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mercredi 6 novembre 2019 à 13h30

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Rassemblement éducation

« Souffrances au travail : STOP ! »

Mobilisé.es pour nos conditions de travail

Appel inter-syndical 93

Le 3 octobre des milliers de collègues se sont rassemblés à Bobigny le jour du CHSCT départemental qui faisait suite au suicide de notre collègue Christine Renon, un drame qui a mis en colère toute la profession. Cela ne peut plus durer ! Il est urgent de satisfaire les revendications ! Le ministredoit protéger le personnel de l'éducation nationale et les élèves.

Jour du CHSCT Ministériel concernant les actes suicidaires dans l'éducation nationalel'intersyndicale 93 a déposé un préavis de grève et appelle tou.te.s les collègues à se mobiliser.

Rassemblement

Mercredi 6 novembre 2019
de 13 h 30 à 15 h 30
72 rue Regnault
(angle rue des terres au curé)
PARIS 13ème

L'institution est responsable !

Les collègues sont victimes des réformes à marche forcée, rejetées par l'ensemble de la profession du 1er comme du 2nd degré dans la rue comme dans les instances paritaires ministérielles, académiques ou départementales. Ils sont victimes de la mise en oeuvre de ces réformes sous la pression de la hiérarchie, au mépris parfois de nos valeurs professionnelles, notre éthique. Ils sont victimes des méthodes de management issues du privé.

Le recours massif aux contractuel.le.s, renforcé par la nouvelle loi sur la fonction publique dont nous demandons le retrait, entraine une précarité inacceptable. Dans notre académie, 1640 collègues contractuels ont reçu des courriers de licenciement pendant l'été.

La standardisation de nos pratiques professionnelles les injonctions permanentes qui nous transforment en de simples exécutant.es, la surcharge de travail que cela génère et qui pèse sur chaque collègue, le manque criant de matériel pédagogique et informatique dans nos écoles et l'absence de protection de la hiérarchie face aux agressions, menaces dégradent considérablement nos conditions de travail. Il faut que cela cesse !

Nous refusons l'instrumentalisation du décès de notre collègue de Pantin. Le statut de directeur d'école ne répond pas à ces revendications et va même aggraver la situation.

Par contre nous revendiquons la création de postes d'aide à la direction pour toutes les écoles et du temps de décharges supplémentaires pour les enseignant-es en charge de direction !

Nous exigeons l'abrogation des réformes néfastes pour nos droits, nos conditions de travail, pour l'écolerépublicaine (loi dite de la Confiance, réformes du Bac et du lycée).

Dans le 93, depuis de nombreuses années, tous les acteurs du système éducatif subissent une pression qui va croissant, une violence et des conditions de travail qui les mènent à l'épuisement. Nous refusons que l'État instrumentalise le décès d'un lycéen pour déplacer les vraies questions !

Nous exigeons en urgence un plan de développement des services publics d'éducation dans le 93 qui réponde aux besoins réels des personnels et des usagers.

Pour l'Education, nous exigeons la création de postes d'enseignant.es, de CPE, d'AED, d'infi rmières, de médecins, d'assistant.e.s sociaux.ales, d'aide à la direction, préalable incontournable à l'amélioration de nos conditions de travail. Nous exigeons le réemploi de tous les collègues contractuel.les sur des contrats d'un an ! Nous exigeons la construction d'écoles, de collèges, de lycées.

Adultes comme enfants, nous souffrons de l'abandon des politiques publiques dans le 93. Depuis le début de l'année trop de situations dramatiques : suicide, agressions, assassinat d'élève... Cela doit cesser et l'État doit prendre ses responsabilités. En mai 2018, un rapport parlementaire concluait à des « défaillances » de l'État en Seine-Saint-Denis dans ses missions régaliennes (éducation, santé, police, justice) et faisait état d'une République « en échec ». À ce jour, aucune leçon n'en a été tirée.

Chaque jour, en Seine-Saint-Denis, nous continuons de mesurer l'échec des pouvoirs publics.

Agissons ! Mobilisons-nous !

