jeudi 5 mars 2009 à 10h30
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Pour la manifestation du 19 mars, suivre ce lien
https://paris.demosphere.net/rv/7862
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Manifestation du 5 mars pour défendre la santé publique
Trajet / Parcours: départ 10h30 de Sèvres Babylone en direction de l'Assemblée Nationale
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7862
Source : http://www.coordination-nationale.org/Communi...
Source : http://www.denfert.com/npaparis14/spip.php?ar...
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...
5 mars : Grève et mobilisation pour défendre la santé publique
COMMUNIQUÉ COMMUN DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE PERSONNELS : CGT Santé Action Sociale ; FO Services Publics et de Santé ; SUD Santé Sociaux ; CFTC Santé et Sociaux ; CFE/CGC Santé Action Sociale DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE MEDECINS : AMUF ; CPH ; INPH ; SNPHAR
Les organisations suivantes CGT - FO - SUD - CFTC - CFECGC - AMUF - CPH - INPH et SNPHAR appellent l'ensemble des salariés de la Santé Publique, des secteurs (sanitaire, social et médico-social) à une journée d'action le jeudi 5 mars 2009.
Dès maintenant, par cette mobilisation, préparons la journée interprofessionnelle.
Cette journée nationale permettra de mettre en lumière les difficultés rencontrées tous les jours dans l'ensemble des établissements de santé. La mobilisation nationale historique du 29 janvier 2009, avec une participation massive à la grève et aux manifestations des salariés des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, a permis d'affirmer dans nos établissements les constats suivants :
- Une aggravation des conditions de travail ;
- Une baisse du pouvoir d'achat ;
- Une accélération des suppressions de postes ;
- Une remise en cause des statuts, notamment des praticiens hospitaliers, du corps de direction et des statuts en général ;
- Des plans de retour à l'équilibre dont la seule variable d'ajustement se fait sur la réduction des dépenses de personnel ;
- Une inquiétude accentuée provoquée par le projet de loi «Hôpital, patients, santé et territoires».
Depuis de nombreuses années, les établissements hospitaliers sont victimes de la politique d'austérité et d'un véritable étranglement financier. Le déficit atteint un niveau record (1 milliard d'euros), ce qui entraîne de nombreuses suppressions de lits et des dizaines de milliers de suppressions d'emplois. Le financement à l'activité (T2A) ne permet plus d'assumer leur mission de service public. Cela préside à la dégradation continuelle des conditions de travail et des exercices professionnels des personnels hospitaliers.
Aujourd'hui, les patients et les personnels sont les premières victimes d'une gestion purement et exclusivement comptable de la santé. Tous les «évènements» intervenus récemment mettent en lumière le profond malaise auquel le secteur de la santé est confronté.
Il y a urgence à agir pour protéger et consolider le service public hospitalier.
La Loi de financement de la sécurité sociale 2009, le projet de Loi « Hôpital, patients, santé et territoires » n'apportent pas de réponse. En affirmant la sous dotation des établissements, en fragilisant davantage le service public de santé et de l'État au profit d'une logique privée, en fragilisant l'assurance maladie au travers des agences régionales de santé, ces dispositions relèvent d'une politique que nous condamnons.
Nous demandons au Gouvernement des mesures exceptionnelles permettant :
- L'augmentation des budgets et la révision des modalités de financement des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publics et PSPH.
- La réouverture des lits et places d'hospitalisation supprimés pour des contraintes budgétaires.
- L'arrêt des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires à l'accomplissement d'un véritable service public.
- La prise en compte des besoins de formation de personnels qualifiés et diplômés.
- Une politique salariale reconnaissant les qualifications.
Depuis 1991, les réformes concernant l'hôpital, sans évaluation pertinente, se suivent à un rythme soutenu. Affirmer aujourd'hui aux hospitaliers qu'ils ne doivent pas avoir peur de la réforme relève de la provocation, à l'instar de la proposition du projet de loi « HPST ».
Ce projet de loi est inacceptable.
Ces constats sont aujourd'hui largement partagés par de nombreux acteurs de la santé publique qui jugent la situation des établissements très préoccupante ainsi que toutes les stigmatisations injustes dont ils sont l'objet.
