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mardi 9 octobre 2018 à 14h

20 parties : 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19

Manifestation unitaire interprofessionnelle à Paris

Ensemble à la conquête d'un autre avenir !

Trajet / parcours : départ à 14h de Montparnasse en direction de Pl. d'Italie
Pl. du 18 juin > Bd Raspail > Pl. Denfert-Rochereau > Bd St-Jacques > Pl. d'Italie

Rendez-vous particuliers :

  • 10h30 : Rassemblement de cheminots, puis départ collectif - Gare de Lyon
  • 12h00 : Inter-gare cheminots, puis départ collectif - voie 36 Gare du Nord
  • 12h00 : Assemblée puis départ collectif de l'université Paris 10 Nanterre
  • 12h15 : Départ en bus - CGT 77 - parking du Casino de Nemours
  • 12h30 : Atelier banderole - travail social et medico-social - Métro Vavin
  • 13h00 : Départ collectif du tram de Bezons
  • 13h00 : Rv du cortège des postiers en lutte - Sortie du Métro Vavin
  • 13h00 : Rv du cortège interpro des secteurs en lutte - Sortie du Métro Vavin
  • 13h00 : Cortège psychiatrie en grève, départ de l'hôpital St Anne
  • 13h00 : Rv du PCF - 91 Bd. Montparnasse, église Notre Dame des Champs
  • 13h30 : Départ collectif du local de la CGT de l'Hôpital Cochin
  • 13h45 : Rv éducation mobilisée - Angle rue Vavin / Bd. Montparnasse
  • 14h00 : Rv du cortège BnF en bas de la rue du Départ
  • 14h00 : Rv du cortège Lutte ouvrière - angle rue de l'Arrivée / Bd. Montparnasse
  • Point fixe d'Attac - 205 Bd. Raspail
  • 17h30 : Apéro festif « Benallapero » après la manifestation - Pl. Contrescarpe
  • 18h00 : Assemblée générale - travail social et medico-social - bdt
  • 19h00 : Assemblée générale après la manifestation - Front social
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations

Cette page, sur Démosphère, sera mise à jour régulièrement avec les informations pratiques et les tracts d'appel.


Le 9 octobre,

ensemble à la conquête d'un autre avenir !

CGT, FO, Solidaires, FIDL, UNEF, UNL

Nos salaires, pensions de retraite et minima sociaux stagnent et les dividendes versés aux actionnaires, multipliés par 5 en 3O ans, flambent !

En une décennie, les 10 plus riches fortunes françaises ont vu leur patrimoine quadrupler alors qu'il faut 6 générations à une famille pauvre pour atteindre le revenu moyen.

Les annonces gouvernementales et les contre-réformes successives ne font qu'amplifier le creusement de ces inégalités : une large majorité de la population juge injuste et inefficace la politique du gouvernement au service exclusif des intérêts patronaux.

La journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle du 9 octobre à l'appel de la CGT, FO,

Solidaires, FIDL, UNEF et UNL est le moment pour toutes et tous, salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d'emplois, lycéen-ne-s et étudiant-e-s d'exprimer le refus de cette politique détruisant brique par brique notre modèle social. C'est aussi le moment de transformer les attentes en une expression forte des revendications ; du lieu de travail à la rue .

Il est urgent de revendiquer :

  • une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour gagner du pouvoir d'achat ;
  • la réalisation concrète de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
  • un service public de proximité pour toutes et tous qui mette fin aux inégalités territoriales et sociales ;
  • l'arrêt des réformes régressives visant la casse des droits collectifs et les mécanismes de solidarité. Celles-ci favorisent l'émergence d'une logique de chacun pour soi inégalitaire où l'on ne reçoit qu'à la hauteur de ses moyens et non plus en fonction de ses besoins : remise en cause des conventions collectives et des statuts, réforme des assurances maladie et chômage, retraite ;
  • le droit à la retraite à taux plein pour tous les salariés, dès l'âge de 60 ans et en deçà pour les travaux pénibles ;
  • l'égalité d'accès à l'éducation et à la formation pour faciliter l'insertion des jeunes dans la vie active et la fin d'une logique de sélection aveugle du plus jeune âge jusqu'à l'université via Parcoursup ;
  • une vraie politique d'investissement ciblée notamment sur les enjeux environnementaux qui assure l'avenir des générations futures.

Dans chaque entreprise, dans chaque administration, sur les lieux d'études, dans les lieux de vie, ensemble le 9 octobre, il est grand temps de nous faire entendre pour que le progrès social soit au rendez-vous !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/63777
Source : https://solidaires.org/Le-9-octobre-ensemble-…


Mardi 9 octobre

Journée nationale de mobilisation,

de grève et de manifestation

Intersyndicale de la Région Ile-de-France

L'intersyndicale de la Région Ile-de-France réunissant CGT-FO -FSU- Solidaires et les syndicats de lycéens et d'étudiants FIDL, UNL et UNEF appellent les salarié.e.s, les retraité.e.s, les lycéen.ne.s et les étudiant.e.s à participer à une journée : de mobilisation, de grève et de manifestation pour

  • Défendre la Fonction publique et les services publics : statuts, missions, emplois, salaires, conditions de travail et s'opposer aux suppressions de postes et au transfert de missions vers le secteur privé.
  • S'opposer à tout projet de réforme des retraites qui mettrait fin à la retraite par répartition avec la création d'un système universel de retraite par points avec pour principale conséquence d'individualiser les droits en faisant disparaitre les garanties collectives. Il faudrait au contraire améliorer la prise en compte les périodes de formation, la pénibilité du travail, la difficulté des fins de carrière, la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes (les femmes ont une retraite inférieure de 40% à celle des hommes - hors pension avec réversion).
  • Exiger le maintien de l'ensemble des régimes : régime général, régimes complémentaires, régimes spéciaux dont le code des pensions civiles et militaires.
  • S'opposer à la sélection engendrée par Parcoursup qui limite l'accès à l'enseignement supérieur d'une partie de la jeunesse, une machine à trier les futurs étudiants en fonction de l'origine géographique et sociale.
  • Améliorer les conditions de travail et augmenter les salaires, les retraites, les aides sociales pour l'autonomie des jeunes, les minima sociaux et gagner l'égalité femme/homme (8 entreprises sur 10 en Île-de-France ne respectent pas la loi en la matière).
  • S'opposer aux attaques portées à notre système de santé et à la sécurité sociale.

La politique gouvernementale se traduit par des attaques d'une violence inédite contre les salarié.e.s, les jeunes, les retraité.e.s. C'est une politique de destruction de notre modèle social qui est mise en œuvre, d'autres choix sont possibles, leurs financements existent.

Mobilisons-nous pour le libre accès à l'éducation, l'emploi, les salaires, les services publics et la retraite par répartition

Manifestation unitaire le 9 octobre à 14h à Montparnasse

Source : http://www.communcommune.com/2018/09/mardi-9-…
Source : http://urif.cgt.fr/1901-2/


Face à l'offensive libérale de Macron et du Médef

Stop à la casse sociale et à leur mépris.

Tous dans l'action !

CGT IdF

47 milliards distribués aux actionnaires des entreprises du CAC 40 au premier semestre 2018 !Les grands patrons et les riches peuvent se féliciter de voir leurs profits augmenter sans cesse : la politique du gouvernement est faite pour eux !

Par contre, les retraités, les jeunes, les salariés qui, par leur travail, ont créé ces 47 milliards doivent se serrer la ceinture ! Ainsi, alors que l'inflation progresse (+2.3%) les retraités doivent « se contenter » d'une « hausse » de 0.30 % des pensions en 2019 et 2020 après la hausse de la CSG de 1.7% !

La politique du gouvernement Macron est néfaste, elle engendre chômage et précarité. Elle enrichit les riches en appauvrissant les classes moyennes et populaires !

De cette société-là, on n'en veut pas ! Imposons d'autres choix de société !

Les organisations syndicales de salariés, d'étudiants et de lycéens - la CGT, FO, Solidaires, UNEF et UNLréunies le 30 août 2018, dénoncent cette politique de destruction de notre modèle social qui engendre l'explosion des inégalités et la casse des droits collectifs.

Cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relèvent d'une logique d'individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale, valeurs essentielles de la cohésion sociale, qu'il s'agisse :

  • des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d'emploi en matière d'assurance chômage ;
  • de la remise en cause du droit à l'avenir des jeunes par l'instauration d'une sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur et par le gaspillage que constitue le service national universel ;
  • des atteintes au service public, en particulier CAP 22 ;
  • des destructions d'emplois au travers de la désindustrialisation
  • des attaques portées à notre système de santé ;
  • de la destruction de notre système de retraites ;
  • du gel des prestations sociales.

Toutes ces mesures auront pour conséquence de fragiliser l'ensemble de la société, en en premier les plus démunis.

Pas de fatalité à cette situation ! De nombreuses luttes ont lieu !

Elles sont payantes : des augmentations de salaires sont régulièrement gagnées dans les entreprises ! Mais seulement lorsque les salariés les revendiquent, se mobilisent et imposent au patronat et directions leurs exigences salariales !

Face au projet de « mutation » libérale imposé par Macron, qui se révèle être en réalité une véritable stratégie de démolition sociale, c'est tous ensemble, dans l'unité, en impulsant et en faisant converger les luttes, que l'on obtiendra de nouvelles conquêtes sociales nécessaires à une société plus juste et plus solidaire.

Cela nécessite de s'organiser, donc de se syndiquer !

L'Union Régionale CGT Île-de-France revendique:

  • La ré-industrialisation de la Région Île-deFrance avec des entreprises respectueuses de l'environnement et créatrices d'emplois.
  • L'ouverture immédiate des négociations salariales dans les branches et les entreprises.
  • Une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes.
  • Pas de salaire en dessous de 13€ brut de l'heure pour un Smic à 1800€ brut pour un salarié sans diplôme, sans qualification reconnue et sans expérience.
  • Une durée de travail hebdomadaire de 32 heures.
  • Le rétablissement de l'impôt sur la Fortune (ISF).
  • 10 % d'augmentation générale des salaires pour prendre en compte l'inflation, des gains de productivité et un meilleur partage des richesses créées par le travail.
  • Le doublement sur toute la carrière professionnelle des grilles de rémunérations, garantissant un réel déroulement de carrière,
  • Une véritable reconnaissance des diplômes et de l'expérience professionnelle,
  • La progression d'un niveau de qualification au minimum sur toute la carrière professionnelle.

Mardi 9 octobre

Journée nationale unitaire de mobilisation à l'entreprise, de grève et de manifestation.

Dans chaque entreprise, agissons sur les revendications (salaires, conditions de travail, embauches…).

Débattons et organisons les suites à donner à cette journée !

Manifestation interprofessionnelle unitaire 14h00 - Montparnasse

Source : http://urif.cgt.fr/agenda/tous-dans-laction-s…
Source : https://fr-fr.facebook.com/cgtparisausterlitz…


Le 9 octobre pour un autre avenir !

Solidaires

Depuis l'année dernière, le gouvernement au service des plus riches, détricote peu à peu l'ensemble des droits sociaux collectifs, il :

  • favorise les patrons d'entreprises et les actionnaires,
  • casse la sécurité sociale,
  • organise la refonte et la minoration des aides sociales,
  • tente de supprimer la fonction publique et les services publics.

Tout cela en faisant croire que ce qui est bon pour les patrons serait bon pour les salarié-es et la population, et que pour travailler il suffit de traverser la rue !

En réalité, cette politique brise les solidarités, laisse une partie croissante de la population dans la précarité, tout en continuant d'accompagner la fuite en avant qui détruit notre environnement et renforce les catastrophes climatiques.

De la poudre aux yeux

Tandis qu'une nouvelle loi (PACTE) qui contient privatisations et droits supplémentaires pour les entreprises (et évidemment pas pour les salarié.es) se profile, le gouvernement veut nous faire croire qu'il lutte contre la misère par un plan pauvreté.

Le « plan misère », comme on devrait en réalité l'appeler, c'est : 2 milliards € par an pendant 4 ans pour 8 millions de personnes considérées comme pauvres en

France, quand la disparition de l'impôt sur la fortune fait économiser 3 milliards par an aux 300 000 plus riches…

Et pour le plan santé : quasiment rien pour l'hôpital public ou pour les infirmier-es, la majorité va à la médecine libérale, dans la logique de la marchandisation de l'accès aux soins.

Augmentation du pouvoir d'achat ?

On nous parle d'augmentation du pouvoir d'achat par la suppression de la taxe d'habitation, ou la défiscalisation des heures supps. Mais cette manière de « donner » du pouvoir d'achat sans augmenter les salaires, les revenus et les pensions a des conséquences :

  • supprimer la taxe d'habitation ce sera moins de moyens pour les services publics au niveau local, alors qu'ils bénéficient à tous et toutes,
  • les heures supplémentaires bénéficient à ceux qui peuvent en faire (pas dans tous les secteurs et pas les femmes avec leur double journée !).

Et gare à ceux et celles au chômage ! La réforme de l'assurance chômage s'annonce comme une volonté de fliquer et de culpabiliser les personnes sans emplois, légitimant une baisse des droits. La mise en place d'un revenu « universel » d'activité, sera conditionné par l'acceptation de n'importe quel travail pour les personnes en difficulté !

Et pourtant les richesses existent

D'autres politiques sont possibles et peuvent être financées ! Les profits des grandes entreprises bénéficient toujours plus aux actionnaires (56 milliards distribués, +12 % en 2016) la fraude fiscale des plus riches et des grands groupes augmente (actuellement 80 à 100 milliards d'euros par an). Mais le gouvernement préfère baisser les APL, faire stagner ou reculer les minimas sociaux, les salaires des fonctionnaires et les retraites... bref, taper encore et toujours sur les mêmes.

Pour Solidaires réduire la pauvreté, c'est :

  • Augmenter les salaires et partager le travail pour que toutes et tous y aient accès
  • Un SMIC à 1700 euros net et la hausse immédiate de tous les salaires de 400 euros mensuel
  • L'augmentation des minimas sociaux et des pensions !
  • Développer les services publics, l'hôpital public, l'éducation, la culture...

le 9 octobre en grève et en manifestation discutons ensemble pour tracer collectivement des perspectives de luttes !

Source : https://solidaires.org/Le-9-octobre-pour-un-a…
Source : https://solidaires.org/Solidaires-confirme-sa…


9 octobre

Se mobiliser pour d'autres choix pour les services publics

Tract unitaire fonction publique - CGT, FA, FO, FSU, Solidaires

Nos organisations s'inscrivent dans la journée interprofessionnelle d'action du 9 octobre.

Avec les salariée-s du privé, les chômeurs-chomeuses, les étudiantes et les lycéen-nes, cette mobilisation sera l'occasion de dire une nouvelle fois notre refus des politiques libérales qui maltraitent les plus démunies et octroient toujours davantage aux plus fortuné-e-s.

Depuis plus d'un an, le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement accumulent les mesures régressives et mettent en oeuvre une politique d'austérité pour le plus grand nombre, satisfaisant ainsi les vœux d'une minorité tournée vers une société de profit qui considère le service public comme une charge financière inutile.

Après les attaques frontales contre le Code du travail, les prestations sociales, les retraitée-s, la SNCF et les cheminot-e-s, les projets en matière d'assurance chômage et de retraite laissent craindre le pire.

Dans ce contexte général, la Fonction publique et ses agente-s sont, malheureusement, placé-es aux premières loges de cette frénésie libérale.

Gel prolongé de la valeur du point d'indice, rétablissement du jour de carence, suppressions d'emplois, mobilité forcée, abandon des missions, privatisations. .. la liste des reculs serait trop longue a énumérer.

Et les chantiers actuels - recours accru aux non titulaires, mise a mal des organismes consultatifs, salaire au mérite - sont tout sauf rassurants.

Mais, si les dangers sont réels, la cause est loin d'être entendue, d'autant plus que l'opinion nous soutient, nos concitoyen-e-s sont attachées aux services publics.

Les organisations syndicales ont donc, plus que jamais dans la période, un rôle essentiel à jouer pour a la fois porter des propositions alternatives et organiser la riposte unitaire.

