités sur la contribution des « nantis » à l'effort national
Le montant moyen des pensions est de 1 376 euros bruts (1 283 € nets). Les pensions des femmes sont inférieures de 39 % à celle des hommes et 44,6 % des femmes retraitées (13,6 % des hommes) perçoivent la pension minimum de leur régime d'affiliation. La pension est bien plus faible que le salaire moyen de 2 250 €, et même du salaire médian de 1 797 €.
Le montant des pensions est resté bloqué d'avril 2013 à octobre 2017 (exceptés les 0,1 % d'octobre 2015). En 2018, le montant des pensions est de nouveau bloqué puisque toute éventuelle revalorisation a été repoussée à janvier 2019, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % lors des 12 derniers mois.
Depuis vingt ans, les retraités perdent en moyenne 1 % par an par rapport au salaire moyen à cause de la revalorisation des pensions qui n'est plus indexée sur le salaire moyen mais sur l'indice INSEE de l'inflation.
Le nombre de retraité-e-s pauvres, selon le Secours populaire, est de plus de 1 million, soit 8 % de la population, qui vit avec moins de 1 000 euros par mois.
Les pertes de pouvoir d'achat se cumulent :
- la CSG est passée de 1,1 % à sa création à 8,3 % en 2018. Le gouvernement a menti en affirmant qu'il y aurait compensation en octobre 2018 par la baisse de la taxe d'habitation, nous avons maintenant la preuve que c'est faux, plus de 91 % des retraité-e-s (6,4 millions) perdront en moyenne 380 € sur l'année 2018 !
- la CRDS créée en 1996 à 0,5 %.
- la CASA créée en 2013 à 0,3 %, soit 9,1 % de retenues sur de nombreuses pensions.
En 3 ans : 1 500 € pris dans la poche du retraité
Exemple concret d'un retraité qui percevait en décembre 2017 la pension moyenne de 1 376 € bruts.
Sans compter les pertes du passé (gel des pensions, CASA, CRDS), à partir du 1 er janvier 2018, il perd 1,7 % avec la CSG, et 1,7 % avec la hausse des prix évaluée pour 2018 : la facture est de 561 € de perte de pouvoir d'achat pour l'année 2018.
Si le gouvernement limite à 0,3 % la revalorisation des pensions, pour une inflation de 1,7 %, ce sera une perte de 511 € par an en 2019 et en 2020.
Cela représente plus de 1 500 € sur trois ans : plus d'un mois de pension !
Côté mesures fiscales, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves avait fortement alourdi la facture pour 3,6 millions de contribuables, et la fiscalisation des 10 % du complément de pensions pour avoir élevé 3 enfants a augmenté les impôts pour beaucoup.
Pendant ce temps, le minimum vieillesse a été « revalorisé » de 30 euros au 1 er avril 2018, mais l'APL a baissé de 5 euros mensuels en janvier 2018 puis a été gelée en 2018 (cela concerne 41 % des retraités qui vivent en HLM), la part du budget de l'état destinée au logement doit baisser de 18 % sur 2 ans (2018-2019). Le prix du gaz a augmenté de 6,9 % en janvier 2018, puis de 7,45 % en 1 er juillet (cela concerne 35 % de la population, dont plusieurs dizaines de milliers de retraités qui se trouvent en situation de vulnérabilité énergétique). Rappelons que les tarifs de l'électricité ont augmenté de 37 % entre 2006 et 2016.
Par comparaison, les journalistes économiques vantent la bonne situation du CAC 40 :
plus 54 % d'augmentation des bénéfices des entreprises du CAC 40 de 2013 à 2016 (soit 74 milliards de bénéfice en 2016)... et c'est aux plus aisés que Macron a fait des cadeaux fiscaux impériaux : suppression de l'ISF, baisse de l'impôt sur les sociétés (jusqu'à 25 % en 2022), baisse de 1,8 point de la cotisation famille, baisse annoncée des cotisations patronales maladie de 6 points en 2019, suppression de « l'exit taxe » (6 milliards d'euros)...
