jeudi 10 mars 2016 à 14h30
Manifestation unitaire des retraités
Appel intersyndical
https://paris.demosphere.net/rv/44960
Trajet / parcours : départ 14h30 de Montparnasse, en direction de Varenne
Les organisations syndicales de retraité-e-s UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE- CGC, SFR-FSU, UNIR-Solidaires et les associations de retraité-e-s FGR-FP, LSR, Ensemble & solidaires-UNRPA se sont rencontrées le vendredi 29 janvier 2016 et ont décidé d'appeler à une nouvelle mobilisation le 10 mars.
Elles ont constaté, malgré l'état d'urgence, la mobilisation dans les départements le 24 novembre : manifestations et rassemblements lorsqu'ils étaient autorisés, transformation de manifestations prévues en rassemblements, conférences de presse ayant reçu un bon écho dans les médias, interpellations des parlementaires, audience auprès des préfets, etc.
Elles ont pris acte des reculs sociaux sur les retraites qui risquent de s'accroître selon quelques rapports (OCDE sur l'âge de départ, Cour des Comptes sur la réversion, COR sur la situation des retraité-e-s en France).
Elles décident d'amplifier la mobilisation commencée le 3 juin 2014 et de faire du 10 mars une nouvelle journée d'actions :
- De demander une rencontre à M. Sapin, ministre des finances, sous forme de lettre ouverte, au sujet de la demi-part fiscale aux veuves et veufs, et de l'exonération de la majoration familiale,dont les importantes conséquences financières ont incité le gouvernement à décider de ne pas faire payer les impôts locaux aux personnes n'y étant pas assujetties les années précédentes. Elles revendiquent la remise en place de cette demi-part et de l'exonération de la majoration familiale.
- De mobiliser le jeudi 10 mars sur la revendication centrale du pouvoir d'achat en baisse à cause du retard grandissant entre la revalorisation de l'ensemble du système des pensions et retraites par rapport au salaire moyen, de l'augmentation de la fiscalité spécifique aux retraité-e-s, du poids grandissant des dépenses contraintes des personnes âgées, notamment en matière de santé.
Elles revendiquent :
- Une revalorisation des pensions en fonction de l'augmentation du salaire moyen et une pension au moins égale au SMIC revalorisé, pour une pension complète.
- La défense des pensions de réversions et leur déplafonnement dans le régime général.
- D'appeler les organisations de retraité-e-s dans les départements à se rencontrer, afin d'amplifier la mobilisation et de préparer dès maintenant la mobilisation du 10 mars, manifestations, rassemblements, conférences de presse, etc.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/44960
Source : message reçu le 29 février 10h
Source : http://www.communcommune.com/2016/02/retraite...
Source : http://www.ussolidaires.fr/Journee-nationale-...
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/content/1...
Le 10 mars, défendons nos droits !
CGT retraités
Depuis plusieurs années, les 16 millions de retraités de ce pays, du privé comme du secteur public, constatent que leur situation ne cesse de se dégrader. Depuis maintenant trop longtemps les pensions sont bloquées.
Dans les faits les signataires de l'accord AGIRC-ARRCO auront, outre le report au 1 er novembre de la revalorisation des pensions, entériné une baisse importan- te du pouvoir d'achat des retraités pendant trois années supplémentaires. On sait que les complémentaires représentent environ entre 30% et 60% des revenus des retraités.
La suppression de la demi-part, l'imposition de la majoration pour enfants ou les 0,3% de la Casa 1 sont autant des reculs sociaux lourds de conséquences dans la vie quotidienne des retraités. Et leurs protestations sont dédaignées, leurs revendications méprisées.
Le gouvernement a réussi un tour de passe- passe inédit : il a trouvé le moyen de faire augmenter les revenus imposables sans accorder un centime d'augmentation des pensions. Chaque retraité, avec les mêmes revenus déclarés, est taxé plus lourdement.
À chaque annonce faite par Bercy, des acquis disparaissent et le pouvoir d'achat baisse d'un cran.
