mardi 10 mai 2016 à 11h30
Attention : ceci est la manifestation du 10 mai
Pour la manifestation du 12 mai, suivre ce lien :
https://paris.demosphere.net/rv/47259
Manifestation à Paris des cheminots
Le 10 mai 2016, tous ensemble à Paris !
https://paris.demosphere.net/rv/47036
Rassemblement à partir de 11h30, gare Montparnasse
pour se rendre en manifestation au Ministère des Transports.
La Direction, le Patronat et le Gouvernement ne répondent toujours pas aux légitimes revendications des cheminots, quel que soit le métier ou le grade. Devant cette provocation, les Fédérations proposent une manifestation sous forme d'ultimatum, afin que de véritables négociations s'ouvrent dès ce rendez-vous.
Le 10 mai 2016, les Organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE/CGC sont réunies avec l'UTP concernant la CCN ferroviaire, déclinaison de la loi du 04 août 2014.
Ce sera la 3e rencontre dans ce cadre et pour l'heure, alors que sous l'impulsion de la CGT, toutes les Organisations Syndicales formulent des propositions unitaires, c'est un refus de négocier !
Nos conditions de vie et de travail sont en jeu !
Nous ne pouvons pas accepter une régression de nos droits qui mettrait en péril la santé des cheminots, la sécurité des circulations et la qualité du service public ferroviaire.
Il en va de même de notre régime spécial avec des attaques incessantes sur nos retraites et pensions, notre médecine de soins et la non validation des trimestres pour les ex-apprentis.
C'est pourquoi, nos revendications sur les salaires et l'emploi sont légitimes, d'autant plus au regard du gaspillage orchestré par les hauts dirigeants de notre entreprise.
Pour rappel :
- La SNCF a touché 400 millions d'euros au titre du CICE = rien pour les salaires et continuation des suppressions d'emplois. Où est passé cet argent ?
- La SNCF a acheté OHL (plateforme logistique aux Etats-Unis : 717 millions d'euros et acquisition d'ATE (principal opérateur de bus en Australie) pour 113 millions d'euros : pas un centime d'euro ne rentre dans les caisses de la SNCF !
- La SNCF a injecté dans EUROSTAR 246 millions d'euros, dans Thalys 33 millions d'euros ;
- La SNCF, dans sa prise de participation des trains de banlieue à Boston, via Kéolis, a déjà perdu 29,3 millions d'euros ;
- La SNCF loue le siège de St Denis pour 8 millions/an et continue de louer le siège de Mouchotte pour 7 millions pendant 12 ans ;
- La SNCF réinjecte dans OUIBUS 110 millions d'euros et renfloue tous les ans cette filiale qui rentre directement en concurrence avec le train.
Cela vient s'ajouter au budget astronomique dépensé dans la communication, dénoncé par la Cour des Comptes et les scandales financiers (IBM, BTP…) qui sont dévoilés par la presse.
Aujourd'hui, ça suffit ! Le Gouvernement, le Patronat et la Direction de la SNCF doivent répondre aux exigences que nous portons !
Rassemblement à partir de 11h30, gare Montparnasse pour se rendre en manifestation au Ministère des Transports.
Cheminots de la SNCF, des E. F. Privées, Actifs et Retraités, Ensemble le 10 mai pour se faire entendre !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/47036
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article2726
Source : http://www.ulcgt11.fr/?SNCF-UNE-GREVE-D-INTER...
Source : http://www.cestlagreve.fr/greve/sncf-10-mai-2...
Tous ensemble le 10 mai à la manifestation
Le 18 en grève reconductible !
Manifestation à 11h30 Paris Montparnasse
Les dernières négociations confirment que le gouvernement et le patronat ne reculeront pas, si nous ne montons pas sérieusement d'un cran ! Pour défendre nos emplois, nos conditions de travail et lutter contre le dumping social, le RH 0077 doit constituer au minimum la base du décret ministériel. La Convention Collective
Nationale et les accords d'entreprises, qui sont des négociations hypothétiques, ne doivent qu'améliorer les droits sociaux pour les salarié-e-s.
Dans l'unité, le 10 mai, nous serons des milliers à montrer notre détermination ...
Après plusieurs journées de grève en mars et avril, des rassemblements, des tables rondes, etc. Gouvernement et patronat nous mènent en bateau. Ils ont tort de ne pas nous prendre au sérieux et de ne pas répondre favorablement à nos revendications.
Les cheminots étaient encore massivement mobilisés le 26 avril et sont prêts à gagner cet affrontement frontal imposé !
Le 10 mai l'ensemble du corps social cheminot va s'unifier et se mobiliser à Paris avant de passer l'action.
... Avant le mouvement reconductible à partir du 18 mai !
Lors de la dernière interfédérale, la fédération SUD-Rail a proposé à l'ensemble des organisations syndicales de déposer un préavis de grève reconductible. C'est le moment de faire démarrer le seul mouvement qui nous permettra de maintenir et d'améliorer nos conditions de travail. La fédération CGT s'est dite prête dès le 4 Mai à signer un appel dans ce sens, faute d'avancées substantielles des négociations sur la base des revendications communes. De son côté, l'UNSA a indiqué qu'elle s'inscrirait dans l'état sur ce préavis de grève.
A la base, dans l'unité, préparons ce mouvement en organisant des tournées, permanences syndicales communes, la programmation d'assemblées générales dans tous les sites ferroviaires à compter du 18, la participation aux initiatives interprofessionnelles locales...
L'union Solidaires propose à l'intersyndicale CGT, FO, FSU, fédérations étudiantes...de lancer un mot d'ordre de grève générale en lien avec l'action des cheminot-e-s le 18 mai.
