mercredi 9 mars 2016 à 12h30
Attention, ceci est la manifestation du 9 mars
Les prochaines manifestations sont:
12 mars: état d'urgence,
17 mars: Loi travail, 31 mars: Loi travail
Manifestation unitaire à Paris
Contre la « Loi Travail - El Khomri »
https://paris.demosphere.net/rv/45449
Trajet / parcours : rendez-vous à 12h30 devant le Medef,
Manifestation du Medef en direction du ministère du travail
À l'appel de : CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL
Principaux rendez-vous du 9 mars à Paris :
- Assemblées générales dans les universités
- 11h - Manifestation lycéens, étudiants à Nation
- 12h30 - Manifestation unitaire, départ devant le Medef
- 14h - Rassemblement à République
- 15h30 - Manifestation de République à Nation
Rendez-vous particuliers :
- 12h00 - Piquet de grève et départ collectif - local CGT Hôpital Cochin
- 12h00 - Départ de Gibert Joseph, CGT
- Bientôt d'autres rendez-vous d'organisations, ici sur Démosphère
Départs en car :
- 8h00 - Parking de l'usine Goodyear Amiens
- 11h00 - Parking Giga à Melun - Réservation : 06.66.67.58.88
- 11h30 - Parking Gifi à Savigny Le Temple - Réservation : 06.66.67.58.88
- 10h00 - Cité Administrative de Meaux - Réservation : 06.27.99.80.92
- 10h40 - Bourse du Travail de Mitry - Réservation : 06.27.99.80.92
- 10h50 - Mairie Centrale de Mitry - Réservation : 06.27.99.80.92
- 11h00 - Mairie Annexe de Mitry - Réservation : 06.27.99.80.92
- 10h30 - Parking de la médiathèque - Place des Martyrs de Chateaubriand à Chelles - Réservation : 06.07.15.63.00
- 10h00 - Place Lepesme - Face à l'hôpital de Montereau - Réservation : 07.61.52.12.20
- 11h00 - Parking Casino à Nemours - Réservation : 07.88.32.45.69
- 11h00 - Sur le site de SNECMA Villaroche
Manifestation pour le
retrait du projet de loi contre le code du travail
Appel intersyndical Ile-de-France
Les Unions régionales Ile-de-France de la CGT, de la CGT-FO, de la FSU, de SOLIDAIRES et les organisations régionales étudiantes et lycéennes de l'UNEF, de la FIDL, de l'UNL se sont rencontrées le 29 février 2016.
Elles ont fait le constat d'analyses communes pour dénoncer les attaques portées contre la jeunesse et les travailleurs dans le cadre des contre-réformes des dernières années : ANI, Retraites, lois Macron, Touraine, Rebsamen, pacte de responsabilité, affaiblissement des services publics... De fait, ces choix politiques ont accentué l'austérité et la précarité !
Nous constatons toutes et tous que cette politique n'est pas la bonne ! C'est pourtant celle que le gouvernement a fait le choix de poursuivre en présentant son nouveau projet de « réforme du droit du travail », avec un cortège de régressions historiques : inversion de la hiérarchie des normes, remise en question du temps de travail, facilité de licenciement, remise en question des organisations syndicales... Le MEDEF l'avait rêvé, le gouvernement compte le réaliser ! Mais c'est sans compter sur la mobilisation des jeunes, des salariés, de la société !
Dès à présent, les URIF CGT - CGT-FO - FSU - SOLIDAIRES, les organisations syndicales étudiantes et lycéennes UNEF - UNL - FIDL décident de s'opposer, ensemble, à la destruction du code du travail en appelant les travailleurs, les étudiants, les lycéens à préparer une mobilisation interprofessionnelle, de grève, d'arrêts de travail, de manifestation d'ampleur le 31 mars 2016 jusqu'au retrait de ce projet de loi.
L'annonce du report de la présentation du projet de loi annoncé par le Premier Ministre ne change rien à notre détermination. Nous ne sommes pas dupes de ce délai accordé pour tenter d'amender à la marge un texte profondément dangereux.
C'est pourquoi, afin de préparer la mobilisation et les manifestations, nous appelons d'ores et déjà à participer à une manifestation le 9 mars 2016 entre le siège du MEDEF et le Ministère du Travail, première occasion de porter nos revendications et de faire la démonstration de la détermination commune à nos organisations régionales CGT - CGT-FO - FSU - SOLIDAIRES - UNEF - FIDL - UNL d'obtenir le retrait de ce projet de loi.
Manifestation unitaire régionale mercredi 9 mars 12H30 devant le MEDEF (Métro École Militaire)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/45449
Source : http://www.ussolidaires.fr/RETRAIT-du-projet-...
Source : http://www.cgtfapt77.fr/wp/?p=10679
Réforme du code du travail : Il y a urgence à se mobiliser !