Toutes ces mesures aboutissent à une régression du pouvoir d'achat des retraités, et même à une paupérisation progressive de cette tranche de population.
Le Président en campagne avait assuré que le pouvoir d'achat des retraité-e-s serait préservé : chacun constate le contraire.
Les annonces, ou rétropédalages récents du gouvernement et du Président de la République tentent seulement à jeter un rideau de fumée devant la colère des retraité-e-s : taxe d'habitation, revalorisation différenciée, elles ne laissent espérer aucune amélioration de la situation. L'annonce d'une 2 e journée de solidarité des salariés - qui se traduira logiquement par l'augmentation de la CASA reste en suspens.
Pour les retraité-e-s actuels, presque tout a été dit, puis contesté au vu des protestations : impact du projet de la retraite à points qui comporte un chapitre sur la revalorisation des pensions permettant de répartir la même masse de pensions entre davantage de retraités, remise en cause de la pension de réversion, abandonné par « tweet » présidentiel pour les retraités actuels, puis, nouveau « tweet », pour tous... en attendant de prochaines annonces.
La loi ELAN entérine à 10 % (au lieu de 100 % jusqu'ici) la construction des logements accessibles aux personnes handicapées, elle va aussi pénaliser directement les retraités en perte d'autonomie.
Le gouvernement « joue avec les nerfs » des retraités, et l'ébauche des projets laissent seulement entrevoir une baisse généralisée du montant des pensions servies (ce qui fut le cas dans les pays qui ont adopté le système de retraite à points). La suppression de tous les régimes spéciaux et l'universalisation du régime de retraite laissent craindre de nombreux perdants, et tout particulièrement sur la pension de réversion qui concerne 4,4 millions de retraités (dont 1,1 million n'ont que ce revenu). Sur le taux de remplacement, avec le nouveau système, c'est une baisse de 10 à 20 % du niveau des pensions qui est envisagée, pour tous.
Dans la rue les 28 septembre 2017, 15 mars et 14 juin 2018, les retraités ont protesté contre la hausse de la CSG et le gel des pensions.
Face à la forte mobilisation du 15 mars, où 200 000 retraités étaient descendus dans la rue, le gouvernement avait un peu reculé sur la CSG : 100 000 retraités modestes supplémentaires seraient exemptés en 2019 de l'augmentation de la
CSG qui baisse la pension de 1,7 %. La mobilisation a donc payé - le gouvernement a voulu désamorcer la crise. On n'ose imaginer ce qui se produirait si seulement la moitié des 17 millions de retraités se mobilisait dans toute la France !
Les retraités ne sont pas des nantis. Pour le gouvernement, la revalorisation des pensions est un sujet qui fâche : alors fâchons-nous ! Jusqu'à quand accepterons-nous de nous laisser plumer par des personnes qui n'ont aucun besoin de tout l'argent qu'elles engrangent, au détriment des plus modestes ? Si le gouvernement a les moyens de faire des cadeaux impériaux aux plus aisés, c'est qu'il y a des moyens financiers disponibles, qui doivent être partagés.
Exigeons ensemble :
- La suppression de la hausse de la CSG qui pénalise les retraité-e-s de 4,5 milliards d'euros et fait baisser le taux de remplacement de 2,5 % en net pour les retraité-e-s depuis cette hausse. Nous demandons l'inscription de cette mesure dans le PLFSS 2019.
- La revalorisation de toutes les pensions, par la fin du gel des pensions, le refus de seulement 0,3 % en 2019 et 2020, et le rattrapage des pertes subies.
- L'indexation des pensions sur les salaires.
- Mesure pour les faibles pensions en exigeant un minimum de pension porté au niveau du SMIC pour une carrière complète.
- Le maintien des pensions de réversion, sans conditions de ressources.