Dans le même temps, de toute urgence, il faut aussi revaloriser les salaires dans l'éducation nationale. C'est donc bien la politique salariale menée aujourd'hui qui est en cause : faible niveau des salaires, absence de reconnaissance des qualifi cations, du travail et de l'engagement des enseignant•es comme de l'ensemble des personnels de l'Éducation alors que trop souvent les conditions de travail sont dégradées et le malaise profond. Pour les retraites : le système individuel à points du projet de réforme rend aléatoire le montant des pensions et vise à repousser l'âge de départ à la retraite, c'est NON !

L'intersyndicale 93 appelle tou.te.s les collègues à se mobiliser :

Tou-tes en greve à partir du 5 decembre
pour nos retraites, salaires,
conditions de travail

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/73836
Source : https://www.sudeducation93.org/Souffrances-au…


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Toutes et tous en grève le 6 novembre !

Mobilisons nous pour nos conditions de travail !

CGT éduc'action

Souffrances au travail : STOP !
Mobilisons-nous pour nos conditions de travail !
Toutes et tous en grève le mercredi 6 novembre !

Ces dernières semaines ont été marquées par l'émotion et la colère suite au suicide de notre collègue Christine Renon. Ces derniers jours ont aussi démontré notre capacité de réaction collective. Le jeudi 3 octobre, à l'occasion du CHSCTD exceptionnel, nous étions 65% de grévistes dans le premier degré et plusieurs milliers rassemblé·es sout les fenêtres de la DSDEN 93. Cela démontre notre besoin de nous retrouver, de discuter de nos conditions de travail et de casser ce silence qui pèse sur nous toutes et tous.

Dans le même temps, une vague de violences touche les établissements scolaires de notre département, avec un évènement dramatique aux Lilas et des actes graves dans de nombreuses villes comme à St-Denis, Epinay-sur-Seine ou encore à Stains pour ne citer que les cas les plus médiatisés. Là encore, la solidarité des collègues s'est manifestée sous des formes diverses : assemblées générales, manifestations, droits de retraits et journées de grève.

En parallèle, le Ministère poursuit ses réformes à marche forcée même si celles-ci sont très largement rejetées par les professionnels dans le primaire comme dans le secondaire. Nous exigeons l'abrogation des réformes néfastes pour nos droits et nos conditions de travail (loi dite de la Confiance, réformes du Bac et du lycée, réforme de la voie professionnelle).

La précarisation de nos conditions de travail et de nos métiers s'accentue en Seine Saint-Denis. Le recours massif aux contractuel·les, l'absence de moyens humains et financiers pour les services sociaux, le manque de collègues administratif·ves en sont des exemples criants.

La CGT Educ'Action 93 revendique un plan d'urgence pour la Seine Saint-Denis : des recrutements suffisants dans tous les corps ; la titularisation de tous les contractuel·les sans condition de concours ni de nationalité ; et des moyens financiers à la hauteur des besoins de notre département déjà très discriminé.

Alors que l'administration n'a fourni aucune réponse à nos revendications, l'intersyndicale des enseignant·es en Seine-Saint-Denis appelle à une forte mobilisation le mercredi 6 novembre à l'occasion du CHSCT ministériel. La CGT Educ'Action 93 œuvre à travailler dans une démarche d'union syndicale pour faire face à la politique destructrice du ministère de l'éducation nationale dans notre département.

Toutes et tous en greve le mercredi 6 novembre !
rassemblons-nous a paris a l'occasion du CHSCT ministeriel !
rdv a 13h - 72 rue Regnault - Paris

Saint-Denis, le 16 Octobre 2019

Source : https://93.cgteduccreteil.org/Toutes-et-tous-…


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Ne laissons pas le travail nous tuer

SUD éducation 93

Le geste désespéré de Christine le samedi 21 septembre, directrice de l'école Méhul à Pantin, bouleverse et mobilise toute notre profession.

Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, CGT-Educ'action, Sud-Education ont proposé une pétition qui a recueilli plus de 100 000 signatures en deux jours.

Jeudi 26 septembre, ce sont plus de 400 personnes qui se sont rassemblé.es devant l'école Méhul pour bel et bien qualifier le suicide de notre collègue de politique !

Jeudi 3 octobre 2019, ce sont plus de 200 écoles qui étaient fermées dans le département. 65 % de collègues étaient en grève. Plus de 2000 personnes venues de plusieurs départements (avec des appels à la grève à Paris, Marseille, Toulouse...) ont entre autres réclamé la démission de J.M Blanquer sous les fenêtres des bureaux de la DSDEN 93. !

