jeudi 12 mai 2016 à 14h
Attention, ceci est la manifestation du 12 mai
Pour la manifestation du 17 mai, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/47374
Manifestation à Paris contre la « Loi travail - El Khomri »
https://paris.demosphere.net/rv/47259
Manifestation unitaire CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF- UNL- FIDL
Trajet / parcours : rv 14h00 à Denfert-Rochereau,
Denfert > Bd Raspail > Bd du Montparnasse > Bd des Invalides > Pl. Vauban
Ordre des cortèges : Interfacs - UNEF - UNL - FIDL - FSU - Solidaires - CGT- FO
Ordre des cortèges CGT : UD78 UD91 UD95 UD94 UD92 UD75 UD77 UD93
Rendez-vous particuliers:
- 8h30 : Rassemblement, blocage et AG des agents de Finances publiques
- 10h00 : Départ du parking de l'usine Goodyear d'Amiens
- 11h30 : Départ collectif - parking du Casino de Nemours
- 11h30 : Manifestation Place des Fêtes contre la loi El-Khomri
- 12h45 : départ de la gare d'Etampes - Nuit debout
- 13h00 : Rv Travail Social debout - devant le Café Oz, Pl. Denfert
- 14h00 : Rv de Lutte Ouvrière, devant devant le RER Denfert-Rochereau
- 14h00 : Rv CGT spectacle angle du bd Arago / bd Saint- Jacques
- Point fixe d'Attac, Métro Vavin, angle du bd Raspail / bd Montparnasse
- 18h30 : Rassemblement 93 au Pré-St Gervais contre la Loi travail
- Bientôt, d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère
Les jeunes, les salaries doivent etre entendus :
Retrait du projet de loi travail
Communiqué régional IdF commun
Les organisations syndicales régionales Île-de-France de salarié- es, lycéen-nes et étudiant-es, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies le 4 mai 2016 réaffirment leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail et à gagner de nouveaux droits.
Elles rappellent une fois encore que manifester est un droit et que les pouvoirs publics doivent garantir le droit de manifester et la sécurité des manifestants.
Elles demandent aux salarié-es dans les entreprises et les administrations de multiplier les assemblées générales pour débattre de l'amplification de la mobilisation, y compris par la grève, pour obtenir le retrait d'un projet de loi néfaste pour les jeunes, les salariés.
Elles appellent à poursuivre les actions, manifestations ou grève pour faire pression pendant le débat parlementaire.
Elles constatent que de nombreuses assemblées générales se déroulent dans les lycées et dans le supérieurs, que des actions, des blocages interviennent dans plusieurs secteurs professionnels, que d'autres sont en préparation pour le 17 mai prochain (transports, chimie...).
Toujours déterminés, toujours mobilisés pour gagner !!
Jeudi 12 mai 2016
Manifestation interprofessionnelle unitaire
14h - Denfert Rochereau vers l'Assemblee Nationale
A l'issue de la manifestation, une délégation des organisations appelantes exigera d'être reçue par le président de l'Assemblée
Nationale pour rappeler leurs revendications et doléances.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47259
Source : http://www.ussolidaires.fr/Manifestation-inte...
Source : http://paris19.reference-syndicale.fr/actus/r...
Source : http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article5601
Source : http://www.communcommune.com/2016/05/contre-l...
Amplifier la mobilisation : face au déni de démocratie !
Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Alors que les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l'obtention de nouveaux droits, alors que l'opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3. Inacceptable !
Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d'en minimiser les impacts. Le compte n'y est toujours pas !
Un code du travail par entreprise à l'opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire, perdure dans le projet de loi. Scandaleux !
Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.), qui sont autant d'éléments d'appui et de dynamiques dans la poursuite, l'amplification et l'élargissement du rapport de force.
Cette situation renforce la nécessité d'amplifier les mobilisations déjà engagées le 12 mai sur tout le territoire.
A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures à organiser des assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d'actions, de la grève et de sa reconduction.
Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.
De plus, elles n'écartent aucun type d'initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.
Afin de faire valoir leurs propositions elles décident de s'adresser ensemble au Président de la République pour être reçues rapidement.
Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.
