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mardi 8 octobre 2019 à 14h30

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Manifestation à Paris « Les retraités réclament justice ! »

Trajet / parcours : Départ 14h30 de Montparnasse en direction des Invalides


Pour l'augmentation des pensions,

tous en action le 8 octobre !

CGT, FO, CFTC, CFE-CGCn FSUn Solidaires, FGR-FP, LSR, UNRPA

« Le pouvoir d'achat des retraités en chute libre depuis 25 ans » !

C'est l'instance officielle Conseil d'Orientation des Retraites qui l'affirmait en 2017. Depuis, en 2017/2018, Emmanuel Macron a foncé tel un rouleau compresseur et a écrasé nos pensions par deux mesures complémentaires, le gel des pensions et l'augmentation de 25 % de la taxe CSG. Pendant le même temps, il supprimait l'ISF et la France devenait championne d'Europe de la distribution des dividendes !

Emmanuel Macron a été stoppé par les fortes mobilisations des retraitées et retraités,

jusqu'à 200 000 dans la rue à l'appel de nos 9 organisations, et souvent la moitié des présences sur les ronds-points tenus par les gilets jaunes.

Emmanuel Macron a cédé en trois fois sur une partie de nos revendications :

annulation de l'augmentation de la CSG en 2019 et fin du gel des pensions en 2020 … mais seulement pour une partie des personnes en retraite, pas pour les célibataires ayant plus de 2 000 €, les personnes en couple à plus de 1 500 €, qui cumulent tous les coups et les coûts …

Il promet le retour à une revalorisation des pensions pour tout le monde en 2021, ce qui n'empêchera pas la baisse du pouvoir d'achat des pensions contrairement à l'indexation des pensions sur les salaires que nous demandons.

Nous connaitrons bientôt l'évolution de nos pensions et l'ampleur des reculs du Président Emmanuel Macron :

tout sera le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 que le Parlement votera en fin d'année.

Le Président Emmanuel Macron tiendra-t-il ses promesses ? On se souvient que le candidat Emmanuel Macron s'est fait élire par les retraité-e-s en affirmant « Avec moi, le pouvoir d'achat des retraités sera préservé … ».

Le 8 octobre,

soyons des centaines de milliers dans la rue, pour que le gouvernement décide enfin de maintenir notre pouvoir d'achat, de rattraper tout ce que nous avons perdu depuis 2013. C'est possible, nous avons déjà fait un peu céder le gouvernement, il nous faut continuer.

Les retraité-e-s ont raison d'être inquiets :

  • Le déremboursement des médica-ments coûte cher aux retraité-e-s qui en consomment plus que la moyenne. Le 0 % de certaines lunettes et certains appareils auditifs, c'est bien, mais il sera payé par l'augmentation des mutuelles, alors que nous ne bénéficions pas de la participation des employeurs, et que le prix de cette mesure risque de se répercuter les cotisations.
  • Les moyens aux collectivités locales diminuent (fin de la taxe d'habitation) ce qui va accélérer la disparition des services publics de proximité dont nous avons tant besoin chaque jour, et aussi augmenter les taxes foncières et d'enlèvement des ordures ménagères.
  • De plus en plus, internet devient obligatoire, y compris pour prendre rendez-vous chez un médecin. Les services publics doivent être entièrement dématérialisés en 2022, comment faire sans ordinateur (une personne sur cinq, souvent âgée) ?
  • Une réforme des retraites arrive et nous concerne directement, le Haut Conseil à la réforme des retraites veut bloquer la part des pensions dans les richesses créées (13,8 % du PIB) alors que 150 000 personnes de plus touchent une pension chaque année. La même part à se partager entre plus de monde, c'est moins de pension pour chacun !
    Pire, le gouvernement veut réduire les dépenses de pension d'ici le 1er janvier 2025, jour de l'application de la réforme !

