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jeudi 25 juin 2015 à 12h

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Manifestation unitaire contre le projet de loi santé

Appel des fédérations CGT- FO - SUD des secteurs de la santé et de l'action sociale

Trajet / parcours : départ à 12h, Place des 5 Martyrs
Place des 5 Martyrs > Boulevard Pasteur > Hôpital Necker > Ministère de la santé.

Attention, plusieurs manifestations sont prévues le même jour :

La première (travail social) rejoint la deuxième (santé) à 12h, Place de 5 Martyrs.
La troisième (salaires) est distincte des deux autres.

Tous en grève le 25 juin 2015 !

Les Fédérations syndicales CGT, FO et SUD se sont réunies le 28 avril. Elles considèrent que, malgré le boycott des médias, la grève interprofessionnelle du 9 avril, réunissant près de 300 000 manifestants, pour le retrait du Pacte de responsabilité, de la loi Macron et du projet de loi Santé, a été un succès et constitue un point d'appui pour renforcer la confiance dans la nécessité de poursuivre la bagarre contre l'austérité.

« Organisons l'initiative nationale de grève et de manifestation pour le retrait du projet de loi santé, l'abandon du plan d'économies de 3 milliards pour les hôpitaux, l'arrêt des attaques contre les conventions collectives et les établissements ! »

Au lendemain du 9 avril, le gouvernement a annoncé dans son « programme de stabilité » transmis à Bruxelles, une nouvelle baisse de l'ONDAM (objectif national des dépenses d'Assurance Maladie), c'est-à-dire des crédits pour la santé et l'assurance maladie.
Ces mesures d'austérité s'ajoutent au plan d'économies de 3 milliards déjà décidées, qui à terme vont déboucher sur la suppression de 22 000 postes.

Parallèlement, le projet de loi de « modernisation de la santé» voté le 10 avril en première lecture, représentant la déclinaison juridique des mesures budgétaires, rend obligatoire l'adhésion pour tous les hôpitaux à un groupement hospitalier de territoire (GHT), prélude à la fusion des hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier.

Elle prévoit aussi l'assouplissement du droit des Groupements de Coopération Sanitaire (GCS), pour selon la loi « en faciliter la constitution et le fonctionnement, afin d'accompagner la création des GHT, auxquels pourront être associés des établissements privés ». La loi prévoit aussi, la « mise à disposition de plein droit » de fonctionnaires aux GCS.

Ces dispositions :

  • aggravent encore la loi HPST en matière de restructuration de l'offre de soins, de destruction d'effectifs et vont accélérer la privatisation de l'hôpital public, comme les déserts médicaux ;
  • déboucheront sur de nouveaux
    Contrats de Retour à l'Équilibre Financier (CREF), qui vont se traduire par des milliers de suppressions de postes, comme c'est le cas à l'AP-HM avec les 1040 suppressions de postes, ou par des attaques contre les jours RTT et les emplois comme par exemple à l'AP-HP.

La réforme territoriale renforce l'offensive contre les métiers, c'est l'ensemble du secteur social et médico-social qui est attaqué, au nom de la réduction des dépenses publiques et la baisse du coût du travail, imposées par le pacte de responsabilité. Les fédérations patronales du secteur social s'attaquent aux Conventions Collectives.

Face à cette situation, dans de nombreux établissements, les personnels et leurs organisations syndicales combattent l'ensemble de ces mesures d'austérité et leurs conséquences .

Prenant appui sur ces mobilisations qui se multiplient, et démontrent le refus de ces politiques inacceptables par les professionnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social, les organisations syndicales CGT, FO et SUD estiment que :

« Cela suffit ! Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d'arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public. »

Le gouvernement doit prendre en compte les revendications des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social.

Ne pas le faire provoquera une dégradation profonde et durable du climat social dans ces secteurs et au-delà.

TOUS EN GRÈVE

LE 25 JUIN 2015 !


S'appuyant sur la mobilisation qui s'est exprimée le 9 avril, les Fédérations Syndicales CGT, FO et SUD, prennent leurs responsabilités en appelant à une journée de grève nationale et de manifestations devant les ARS, les préfectures, etc... ainsi qu'à un rassemblement devant le ministère le 25 juin 2015 pour exiger :

  • Le retrait du pacte de responsabilité et du projet de loi santé ;
  • L'arrêt des fermetures de lits et services ;
  • L'abandon de toutes les mesures d'économie qui asphyxient les établissements et les services ;
  • Le maintien de tous les postes et l'embauche d'effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes ;
  • La défense des droits statutaires et conventionnels de la BASS ;
  • L'augmentation générale des salaires ;
  • L'arrêt de la casse des métiers du social.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40286
Source : http://www.sante.cgt.fr/Nouvelle-mobilisation...
Source : http://www.communcommune.com/2015/05/nouvelle...
Source : http://www.rezocitoyen.org/Construisons-la-co...
Source : http://www.fosps.com/tous-en-greve-le-25-juin...


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Santé Mobilisation unitaire à l'AP-HP :

les coupes budgétaires dans l'hôpital public, les personnels disent NON !

CGT

Le Directeur général de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, prévoit des coupes budgétaires massives dans les caisses de l'hôpital public et de remettre en cause l'organisation du temps de travail par la suppression de RTT pour les agents.

Dénonçant le projet de la Direction, plus de 7 500 agents se sont rassemblés, ce matin, devant le siège de l'AP-HP, à Paris, où des taux dépassant les 50% de grévistes ont été enregistrés dans certains établissements. C'est un réel avertissement pour Martin Hirsch.