Appel de la 6ème Coordination Nationale Étudiante
Nous, étudiant-e-s mandaté-e-s de 15 universités mobilisées, réaffirmons notre détermination à lutter jusqu'au retrait total de la loi travail, sans négociation ni condition. Pour les députés, le débat a commencé depuis le 3 mai à l'Assemblée. Il continue, et continuera, pour nous dans la rue et sur les universités tant que nous ne serons pas assuré-e-s de la satisfaction des revendications votées et portées depuis 2 mois par les étudiants. Nous l'affirmons dès maintenant, ni le résultat du vote, ni l'utilisation autoritaire du 49.3, ne nous arrêtera. Nous rejoindrons tous les secteurs en lutte le 12 mai et le 17 mai , journées nationales de grève et de manifestation appelées par l'intersyndicale.
Malgré les vacances, les partiels et l'approche de l'été, malgré les tentatives de division du mouvement, les comités de mobilisation dans de nombreux établissements, partout en France, se maintiennent. Ils s'attachent à tisser des liens avec les lycéen-ne-s, salarié-e-s et privé-e-s d'emploi en lutte contre les lois visant leur précarisation (loi travail, décret socle, plan Hirsch, attaques sur l'assurance chômage...). Le 10 mai, journée de mobilisation nationale des cheminots, nous partirons avec eux de toutes les gares de France pour manifester ensemble à Paris. Nous militerons avec eux dans la perspective d'une grève reconductible dès le 18 mai. Face à notre détermination, le gouvernement a choisi de répondre par la violence policière dans de nombreuses villes de France, faisant des centaines de blessés notamment lors de la journée de mobilisation du 28 avril et lors des défilés du 1er mai. Le but de cette répression d'une ampleur sans précédent est clair : briser le mouvement. Le gouvernement cherche à provoquer la peur et, par une propagande médiatique, à dépolitiser le mouvement en présentant les centaine de milliers de manifestant-e-s opposé-e-s à sa politique comme des gens violents et « sans cerveau ». Nous le rappelons : les vrais casseurs sont dans l'hémicycle et derrière les boucliers. Après des semaines d'abus policiers, après que des familles aient été gazées le premier mai, qu'un étudiant ait perdu un œil suite à un tir de flashball, les syndicats de police nous provoquent en dénonçant un « haine anti-flic » et détournant l'origine de la violence. Nous y répondons en lançant un appel à une journée de mobilisation partout en France contre la répression le 18 mai. Nous soutiendrons toutes les initiatives locales allant dans ce sens jusqu'à cette date. La mobilisation continue !
- Le 10 mai : appel à rejoindre les cheminots pour une manifestation à Paris.
- Le 12 mai : appel à manifester.
- Le 17 mai : appel à manifester.
- Le 18 mai : appel à une journée de mobilisation contre la répression.
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 9 mai 13h
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Appel-de-l...
Tact d'appel de Nuit Debout
10 ans après le CPE. les mêmes méthodes, le même scénario, les mêmes victimes et le même coupable, seul un léger changement de casting pour cette nouvelle attaque contre le salariat.
Des millions de personnes de tous âges et de tous statuts manifestent depuis des mois tant par voie de pétition que dans la rue ou en occupant l'espace public, leur opposition à une loi travail visant à supprimer deux siècles de conquêtes ouvrières et à nous ramener à l'époque des Misérables. Mais le gouvernement, incapable de trouver une majorité, s'apprête à recourir au 49-3 afin d'empêcher tout débat.
Ceux-là mêmes, tel Hollande ou Valls, qui en 2006 déclaraient ce procédé antidémocratique ou ne devant s'appliquer qu'au Budget et à la Sécu, s'apprêtent aujourd'hui à l'utiliser, en croyant ainsi stopper la lutte.
Face à cela, conscient-e-s que nous sommes dans ce combat soutenu-e-s par l'immense majorité du peuple, nous appelons à descendre massivement dans la rue le 12 mai et à concourir au succès des grèves gui auront lieu ce jour-là. Nous appelons, partout ou ce sera possible, à bloquer le système économique - seul moyen de faire céder la finance, véritable gagnante de l'uberisation du salariat contenue dans ce projet de loi.
Ils ont la police, la justice, les médias, les banques et le pouvoir, mais nous sommes des millions et, tou-te-s uni-e-s, nous pouvons faire que 2006 et la victoire contre le CPE se répètent en 2016 - mêmes méthodes, même coupable: un gouvernement au service des privilégié-e-s.
Personnels de l'éducation debout :
nous aussi on bloque tout !
Nous, personnels de l'éducation, syndiqués ou non syndiqués, combattons pour le retrait total de la loi El-Khomri, car nous sommes convaincus qu'elle constitue une loi de régression sociale sans précédent.