Et ce n'est pas l'augmentation de 0,1 % des pensions qui va permettre d'améliorer la situation. Pour une pension de 1 200 €, cela fait 1,20 € par mois. Il y a de quoi hésiter sur son utilisation. Va-t-on s'offrir un croissant, un demi steak haché ou un esquimau ? Une seule fois dans le mois, bien sûr ! Résultat, des milliers de retraités sont, pour la première fois, contraints de payer une taxe d'habitation. Avec leur faible retraite, certains vont se retrouver insolvables.
Malgré une vie de travail et de citoyenneté, les retraités sont traités avec mépris par le gouvernement.
Nous ne pouvons accepter que 10 % des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, ni que cette situation s'aggrave encore du fait des politiques d'austérité. Nous ne pouvons accepter que 7 % des retraités de 60 à 69 ans soient obligés de reprendre un travail. La moitié d'entre eux y sont contraints par le montant insuffisant de leur pension. Les retraités sont des citoyens à part entière : ils ont contribué au développement économique et social de ce pays. Ils ne demandent pas la charité, mais la dignité.
Les retraités sont en colère et déterminés à ne pas lais- ser se poursuivre la dégrada- tion de leur pouvoir d'achat, de leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale.
En conséquence, les retraités revendiquent :
- le retour à la revalorisation annuelle de toutes les pensions et retraites au 1er janvier et le rattrapage des 30 mois sans revalorisation,
- l'indexation sur l'évolution des salaires,
- minimum de retraite équivalant au SMIC pour tout retraité ayant une carrière com- plète,
- le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour tous les parents isolés ayant élevé un enfant et le retour à l'exonération fiscale des majorations familiales de pension pour les retraités ayant eu 3 enfants, et une véritable réforme fiscale qui garantisse l'égalité entre les citoyens tout en finançant les services publics.
- Le maintien et l'amélioration des pensions de réversion et la suppression des condi- tions de ressources,
- la prise en charge de la perte d'autonomie par la Sécurité Sociale et donc la suppres- sion de la CASA. Estimant insuffisante la loi sur l'adaptation de la société au vieillis- sement, ils revendiquent une augmentation des moyens permettant l'amélioration de la prise en charge.
Par leur travail, les retraités ont produit les richesses qui ont permis le développement de la nation et la solidarité entre générations. À la retraite, ils accompagnent les nouvelles générations et favorisent le lien social. Au lieu de chercher à stigmatiser des retraités «nantis», le gouvernement serait bien inspiré de les écouter. Aujourd'hui, les retraités sont déterminés à se mobiliser pour la défense de leurs pensions et de la protection sociale collective.
C'est pour ça qu'ils manifesteront, à l'appel de 9 organisations de retraités (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, UNRPA, LSR) le 10 mars prochain, à 14h30 de Montparnasse à Varennes
- Parce que les convictions n'ont pas d'âge
- Parce que l'austérité n'épargne pas les retraités
- Parce que notre système de santé est en danger
- Parce que la retraite est attaquée de toutes parts
Aux retraité-e-s des finances
Nous sommes seize millions de retraités
Gouvernement et patronat s'en inquiètent. Ils prennent prétexte de ce progrès pour reculer l'âge donnant droit à la retraite, faisant mine d'ignorer que si l'on vit plus vieux c'est surtout parce que l'on travaille moins long- temps et moins durement. Il fut un temps où l'âge de la retraite était proche de la fin de vie. C'était avant le
Front populaire, le Conseil national de la Résistance et les luttes sociales qui ont parcouru le XX e siècle. Il faudrait aujourd'hui renoncer à ces conquêtes et ad- hérer aux logiques de l'austérité.
Un bilan qui condamne l'austérité
Mais l'austérité a-t-elle favorisé l'investissement dans l'économie du pays et résorbé le chômage ? Amélioré les conditions de vie et de travail dans les villes et les cam- pagnes ? Désendetté la France ? Non. Après des années de privations au nom de la compétitivité, les fermetures d'entreprise se multiplient, le chômage augmente mal- gré les radiations, la pauvreté s'étend et atteint 14,2 % de la population, la dette de la France a doublé en 10 ans. A l'inverse, et ceci explique cela, les profits des sociétés du CAC 40 ont fait un bond de 38 % au premier se- mestre 2015 alors que leur chiffre d'affaires n'augmente que de 3 %. En 30 ans, le total des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par 20 quand la masse salariale ne l'était que par 4,5 !
