mardi 24 septembre 2019 à 14h
Manifestation unitaire à Paris
Emplois, salaires, services publics, retraites
https://paris.demosphere.net/rv/71842
Trajet / parcours : départ 14h, Pl de la République en direction de Nation
Pl. de la République > Bd. Voltaire > Pl. de la Nation
Rendez-vous particuliers:
- 9h30: Manifestation départementale 95 à Cergy
- 10h00: AG des cheminots de Versailles - cours de Buc, gare V. Chantiers
- 10h00: AG interprofessionnelle St. Denis - Bourse du Travail de St.-Denis
- 12h30: Assemblée et départ collectif de l'université de Nanterre
- 13h00: Départ collectif du tram de Bezons
- 13h30: Rendez-vous éducation, 41 bd du Temple
- 13h45: Rv Gilets-jaunes - enseignement et recherche, 41 bd du Temple
- 13h45: Départ du collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, Jardin May Picqueray
- 14h00: Rendez-vous des travailleurs de la BnF, Pl. République angle Bd Voltaire
- 17h00: AG éducation IDF inter-degrés - Bourse du Travail, 3 r. château d'eau
- 18h30: AG interprofessionnelle IDF - Bourse du Travail, 3 r. château d'eau
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers
Manifestation unitaire interprofessionnelle
CGT IdF, FSU IdF, Solidaires, UNEF, UNL
Profitant de la période estivale et des congés d'été, le gouvernement a adopté des lois structurantes qui visent à démanteler notre modèle social : protection sociale, statut de la fonction publique, code travail, assurance chômage...
Avec ces « contre réformes », le président répond aux exigences du MEDEF.
Sur la retraite, le rapport Delevoy préconise l'instauration d'un « système à point », la disparition des régimes spéciaux, une décote pour les départs avant 64 ans, l'allongement de la durée de cotisation...
Ce projet néfaste vise à faire des économies sur le dos des retraités et futurs retraités !
Cela veut dire travailler plus longtemps et gagner moins !
Pourtant, les moyens financiers existent pour financer les services publics, la protection sociale, l'éducation nationale.
Ainsi, avec 51 milliards versés sur le premier trimestre par les sociétés du CAC40, la France est championne d'Europe du versement de dividendes !
C'est donc une rentrée universitaire 2019 qui s'annonce particulièrement difficile, la jeunesse n'en est pas épargnée non plus, avec l'augmentation du coût de la vie étudiante, conduisant à une précarité grandissante et à des conditions d'études dégradées.
Heureusement, dans de nombreuses entreprises des salariés sont mobilisés pour de meilleurs salaires, pour l'emploi, les services publics ...
Le mardi 24 septembre, journée de grève et manifestations sera l'occasion pour toutes et tous de se faire entendre. Tous ensemble, il s'agira d'organiser la mobilisation dans les entreprises, les services publics.
Exigeons l'augmentation des salaires, des créations d'emplois dans les services publics pour répondre aux besoins de la population, la possibilité d'un départ à la retraite dès 60 ans.
Urgence climatique, urgence sociale, même combat : c'est le cas de la lutte en cours contre la privatisation d'ADP, qui s'inscrit dans la défense des services publics. C'est le cas également de la mobilisation pour le « train des primeurs » menacé de fermeture par le gouvernement.
Tous ensemble organisons une forte journée de grève et une manifestation unitaire interprofessionnelle le mardi 24 septembre. Une date qui permettra d'unifier la colère sociale qui gronde dans différents secteurs (SNCF, RATP, Hôpitaux, Finances Publique...). Rendez-vous 14h Place de la République.
Dès le 25 septembre, faisons « le bilan » des luttes en cours et décidons des suites en organisant des assemblées générales des prolongements à donner pour imposer nos revendications.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71842
Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…
Source : https://fr-fr.facebook.com/cgtparis/photos/a.…
Emplois, salaires, services publics, retraites
Stoppons la régression sociale !
Dès le 24 septembre, tous mobilisés pour de nouvelles victoires !
CGT IdF
Dans de nombreuses entreprises, des salariés sont mobilisés pour de meilleurs salaires, l'emploi, les services publics... Le 24 septembre, tous ensemble il s'agit de se faire entendre. Dès maintenant dans chaque service et chaque entreprise débattons de l'organisation de l'action (débrayages, grèves...) ! Face à la politique violente et Ultra libérale du Gouvernement, aux ordres du Médef, il est temps d'imposer des choix de progrès social !
La question des retraites va être centrale dans les prochains mois.