Communiqué commun
CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale que nous n'acceptons pas.
Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités et les indemnités prud'homales plafonnées. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié-es sous la menace et le chantage à l'emploi. Il vise à remettre en cause l'égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d'autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle...
Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l'après-guerre, l'espérance de vie recule. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d'emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.
N'acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d'autres exigences en termes d'emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail.
Chacune de nos organisations développera ses propositions.
Aujourd'hui le mécontentement est réel et s'intensifie. Il se matérialise par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d'études. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es.
En ce sens, les mobilisations annoncées le 9 mars constituent un rendez-vous important qu'il convient de réussir.
Le mouvement social s'étend. Une imposante majorité considère que le projet de réforme du code du travail est une menace pour les salarié-es et ne créera pas d'emplois. Nous le pensons aussi !
Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.
Le 31 mars ,les salarié-es, les privé-es d'emplois, les jeunes, les retraité-es ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, y compris par la grève et les manifestations sur tout le territoire, pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et pour l'obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies ce jour, invitent l'ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d'emploi à s'inscrire dans les mobilisations.
[Fait à ] Montreuil, le 3 mars 2016
Manifestation unitaire - projet de Loi « El Khomri »
Appel de la CGT - Île-de-France
Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !
A l'appel des organisation franciliennes
CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL
Manifestation du siège du MEDEF - Avenue Bosquet, au Ministère du Travail - rue de Varenne Métro Ecole Militaire
Mobilisation Générale pour exiger son retrait !
L'annonce par Manuel Valls du report de la présentation du projet de loi « El Khomri » en conseil des ministres, est un 1er recul à mettre à l'actif de la mobilisation montante.
Maintenant, le gouvernement doit prendre en considéra on les revendications qui s'expriment dans les entreprises, les services sur les questions de salaires, d'emploi, de conditions de travail ainsi que le rejet massif du projet de loi code du travail.
Le gouvernement doit annoncer le retrait du projet de loi et ouvrir une phase de négociations réelles avec les représentants syndicaux et les organisations de jeunesse pour élaborer un code du travail protecteur.
Ce projet est inacceptable et marquerait, s'il est appliqué, un recul de société sans précédent !
La protection des salariés se transformerait en prise en compte des intérêts financiers du patronat et des actionnaires.
Les 35 heures deviendraient obsolètes : non seulement les heures supplémentaires ne seraient pratiquement plus payées, mais le temps de travail pourrait être modulé sans aucune contrepartie salariale.
La primauté serait donnée à l'accord d'entreprise permettant la remise en cause des garanties fixées par la loi et les conventions collectives de branche, remettant en cause la hiérarchie des normes.
La mise en œuvre du « référendum - chantage » d'entreprise pour faire accepter des accords minoritaires régressifs, en lieu et place de la consulta on des salariés à par r de leurs revendications et de leurs exigences.
Le plafonnement des indemnités prud'homales à des niveaux particulièrement bas, au détriment du principe de la répara on intégrale du préjudice instaurerait une « autorisa on de licencier sans motif ».
L'élargissement de la définition du licenciement économique faciliterait la rupture du contrat, même si l'entreprise ou le groupe ne connaît pas de difficultés économiques sérieuses.
L'élargissement des forfaits-jours serait décidé unilatéralement par l'employeur.
La modification forcée du contrat de travail s'appliquerait en cas d'accord d'entreprise portant sur l'emploi.
Pas étonnant que le Medef applaudisse des deux mains.
Pour la CGT, tout au contraire, il est nécessaire d'améliorer le Code du travail pour lutter contre l'explosion de la précarité et la dégrada on de la vie au travail.
Pour cela, nous proposons la prise en compte de droits nouveaux pour répondre aux défis du XXIème siècle et non le retour dans le passé.
Les dizaines de milliards de cadeaux fiscaux et d'exonération donnés au patronat depuis des années n'ont créé aucun emploi. Nous réaffirmons avec force que l'augmenta on des salaires et la RTT à 32 heures sont des solutions pour retrouver la croissance.
Il y a besoin d'une réac on forte, unitaire et déterminée du monde du travail, salariés, précaires, privés d'emplois. La CGT s'engage à travailler à cela de manière urgente !
En Île-de-France, les Unions régionales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES, les organisations syndicales étudiantes et lycéennes UNEF, UNL et FIDL décident de s'opposer ensemble à la destruction du code du travail et appellent les salariés, les étudiants, les lycéens à préparer la journée d'action et de grève interprofessionnelle du jeudi 31 mars 2016.
Et parce que nous refusons que le Medef dicte les lois de la République, nous appelons d'ores et déjà à une manifestation régionale unitaire :
Mercredi 9 mars
Ne laissons pas le Medef dicter les lois de la République !
