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mercredi 9 mars 2016 à 14h

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Attention, ceci est la manifestation du 9 mars

Les prochaines manifestations sont:

12 mars: état d'urgence,
17 mars: Loi travail, 31 mars: Loi travail


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Rassemblement - retrait de la « Loi travail - El Khomri »

Le rendez-vous 14h République a été lancé spontanément.
Les principaux syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont ensuite organisé une manifestation unitaire (12h30, Medef).

Les réseaux sociaux, les organisations de jeunesse et de nombreux groupes maintiennent l'appel pour 14h République. Certains appellent aux deux manifestations.

Bientôt, plus de précisions, ici, sur Démosphère.

Principaux rendez-vous du 9 mars à Paris :

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45334
Source : message reçu le 24 février 14h


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Rassemblement contre la politique du gouvernement

Appel d'individus

A partir du 9 mars: Grève générale partout en France contre la politique du gouvernement

Pour la convergence des luttes, contre la loi Gattaz-Hollande-Valls-Macron- El Khomri, avec ou sans les directions syndicales, le 9 mars (jour de présentation de la loi en conseil des ministres) on ira défendre notre peau. ET le 10 on remet ça (avec les retraités qui ont déjà prévu de manifester) et les jours suivants jusqu'au retrait total de ce projet de loi !

Et on signe la petition! loitravail.lol

NB: cet appel n'est pas à l'initiative d'une organisation.
C'est un appel citoyen et militant.

Images intégrées

Source : https://www.facebook.com/events/784059061724100/
Source : message reçu le 24 février 14h
Source : message reçu le 26 février 09h


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Construisons la grève générale dès le 9 mars

pour le retrait du projet de loi travail, pour le progrès social

CGT Educ'Action 92, SNUDI-FO 92, SUD-Education 92

Depuis 2012, jour après jour, loi après loi, ce gouvernement n'a eu de cesse de démanteler tous les droits et garanties collectives de salariés, leur protection sociale et les services publics. De l'ANI au pacte de responsabilité, en passant par l'état d'urgence et la loi de refondation, succédané de la loi Fillon de 2005, le gouvernement n'a de cesse de répondre aux exigences du patronat.

Une nouvelle étape vient d'être franchie avec la loi El-Khomri, dont le but avoué est de pulvériser le code du travail. Les penseurs officiels en tout genre, du Prix Nobel de l'économie au premier ministre nous explique ce qu'il faut penser : pour combattre le chômage, il faut
réduire tout ce que les actionnaires peuvent avoir à payer ;
permettre aux patrons de licencier quand ils veulent ;
en finir avec tous les droits collectifs des salariés pour abaisser le coût du travail.

Ce ne seraient ni les actionnaires de Michelin, qui licencient au moment de leur plus grosse plus-value, ni ceux de Good-Year, qui choisissent de vendre à Titan pour enfin licencier ces salariés qui leur résistent depuis sept ans, ni les dirigeants d'Air France, qui disent que la grève devrait être punie de prison, qui sont responsables du chômage mais les droits des travailleurs acquis dans la grève, la sueur et le sang depuis 150 ans.

Pour la CGT Educ'Action 92, le SNUDI-FO 92, SUD-Education 92, la loi El Khomri, c'est livrer les travailleurs.euses à l'exploitation patronale, sans droits collectifs pour devenir une main d'oeuvre précaire, corvéable à merci. Contrairement aux dires de Valls, on ne fabrique pas une société moderne en opérant des reculs historiques de deux siècles !

L'atomisation du droit du travail prévue par la loi El-Khomri signifie le retour aux débuts du XIXème siècle pour les salariés. Pour tous les salariés ; car nul ne peut douter, qu'une fois le code du travail à la poubelle, la prochaine cible sera le statut de la fonction publique. D 'ailleurs l'une des mesures du projet, le CPA, doit s'appliquer aux fonctionnaires.
En finir avec l'emploi un tant soit peu pérenne, avec les droits des salariés, en faire des mouchoirs en papier jetables à l'envi, c'est la philosophie du projet de loi Hollande -Valls- El-Khomri, de la gauche et de la droite, et, surtout, de leur maître à parler : le patronat.

