jeudi 25 juin 2015 à 14h
Manifestation régionale interprofessionnelle
« Urgence pour les salaires ! »
https://paris.demosphere.net/rv/40552
Trajet / parcours : départ 14h - Montparnasse, en direction de Varennes
Public, privé : des milliers de salariés se mobilisent, luttent pour exiger des mesures immédiates pour :
l'ouverture de négociations sur les salaires, des augmentations de salaires, l'amélioration des conditions de travail, la réduction du temps de travail…
L'action collective, les luttes permettent d'obtenir des avancées, des succès pour les salariés.
En effet, la mobilisation est indispensable car le gouvernement applique les politiques d'austérité décidées à Bruxelles ou dictée par le MEDEF :
Projet Macron, pacte de responsabilité, loi sur le dialogue social ou les retraites complémentaires AGIRC ARRCO!!
A chaque fois, le gouvernement fait « des cadeaux » au patronat et impose des sacrifices pour les salariés.
Cela est inacceptable, intolérable !
C'est pourquoi les organisations syndicales se mobilisent, comme le 9 avril dernier avec l'organisation d'un très grand rassemblement unitaire à Paris et la participation de 120000 manifestants.
En effet les choix économiques du gouvernement nourrissent le chômage, la précarité !
Le Pacte e responsabilité, c'est 50 milliards en moins pour les Services Publics, la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux, c'est le refus de favoriser la consommation par l'augmentation des salaires et des pensions, c'est encore un nouveau cadeau de 20 milliards fait aux grandes entreprises et aux actionnaires au travers du crédit d'impôt compétitivité, ces choix politiques ne font qu'aggraver la situation !
Le niveau du chômage atteint des records, l'Ile-de-France compte 915000 privés d'emploi.
Aujourd'hui, pour combattre le chômage et la crise il faut augmenter les salaires, le pouvoir d'achat des salariés et des retraités pour relancer la consommation, la croissance économique, financer la protection sociale
- Les moyens existent pour répondre aux revendications :
- Les exonérations de cotisations sociales représentent 25 Milliards d'Euros en 2010, l'ensemble des diverses exonérations ou « aides » plus de 220 Milliards !!
- Les grandes entreprises du CAC40 ont réalisé 79 Milliards de bénéfices en 2015, 39 milliards ont été versés aux actionnaires !
Oui, de l'argent il y en a !!! Beaucoup trop pour les actionnaires, pas assez pour les salariés !
C'est le coût du capital qui est le vrai problème, s'y attaquer c'est trouver des solutions à la crise !
Dans ces conditions la CGT propose d'agir tous ensemble pour les salaires
- Augmenter les salaires, le point d'indice dans la fonction publique, les pensions et les minima sociaux de 10 % au 1er juillet 2015
- Porter le SMIC à 1700 Euros brut par mois comme base des grilles de salaires.
- Ouvrir des négociations salariales dans toutes les entreprises.
- Egalité salariale femmes - hommes
- Reconnaissance des qualifications
- Contrôler les aides publiques aux entreprises
- Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
- Stopper les suppressions d'emploi, et créer des droits nouveaux pour les représentants des salariés des entreprises.
- Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
- Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus
- Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans pour tous et des départs anticipés pour travaux pénibles.
- Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif
La CGT met à disposition des salariés une pétition pour mettre l'augmentation des salaires à l'ordre du jour des négociations.
Manifestation régionale interprofessionnelle
Jeudi 25 juin 2015 à 14 heures
De Montparnasse (Place du 18 juin)
Vers le Ministère du Travail (Varennes Invalides)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/40552
Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...
Austérité Tu m'auras pas !
Tou-te-s à la Manifestation régionale interprofessionnelle le : 25 juin
Les agents hospitaliers dénoncent « Repos supprimés, malades en danger ! ». Les salariés du commerce scandent « augmentez les salaires, pas les horaires ! » et « travailler le dimanche, c'est non ; travailler la nuit, c'est non aussi ! ». Les grévistes de l'entreprise de nettoyage TFN ont revendiqué le 13e mois pour tou-te-s. Au Centre d'Information et de Documentation Jeunesse, c'est « l'information jeunesse doit vivre ; zéro licenciement ! ». Dans les crèches parisiennes, la grève porte sur les créations d'emplois. Et ce n'est pas tout : les cadres d'EDF disent non au forfait-jour, des luttes ont lieu pour que les maisons de retraites aient les moyens de fonctionner, et des salariés protestent contre le projet du patronat sur les retraites complémentaires qui consisterait à partir à 67 ans, sauf à subir des décotes insupportables…
On le voit, les mobilisations sont nombreuses et portent toutes l'aspiration à vivre mieux, dignement, à gagner le plein emploi, à l'augmentation des salaires, traitements,pensions et minimas. Les mobilisations portent des contradictions qui mettent en difficulté les parlementaires et le gouvernement, celui-ci étant contraint d'utiliser le très autoritaire article 49.3 devant l'Assemblée à propos du projet de loi
Macron. C'est aussi le cas de la réforme territoriale où les contradictions sont telles que la réforme patine ! La métropole du Grand Paris est loin d'être mise en place, et c'est tant mieux car ce projet porte en lui des reculs en termes de démocratie et de services publics.