Des revendications légitimes et utiles
C'est cette spirale qu'il faut inverser. Défendre les reven- dications des retraités est non seulement indispensable pour eux-mêmes mais également pour redresser l'éco- nomie et restaurer la confiance. Car les retraités contri- buent au développement de la société comme consom- mateurs et au travers de multiples activités d'intérêt général et social indispensables.
Cela va de la garde des petits-enfants, à l'aide aux devoirs mais aussi de l'enga- gement dans des associations, les syndicats, les conseils municipaux... 4 millions de retraités sont des aidants.
Nous voulons vivre dignement une retraite méritée
Par notre travail, nous avons produit les richesses qui ont permis le développement de la nation et la solidarité entre générations. A la retraite, nous accompagnons les nouvelles générations et favorisons le lien social. Au lieu de nous stigmatiser le gouvernement serait bien inspiré de nous écouter.
Mais il nous écoutera si nous sommes nombreux à l'interpeller et nombreux à la CGT pour soutenir des revendications qu'il est urgent de satisfaire.
Le jeudi 10 mars 2016
L'Union Fédérale des Retraité-e-s des Finances CGT vous appelle à participer massivement aux manifestations unitaires organisées dans les territoires par les 9 organisations de retraité-e-s : UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE-CGC, SFR-FSU, UNIR-Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble et Solidaires.
Les personnes retraitées mobilisées
aux côtés de leurs petits enfants contre le projet de « Loi Travail »
UNIRS - Union interprofessionnelle des retraité-es solidaires
A l'appel de neuf organisations de retraité-e-s (CGT, FO, UNIRS Solidaires, CFTC, CFE-CGC, FSU, FGR-FP, LSR, UNRPA), les personnes retraitées manifesteront dans tous les départements le jeudi 10 mars pour revendiquer une amélioration de leur pouvoir d'achat. Cette mobilisation unitaire a commencé au printemps 2014.
Pour autant, le gouvernement et le Parlement poursuivent leur politique d'austérité à l'égard du plus grand nombre et de grande générosité à l'égard des multinationales et de leurs actionnaires, lesquels continuent d'échapper en grande partie à l'impôt tout en recevant de plus en plus d'aides publiques, payées par les autres donc, et sans contreparties, particulièrement en matière d'emploi. Les recettes publiques ainsi manquantes ou injustement distribuées pèsent forcément sur les autres parties de la collectivité nationale. Les personnes retraitées figurent parmi les victimes de ces choix idéologiques et politiques.
Elles ne sont pas les seules. Aujourd'hui, sous couvert d'une loi « Travail », le gouvernement veut nous resservir de vieux thèmes du siècle passé selon lesquels il faudrait « libérer le marché du travail » pour « libérer l'emploi ». Déjà, un ancien patron du CNPF (qui a cru se moderniser en prenant le nom de MEDEF) promettait de créer 500 000 emplois si on lui supprimait l'autorisation administrative de licenciement. Le gouvernement Chirac de 1986 donna satisfaction à la demande du patronat… et le chômage continua d'augmenter. Aujourd'hui, ce sont des pouvoirs supplémentaires que souhaitent capitaliser les propriétaires des entreprises, en réduisant encore les droits des salariés dans les entreprises, en les fragilisant et les précarisant. Le gouvernement Hollande - Valls a, depuis le début, marqué, par ses choix, ses options idéologiques et politiques. Les jeunes ne semblent pas dupes de l'opération. Ce n'est pas parce qu'une loi s'appellerait « Loi Travail » qu'elle serait destinée à faciliter les créations d'emploi. C'est par la précarité étendue qu'une minorité de la population peut progressivement s'accaparer l'essentiel des richesses produites, en France, en Europe, dans le monde.
A l'appel d'un certain nombre d'organisations de jeunes, ceux-ci (ce sont souvent nos petits enfants) manifesteront dans la rue le mercredi 9 mars dans un certain nombre de villes.