Le constat est simple, l'hôpital manque de moyens, prétendre que les problèmes sont dus majoritairement à une mauvaise organisation relève d'une contre-vérité patente. Dans cette période de crise économique, il est indispensable de réaffirmer que le service public est garant de cohésion sociale. Il doit garantir l'égal accès aux soins à la population.
Le 5 mars 2009, une mobilisation d'envergure dans les établissements permettra de porter toutes ces revendications et de préparer la mobilisation interprofessionnelle unitaire du 19 mars 2009.
Dans chaque département, réunissez-vous en intersyndicale afin de préparer :
- des assemblées générales ;
- des conférences de presse ;
- des regroupements et manifestations devant les Préfectures, les ARH, les DRASS, les DDASS.
ENSEMBLE, POUR DEFENDRE LA SANTE PUBLIQUE
[écrit à] Paris, le 16 février 2009
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80661
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80602
Mobilisation dans les hôpitaux du 5 mars 09 :
Défendons la santé publique ! Exigeons le retrait de la loi HPST !
- Aubenas et Privas : rassemblement et distribution de tracts devant les hôpitaux
- Caen bus pour Paris
- Collectifs de Gap, Embrun, Manosque, Digne, Briançon présents à Marseille
- Gap rassemblement à 11h00 Esplanade de la Paix à l'appel de l'intersyndicale
- Manosque : un bus pour Marseille
- Lisieux : délégation à Paris
- Lourdes : délégation à Paris
- Marseille au Vieux Port à 10H30
- Paris : manifestation de Sèvres Babylone à l'Assemblée Nationale (rdv 10h30 angle Bd Raspail - rue de Sèvres)
- Rouen
- Tours : à Paris
- Vendée : un car pour Paris
- Le communiqué des organisations syndicales de personnels et de médecins
Grave menace pour notre système de santé et de protection sociale solidaire !
CGT- Action Sociale
ADRESSE AUX SYNDICATS
La loi « Hôpital, Santé, Patients, Territoires » est une grave menace pour notre système de santé et de protection sociale solidaire !
La loi « hôpital, patients, santé et territoires » est débattue à l'assemblée nationale.
Elle préconise « l'hôpital-entreprise », soumis à la logique du marché, et dirigé par un directeur aux pouvoirs étendus : des milliers d'emplois sont menacés pour parvenir à l'équilibre budgétaire forcé des établissements.
Elle livre l'accès aux soins à une culture de la rentabilité et de la marchandisation de la santé : les groupements de coopération sanitaire restructureront l'hôpital public au profit du secteur privé.
Elle n'apporte aucune réponse concrète à l'inégale répartition des professionnels de santé sur le territoire tout en fragilisant la situation statutaire des praticiens hospitaliers dans le public.
Elle démantèle DRASS, DDASS, CRAM, CPAM, UGECAM, au profit des agences régionales de santé (ARS), outil politique dans les territoires pour mener à bien mutualisations, économies budgétaires, fermetures de lit…et casse le lien historique entre les politiques sanitaires et sociales.
Elle ouvre la possibilité de privatiser les missions de service public sur un territoire de santé.
Elle institue les communautés hospitalières de territoire, au sein desquelles transferts et suppressions d'activité de nombreux hôpitaux locaux seront décidés.
Elle tourne le dos à la démocratie sanitaire et sociale à tous les niveaux. A l'hôpital : le conseil d'administration présidé par le maire sera remplacé par un conseil de surveillance recentré sur des fonctions stratégiques et de contrôle.
REAGISSONS MAINTENANT !
La Fédération CGT de la santé et de l'action sociale, la Fédération CGT des personnels des organismes sociaux, l'Union Nationale CGT des affaires sociales appellent conjointement leurs agents et salariés, les usagers des services de santé à refuser ces reculs sans précédent !
Dans les régions, les départements, au sein des établissements et services, dans les DRASS, DDASS, les organismes de Sécurité Sociale, nous appelons les organisations syndicales de nos trois secteurs, dans l'unité la plus large, à prendre des initiatives décentralisées le 5 mars 2009, avec en point de mire la journée d'action interprofessionnelle du 19 mars, sous toutes les formes décidées collectivement (manifestations, rassemblements, motions, pétitions, interpellation des élus locaux, des parlementaires…)
Tous ensemble, le 5 mars 2009, exigeons :
le retrait du projet de loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » L'amélioration de notre système de santé et de protection sociale pour permettre l'égalité d'accès aux soins, le développement du service public, obtenir des moyens humains et budgétaires, améliorer les conditions de travail.