C'est ce que nous faisons en appelant les agents de la Fonction publique a se mobiliser le plus massivement possible le 9 octobre.

Pour:

  • Le dégel de la valeur du point d'indice et des augmentations générales des salaires;
  • L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes;
  • Les créations d'emplois dans les nombreux services qui en ont besoin;
  • La résorption de la précarité et un plan massif de titularisation;
  • Le renforcement du statut général et des statuts particuliers;
  • L'amélioration des systèmes de retraite par répartition et le maintien des régimes spéciaux;
  • La défense et le développement des missions publiques;
  • L'arrêt des réformes régressives engagées contre les intérêts des usager-es et des personnels.

Toutes et tous mobilisé.e.s le 9 octobre 2018 :
grèves manifestations, rassemblements.

Source : https://solidaires.org/9-octobre-se-mobiliser…


Pour les services publics, les salaires, les emplois, la santé et les retraites,

Tous ensemble le 9 octobre !

CGT services publics

Le Président et son gouvernement sortent affaiblis du premier semestre. Ils n'en demeurent pas moins arc-boutés sur leur projet antisocial au service des riches.

Depuis janvier 2018, le gouvernement a lancé les concertations avec les organisations syndicales sur le volet ressources humaines du projet Action publique 2022.

De plus, en cette rentrée, le projet de réforme des retraites pour tous, public-privé, entre dans la danse !

1- Salaire « au mérite » :

Depuis plus de 8 ans maintenant (avec une courte interruption en 2016/2017), le point d'indice est gelé et le sera encore en 2019. Le mécontentement est massif.

En lieu et place du seul mécanisme permettant d'augmenter le pouvoir d'achat général des agents publics, le gouvernement Macron entend généraliser le salaire au mérite : ajoutée à la part fixe (dépendant du point d'indice), la part variable fluctuerait en fonction d'objectifs non définis à ce jour. Il y aurait quelques gagnants, mais surtout une majorité de perdants et une paupérisation accrue des fonctionnaires puisque les budgets sont à la baisse. Sans compter l'un des travers de ce salaire au mérite : certains agents se concentrent sur les objectifs rémunérés et non sur l'intégralité de leurs missions. Une grave atteinte aux fondements d'un service public au service de l'intérêt général.

2- Suppressions de postes :

comme annoncé durant sa campagne, Macron veut supprimer 70 000 postes dans la FPT. Déjà, les agents subissent les conditions de travail dégradées à cause des non remplacements dans les services. Le service public est rendu au minimum dans certains secteurs à cause des effectifs réduits. Et ce alors même que les besoins de 2la population augmentent, comme on le voit par exemple dans les EHPAD.

3- Généralisation du recrutement de contractuels :

le Statut contraignant à recruter dans la liste des lauréats aux concours pour les catégories A et B, le gouvernement prend le prétexte d'un assouplissement nécessaire dans le recrutement pour justifier la création des contrats de missions. Des contrats d'une durée maximale de 6 ans (soit la durée d'un mandat municipal...) qui pourraient s'arrêter, avec un délai de prévenance de deux mois, une fois la mission accomplie.

Au regard de l'instabilité des gouvernances politiques de nos collectivités, on imagine aisément les conséquences d'une telle mesure dans la Fonction publique territoriale.

L'agent dépend ainsi entièrement du politique, lui est redevable et fera tout pour conserver son poste, car entièrement dépourvu de protections. Un statut bien moins sûr encore que dans le secteur privé.

4- Fusion et affaiblissement des instances représentatives du personnel :

ce chantier est, sur la forme, symptomatique de la façon dont le gouvernement considère le dialogue social : « causez toujours, nous on avance, on vous écoute, mais on s'en moque ». Bref, seules les mobilisations des agents ont pu faire reculer le gouvernement sur des points essentiels et notamment la décorrélation du point d'indice.

Concernant la fusion des Comités techniques et CHSCT et la disparition des principales prérogatives des CAP, le gouvernement continue à avancer. Ces nouveaux principes devraient être applicables en 2023, après les élections de décembre 2022. Ce projet, tout comme celui du privé, a vocation à individualiser les situations pour affaiblir le niveau de protection collective, casser les outils de prise en compte de la souffrance au travail, couper les représentants du personnel de l'activité syndicale et les tenir à distance de leurs collègues par leurs multiples obligations institutionnelles.

Les dernières consultations sur ce point ont eu lieu en juillet et ont rencontré l'opposition de l'ensemble des 9 organisations syndicales.

5- Retraite par points :

Et voilà une énième réforme depuis 1993, à chaque fois la dernière « pour sauver le système ». Cette fois au nom de l'universalité et de « l'harmonisation », ce sera au final toujours moins pour les pensions et des retraites livrées aux appétits des fonds de pension. Il s'agit dans un premier temps de généraliser la retraite par points à l'opposé de la solidarité intergénérationnelle.

Le montant de la pension ne serait plus calculé sur le dernier salaire brut, mais à partir d'un cumul de point capitalisé tout au long de la carrière. Le montant de pension serait non garanti dans la durée puisque la valeur du point fluctuerait en fonction des aléas économiques. Un système déficitaire (comme pendant la crise de 2008) provoquerait immédiatement une baisse brutale des pensions.

Pour une fonction publique moderne et au service de l'intérêt général, la CGT revendique :

  • Une augmentation du point d'indice avec comme base le salaire du premier grade à 1800 €
  • Une augmentation des postes de fonctionnaires à statut pour répondre aux besoins croissants de la population
  • Un départ à la retraite à 60 ans avec une pension calculée sur les 6 derniers mois
  • Des instances représentatives du personnel avec de nouveaux droits
  • L'abandon pur et simple de toutes les réformes du gouvernement Macron concernant la Fonction publique, compte tenu de leur caractère régressif et antidémocratique
  • L'arrêt du processus de réforme territoriale et la mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des collectivités territoriales

Face à cette situation et à des décisions régressives qui s'opposent aux demandes légitimes des travailleurs et de la jeunesse, l'heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits. C'est pourquoi les organisations CGT - FO - Solidaires - UNEF - UNL décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.

La fédération CGT des services publics appelle à la mobilisation la plus large possible le 9 octobre prochain.

Source : http://cgtbezons.over-blog.com/2018/09/pour-l…


Retraités et retraitées !

tous et toutes dans la rue le 9 octobre

CGT, FO, Solidaires, LSR

Le gouvernement vient de décider : les retraites ne seront revalorisées que de 0,3 % en 2019 et 2020 alors que les prix ont déjà augmenté de 2,3 % de juillet 2017 à juillet 2018.

Il décide unilatéralement de ne plus s'appuyer sur l'inflation mais sur les prévisions de croissance. Ce sont les prémices d'un changement de système en un régime par points.

C'est une nouvelle amputation du pouvoir d'achat des retraités après la baisse de la pension de 1,7 % avec l'augmentation de la CSG.

Concrètement, pour une retraite brute de 1500 euros, l'augmentation de la CSG a réduit la retraite de 25,50 euros par mois. Avec une hausse des prix de 1,7 % et une majoration des pensions seulement de 0,3 %, ce retraité perd en plus 21 euros par mois. Et cela après des années de revalorisation dérisoire des retraites !

Les salariés comme les retraités subissent une réduction de leurs droits et rémunérations. Tenter d'opposer les salariés aux retraités, les chômeurs à ceux qui ont un emploi, les plus jeunes aux plus anciens, le public au privé, les précaires de plus en plus nombreux aux CDI ne peut masquer que les bénéfices du CAC 40 battent des records, que l'ISF est supprimé... Une petite minorité est de plus en plus riche aux dépens des retraités, des salariés, comme du reste de la population. Ce gouvernement a même le cynisme d'annoncer un « plan pauvreté » alors que sa politique conduit à accroitre fortement leur nombre : une partie des personnes âgées est en voie de paupérisation.

Actifs, retraités, nous avons les mêmes intérêts !

Ce qui est en jeu c'est le droit de vivre de sa retraite.

Depuis des années le pouvoir d'achat des retraités diminue : désindexation des pensions sur les salaires, baisse de l'APL, taxation via la CSG, la CASA, la CRDS, suppression de la demi part fiscale pour les veuves, imposition des 10 % de majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants. Sans compter le coût des mutuelles, des hébergements en EHPAD, le recul des services publics : hôpitaux, transports, énergie...