Nous avons ouvert la brèche, manifestons tous ensemble pour :

  • La suppression de la hausse de la CSG et la fin du gel des pensions pour toutes les retraites et pensions, avec rattrapage des pertes subies au 1er janvier 2020.
  • La revalorisation de toutes les pensions en fonction de l'évolution des salaires.
  • Un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète.
  • Le maintien et l'amélioration des pensions de réversion.
  • L'embauche immédiate de 40 000 personnes comme le demande le personnel des EHPAD et des soins à domicile. La prise en charge de la perte d'autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l'ouverture d'un droit universel dans le cadre d'un grand service public de l'aide à l'autonomie.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/72747
Source : http://www.cgt91.fr/event/mobilisation-des-re…
Source : https://solidaires.org/Journee-nationale-d-ac…


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Pour stopper le projet Macron-Delevoye sur les retraites :

tous mobilisés !

IdF : CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, et UNL

Toutes les luttes en cours, notamment dans les urgences, chez les sapeurs-pompiers, dans les finances publiques…, démontrent le rejet massif des contre-réformes du gouvernement par les personnels et leur volonté par-là même de défendre les services publics.

Les Unions Régionales Ile-de-France (URIF) CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, et UNL constatent que les salariés du public et du privé, prenant connaissance du contenu du projet Macron-Delevoye de retraite par points, réalisent qu'ils seront perdants.

D'ores et déjà, des grèves et manifestations importantes à l'appel des organisations syndicales ont eu lieu : grève à plus de 90% des agents de la RATP vendredi 13 septembre, manifestation de 20 000 avocats, infirmiers libéraux et pilotes de ligne lundi 16 septembre à Paris, grève massive à EDF jeudi 19 septembre contre le projet Hercule qui vise à privatiser l'entreprise, à démanteler le statut des agents et à impacter en conséquence leur régime de retraite.

Les URIF soutiennent toutes les actions, grèves et manifestations à venir, notamment la manifestation des 9 organisations syndicales de retraités, mardi 8 octobre prochain, qui exigent notamment la suppression de la hausse de la CSG et la revalorisation de toutes les pensions.

Elles soulignent également la mise en demeure adressée par l'intersyndicale des fédérations de l'énergie au gouvernement et à la direction d'EDF pour retirer définitivement le projet Hercule, sans quoi des appels à la grève seront engagés à partir du jeudi 10 octobre.

Dans cette situation, et informées de l'appel à la grève illimitée des syndicats de la RATP et des transports à compter du 5 décembre prochain, pour le rejet du projet de réforme de retraite du gouvernement, elles soutiennent cette mobilisation pour que le gouvernement entende le refus de sa réforme et retire son projet.

En conséquence, les URIF appellent à tenir ensemble, et dès maintenant, dans tous les secteurs du public comme du privé, des réunions et des assemblées générales, pour renforcer les mobilisations et préparer la grève, à partir des revendications de chacun, pour exiger :

  • Maintien de tous les régimes de retraite existants !
  • Retrait du projet macron-delevoye sur les retraites !
  • Pour un depart à la retraite à 60 ans à taux plein !

Source : http://urif.cgt.fr/pour-stopper-le-projet-mac…


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24 septembre et 8 octobre : les retraité-e-s réclament justice !

CGT

Ce que veulent les retraités!

  • La suppression de la hausse de la CSG pour tous les retraités
  • Une mesure immédiate de revalorisation de 3%
  • La réindexation des pensions sur le salaire annuel moyen
  • La fixation du taux de réversion à 75 % sans condition d'âge et de ressources
  • Le rétablissement des services publics de proximité

Le 20 juin dernier, les retraités ont adressé plus de 200 000 cartes pétitions au président de la République pour exiger l'annulation de la hausse de la CSG pour tous les retraités, le retour à l'indexation des pensions sur l'évolution des salaires, une mesure immédiate de revalorisation de 3 % compensant la baisse récente de pouvoir d'achat des retraités, le maintien et le développement des services publics de proximité.

