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jeudi 25 juin 2015 à 8h30

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Ensemble contre la casse du travail social !

A l'appel de l'Intersyndicale CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires

Journée de grève nationale des salarié-e-s de l'Action sociale, du Médico-social et de l'Aide à domicile, du public comme du privé.

  • 8h30 début du rassemblement à Bir Hakeim dans le cadre du rapprochement des syndicats patronaux de la Convention collective 66 (FEGAPEI et SYNEAS) jusqu'à 10h
  • 10h manif vers la place des 5 martyrs du Lycée Buffon (à proximité du lieu de la réunion de la Commission Professionnelle Consultative du travail social et de l'intervention sociale)
  • 11h-12h rassemblement général place des 5 Martyrs ( regroupement avec la mobilisation du secteur sanitaire).
  • 12h Manifestation unitaire contre le projet de loi santé de la place des 5 Martyrs vers le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
  • 14h rassemblement devant le Ministère des Affaires sociales

L'empilement des projets de lois - réforme territoriale, pacte de responsabilité, loi Macron, projet de loi Santé - l'adaptation de la société au vieillissement, la proposition de loi sur la protection de l'enfance...n'ont qu'une cohérence : casser le travail social et les dispositifs sanitaires et sociaux pour les soumettre aux lois du marché.

Face à cette situation, dans de nombreux établissements et Départements, dans le public comme dans l'associatif/privé les personnels et salarié-es avec leurs organisations syndicales combattent l'ensemble des mesures d'austérité et leurs conséquences sur les missions.

Le 25 juin se tiendront à la fois :

  • La réunion des organisations patronales de la Convention Collective Nationale 66 (SYNEAS et FEGAPEI) voteront la fusion de leurs syndicats en un seul. Ainsi la refonte du champ conventionnel de la CCNT du 15 mars 66 est en marche pouvant aller jusqu'à la dénonciation de ce texte fondamental.
  • La réunion de la Commission du Ministère des Affaires Sociales (Commission Professionnelle Consultative) qui donnera un avis sur la refonte des formations et diplômes du niveau V (Aide Médico Psychologique, Assistant Vie Sociale, Auxiliaires de vie scolaire) avec dans le prolongement, la ré-architecture des diplômes du travail social de niveau III.
  • A quelques jour de réunions au ministère de la Fonction Publique, sur la révision des missions de l'Etat et les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR).

Ces différentes réunions servent à accompagner les politiques d'austérité pour :

  • Accélérer les abandons de missions, éloigner les usager-ères des lieux d'accueil et de décisions via les réformes territoriales,
  • Restructurer nos établissements et services sans tenir compte des personnels et des usager-ères dans la seule logique d'économies financières en systématisant la logique d'appels d'offre du moins disant.
  • Envisager l'abaissement des coûts par la déqualification des personnels, la réduction des effectifs et l'aggravation des conditions de travail, la casse des conventions collectives dans le secteur associatif/privé et des attaques récurrentes du statut dans le public.
  • Remettre en cause les métiers et les qualifications en mettant en œuvre une polyvalence multiforme à tous niveaux
  • Attenter au cadre éthique et aux règles déontologiques ; le secret professionnel des Assistant-es Sociaux-ales par exemple

Sur l'ensemble des territoires, les travailleurs sociaux font les constats suivants :

  • perte du sens du travail social
  • manque de moyens et dégradation de la situation sociale qui aggravent les conditions de travail.