Mais nous sommes aussi inquiets pour l'avenir :

Aujourd'hui, après toutes les réformes ayant déjà réduit les droits à la retraite, le gouvernement entend instaurer un système universel de retraites par points. Mais qui décidera de la valeur du point lors de son achat durant l'activité et au moment du calcul de la retraite ?

C'est le gouvernement, en fonction de la situation économique et du déficit budgétaire. Autrement dit le prix du point acheté en travaillant ne donne aucune garantie sur sa valeur au moment de la retraite !Le régime universel, c'est la disparition de tous les régimes de retraite existants et l'alignement des droits vers le bas. Cela fragiliserait le principe du système de la retraite par répartition : les personnes cotisent durant leur vie professionnelle, ce qui leur ouvre des droits à pension. Le régime universel individualisé et par points, poussera au développement d'une retraite complémentaire par capitalisation répondant en cela aux appétits des assureurs.

Cette réforme menace tous les mécanismes de solidarité. Que deviennent, par exemple, les majorations de trimestres pour avoir élevé un enfant ? Il s'agit là de droits non liés à des « euros cotisés ».

Désormais, la pension de chacune et de chacun dépendra, de fait, de l'arbitraire gouvernemental, aujourd'hui, des exigences des actionnaires.

Elle menace aussi les pensions de réversion. Le gouvernement, après avoir envisagé de les supprimer, parle maintenant d'harmoniser les droits en introduisant en particulier des conditions de ressource qui n'existent ni dans la fonction publique ni dans les régimes complémentaires, etc.

supprimant ou réduisant le montant des réversions.

Il dit également qu'il ne touchera pas aux réversions en cours. Ces propos démontrent qu'il entend remettre en cause les futures réversions.

Tout le monde est concerné par cette réforme en premier lieu la grande majorité des actuels retraités

En effet, un retraité perçoit sa propre pension. La pension de réversion susceptible de s'y ajouter, plus tard après la réforme, serait calculée selon les nouvelles normes.

Sur ces questions comme sur tant d'autres le gouvernement entend remplacer des droits par des aides sociales aléatoires. Ce que nos ainés ont conquis est en jeu.

Retraités, nous vous appelons à défendre ces conquêtes à commencer par la sécurité sociale bâtie sur des cotisations et non sur l'impôt.

Pour défendre nos droits, l'UCR-CGT, l'UCR-FO, UNIRS-Solidaires et la Fédération LSR vous appellent à manifester le 9 octobre au côté des salariés, fonctionnaires, chômeurs, jeunes, dans l'unité à l'appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de l'UNEF, de l'UNL et de la FIDL pour exiger le maintien de tous les régimes de retraite avec leurs droits actuels.

  • Non à la retraite en points !
  • Revalorisation des retraites et indexation sur les salaires !
  • Rétablissement 1⁄2 part pour les veuves et retour à l'exonération de la majoration familiale !
  • Pour la défense et le développement des services publics !
  • Pour la défense de notre Sécurité sociale !
  • Pour de véritables moyens humains et financiers pour les EHPAD !
  • Tout ceci est possible par un autre partage des richesses et la fin de leur accaparement par une minorité.

Tous dans la rue le 9 octobre !

Source : https://solidaires.org/UNIRS-Tracts-pour-les-…


Un 9 octobre déterminé et offensif

CGT Énergie, Transports, Agroalimentaire et Cheminots

Les Fédérations CGT de l'Énergie, des Transports, de l'Agroalimentaire et des Cheminots constatent, chacune dans leurs champs, une multiplication des attaques patronales avec des répercussions identiques pour tous les salariés.

Nos différents secteurs professionnels touchent à la vie quotidienne de l'ensemble des citoyens. Pourtant la finalité de ces productions ou services est dévoyée pour satisfaire des objectifs purement financiers. Qu'il s'agisse des Transports publics et privés, de l'Alimentation, de l'Énergie, les salariés oeuvrent à la production de biens et de services indispensables à la population. Leur travail, leur savoir-faire, leurs qualifications ainsi que les avancées technologiques doivent permettre un accès de la population à des prix socialement acceptables, de qualité et en quantité. Pourtant, l'accaparement de ces richesses, pour les intérêts d'une minorité, exclut une part toujours plus grande des citoyens.

Cela produit de gros profits pour les employeurs au prix d'une pression intense sur les salariés :

  • Dans l'Énergie, depuis 14 ans, ce sont 64 milliards d'euros remontés aux actionnaires d'EDF et ENGIE, soit plus de 4,5 milliards par an ;
  • Dans les Transports, dans l'aérien par exemple, 31,4 milliards d'euros de profits ont été réalisés en 2017 dans le monde, mais sans aucun retour pour les salariés ;
  • Dans l'Agroalimentaire, chaque salarié rapporte en moyenne 85 000 € par an, c'est-à-dire qu'il travaille 2h30 pour son salaire et le reste du temps pour les patrons et les actionnaires ;
  • Chez les Cheminots, la SNCF a réalisé un bénéfice de 1,3 milliard d'euros en 2017 et supprime pourtant chaque année plus de 2 000 emplois.

Les employeurs ont organisé le dumping social et mis les travailleurs en concurrence les uns avec les autres, public ou privé, donneurs d'ordres ou sous-traitants, permanents ou intérimaires, alors que les salariés aspirent au contraire à coopérer pour répondre aux besoins de la société, à l'intérêt général, et à bien vivre de leur travail.

La perte de sens du travail et la dégradation continue des conditions de travail qui finissent par impacter les conditions de vie, développent une colère grandissante parmi les salariés.

Les Fédérations CGT de l'Énergie, des Transports, de l'Agroalimentaire et des Cheminots constatent un développement des luttes locales. Ces combats conjuguent revendications propres avec défense et amélioration de notre modèle social français.

Les Fédérations CGT de l'Énergie, des Transports, de l'Agroalimentaire et des Cheminots appellent à amplifier ce mouvement pour construire partout de réelles alternatives aux choix patronaux et gouvernementaux.

Elles appellent les salariés à se saisir de l'étape de la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 9 octobre 2018 pour exprimer leur exigence d'une autre politique sociale dans leur entreprise et dans le pays.

Source : http://www.transports.cgt.fr/index.php/2018/1…


Le 09 octobre 2018 on stoppe la grande lessive !

CGT Cheminots

Dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 09 octobre 2018, la Fédération CGT des cheminots appelle à agir massivement par la grève et à participer aux manifestations en territoire.

Le gouvernement continue de mener ses réformes antisociales au pas de charge, malgré une chute dans les sondages et un mécontentement qui se généralise chez les salariés et les citoyens.

Le budget 2019 lève le voile sur les intentions de l'Exécutif de poursuivre la casse sociale, ainsi que le démantèlement des services publics.

Fidèle parmi les fidèles d'un « nouveau monde » empreint de dumping social, de précarité, de casse de l'emploi, de fermetures en tout genre (guichets, gares, sites et lignes ferroviaires…), la Direction de la SNCF tente de fermer le chapitre du conflit dur contre le pacte ferroviaire pour laisser à penser que les cheminots, les usagers, sont passés à autre chose.

LA BATAILLE SE POURSUIT

Le pacte ferroviaire devrait être mis en place au 1er janvier 2020. Nous bénéficions d'un an et demi pour mettre en exergue les mensonges du Gouvernement et de la Direction SNCF proférés devant les cheminots, les usagers de la SNCF et la population concernant les bienfaits d'une telle réforme.

Déjà les annonces de fermetures de lignes, de gares, de guichets, s'empilent. Les journaux locaux s'en font régulièrement l'écho.

Les exemples ne manquent pas, toutes les Régions sont touchées.

Face à ce plan social assumé par le Président du directoire dans une interview accordée le 21 septembre 2018, les cheminots luttent pour préserver leurs emplois sur les sites et exercer dans de bonnes conditions leurs métiers pour assurer un service public ferroviaire de qualité.

Que ce soit pour le développement du Fret ou du Voyageur, avec la CGT, des actions locales s'organisent à l'appui de cahiers revendicatifs locaux.