- Perte d'autonomie : prise en charge de la perte d'autonomie à 100% par la sécu et ouverture d'un droit universel dans le cadre du service public.
- L'égalité du montant des pensions entre hommes et femmes.
- Le remboursement de tous les médicaments et frais médicaux à hauteur de 100 %.
Exprimez votre colère, fâchez-vous :
- Signez la pétition disponible sur internet pour exiger le retrait de l'augmentation de la C.S.G. (http://www.retraitesencolere.fr/)
- Préparez-vous à manifester dans votre département les 3 et 18 octobre pour exiger l'augmentation des pensions.
Le futur Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (PLFSS) doit prendre en compte cette exigence.
Mobilisation générale
Les retraités ne se laissent pas faire !
CGT retraités
Depuis 2014, sous la présidence de François Hollande, alors qu'Emmanuel Macron était ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, une pluie continue de mesures antisociales brutales s'est abattue sur notre pays. La Cgt-retraités a participé à toutes les mobilisations contre une offensive permanente. Pour changer la donne, le crescendo des luttes est à l'ordre du jour 3, 9 et 18 octobre.
Le principe de résistance a toujours été, dans notre histoire, un élément de rassemblement de gens souvent très différents qui se sont mobilisés pour un but admis par toutes et tous chasser l'ennemi et construire une France libre et solidaire. En cela, le modèle social français issu du CNR a été le socle de toutes les avancées sociales que nous avons connues depuis 1945.
Le contexte est bien sûr différent aujourd'hui et la France n'est pas occupée, certes, mais envahie par ce que François Hollande a nommé « la Finance », soi-disant « invisible » à l'époque et dont l'image est désormais très facile à repérer, celle du président de la République, Emmanuel Macron, bras armé de cette caste gloutonne qui nettoie tout sur son passage.
Les raisons de la résistance se cumulent et présagent d'une potentialité de contre-feux importante. Ce n'est pas un hasard si le journal Le Parisien qui, à son habitude, relaie la propagande gouvernementale, commence à paniquer : « Le gouvernement a décidé que la hausse des pensions de retraite sera limitée à 0,3% en 2019 et 2020. Une progression moins importante que prévu. Les retraités ont déjà été impactés par la hausse de la CSG. Ils avaient déjà la dent dure contre le gouvernement. Voilà une annonce qui va déclencher à nouveau la colère des retraités. » Colère légitime
Les retraités sont en colère et ils sont de plus en plus nombreux à le dire, sans ménagement, sur les antennes, dans les quartiers, sur le marché, dans les consultations à l'hôpital, en famille. Le silence se brise ici et là et c'est bon signe. La supercherie enlève son voile et nous découvre un mensonge d'État qui n'a que trop duré. Les retraités n'apprécient pas d'être les dindons de la farce. D'autant que le sacrifice ne servira pas les nouvelles générations, bien au contraire, à qui on veut insuffler, à marche forcée, la fin du régime de retraite par répartition, un retour aux temps de Germinal avec la fin des pensions de réversion et bien d'autres reculs sociaux encore sur fond de liquidation de la Sécurité sociale au profit du gang des assurances privées…
Cela mérite une réponse « super tonique » dans laquelle la Cgt-retraités jouera tout son rôle. Depuis la grande manifestation du 3 juin 2014 au Champs de Mars à Paris, les actions faites dans l'unité de l'intersyndicale n'ont jamais faibli sur tout le territoire. Le but étant de multiplier les rassemblements de protestation, partout, des petits villages aux grandes villes.
Mais cela ne suffit plus. Après avoir enduré la canicule de l'été, dont on sait les ravages sur les plus fragiles, subir le gel des pensions et la réduction des ressources n'est pas supportable. Il faut que la colère, qui s'exprime déjà sous bien des formes, s'organise et s'amplifie pour valoir autre chose que des coups de gueule qui retomberaient comme les feuilles mortes.