Face aux retraités Macron a dû reculer deux fois

Une première fois en relevant à 1 200 € le montant du revenu fiscal du foyer de retraités à partir duquel s'applique la hausse de la CSG de 25 %. Une deuxième fois en relevant ce montant à 2000 €. Ces décisions n'ont rien à voir avec de la compassion ou à une adhésion à la justice sociale. Il fallait apaiser la colère des retraités qui ont massivement manifesté contre la hausse de la CSG en 2018 et 2019 et envahi les ronds-points des gilets jaunes.

La colère était pleinement justifiée et l'est toujours. L'injustice est flagrante car dans le même temps le président accordait aux plus riches de notre pays des cadeaux fiscaux inédits : suppression de l'ISF, réduction de la fiscalité sur les dividendes et le capital, laxisme face à la fraude fiscale, qui s'élève en France à près de 100 milliards par an !

« Le pouvoir d'achat des retraités en chute libre depuis 25 ans »

Ce n'est pas seulement la CGT qui le dit mais le journal économique Les Echos sur la foi d'un rapport du Conseil d'Orientation des Retraites (COR) en 2017.

Depuis, avec la hausse de la CSG et la non-indexation des pensions sur les prix, la perte s'est accentuée.

Après avoir promis de protéger le pouvoir d'achat des retraités, Emmanuel Macron s'attache à le réduire mesure après mesure et ce n'est pas fini.

Les futurs retraités plus pénalisés encore

La réforme des retraites en discussion aujourd'hui va, de l'avis de la plupart des observateurs, conduire à une baisse du montant des pensions des futurs retraités. Le candidat à la dernière présidentielle, François Fillon, déclarait lui-même devant un parterre de patrons, que le seul intérêt de la retraite à points était de permettre au gouvernement de baisser le montant des pensions en abaissant la valeur des points sous un prétexte quelconque...

L'enrichissement des plus riches n'est pas la solution, mais le problème

La France n'est pas seulement la championne de la distribution des dividendes. En 2019, elle est le deuxième pays au monde avec le plus de millionnaires et leur nombre devrait progresser de 60 % dans les 5 ans à venir. Avez-vous constaté une amélioration de la situation du pays ? De la croissance ? Des services publics ?

Un mieux être ? Plus d'investissements dans l'économie réelle ? Non, le seul résultat dont s'enorgueillit le président c'est la petite baisse du chômage, qui s'explique surtout par des embauches sur des emploisprécaires (70 % de CDD) et un record de radiations à Pôle-emploi.

L'argent qui s'accumule chez les plus riches au prix de l'appauvrissement de tous les autres ne profite qu'à eux et pourtant Emmanuel Macron veut poursuivre la même politique néfaste pour les retraités et suicidaire pour le pays.

Les retraités doivent pouvoir vivre comme ils le méritent

Ce gouvernement prétend vouloir honorer le travail mais il méprise les 40, 42, 45 ans de travail des retraités qui ont construit leur droit à une retraite qui leur permette de vivre normalement. Or, la plupart sont désormais obligés de réduire toutes les dépenses qui font le quotidien de leur vie et les aides qu'ils apportent à leurs enfants et petits enfants.

Les retraités ne placent pas leurs pensions dans les paradis fiscaux, leurs dépenses représentent 48 % de la consommation, 51 % du logement, 50 % de la communication, 50 % des achats d'automobiles et 22 milliards dans le tourisme en 2018.

Porter atteinte au pouvoir d'achat des retraités c'est aussi pénaliser lourdement l'économie et compromettre l'activité des entreprises et la création d'emplois.

Ce que veulent les retraités

  • La suppression de la hausse de la CSG pour tous les retraités.
  • Une mesure immédiate de revalorisation de 3%
  • La réindexation des pensions sur le salaire a nnuel moyen
  • La fixation du taux de réversion à 75 % sans condition d'âge et de ressources
  • Le rétablissement des services publics de proximité (Poste, trésorerie, centre d'impôt, centre de soins, foyers logements, maisons de retraites...). Le numérique ne doit pas être utilisé pour supprimer des emplois et des services !