S'appuyant sur les mobilisations qui se multiplient, dont celle de l'AP-HP et des enseignants, condamnant ces politiques inacceptables, les professionnels des Secteurs du Social, du Médico-Social et de l'aide à Domicile, avec les organisations syndicales CGT, FA/FP, FO, FSU et Solidaires estiment qu'il est urgent de :

  • mettre un terme aux politiques d'austérités et de baisse des dépenses publiques,
  • marquer un coup d'arrêt aux suppressions de postes et de services, comme à la casse des métiers et de la formation initiale et continue,
  • s'opposer à la dégradation des conditions de travail, au gel des salaires, à la remise en cause des Conventions Collectives et à la dégradation du Service Public et de ses missions.
  • imposer la justice sociale pour l'accès de toutes et tous aux droits sociaux fondamentaux

Nos organisations syndicales appellent les salarié-es de l'Action Sociale, du Médico-social et de l'aide à domicile, du public comme du privé à une journée de grève nationale et de rassemblements devant les préfectures ainsi qu'à une manifestation à PARIS [ à 9h ] entre Bir Hakeim et la place des Martyrs du Lycée Buffon.

Dans le cadre de la mobilisation nationale sur les bases revendicatives communes des personnels du secteur sanitaire, nous appelons à rejoindre ensuite, à Paris, le rassemblement devant le ministère de la Santé appelé par l'Intersyndicale CGT, FO, SUD...."

Programme des manifestations :

  • 8h30 début du rassemblement à Bir Hakeim dans le cadre du rapprochement des syndicats patronaux de la Convention collective 66 (FEGAPEI et SYNEAS) jusqu'à 10h
  • 10h manif vers la place des 5 martyrs du Lycée Buffon (à proximité du lieu de la réunion de la Commission Professionnelle Consultative du travail social et de l'intervention sociale)
  • 11h-12h rassemblement général place des 5 Martyrs ( regroupement avec la mobilisation du secteur sanitaire).
  • 12h-12h30 départ en manif de la place des 5 Martyrs vers le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40682
Source : message reçu le 11 juin 21h


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Exigeons le retrait du projet de loi santé,

l'abandon du plan d'économies de 3 milliards pour les hôpitaux, l'arrêt des attaques contre les conventions collectives et les établissements !

CGT

Les Agences Régionales de Santé viennent de recevoir les instructions concernant le plan d'économies de 3 milliards d'euros à réaliser sur les établissements de santé jusqu'en 2017 :

  • Moins de lits et de capacité d'accueil,
  • Une masse salariale sous contrôle,
  • Une renégociation des accords sur les 35 heures ...

Cela suffit !

Il faut mettre un terme à cette politique de baisse des dépenses publiques, il faut mettre un coup d'arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements et services, au gel des salaires et rémunérations et à la dégradation du service public.

Malgré le boycott des médias, la grève interprofessionnelle du 9 avril, réunissant près de 300 000 manifestants, pour le retrait du Pacte de responsabilité, de la loi Macron et du projet de loi Santé, a été un succès.

Au lendemain du 9 avril, le gouvernement a annoncé une nouvelle baisse des crédits pour la santé et l'assurance maladie. Ces mesures d'austérité s'ajoutent au plan d'économies de 3 milliards déjà décidées, et vont déboucher à terme sur la suppression de 22 000 postes.

Des moyens pour le sanitaire le social : non à la loi santé !

Parallèlement, le projet de loi de « modernisation de la santé » voté le 14 avril en première lecture, rend obligatoire l'adhésion pour tous les hôpitaux à un groupement hospitalier de territoire (GHT). C'est un prélude à la fusion des hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et de fait, à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier, ainsi que des mises à disposition dans le privé.

Ces dispositions :

  • aggravent encore les restructurations de l'offre de soins, les destructions, la mutualisation d'effectifs et vont accélérer la privatisation de l'hôpital public, comme les déserts médicaux ;
  • déboucheront sur de nouveaux Contrats de Retour à l'Équilibre Financier (CREF), qui vont se traduire par des milliers de suppressions de postes, ou par des attaques contre les jours RTT et les emplois.

La réforme territoriale renforce l'offensive contre les métiers.

C'est l'ensemble du secteur social et médico-social qui est attaqué, au nom de la réduction des dépenses publiques et la baisse du coût du travail imposée par le pacte de responsabilité.

Les fédérations patronales du secteur social s'attaquent eux, aux Conventions Collectives.