Il y a une absolue nécessité à réagir. À un moment où tout peut basculer pour de nombreuses années de régression sociale, il faut redonner à notre lutte le souffle suffisant pour faire bouger les lignes. Les cahiers revendicatifs élaborés de la façon la plus large possible, où peuvent se rejoindre aisément les aspirations des actifs et des retraités, sont un élément fort de la riposte unitaire. Le programme d'austérité dépasse largement le monde des retraités et plombe pour plusieurs années la société dans son ensemble. Tout se tient
Il s'inscrit dans une logique où chacun en prend pour son grade : les retraités, les salariés, les jeunes et les chômeurs. Les retraités seront mis à contribution pour se battre sur tous les fronts possibles, face à une offensive qui poursuit sa route. Autant dire que, dans cette situation, le titre du livre de Bernard Thibault, La Troisième Guerre Mondiale est sociale, aura pris tout son sens avec l'application à la lettre par la caste financière de ses visées pour généraliser partout le moins disant social, quel qu'en soit le prix.
Dans cette guerre faite au peuple, dans laquelle nous sommes aussi les diffuseurs de la mémoire sociale et politique, le mot Résistance ne sonne pas creux. Il est bien à l'ordre du jour de cette rentrée où il faudra se tenir les coudes et construire ensemble les conditions d'un autre avenir que celui qui nous est promis. Le président Macron a dit cet été : « Qu'on vienne me chercher ! ». Chiche ! Le 18 octobre les retraités seront dans la rue. Ils vous cherchent...
Communiqué du Bureau national de l'UCR-CGT
UCR-CGT
Le Bureau National de l'UCR-CGT s'est réuni jeudi 4 octobre. Il se félicite du succès de la mobilisation des retraités du 3 octobre à Paris à l'appel du « groupe des 9 ». Des délégations unitaires venues de toute la France ont témoigné de la colère des retraités à travers tout le pays. Après le quinquennat de François Hollande, qui a largement entamé le pouvoir d'achat des retraités, ces derniers sont devenus la bête noire du Président Macron qui les a désignés comme des nantis, des privilégiés. Jamais un tel mépris n'a été affiché.
Gilles Le Gendre, Président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, n'a pas cru bon de recevoir les retraités venus en délégation à l'Assemblée. À l'inverse, les députés communistes sont venus à la rencontre des manifestants. Ils ont indiqué qu'ils allaient déposer un projet de loi reprenant l'essentiel des grandes revendications des retraités portées par le groupe des 9.
Nous leur avons remis les 250 000 pétitions qu'ils se sont engagés à remettre à Édouard
Philippe, le Premier ministre, le jour même. Cette journée d'action des retraités a bénéficié d'une couverture médiatique plus importante qu'à l'habitude. L'UCR-CGT a répondu à une dizaine de radios, télés, journaux.
Cette initiative a confirmé le besoin de poursuivre nos efforts pour mobiliser les retraités sur leurs revendications. Ainsi, la journée de mobilisations et de manifestations des actifs, des jeunes et des retraités le 9 octobre doit permettre de mettre en évidence nos exigences de justice sociale.
Le 18 octobre sera un nouveau temps fort de mobilisations. Nous refusons l'appauvrissement programmé des retraités et un recul social de plus de 70 ans. L'UCR-CGT invite ses organisations à créer les conditions d'une mobilisation générale. Au-delà du « groupe des 9 », 15 organisations syndicales et associations de retraités appellent à manifester ce jour-là.
L'élargissement est, à n'en pas douter, une des conditions pour un rapport de force à l'avantage des retraités.
Alors, tous ensemble avec enthousiasme et détermination, faisons des journées du 9 et du 18 octobre des temps forts de la mobilisation des retraités.
Macron et son gouvernement continuent !
Les retraite-e-s aussi !