Manifestation Unitaire
A l'appel des organisation franciliennes CGT - FO - FSU - Solidaires - UNEF - UNL - FIDL
12 h 30 siège du MEDEF - Avenue Bosquet vers le Ministère du Travail - rue de Varenne Métro Ecole Militaire
Retrait de la « Loi travail » - La révolte gronde...
CGT Info'Com
Le 9 mars partout en France, c'est dans la rue que ça se passe
Depuis la publication du projet de loi Travail/ El Khomri, nos collègues, les travailleurs, les privés d'emploi, les retraités, les jeunes s'interrogent sur leur avenir que le gouvernement et le patronat leur réservent.
Après les sacrifices imposés suite à la « crise » financière de 2008, après les reculs des droits sociaux et salariaux actés dans plusieurs accords régressifs entre le patronat et ses collaborateurs syndicaux (CFDT, CFTC, CGC), et après plusieurs années de baisse du pouvoir d'achat pour des millions de salariés et retraités (logement, électricité, gaz, eau...), ce projet de loi, c'est la provocation de trop !
Même les secteurs d'activités et les catégories socio- professionnelles qui se croyaient protégées se rendent compte qu'elles ne sont plus épargnées, sans compter les jeunes diplômés qui n'ont comme perspectives que le chômage...
Pour des centaines de milliers de citoyens, la révolte gronde contre :
- la politique régressive,
- la politique de pillage des richesses par les patrons, les actionnaires, les financiers,
- l'injustice sociale qui détruit le pays, le vivre-ensemble et la planète.
Les appels à une mobilisation de grande ampleur se multiplient à la base, dans les syndicats, dans les associations, dans certains partis politiques, sur les réseaux sociaux... Donnons-lui corps avec nos revendications et par nos mobilisations.
Des solutions immédiates et modernes e pour une justice sociale digne du XXI siècle
- Augmentation des salaires de 20 % avec un minimum de 1 700 € bruts mensuels.
- Baisse de la durée légale de travail à 32 heures hebdomadaires afin de partager le temps de travail, sans baisse de salaire.
- Instauration de la 6e semaine de congés payés, avec transformation des RTT acquis en jours de congés payés.
- Suppression des exonérations sociales et fiscales pour les entreprises et groupes bénéficiaires. Sanctions lourdes ou nationalisations pour les entreprises pratiquant l'évasion fiscale et le dumping social.
- Instauration d'un CDI après 2 CDD dans la même année et dans la même entreprise ; limitation des CDD à 3 mois et limitation de la période d'essai à 1 mois.
- Interdiction du travail de nuit ou du dimanche pour toutes les entreprises qui n'ont pas de missions d'intérêt public.
- Interdiction des licenciements économiques dans les entreprises n'étant ni en liquidation, ni en cessation de paiement.
- Mise en place d'une sécurité sociale professionnelle garantissant l'évolution professionnelle et salariale tout au long de la carrière.
Tou-te-s dans l'action, en grève, dans la rue !
9 mars partout en France
Rendez-vous à venir
01 43 31 80 49
infocomcgt.fr
news@infocom cgt.fr
infocomcgt
Source : http://www.cip-idf.org
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article14933...
35 heures, droit du travail, licenciements :
Le projet El Khomri doit être retiré… et vite !
Union syndicale Solidaires
L'Union syndicale Solidaires se félicite des réactions nombreuses contre le projet de loi El Khomri, qui va plus loin dans la remise en cause des droits au travail que tout ce qui avait été fait jusque là, et qui devance même les souhaits du patronat.
Les prises de positions syndicales, sont un premier pas qui doit se prolonger par un appel clair à l'action.
C'est ce que de nombreux-ses salarié-es attendent, c'est aussi ce qui s'est exprimé massivement sur les réseaux sociaux, et ce que construisent déjà depuis plusieurs mois des collectifs d'organisations syndicales et non syndicales en défense du code du travail.
L'action est possible dès le 9 mars, jour de la discussion du projet au Conseil des ministres. Ce devra être une étape pour une mobilisation d'ampleur et vers une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations.
L'Union syndicale Solidaires s'attachera dans cette période à faire connaître aux salarié-es les contenus de ce projet et les implications pour chacun et chacune.
Elle continuera à participer à toutes les réunions intersyndicales dès lors que celles-ci discuteront de l'action.
Elle appelle tous-tes ses militant-es à se mobiliser et à agir avec les salarié-es, les jeunes et les chômeur-ses pour faire barrage à une loi de régression sociale profonde.
Tous et toutes ensemble pour le retrait du projet de loi El Khomri
Étudiants, lycéens, jeunes
Les organisations syndicales étudiantes et lycéennes, associatives et politiques de jeunesse, réunies jeudi 25 février au soir, se sont retrouvées sur la revendication commune du retrait complet du projet de loi dit « travail ».