Nos organisations, CGT-Educ'Action 92, SNUDI-FO 92, SUD-Education 92 exigent le retrait intégral de la loi El-Khomri,appellent à participer aux initiatives qui marquent le début de la lutte acharnée contre cette loi ultraréactionnaire le 9 mars.

Les enseignants peuvent déposer leur intention de grève lundi 7 mars.

La montée des réactions, le ras-le-bol des salariés suite à toutes les attaques ces dernières années, exigent que la bataille pied à pied contre les capitalistes et leurs représentants soit menée. L'appel à la grève interprofessionnelle pour battre le patronat, et faire reculer le gouvernement est à l'ordre du jour.

C'est ce que la CGT Educ'Action 92, le SNUDI-FO 92 ,SUD-Education 92 veulent contribuer à construire.

Unité des travailleurs et de la jeunesse !

Retrait du projet de loi travail El Khomri, ni amendable ni négociable !

Ne touchez pas au code du travail !

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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En grève le 9 mars 2016 - Non à la casse de nos droits

SUD Santé /sociaux

Ce qui se passe aujourd'hui est une contre révolution dans l'histoire du Code du Travail. En 1906 la catastrophe des mines de Courrière a fait 1099 morts et l'émotion a été telle que la décision a été prise de séparer le ministère de l'économie du ministère du Travail, pour faire en sorte que le droit du travail cesse d'être dominé par les exigences de l'économie. Le gouvernement fait aujourd'hui le contraire en déclarant qu'il veut « adapter le droit du travail aux entreprises ».

Le projet de loi El Khomri-Macron n'est pas une simple réécriture du code du travail mais bien sa destruction. Retrouvez notre page spéciale sur la mobilisation #loiTravailNonMerci .

Le bon fonctionnement de l'entreprise est placé au même niveau que les droits fondamentaux.

« les libertés et droits fondamentaux sont garantis sauf si des limitations sont justifiées par l'exercice d'autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l'entreprise ».

La réécriture du Code du Travail devrait donner la primeur aux accords d'entreprise !

C'est une régression sans équivalent dans l'histoire sociale française, réclamée depuis toujours par le patronat.
Avec le taux de chômage actuel, le rapport de forces est déséquilibré et c'est un boulevard qui est ouvert aux patrons pour exploiter sans limites les salarié-es.
Des conditions minimales seront imposées au niveau local dans un contexte où les salarié-es ne seront pas en position de se défendre.

Déverrouiller les 35 heures

La majoration des heures supplémentaires à 25% aujourd'hui (sauf exception) pourraient n'être plus majorée que de 10% à l'avenir, si un accord d'entreprise en décidait ainsi. Les entreprises pourront également par accord moduler le temps de travail sur une durée supérieure à une année, pouvant aller jusqu'à 60h semaine et 12h par jour.

Désarmer la justice prud'homale

Le plafonnement des indemnités prud'homales présentes dans la Loi Macron, a été cassé en août par le Conseil Constitutionnel. L'idée devrait resurgir, peut-être même avant la loi El Khomri sous forme de décret.

La philosophie de ce texte est simple

Faire travailler plus celles et ceux qui ont déjà un travail, au détriment des autres et développer, comme en Angleterre ou aux Etats-Unis, les jobs sans qualification, corvéables à merci. L'ennemi déclaré du gouvernement n'est plus la finance mais le « travailleur », les syndicats, les 35 heures et le code du travail.

Comme un jeu de domino, les conventions collectives suivront et pour finir le statut de la Fonction Publique sera à son tour attaqué.

Cette contre-réforme, écrite sous le contrôle du MEDEF et permet aux entreprises d'en finir avec les protections les plus élémentaires et renforce la précarisation des salarié-es.

Ce qui se profile n'est rien moins qu'un changement de société où l'Etat laisse tout le pouvoir aux entreprises tandis qu'il se concentre sur les seules fonctions régaliennes : le maintien de l'ordre, la sécurité et le contrôle social.
Une société du soupçon et de la contrainte, où les pauvres n'ont qu'un droit, celui de se taire et de subir.
On en revient aux débuts de la révolution industrielle, mais dans le cadre du nouvel ordre numérique.
Le texte doit être voté au début de l'été.