Alors, maintenant on y va et on organise cette grève reconductible unitaire pour gagner !
La bataille du rail est engagée
CGT-Cheminots
Toutes les organisations syndicales des cheminots appellent à manifester ce mardi 10 mai 2016 à Paris. Amplifions le rapport de force obtenu par la dernière grève à la SNCF. "La bataille est engagée", écrit Gilles Garrel, secrétaire général de la CGT-Cheminots. Et aussi cela:
Les fauves médiatiques s'acharnent sur les cheminots : mensonges, inepties, tous les coups sont permis pour nous livrer à la vindicte populaire.
C'est le patronat, et surtout la direction de la SNCF, qui refusent de négocier sur la base de propositions construites par la CGT et validées par les autres syndicats. Ce sont nos dirigeants qui contournent la loi au quotidien, qui poussent au crime nombre d'encadrants et qui ne respectent pas plus les textes réglementaires que la vie et la santé des cheminots. Mais les coupables désignés sont ceux qui n'acceptent pas de voir régresser leurs droits, qui défendent leurs « conquis » sociaux dans l'intérêt de la qualité et de la sécurité du service public ferroviaire fret et voyageurs.
Comme le suggère le projet de loi « El Khomri », il faudrait que les salariés acceptent la détérioration de leurs conditions de travail, la précarité et l'insécurité sociale, le gel des salaires et les destructions d'emploi alors, qu'en toute impunité, grands patrons et actionnaires s'emplissent les poches et pillent la Nation en cachant l'argent gagné sur notre dos au Panama. Ce gouvernement n'accepte pas la rébellion de la jeunesse. Main dans la main avec le Medef, il méprise la mobilisation des salariés. Sa seule réponse est la répression. Dans les combats engagés pour un Code du travail du XXIe siècle et une réglementation du temps de travail de haut niveau applicable à tous les cheminots, la CGT est force de propositions et à la pointe de l'action syndicale. Cette place incontournable est intolérable aux yeux des gouvernants du pays, du patronat et des médias à leur solde.
La légitimité de notre lutte de juin 2014 pour une autre réforme du système ferroviaire est aujourd'hui démontrée. Les cheminots mesurent la trahison. Le fruit de leur travail est englouti par les filiales Géodis, Kéolis et autre Ouibus. Il sert à financer une dette que les cheminots subissent. Nos dirigeants gèrent la SNCF comme une multinationale sacrifiant l'entreprise publique et ses salariés sur l'autel du business aux quatre coins du monde. Ce sont les usagers du rail et les cheminots qui payent la note de cette stratégie mortifère.
L'État se désengage de ses responsabilités sur les infrastructures ferroviaires et abandonne des pans entiers du territoire. Le gouvernement se plie aux injonctions libérales de Bruxelles en saccageant notre bien commun. Il nous appartient de nous engager, de mener la bataille des idées partout. Le moment est venu de construire et d'amplifier la mobilisation, de renforcer notre CGT. Notre victoire est à portée de main, allons la chercher !
Gilbert Garrel, secrétaire général.
Mobilisation du 26 avril 2016 :
En route vers la gagne !
Article fédération CGT des Cheminots
Contrairement aux allégations de la direction SNCF, près d'un cheminot sur deux s'est mobilisé par la grève ce 26 avril 2016 à l'appel des quatre fédérations syndicales représentatives nationalement (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT). Il suffit, pour s'en convaincre, de se référer au plan de transport réalisé et aux postes non tenus dans tous les chantiers.
Par leur mobilisation, les cheminots de la SNCF et des entreprises privées ont, à nouveau, exigé du gouvernement, de l'UTP et des directions d'entreprises, de réelles négociations sur le niveau et la qualité de l'emploi, les salaires et les conditions sociales au travers d'un décret socle d'une autre nature et d'une CCN d'un haut niveau sur la base du RH 0077 qu'il convient d'améliorer.
Le dialogue social au sein de la branche ferroviaire ne doit pas se limiter à un slogan, mais se concrétiser dans le déroulement des négociations sur le contenu de la Convention Collective Nationale de branche. Les organisations syndicales représentatives au niveau de la branche (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT, FO, CFTC, CFE-CFC) sont porteuses de propositions communes pour l'amélioration des conditions de vie et de travail de tous les cheminots, qu'ils soient issus du public ou du privé.
L'attitude du patronat et de la direction SNCF qui rechignent à négocier sur la base des propositions formulées par les organisations syndicales dénote leur absence de volonté d'aboutir à un accord améliorant les conditions sociales de l'ensemble des salariés de la branche.
Cette attitude amène les organisations syndicales à envisager des suites à cette forte journée d'action.
Par ailleurs, le niveau de mobilisation des cheminot-e-s n'est pas à déconnecter du contexte revendicatif interprofessionnel contre le projet de loi travail qui impactera nécessairement tous les salariés, qu'ils soient issus du public ou du privé.
D'ores et déjà, la Fédération CGT, à l'appui d'un préavis national, appelle l'ensemble des cheminots à se mobiliser le jeudi 28 avril 2016 par la grève et les manifestations interprofessionnelles, ainsi qu'elle les appelle à faire du 1er Mai un grand rendez-vous revendicatif !
La Fédération CGT des Cheminots et les fédérations syndicales représentatives nationalement se rencontreront afin de débattre des suites du 26 avril qui se traduiront, dans un premier temps, par la manifestation nationale « ultimatum » des cheminots le 10 mai 2016 à Paris.
De même, elle invite les cheminots, dans l'unité la plus large, à réfléchir aux suites qui pourraient être données au processus revendicatif, si d'aventure, le patronat, le gouvernement, la direction de la SNCF devaient rester sourds aux revendications exprimées.