thèmes : travail, éducation incomplet
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samedi 7 mars 2020 (heure non définie)

Horaires à préciser. Salle à préciser.

2 parties : 1 2

Deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte

6 et 7 mars

La première coordination nationale des facs et labos en lutte s'est tenue les 1er et 2 février à la Bourse du Travail de Saint-Denis. Elle a été l'occasion de riches échanges qui ont abouti à la rédaction d'une motion déterminée et d'un appel à l'arrêt de l'université et de la recherche à partir du 5 mars.

La première coordination a également appelé à la tenue d'une seconde coordination, qui nous permettra d'aller plus loin dans la formulation de nos revendications et dans la structuration de notre lutte collective.

Cette deuxième coordination se déroulera en région parisienne et aura pour objectif de travailler à élaborer collectivement la liste de nos revendications, des modes d'action et de jeter les bases d'un contre-projet offensif pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Pour cette deuxième édition, il est souhaitable que la participation aux prises de décision soit assise sur des mandatements issus des assemblées générales, sur la base des propositions de revendications et d'actions qui sont remontées de la première coordination nationale.

Voici ce que nous devons tou·tes faire pour préparer la deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte et nous assurer collectivement de son succès :

  • Formuler dans les assemblées générales locales des revendications pour toutes les catégories de personnels et les étudiant·es. Si possible, les hiérarchiser. (Vous pouvez trouver ici la liste de revendications proposées à la coordination des 1er et 2 février.)
  • Faire le tour de tous les cours, services et bureaux de nos établissements pour informer et mobiliser tou·tes les collègues et les étudiant·es, afin de participer ensemble à l'organisation de la mobilisation.
  • Désigner des mandaté·es pour la deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte qui se tiendra le 6 et le 7 mars en région parisienne.

En effet, afin de déterminer collectivement les suites à donner au mouvement, les modalités d'action qu'il convient d'adopter et le projet que nous voulons élaborer pour (re)construire la recherche et l'enseignement publics, cette deuxième coordination a pour objectif de réunir des représentant·es de luttes locales, mandaté·es par des assemblées générales si la structuration locale de la mobilisation le permet. Nous invitons ainsi les différentes AG qui se réunissent localement (AG de site, d'établissement, d'UFR, de département, de laboratoire, de précaires, de revues, etc.) à désigner des mandaté·es en tenant compte des principes suivants :

  • Toute entité mobilisée de quinze personnes au moins peut mandater plusieurs délégué·es, quelle que soit la nature de l'entité concernée (labo, UFR, département, AG de revues, université, collectif, etc.).
  • Sur les lieux ou la mobilisation est difficile et où des AG (assemblées générales) de plus de 15 personnes ne sont pas vraiment réunies, les entités de mobilisation peuvent mandater une personne ;
  • Les doubles mandats sont proscrits (une personne ne peut pas recevoir plusieurs mandats de plusieurs entités);
  • Le nombre de mandaté·es n'excèdera pas 8 personnes ;
  • Les organisations syndicales (au niveau national) peuvent mandater deux personnes chacune ;
  • Le choix des mandaté·es sera soucieux de la diversité des statuts (précaires, statutaires, etc.), fonctions (BIAT·O·SS, IT·A, enseignant·s, chercheur·ses, étudiant·es, etc.) et genre des délégué·es et de la représentation des personnes racisées au sein des délégations. En particulier, il s'agit d'être vigilant·es à ce que le nombre de représentant·es étudiant·es, les BIAT·O·SS et les EC précaires reflètent bien leur poids dans l'enseignement et la recherche en général et dans la mobilisation en particulier. Dans le cas où une parité de genre stricte ne puisse être assurée, une majorité de femmes est à préférer.

Les règles de désignation sont volontairement souples, nous comptons sur vous pour constituer une délégation représentative de la mobilisation locale. Par exemple, s'il s'agit d'envoyer 8 délégué·es maximum par AG de plus de 15 personnes, pensez à proposer quelque chose de proportionné à la réalité locale (suggestion : un mandat jusqu'à 30 personnes, puis un mandat par tranche de 15 personnes en AG).
Ainsi une AG de Labo qui a réuni 20 personnes proposera plutôt une délégation de 1 ou 2 personnes, tandis qu'une AG de fac qui réunit 150 personnes fera l'effort de trouver plus de 5 personnes (jusqu'à 8) mandater.

Nous vous remercions en outre, une fois les décisions prises localement, de procéder à l'inscription de la délégation ici.

Dans la mesure du possible, la présence et la participation des mandaté·es durant l'intégralité des deux journées de la coordination est fortement souhaitable.
Idéalement, la venue des délégations devra être prise en charge localement.
Dans les cas où il serait difficile de trouver un hébergement en région parisienne, nous prévoyons des propositions de logement militant chez des collègues mobilisé·es. Merci de nous contacter rapidement pour faire remonter les besoins en la matière.

Pour toute information supplémentaire , merci de nous écrire un message à facsexetlaboseexnlutte@gexmail.com.