Montreuil, le 18 Février 2009
CGT action sociale
Le 5 mars, défendons l'hôpital et la Sécurité Sociale
Tract Union Départemantale CGT 94, tract CGT Santé, pétition et dossier CGT
Pourquoi la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » ou loi « Bachelot » est-elle dangereuse ?
Son objectif est d'affaiblir le service public de santé pour favoriser les cliniques et les assurances privées lucratives, pour faire de l'argent sur la santé.
Pour imposer les réorganisations, une instance autoritaire va être mise en place avec les Agences Régionales de Santé (ARS). Elles auront pour mission d'opérer des choix dans les activités liées à la santé. Leurs directeurs, supers préfets sanitaires régionaux, nommés directement par le gouvernement, concentreront tous les pouvoirs de décisions et les moyens financiers. La démocratie est piétinée, la parole des représentants des personnels, des assurés sociaux, de la population est méprisée.
Le leitmotiv est la recherche de rentabilité qui se fera au détriment de la réponse aux besoins de la population. Les soignants deviendront des gestionnaires, ils devront choisir les traitements les moins coûteux, sélectionner des patients ; les travailleurs sociaux deviendront des agents de répression ; la priorité des agents de la Sécurité Sociale ne sera plus d'informer sur les droits sociaux, mais de faire la chasse aux malades soupçonnés d'être des fraudeurs ; les agents des services de l'Etat n'auront plus à veiller à la sécurité et à la qualité, mais à imposer des restructurations de service.
Les conséquences de cette loi dans le Val de Marne, 2ème plateau hospitalier de France :
Dans la logique de rentabilité, les usages devront effectuer un véritable parcours du combattant pour se soigner.
Quelques exemples:
A la Sécurité Sociale
Les caisses régionales d'assurance maladie sont menacées de disparition. Une partie du service médical serait transférée à l'ARS. Il est prévu la suppression d'un emploi sur deux. D'autres centres seraient fermés (20 centres sont déjà fermés dans le Val de Marne), des services fusionnés pour faire des économies de gestion sans se soucier de l'accès et de la qualité des services pour les assurés sociaux.
Dans les services du Ministère de la santé
Avec les lois de décentralisation, les moyens ont été considérablement réduits. La loi Bachelot prévoit maintenant la disparition des DDASS et des DRASS et de certains services ministériels. C'est la fin de l'articulation entre les missions sanitaires et sociales au détriment des populations défavorisées.
Dans la santé
La loi Bachelot amplifie fusions et disparitions de services, voire d'hôpitaux entiers, instaure des délégations de missions de service public au secteur privé et lucratif (privatisations) Au niveau national, avec cette loi, c'est au moins 20 000 suppressions d'emplois, l'explosion des dépassements d'honoraires, l'entrée des mutuelles et assurances privées dans la gestion de la Sécurité sociale
« Le 1er objectif étant de parvenir à l'équilibre du régime général en 2012 » propos tenus par Eric Woerth.
Le Val de Marne, déjà durement touché par les réformes précédentes (plan Juppé, et loi Douste Blazy en 2005) est gravement menacé par la loi Bachelot :
- fusion de l'Hôpital national de St Maurice avec l'hôpital Esquirol,
- rapprochement de l'hôpital Henri Mondor (AP-HP) avec le centre hospitalier intercommunal de Créteil,
- fermeture de la maternité Jean Rostand à Ivry sur Seine (transfert de l'activité à l'hôpital de Kremlin Bicêtre),
- suppression de 400 lits d'hospitalisation pour les personnes âgées à l'hôpital Charles Foix
- l'Institut Gustave Roussy et l'hôpital St Camille doivent faire face à de graves difficultés financières qui menacent leur activité et les emplois
Dans les établissements médico-sociaux
La demande de prise en charge des personnes âgées dépendantes, le transfert des malades de la psychiatrie et des longs séjours poussent à un fort développement de ce secteur.
Aux revendications des salariés pour travailler mieux, le chantage de l'augmentation des prix de journée à la charge des usagers et des familles leur est opposé.