Contrairement à ce que prétend le gouvernement, cette loi concerne tous les salariés : les contractuels, les précaires mais aussi les fonctionnaires. La casse de tous les droits des salariés du privé prépare la destruction du statut de fonctionnaire.
Cette loi synthétise la volonté de détruire les garanties et acquis collectifs par l'individualisation et la mise en concurrence des salariés entre eux, des écoles entre elles, des collectivités entre elles… Elle fait écho aux contre-réformes successives qui attaquent l'Education nationale et la fonction publique : réforme des statuts, des rythmes scolaires, réforme collèges, réforme territoriale, gel des salaires, PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations), loi déontologie… Déjà, nombre de personnels dans notre secteur connaissent la précarité : CAE-CUI, AED, enseignants contractuels… Dans nombre de régions, plusieurs centaines de suppressions de postes sont prévues dans ces catégories de personnels.
Le 31 mars, nous avons fait grève pour le retrait de la loi Travail, à l'appel des organisations syndicales unies, aux côtés des centaines de milliers de travailleurs du public et du privé, et des jeunes. Le 5 avril et le 9 avril, nous étions de nouveau dans la rue, avec les jeunes, lycéens et étudiants. Personnels de l'éducation, nous ne pouvons tolérer de voir des centaines de nos élèves, de lycéens, d'étudiants, se faire matraquer, arrêter, passer en comparution immédiate et écoper de lourdes peines pour le simple fait d'avoir manifesté. Nous exigeons l'annulation de toutes les poursuites et condamnations contre nos élèves ainsi que l'arrêt de la répression administrative au sein des lycées (conseils de discipline…).
Depuis plus d'un mois que la mobilisation a démarré, impulsée par la jeunesse, le climat social a changé dans le pays. Cette contestation se maintient, appuyée depuis le 31 mars par les Nuits Debout qui s'ancrent à République et se développent en banlieue parisienne et dans les régions. Le gouvernement est isolé. Nous avons la possibilité de le faire céder mais pour cela il y a nécessité de grèves reconductibles dans plusieurs secteurs comme ce fut le cas dans les luttes victorieuses de 1995 et du CPE.
Et maintenant la question de la grève reconductible se pose déjà dans plusieurs secteurs :
- A commencer par les transports (cheminots, routiers…), qui partent en grève reconductible à partir du 17 mai .
- L'appel du congrès confédéral de la CGT intègre la grève reconductible.
- La convergence des luttes occupe une place importante dans les préoccupations des militants de Nuits Debout. Nous soutenons la volonté d'actions en commun entre Nuit Debout et des organisations syndicales pour faire un pas vers un mouvement d'ensemble contre la loi « Travail » et son monde.
Dans l'éducation, nous avons, depuis le 9 mars, fait plusieurs grèves dans la suite de celles pour les moyens, contre la refonte de l'éducation prioritaire ou pour le retrait de la « réforme » du collège, sans réussir à engager un mouvement de l'ensemble de l'Education nationale et nos combats sont restés trop souvent isolés des autres secteurs. Mais cette fois-ci nous avons la possibilité d'y aller tous ensemble et d'infliger enfin une défaite au gouvernement, prélude à d'autres. Oui, aujourd'hui, c'est la question de la généralisation de la grève pour le retrait qui est posée, et avec elle la mise en commun des luttes des différents secteurs mobilisés avec les Nuits Debout ! Dès le 31 mars, par centaines de milliers, nous avons montré ensemble que nous étions prêts !
Nous appelons les personnels d'éducation de la région parisienne (enseignants, CPE, AED, personnels d'administration et d'entretien, animateurs…), convaincus de la nécessité de construire la grève reconductible dans le secteur de l'éducation, à s'organiser dans cette perspective.
Nous savons que nous avons besoin de nouveaux appels à la grève pour réunir les collègues et poser dans nos assemblées générales la question de la reconduction. Mobilisés dès la rentrée ce mardi 3 mai, date du début de l'examen de la loi El Khomri à l'Assemblée nationale, nous étions une nouvelle fois dans la rue. Nous appelons d'ores et déjà à faire du 12 mai une nouvelle journée de grève et d'actions, et à faire de la date du mercredi 18 mai le point de départ de la reconductible, aux côtés de tous les secteurs en lutte. Nous appelons à porter cette perspective dans toutes les assemblées générales à Paris comme en régions, Nuits Debout, instances syndicales, et réunions syndicales qui vont se tenir. Nous appelons également à la constitution de cortèges « Personnels de l'éducation : nous aussi on bloque tout ! » dans toutes les manifestations à venir.