Contrairement à ce que certains dirigeants voudraient, même en activant leur arsenal répressif contre les militants syndicaux, les cheminots ont décidé de ne pas baisser la tête et de se battre.

La réforme au quotidien

  • Accélération de la transformation de certains métiers (Escale / Vente par exemple) alors même que les négociations sur le contour des métiers sont en cours dans le cadre de la construction d'une CCN de branche !
  • Déshumanisation des gares et des trains (suppressions en masse de guichets en PACA ou en Ile de France par exemple) ;
  • Hausse de la productivité, qui se traduirait par un rythme de 2 000 suppressions d'emplois par an à partir de 2019 ;
  • Accélération des fermetures des sites (l'atelier du Matériel à Cerbère, triages Fret, guichets à Avignon, Austerlitz,…) ;
  • Fermetures de lignes appuyées par la SNCF, tout en prenant soin de renvoyer la responsabilité aux Régions ;
  • Dégradation des conditions de travail et de vie des cheminots ;
  • Pression et répression de plus en plus importantes exercées sur les agents et les militants syndicaux.

Au-delà des attaques qui appellent à une riposte d'ampleur pour préserver nos emplois, développer l'outil public au service de la Nation qu'est la SNCF, nous ne pouvons rester sans réagir quand on subit une 4ème année de gel des salaires, alors que la SNCF réalise des bénéfices (1 300 000 000 euros en 2017).

La Fédération CGT, ses syndicats de site, appellent les cheminots à agir massivement par la grève le 09 octobre prochain.

La CGT, à l'appui de son projet global « Ensemble pour le fer » et des propositions de développement qu'elle porte localement, ouvre des perspectives pour que nous puissions toutes et tous travailler ensemble, dans de bonnes conditions.

Source : https://www.cheminotcgt.fr/federation/le-09-o…


Tous en grève le 9 octobre.

SUD Rail

Les confédérations CGT, FO et l'Union syndicale Solidaires (SUD-Rail) appellent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 9 octobre. Dans un contexte d'affaiblissement du gouvernement Macron, il nous semble important que les cheminots s'inscrivent dans cette action interprofessionnelle, avec leurs propres revendications. Toutes les semaines des réorganisations sont annoncées à la SNCF, si nous ne réagissons pas, dans 2 ans, la SNCF n'existera plus. La remise en cause des accords locaux dans les établissements devient la norme. Dans un contexte où les conseils de discipline se multiplient contre les grévistes, il est important de maintenir la pression.
Par ailleurs, si nous avons perdu sur le volet législatif, il est important que nous ne perdions pas les dernières batailles sur la CCN. En effet, l'ouverture à la concurrence étant maintenant votée pour les voyageurs dès décembre 2019 au TER, les entreprises privées vont maintenant se positionner sur le marché français. Il est donc important que les articles qui restent à écrire de la CCN ( Droit syndical/Rémunération/prévoyance/garanties sociales) soient d'un haut niveau afin de limiter le dumping social avec la SNCF.

Source : http://www.sudrailpse.org/site/luttes-sociale…


Pour réellement changer la donne

Le 9 octobre : toutes nos forces militantes en mouvement !

CGT chimie

Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT

« Nous sommes plongés dans une guerre de classes et cette guerre, c'est la classe des riches qui est en train de la gagner ! »

La prédiction du milliardaire Warren Buffet estelle en train de se réaliser ?

C'est toute la question, quand on constate la déferlante de mauvais coups que les travailleurs encaissent au niveau national : baisse des cotisations sociales et donc, de notre salaire, attaques contre le pouvoir d'achat des retraités et des actifs, démantèlement de nos services publics et de nos industries, précarité en particulier pour les jeunes, augmentation du temps de travail, casse des dispositifs sociaux pour protéger les victimes du chômage organisé, etc. C'est l'austérité implacable qui impacte notre vie de tous les jours, au profit de la dette bancaire et des dividendes qui explosent !

Oui, les luttes existent dans les entreprises, les salariés se révoltent sur les sites, dans les services mais résister chacun dans son coin, n'a aucun impact sur les grandes réformes que le grand capital représenté aujourd'hui par Roux de Bézieux et Macron, nous inflige au travers des gouvernements successifs depuis 20 ans : loi de « sécurisation » qui a flexibilisé les licenciements, loi El Khomri, ordonnances Macron, démantèlement de l'hôpital public, gel du SMIC, privatisation de la SNCF, réforme des retraites.

Ceux qui choisissent la voie de la lutte ont raison, encore faut-il lutter tous ensemble, en même temps et pour les mêmes raisons !

Doit-on, oui ou non, mettre en place une véritable riposte d'ampleur qui agisse pour les intérêts de tous les salariés ? Si la réponse est oui, alors reconnaissons que se contenter de « randonnées pédestres » pour sortir une fois encore les banderoles dans les villes de France, n'aura aucune influence sur nos patrons et leur puissant syndicat le Medef, à infléchir leur politique infernale !

Ça ne fait même plus la « une » du JT, sauf quand les casseurs opèrent !

Il est nécessaire de durcir le ton pour faire valoir nos intérêts collectifs et véritablement imposer une autre société que celle des inégalités qui augmentent. Cela veut dire que l'objectif doit être de frapper l'économie, ce que les journalistes appellent des « prises d'otages » !

Le 9 octobre sera une « journée d'action » appelée par la CGT pour soutenir les revendications de notre projet de société. Pour construire une première marche solide sur laquelle nous pourrons prendre appui, il est indispensable de frapper l'économie au maximum. C'est pourquoi la priorité de tous les militants doit être à présent, d'organiser partout, la grève dans les entreprises.

Le but : imposer notre projet de société

  • SMIC à 1.900 euros,
  • 32 heures hebdomadaires avec embauches correspondantes,
  • 100 % Sécurité sociale,
  • augmentations des salaires et des pensions,
  • retraite à 60 ans pour tous, prévention et réparation de la pénibilité,
  • socle des conventions collectives nationales.

Commençons par 24 heures de grève dans l'ensemble des secteurs économiques.

Tous ensemble, salariés, retraités, privés d'emploi et étudiants.

9 octobre 2018 : 24 h de grève partout !

Source : http://www.communcommune.com/2018/09/les-trav…


Mobilisons-nous le 9 octobre,

pour le service public, contre la casse sociale !

Éducation 93

Les organisations SNES-FSU 93, SNEP-FSU 93, SNUEP-FSU 93, SNFOLC 93, SNETAA-FO 93, CGT Éduc'Action 93, SUD éducation 93, CNT-FTE 93, réunies en intersyndicale, appellent les personnels des collèges et lycées de Seine-Saint-Denis à faire de la journée du 9 octobre 2018 une grande journée de revendications et de lutte en allant, notamment, à la rencontre des travailleur.se.s et de la jeunesse.

POUR un plan de développement de l'éducation en Seine-Saint-Denis !
POUR les moyens dont les collèges et les lycées ont besoin !
POUR le respect des seuils historiques du 93 (25 élèves par classe en non-classé, 24 en éducation prioritaire, 23 en sensible) en collège comme en lycée, la création de classes d'accueil pour élèves allophones (26h) à hauteur des besoins et le retour des heures supprimées en ULIS, dans les classes et ateliers relais !
POUR le maintien de la retraite par répartition et de notre code des pensions !

  • NON à la loi ORE / Vidal, NON au tri social opéré par Parcoursup, NON à la fermeture des CIO. OUI à une orientation choisie et au libre accès pour tou.te.s à l'enseignement supérieur ;
  • NON à une réforme du lycée qui met les établissements en concurrence et territorialise le baccalauréat. OUI au maintien du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire ;
  • NON à la réforme de la voie professionnelle telle qu'annoncée par Blanquer ;
  • NON aux 2600 suppressions de postes et aux hausses d'effectifs dans le 2nd degré. - OUI à des dotations à la hauteur des besoins ;
  • NON à CAP 22. OUI à un plan de titularisation des personnels précaires.
  • NON à la désindexation des retraites, NON à un système universel de « retraite par points » et par capitalisation. OUI au maintien de la retraite par répartition (à 60 ans, avec reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé), OUI au maintien de notre code des pensions et des régimes de retraites existants : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires ;
  • OUI au maintien du régime d'assurance-chômage ;
  • OUI à l'augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, OUI à une résorption réelle de la précarité.