Dans de nombreux établissements, la lutte s'organise contre l'ensemble de ces mesures d'austérité et leurs conséquences.

La CGT appelle à une journée de grève nationale et de manifestations devant les ARS, les préfectures, etc... ainsi qu'à un rassemblement devant le ministère le 25 juin 2015 pour exiger :

  • Le retrait du projet de loi santé et du pacte de responsabilité,
  • L'arrêt des fermetures de lits et services,
  • L'arrêt des réorganisations de l'offre de soin et de l'action sociale,
  • L'abandon de toutes les mesures d'économies qui asphyxient les établissements et les services;
  • Le maintien de tous les postes et l'embauche d'effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes,
  • La défense des droits statutaires et conventionnels de la BASS,
  • L'augmentation générale des salaires et de meilleurs déroulements de carrière,
  • L'augmentation des pensions,
  • L'arrêt de la casse des métiers du social.

Le gouvernement doit prendre en compte les revendications des personnels des secteurs de la santé, du médico-social et du social, et pas seulement avoir une oreille attentive pour les employeurs et patrons.

Ce n'est pas à nous de payer leur crise... et les cadeaux aux plus riches !

Source : http://www.sante.cgt.fr/Materiel-pour-prepare...


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Tous mobilisés

Contre l'austérité et la réforme des diplômes du travail social !

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

Difficultés dans le milieu professionnel

L'austérité imposée par le gouvernement dans de nombreux secteurs a engendré un sous-investissement dans les structures du social et de la santé. La réforme du travail social en cours d'élaboration prévoit aujourd'hui de faire des diplômés de niveau III des coordinateurs d'équipe, sans avoir le statut de cadre. Les diplômés de niveau IV occupant les places des précédents sans voir leurs salaires augmenter et sans bénéficier de la formation qualifiante adaptée. Cette pratique du travail social pousse à une déqualification de l'accompagnement. Dans ce projet, le gouvernement ne répond pas aux attentes, ni aux besoins des publics accompagnés, et la déqualification des professionnels manifeste d'un désintérêt pour les situations qu'ils vivent tout en aggravant la souffrance au travail des professionnels et les risques de violences institutionnelles. Alors que le gouvernement sème la misère chez les jeunes et les salariés en cassant les conditions de travail et en baissant les salaires, il empêche aussi les structures

du travail social d'y répondre. Sans moyens financiers, aucune possibilité d'accompagner ou d'aider les personnes en difficulté ou en situation de vulnérabilité. Les seules propositions du gouvernement sont la libéralisation du travail social et la volonté d'en faire un secteur d'activité à but lucratif, ce qui s'oppose au principe même de l'Etat social.

Cette situation limite la possibilité des travailleurs sociaux de former les étudiants et futurs collègues à venir.

En effet, le manque de personnels ne permet pas d'accueillir dans toutes les structures des étudiants en formation et le manque de financement ne permet pas aux structures de financer les gratifications... La réponse qui est celle de limiter les stages dans la durée ou d'en faire des enquêtes de terrain est un vrai mépris pour les professionnels de terrain qui ne participeraient plus de la formation des étudiants.

Situation des étudiants.

Nous nous sommes battus contre la précarité et pour la reconnaissance d'un travail rendu par les étudiants durant leur stage par la gratification. Nous vivons aujourd'hui un combat quotidien pour trouver des stages gratifiés dans les temps. Le gouvernement se sert de nos difficultés comme prétexte à mettre en œuvre sa nouvelle
réforme du travail social. Avec elle, la casse de nos métiers est en route !
Ce combat passe aussi au travers de la requalification de nos diplômes. En effet, les diplômes de Niveau III nécessitent 3 années d'études, et, sans vouloir devenir des coordinateurs d'équipes, des cadres ou des directeurs de structures nous pensons qu'avec cette formation nous sommes en droit de revendiquer le diplôme à bac +3 pour une haute qualification dans la relation à l'autre.