Le gouvernement défend une réforme injuste, individualiste et qui poussera une grande partie des retraités à vivre dans la précarité et/ou les travailleurs à s'épuiser au travail avant de pouvoir partir à la retraite.
Le système par points, un système injuste !
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l'âge de la retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l'âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans. Les dernières déclarations de Macron sur l'augmentation de la durée de cotisation ne changent rien. C'est de l'enfumage : Augmenter la durée des cotisations ou reculer l'âge de départ : C'est toujours travailler plus longtemps !
Un système par points au service de la finance, au détriment des retraités
Le régime universel par points, c'est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers. C'est, surtout, la suppression des dispositifs de départs anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Ce système de retraite s'inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite.
Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.
Manifestation unitaire
Mardi 24 septembre 14h00
Place de la République à Paris
Le montant de la retraite, cet inconnu ...
La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique. Sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?
Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires mais dépendront de la situation économique du pays.
En cas de récession économique ou d'explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible.
En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.
Pour défendre et améliorer notre système de retraite, la CGT a des propositions :
- Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d'un départ dès 60 ans.
- Une pension d'au moins 75 % du revenu net d'activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC.
- La réindexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l'inflation, facteur de décrochage de pouvoir d'achat entre les actifs et les retraités.
- La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité.
- La prise en compte pour les jeunes des années d'études, de formation et de recherche du 1 er emploi.
- La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d'euros supplémentaires pour le financement des retraites.
Après le scandale des autoroutes
NON à la privatisation des aéroports !
Gagnons le référendum ADP : https://www.referendum.interieur.gouv.fr
En grève et dans la rue le 24 septembre :
Rassemblons nos luttes !
Solidaires
La rentrée sociale est marquée par l'accumulation de nombreux mouvements et une multitude de dates de mobilisation. La colère sociale loin de s'éteindre, s'amplifie face aux attaques du gouvernement sur l'assurance chômage, la fonction publique, les services publics, etc. dans un contexte répressif et autoritaire. Depuis des mois, le gouvernement balade les organisations syndicales dans des discussions sans fin autour de nouvelles attaques sur les retraites et recule sans cesse le lancement de cette réforme par crainte qu'elle catalyse la colère sociale.
Combattons la réforme du système par points !
La réforme des retraites du président Macron repose sur l'instauration de points qui ouvriront des droits à une pension. Ses déclarations sur le non recul de l'âge de départ, son prétendu abandon d'un « âge pivot » ne bernent personne : l'essentiel est que si cette réforme passe, chacun-e saura combien il/elle paye aujourd'hui, mais pas combien il/elle recevra à son départ en retraite. Concrètement, pour garder à un niveau constant les dépenses publiques de versement des retraites, la seule variable d'ajustement sera la valeur du point quand on y partira : c'est mathématique, le point ne pourra qu'être dévalué et donc sa valeur en terme de pension diminuée. Le point, en d'autre terme, sera une monnaie de singe.
Une réforme encore plus inégalitaire... où tout le monde perdra... sauf les systèmes privés de complémentaires retraites !
Derrière la communication du gouvernement qui prétend que le système de retraite à point serait plus « égalitaire », il faut donc comprendre que « l'égalité » se fera à la façon d'un nivellement par le bas de la retraite de la majeure partie de la population. Dans d'autres pays, des réformes de ce type ont été mises en place, chaque fois par des gouvernements qui menaient une politique de casse sociale. A la clé, ce qui s'annonce, c'est une paupérisation généralisée des retraité-es. Ceux qui pourront la financer souscriront une retraite complémentaire privée et les inégalités à la retraite s'accroîtront encore.
Solidaires a des propositions pour de meilleures retraites !
Pour tous les salarié-es :
- l'amélioration du système de retraites actuel, pour la garantie d'une retraite décente avec un niveau de remplacement du revenu antérieur à 75%, et une retraite minimum au SMIC.
- la retraite à 60 ans, et la prise en compte des spécificités des métiers pour un départ plus tôt compte tenu des pénibilités.
- une réforme du financement du système de retraites sur la base d'une meilleure répartition capital/travail.
Unifions nos luttes
La stratégie du gouvernement est claire, nous diviser, nous opposer pour poursuivre la destruction de la protection sociale et notamment des retraites. Face à cela, le mouvement social a une lourde responsabilité et doit construire une stratégie cohérente qui s'appuie sur le bilan de nos échecs passés. Depuis l'élection de Macron, Solidaires appelle à l'unité la plus large sur une ligne combative et claire.