Nous appelons à une journée nationale d'initiatives et d'actions le mercredi 9 Mars à l'occasion du conseil des ministres, et à la poursuite de la mobilisation au-delà, notamment à travers les journées de mobilisation intersyndicales. Un appel unitaire plus fourni sortira ce dimanche. Nous tiendrons une conférence de presse Mardi 1er Mars.
Signataires : Unef, Solidaires Etudiant-e-s, UNL, SGL, Fidl, DIDF jeunes, Génération précaire, OLF, Mouvement Jeunes Communistes de France, UEC, Ensemble jeunes, Jeunes écologistes, JOC, MJS, MRJC, ND-Campus, NPA jeunes, AL, PG.
Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php...
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Derniere-m...
Précaires un jour, précaires toujours ?
Les jeunes, étudiant.e.s, et lycéen.ne.s disent non au projet de loi Travail !
A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié.e.s. Nous, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, jeunes chômeur.se.s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d'être précaires à vie !
Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l'entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié.e.s. Ceux-ci auront pour conséquences d'imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaires aux salarié.e.s. Ce que le gouvernement nous promet c'est :
- Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu'à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu'auparavant. Les apprenti.e.s de moins de 18 ans pourront être contraint.e.s de travailler jusqu'à 10h par jour et 40h par semaine.
- Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prud'homales
- Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d'offres d'emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d'entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.
Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.
L'ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tou.te.s les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié.e.s :
- Pour les apprenti.e.s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié.e.s comprenant une protection sociale. Les années d'apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L'apprentissage ne doit être légal qu'à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.
- La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place et une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d'études dans le calcul de la retraite et de l'assurance chômage.
- En finir avec la précarité : le CDI comme norme d'emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié.e.s comme personnes sans emploi.
Pour cela nous appelons tou.te.s les jeunes à se réunir, à débattre et à s'organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.
Nous appelons à une journée d'actions et d'initiatives le mercredi 9 mars, à l'occasion du passage du projet de la loi travail en Conseil des ministres.
À L'image de la mobilisation contre le Contrat Première Embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salarié.e.s, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisations intersyndicales.
Signataires :
CGT Jeunes, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, FIDL, SGL, UNL, DIDF Jeunes, Génération Précaire, JOC, Maison des Potes, MRJC, OLF, Sos Racisme, AL, Ensemble, Jeunes Ecologistes, Jeunes Socialistes, Mouvement des Jeunes Communistes, ND Campus, NPA Jeune, Réseau jeune du Parti de Gauche, UEC mobilisation intersyndicale.
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 28 février 14h
Mobilisation le 9 mars !
Communiqué de l'intersyndicale éducation, second degré
L'intersyndicale second degré (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNALC FGAF , le SNCL-FAEN, le SIESFAEN, la CNGA CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD éducation) appelle les personnels à rejoindre les manifestations et initiatives prises en particulier par les organisations de la jeunesse le 9 mars prochain pour le retrait de la loi El Khomri. Elles sont partie prenante de ce combat contre la réduction des droits et garanties du monde du travail et pour leur amélioration qui passe aussi par l'ouverture de nouveaux droits.
L'intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l'abrogation de la réforme du collège et l'ouverture rapide de discussions sur d'autres bases. Elle appelle l'ensemble des collègues à poursuivre la lutte pour que cette réforme ne soit pas mise en œuvre à la rentrée 2016.
Elle soutient toutes les initiatives décidées collectivement dans les établissements en lien avec les organisations syndicales de l'intersyndicale (reconduction de la grève, assemblées générales, heures d'information syndicale, refus collectif des formations à la réforme, refus des DGH qui entérineraient les dispositifs de college2016, initiatives communes avec les parents d'élèves…).
Elle se réunira le 15 mars pour faire le point sur la situation sociale et décider des modalités d'action en articulation avec les initiatives intersyndicales de la Fonction publique et interprofessionnelles.
Face au projet de « loi Travail »,
dès le 9 mars, organisons la riposte.
SUD Éducation
Le 9 mars, le conseil des ministres devait examiner le projet de loi présenté par la Ministre du Travail. Ce texte constitue une attaque sans précédent contre le code du Travail et la protection qu'il offre aux salarié-e-s. Bien que concernant d'abord les salarié-e-s du privé, cette loi ne tarde- rait pas à avoir des conséquences dans les trois fonctions publiques. Nos conditions de travail se dégradent de plus en plus, les collègues en situation de souffrance au travail et de burn-out sont de plus en plus nombreux dans l'Éducation nationale, Nous ne pouvons l'accepter !
Si cette loi est adoptée elle marquera un recul social d'ampleur depuis les cent dernières années de luttes des travailleurs-euses pour conquérir des droits.
