thème : éducation
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mardi 10 mars 2009 (heure non définie)

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Pour la manifestation du 19 mars, suivre ce lien

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Attention: deux dates (le 10 et le 11 mars) ont circulé pour une journée de manifestation "de la maternelle à l'université". Au final:


Journée nationale de mobilisation dans l'éducation et les universités

La principale action prévue pour la journée du 10 mars est une :
manifestation "de la maternelle à l'université, 14h30 rectorat de Paris (Sorbonne)

D'autres actions du 10 mars dans l'ensemble de l'éducation restent à préciser.

La Coordination Nationale des Universités (qui s'est réunie le 6 mars) appelle à une journée d'actions diverses :

  • blocage des rectorats et des inspections académiques,
  • distribution de tracts dans des lieux publics,
  • actions « coup de poing »…

De nombreux syndicats (donc la CGT Educ'action et SUD éducation) appellent à une grève réconductible dans le primaire.


Actions du 10 mars et mobilisation présentées par université

les événements sont ouverts à tous.
(Nous ne pouvons pas garantir que tous ces rendez-vous sont exacts)
Attention, une université peut se trouver sur plusieurs sites différents (lieux différents).

Vous pouvez aussi consulter le calendrier de la semaine de Sauvons l'Université:
http://www.sauvonsluniversite.com/

Rendez-vous commun

à partir de 9h - journée de reflexion sur la condition doctorante

17h Nanterre - assemblée générale / réunion des doctorants de la région parisienne. Fac de Nanterre, salle des colloques du batiment K. Voici un tract fait à ce sujet


Paris-ENS Ulm

- Tractage dans le primaire et le secondaire
- 10h-11h Parvis de Notre-Dame cours de l'IG "Le Larzac : du camp militaire à l'autoroute"
- 14h-19h Aquarium : cours alternatifs sur l'émancipation
- 20h-23h Ecole des Mines de Paris : débat avec Georges Debrégeas (SLR)


IUFM de Paris

- 18h- 20h AG commune à Batignolles
- 19h-20h Nuit des Ecoles : un préau dans le 15ème arrondissement...


Paris-1

PMF (Tolbiac) 90, rue de Tolbiac, 75013

- 11h, Amphi à préciser AG du personnel et des étudiants de Paris I
- 15h-16h, Amphi L Pascale Dubus : Minorer la catastrophe : les représentations du Déluge universel dans la peinture du Cinquecento.
- 16h-17h, Amphi L Roland Etienne (sous réserve) : Les Institutions culturelles Françaises à l'Etranger : l'Ecole Française d'Athènes
- 16h-17h30, Amphi H Christophe Rameaux : De la crise économique à la réforme de l'université : prendre la mesure de l'impasse libérale.

SORBONNE

- 12h-13h, Amphi Descartes Violaine Sebillotte : Mythes, histoire et politique : les expériences antiques - 13h-14h, Salle D 640 : présentation du livre de B. Rossignol, Le Quotidien municipal dans l'Occident romain, 2009 (suite).
- 15H-18H, Salle Marc Bloch « Les intellectuels et le pouvoir politique : autour du soupçon et du dénigrement ». Conférences avec la participation de Jean-Luc Chappey : Les enjeux de l'anti-intellectualisme en France entre la Révolution et l'Empire ; Geneviève Verdo : Des intellectuels en dictature : Rosas, ses opposants et ses apologistes (Argentine, 1835-1852) ; Nathalie Richard : Les sciences humaines et Napoléon III ; Pascale Goetschel : Discours anti-intellectuel, affinités et résistances sous le régime de Vichy ; Sabine Dullin : L'autonomie comme trahison. Staline et ses intellectuels ; Henri Médard : Les universitaires africains entre le pouvoir, le radicalisme et la pauvreté.
- 15h-18h, Salle Picard, A. Marès et A. Soubigou, Cycle de conférences alternatives sur Les mouvements étudiants en Europe centrale aux XIXe & XXe siècles. Les étudiants tchécoslovaques face au Coup de Prague.