Une seule journée de grève isolée ne suffira pas.
Mettons-nous en grève dès le 24 septembre, non seulement pour faire reculer ce gouvernement sur la réforme des retraites, mais aussi pour mettre un coup d'arrêt à ses politiques anti-sociales et construire à la base l'unité nécessaire. Rassemblons nos luttes, c'est urgent.
C'est la rentrée : Mobilisons-nous pour nos salaires, l'emploi, les services publics,
contre la casse de notre régime de retraites.
CGT IdF
Pas de vacances pour les mauvais coups ! La rentrée 2019 est déjà placée sous le signe de la mobilisation avec en perspective une manifestation, le 24 septembre, pour défendre nos services publics, un système juste de retraites, l'augmentation des salaires et la création d'emploi. C'est-à-dire des choix de progrès à l'opposé de la politique violente et Ultra libérale actuellement menée en France par le Gouvernement aux ordres du Médef, politique qui accentue la précarité, les inégalités, la pauvreté…
La question des retraites va être centrale dans les prochains mois. Le gouvernement défend une réforme injuste, individualiste et qui poussera une grande partie des retraités à vivre dans la précarité et/ou les travailleurs à s'épuiser au travail avant de pouvoir partir à la retraite.
Le système Macron par points est à l'image de sa politique : injuste !
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l'âge de la retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l'âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
Le retraité partant à l'âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée d'une décote de 10%.
Un système par points au service de la finance, au détriment des retraités
Le régime universel par points, c'est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers.
C'est, surtout, la suppression des dispositifs de départ anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Ce système de retraite s'inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite. Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.
Le montant de la retraite, cet inconnu …
La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique. Sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?
Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d'explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.
Pour défendre et améliorer notre système de retraite, la CGT a des propositions :
- Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d'un départ dès 60ans,
- Une pension d'au moins 75 % du revenu net d'activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC,
- La ré indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l'inflation, facteur de décrochage de pouvoir d'achat entre les actifs et les retraités,
- La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. - La prise en compte pour les jeunes des années d'études, de formation et de recherche du 1er emploi,
- La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d'euros supplémentaires pour le financement des retraites.
Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, la CGT appelle à se mobiliser le 24 septembre prochain. Dès maintenant dans chaque service et chaque entreprise débattons de l'organisation de l'action !
Source : http://urif.cgt.fr/cest-la-rentree-mobilisons…
Source : https://www.cgt.fr/comm-de-presse/retraites-s…
Retraites, climat, services publics - Imposons un autre avenir
Solidaires
Les mobilisation de septembre peuvent paraître dispersées. Elles répondent à différents enjeux. Nous pensons qu'il faut créer les conditions pour les faire converger pour créer un rapport de force suffisant. Pour faire plier le gouvernement et les patrons et proposer des alternatives pour un autre avenir.
Plusieurs dates de mobilisations et de grèves sectorielles auront lieu en septembre : dans les Urgences partout en France, le 13 septembre à la RATP, le 16 septembre aux finances publiques… Toutes sont le fruit des luttes contre des politiques régressives de ce gouvernement : attaques tous azimuts contre les services publics, suppressions de postes de fonctionnaires, dégradations des conditions de travail... Des mobilisations gilets jaunes vont elles aussi reprendre. Les « solutions » de Macron n'ont en rien éteint la colère sociale qui persiste malgré les répressions à l'œuvre. Les changements climatiques et les retraites s'inscrivent dans les combats à mener pour construire une autre alternative.
Pour le climat et la justice sociale ! grève et manifestations des 20 et 21 septembre !
Solidaires appelle le 20 à la grève et à manifester, pour être avec les étudiant-es, lycéen-es, collégien-nes qui se mobilisent pour leur avenir et le nôtre. Participons aux événements, rassemblements, manifestations, débats publics, à l'initiative des jeunes ! Le 21 septembre de nouvelles marches et actions de désobéissance auront lieu sur tout le territoire et les gilets jaunes seront aussi dans la rue !
Faisons entendre nos voix :
- pour d'autres politiques du transport, de l'énergie : pour donner l'accès à des transports collectifs efficaces et sur tout le territoire,
- pour des services publics de proximité (écoles, hôpitaux, accès à l'eau...)
- pour une agriculture respectueuse de l'environnement et la fin des pesticides qui polluent la nature et met en danger les populations.
Notre avenir, nos retraites ! Grève et manifestation le 24 septembre !