L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) appelle ses adhérentes et adhérents à se joindre à ces manifestations. Nous ne pouvons continuer de voir remis en cause des droits acquis pendant des décennies de rapports sociaux conflictuels. La liberté, l'égalité et la fraternité ne peuvent disparaître par une emprise grandissante et infinie du droit de propriété.
Article publié le 4 mars 2016
10 mars :
journée de mobilisations et de manifestations des retraité-e-s
Le 10 mars, défendons nos droits
Neuf organisations syndicales de retraités, dont l'UCR-CGT, ont décidé d'une journée revendicative le 10 mars prochain, pour exiger « une revalorisation des pensions en fonction de l'augmentation du salaire moyen et une pension au moins égale au Smic revalorisé, pour une pension complète ».
Décision a aussi été prise d'interpeller le ministère des Finances « au sujet de la demi-part fiscale retirée aux veuves et veufs, dont les importantes conséquences financières ont incité le gouvernement à décider de ne pas faire payer les impôts locaux aux personnes n'y étant pas assujetties les années précédentes ». C'est pourquoi les 9 organisations « revendiquent la prolongation de cette décision après 2017 et la remise en place de cette demi-part ».
Tous en marche
Les retraités ont de bonnes raisons de battre le pavé en 2016. S'il en fallait une seule preuve, le patron du Medef et quelques uns de ses acolytes* patronaux l'ont rappelé le 10 janvier dans une lettre en cinq points au président de la République. Ils veulent un contrat de travail « agile », à savoir précaire, pour chaque salarié et des suppressions de charges patronales sur toute nouvelle embauche. De quoi réduire à la portion congrue le financement de la Sécurité sociale comme des caisses de retraite.
En cela, les retraités sont aussi la cible des patrons via leur cahier de revendications adressé à François Hollande. Avec lui à l'Elysée, le blocage des pensions dure depuis trois ans, ce qui ne s'était jamais vu auparavant. Mais, parce qu'ils sont plus de 16 millions de citoyens ayant le droit de vote, les retraités ont aussi de bonnes raisons de se faire entendre dans la rue en cette année pré-électorale.
L'unité face au capitalisme prédateur
Il est donc important que les organisations de retraités se rencontrent en ce début d'année « afin d'amplifier la mobilisation » dans les départements pour la journée du 10 mars. Les retraités d'aujourd'hui ont souvent été les premières victimes de la mondialisation capitaliste, licenciés suite aux délocalisations d'entreprises qui les employaient, obligés de repartir avec un plus petit salaire quand ils retrouvaient du travail après de longues périodes de chômage.
Avec la mise en concurrence des peuples de la terre entière dans le cadre de la mondialisation capitaliste, la force de travail de l'être humain est devenue l'unique variable d'ajustement des coûts de production. On se paie sur elle comme sur la bête. Car les capitalistes veulent toujours plus de profits. On dépense aussi beaucoup d'argent pour concevoir de nouveaux produits sans oublier le coût de la publicité pour les faire connaître. On fait ainsi payer aux humains les gâchis du capital.
Gardons un système solidaire
Jamais, comme en ce début d'année 2016, on n'avait lu autant d'articles écrits par des décideurs politiques, par des patrons, par leurs conseillers mais aussi par des journalistes aux ordres, pour nous convaincre que le « coût du travail » et les « charges » qui servent à alimenter la Sécurité sociale et les caisses de retraite seraient devenus insupportables. Ils veulent mettre en place une société du chacun pour soi, remplacer notre système de protection sociale collectif et solidaire par des assurances privées que des millions de personnes aux revenus modestes ne pourront pas payer.
Nous savons pourtant qu'il est impossible de bâtir une économie saine et solide en massacrant ainsi ceux et celles qui ont fait la richesse du pays par leur travail. Les retraités et les retraitées d'aujourd'hui ont financé par leur travail le fonctionnement de notre système solidaire de protection sociale en France. Il est à la fois plus juste et plus efficace que ceux qui relèvent des fonds de pension et des assurances privées en vigueur dans d'autres pays. Battons le pavé le 10 mars prochain pour le défendre, 48 heures après avoir marché pour la journée internationale des femmes.
Faisons du 10 mars 2016 une grande journée de lutte unitaire des retraités et retraitées.