Cet appel est ouvert à signatures individuelles et collectives.
Nous sommes joignables sur la page Facebook : « Personnels de l'éducation debout : nous aussi on bloque tout », sur laquelle vous pouvez également ajouter votre signature, en envoyant un message ou en publiant sur la page. Voir également le site internet : http://personnelsdeleducationdebout.jimdo.com/
Source : http://onbloquetout.org/?p=521
Blocus et manifestation contre la loi Travail et son monde
#OnPrendLassemblee
Appel à bloquer les lycées, puis à se retrouver en tête de manif à 14h à Denfert-Rochereau vers l'Assemblée Nationale.
#OnPrendLassemblee
- Contre la loi Travail et son monde.
- Contre les violences policières.
- Pour l'occupation et la libération d'espaces (facs, lycées, places, lieux de travail...etc) où s'organiser face à la gestion capitaliste et policière de nos vies.
Source : message reçu le 8 mai 16h
Source : http://paris-luttes.info/jeudi-12-mai-blocus-...
Source : https://www.facebook.com/events/9773579857171...
Face au 49.3, le jour, la nuit, debout et en lutte !
Communiqué Solidaires
Des millions de manifestant-es, de grévistes, de pétitionnaires, des occupations et des blocages, des nuits debout dans 200 villes en France, un projet de loi travail massivement rejeté dans la population. Et le gouvernement, après la Loi Macron, refait le coup du 49.3, comme avait voulu le faire Myriam El Khomri à
la présentation de la première version du texte.
Le texte est toujours inacceptable, s'il est adopté :
- il facilitera les licenciements,
- par la primauté de l'accord d'entreprise (inversion de la hiérarchie des normes), il enlèvera la protection de la loi pour les salarié-es les plus exposé-es,
- il permettra de faire travailler plus en gagnant moins par la baisse du salaire horaire.
Le gouvernement a distribué quelques mesures qui ne changent rien à ce qui constitue le coeur du projet et qui aura des effets durables.
Des réformes du même type produisent aujourd'hui dans plusieurs pays européens des effets similaires : baisse des salaires, moins de salarié-es protégé-es par des conventions collectives…
Nous ne voulons pas de la loi travail et exigeons toujours le retrait de ce projet. Nous voulons un débat démocratique sur le travail comme tous ceux et celles qui en discutent depuis maintenant des semaines dans les entreprises, les services publics et sur les places.
Le 49.3 est un acte anti-démocratique qui fera une fois de plus le jeu des forces autoritaires et d'extrême droite dans notre pays. Plus que jamais, face à ce coup de force, organiser la riposte, en bloquant l'économie, par la grève, massive et reconductible, est une nécessité. Pour cela, le 17 mai peut être une date de convergence.
Dès aujourd'hui, nous appelons à rejoindre massivement les appels à manifester devant l'Assemblée nationale pour Paris et sur les places en France (nuit debout, pétition Loi travail, non merci !…) et les manifestations du jeudi 12 mai, dont celle qui partira à Paris de la Place Denfert Rochereau à 14h.
49.3, loi travail, état d'urgence et répression policière :
Contre la dictature patronale et étatique, grève générale reconductible !...
CNT
Si notre organisation syndicale n'a jamais eu d'illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, le recours au 49.3 pour imposer la loi travail, le prolongement de l'état d'urgence et les violences policières systématiques constituent un arsenal clair au but sans équivoque : imposer par la force des lois qui s'attaquent directement et brutalement aux droits et aux libertés des travailleurs.
État et patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires. Loi Macron (déjà au 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unédic, etc. : nous ne pouvons plus, nous ne devons plus laisser faire. Face à la force étatique et patronale, répondons par la force de la grève et de la lutte !
La CNT région parisienne estime qu'il est urgent d'envisager sérieusement la grève générale reconductible, et ce dès le 17 mai prochain. Nous appelons l'ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et à organiser la riposte unitaire nécessaire. Nous appelons à mettre en place des comités de grève et à créer des caisses de grève. Ne déléguons plus notre pouvoir à des élus qui ne savent que nous trahir et servir leurs intérêts et ceux du patronat.
Ne nous lamentons pas, organisons-nous !
Reprenons notre vie et notre avenir en main.
D'ici là, la CNT appelle également à manifester le 12 mai à 14 heures. Départ : Denfert-Rochereau en direction de l'Assemblée nationale.
Retrait de la loi travail !
Pour la grève générale reconductible dès le 17 mai !