SAINT-CHARLES

- 13h-16h, Amphi Projection du film Khiam de Joana Hadjitomas et Khalil Joreige en présence des réalisateurs (sous réserve), présenté par Sirine Fattouh.

INSTITUT DE GÉOGRAPHIE

- 8h30-10h30 et 11h-13h, Grand Amphi Projection-débat du film de Laurent Quentin, Dakar Terminus, proposée par J.-L. Chaléard.

HORS LES MURS

- 10h, Parvis de Notre Dame « Plateau du Larzac, du camp militaire à l'autoroute », débat proposé par M. Guieyss.
- 10h, Place de l'Hôtel de Ville « Le Paris révolutionnaire », visite-conférence avec P. Serna, J-L. Chapey, V. Denis, R. Markovits et C. Plumauzille
- 14h, INHA « Histoire d'archéologies » : visite de l'exposition organisée par Cecilia D'Ercole. RDV à 14h à l'accueil de l'INHA, 6-8 rue des Petits Champs, 75002 Paris. Entrée gratuite ; prévoir une carte d'étudiant ou d'enseignant de Paris 1.
- 14h20, Musée du Quai Branly « L'exotisme dans Paris : visite critique du Musée du Quai Branly », organisée par Sylvain Venayre. RDV à 14h20 devant la billetterie du Musée du Quai Branly.(7 euros par personne). Le groupe est limité à 25 personnes : inscription préalable indispensable auprès de Sylvain Venayre (sylvexain.venaexyre@noosex.fr)
- 15h : "Tous en place : des géographes dans le métro" - Enjeux sociaux / Enjeux spatiaux, cours alternatif hors les murs et en mouvement. 1ère édition avec Béatrice Collignon, RV dans le hall de l'Institut de géographie à 15h. Se munir d'un ticket de métro (ou de son abonnement, 2 zones suffisent). NB : Pour des raisons pratiques, ce cours ne peut se dérouler qu'en groupe restreint. Des éditions successives sont prévues avec d'autres enseignants de ce cours dans les jours et semaines suivants.
- 16h30, Place de la Sorbonne « Aux origines du Paris médiéval », visite-conférence avec F. Micheau et P. Benoit. RV devant la statue d'Auguste Comte.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7892
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Paris 3

Les cours alternatifs ont lieu désormais dans l'un des deux Amphis, A ou B (consulter l'affichage pour connaître l'Amphi)

A Censier

- 10h-11h Sophie Rabau : « Grève et violence ». Débat à partir de la lecture d'un extrait de « Critique de la violence » de Walter Benjamin. RV 9h50 dans le Hall des Amphis.
- 14h-16h Hélène Merlin-Kajman "La société liquide, les relations fluides, et le sentiment d'abandon".
- 16h30-18h30 Hélène Merlin-Kajman « L'adhésion et l'accord ».

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Paris 7

- 10h : RDV pour faire des interventions dans les cours et TD
- 14h : projection-débat, The take (N. Klein et A. Lewis), sur une usine argentine occupée et autogérée par ses ouvriers (Javelot, 46)
- 12h-15h : distribution de tracts à Châtelet (action de toutes les fac d'Ile de France)
- 15h : Rassemblement devant l'Hôtel de ville (action également coordonnée avec les facs d'Ile de France)

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Paris 8

- 10h-13h : séminaire de grève « L'exercice du métier en danse et ailleurs ». 2e séance : Travail et évaluation
- 10h en B332, à la suite de la réunion de jeudi : rendez-vous entre enseignants et étudiants pour réfléchir et discuter de nos formes d'action et de ce qu'on pourrait organiser ensemble. (Contacts : Nicolas Jounin et Laure Pitti)
- 15h, département de sociologie (B332) : Projection du documentaire de Pierre Carles sur Pierre Bourdieu. « La sociologie est un sport de combat », avec Charles Soulié

L'UFR Arts, Philosophie, Esthétique instaure une commune et invite à la rejoindre les étudiants, enseignants, biatos, etc. de toutes les autres UFR toute la journée du mardi 10 mars au Bâtiment A.
- 10h00-12h00 Deleuze, création, cinéma et philosophie - Eric Lecerf, Serge Le Péron, Nicolas Philibert, Jean-Paul Fargier - salle A1-181
- 10h00-11h45 Petite histoire de bannières : des théories aux pratiques - Jean-Philippe Antoine et Jean Louis Boissier - salle A174
- 13h00-14h00 Pause restauration échanges et circulation des idées - salles A070 et A028