Tou.te.s ensemble, nombreux.ses en grève et manifestation !

Mardi 9 octobre 2018 à 14h00 - Montparnasse

Nous invitons tou.te.s nos collègues à échanger et à se rassembler en assemblée générale dans leur établissement et dans les villes, à lister leurs revendications et à décider la grève le 9 octobre, y compris en débattant des suites à donner.

Source : https://www.sudeducation93.org/Mobilisons-nou…


Macron / Blanquer : priorité à l'austérité

Contre les suppressions de postes dans l'éducation nationale

CGT Éduc'action

Pour stopper le gouvernement et sa casse sociale

Tous et toutes en GREVE le 9 octobre 2018

L'école est une priorité ? FAUX

  • 1800 suppressions globales de postes dans les collèges et lycées pour la rentrée 2019 !
  • 2600 suppressions de postes dans le second degré avec une augmentation du nombre d'élèves
  • Hausse des effectifs/classes
  • dégradation des conditions d'étude des élèves et de travail des personnels.
  • Suppression de 400 postes administratifs et techniques. 1 poste supprimé dans un EPLE ou un service, c'est du travail reporté sur les person nels maintenus en place ET une mobilité forcée.

Objectif budgétaire 2019 : 3000 suppressions de postes dans le second degré public et les services administratifs !

Priorité donnée au 1er degré ? FAUX

Création de 1800 postes fléchés pour les dédoublements CP-CE1 en éducation prioritaire.

Mais pas assez nombreux pour couvrir tous les besoins, il y aura donc

  • des suppressions de postes pour compenser les besoins
  • une augmentation des effectifs par classe dans les autres niveaux.

Des salaires toujours bloques : l'arnaque PPCR ! VRAI

Avec le PPCR, c'est

  • l'accentuation de la pression hiérarchique
  • la création d'une classe exceptionnelle qui exclut 80% des agents
  • une rémunération au mérite sans revalorisation salariale réelle.
  • la casse du statut général dela Fonction publique

C'est surtout un retour à la politique Sarkozy :

  • gel du point d'indice
  • suppression massive de postes
  • développement des heures supplémentaires pour « augmenter » les salaires...

Avec ces mesures, c'est une nouvelle dégradation des conditions de travail, le développement de la concurrence entre collègues, l'arbitraire des chef-fes d'établissement et le danger de voir intégrer les 2h sup dans les CRS des personnels (CAP 2022 préconisait la création d'un nouveau corps à 20h hebdomadaires)...

CGT Éduc'Action

Source : https://93.cgteduccreteil.org/Tract-CGT-Educ-…


Public, privé : le 9 octobre, en grève et dans la rue,

construisons le rapport de force !

SUD éducation

Suppression d'emplois massive dans les services publics, baisses de salaire, statut détricoté, destruction des CHSCT, mise en place de la machine de tri social Parcoursup, réformes rétrogrades du système éducatif… Le gouvernement se lance dans une offensive d'ampleur. Le 9 octobre, à l'appel de Solidaires, la CGT, FO, construisons le rapport de force pour imposer le progrès social !

Suppressions massives d'emplois dans la fonction publique

Le gouvernement envisage la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Il compte les supprimer dans la santé, dans les services des impôts… mais aussi bien sûr dans l'éducation nationale. Le nombre de postes aux concours est en chute libre. Les réformes du lycée professionnel conduiront à la suppression de nombreux enseignements de spécialité, aboutissant à 7 000 suppressions de postes. Au lycée, la mutualisation des enseignements, les projets de visio-conférence pour les options et la semestrialisation des cours projetée aboutira à de nombreuses suppressions de postes.

Dégradation des conditions de travail

Le dédoublement des classes en CP et CE1 en REP, les effectifs actuels ne le permettent pas. Nos conditions de travail, qui n'ont déjà rien de brillant, seront amenées à se dégrader encore dans une période de hausse démographique. Et le gouvernement s'apprête à essayer de dissoudre les commissions paritaires et surtout les CHSCT !

Une université du tri social

Dans les universités, Parcoursup s'est donné à voir pour ce qu'il est : une machine à broyer les étudiant-e-s, en particulier des classes populaires. Avec Parcoursup, qui a réussi l'exploit d'être moins efficace encore qu'APB, les mécanismes de ségrégation sociale ont joué à plein. Le projet politique est clair : empêcher les classes populaires d'entrer à l'université.

Un gouvernement qui s'attaque aux fonctionnaires

Nos salaires stagnent depuis plusieurs années malgré le retour de l'inflation. Les augmentations de salaires promises par le gouvernement précédent en échange d'une acceptation par certaines organisations syndicales du PPCR ont été renvoyées aux calendes grecques. La seule réponse du gouvernement à la revendication d'une augmentation générale des salaires consiste à individualiser encore davantage les rémunérations en visant à faire du « mérite » un facteur déterminant dans le cadre du plan « Action publique 2022 ».

Un gouvernement qui privatise le service public ferroviaire, qui organise la faillite des universités, détruit les hôpitaux, bref : qui s'attaque à tous les services publics, est un gouvernement qui s'en prend à tous les mécanismes de solidarité.

Précarité au programme

Alors que près d'un personnel sur cinq est contractuel dans les trois fonctions publiques, cette proportion est d'un personnel sur quatre dans l'Éducation nationale, conséquence logique du refus d'ouvrir des postes au concours. Ces contrats sont bien souvent d'une durée inférieure à l'année scolaire, ce qui plonge les collègues dans la plus grande précarité. À travers les recrutements d'AESH uniquement en CDI et sans concours, le ministère expérimente à grande échelle des dispositifs de destruction du statut de fonctionnaire.

Il faut faire cesser ces attaques. Le 9 octobre, par une grève interprofessionnelle, défendons un service public de qualité, le statut de fonctionnaire, nos conditions de travail, exigeons des augmentations de salaire. Remettons le progrès social au goût du jour.

Source : https://www.sudeducation.org/Public-prive-le-…


Réforme des ESPE :

Le projet du gouvernement : précariser les enseignant-e-s stagiaires

CGT éducation - ESPE

Les annonces faites par la Cour des Comptes suivies de celles du ministre de l'éducation JM Blanquer sont inquiétantes. La réforme des ESPE voulue par le gouvernement pour 2019 prévoit la fin du statut de fonctionnaire pour les enseignant-e-s stagiaires.

L'Assemblée Générale des usagers et formateurs des ESPE d'Ile de France réunie vendredi 7 septembre appelle à se joindre à la manifestation du 9 octobre pour défendre le statut de fonctionnaire pour les enseignants stagiaires.

L'objectif du gouvernement est de « rationaliser » la formation des enseignant-e-s en distinguant nettement l'admissibilité (en L3) de l'admission (deux ans plus tard).

Le gouvernement prévoit le statut de contractuel pour les étudiants admissibles ce qui risque fort de fragiliser un travail collectif nécessaire qui ne peut que s'inscrire dans la durée. Cela répondrait aussi à l'annonce faite du gouvernement de réduire le nombre de fonctionnaires de 50 000 en s'attaquant au statut des enseignant-e-s stagiaires. Ce statut de contractuel-le s'accompagne d'une rémunération à hauteur de 450 euros pour un tiers-temps face à élèves en M1 et de 900 euros pour un mi-temps en M2 (contre environ 1400 euros actuellement).

La CGT Educ'Action Créteil revendique un concours en fin de licence pour permettre aux enseignant-e-s stagiaires un processus de formation progressif sur deux ans. Mais le statut de fonctionnaire stagiaire reste une protection pour les conditions de travail des collègues et d'apprentissage des élèves.
Ainsi ne réaliser l'admission au concours qu'à l'issu du master dégrade le statut et la rémunération des futurs enseignant-e-s.