Les personnes âgées, les handicapés, les malades mentaux ont le droit d'être traités avec dignité.
Le contenu de ce projet de loi est antinomique aux conceptions et valeurs de la CGT.
La CGT se fonde sur la notion de réponses aux besoins en matière de santé et de son exigence pour tous.
L'accès aux soins en constitue un des paramètres qui doit donc s'y inscrire en terme d'équité sociale, économique et territoriale.
Le service public de santé ne doit pas être démantelé. Trop de malades souffrent sans pouvoir se soigner efficacement.
Le 5 mars, exigeons le retrait de la loi Bachelot.
D'autres choix sont possibles.
La CGT propose :
- le développement d'un service de santé public performant, de proximité et accessible à tous ;
le développement d'une politique de prévention sur le lieu de travail, à l'école, dans des centres de santé… ;
- une couverture du risque maladie solidaire et de haut niveau, avec la suppression des franchises, forfaits, dépassements d'honoraires médicaux…. ;
- un autre financement de la sécurité sociale, permettant de dégager des recettes nouvelles au service de la solidarité nationale : cotisations sur l'ensemble des richesses crées, modulation de la cotisation des entreprises en fonction de l'investissement dans l'emploi et l'outil de travail ;
- une gestion démocratique : création de chambres territoriales de santé au plus près des besoins de la population et d'une instance nationale représentative, le retour à l'élection des représentants des assurés sociaux dans les caisses de sécurité sociale, de représentants des salariés et de la population dans les chambres territoriales de santé.
Le système de santé français, longtemps considéré comme un modèle de référence, n'est pas à déconstruire mais à renforcer et à mieux coordonner.
Le 5 mars 09
SALARIES ET USAGERS, SOYONS NOMBREUX
RASSEMBLEMENT :
- 9 H : HOPITAL HENRI MONDOR DE CRETEIL (hall principal)
- 10H30 : METRO SEVRES BABYLONE
TOUT LE DOSSIER DE LA CGT EN CLIQUANT SUR L'IMAGE CI DESSOUS :
Mobilisation pour les hôpitaux et la santé 5 mars
MOBILISATION CONTRE LA LOI BACHELOT
Manifestation jeudi 5 mars - 10 h 30 - Sèvres Babylone vers Assemblée nationale
La commission NPA Santé,Sécu ,Sociale de la région parisienne soutient et participe aux mobilisations contre la privatisation du service public hospitalier, la sécurité sociale et les centres médico-sociaux.
En effet depuis le 10 février dernier Mme Bachelot présente la loi Hôpital, Patient, Santé, territoire.
Cette loi vise a détruire le service public de santé dans son ensemble. Avec un objectif non avoué mais claire la privatisation d'un maximum de services hospitaliers mais aussi la destruction du statut des fonctionnaires hospitaliers.
Concrètement la loi supprime (car dans certains hôpitaux la loi est dejà mise en application) des emplois dans un secteur qui actuellement souffre du manque de personnel. Elle obligerait le personnel à se déplacer d'hôpital à un autre hôpital d'une semaine à l'autre. ( sans prendre en compte les problèmes que cela peut découler tel que les gardes d'enfants...). Les fermetures de services qui découlent des regroupement d'hôpitaux vont accentuer le manque de place dans les hôpitaux. Ce qui va aggraver accès et la qualité des soins pour le patients.
La commission NPA Santé, Sécu, Sociale veut pointer du doigt l'urgence de ce mobiliser pour le RETRAIT de cette loi. Le NPA se doit d'informer et mobiliser la population et les salaries. Car il y a aucun relai médiatique ni politique des autres parti de gauche sur la gravité de cette loi.
C'est pourquoi nous demandons à chaque comité d'organiser des diffusions de tracts dans les hôpitaux prés de chez eux. Nous conseillons les horaires suivants, 6h30 et 14h pour toucher le maximum des personnes.
Les tracts sont disponibles 27 rue TAINE (metro Dausmenil) à partir de jeudi 26.