Dans un pays aussi riche du travail de ses salariés et de ses retraités que la France, ces revendications ne sont ni excessives, ni utopiques, elles correspondent à l'urgence des besoins exprimés par l'immense majorité de la population et aux moyens dont dispose la France.

Le 24 septembre nous manifesterons avec les salariés et les futurs retraités contre la réforme des retraites.

Le 8 octobre

RETRAITÉ-E-S, RASSEMBLONS-NOUS dans tout le pays pour la reconquête de notre pouvoir d'achat, la reconnaissance de la contribution des 16 millions de retraités aux richesses du pays.

Dans l'intérêt de nos familles et dans celui du pays.

Source : http://ufsecgt.fr/spip.php?article7276


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Retraitées et retraités dans l'action le 8 octobre

UNIRS - Solidaires

« Trop vieux pour bouger »

C'est ce que se sont dit les récents Présidents de la République qui ont cru pouvoir, sans réaction, reculer la date de revalorisation des pensions, voire les geler.

L'actuel Président a fait pire, il a baissé les pensions en imposant, en même temps, le gel des pensions et l'augmentation de la taxe CSG de 25 %. Emmanuel Macron a pensé que les retraité-e-s avaient la mémoire défaillante, il s'est fait élire, notamment par les retraité-e-s, en affirmant « avec moi, les pensions seront préservées » et une fois élu, il les a baissées. Les récents Présidents de la République se sont tous trompés, nous sommes mobilisés et avons de la mémoire !

Les retraité-e-s fortement mobilisé-e-s !

Déjà 8 manifestations depuis l'élection de E. Macron, ayant regroupé jusqu'à 200 000 personnes, à l'appel du « Groupe des neuf » organisations de retraité-e-s, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, UNRPA-Ensemble & solidaires.

Et de nombreux Gilets jaunes sur les ronds-points étaient des retraité-e-s, mobilisés pour réclamer la suppression de la CSG et une augmentation des pensions au même rythme que les salaires.

E. Macron a été surpris et a trouvé ça anormal, allant jusqu'à conseiller à la retraitée Geneviève Legay, blessée par une charge de police à Nice, de « ne pas manifester à son âge et de rester chez elle » ! Il a dû prendre acte des mobilisations et lâcher du lest.

Nous avons fait reculer E. Macron trois fois

A chaque mobilisation importante, il a dû reculer :

  • Il a annulé la hausse de la CSG pour 100 000 personnes ayant une pension inférieure à 1 200 €.
  • Il a baissé la CSG au 1 er janvier 2019 pour la pension du célibataire inférieure à 2 000 € et du membre d'un couple à 1 500 €.
  • Il a promis de revaloriser les pensions, selon l'augmentation des prix, au 1 er janvier 2020 pour les pensions inférieures à 2 000 € (célibataire) et 1 500 € (couple).

Les reculs c'est bien, mais le compte n'y est pas

Après une vie au travail, nous méritons une pension au moins égale au SMIC.

Solidarité entre actifs et retraité-e-s : augmentation des pensions comme le salaire moyen, qui progresse un peu plus que l'inflation.

Poussons E. Macron dans ses retranchements !

Nous avons pu gagner un peu, nous pouvons gagner beaucoup !

Tous dans l'action le 8 octobre

La réforme des retraites, ça concerne directement les retraité-e-s !

E. Macron et son gouvernement, qui pensent que les retraité-e-s ne réfléchissent pas, croient sur parole ce que leurs élus leur disent, nous rabâchent que la réforme des retraites ne nous concerne pas.

C'est faux, au moins pour trois raisons.

1) Le gouvernement annonce clairement que le système de retraite, en léger déficit actuellement, devra être à l'équilibre au 1 er janvier 2025, jour de l'application qu'il souhaite pour sa retraite à points. Il refusera très certainement d'augmenter les recettes, les cotisations puisqu'il pratique l'inverse, la baisse et l'exonération des cotisations des entreprises. Il n'aura qu'un seul moyen, une nouvelle période de gel, voire de baisse des pensions !