Les salariè-es, les chômeur/euses et les jeunes doivent sans tarder exiger le retrait total de ce projet antisocial, et dans l'unité et la lutte construire un mouvement d'ampleur pour faire reculer ce gouvernement.

https pbs.twimg.com media CcsdthcXIAAISMK.jpg

Source : http://sudsantesociaux.org/en-greve-le-9-mars...
Source : https://twitter.com/SudSanteSociaux/status/70...


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9 mars Paris : Tous/toutes dans la rue contre la loi travail

Un préavis de grève a été déposée à la RATP et à la SNCF, même s'il ne concerne pas directement la loi travail, nous discuterons avec eux.

L'heure est à la mobilisation au vu de la gravité de l'attaque du code du travail qui se prépare. Nous vous invitons à partager l'événément. Une manifestation sera organisée le 9 mars avec Place de la République pour lieu de départ.

Rappel des faits :

La ministre du travail propose une réforme qui transforme en profondeur le code du travail.

Parmi les éléments proposés dans le projet actuel

  • En cas de licenciement illégal, l'indemnité prud'homale est plafonnée à 15 mois de salaire.
  • Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées.
  • Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
  • Les temps d'astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
  • Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
  • Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
  • Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n'est plus la règle dans la loi (confirmation d'une loi antérieure).
  • Il suffit d'un accord d'entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées.
  • Une mesure peut-être imposée par référendum contre l'avis de 70% des syndicats.
  • Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.
  • Après un accord d'entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié.
  • Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.

Salarié-e-s ou non : cette réforme nous concerne toutes et tous !

Interpellez la ministre du travail et demandez lui de renoncer à ce projet.

La pétition est ici : https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci

Source : https://www.facebook.com/events/9925058708300...
Source : message reçu le 25 février 00h


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Loi El-Khomri ? Nous refusons d'être de la chair à patron

Jeunes du NPA.

Le projet de loi El Khomri sonne, avant même son passage devant le conseil des ministres, comme la plus grosse attaque faite aux travailleur-se-s et aux jeunes de la part du gouvernement PS durant son quinquennat. Remise en cause "non officielle" mais bien réelle des 35 heures (jusqu'à 60 heures par semaine !), remise en cause du temps de repos (possibilité de fractionner les 11 heures de repos obligatoires), remise en cause de la durée légale de congés en cas de décès d'un proche, plafonnement des indemnités prud'homales, mise en place d'un « droit au licenciement abusif », primauté donnée aux accords d'entreprises par rapport aux accords de branches, possibilité de référendums au sein des entreprises en cas de "blocage" des syndicats... tout y passe !

Dans cette attaque tous azimuts contre nos conditions de travail, la jeunesse travailleuse, scolarisée ou non, est particulièrement visée, car c'est déjà bien souvent elle qui occupe les postes les plus précaires. Cerise sur le gâteau pour les plus jeunes, le temps de travail des apprentis de moins de 18 ans pourra désormais être, et sur simple exigence de l'employeur, de 10 heures par jour et de 40h par semaine ! Entre sur-exploitation et fragilisation de nos droits, le gouvernement n'a pas fini de nous transformer en chair à patrons.

En grande difficulté dans les sondages, l'actuel président de la République tente par tous les moyens de convaincre jusqu'au bout le patronat qu'il est le soldat le plus à même de mener l'offensive contre les travailleur-se-s. Pour autant, cela fait déjà un bout de temps que le gouvernement Valls nous a prouvé qu'il défendait les intérêts du MEDEF : l'ANI, le Pacte de Responsabilité et les lois Macron et Rebsamen ont préparé le terrain de cette immense offensive contre le monde du travail. Et côté mise en œuvre pratique, la prologation de l'état d'urgence, la violence de la répression anti-syndicale ces derniers mois notamment à l'encontre des salariés d'Air France ou de Goodyear, et le désormais routinier 49.3 seront autant de matraques pour chercher à nous faire avaler la pilule.