En outre, ce projet, en son article 6, prévoit de modifier le cadre légal des élèves de la voie professionnelle qui font des stages en entreprise dans le cadre de leur formation. Elle ferait passer le temps de travail des stagiaires à 10 heures par jour et jusqu'à 40 heures par semaines. Nous refusons de voir nos élèves exploité-e-s de la sorte.
Devant l'ampleur de l'attaque, la mobilisation se précise. Après le succès de la pétition « Loi Travail : non merci ! », de nombreuses manifestations se préparent pour le 9 mars, à l'initiative notamment des organisations de la jeunesse (dont Solidaires étudiant-e-s).
Même si, dans l'espoir de couper court à la mobilisation, le gouvernement a repoussé de 15 jours la présentation du projet de loi en conseil des ministres, le 9 mars doit être une étape importante dans la construction du rapport de forces. Dans une période de mobilisations déjà programmées (SNCF, RATP, La Poste, fonction publique...), il s'agit de construire la convergence des luttes, dans un vaste mouvement interprofessionnel pour obtenir le retrait total du projet.
Dans ce cadre la fédération des syndicats SUD éducation s'associe pleinement aux appels à mobilisation le 9 mars.
Un préavis de grève national couvre l'en- semble des personnels de l'éducation et, plus largement, de toute la fonction publique.
La fédération SUD éducation appelle à la mobilisation le 9 mars, en participant à la grève, aux rassemblements, manifestations, AG et initiatives locales.
Il n'y a rien à négocier, rien à aménager !
Non à la « Loi Travail » ! Retrait du projet !
Contre le projet de loi El Khomri,
la CGT PSA appelle à la grève le 9 mars dans tout le groupe PSA
La CGT du groupe PSA est déterminée à s'opposer de toutes ses forces au projet de loi de réforme du Code du travail. Ce projet de loi anti-ouvrier, écrit sous la dictée du Medef, n'est rien d'autre qu'un véritable retour au 19e siècle.
Le Code du travail valable pour tous serait remplacé par des accords d'entreprise qui livreraient chaque salarié à l'arbitraire et au chantage patronal.
La parution de ce texte a suscité une indignation légitime dans tout le pays.
Le gouvernement espère peut-être que le report au 24 mars de la présentation du projet au gouvernement va calmer cette indignation. Il se trompe !
Pour la CGT de PSA, il n'y a ni à « discuter » ni à « clarifier » ni à « renégocier » : il faut immédiatement retirer ce texte scélérat.
La seule solution pour faire reculer le gouvernement et le MEDEF qui le soutien c'est que les salariés, en grève, manifestent massivement dans la rue !
C'est pourquoi la CGT du groupe PSA appelle tous les salariés du groupe, qu'ils soient CDI, CDD, intérimaires, sous-traitants, salariés dans les filiales, ouvriers, employés, techniciens ou cadres, à se mettre en grève le mercredi 9 mars, et à participer à toutes les actions et manifestations prévues dans tous le pays.
Premier recul gouvernemental sur la loi Travail :
le 9 mars, non au choc de précarité, oui au retrait définitif du projet !
Communiqué Attac
Horaires allongés pour les salariés et les apprentis, licenciements facilités, médecine du travail dépecée, chantage à l'emploi généralisé par les accords et référendums d'entreprise... : le gouvernement déploie les grands moyens pour conforter la précarité du travail et renforcer encore le pouvoir des employeurs.
Depuis trois ans François Hollande a multiplié les cadeaux fiscaux aux entreprises par dizaines de milliards (CICE, pacte de responsabilité). Les profits et les dividendes ont gonflé, notamment pour le CAC40, mais ni l'investissement ni l'emploi ne sont repartis.
Devant cet échec patent, le même Medef et les mêmes experts qui fustigeaient le coût du travail nous expliquent maintenant que le vrai problème est en fait le code du travail. Les patrons n'oseraient pas prendre le risque d'embaucher par crainte des règles qui les empêchent de baisser les salaires ou de licencier selon leur bon vouloir. Il s'agit d'une pure tromperie : comme l'OCDE elle-même l'a constaté dans plusieurs études [1], faciliter les licenciements n'augmente pas le niveau de l'emploi. Cela facilite surtout… les licenciements, surtout en période de crise comme aujourd'hui. Au prétexte - mensonger au regard des connaissances disponibles - de créer des emplois, cette loi de précarité tout au service des actionnaires ne fera à court terme qu'aggraver le chômage [2] ».
On nous parle de « démocratie sociale » mais c'est au contraire la loi de la jungle qu'on organise : la priorité donnée aux accords d'entreprise et aux référendums permettra aux employeurs, affranchis de la loi et de l'accord de branche, de mettre le couteau du chômage sous la gorge des salarié·e·s pour leur faire accepter des salaires réduits et/ou des horaires de travail augmentés. Les syndicats eux-mêmes seront durablement affaiblis.