Musique et société : Rencontre enseignants-étudiants - (h ?) salle A013
- 15h00-17h30 Quels enjeux pour la création, la recherche et l'enseignement artistiques à l'université face à la crise ? - Daniel Danétis et Marie-Hélène Tramus - salle A282
- 15h-17h30 La notion d'autorité et de responsabilité des créateurs dans la (re)construction d'une cohésion sociale - Françoise Graziani - salle ?
- 15h-17h30 Autour de la question du dispositif de Giogio Agamben - Véronique Delanay - salle ?

Toute la journée Atelier prise de vue photographique - Paul-Louis Roubert - hall du Bat A. Zabriskie Point - Projection et débat - Liliane Terrier (organisation en cours)

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...

18h - Appel à sortir du rang- élargissement des revendications syndicales
Pour ceux qui veulent discuter d'un élargissement des revendications syndicales de la grève universitaire.
date et heure : mardi 10 mars 18 heures
lieu : hall du bâtiment A de l'université Paris 8 Vincennes-st-denis, metro St-Denis-Université (ligne 13)
Sources : comité d'action étudiante paris 8, message reçu le 9 mars 10h


Paris-10 Nanterre

Programme de la mobilisation au format PDF:


Paris Sud 11

- chaîne humaine, goûter, marche aux flambeaux avec les écoles : http://www.orsayenlutte.info/wp-content/planning10mars.pdf
- 20h30 : réunion publique enseignement à Massy à l'espace liberté (derrière la mairie) ; le tract.


Paris 13- Campus de Villetaneuse

- 10h-12h - Hélène Tordjman : Les origines de la crise : les ravages de la doctrine libérale. Salle J103.
- Après-midi - A l'appel du comité de mobilisation des étudiant-e-s : Tous nus dans la rue.


EHESS

Changeons le programme !
- 17h-19h, Centre Censier, 13 rue Santeuil, salle 410 (ou amphi A ; voir affichage sur place), et dans le cadre des « Cours alternatifs » de Paris III : Ecrire dans l'action (I) - Pastiches et mélanges

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...
Source : nombreux messages reçus
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Dans la rue et dans la grève le mardi 10 mars

Dans la rue et dans la grève le mardi 10 mars

la fédération Sud éducation appelle les personnels de toute l'éducation à rejoindre les personnels du supérieur et les étudiants

Les revendications du mouvement universitaire :

  • contre la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) et ses conséquences ;
  • la suppression programmée du corps de catégorie C des Biatoss et l'externalisation de leurs fonctions, pour la titularisation des précaires en poste ;
  • le projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs ;
  • le démantèlement en cours des organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, etc.) et leur transformation en agence de moyens ;
  • les dotations budgétaires insuffisantes dans l'enseignement supérieur et la recherche, et la mise en concurrence des universités.

Pour l'obtention d'un plan pluriannuel de recrutement d'enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels de bibliothèque, administratifs et techniques, sur postes de fonctionnaire de la fonction publique d'Etat, à la hauteur des besoins

Contre la masterisation et la réforme des concours de recrutement du premier et du second degré. En quoi sommes nous concernés dans le premier et le second degré ?

Le projet Darcos-Pécresse vise à précipiter les futurs enseignants du primaire et du secondaire dans la précarité. Dans uncontexte de réduction des postes aux concours, les candidats qui n'obtiendront pas le master « métier d'enseignement »constitueront un vivier d'enseignants précaires sans autre débouché. Le tarissement des postes aux concours entraîne déjà l'augmentation du recrutement d'enseignants sans statut. À terme, les recrutements s'effectueraient sans concoursen puisant dans le vivier des étudiants titulaires de master. Cela signerait la remise en cause du statut de la fonctionpublique pour les personnels de l'Éducation Nationale, comme c'est déjà le cas par exemple à La Poste et FranceTelecom.