Mais dans ce contexte d'attaque généralisée contre le monde du travail, la jeunesse à un immense rôle à jouer. Nous devons porter nos revendications dans un mouvement de convergence à même de renvoyer le gouvernement dans les cordes : la requalification des jeunes travailleurs précaires en CDI, des stages payés comme de vrais emplois, le partage du temps de travail entre toutes et tous et sans diminution de salaire et l'interdiction des licenciements. Plus de 20 ans après la lutte contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP) et 10 ans après le contrat première embauche (CPE), la jeunesse doit à nouveau mettre en échec les projets du gouvernement et du patronat !

Aujourd'hui, la solution ne viendra pas d'un quelconque dialogue mais bien de la mobilisation des jeunes et des salariés en descendant dans la rue, par la lutte et en faisant grève tous ensemble. Pour cela, il est nécessaire de s'organiser dans nos lieux d'études ou de travail. Nous appelons par ailleurs l'ensemble des organisations de jeunesse et du mouvement ouvrier à nous rejoindre pour construire cette mobilisation. Une mobilisation d'autant plus que nécessaire que le gouvernement Hollande cherche à faire taire notre droit à la révolte.

Imposons le retrait du projet de loi El Khomri et des mesures liberticides !

NPA-Jeunes,

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Jeunes-du-...


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Retrait de la loi Khomri-Valls :

Une attaque gravissime contre les salarié(e)s

Tract SUD Aérien

Cette loi veut:

  • Faciliter les licenciements, avec moins d'indemnités (plafonnées aux prudhommes)
  • Augmenter considérablement le temps de travail, semaines de 46h, imposition du forfait jour dans les petites entreprises : ce ne sera plus « sitôt fini sitôt parti », mais bien au contraire : « tant que t'as pas fini, tu restes, et t'es payé pareil..... »
  • Baisser le paiement des heures supplémentaires (10% au lieu de 25%) quand elles seront encore payées comme telles (le projet propose même un décompte sur 3 ans !!!)
  • Fin du repos obligatoire de 11h
  • Fin de la visite systématique de la médecine du Travail
  • Remise en cause de la hiérarchie des normes, ce qui veut dire qu'au niveau d'une entreprise, suite à referendum ou accord syndical, obtenu avec un chantage aux licenciements, le patron pourra imposer des normes inférieures à la loi (salaires, temps de travail...). C'est la porte ouverte à la remise en cause de tous nos acquis.

Tous en grève le 9 Mars de 1h à 24h

Mobilisation Générale 14h Republique

Source : http://www.ussolidaires.fr/RETRAIT-DE-LA-LOI-...


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Retrait du projet de loi Travail !

SUD PTT Paris 15e

La loi Travail El Khomri est une attaque frontale contre le monde du travail qui nécessite une mobilisation d'ampleur. Un retour au 19 ème siècle et la fin de nombreuses protections pour les salarié(e)s.

Travail jusqu'à 12h par jour, heures supplémentaires moins majorées voire pas du tout, semaines de 46h, 48h et même 60h, 10h par jour pour les gamins en apprentissage pour 40h par semaine, repos journalier de 11h fractionnable, licenciements facilités, plafonnement des indemnités prud'hommales... Cette loi démolira une grande partie des acquis sociaux pour les travailleurs-euses. Un retour d'un siècle en arrière !

Alors que le code du travail était un minimum, désormais ce sera le maximum : le gouvernement offre aux entreprises la possibilité d'augmenter les heures de travail et de baisser les rémunérations. Les licenciements seront plus faciles. Ce que la droite n'avait pas osé faire, c'est le gouvernement PS qui s'apprête à l'imposer !

Face à un tel rouleau compresseur, des résistances se sont rapidement organisées. Une pétition sur internet exigeant le retrait du projet de loi atteint déjà 1 million de signatures, une première ! La jeunesse se mobilise, des syndicats appellent à la grève le 9 mars, jour où devait être présentée le projet de loi. Depuis, ce dernier a reporté de 2 semaines, redoutant les réactions du monde du travail. D'où l'intérêt de se mobiliser maintenant, sans attendre. Toutes celles et ceux qui en ont ras-le-bol des politiques antisociales subies depuis des années, doivent saisir cette occasion, faire grève et manifester ! L'idée d'un tous ensemble, d'une grève générale est bien dans l'air !

Nous ne pouvons pas faire l'impasse : le gouvernement nous pousse à l'affrontement. Il va falloir se mobiliser, et frapper fort, très fort le mercredi 9 mars !