Ces délais donnent au monde du travail du temps supplémentaire pour agir avant les vacances d'été. Dans la poursuite de la grande journée de grèves et de manifestations unitaires du 9 avril, à l'appui de toutes les mobilisations en cours, la CGT appelle les salariés, retraités et privés d'emploi à se mobiliser le 25 juin en mettant l'accent sur l'augmentation générale des salaires et notamment du SMIC. Il est temps de prendre en compte la réalité : les cadeaux au patronat et les bas salaires mènent à 5,3 millions d'inscrits à pôle emploi. La solution, c'est l'augmentation des salaires pour relancer l'économie !
A l'appel de la CGT, Pour les salaires, l'emploi, la protection sociale, les services publics, contre l'austérité, contre les projets du patronat et du gouvernement (Macron, retraites complémentaires, réforme territoriale, projet de loi sur le renseignement, projet Rebsamen sur le « dialogue social »)
Toutes et tous en grève le 25 juin !
Manifestation régionale interprofessionnelle
Les salaires a l'ordre du jour !
Départ 14h - Montparnasse pour se rendre au ministère du travail (Métro Varennes)
La campagne confédérale pour l'augmentation des salaires est lancée...
Cela correspond aux exigences des salariés qui agissent, exigent des mesures immédiates pour l'augmentation des salaires, du SMIC, des pensions...
Des débats sont organisés, des pétitions se signent, des luttes s'organisent et permettent d'obtenir des succès, des avancées pour les salariés.
Le 25 juin dans toute la France des initiatives sont prévues dans les entreprises, les préfectures ou chambres patronales seront interpellées.
A Paris, c'est le Ministère du Travail qui doit entendre l'urgence de mettre les salaires à l'ordre du jour !!
On a tous besoin d'argent ! Et si on discutait salaires ?
Rejoignez nous dans l'action, manifestation interprofessionnelle
le 25 juin 2015 14h Montparnasse - ministère du travail
La CGT exige l'ouverture de négociations pour une augmentation générale des salaires immédiate et la prise en compte des besoins des cheminotes et des cheminots.
Le SMIC a été mis en place en 1970, dans la foulée des actions de grève de mai 68. Il a été instauré pour que les salariés à faibles revenus puissent améliorer leurs conditions de vie en fonction de l'évolution des prix mais également en rapport au mouvement général de l'économie.
Pour rappel, le SMIC est un salaire minimum qui doit être suffisant pour vivre dignement. Le patronat, s'appuyant sur un chômage de masse et l'austérité au niveau européen, remet en cause cette conquête sociale en limitant la revalorisation du SMIC donc des salaires. Il obtient aussi des gouvernements successifs des exonérations de cotisations.
10 % c'est ce que revendique la CGT pour l'augmentation du SMIC.
A la SNCF, avec notre salaire (sans les EVS** ou autres primes aléatoires…), pouvons-nous assurer nos dépenses contraintes (loyer, eau, énergie, transport, santé, alimentation, éducation des enfants …) et profiter du fruit de notre travail pour des loisirs légitimes (vacances, culture, sports …) ?
La grille salariale à la SNCF doit être la juste rémunération qui tient compte des qualifications, de l'expérience acquise, des savoirs et savoir-faire et des diplômes obtenus.
Dans les médias, au sein des entreprises, ils nous affirment qu'il n'y a pas d'argent, et pourtant…
En 1981, les dividendes versés aux actionnaires représentaient en moyenne 10 jours de travail par an et par salarié ; en 2012, ils en représentent 45 !
En 2014, les entreprises du CAC 40 ont cumulé 56 milliards d'euros de bénéfices. L'argent existe, fruit de notre travail quotidien. A la SNCF aussi, il y a de l'argent, il faut exiger une augmentation des salaires.
Quelques chiffres
- 150 millions de dividendes versés à l'Etat (1 Milliard 200 millions euros versés depuis 2009),
- 300 millions pour transformer Thalys en Entreprise Ferroviaire,
- 150 millions gaspillés dans la co-entreprise avec IBM,
- 6 millions d'euros/an en loyer du nouveau siège à Saint Denis. A savoir que la SNCF est toujours locataire de l'ancien siège national à Montparnasse,
- 200 millions de Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) perçus par la SNCF,
- Enveloppe de 100 millions pour le versement de primes individuelles et aléatoires à certains cheminots.
L'addition de ces sommes représente plus de 900 millions, soit bien plus de 10% de la masse salariale !
De l'argent, il y en a !
Ensemble, imposons d'autres choix !!!
Radio France :
Tous en grève le 25 juin contre le plan de suppression d'emplois, contre l'austérité à Radio France et dans les services publics
CGT Radio France
Les salarié-es de Radio France ont combattu et continuent de combattre les projets de Mathieu Gallet destructeurs des emplois, des métiers et des missions de service public de la radio.
Ils refusent le projet de plan de suppression d'emplois, variable d'ajustement pour financer les dérives incontrôlables du chantier de réhabilitation.
Défendre le service public à Radio France c'est défendre les métiers, la qualité des programmes et de l'information, les moyens de production, la proximité des programmes et de l'information en région, la pérennité des formations musicales, le maintien des activités en interne.
Le 25 juin, journée de mobilisation interprofessionnelle sera l'occasion de manifester tous ensemble notre refus du désengagement de l'Etat dans les services publics pour construire la poursuite de la riposte dès la rentrée.
La CGT Radio France appelle les salarié-es à une grève de 24h le 25 juin 2015 à partir de 00h et à participer aux actions et manifestations inter professionnelles et syndicales, à Paris comme en régions, dans l'unité avec toutes les forces opposées au plan d'austérité du patronat et de l'Etat.
MANIFESTATION A PARIS DEPART A 14H00 DE MONTPARNASSE VERS LES INVALIDE