Solidaires porte des revendications claires qui vont à l'encontre d'un système par points : celui-ci paupérisera les retraité-es et les fera basculer peu à peu vers des systèmes d'assurances privées coûteux !
Nous refusons ce système et revendiquons :
- Un âge de départ à 60 ans maximum, et moins en cas de pénibilité,
- un taux de remplacement de 75% et au moins le Smic,
- que l'égalité entre les femmes et les hommes soit enfin mise en œuvre de manière effective !
La question des financements est celle que le gouvernement veut enterrer :
le capitalisme prospère pour le profit de certains (50 milliards d'euros reversés aux actionnaires d'entreprises françaises au premier semestre), les exonérations de charges patronales, les choix fiscaux, la fraude et l'évasion fiscale favorisent encore les même , c'est pourquoi
un changement radical est nécessaire,
pour le climat, pour les services publics, pour la protection sociale !
Luttons pour imposer d'autres choix, pour un autre avenir
Retraites :
Stoppons le projet de régression sociale !
CGT
Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au cœur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l'attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive.
Au nom de « l'équité » personne ne sera épargné, actifs comme retraités toutes et tous perdants !
Le système Macron par points est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l'âge d'accès à une retraite pleine et entière avec la mise en place de nouvelles décotes :
- recule de l'âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
- décote de 10% : un retraité partant à l'âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée.
C'est la fin de notre système de retraite calculé en trimestres et des mécanismes de solidarité.
Aujourd'hui, 15 millions de retraités (sur les 16 que compte le pays) bénéficient d'au moins un dispositif de solidarité ! Dans un système à points, il n'y a pas de périodes assimilées comme dans un système par annuité.
Par exemple avant de pouvoir bénéficier de points retraite couvrant les périodes de maladie, d'invalidité… il faudra décompter une période de carence plus ou moins longue 30 jours perdus pour un arrêt maladie. Tous les aléas de la vie professionnelle ont un impact sur la retraite et nécessitent d'être compensés, avec le risque que la compensation soit insuffisante.
Le simulateur
Jean-Paul Delevoye avait promis des simulations pour permettre à chacun de se projeter dans sa réforme. Alors qu'il a rendu ses conclusions, c'est toujours le flou sur ce que donnerait cette réforme pour chacune et chacun d'entre-nous.
La CGT relève le défi et vous propose un simulateur !
Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, mobilisons nous le 24 septembre.
Un 24 septembre pour stopper les régressions sociales
SUD-Rail
Sans surprise, les mauvais coups sociaux continuent, un an après une mauvaise loi pour un nouveau pacte ferroviaire votée sur des mensonges tant pour le service dû aux usagers que pour les garanties de protection sociale des cheminots, le gouvernement Macron a missionné JP Delevoye pour négocier la fin des 42 régimes de retraites par répartition et mettre en place un système par points qui ne visera qu'à réduire les pensions et à allonger la durée de cotisation.
Fort d'un constat d'une situation sociale catastrophique au niveau national et sans égale dans la branche ferroviaire, les composantes de la fédération SUD-Rail ont décidées de travailler dès maintenant à inscrire dans une dynamique toutes les forces qui refusent ces attaques antisociales. Pour ce faire, dès le 24 septembre, la Fédération SUD-Rail appellera l'ensemble des travailleurs du rail à une action de grève et de manifestations.
Par cette première journée de mobilisation, la fédération SUD-Rail s'inscrit dans la volonté de construction d'une convergence des luttes et d'un niveau de rapport de force qui fera reculer le gouvernement sur la régression sociale constituée par la « réforme Delevoye » mais aussi sur ces projets de liquidation des services publics et de dumping social dans la branche ferroviaire.
Comme pour la réforme ferroviaire, les engagements de l'Etat sur les conditions d'emploi et maintenant des retraites des travailleurs du rail sont des leurres. A l'augmentation des cotisations retraites, à la baisse des pensions pouvant aller jusqu'à 20%, la direction SNCF décomplexée vient y ajouter, avec son « pacte social d'entreprise », la saignée dans les effectifs cheminots, la paupérisation et la précarisation de l'ensemble des salariés du transport ferroviaire.
Alors qu'il a fallu près d'un an aux décideurs du ferroviaire pour exposer leur vision d'un Groupe Public Ferroviaire éclaté dans un système à 5 S.A. indépendantes, elles-mêmes redécoupées en activités ; Ce sont les mêmes qui voudraient aujourd'hui liquider les droits sociaux et le statut des personnels en quelques mois assorti de la double peine d'une énième contre-réforme des retraites.