Source : http://www.cnt-f.org/contre-la-dictature-patr
Source : message reçu le 11 mai 15h
Contre la loi El Khomry
et la politique antiouvrière du gouvernement
Lutte Ouvrière
Valls, craignant de ne pas avoir de majorité pour faire passer la loi El Khomry, a annoncé qu'il usera de l'article 49.3. Comme il l'a déjà fait pour la loi Macron, cela permettra à cette loi d'être adoptée sans vote du Parlement. Le gouvernement veut ainsi faire vite et passer en force.
L'écrasante majorité du monde du travail est hostile à cette loi. Depuis plus de deux mois, des centaines de milliers de travailleurs ont fait grève et manifesté pour la dénoncer. Les jeunes, les salariés des petites comme des grandes entreprises, les salariés du public comme du privé l'ont dit et redit : ils ne veulent pas de cette démolition du code du travail.
Le débat parlementaire de toutes façons, n'aurait été qu'un faux-semblant. Mais le gouvernement s'est plaint des 5 000 amendements déposés. Il a dénoncé une obstruction des députés et il a le pouvoir d'imposer ce qu'il veut, y compris à la quarantaine de députés socialistes récalcitrants. Il ne s'agit pas d'arguments et de conviction, mais de pressions de l'appareil du PS et de chantage à l'investiture pour la députation de 2017, de façon à les dissuader de voter une motion de censure qui ferait tomber le gouvernement. La loi sera alors automatiquement adoptée.
Elle est belle, leur démocratie ! On nous dit que le peuple a le pouvoir et qu'il l'exerce en élisant le président de la République et les députés. On voit ce qu'il en est avec des députés qui sont pieds et poings liés au système. On voit ce qu'il en est, avec Hollande qui a mené une politique contraire de celle promise.
Et les mêmes s'apprêtent à nous faire un cinéma identique en 2017 !
Faut-il rappeler que Hollande avait fait du « dialogue social » sa marque de fabrique ? Eh bien voilà sa conception du dialogue social : passer en force, imposer une loi honnie par la grande majorité des travailleurs qui sont les premiers concernés.
On a là un avant-goût du dialogue social que cette loi est censée instaurer. Cette loi donnera la possibilité au patronat, sous couvert d'accords d'entreprise, d'allonger le temps de travail, de réglementer l'organisation des temps de repos ou de baisser la majoration des heures supplémentaires.
Et le patronat n'aura pas besoin de vote, ni même de 49.3 : il lui suffira d'exercer son chantage à l'emploi et à la compétitivité. Il lui suffira d'exercer tout simplement le pouvoir qu'il a déjà sur les travailleurs.
Le patron du Medef continue à se plaindre que la première mouture de la loi le comblait davantage. Comme un enfant gâté, il pleurniche parce qu'il n'en a jamais assez. Il use de tous les moyens à sa disposition pour que le gouvernement obtempère à ses ordres.
Hollande et ses ministres nous répètent que « ça va mieux ». Mais ça va mieux pour qui ? La minorité capitaliste n'a jamais été à plaindre. Et si cela va encore mieux pour les marchands de canon et ces PDG qui se payent des rémunérations équivalentes à 200, 300 smic, cela empire pour le monde du travail.
Il faut que face au patronat les travailleurs fassent preuve de la même ténacité et qu'ils usent du seul moyen de pression qu'ils ont : la mobilisation collective. Les quelques reculs que le patronat déplore, par exemple sur le plafonnement des indemnités prud'homales ou sur les conditions de travail des apprentis, ont été obtenus grâce aux mobilisations.
Depuis le 9 mars, des dizaines, des centaines de milliers de travailleurs, de jeunes et de moins jeunes ont exprimé leur colère et montré leur volonté de se battre contre cette loi au travers de manifestations, de rassemblements, de débrayages, de grèves qui ont touché tout le pays. Le 12 mai, le 17 mai, le 19 mai, de nouvelles manifestations sont prévues. Il faut y participer massivement afin de répondre à la provocation que constitue le passage en force du gouvernement, et le seul langage que comprend le pouvoir, c'est le rapport de force.
Les travailleurs ont toutes les raisons de refuser que le gouvernement leur impose des reculs et des sacrifices supplémentaires. La colère du monde ouvrier s'accumule depuis quatre ans. Il est plus que temps de l'exprimer. La loi El Khomry est la loi des patrons. Même adoptée, avec ou sans article 49.3, elle peut être défaite par les manifestations, par les grèves, par la mobilisation des travailleurs dans les entreprises et dans la rue.