UNIRS Solidaires
Désormais, c'est quasiment chaque semaine que les personnes retraitées se ramassent des propos peu flatteurs de la part du Président de la République ou de membres de son gouvernement. Quand ce ne sont pas des mots (« les retraités sont des nantis qui passent leur temps à se plaindre »), ce sont des annonces ou des mesures concrètes, par exemple une « augmentation des pensions » de 0,3 % en 2019 et de 0,3 % en 2020 pour une inflation « attendue » pouvant aller jusqu'à 2,5 % pour chaque année. C'est ce Président Macron, « celui qui fait ce qu'il dit et qui dit ce qu'il fait », qui avait annoncé « le pouvoir d'achat des retraités sera préservé ». Rien qu'avec ces annonces pour 2019 et 2020, les personnes retraitées vont perdre environ 1⁄2 mois de pouvoir d'achat sur un an entre 2018 et 2021. En y ajoutant les décisions de Hollande et celles de Macron pour 2017 et 2018 (dont l'augmentation de la CSG de 25 % au 1er janvier 2018), c'est environ 1 mois de perte de pouvoir d'achat sur un an qu'auront perdu les personnes retraitées en 2021 par rapport à 2014 !
Pendant le même temps, tout est fait pour que les profits des grandes entreprises augmentent (la loi El Khomri et la loi « capital XXL » permettent de ne pas respecter les conventions collectives en matière de durée du travail et de rémunération). Dans le même temps encore, l'impôt sur les sociétés est baissé de 28 % à 25 %, la taxation des dividendes est plafonnée à 30 % et l'impôt sur la fortune est supprimé pour les gros actionnaires ! Et des exonérations de cotisations sociales sont multipliées, sans aucun contrôle, sans aucune contrepartie, notamment en matière de création d'emplois, sauf de mettre en péril les comptes publics et la Sécurité sociale et d'accélérer de façon indécente l'accumulation des richesses dans les mains d'une minorité toujours plus riche.
« Trop c'est trop », comme l'ont dit ce vendredi 12 octobre les 9 organisations de retraité-e-s, dont Solidaires (avec CGT, FO, FSU, CFTC, CFE-CGC, FGR-FP, UNRPA Ensemble & Solidaires, LSR) qui appellent de nouveau les personnes retraitées à manifester leur colère et leur exaspération le jeudi 18 octobre. De nouveau, il y aura des manifestations dans tous les départements. Pour Nancy, toutes les informations seront communiquées sur la page Meurthe et Moselle du site de Solidaires le 15 octobre.
Le jeudi 11 octobre, l'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) tenait son assemblée générale annuelle. Les délégations présentes ont confirmé leur engagement dynamique dans un rassemblement des retraitées et retraités sur des bases revendicatives et de progrès social. Face aux attaques et aux mensonges de ce gouvernement, l'exigence est souvent formulée d'actions déterminées pour que cesse le ruissellement « d'un pognon de dingue » vers les plus riches. Les retraitées et retraités sont en train de devenir des acteurs sociaux dont les exigences de respect et de dignité vont se faire croissantes à l'égard des membres du gouvernement et de sa majorité parlementaire.
Le 18 octobre, six autres associations de retraité-e-s (dont Police, Gendarmerie, PTT, agriculteurs, etc.) viendront manifester derrière les cortèges des 9 organisations : la colère des personnes retraitées finira par devoir être entendue, même par les gouvernements les plus sourds et les plus fermés aux revendications sociales.
Les retraités et les retraitées
acceptent mal qu'on les emmerde.
Après le 3 octobre, ils seront dans la rue les 9 et 18 octobre.
Solidaires
Le Président de la République lui-‐même, semblant s'adresser aux membres du gouvernement qui voulaient réformer les droits de succession, se serait écrié « Mais, cessez d'emmerder les retraités ». Ces derniers constatent que leurs « ennuis » les plus récents ont commencé avec la présidence Hollande et le gel des pensions à compter de 2014. Ceci a été poursuivi avec la présidence Macron qui y a ajouté une augmentation de la CSG de 25 % à compter du 1 er janvier 2018. Et ce même président a annoncé une « augmentation » des pensions de 0,3 % en 2019 et 2020 (avec une inflation annuelle attendue d'environ 2,5 %). Le résultat de ces politiques est que la plupart des personnes retraitées auront, en 2020, une perte de pouvoir d'achat annuel d'environ un mois par rapport à 2013. Pendant le même temps, il est devenu banal de dire que les riches sont de plus en plus riches. Et que ceci continue avec de nouvelles baisses ou suppressions d'impôts et de cotisations sociales pour les grosses sociétés et pour les titulaires de portefeuilles boursiers.