De plus ce statut de contractuel obligerait les stagiaires à trouver un poste auprès des chefs d'établissement renforçant de fait leur pouvoir et leur contrôle sur les enseignants. Ce pouvoir accru des chefs d'établissements fait également parti des ambitions du ministre de l'Éducation Nationale : désormais ils participent à la note d'inspection des professeurs. Ces nouvelles compétences ont pour conséquences de creuser les inégalités entre les établissements et d'augmenter la pression sur le corps enseignant ; et donc de dégrader les conditions de travail du personnel dans les établissements.

La réforme des ESPE voulu par le ministre pour la rentrée 2019 ne cesse d'inquiéter les différents acteurs de l'éducation nationale (syndicats, professeur-e-s, étudiant-e-s …) qui n'ont pas été concertés pour cette nouvelle réforme.

Vendredi 7 septembre, à l'appel du collectif de mobilisation de l'ESPE de Paris, et avec le soutien de la CGT, de la FSU, de FO et de Solidaires, l'Assemblée Générale des formateurs et usagers des ESPE d'île de France appelle à construire la mobilisation dans les ESPE et à participer massivement à la manifestation du 9 octobre.

Source : http://www.cgteduccreteil.org/Le-projet-du-go…


Contre la casse du service public

Travail social - CGT, SUD, FO, SNUTEFE, CNT

Toutes et tous en grève et en manifestation lors de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 9 octobre 2018 (appel CGT-SUD-FO-SNUTEFE-CNT)

Le plan Action Publique 2022 et les deux circulaires du premier ministre qui ont suivi sont de nouvelles attaques contre les services publics, les fonctionnaires et notamment ceux de la DIRECCTE.

Action Publique 2022 annonce ainsi la privatisation de certaines missions, la mise en place d'un système managérial copié sur le privé et la casse des statuts de la fonction publique avec la fin du recrutement par concours ou encore en vidant les CAP de la majeure partie de leurs prérogatives.

Dans ses circulaires, le premier ministre décrète que des « contrôles standardisés » pourront être externalisés, notamment au privé, que les moyens de fonctionnement des services déconcentrés seront mutualisés (autrement dit « réduits ») par le préfet et que le pilotage des contrats aidés pourrait être transféré à Pôle Emploi.

Dans les DIRECCTE des méthodes dignes d'un plan social d'une brutalité sans précédent

Dans l'immédiat, Bruno Le Maire a décidé de sacrifier les agents du ministère de l'économie travaillant dans les pôles 3E des DIRECCTE. Cela se traduit par la suppression immédiate de 300 postes à la DGE avec des méthodes dignes d'un plan social d'une brutalité sans précédent. Les agents du Pôle 3E ne seront plus que 120 à conserver leurs fonctions (sans que l'on sache si cela sera ou non dans les DIRECCTE. Nul ne sait où ces collègues seront « recasés », tant l'ensemble de la fonction publique est aujourd'hui victime d'une politique d'austérité qui vise à faire des économies (au moment où l'on baisse les impôts des plus riches) en cassant le modèle social et en mettant à mal des services publics jusque-là au service des citoyens.

Ainsi, au ministère du travail, c'est près de 20% des effectifs qui a été supprimé en dix ans. Derrière tous ces postes disparus, ce sont des missions qui sont mises à mal à l'emploi, au travail, à la formation professionnelle et des agents qui s'épuisent à tenter de maintenir un travail de qualité. Le plan social en cours sur les missions de développement économique préfigure d'autres annonces sur l'ensemble des autres missions du ministère. L'inspection du travail est aussi dans le viseur puisque le premier ministre s'est engagé à reprendre les préconisations du rapport Lecocq.

Le 27 septembre 2018, la secrétaire générale des ministères sociaux, recevant les syndicats, a confirmé la feuille de route. Ces orientations seront mises en œuvre au ministère du travail avec des annonces concrètes fin décembre. Aucune discussion ne sera possible sur les suppressions de poste (-2,5% par an dans les DIRECCTE soit 233 ETP en moins en 2019) ni sur la revue des missions. Le seul engagement pris est la parution prochaine d'une circulaire visant au reclassement des agents… c'est à-dire à organiser le plan social.

Dans le public, ou dans le privé, tous nos droits collectifs sont visés

Nous faisons face à une politique idéologique visant, sous couvert de libérer les énergies, à la destruction de notre modèle social, favorisant notamment l'explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. Le système de santé est attaqué, le système de retraites s'apprête à être détruit (tout particulièrement celui des fonctionnaires car le premier effet de la mise en place d'un système de retraite universel serait d'en finir avec les six derniers mois et les 75% du traitement) et les prestations sociales sont gelées.

Pourtant, au moment où est annoncée l'explosion des dividendes en France et dans le monde, il est possible de mener une politique de partage des richesses par la redistribution pour augmenter les salaires, les pensions et les minimas sociaux.

A l'heure où nos collègues du ministère de l'économie ne savent pas encore où ils travailleront l'année prochaine et quelles seront leurs fonctions, rappelons les droits qui sont les nôtres et défendons nos missions de service public ainsi que nos emplois et notre rémunération.

Fonctionnaires ou usagers, nous sommes tous visés.

Ces attaques ne doivent pas rester sans réponse.

Source : http://cgt-tefp.fr/greve-9-octobre-2018-appel…


Mobilisation du 9 octobre

SUD Santé Sociaux

Avant de décliner un Plan de Loi du Financement de la Sécurité Sociale, encore plus offensif en matière d'austérité que les précédents, et la contreréforme des retraites, le gouvernement Macron a fait l'annonce, cet automne, de mesures affectant nos secteurs. Tout d'abord, avec le plan pauvreté (repoussé depuis le début de l'été, pour cause de coupe du monde....) puis avec le plan santé.

Ces deux plans visent à la fois à réduire les aides aux plus précaires et à favoriser le privé que ce soit dans le social, le médico-social ou bien le sanitaire :

  • favorisant les patrons d'entreprises, les actionnaires et les tenants du libéralisme
  • cassant la sécurité sociale,
  • organisant la refonte et la minoration des aides sociales,
  • tentant de supprimer la fonction publique et les services publics.

Plan pauvreté : vers une refonte du travail social

Présenté comme le tournant social du quinquennat

Macron, le plan pauvreté va saborder le sens même des métiers du social et du médico-social.

A plusieurs reprises ce plan pauvreté fait écho au rapport Bourguignon et annonce la couleur en souhaitant réformer le travail social à l'horizon 2020. On y devine déjà certains contours :

  • injonction de résultats
  • utilisation de plateformes dématérialisées,
  • renforcement des fonctions de contrôle social,
  • création de nouveaux diplômes universitaires et de nouveaux métiers (écrivains publics, médiateurs sociaux, développeurs sociaux).

En parallèle, après avoir sabré la prévention spécialisée, la « nouvelle innovation sociale à la mode » consisterait à développer les pratiques « d'aller vers » les personnes, comme si le travail social et médico-social se cantonnait à cette seule prérogative.

Plan Santé : on prend les mêmes et on recommence ?

Le « Plan Santé », annoncé à grand renfort de communication comme une véritable révolution mettant le-la patient-e au coeur du dispositif n'est purement et simplement qu'une simple accentuation du dogme technocratique et libéral désormais applicable à notre système de santé. Il s'avère être une véritable aubaine pour la médecine libérale qui bénéficiera d'incitations financières.

Les professionnel-les de santé, dans le public comme dans le privé, sont exsangues, mais ils-elles devront donc se contenter de continuer avec les suppressions de postes, leur situation d'astreinte permanente et cette souffrance au travail, se traduisant par un nombre sans précédent de suicides, qui manifestement n'inquiète personne au gouvernement.

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux,

Il est urgent de réellement renverser la table et définir les moyens et l'organisation du système public de santé de manière démocratique avec les professionnel-les de santé, de tous statuts, et les usager-ères. Pour ce faire, il faut sortir la protection sociale des griffes de la finance assurantielle, et remettre la Sécurité sociale au centre de notre projet de société, avec un retour à son financement et à son fonctionnement historique, qui a déjà fait ses preuves.

Ces plans n'accouchent pas d'une souris, mais de nouvelles pièces renforçant l'édifice libéral. Par un habile jeu de redéploiement des crédits, les mesurettes annoncées ne font pas oublier le fond du problème. La démolition de l'action sociale, éducative et sanitaire orchestrée depuis des années, nous invite à construire des mobilisations décloisonnant les secteurs. Partout, construisons des liens, des pratiques et des luttes communes entre acteurs et actrices du social, du sanitaire, de l'insertion.