Au-delà de cette loi, le ras-le-bol et la colère se sont ancrés dans le monde du travail et la jeunesse.

Rien qu'à Paris 15, les pressions se sont multipliées dans tous les domaines (recommandés, congés, etc), le management devient autoritaire, les découverts et le sous-effectif ne sont plus tenables. Et pendant ce temps notre direction prépare... une nouvelle réorganisation qui supprimera encore des emplois ! A La Poste comme ailleurs, il faut que la colère explose ! Cela passe par se mettre en grève massivement le mercredi 9 mars et participer à la mobilisation !

Mercredi 9 mars, en grève !

Source : http://www.sudposte75.fr/spip.php?article82


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Contre la loi Travail : tou-te-s mobilisé-e-s dès le 9 mars

SUD éducation Créteil

La loi El Khomri attaque directement les droits des salarié-e-s : elle donne les pleins pouvoirs aux entreprises pour licencier, flexibiliser, précariser...Refusons cette loi et luttons avec l'ensemble des travailleur-euse-s du public comme du privé pour nos emplois et nos conditions de travail.

Un préavis de grève a été déposé et deux rendez-vous sont organisés le 9 mars :

  • le premier à 12h30 pour une manifestation appelée par CGT - Solidaires - FO - FSU organisations de jeunesse (dont Solidaires étudiant-es) devant le MEDEF (55 rue Bosquet - métro Ecole militaire).
  • un rassemblement à 14h place de la République.

La journée du 9 mars est décisive dans la construction d'un mouvement interprofessionnel d'ampleur pour faire barrage à la loi Travail et gagner de nouveaux droits.

Nous serons avec nos camarades de Solidaires à ces deux rassemblements.

Source : http://www.sudeduccreteil.org/Contre-la-loi-T...


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Ton droit du travail vaut bien une grève générale !

Appel de la CNT

Le gouvernement vient de divulguer son projet de loi sur la négociation collective, le travail et l'emploi. Ce projet est une véritable contre-révolution libérale qui vise à détruire l'ensemble des protections collectives des salarié-e-s. Tout y passe : protection contre les licenciements, temps de travail et heures supplémentaires, médecine du travail, amplitudes horaires identiques pour les mineurs [ou : « amplitudes horaires même pour les mineurs », selon le sens], plafonnement des indemnités prud'homales… et instauration de référendums d'entreprise qui permettront aux patrons de contourner les syndicats en mettant directement le pistolet sur la tempe des salarié.e.s. C'est un vrai catalogue du MEDEF, un cahier revendicatif en bonne et due forme transposé en texte de loi par un gouvernement vassal.

Après avoir annoncé ces mesures sur un ton hautain et autoritaire, menaçant immédiatement d'user du 49.3, le gouvernement s'est voulu rassurant ce lundi, lors de la visite de Manuel Valls, de Myriam El Khomri et d'un autre misérable tartuffe à Mulhouse. Une visite pleine de mépris lorsqu'un délégué CGT a remis une pétition s'opposant à cette contre-réforme de plus de 400 000 signatures (en cinq jours !), pétition initiée par des syndicalistes que l'on ne peut pourtant qualifier de révolutionnaires, certains étant même proches du PS.

Ce gouvernement cherche clairement l'affrontement avec les classes populaires et cette destruction du code du travail, couplée à celle de l'assurance chômage restreignant les droits des chômeuses et des chômeurs, ne reflète rien d'autre que la volonté de libéraliser totalement le marché du travail. Après la loi Macron, et toutes les mesures d'exonération de cotisations sociales dont le patronat a usé et abusé pour augmenter ses bénéfices, après les terribles réformes sur les retraites qui se sont enchaînées, après la destruction systématique de tous les services publics, sans qu'une réaction d'envergure ne se fasse jour, il fallait bien que le coup fatal arrive : en finir avec les restrictions collectives et individuelles aux licenciements, en finir avec toute forme de protection des salarié-e-s.