Mais la société commence à se soulever, comme le montre l'extraordinaire succès de la pétition « Loi travail : non merci » et les mobilisations qui se préparent partout en France pour la journée du 9 mars, à l'appel d'organisations de jeunesse, de syndicats et d'associations. Le gouvernement a senti le danger et temporise : car une épreuve de force se dessine qui pourrait stopper l'actuel cycle de régressions sociales et politiques. Attac s'y engage résolument.
Avec le projet de loi « travail », l'état d'urgence économique et social proclamé par le président de la République débouche en réalité sur un véritable choc d'insécurité sociale. Mais du plus profond de notre société, du monde du travail, de la jeunesse, monte aujourd'hui un refus déterminé et massif. L'appel à la mobilisation générale le 9 mars a déjà provoqué un premier recul du gouvernement, qui a repoussé la présentation du projet de loi au Conseil des ministres. Le 9 mars, c'est le retrait définitif de ce projet que nous exigerons tous ensemble.
Source : https://france.attac.org/agenda/article/9-mar...
Source : https://france.attac.org/actus-et-medias/le-f...
Fédération CGT Commerce et Services
La Fédération CGT Commerce, Services et Distribution est atterrée par le communiqué commun publié le 23 février 2016 après la réunion de dix organisations syndicales à l'initiative de la CGT.
Nous nous prononçons pour le retrait immédiat et sans conditions du projet de Loi dit El Khomri, car il ne s'agit pas de « risques » pour les salarié-e-s et les jeunes, mais de jeter les travailleurs en pâture au patronat, en abrogeant des conquêtes sociales.
Nous nous questionnons sur le passage : « Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l'organisation du travail et la santé au travail, l'apprentissage, …
Pour notre Fédération, il est hors de propos d'engager la négociation sur ce projet de Loi rétrograde alors que nos camarades sont jetés en prison, convoqués par les forces de l'ordre ou licenciés à cause de leur engagement aux côtés des salarié-e-s.
Dans nos secteurs d'activité, déjà frappés violemment par les Lois Macron et Rebsamen, et contre lesquelles la Fédération n'a cessé d'alerter et de mobiliser, nombreuses sont les luttes dans les entreprises.
Nous considérons qu'il est de la responsabilité de la Confédération de faire converger toutes les luttes professionnelles pour permettre la conquête de « droits nouveaux ».
Il n'est plus l'heure de tergiverser, il faut relever la tête et s'engager tous ensemble dans l'action.
La loi El Khomri doit être retirée
Solidaires
Après le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d'Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de ces droits.
Allant jusqu'à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin.
Une remise en cause de fond
Il est global et s'attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :
- Faciliter les licenciements collectifs ou individuels, soi-disant pour embaucher plus facilement
- Remettre en cause les 35h par le biais des accords d'entreprise
- Remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, c'est à dire s'affranchir des contraintes liées à la loi.
- Simplifier le code du travail en remettant en cause l'histoire des droits des salarié-es pour en faire un code des droits humains au travail.
On trouve là, le concentré des volontés patronales et la décision gouvernementale d'y accorder toute son attention. Le gouvernement n'a pas cédé à une quelconque pression, il va même plus loin que les demandes sur certains points. Il partage les analyses et les objectifs du patronat : renforcer la compétitivité et les marges des entreprises, ce qui serait le moyen d'une relance de la croissance et de l'emploi à terme. Cette politique est menée par Hollande depuis son élection, et auparavant par Sarkozy mais ce projet en constitue un élément clé. Il répond par ailleurs aux orientations des institutions européennes qui préconisent depuis des années des réformes du marché du travail. Faute d'être la bonne élève pour ce qui concerne le déficit public et la dette, la France vise la première place sur la déréglementation de nos droits.
Ton droit du travail vaut bien une grève générale !
Communiqué de la CNT
Le gouvernement vient de divulguer son projet de loi sur la négociation collective, le travail et l'emploi. Ce projet est une véritable contre-révolution libérale qui vise à détruire l'ensemble des protections collectives des salarié-e-s. Tout y passe : protection contre les licenciements, temps de travail et heures supplémentaires, médecine du travail, amplitudes horaires identiques pour les mineurs [ou : « amplitudes horaires même pour les mineurs », selon le sens], plafonnement des indemnités prud'homales… et instauration de référendums d'entreprise qui permettront aux patrons de contourner les syndicats en mettant directement le pistolet sur la tempe des salarié.e.s. C'est un vrai catalogue du MEDEF, un cahier revendicatif en bonne et due forme transposé en texte de loi par un gouvernement vassal.