C'est bien contre de tels choix idéologiques et politiques que les personnes retraitées se mobilisent, à l'appel de 9 organisations, depuis juin 2014. Le mercredi 3 octobre, il y avait encore des rassemblements dans un certain nombre de départements pendant que des délégations de ces départements tenaient un meeting à la Bourse du travail de Paris, suivi d'un rassemblement Place de la République, puis Place Edouard Herriot, face à l'Assemblée Nationale.
Le 9 octobre, les retraités et retraitées de l'UNIRS Solidaires seront dans les manifestations qui se dérouleront dans tous les départements, aux côtés de leurs enfants et petits-‐enfants, pour un partage des richesses cessant de donner l'essentiel en dividendes aux actionnaires. A Paris, la manifestation partira à 14 h 00 du Boulevard du Montparnasse, en direction de la Place d'Italie (cortège de Solidaires en tête, avec un regroupement spécifique des retraité-‐e-‐s).
Le 18 octobre, de nouveau les retraité-‐e-‐s, avec les 9 organisations (CGT, FO, Solidaires, FSU, CFTC, CFE-‐CGC, FGR-‐FP, UNRPA Ensemble et Solidaires, LSR), et le renfort de 6 autres associations de retraité-‐e-‐s, seront dans la rue, dans tous les départements (à Paris, la manifestation ira de la Place de l'Opéra à la Place de la République).
Note aux retraitées et retraités
Solidaires
Décisions au consensus
Le 3 octobre, déjà prévu, sera renforcé :
- Les délégations (3 ou 4 par département) se retrouveront à la Bourse du travail de Paris rue Charlot (à proximité de la Place de la République) le matin où elles seront accueillies et s'exprimeront.
- Rassemblement Place de la République à 14 h de ces délégations avec le renfort des retraité-e-s de l'Île-de-France. La presse sera invitée.
- Rassemblement des délégations devant l'Assemblée nationale sur la place Edouard Herriot à 16 h, où le groupe des neuf sera reçu par le Président du groupe LREM.
- En plus, chaque département doit se saisir localement du 3 comme il le souhaite : délégations, rassemblements, manifestations...
Le 9 octobre :
les organisations qui y appellent s'organisent pour faire apparaitre les retraité-e-s lors des manifestations interprofessionnelles dans tous les départements. Un appel commun au 9 octobre est fait par les secteurs retraités de CGT, FO et Solidaires. Le groupe des neuf en tant que tel n'y appelle pas puisqu'une majorité de ses organisations ne peut pas y être officiellement.
Le 18 octobre :
les actions décentralisées prévues le 9 sont reportées au 18 octobre, avec manifestation francilienne à Paris et manifestations « retraité-e-s » dans tous les départements.
Ces décisions surmontent le problème du 9 octobre, montrent la cohésion du groupe des neuf et la volonté manifeste de chaque structure de faire perdurer cet outil pour l'action revendicative. Les équipes militantes de l'UNIRS Solidaires Retraités et Retraitées ont donc une forte responsabilité dans la période.
La prochaine réunion se tiendra le 1er octobre au local de Solidaires.