Le projet Darcos-Pécresse vise donc à mettre en concurrence plusieurs catégories d'enseignants, avec un moins-disantsalarial pour le plus grand nombre. Ce projet aboutirait à multiplier les embûches pour les étudiants des milieux populaires,- déjà de moins en moins nombreux - et à développer les stages sous-payés. Il accroîtrait le tri social déjà à l'oeuvre de lamaternelle à l'université. Le projet Darcos-Pécresse renonce à une véritable formation en alternance, articulantconnaissances scientifiques et compétences didactiques et pédagogiques.

Pour SUD éducation, il est hors de question d'accompagner cette contre réforme en négociant des améliorations à la marge. SUD éducation a signé l'Appel du 8 novembre et participé aux côtés d'autres syndicats et organisations aux coordinations nationales sur la formation des enseignants et la refonte du statut des enseignants-chercheurs. SUD Education a participé aux dernières réunions de la Coordination nationale des Universités. Nous appelons l'ensemble des organisations syndicales à nous rejoindre dans cette démarche de résistance au démantèlement

Nos revendications spécifiques sur quelques points :

1- nous exigeons le retrait pur et simple du projet Darcos Pécresse, pas un simple moratoire : il n'y a rien dans ce texte qui représente une avancée significative ;

2- pour SUD éducation, la licence doit rester le diplôme permettant aux étudiants de se présenter aux concours de recrutement ;

3- il faut maintenir dans l'enseignement supérieur un institut spécifique de formation professionnelle des enseignants stagiaires reçus aux concours ;

4- nous revendiquons l'allongement de la formation professionnelle : deux années salariées pleines après l'obtention du concours pour poursuivre les apprentissages disciplinaires et acquérir des compétences didactiques et pédagogiques. Nous revendiquons la reconnaissance d'un meilleur niveau de qualification pour tous les enseignants, donc de meilleurs salaires : le master doit être délivré à la fin de la formation professionnelle ;

5- pour former les enseignants, il faut des formateurs de différentes catégories : enseignants-chercheurs, enseignants du premier et second degré, maîtres-formateurs… Sur la base de ces revendications, SUD éducation appelle les enseignants, les stagiaires et les étudiants à s'engager dans l'action pour faire reculer les ministres et obtenir l'abandon du projet Darcos-Pécresse, véritable régression sociale et pédagogique : c'est l'avenir de l'Éducation qui est en jeu.

L'éducation et la formation ne sont pas une charge mais un investissement !

Au moment où nous prenons connaissance des mesures de carte scolaire dans le second degré et les 3000 suppressions de postes au concours dans le premier degré, il devient urgent d'amplifier la mobilisation contre cette politique.

De la maternelle à l'Université, unissons-nous pour la qualité du service public d'éducation et de recherche.

Saint Denis le 26 février 2009

document au format PDF:

Calendrier

5 mars : journée nationale de manifestations. Parailleurs, si nos exigences ne sont pas satisfaites à cette date, nous appelons à la démission de toutes les charges administratives non électives et au refus de participation aux jurys (bac, BTS, DUT, Capes- Agreg, session de printemps…) et à pratiquer l'obstruction dans le cadre des mandats électifs.

  • 6 mars : Prochaine AG de la Coordination nationale à Paris 12 (peut-être avec Marne-La-Vallée).
  • 10 mars : Grande manifestation nationale "de la maternelle à l'université" à Paris.
  • 12 mars : Appel à soutenir et à participer à la Coordination Nationale des laboratoires.
  • 19 mars : Appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


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Coordination nationale éducation

Le 10 mars, une journée de la maternelle à l'université !

Samedi 7 février à Paris, s'est tenue la 2è AG nationale parents enseignants....