2) L'objectif principal de la retraite à points est la maîtrise des dépenses, le gouvernement bloque la part des dépenses de pension dans les richesses créées (c'est la « règle d'or » de la part des retraites dans le PIB maintenue sous 13,8 %). La même part de pensions pour davantage de personnes (il y a 150 000 personnes en retraite en plus chaque année), c'est une plus petite part pour chacun, une baisse relative des pensions.

3) La future loi retraite à points fixe les revalorisations. Le rapport Delevoye remis au gouvernement le 16 juillet préconise une revalorisation des pensions selon l'inflation : cela va créer un écart avec les salaires qui augmentent plus vite et cet écart va grossir chaque année. Actuellement, la pension moyenne est égale à 64,4 % du salaire moyen, en 2050 elle diminuerait à 50,9 %, selon le Conseil d'Orientation des Retraites.

Source : https://solidaires.org/Journee-nationale-d-ac…


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EHPAD : préavis de grève national le 8 octobre 2019

Sud CT

Ce préavis concerne l'ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel.les et auxiliaires de la fonction publique territoriale et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial) ainsi que les personnels titulaires et non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes et les établissements d'enseignement privé.
Ce préavis est destiné à permettre à tous.tes les agents.es de la fonction publique territoriale qui le souhaitent, de participer aux mobilisations et actions de grèves pour dénoncer les attaques contre la fonction publique et les services publics. Il a, notamment, pour but de dénoncer la situation des personnes travaillant dans des EHPAD (Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes)

Pour la fonction publique, la fédération SUD CT :

  • Refuse que la population et les salarié-e-s des EHPAD fassent les frais des politiques d'austérité,
  • Exige le recrutement massif de personnels qualifiés pour atteindre, a minima, un ratio (toute fonction confondues) d'un personnel par personne accueillie,
  • Revendique la titularisation pour l'ensemble des personnels,
  • Revendique la titularisation pour l'ensemble des personnels,
  • Revendique la prise en charge de la perte d'autonomie par la solidarité nationale, contre les logiques assurantielles et marchandes,
  • S'oppose à la marchandisation de ce secteur.

Source : https://sud-ct.org/spip.php?article218


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Ensemble

pour défendre notre système de santé et d'action sociale

CFE- CGC, CFDT, CGT, FO, SUD, AMUF, Inter Urgences, PP, CNDMHP

En grève depuis mars dernier, les services d'urgence montrent la voie aujourd'hui. Ce mouvement démontre que, même dans un contexte contraint, la lutte paie.

Les mobilisations en cours appellent à l'élargissement et à la convergence des salarié.e.s des différents secteurs d'activités dans la Santé et l'Action Sociale qui portent des revendications partagées qui doivent être gagnées pour tous.

Sous effectifs, manque de lits, salaires : on constate une multiplication des conflits et des luttes menées dans les établissements de Santé qui touchent tous les secteurs d'activités.

Au-delà de l'important mouvement aux urgences, en EHPAD et dans les structures d'accueil des personnes âgées, les services de soins à domicile, des populations locales au côté des salarié.e.s avec les organisations syndicales défendent leurs services de psychiatrie, leurs maternités, leurs centres d'accueil pour la protection de l'enfance… et bien d'autres.

Les organisations syndicales représentatives médicales et paramédicales CFE- CGC, CFDT, CGT, FO, SUD, AMUF, le collectif Inter Urgences, le printemps de la Psychiatrie et la Coordination Nationale de Défense des Maternités et des Hôpitaux de Proximités, réunis mardi 25 septembre 2019 à Montreuil, appellent à la mobilisation des salarié.e.s et des usager.e.s pour défendre notre système de Santé et d'Action Sociale.

Ce sont 8,4 milliards d'économies imposées aux hôpitaux, entrainant la fermeture de 100.000 lits, de 95 services d'urgences et la disparition de la moitié des maternités sur le territoire en 20 ans !