Après avoir annoncé ces mesures sur un ton hautain et autoritaire, menaçant immédiatement d'user du 49.3, le gouvernement s'est voulu rassurant ce lundi, lors de la visite de Manuel Valls, de Myriam El Khomri et d'un autre misérable tartuffe à Mulhouse. Une visite pleine de mépris lorsqu'un délégué CGT a remis une pétition s'opposant à cette contre-réforme de plus de 400 000 signatures (en cinq jours !), pétition initiée par des syndicalistes que l'on ne peut pourtant qualifier de révolutionnaires, certains étant même proches du PS.
Ce gouvernement cherche clairement l'affrontement avec les classes populaires et cette destruction du code du travail, couplée à celle de l'assurance chômage restreignant les droits des chômeuses et des chômeurs, ne reflète rien d'autre que la volonté de libéraliser totalement le marché du travail. Après la loi Macron, et toutes les mesures d'exonération de cotisations sociales dont le patronat a usé et abusé pour augmenter ses bénéfices, après les terribles réformes sur les retraites qui se sont enchaînées, après la destruction systématique de tous les services publics, sans qu'une réaction d'envergure ne se fasse jour, il fallait bien que le coup fatal arrive : en finir avec les restrictions collectives et individuelles aux licenciements, en finir avec toute forme de protection des salarié-e-s.
La propagande est toujours la même. Le cadre légal serait trop lourd et désuet pour faire face à la mondialisation capitaliste, ce qui empêcherait la croissance et donc l'emploi. C'est une aberration totale quand on sait que le pays est le deuxième au monde en termes de productivité. Car c'est bien le Code du Travail qui a permis de donner aux travaillleur.se.s des garanties sur leur temps de travail, leur santé, leur protection sociale et la relative durabilité de leurs emplois. C'est bien bien le Code du Travail qui a permis aux salariés de faire face au rapport inégal qu'ils entretiennent avec le patronat du fait du lien de subordination inhérent à toute relation salariale. Ce n'est donc pas au nom de l'emploi et de la compétitivité, mais bien pour son propre profit que le MEDEF, aidé par ce gouvernement aux ordres, veut tout reprendre sous couvert d'une crise économique dont ils sont les seuls responsables. Ils veulent le beurre et l'argent du beurre !
De plus, cette réforme touche l'ensemble de la réglementation du travail au prétexte d'alléger et de simplifier sa lecture qui, selon nos dirigeants, serait trop complexe actuellement. Une fois de plus, cela va en sens unique, tandis que l'accès aux droits des chômeurs et des chômeuses relève du parcours du combattant !
Selon le Premier Sinistre, « nous sommes au XXIe siècle, pas au XIXe ». Très bien. Si c'est le cas, qu'il cesse de vouloir nous y ramener en donnant tous les droits au patronat qui n'en demandait pas tant.
Il y a plus grave encore. Cette réforme, tout comme celles portant sur la Constitution et la loi pénale, se fait alors que nous sommes sous état d'urgence et que la répression frappe l'ensemble des militant-e-s syndicaux, allant même jusqu'à la prison. Comment ne pas penser dès lors que ce gouvernement joue au pompier pyromane, alors que le FN se tient en embuscade, éructant déjà des saillies sur cette réforme et dénonçant l'usage éventuel de l'article 49.3 qu'il ne renierait pourtant pas si on lit bien son programme ? Comment ne pas penser que ce gouvernement de sociaux-traîtres (à défaut de socialistes) s'est donné les armes pour museler toute contestation sociale, qui ne pourra qu'arriver à la vue de cette politique d'austérité sans précédent ?
Pour la CNT, les choses sont claires. Le rôle du syndicalisme n'est pas d'écrire avec le gouvernement la pire opération de destruction des acquis sociaux de l'Histoire, il consiste à s'inscrire dans un rapport de force, celui de la lutte des classes, qui permettra d'imposer au gouvernement l'abandon total et définitif de l'ensemble des dispositions scélérates qui constituent ce projet de loi. Pour nous, comme pour les générations futures, celles de nos enfants, rien n'est impossible : il est nécessaire de faire front pour faire reculer la loi du Capital !
Il appartient désormais à toutes celles et à tous ceux qui sont conscient-e-s de ce terrible enjeu pour les classes populaires d'informer partout les travailleurs et travailleuses de la perversité d'une telle réforme, de multiplier les réunions publiques et les assemblées générales ainsi que les débrayages dans tous les secteurs d'activité, de coordonner les initiatives unitaires et de participer à toutes celles qui verront le jour pour mettre en échec ce projet en développant grèves, occupations et blocages. Bref, il appartient dorénavant à chacun de se mobiliser, sur tous les terrains, pour gagner le retrait de cette réforme ignoble. Car assurément, le code du travail vaut bien une grève générale !