Groupe des neuf : mobilisation des retraité-e-s les 3 et 18 octobre ... et le 9 si affinités
Les neuf organisations de retraité-e-s (CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires-UNRPA) se sont réunies le vendredi 7 septembre 2018 dans un contexte particulier. En effet, le 2 juillet, elles avaient décidé de faire du 9 octobre une grande journée de mobilisation des retraités, qui s'annonçait très forte après les annonces du gouvernement contre les pensions ... puis les « confédérations » de 3 organisations (CGT, FO, Solidaires) ont appelé aussi le 9 octobre pour une grande journée interprofessionnelle, mais pas les 6 autres organisations, ce qui interdit de fait à leur secteur retraité d'y participer. Que faire ?
Toutes les organisations ont convenu de l'énormité des attaques contre les retraités et les retraitées de la part du gouvernement :
- Il diminue les pensions en 2018 de 1,7 % par l'augmentation de la CSG et l'absence de revalorisation.
- Il veut encore baisser le pouvoir d'achat en 2019 et 2020, il envisage de revaloriser les pensions de seulement 0,3 % chaque année, alors que les prix ont augmenté de 2,3 % ces 12 derniers mois. Des prestations sociales, comme l'APL, ne suivront plus l'inflation et contribueront à la baisse du pouvoir d'achat. Entre 2014 et 2020, la valeur de plus d'un mois de pension aura été perdu sur une année !
- Il veut remplacer la retraite par une prestation sociale ! Pour le gouvernement nous ne sommes plus des citoyens qui ont travaillé et cotisé, qui ont obtenu des droits pour la retraite et la santé. Il nous traite de vieilles personnes qui coûtent cher, qui doivent être prises en charge par une prestation sociale, revalorisée selon les possibilités financières du moment.
Ces attaques nécessitent une riposte de la même hauteur.
Laisser faire serait aussi accepter que la réforme des retraites attribue une prestation sociale aux personnes en retraite, prestation revalorisée, ou non, selon le bon vouloir du gouvernement, c'est-à dire, aujourd'hui, selon les exigences des marchés financiers et des actionnaires !
Maintenir le 9 octobre ?
CGT, FO, Solidaires qui appellent au 9 octobre ont espéré un « tous ensemble jeunes, actifs, retraités »
mais le 9 octobre ne serait pas à la hauteur pour les retraites. En effet, le 15 mars, nous avons atteint les 200 000 personnes mobilisées car elles voulaient montrer leur colère et ont senti la volonté et l'unité des 9 organisations qui y appelaient. Un appel à manifester de seulement 3 organisations ne peut pas les mobiliser, d'autant plus que cette journée sera plus vécue comme une journée interprofessionnelle que comme une mobilisation des retraitées.
Nos pensions en danger !
Appauvrissement programmé des retraités - Un recul social de plus de 70 ans
Les dernières décisions du gouvernement concernant les pensions de retraite aboutissent à un recul social de plus de 70 ans. La pension de retraite n'est plus un droit mais devient une simple allocation sociale.
En 1993 l'évolution des pensions en fonction des salaires est remise en cause et remplacée par une évolution en fonction de l'inflation. Aujourd'hui ce gouvernement abolit toute indexation. L'évolution des pensions, devenues allocations sociales, est désormais le fait du prince avec l'objectif de les faire baisser drastiquement.
Un demi-mois de pension perdu chaque année
Après une année 2018 sans aucune revalorisation des pensions mais avec une hausse de la CSG, une augmentation de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que l'inflation prévue est de 1,7 % par an, les retraités auront perdu près de 6 % de pouvoir d'achat. Chaque année nous perdrons l'équivalent de plus d'un demi-mois de pension. C'est un
appauvrissement programmé des retraités.
Un avant-goût de la réforme à venir
Ces mesures annoncent ce que sera la réforme des retraites que prépare le gouvernement. Tout le monde sera concerné, les futurs retraités comme les retraités actuels.
Mobilisation générale Manifestation 14h30 Place de L'OPÉRA
à Bezons départ collectif à 13h30 au Tram
Exprimez votre colère, fâchez-vous :
Signez la pétition disponible sur internet pour exiger le retrait de l'augmentation de la C.S.G. http://www.retraitesencolere.fr/