Délégations venues du Havre, de Lille, Lyon, Toulouse, Montpellier, Dijon... Il a été proposé de faire du mardi 10 mars une journée pour l'Education de "la maternelle à l'Université"... La prochaine AG est fixée au samedi 14 mars à Montpellier.. A l'ordre du jour : la grève reconductible ! Toutes les infos concernant les AG de la coordination nationale : http://www.agnationale.org

Compte-rendu détaillé de l'AG de Paris

Documents:

document au format PDF:

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


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Sud éducation

Dans la rue et dans la grève le mardi 10 mars

La fédération Sud éducation appelle les personnels de toute l'éducation à rejoindre les personnels du supérieur et les étudiants

Les revendications du mouvement universitaire :
- contre la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) et ses conséquences ;
- contre le projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs ;
- contre la masterisation et la réforme des concours de recrutement du premier et du second degré ;
- contre le démantèlement en cours des organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, etc.) et leur transformation en agence de moyens ;
- contre les dotations budgétaires insuffisantes dans l'enseignement supérieur et la recherche, et la mise en concurrence des universités ;
- contre la suppression programmée du corps de catégorie C des Biatoss et l'externalisation de leurs fonctions, pour la titularisation des précaires en poste ;
- pour l'obtention d'un plan pluriannuel de recrutement d'enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, personnels de bibliothèque, administratifs et techniques, sur postes de fonctionnaire de la fonction publique d'État, à la hauteur des besoins.

En quoi sommes nous concernés dans le premier et le second degré ? Le projet Darcos-Pécresse vise à précipiter les futurs enseignants du primaire et du secondaire dans la précarité. Dans un contexte de réduction des postes aux concours, les candidats qui n'obtiendront pas le master « métier d'enseignement » constitueront un vivier d'enseignants précaires sans autre débouché. Le tarissement des postes aux concours entraîne déjà l'augmentation du recrutement d'enseignants sans statut. À terme, les recrutements s'effectueraient sans concours en puisant dans le vivier des étudiants titulaires de master. Cela signerait la remise en cause du statut de la fonction publique pour les personnels de l'Éducation Nationale, comme c'est déjà le cas par exemple à La Poste et France Telecom.

Le projet Darcos-Pécresse vise donc à mettre en concurrence plusieurs catégories d'enseignants, avec un moins-disant salarial pour le plus grand nombre. Ce projet aboutirait à multiplier les embûches pour les étudiants des milieux populaires, - déjà de moins en moins nombreux - et à développer les stages sous-payés. Il accroîtrait le tri social déjà à l'œuvre de la maternelle à l'université. Le projet Darcos-Pécresse renonce à une véritable formation en alternance, articulant connaissances scientifiques et compétences didactiques et pédagogiques. Dans l'état de l'architecture des maquettes de Masters proposées par le ministère, ce projet scelle un recul des contenus scientifiques au profit d'épreuves sur la connaissance du système éducatif qui laisseraient l'arbitraire le plus politique se développer. Les universitaires deviendraient minoritaires dans les jurys de concours au profit de l'administration de l'EN voire de personnalité extérieures.

Pour SUD éducation, il est hors de question d'accompagner cette contre réforme en négociant des améliorations à la marge. SUD éducation a signé l'Appel du 8 novembre et participé aux côtés d'autres syndicats et organisations aux coordinations nationales sur la formation des enseignants et la refonte du statut des enseignants-chercheurs. SUD Education a participé aux dernières réunions de la Coordination nationale des Universités. Nous appelons l'ensemble des organisations syndicales à nous rejoindre dans cette démarche de résistance au démantèlement.

Nos revendications spécifiques sur quelques points :

  1. nous exigeons le retrait pur et simple du projet Darcos Pécresse, pas un simple moratoire : il n'y a rien dans ce texte qui représente une avancée significative ;
  2. pour SUD éducation, la licence doit rester le diplôme permettant de se présenter aux concours de recrutement ;
  3. il faut maintenir dans l'enseignement supérieur un institut spécifique de formation professionnelle des enseignants stagiaires reçus aux concours ;
  4. nous revendiquons l'allongement de la formation professionnelle : deux années salariées pleines après l'obtention du concours pour poursuivre les apprentissages disciplinaires et acquérir des compétences didactiques et pédagogiques. Nous revendiquons la reconnaissance d'un meilleur niveau de qualification pour tous les enseignants, donc de meilleurs salaires : le master doit être délivré à la fin de la formation professionnelle ;
  5. pour former les enseignants, il faut des formateurs de différentes catégories : enseignants-chercheurs, enseignants du premier et second degré, maîtres-formateurs…

Sur la base de ces revendications, SUD éducation appelle les enseignants, les stagiaires et les étudiants à s'engager dans l'action pour faire reculer les ministres et obtenir l'abandon du projet Darcos-Pécresse, véritable régression sociale et pédagogique : c'est l'avenir de l'Éducation qui est en jeu.