Ci dessous la liste de quelques hôpitaux :
- 95 : Charles Richet ( Villiers-le-bel)
- 94 : Paul Brousse ( Villejuif)
- 94 : Bicetre (Le kremelin-bicetre)
- 94 : Charles foix ( Ivry sur seine)
- 94 : Henri Mondor ( Créteil)
- 93 : Avicenne ( Bobigny)
- 93 : Jean Verdier ( Bondy)
- 93 : Rene Muret ( Sevran)
- 93 : Intercommunal de Montreuil
- 92 : Ambroise-paré (Boulogne bilancourt)
- 92 : Antoine Beclere ( Clamart)
- 92 : Beaujon ( Clichy)
- 92 : Louis Mourier ( Colombes)
- 91 : Georges Clemenceau ( Champcueil)
- Paris centre : Hotel dieu ( Metro cité)
- Paris 10 : Fernand Widal/Lariboisière ( Metro Gare du nord)
- Paris 10 : St Louis ( Metro Goncourt)
- Paris 12 : Armand Trouseau ( Metro Bel air)
- Paris 12 : St Antoine ( Metro Reuilly-Diderot)
- Paris 13 : Pitié Salpetriére ( Metro St marcel) Paris 14 : Broussais ( Metro plaisance)
- Paris 14 : Cochin/St Vincent paul ( Metro Saint Jacques)
- Paris 15 : Georges Pompidou
- Paris 15 : Necker ( Metro Duroc)
- Paris 18 : Bichat Claude Bernard (Metro porte St Ouen)
- Paris 19 : Robert Debré ( Metro porte des lilas)
- Paris 20 : Tenon ( Metro Gambetta)
Communiqué du 1 mars 09
Le Collectif contre les franchises et pour l'accès aux soins partout et pour tous, et pour une sécurité sociale solidaire,
la Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics,
la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité,
se félicitent qu'ait été lancé, le lundi 16 février, par de nombreuses organisations de salariés et de praticiens, un Appel intersyndical à une journée de grève et de mobilisation POUR LA SANTE PUBLIQUE, le jeudi 5 mars 2009.
Pour leur part , les 3 Collectifs avaient vivement souhaité, à l'issue d'une réunion tenue à Paris le 4 février, que s'ouvre la perspective d'une action d'envergure nationale début mars, pour le rejet du projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » ou loi BACHELOT.
De fortes convergences d'analyses existent entre organisations syndicales, professionnelles de la Santé, Mutuelles, organisations de Patients, pour affirmer que ce projet n'est pas bon, qu'il va dégrader la qualité du service public de santé de ce pays, que la population a besoin dans ce domaine d'une autre loi reposant sur plus d'égalité, de solidarité, de démocratie, alors que le projet, dans les mesures concrètes qu'il avance, contredit systématiquement ces valeurs fondamentales.
Cela s'est exprimé massivement dans le cadre des manifestations unitaires du 29 janvier et il en sera de même le 19 mars. Les Collectifs expriment le souhait dans ce contexte que partout des cortèges Santé portent ces exigences.
Les Collectifs apprécient fortement que l' Appel à la journée du 5 mars rappelle clairement les conséquences calamiteuses des logiques de rentabilité financière, de mise en concurrence et de privatisation déjà à l'oeuvre au sein de l'hôpital public, malgré le dévouement des personnels à tous les niveaux, et donc le caractère inacceptable du projet de loi HPST , entièrement construit sur une amplification de ces logiques et sur le renforcement de l'autoritarisme dans le fonctionnement des futures ARS.
Ils soutiennent sans réserve l'initiative syndicale du 5 mars !
Ils considèrent en outre que
la puissance des manifestations du 29 janvier,
la perspective d'une autre journée, le 19 mars, exprimant encore plus massivement l'exigence d'une réorientation sociale de la politique gouvernementale,
mais aussi l'action unitaire menée depuis des mois contre les franchises médicales, pour l'accès aux soins pour toutes et tous, pour une sécurité sociale solidaire, pour la sauvegarde des hôpitaux de proximité et la qualité du service public de santé,
ainsi que la prise de conscience grandissante par la population des enjeux sociaux contenus dans la réforme du système de santé voulue par le Président et son gouvernement,
constituent autant de conditions favorables pour que le 5 mars soit l'occasion d'une mobilisation citoyenne importante exigeant le retrait du projet de loi BACHELOT, des moyens nouveaux pour le développement de l'hôpital public et une politique publique de santé ambitieuse, respectueuse de l'intérêt général.