La propagande est toujours la même. Le cadre légal serait trop lourd et désuet pour faire face à la mondialisation capitaliste, ce qui empêcherait la croissance et donc l'emploi. C'est une aberration totale quand on sait que le pays est le deuxième au monde en termes de productivité. Car c'est bien le Code du Travail qui a permis de donner aux travaillleur.se.s des garanties sur leur temps de travail, leur santé, leur protection sociale et la relative durabilité de leurs emplois. C'est bien bien le Code du Travail qui a permis aux salariés de faire face au rapport inégal qu'ils entretiennent avec le patronat du fait du lien de subordination inhérent à toute relation salariale. Ce n'est donc pas au nom de l'emploi et de la compétitivité, mais bien pour son propre profit que le MEDEF, aidé par ce gouvernement aux ordres, veut tout reprendre sous couvert d'une crise économique dont ils sont les seuls responsables. Ils veulent le beurre et l'argent du beurre !

De plus, cette réforme touche l'ensemble de la réglementation du travail au prétexte d'alléger et de simplifier sa lecture qui, selon nos dirigeants, serait trop complexe actuellement. Une fois de plus, cela va en sens unique, tandis que l'accès aux droits des chômeurs et des chômeuses relève du parcours du combattant !

Selon le Premier Sinistre, « nous sommes au XXIe siècle, pas au XIXe ». Très bien. Si c'est le cas, qu'il cesse de vouloir nous y ramener en donnant tous les droits au patronat qui n'en demandait pas tant.

Il y a plus grave encore. Cette réforme, tout comme celles portant sur la Constitution et la loi pénale, se fait alors que nous sommes sous état d'urgence et que la répression frappe l'ensemble des militant-e-s syndicaux, allant même jusqu'à la prison. Comment ne pas penser dès lors que ce gouvernement joue au pompier pyromane, alors que le FN se tient en embuscade, éructant déjà des saillies sur cette réforme et dénonçant l'usage éventuel de l'article 49.3 qu'il ne renierait pourtant pas si on lit bien son programme ? Comment ne pas penser que ce gouvernement de sociaux-traîtres (à défaut de socialistes) s'est donné les armes pour museler toute contestation sociale, qui ne pourra qu'arriver à la vue de cette politique d'austérité sans précédent ?

Pour la CNT, les choses sont claires. Le rôle du syndicalisme n'est pas d'écrire avec le gouvernement la pire opération de destruction des acquis sociaux de l'Histoire, il consiste à s'inscrire dans un rapport de force, celui de la lutte des classes, qui permettra d'imposer au gouvernement l'abandon total et définitif de l'ensemble des dispositions scélérates qui constituent ce projet de loi. Pour nous, comme pour les générations futures, celles de nos enfants, rien n'est impossible : il est nécessaire de faire front pour faire reculer la loi du Capital !

Il appartient désormais à toutes celles et à tous ceux qui sont conscient-e-s de ce terrible enjeu pour les classes populaires d'informer partout les travailleurs et travailleuses de la perversité d'une telle réforme, de multiplier les réunions publiques et les assemblées générales ainsi que les débrayages dans tous les secteurs d'activité, de coordonner les initiatives unitaires et de participer à toutes celles qui verront le jour pour mettre en échec ce projet en développant grèves, occupations et blocages. Bref, il appartient dorénavant à chacun de se mobiliser, sur tous les terrains, pour gagner le retrait de cette réforme ignoble. Car assurément, le code du travail vaut bien une grève générale !

Source : commentaire reçu ci-dessous


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Mobilisation contre la « Loi travail »

Femmes en lutte 93

Nous sommes aujourd'hui au lendemain de la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes.

Le gouvernement les menace encore davantage avec cette loi qui détruit le code du travail.

Aucune réforme concernant le travail n'est sans conséquences pour les femmes. Celle qui s'annonce est une vraie catastrophe.

  • Parmi les nouvelles mesures annoncées : l'allongement possible de la durée du travail, son organisation selon les besoins de l'entreprise, les facilités de licenciement arbitraire.
  • Cette loi aggrave les inégalités entre hommes et femmes, en morcelant encore plus « le temps libre » pour organiser notre vie sociale.
  • Tout le monde sait que pour les femmes, ce « temps libre » est avant tout consacré aux tâches domestiques car nous y passons encore deux fois plus de temps que les hommes. Le reste de ce temps va aux accompagnements des enfants, école, santé, activités.
  • La re définition du temps selon les besoins de l'employeur aura des conséquences graves sur nos vies de femmes. On pourrait ainsi travailler jusqu'à 46 h et sur 4 mois d'affilée !! bonjour les dégâts :
  • certaines d'entre nous devront renoncer à travailler
  • d'autres vont tomber dans une précarité aggravée et déprimante, leur santé en miette
  • c''est toute notre vie quotidienne qui est en jeu.