SUD Santé Sociaux revendique :

  • Une revalorisation du SMIC à 1 700€ et de toutes les grilles de salaires
  • L'arrêt des politiques libérales dans nos secteurs
  • Des effectifs suffisants pour que les personnels puissent faire leur travail dans de bonnes conditions
  • Afin de faire obstacle à la politique libérale de Macron et de son gouvernement, la Fédération SUD Santé Sociaux appelle tous les travailleurs-euses à :
  • manifester leur mécontentement dans la rue le 9 octobre
  • participer aux cortèges unitaires sur tout le territoire

Source : https://twitter.com/Sudsante_APHP/status/1048…


Face aux mesures antisociales et au cynisme du gouvernement :

Ne nous démobilisons pas !

CNT

La Confédération Nationale du Travail (CNT) appelle l'ensemble des salarié.es du public comme du privé et plus largement l'ensemble de la population à participer à la journée de grève et de manifestation interprofessionnelle le mardi 09 octobre prochain.

Nous sommes conscient.es qu'une seule journée de mobilisation, ne permettra pas de faire reculer le gouvernement, mais nous considérons toujours nécessaire de fédérer les différentes revendications (sociales et économiques) du monde du travail, pour la construction d'un réel mouvement unitaire à la base, pour s'opposer et imposer collectivement nos revendications contre les politiques libérales du gouvernement.

Les attaques patronales soutenues par le « président des riches » se multiplient : Casse des services publics (éducation, hospitaliers, ferroviaire etc.), casse de l'assurance chômage, plan de licenciements dans le privé, dérèglementation du temps de travail en imposant toujours plus de flexibilité, temps partiel imposé précarisant encore un peu plus les travailleuses et les travailleurs, fusion des instances représentatives du personnel avec le CSE, référendum d'entreprise permettant d'isoler les salarié.es, la coupe est pleine !

Dans la Fonction Publique

Ce sont l'ensemble des ministères qui sont dans le collimateur du gouvernement. Dans sa violence sociale et toxique pour l'ensemble de la population, le gouvernement projette de supprimer plus de 120 000 postes de fonctionnaires en 5 ans. Ce choix politique du gouvernement s'inscrit dans la continuité d'une logique libérale depuis les années 80, notamment sous Rocard.

Alors que l'éducation et la santé constituent une priorité pour notre société, ce seront les classes populaires qui paieront le prix de ces réformes.

  • Dans l'éducation : Réduction des effectifs toutes catégories confondues, soit 3600 postes qui seront supprimés dans les collèges et lycées, alors que le ministère de l'éducation estime à 40.000 les élèves supplémentaires attendu.es tous les ans.
    La bourgeoisie pourra toujours scolariser ses enfants dans les établissements privés, dans des écoles prestigieuses et d'élites, tandis que les familles prolétaires, inscriront leurs enfants dans des écoles surchargées, qui auront du mal à fonctionner par manque de personnel.
    Les lycées professionnels, eux, devront de plus en plus se plier à la logique conjoncturelle de l'employabilité de certains secteurs pour fournir de la chair à travail à des entreprises qui pourront financer certaines filières et donc s'imposer sur le contenu des programmes, comme cela se fait déjà dans certaines universités. L'enseignement sous le règne libéral sera de répondre aux exigences du marché du travail et non plus la possibilité pour les lycéens-lycéennes et étudiant.es de suivre des études de leur choix.
  • Dans la santé : Les personnels des hôpitaux, des EHPAD, subissent des conditions de travail catastrophiques, ne permettant plus d'assurer un véritable service public de soin pour les patient.es et/ou résident.es.
    Le Lean management s'instaure dans les établissements, poussant le personnel à bout.
    Les dernières mobilisations des personnels de la santé, qui dénonçaient le manque de moyen (matériel, humain etc.) révèlent une fois de plus l'arrogance du gouvernement Macron face à ces problèmes, puisque le président déclarait : « notre système ne souffre pas d'un manque de moyens ». La volonté des différents gouvernements successifs est de faire de la santé un marché « juteux », cela en réduisant considérablement les budgets, pour mieux engraisser les groupes privés. Dans cette logique marchande de la santé à deux vitesses (appelée par la technocratie « l'offre de soin ») mieux vaut sortir sa carte bancaire pour se faire soigner, plutôt que sa carte vitale.

Un choix idéologique assumé par la classe capitaliste

Plus globalement, la volonté des réformateurs est de « transférer » les postes de la fonction publique au privé (comme ce fut le cas, à la poste, à France télécom et maintenant à la SNCF). La raison essentielle motivant les réformateurs et la classe capitaliste à casser le statut des fonctionnaires est qu'il ne rentre pas dans la logique financière et donc marchande :

  • Les fonctionnaires perçoivent un salaire à la qualification personnelle (qui peut évoluer selon les grades qui ne peut être diminué), qui le suivra tout le long de sa vie professionnelle et lors de la « retraite ». Ce salaire à la qualification personnelle est par conséquent déconnecté du marché du travail, et donc du chantage à l'employabilité comme c'est le cas dans le privé.
  • Les salarié.es du privé, perçoivent un salaire qui est rattaché à un poste de travail. De ce fait, ce salaire diffère selon les emplois occupés, le rendant de fait dépendant du marché du travail (logique capitaliste et donc marchande), au chantage à l'emploi etc.

Chômeur.euses, retraité.es : la chasse est ouverte

Les dernières lois en matière d'assurance chômage sont une fois de plus une escroquerie, en instaurant entre autre les offres d'emplois dites « raisonnables » et en multipliant les contrôles. « Il faut accepter une offre d'emploi même si ce n'est pas exactement ce qu'on veut », déclarait Macron. Alors que c'est le quotidien de millions de personnes qui actuellement n'ont pas d'autre choix pour survivre que d'accepter des emplois précaires, qui pour certains sont à temps partiels imposés.

Sur les retraites, une fois de plus nous aurons le droit à une énième réforme notamment sur son financement. Voir le tract que nous avons publié à ce sujet :
http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/tract_conf_unedi…

Ce scenario n'est pas une fatalité, il ne tient qu'à nous de le faire échouer.

La lutte collective est plus que jamais importante :
le gouvernement veut aller vite ? à nous de nous mobiliser sans attendre !

Source : message reçu le 7 octobre 19h
Source : http://www.cnt-f.org/urp/tracts/tant-que-nous…


9 octobre : dans la rue contre la politique des patrons !

Lutte Ouvrière

En représentant dévoué du patronat, le gouvernement Macron multiplie les attaques contre le monde du travail.

Les dizaines de milliers de suppressions de postes de fonctionnaires annoncées s'ajoutent à la suppression des contrats aidés. Elles pèsent sur la situation dans les quartiers populaires, où des services utiles sont contraints de réduire ou de cesser leur activité et où le poids du chômage pèse d'autant plus lourd.

Le blocage des augmentations des pensions fait encore reculer le niveau de vie des retraités. Celui des allocations familiales et des aides au logement diminue le budget des familles.

Et le gouvernement, en multipliant les propos sur les chômeurs qu'il « faut inciter à l'emploi », sur les arrêts maladie qui coûtent trop cher et les économies à faire sur les budgets de l'État, annonce les prochains coups.

Avec la réforme du Code du travail, le gouvernement Macron a augmenté les possibilités du patronat d'imposer encore plus facilement ses conditions aux travailleurs. Parallèlement, en continuant de faire les poches des classes populaires, il récupère des milliards pour remplir celles des riches.

Le gouvernement mène la charge sur tous les fronts pour le compte de la classe riche. Face à cela les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de riposter à la hauteur de l'attaque, le plus nombreux possible, actifs ou chômeurs, jeunes ou retraités.

À l'appel d'organisations syndicales de salariés - CGT, UD FO, SUD - ainsi que de syndicats étudiants et lycéens - UNEF et UNL - une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations est organisée mardi 9 octobre. Il faut qu'elle soit l'occasion d'exprimer le plus fort possible la colère du monde du travail.

Source : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/09/12…