Importance de la convergence des luttes.

Jeudi 21 Mai 8.000 agents des hôpitaux manifestaient contre la réforme touchant le milieu hospitalier, nous ne sommes pas le seul secteur attaqué.
Luttons ensemble contre des gouvernements qui se succèdent en tirant en arrière nos conditions de travail et la qualité des services rendus laissant s'installer une crise sociale qui fait le lit du fascisme. Le jeudi 25 juin, à l'appel unitaire du secteur sanitaire et social pour défendre nos conventions collectives et nos métiers. Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce jour là! Partout, organisons nous de manière large, unitaire et déterminée, afin de faire de cette journée de mobilisation une véritable réussite

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

  • RASSEMBLEMENT: 9H metro Bir-hakeim
  • MANIFESTATION : 12h30 ministère de la santé

Source : message reçu le 11 juin 23h


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Appel des fédérations syndicales du secteur sanitaire et de l'action sociale

Tous en grève et en manifestations le 25 juin 2015

Les Fédérations syndicales du secteur de la santé et de l'action sociale CGT, FO et SUD, se sont à nouveau réunies le mardi 9 juin 2015. Elles saluent les mobilisations en cours, dont celle des personnels de l'AP-HP qui, avec leurs syndicats, exigent depuis plusieurs semaines le retrait du plan d'économies, qui réduit les postes, remet en cause les organisations de travail et diminue les jours RTT.

Les mesures du plan triennal de 10 milliards d'économies sur l'assurance maladie, dont 3 sur les hôpitaux, commencent à être connues (22 000 suppressions d'emplois programmées).

Le projet de loi Touraine de « modernisation de la santé » qui doit passer fin septembre/début octobre au Sénat, en est aussi l'expression et la traduction, en particulier avec les regroupements d'hôpitaux prévus avec les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT).

La réforme territoriale, renforce l'offensive contre les professionnels et leur métier. Dans le même temps, les fédérations patronales du secteur social s'attaquent aux conventions collectives. C'est l'ensemble du secteur sanitaire, social et médico-social qui est attaqué, au nom de la réduction des dépenses publiques, la baisse du coût du travail et le blocage des salaires, imposées par le pacte de responsabilité.

Personne ne s'y trompe, c'est bien l'expression de la politique d'austérité du gouvernement et l'application du pacte de responsabilité dont il s'agit.

Les passages en force, des ministères, des employeurs, des ARS et des responsables hospitaliers, ne font que renforcer la colère des salariés qui rejettent massivement toutes les mesures d'austérité qui dégradent leurs conditions de travail et leur qualité de vie.

Ensemble, salariés de la santé, de l'action sociale et du médico-social nous disons çà suffit !

Tous en grève et en manifestations le 25 juin 2015 pour exiger :

  • le retrait du pacte de responsabilité et du projet de loi « santé »,
  • l'arrêt des fermetures de lits, de services et d'établissements,
  • l'abandon de toutes les mesures d'économies qui asphyxient les établissements et les services
  • le maintien de tous les postes et l'embauche d'effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes, et le maintien des jours RTT,
  • la défense et l'amélioration de nos garanties collectives, des droits statutaires et conventionnels de la BASS,
  • l'arrêt de la casse de la formation, des diplômes et des métiers du travail social
  • l'augmentation générale des salaires.

Paris, le 9 juin 2015

Organisations manifestation a Paris

  • 08H30 : 16 rue Jean Rey devant UICP. Métro Bir Hakeim
  • 11 H : Plan des 5 Martyrs rue Lycée Buffon
  • Jusqu'à 12 H : regroupement sur cette place de l'ensemble des manifestants.
  • 12 H : départ de la manifestation. Boulevard Pasteur > Hôpital Necker > Ministère de la santé.
  • 14 H : Regroupement et fin de la manifestation devant le Ministère de la santé.
    Demande d'entrevue au Ministère.

Source : http://www.fosps.com/tous-en-greve-le-25-juin...