Samedi 5 octobre, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont rendu hommage à Christine avec un marche blanche.

Le ministère Blanquer entend également profiter de la situation pour réaffirmer ce que réclament certains syndicats (comme l'UNSA ou la CFDT) à savoir un véritable pouvoir hiérarchique pour les directions d'école. La mobilisation contre le projet de loi « école de la confiance » l'a montré et SUD éducation 93 le martèle : « pas de chef.fes, tou.tes collègues ! »

SUD éducation 93 en plus d'apporter son soutien aux proches de Christine ainsi qu'à ses collègues, aux élèves et aux familles de l'école continuera de revendiquer de vrais moyens pour la Seine-Saint-Denis ainsi que d'exiger l'ouverture d'un chantier portant sur les conditions d'exercices de nos métiers à l'Education Nationale afin d'obtenir des mesures concrètes d'amélioration de nos conditions de travail.

La souffrance au travail existe bel et bien. Elle touche l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale, tous exposés à des conditions de travail pathogènes. Ces enseignant-e-s épuisé-e-s et stressé-e-s peuvent mettre fin à leur calvaire professionnel en mettant fin à leur vie. Comme tout employeur, l'Éducation nationale a des responsabilités, comme le prévoit le Code du travail, qui oblige ce dernier à « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ».

Pour SUD éducation 93, seule la lutte paie. Face au déni de l'institution, seul le rapport de force paiera pour faire pression face à ce ministère qui joue la sourde oreille.

3000 personnes devant la DSDEN 93! Le double devant le CHSCT Ministériel concernant les suicides dans l'éducation nationale.

Rassemblement mercredi 6 novembre de 13h à 15h 72 rue Regnault PARIS 13ème

SUD Education 93 et appelle tou.te.s les collègues à se mobiliser et ceux/celles qui travaillent à se mettre en grève ce jour-là !

SUD éducation exige que :

  • chaque suicide soit porté sans délai à la connaissance d'un CHSCT et des organisations syndicales.
  • le ministre communique les chiffres qui permettraient de prendre conscience de l'ampleur des suicides dans l'éducation nationale.
  • du Ministre que cesse la mise en place d'organisations du travail pathogènes et demande de réelles mesures de prévention et de protection des personnels afin d'éviter que ce drame se reproduise encore.
  • que les personnels bénéficient de la visite médicale annuelle de droit avec la médecine de prévention (médecine du travail dans la fonction publique)
  • le maintien des CHSCT

SUD éducation appelle aussi les collègues, partout où c'est possible à se réunir en assemblée générale afin de dresser des revendications sur leurs conditions de travail.

Source : https://www.sudeducation93.org/Souffrances-au…


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Manifestation - conditions de travail - éducation

FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT, SUD-Education

Nos organisations syndicales, FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT et SUD-Education ont adressé, le 8 octobre dernier, un courrier au Ministre de l'Education nationale à ce jour sans réponse. Elles lui demandaient des actes suite au malaise, à l'émotion et à la colère exprimés par les personnels après l'acte dramatique de Christine Renon.

C'est pour exprimer fortement nombre de revendications que ces organisations syndicales appellent à faire du 6 novembre prochain une journée de mobilisation (rassemblements, conférences de presse, demandes d'audience...).

Elles demandent :

  • une réelle amélioration des conditions de travail des directeurs et directrices d'école, des enseignant-es et de tous les personnels qui font vivre les écoles, les établissements et les services ;
  • une meilleure reconnaissance de leurs professionnalités ;
  • des mesures pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être au travail et le développement des services de médecine de prévention ;
  • une organisation moins verticale et moins injonctive des écoles, établissements et services. L'organisation d'un travail plus collectif et à des rythmes plus respectueux de la qualité de vie au travail ;
  • les moyens utiles indispensables au bon fonctionnement des écoles, des établissements et des services ainsi que les créations d'emplois nécessaires pour l'ensemble des personnels.

Enfin, ces organisations syndicales dénoncent, une nouvelle fois, la suppression programmée des CHSCT qui aggravera la prise en charge de celles et ceux qui sont en souffrance.

Source : https://www.sudeducation.org/Appel-commun-au-…