L'éducation et la formation ne sont pas une charge mais un investissement !

Au moment où nous prenons connaissance des mesures de carte scolaire dans le second degré et les 3000 suppressions de postes au concours dans le premier degré, il devient urgent d'amplifier la mobilisation contre cette politique.

De la maternelle à l'Université, unissons-nous pour la qualité du service public d'éducation et de recherche.

document au format PDF:

Source : http://sudeducation.org/article2886.html


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De la maternelle à l'université, tous concernés, tous mobilisés !

Communiqué CNT

La journée d'action interprofessionnelle du 29 janvier a réuni plus de deux millions de manifestants dans les rues, partout en France. Les personnels de l'enseignement Supérieur et de la Recherche en grève reconductible depuis le 22 janvier, étaient eux plus de 50 000 à manifester le 19 février aux cotés des étudiants.

C'est bien de la Maternelle à l'Université que les projets et les réformes du gouvernement se mettent en place, dans une complète cohérence : casse des services publics, casse des statuts des personnels, précarisation, suppressions de postes, éducation à plusieurs vitesses, mise en concurrence des établissements et privatisations, mise au pas hiérarchique sur fond de répression... Que ce soit la LRU, les attaques sur les statuts des personnels (enseignants-chercheurs, BIATOSS), la réforme des Lycées, les projets d'EPEP, les évaluations dans le Primaire, la masterisation des concours... c'est à une éducation du tri social et à la précarisation de nos vies que tous ces plans et ces réformes nous conduisent tant et plus.

Forte de ce constat et dans une perspective de jonction rapide des luttes de l'ensemble du secteur de l'Education, la coordination nationale des universités réunie à Nanterre le 20 février, a lancé le mot d'ordre : « De la maternelle à l'université : retrait des contre-réformes Darcos / Pécresse ». Elle a également repris la proposition de l'Ag nationale (Coordination Nationale des Collectifs Parents / Enseignants) d'une grande journée de mobilisation, le 10 mars.

La CNT-FTE soutient sans réserve ces appels.

Le 10 mars, elle appelle à la grève et, partout où c'est possible, à des Assemblées générales des travailleurs-ses de tout le secteur de l'éducation.

Il nous faut amplifier la mobilisation d'ici le 10 mars, et gagner l'appel à la grève, en la rendant effective et majoritaire sur nos lieux de travail.

La CNT-FTE rappelle que seules les coordinations sont les expressions légitimes et démocratiques des mouvements en cours et dénonce les négociations menées dans le dos des travailleurs.

« De la maternelle à l'université : retrait des contre-réformes Darcos / Pécresse » Pour une révolution sociale, éducative et pédagogique.

Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...


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Calendrier proposé par la coordination nationale des universités du 6 mars

  • 10 mars : journée d'actions diverses ; blocage des rectorats et des inspections académiques, distribution de tracts dans des lieux publics, actions « coup de poing »…
  • 11 mars : journée nationale de manifestations « de la maternelle à l'université »
  • 12 mars : appel à soutenir et à participer à la coordination nationale des laboratoires
  • 14 mars : appel à soutenir la réunion des directeurs d'unité
  • 14 mars : Coordination parents-enseignants à Montpellier
  • 16 mars 2009 : prochaine Coordination nationale des Universités à l'Université de Bourgogne (pôle de Dijon)
  • 17 mars : actions locales diverses (actions « coup de poing »)
  • 19 mars : appel à la journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.
    - 18-19-20 mars : envoi d'une délégation de la Coordination au contre-sommet européen de Louvain.
  • 24 mars : appel à une journée nationale de manifestations.
  • actions convergentes avec d'autres secteurs, en particulier le secteur de la santé

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...