Nous dénonçons bien sûr le fait que toutes ces conséquences sont pires pour les femmes sans papiers.

Nous rejoignons celles et ceux qui déclarent « Nous valons mieux que ça »

Et nous appelons avec le million de petitionnaires deja mobilises a participer a la mobilisation contre cette loi reactionnaire

Mercredi 9 mars a 14 h Place de la République

Source : http://www.femmesenlutte93.com/2016/03/appel-...


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Contre la loi Travail,

redonner aux syndicats leur capacité offensive

Groupe anarchiste Salvador-Seguí

Structures de classe par excellence, organisations réunissant encore plusieurs centaines de milliers de travailleurs et de travailleuses, les syndicats constituent les outils privilégiés pour la construction d'une mobilisation d'ampleur du monde du travail. Mais face à des directions frileuses et aux enjeux bureaucratiques, il est urgent pour nous, syndiqués, d'apprendre à passer outre leurs directives, pour mieux se réapproprier nos organisations et les réengager sur le terrain de la lutte concrète, aux expressions radicales.

Une fois encore, le gouvernement s'apprête à opérer une profonde remise en cause des acquis sociaux et de nos droits. De la fin des 35 heures au plafonnement des indemnités dues en cas de licenciement abusif, en passant par la simplification des plans sociaux et des procédures de baisse de salaire, ce package s'ajoute à toutes les mesures prises par le socialisme de gouvernement depuis 2012 en faveur du patronat.

Si l'annonce de ce nouveau mauvais coup semble avoir suscité une indignation plus large que d'habitude, avec une pétition rassemblant près d'un million de signatures, reste désormais à définir nos modalités d'action. Car, déjà, les directions syndicales nous ressortent les manifestations-grèves d'une journée, une riposte insuffisante et démobilisatrice.

Nos syndicats sont le principal creuset d'une mobilisation générale du monde du travail, et il est urgent de leur donner une réelle capacité d'offensive. Au-delà du terrain juridique et des négociations traditionnelles, il est impératif de les engager dans des actions concrètes : grèves, actions d'improductivité au travail, appel au boycott. Les puissants ne tremblent que lorsque nos luttes s'attaquent à leurs intérêts, donc à l'économie.

Paralyser l'économie, faire saigner leurs profits, c'est arrêter la production ou la saboter. Il faut d'ores et déjà créer ou soutenir des caisses de grève et de solidarité ainsi que des permanences juridiques pour informer et aider les grévistes et militants victimes de la répression. Il faut nous informer sur nos droits et sur les risques que nous encourons si nous sortons du champ légal.

De là, nous pourrons discuter des modalités pour agir avec ceux qui sont prêts à le faire. Cela permet de lutter à la fois pour nos droits et pour en acquérir de nouveaux. Cela permet d'y associer des luttes locales pour les fédérer et s'entraider.

La définition de moyens d'agir efficaces n'appartient qu'à nous. Nous savons ce qui rend notre travail productif ; nous savons donc ce qui peut le rendre improductif. Et qu'importe que des directions syndicales, des journalistes ou des politiques condamnent nos actions dès lors qu'elles sortiront du cadre parlementaire et légal. Nous savons pour qui ils roulent.

Ainsi nous pourrons espérer faire plier le gouvernement et arracher de nouveaux acquis, tout en travaillant à impulser un processus plus large de grève générale, voire de révolution sociale. Autrement, nous ne ferons que rejouer les sinistres scénarios de 1995, 2003 et 2010.

Afin de contribuer à cette dynamique, notre groupe tachera de soutenir autant qu'il peut toutes les initiatives qui seront portées à sa connaissance.

Source : http://salvador-segui.blogspot.fr/2016/03/red...
Source : http://salvador-segui.blogspot.com/2016/03/tr...