Ils appellent donc l'ensemble des Collectifs locaux à tout faire pour que partout en France, la convergence des personnels en lutte, des patients-usagers, des élus et organisations politiques, des citoyens, puisse se réaliser et assurer ainsi le succès du 5 mars.
Contacts :
Jean Claude Chailley : 06 64 68 15 25 <jcchailley@free.fr>
Annick Flageollet : 06 61 30 84 03 annick.flageollet@wanadoo.fr
Françoise Nay : 06 07 89 06 57 Postmaster@coordination-nationale.org
Bernard Defaix : 06 81 98 94 46 cont act@v-s- p.org -mfg.bdef@wanadoo.fr
Source : message reçu le 1 mars 19h
Hôpital en danger: retrait de la loi Bachelot !
tract PCF
Public-privé : la confusion organisée.
Le gouvernement organise la marche forcée vers la disparition même de statut public tant pour l'hôpital que pour ses personnels. Cela s'inscrit dans la réduction systématique des dépenses et du nombre d'emplois publics. On prétend inciter à des partenariats public- privé, en réalité on installe la domination du privé et des seuls critères de rentabilité financière. L'hôpital est conçu comme une entreprise, la santé comme une marchandise. Cela mène au productivisme, aux actes rémunérateurs et à la sélection des patients.
Une étatisation permettant d'accélérer la marchandisation de la santé.
Le pouvoir est concentré au niveau du président du directoire, en diminuant le rôle du conseil de surveillance venant remplacer le conseil d'administration. On passera d'un conseil qui administre à un conseil qui surveille des informations déjà triées sur le volet. C'est un dessaisissement des élus locaux, des représentants des usagers et des personnels de leur place et de leur force d'intervention dans la gestion des établissements publics de santé. Au détriment de la qualité de soins et de l'attention apportée aux malades on accélère la concurrence entre établissements et au sein même de ces établissements !
La mise en place des Agences Régionales de Santé est annoncée pour 2010. C'est le nouveau bras armé de l'Etat et des forces libérales. Avec la concentration du pouvoir dans les mains de son Directeur Général, c'est une déconcentration du pouvoir central et non une décentralisation.
Les « Communautés Hospitalières de Territoires » sont présentées comme le mode de coopération pour les établissements publics. En fait le but de cette structure unique est de réduire le nombre des établissements publics. On va vers une désertification supplémentaire de la couverture sanitaire ; et les regroupements se feront au détriment des hôpitaux de moindre taille. Fragilisés, ils perdront une grande part de leur attractivité, de leur capacité et de leur efficacité. Ils ne répondront plus aux besoins locaux. On pourra alors en faire un ghetto pour personnes âgées, sans tenir compte de leurs besoins sanitaires, psychologiques, humains et familiaux.
Il faut partir des besoins des populations !
C'est bien des besoins qu'il faut partir et non pas de l'offre de soins. La loi évacue la question des besoins, le seul objectif est de réduire l'offre publique des soins.
Alors que la situation budgétaire des hôpitaux publics est catastrophique, leur surendettement explose dans la crise financière avec le durcissement des critères du crédit et des taux d'intérêt pour les hôpitaux. Les déficits budgétaires vont s'accélérer avec l'asphyxie financière des hôpitaux. Les plans de redressements vont imposer des privatisations d'activités, des réductions de services, d'emplois, des pertes de droits pour les personnels des établissements.
La loi Bachelot amplifie les attaques contre l'hôpital public. Elle fonde un hypothétique retour à l'équilibre financier sur la seule réduction de l'offre hospitalière publique : le principe d'égalité d'accès à la santé est totalement remis en cause.
Aucune solution n'est proposée pour réduire les inégalités criantes. Un véritable projet alternatif est à construire :
► Démocratie sanitaire et la réponse aux besoins de santé de la population.
► Développement de tous les territoires, et accès égalitaire aux soins de qualité.
► Une réforme efficace des financements indispensable.
Jeudi 5 Mars : Journée d'action nationale pour la santé
Le PCF soutient et participe activement aux luttes des salariés, des acteurs du système de santé, des populations et des usagers, les mobilisations doivent s'amplifier et converger pour le retrait de la loi Bachelot et la construction d'une réforme de progrès.