Pour SUD-Rail, seul le rapport de force pourra permettre d'influer sur la descente aux enfers sociale prévue à tous les niveaux et pour gagner de nouveaux droits pour les salariés dans un service public ferroviaire de qualité qui mêle sécurité, continuité territoriale et progrès social !
Face à la loi de destruction de la Fonction publique
mobilisons-nous !
CGT Fonction publique
La Loi adoptée
Définitivement adoptée par les parlementaires, jugée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel le 1er août dernier, la loi portant transformation de la Fonction
Publique est promulguée. Elle fera l'objet de plusieurs dizaines de textes d'application et de quatre ordonnances.
Ces 4 ordonnances porteront sur :
- la négociation collective aux niveaux national et territorial ;
- la protection sociale complémentaire des agents ;
- les modalités de recrutement en catégorie A et la formation professionnelle ;
- La codification du droit de la Fonction publique.
Ensemble, poursuivons la bataille
Une nouvelle séquence de la bataille engagée s'ouvre. Celle portant sur ces différents textes et plus largement encore celle portant sur la défense, la reconquête et le développement d'une Fonction publique du XXI ème siècle au service de l'émancipation humaine, de la satisfaction des droits fondamentaux et d'une nouvelle logique de développement permettant aux générations d'aujourd'hui et de demain de satisfaire leurs besoins.
La boîte à outils...
Pour la CGT, cette loi est constitutive de la boîte à outil dont Macron, son gouvernement et sa majorité parlementaire, ont besoin pour mettre en œuvre les objectifs poursuivis au titre du chantier « Action Publique 2022 » initié le 26 septembre 2017.
Bien plus conséquent que la Révision Générale des Politiques Publiques et la Modernisation de l'Action Publique mises en oeuvre sous les quinquennats de Sarkozy et de Hollande, Action publique 2022 s'inscrit dans le changement et même le basculement de société que celles et ceux qui gouvernent entendent imposer au profit du capital et de la finance.
D'un point de vue budgétaire, l'accentuation et la généralisation des politiques austéritaires dans la loi de programmation des finances publiques, les lois de finances et de financement de la Sécurité sociale, ont pour objectif de réduire toujours plus et encore les cotisations sociales et les impôts des entreprises et des classes sociales les plus fortunées.
C'est dans ce sens qu'« Action Publique 2022 » est conçu pour générer des « économies durables et structurelles » et dans le même temps dégager de nouvelles sources de profits pour le capital.
C'est aussi dans ce sens que les processus d'abandon, de privatisation, d'externalisation, de transfert, de délégation de politiques publiques, les fermetures et les regroupements d'innombrables services publics, d'administrations, de collectivités territoriales ont été engagés de manière conséquente.
« En même temps » que les pouvoirs publics organisent la fermeture et le regroupement d'innombrables services publics, la mise en place d'un réseau France Services a été décidée le 25 avril 2019 par les pouvoirs publics.
Ainsi, 300 points France services seraient créées au 1er février 2020 : des maisons fourre-tout minimalistes regroupant des missions des trois versants de la Fonction publique, de Pôle emploi, des CAF, etc…
De fait, c'est une logique d'extinction et de privatisation du service public et de la Fonction publique qui est aujourd'hui mise en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le prolongement du discours de Macron du 5 septembre 2017 où il avait demandé aux préfets d'être des entrepreneurs d'Etat, la puissance publique est donc appelée à être gérée comme une entreprise.
D'où la machine de guerre construite avec la loi Dussopt qui a notamment pour objet de vider de sa substance le
Statut général des fonctionnaires fondé sur les principes d'égalité, d'indépendance et de responsabilité, de modifier de manière encore plus conséquente la politique de l'emploi dans la Fonction publique et les modalités de gestion des personnels.
Une attaque sans précédent contre les fonctionnaires et la citoyenneté au travail
Avec les attaques portées contre la démocratie sociale et le Statut général des fonctionnaires, c'est la négation du fonctionnaire citoyen qui est à l'œuvre.
Avec le recours accru et sans limite aux contractuels sur des emplois permanents ou encore la création d'un contrat de projet, c'est une Fonction publique sans fonctionnaires ou presque qui pourrait se construire.
Avec la fusion des CT (comités techniques) et des CHSCT, la suppression de presque toutes les prérogatives des CAP, la généralisation de l'entretien individuel, du RIFSEEP et de différentes formes de rémunération au mérite, avec les mobilités forcées liées aux abandons et privations de politiques publiques, de fermetures et de regroupements de services, c'est une dégradation conséquente des conditions de vie au et hors travail qui est promise aux agents.