Cette politique d'austérité libérale, exclusivement guidée par une vision comptable d'économies à court terme, a fini par gravement détériorer notre système de Santé et d'Action sociale. Les salarié.e.s, agent.e.s, de tous ces services exigent des effectifs et des moyens financiers supplémentaires pour faire face à l'activité dans les établissements et pour exercer leur mission auprès de la population.

Urgence à défendre notre système de Santé et d'action Sociale, les missions de services publics pour les salarié.e.s, les usagè.r.e.s.

Des mouvements de grève importants et croissants se développent sur tout le territoire. Ils reflètent un profond malaise et dénoncent une politique catastrophique de Santé et d'Action sociale qui ne prend plus « à bras le corps » l'ensemble des problématiques rencontrées par les personnels médicaux, non médicaux, ouvriers, administratifs, ainsi que les usager.e.s, tout cela en dégradant ostensiblement les conditions d'accueil des populations et les conditions de travail des personnels.

Nous revendiquons :

  • Le recrutement de professionnel.le.s pluridisciplinaires qualifié.e.s
  • L'égalité Femmes/Hommes, à qualification égale rémunération identique pour relancer l'attractivité de nos métiers à prédominance féminine, toujours sous-rémunérés par rapport à d'autres secteurs à prédominance masculine et à qualification égale.
  • L'ouverture immédiate de lits d'hospitalisation, de structures d'accueil et l'arrêt des fermetures de services, d'établissements et de lits sur tout le territoire. Le maintien de l'ensemble des établissements de proximité, ceci pour rompre avec les déserts médicaux et sanitaires, pour un accès égalitaire qui permette d'accompagner et de prendre en charge toute la population. Plus de brancards dans les couloirs !
  • Le recrutement de personnels en nombre suffisant pour faire face à l'activité dans les services et les établissements pour contribuer à la nécessaire exigence d'une prise en charge optimale de la population en faveur de soins et d'un accompagnement individualisé, et non des soins déshumanisés standardisés comme c'est le cas aujourd'hui !
  • L'amélioration sensible des conditions des salarié.e.s pour une meilleure vie au travail et articulation avec leur vie familiale et sociale.
  • Une juste reconnaissance de la pénibilité de nos métiers pour un départ anticipé à la retraite à taux plein.

L'absence d'écoute du gouvernement a pour effet une profonde colère qui s'exprime depuis plusieurs mois, des personnels toutes catégories confondues qui sont épuisés mais déterminés à ne plus attendre. Nous ne voulons plus des « effets d'annonces » mais des actes concrets qu'il faut engager immédiatement pour de réelles améliorations des conditions de travail des salarié.e.s et d'amélioration de la qualité de prise en charge de la population. Nous exigeons d'être reçus par Madame la Ministre pour engager des négociations urgentes en particulier sur les thèmes suivants :

  • Recrutement de professionnel.le.s supplémentaires immédiatement et plan de formation pluridisciplinaire.
  • Revalorisation générale des salaires et reconnaissance des qualifications des professionnel.le.s
  • Renforcement des moyens financiers significativement pour les établissements, ce qui passe par une revalorisation de l'ONDAM à au moins 5% et donc de la Loi concernant le Plan de Finances de la Sécurité Sociale
  • L'arrêt de toutes les fermetures d'établissements, de services et de lits.
  • De réelles mesures qui garantissent l'accès, la proximité et l'égalité de prise en charge pour la population sur tout le territoire.
  • La reconnaissance de la pénibilité de nos métiers.

Pour obtenir satisfaction sur ces revendications, nous soutenons l'ensemble des mouvements de grève déjà en cours. Nous serons à l'initiative de mouvements de grèves et de toutes les actions décidées avec les salariés.e.s dans les établissements du sanitaire, du médico-social et social, privés et publics.

Nous proposons deux temps forts de mobilisation :

Nous nous engageons à construire un mouvement large de convergence dans le cadre du Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale dans la perspective d'une journée « morte » dans la Santé et l'Action Sociale pendant la première quinzaine de novembre au moment des débats parlementaires sur le PLFSS

Source : message reçu le 4 octobre 19h