Ce que propose la Direction générale est de « travailler plus pour gagner moins » ont dénoncé les grévistes : « Trop c'est trop, on en a marre de toujours faire plus avec moins, et maintenant on nous retire tous nos acquis ».

En effet, dans un but d'économie massive, la Direction fait le choix de réduire drastiquement la masse salariale et les droits sociaux accordés aux agents de l'AP-HP et prévoit 25 millions d'euros d'économies. Tout y passe : suppression de postes, suppression des RTT (jusqu'à 10 jours perdus pour certains), suppression des jours « médailles » et « fête des mères », ou bien encore suppression de l'indemnité exceptionnelle…

Il est insupportable de demander aux agents de se plier un peu plus sous le poids d'un système économique qui sacrifie la qualité du service public pour la remplacer par la rentabilité, dans un secteur où la charge de travail augmente chaque jour davantage et où les conditions de travail ne cessent de se dégrader.

Notre santé, c'est notre bien vivre à toutes et tous !

Les agents n'ont pas à payer le manque de financement de l'AP-HP et des hôpitaux publics alors que, depuis plusieurs années, les entreprises et le capital bénéficient, en parallèle, de nombreuses exonérations de participation aux régimes de protection sociale.

Dans une période où d'autres établissements de santé sont aussi mobilisés, comme à Marseille, Strasbourg ou Toulouse, mobilisons-nous tous ensemble pour la défense et la promotion de l'hôpital public, pour le maintien des acquis sociaux des agents et pour l'amélioration des conditions de travail.

La CGT refuse la politique d'austérité menée à marche forcée par ce gouvernement et refuse la loi Santé.

La fédération CGT Santé et Action sociale et l'union syndicale CGT de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (USAP-CGT), avec le soutien de toute la CGT, appellent à amplifier le mouvement et à se mobiliser largement, le 25 juin 2015, pour une meilleure politique de santé.

Source : http://cgtparis.fr/Sante-Mobilisation-unitair...


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Tous mobilisés

Contre l'austérité et la réforme des diplômes du travail social !

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

Difficultés dans le milieu professionnel

L'austérité imposée par le gouvernement dans de nombreux secteurs a engendré un sous-investissement dans les structures du social et de la santé. La réforme du travail social en cours d'élaboration prévoit aujourd'hui de faire des diplômés de niveau III des coordinateurs d'équipe, sans avoir le statut de cadre. Les diplômés de niveau IV occupant les places des précédents sans voir leurs salaires augmenter et sans bénéficier de la formation qualifiante adaptée. Cette pratique du travail social pousse à une déqualification de l'accompagnement. Dans ce projet, le gouvernement ne répond pas aux attentes, ni aux besoins des publics accompagnés, et la déqualification des professionnels manifeste d'un désintérêt pour les situations qu'ils vivent tout en aggravant la souffrance au travail des professionnels et les risques de violences institutionnelles. Alors que le gouvernement sème la misère chez les jeunes et les salariés en cassant les conditions de travail et en baissant les salaires, il empêche aussi les structures

du travail social d'y répondre. Sans moyens financiers, aucune possibilité d'accompagner ou d'aider les personnes en difficulté ou en situation de vulnérabilité. Les seules propositions du gouvernement sont la libéralisation du travail social et la volonté d'en faire un secteur d'activité à but lucratif, ce qui s'oppose au principe même de l'Etat social.

Cette situation limite la possibilité des travailleurs sociaux de former les étudiants et futurs collègues à venir.

En effet, le manque de personnels ne permet pas d'accueillir dans toutes les structures des étudiants en formation et le manque de financement ne permet pas aux structures de financer les gratifications... La réponse qui est celle de limiter les stages dans la durée ou d'en faire des enquêtes de terrain est un vrai mépris pour les professionnels de terrain qui ne participeraient plus de la formation des étudiants.

Situation des étudiants.

Nous nous sommes battus contre la précarité et pour la reconnaissance d'un travail rendu par les étudiants durant leur stage par la gratification. Nous vivons aujourd'hui un combat quotidien pour trouver des stages gratifiés dans les temps. Le gouvernement se sert de nos difficultés comme prétexte à mettre en œuvre sa nouvelle
réforme du travail social. Avec elle, la casse de nos métiers est en route !
Ce combat passe aussi au travers de la requalification de nos diplômes. En effet, les diplômes de Niveau III nécessitent 3 années d'études, et, sans vouloir devenir des coordinateurs d'équipes, des cadres ou des directeurs de structures nous pensons qu'avec cette formation nous sommes en droit de revendiquer le diplôme à bac +3 pour une haute qualification dans la relation à l'autre.

Importance de la convergence des luttes.

Jeudi 21 Mai 8.000 agents des hôpitaux manifestaient contre la réforme touchant le milieu hospitalier, nous ne sommes pas le seul secteur attaqué.
Luttons ensemble contre des gouvernements qui se succèdent en tirant en arrière nos conditions de travail et la qualité des services rendus laissant s'installer une crise sociale qui fait le lit du fascisme. Le jeudi 25 juin, à l'appel unitaire du secteur sanitaire et social pour défendre nos conventions collectives et nos métiers. Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce jour là! Partout, organisons nous de manière large, unitaire et déterminée, afin de faire de cette journée de mobilisation une véritable réussite

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

  • RASSEMBLEMENT: 9H metro Bir-hakeim
  • MANIFESTATION : 12h30 ministère de la santé

Source : message reçu le 11 juin 23h