La portée de l'attaque est telle qu'une agence d'accompagnement à la reconversion professionnelle des agents de l'État va être mise en place.
Pour la CGT, d'autres choix s'imposent : ceux constitutifs de services publics, d'une Fonction publique, d'emplois publics, de fonctionnaires et d'agents citoyens susceptibles de répondre aux défis posés par le XXI ème siècle consistant à permettre de manière solidaire, sur les plans international, européen, national et territorial, aux femmes et aux hommes de répondre à leurs besoins sans compromettre l'avenir de la planète.
Avec les personnels, l'ensemble du monde du travail, les citoyennes et citoyens, la CGT Fonction publique poursuit le combat pour la défense et le développement du service public. Les luttes en cours, dont celles des urgences, des sapeurs-pompiers et des finances publiques, attestent de la volonté de résister et des capacités de mobilisation.
D'ores et déjà, la CGT appelle à faire du 24 septembre une puissante journée d'action interprofessionnelle !
Non au hold-up sur nos retraites !
En grève et dans la rue le 24 septembre
Solidaires Fonction publique
La retraite à points : une réforme systémique qui met à mal la répartition
L'objectif premier de cette réforme : faire en sorte que la masse des retraites versées (salariés du privé, fonctionnaires, professions libérales et indépendants) reste sous la barre des 13,8% du PIB. La garantie d'une retraite décente avec une visibilité sur le niveau de remplacement du revenu à la retraite par rapport au revenu antérieur disparaît. C'en est fini de la retraite des fonctionnaires égale à 75% du traitement indiciaire brut hors primes des six derniers mois, pour une carrière complète. De plus, la retraite à points, système contributif qui repose sur l 'accumulation de points tout au long de la carrière (et non plus sur les 25 meilleures années ou le dernier traitement) comporte un aléa fondamental : la valeur du point à la date de liquidation à la retraite. Les retraités partant à la retraite la découvriront au moment où ils prendront leur retraite ! Le gouvernement veut pouvoir exercer une contrainte à la baisse sur le niveau des retraites pour tenir compte du nombre croissant de départs en retraite, de la progression de l'espérance de vie et bien sûr aussi de la conjoncture économique, sans envisager d'autres possibilités ! Solidaires revendique au contraire un taux de remplacement garanti à 75% par rapport au revenu antérieur, et une retraite minimum égale au SMIC.
Les fonctionnaires gagnants avec l'intégration des primes ? Tous perdants !
L'inclusion des primes (vraiment toutes ?) dans l'assiette des cotisations retraites ne sera pas une compensation à la hauteur. Elle générera des inégalités importantes à la retraite entre les fonctionnaires à fortes primes et ceux qui en ont peu, les primes variant globalement de 5% à 30% selon les versants, administrations et catégories. La mise en place de la rémunération au mérite annoncée creusera encore ces inégalités, et générera un aléa sur le niveau de retraite. Au regard de l'intégration des primes dans la base des cotisations, la prise en compte de la totalité de la carrière (43 ans) au lieu des six derniers constitue un très fort recul. Et, pour tou-t-e-s, le niveau de retraite sera de toutes façons bien aléatoire selon la valeur de service du point à la liquidation de la retraite.
Public /privé : solidarités remises en cause, paupérisation généralisée
La retraite à points remet en cause les solidarités. Quelques points seront accordés au titre des aléas de l'existence, financés à part par un fonds spécial vieillesse, simples rustines d'un système à points qui n'intègre pas les solidarités au cœur de sa conception même, contrairement au système par répartition actuel qui mériterait simplement des améliorations pour une meilleure retraite. Les salarié-e-s aux carrières heurtées (précaires, femmes...) se retrouveront avec de toutes petites retraites. Les plus aisés seront amenés à souscrire des retraites complémentaires par capitalisation, les moins aisés glisseront dans la pauvreté. Solidaires revendique un système de retraite par répartition fondé sur les solidarités et l'égalité femmes/hommes.
Un départ en retraite de plus en plus tardif
Le gouvernement joue sur les mots en affichant un âge légal de départ à la retraite à 62 ans, pour ensuite annoncer « un âge pivot »à 64 ans avec décote et surcote, puis opérer une feinte : Macron vient d'annoncer la mise en place d'une durée d'assurance qui donnerait une lisibilité sur l'âge de départ en retraite, sans indiquer lequel, ni renoncer aux décotes / surcotes... Solidaires revendique la garantie d'un âge maximum de départ à la retraite à 60 ans.