La CNT
Source : commentaire ci-dessous
Contre la loi travail,
faisons grève et manifestons dès le 9 mars !
Lutte ouvrière
Les travailleurs rejettent massivement la loi El Khomri. Et pour cause ! Cette réforme est une démolition du Code du travail, un recul grave pour l'ensemble du monde du travail.
L'allongement du temps de travail, les heures supplémentaires décomptées sur plusieurs années et moins majorées, le plafonnement des indemnités prud'homales, la facilitation des licenciements économiques… tout cela vaudra pour tous les travailleurs.
Les plus jeunes sont spécifiquement attaqués puisque les apprentis de moins de 18 ans pourront se voir imposer des journées de 10 heures. Les précaires aussi puisque la loi prévoit le non-paiement des jours fériés pour les intérimaires.
Et si les femmes ne sont pas spécialement visées, ce sont bien elles qui seront les plus frappées par la disposition généralisant les temps partiels inférieurs à 24 heures. Ce sont elles qui subiront le plus gravement la réduction des droits aux congés famille. Et que dire des conséquences pour les femmes, si la loi permet aux patrons de modifier les horaires de travail du jour au lendemain, avec des délais de prévenance réduits ?
Cette loi est un recul pour les ouvriers, les employés, et même pour les cadres. C'est un recul pour les CDI comme pour les CDD et les intérimaires. C'est un recul pour les jeunes, pour les femmes. Alors la seule réponse à la tentative du gouvernement qui consiste à opposer les précaires aux embauchés, les chômeurs et les jeunes aux autres salariés, c'est de se battre tous ensemble.
Valls a reporté la présentation en Conseil des ministres pour essayer d'amadouer les confédérations syndicales. Mais l'avant-projet de loi comporte 131 pages et il n'y en a pas une de bonne pour les travailleurs.
Alors qu'est-ce que peuvent bien aller discuter les confédérations syndicales ? Que le plafond de l'indemnité pour licenciement abusif remonte un peu ? Que la définition des licenciements économiques ne change pas ? La belle affaire, quand le patronat se débrouille pour licencier 800 000 personnes par an !
Le gouvernement espère qu'en lâchant du lest, il pourra faire avaler la pilule. Ne tombons pas dans le piège où se complaisent certaines confédérations syndicales, comme la CFDT. Il faut le retrait pur et simple de cette loi.
On n'obtiendra le retrait de cette loi qu'en se mobilisant massivement dès mercredi 9 mars.
Cette date a émergé de diverses initiatives, en particulier de celle des organisations de jeunesse. Ce n'est que pressée par les travailleurs du rang que la confédération CGT, qui avait prévu une action pour le 31 mars, s'y est ralliée. La variété de ses appels, voire des lieux de rassemblement comme à Paris, témoignent de ses tergiversations.
Cela ne doit pas arrêter ceux qui veulent riposter. Les chefs syndicaux ont leurs calculs et leurs arrière-pensées. Les travailleurs, eux, n'ont qu'un seul et même intérêt : celui de se battre tous ensemble et d'engager le bras de fer avec le gouvernement.
Prévue de longue date par les syndicats, il y aura aussi, le 9 mars, une journée de grève à la SNCF. Les cheminots luttent justement contre la démolition de leur réglementation du travail, qui n'est rien d'autre qu'une déclinaison de la loi El Khomri dans le transport ferroviaire. Loin de s'opposer, ces deux mobilisations ne peuvent que se conforter.
Il en sera de même avec la grève dans les bus et le métro parisiens. Car, quelles que soient les revendications spécifiques des uns ou des autres, toutes ces mobilisations relèvent d'un même ras-le-bol. De ce ras-le-bol d'être ceux qui ont fait tous les sacrifices depuis que la crise a éclaté et qui ne le supportent plus.
Ajouter et unir ces colères est le seul moyen de peser sur le gouvernement et de le faire reculer. Seuls, entreprise par entreprise, les travailleurs ne font pas le poids face au gouvernement et au patronat réunis, mais collectivement, ils représentent une force colossale. C'est ainsi que dans le passé, les travailleurs en lutte se sont fait craindre et respecter par le gouvernement et le patronat.
Dès le 9 mars, soyons nombreux en grève et dans les manifestations. Si le succès est au rendez-vous, cela redonnera confiance et l'envie de se mobiliser à d'autres travailleurs. Car cette journée ne doit pas être sans lendemain. Un appel est déjà lancé pour le 31 mars et une véritable mobilisation peut se construire.
Le patronat démolit nos emplois et nos conditions de travail. Avec cette loi, les choses empireront encore. Il faut dire à Hollande et au patronat qu'on ne veut pas de leur loi. Hollande fait pire que la droite, combattons sa politique aussi résolument que si elle venait de la droite.