Rendez-vous le 5 mars pour l'arrêt de l'université et de la recherche, puis les 6 et 7 mars pour la coordination nationale !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/78658
Source : https://universiteouverte.org/2020/02/24/deux…


Préparation du 5 mars et de la prochaine coordination

Lors de la coordination nationale des facs et labos en lutte réunie les 1er et 2 février 2020 à Saint-Denis un calendrier a été établi. Celui-ci s'articule notamment autour de la date du 5 mars, jour où l'université et la recherche s'arrêtent. Cette journée sera suivie d'une deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte les 6 et 7 mars.

Il est fondamental, dès aujourd'hui et comme nous le faisons depuis le 5 décembre, d'amplifier et d'étendre d'ici là la mobilisation et la grève dans toutes les facs et labos de France, par la participation aux journées d'action interprofessionnelles, par des initiatives locales, par des assemblées générales. Notre objectif est que le journée du 5 mars apparaisse très largement comme le premier jour d'arrêt complet de l'université et de la recherche à l'échelle nationale.

Nous avons du travail pour que cet objectif soit atteint !

L'ensemble du calendrier de la mobilisation est disponible ici : https://universiteouverte.org/

La motion adoptée le 2 février est accessible à cette adresse : https://universiteouverte.org/2020/02/02/moti…

Pour préparer le 5 mars, jour où "l'université et la recherche s'arrêtent" :

Déjà, des présidences d'université veulent découpler le 5 mars de la grève, en en faisant une simple journée banalisée. Si cela doit nous encourager car cette date commence à apparaitre incontournable, il est impératif, dès maintenant, de refuser ces seules solutions qui aurait tendance à vider les facs et de travailler ensemble pour que le 5 mars soit une journée nationale de lutte. Le 5 mars, nous ne nous contenterons pas d'arrêter pour quelques heures l'université et la recherche partout en France : nous lancerons un mouvement qui sera un pas décisif vers la satisfaction de nos revendications.

Les actions de la journée doivent être à la hauteur de ces ambitions. Les semaines et jours précédents, il faut organiser des assemblées générales partout, qui puissent décider des actions à mener pour rendre la grève réelle. Le matin du 5 mars, nous invitons les assemblées générales à mettre en place des actions locales d'envergure sur tous les campus et dans toutes les villes. L'après-midi nous proposons d'appeler à des manifestations dans toutes les villes universitaires, ou dans les espaces centraux des agglomérations, si possible en lien avec les autres secteurs en lutte.

Pour que le 5 mars soit une journée aussi puissante que nous le souhaitons tou·tes, qui marque une nouvelle étape dans la grève, il faut renforcer la mobilisation dans toutes nos facs et labos dès maintenant. Une longue liste d'actions à mettre en œuvre pour construire la grève du 5 mars a été rédigée avec la motion votée le 2 février.

Il est essentiel de reprendre les discussions dans les plus petits collectifs de travail (réunions d'équipe pédagogique ou de recherche), de faire du porte-à-porte dans les facs et labos, de tenir des tables dans les lieux de passage et de tracter. La date du 5 mars peut sembler lointaine à beaucoup, mais elle ne sera une réussite que si toutes les personnes mobilisées la préparent dès maintenant !

Pour ce faire, du matériel existe, disponibles dans la rubrique "Boite à outils" du site www.universiteouverte.org et sur bien d'autres espaces internet des collectifs en lutte.

Dans les prochains jours, nous vous ferons parvenir plus de matériel, notamment une affiche et une proposition de tract.

Pour préparer la deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte des 6 et 7 mars, en région parisienne :

Il est également crucial que tous les collectifs mobilisés (facs, laboratoires, UFR, écoles, etc.) préparent la coordination nationale des facs et labos en lutte des 6 et 7 mars. Pour ce faire, chaque collectif doit organiser des assemblées générales qui, en plus des questions d'organisation locale, auront deux objectifs :

  • débattre des revendications qui sont remontées les 1er et 2 février (lien vers la motion), décider de les approuver ou non et les hiérarchiser
  • mandater une délégation qui se rendra à la coordination nationale des 6 et 7 mars et votera la liste de nos revendications au niveau national. La forme du mandat est à l'appréciation des collectifs, mais plus les discussions sur les revendications proposées à la coordination précédente auront été précises au niveau local, plus les décisions de la coordination des 6 et 7 mars auront de poids ! Les délégations doivent être le plus variées possibles (disciplines représentées et statuts) et nous demandons aux AG d'être particulièrement attentives à l'inclusion des étudiant-es, des personnel-les administratif-ves et des précaires dans les délégations.

Les trajets de ces mandaté·es doivent être pris en charge - a minima pour les précaires, les étudiant·es et les personnel·les administratif·ves - par les caisses de mobilisations locales. Nous invitons les assemblées générales franciliennes à prévoir, dans la mesure du possible, une participation financière aux trajets des mandaté·es non-parisien·nes qui auraient eu du mal à réunir les sommes nécessaires. L'organisation francilienne proposera également des hébergements pour ceux et celles qui en auront besoin.

Ces propositions émanent d'une coordination qui a rassemblé un nombre et une diversité de participant·es exceptionnels. Notre mouvement est puissant, à la mesure des attaques faites aujourd'hui à nos systèmes de solidarités et au service public de l'enseignement et de la recherche.

A nous d'amplifier et d'intensifier la mobilisation de toutes nos forces pour gagner !

Le comité de mobilisation des facs et labos en lutte

Source : message reçu le 11 février 09h