La pénibilité dans le public non reconnue
Le gouvernement déclare étendre le compte pénibilité, (très peu utilisé dans le privé vu ses conditions drastiques), aux fonctionnaires dans un souci dit « d'universalité ». Il supprime du coup le bénéfice de la catégorie active, qui permet des départs à la retraite anticipés, aux aides soigant-es et agent-es de services hospitaliers. Mais il annonce dans le même temps que les métiers de maintien de l'ordre et de la sécurité, dits régaliens, la conservent ! Deux poids, deux mesures ! Se creuse donc l'inégalité femmes/hommes entre la filière très féminisée de l'hospitalier, et la filière fortement masculinisée des métiers de maintien de l'ordre et de la sécurité : carrière, rémunération, reconnaissance de la pénibilité. Les aides soigant-es et agent-es hospitaliers cumulent pourtant trois facteurs de pénibilité : postures pénibles, horaires décalés, travail de nuit. Solidaires revendique, pour toutes et tous, la prise en compte des spécificités des métiers (pénibilités), générant un départ avant 60 ans, dans le public comme dans le privé.
Nous ne laisserons pas casser nos retraites !
Tous ensemble, fonctionnaires, salariés du privé,
Combattons la réforme de la retraite par points !
Non au hold-up sur nos retraites ! Le tract en PDF
Grève et manifestation
CGT Commerce et Services
Appel à la grève de la Fédération CGT Commerce et Services
Manifestation partout en France 24 septembre 2019 À Paris, rendez-vous place de la République à 14h
Pour :
- Une augmentation immédiate des salaires, traitements et minimas sociaux de 300 €.
- Des embauches massives en CDI à temps complet dans le secteur du commerce et des services.
- Un Nouveau Statut du Travailleur Salarié et une Sécurité Sociale Professionnelle qui protège chacun.e.
- Des Services Publics répondant aux besoins de toutes et tous.
- Le remboursement intégral du CICE et autres exonérations versées aux entreprises qui licencient.
Contre :
- La répression et les poursuites judiciaires envers manifestant.e.s et syndicalistes.
- Les appétits des actionnaires et les stratégies patronales qui broient des vies.
- La casse du droit du travail, de la Sécurité Sociale et de la retraite par répartition.
- La guerre sociale menée par le gouvernement contre les travailleurs et la population.
Toutes et tous concerné.e.s !
Dans les entreprises du secteur du commerce et des services, les employeurs ont vu, depuis plusieurs années et grâce à quelques gouvernements successifs, s'élargir considérablement leurs possibilités de supprimer des emplois. En parallèle, les protections des salarié.e.s et les moyens de se défendre contre les agressions du capital ont fondu sous l'eff et des Lois Macron, Rebsamen, El Khomri...
Les moyens existent : depuis quelques années, les dividendes versés en France battent des records mondiaux et en même temps la productivité est la plus forte au monde ! Et on voudrait nous faire croire que le travailleur coûte cher, qu'il n'est pas possible de faire autrement ?
Les montant astronomiques d'argent public versés sans contreparties au patronat doivent être utilisés pour procurer à chacun.e les moyens de vivre dignement, pour répartir le temps de travail entre toutes et tous, pour améliorer les conditions de travail, une Sécurité Sociale contre les aléas de la vie et de l'activité professionnelle, une retraite par répartition à 60 ans...
Tout cela est possible, mais ne pourra se gagner que dans l'unité et le nombre !
Se résigner ne ferait que renforcer les attaques contre les travailleurs et la population, entrons toutes et tous dans l'action !
Réforme des retraites
SUD éducation appelle à la mobilisation
SUD éducation
La nouvelle réforme des retraites, comme toutes celles qui ont précédé depuis 1993, est présentée comme inéluctable...parce qu'il y a trop d'inactifs, qu'il y a un trou et qu'il ne cesse de se creuser ... et que si on ne réforme pas la catastrophe est pour demain.
L'allongement de la durée de vie est pratiquement montré comme un drame, et les solutions de baisse des pensions, de retard de l'âge de départ ou d'augmentation de la durée de cotisation (et si possible les 3 à la fois) comme la seule réponse possible. Tout cela alors que nous sommes dans un pays où plus de gens travaillent qu'il y a 40 ans et qui produit plus de richesses chaque année.
Plus égalitaire la réforme ?
La réforme à venir est présentée comme un système « universel » qui serait donc juste. Pourtant certains métiers bénéficieraient encore de règles exceptionnelles et les haut salaires bénéficieraient d'avantages fiscaux qui leur permettront une épargne individuelle en vue de compléter leur pension par capitalisation (avantage déjà prévu par la loi PACTE)
Le nouveau système serait équitable puisqu'un euros cotisé donnerait les mêmes droits pour toustes. Mais si chacun-e pourra connaître ce qu'il-elle cotise, la valeur du point au moment de la liquidation sera différente d'une année sur l'autre, parce que la volonté de maintenir la part de richesse produite consacrée aux pensions devra restée constante (moins de 14 % du PIB) alors que le nombre de retraité-e-s va augmenter.
Mobilisons - nous !
- Par la grève
- dans l'unité
- Dans la durée
Une réforme perdant-perdant
La prise en compte de la totalité de la carrière dans le calcul de la pension (au lieu des 6 derniers mois ou des 25 meilleures années dans le privé) va aggraver la situation de celles et ceux qui ont des carrières discontinues (emploi précaire, chômage...).
Dans la Fonction Publique, l'intégration promise des primes dans le calcul de la pension va défavoriser les corps où les primes sont faibles voire quasi inexistantes, comme c'est le cas chez les enseigants-e-s.
À tel point que Macron a jugé utile de préciser que des ajustements salariaux seraient obligatoires pour eux-elles.
Mais aucune simulation n'est proposée dans ce sens et le dernier rendez-vous salarial (2 juillet 2019) qui a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de revalorisation des salaires n'augure rien de bon.
D'autant que soumettre ces quelques primes existantes à cotisations sociales tendrait à signifier que notre revenu direct baisserait.
La nécessité annoncée d'être « à l'équilibre » en 2025 avant la bascule dans le nouveau système nécessite que de nouvelles mesures voient le jour dans un prochain projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, sous la forme d'un recul de l'âge de départ ou de l'allongement de la durée de cotisation ?
Enseignant-e à la retraite :
-300 euros en moyenne par mois après la réforme
Nos revendications
- 37,5 années de cotisations pour tous, public comme privé.
- Départ à la retraite à taux plein dès que l'âge requis est atteint
- Taux de remplacement net de 75% (taux qui correspond au niveau moyen constaté par le COR).
- Pour des emplois stables à temps complet, contre toutes les formes d'emploi précaire, suppression des exonérations de charges accordées au patronat.
- Priorité au système par répartition. Suppression de tous les avantages fiscaux et sociaux pour les fonds d'épargne salariale, assurance-vie et autres fonds de pension.
Contre la réforme des retraites, SUD éducation appelle à :
- se réunir en Assemblées générales, heure d'information syndicale ;
- participer aux actions et manifestations décidées en AG ;
- se mettre en grève et manifester le 24 septembre
Source : https://www.sudeducation.org/Reforme-des-retr…
Source : https://www.sudeducation.org/Reforme-des-retr…
Politique Macron : démantèlement à tous les étages
CGT-Educ'Action
Emmanuel Macron impose des réformes qui remettent en cause nos acquis et menacent la cohésion de notre société. Après le Code du travail, la Sécurité sociale, l'assurance chômage, c'est la Fonction publique qui est en train de subir une attaque sans précédent. Sans oublier les attaques incessantes contre l'Éducation nationale et ses personnels.
Réforme de la Fonction publique, réformes des lycées, projet de réforme des retraites... Les personnels de l'Éducation nationale lourdement pénalisés
Fonction publique : une casse en règle des services publics !
La loi de la transformation de la Fonction publique a été promulguée durant l'été. Et contre l'avis unanime des syndicats. Elle remet en cause la fonctionnement de la Fonction publique, les carrières des personnels et leur gestion.
Menace sur le statut :
- fin de très nombreuses missions de service public et possible transfert au Privé ;
- fin du statut et de la protection des personnels ;
- fin du service public équitable et impartial sur tout le territoire.
Généralisation de la précarité :
- développement des « contrats de projet » ;
- généralisation du recrutement de contractuel·les ;
- faible possibilité d'obtenir à terme un CDI ;
- accentuation du management par la pression.
Des commissions paritaires vidées de leurs prérogatives :
- fin du rôle tenu par les élu·es paritaires pour les mutations ou les promotions ;
- simple gestion des situations individuelles (cas de recours, révisions du compte-rendu) et des cas disciplinaires ;
- fusion des CHSCT et des Comités techniques pour minorer la médecine de prévention dans notre profession.
Place à l'arbitraire, aux petits arrangements locaux et au mérite. Recul historique pour les salarié·es et les usager·ères. Le 24 septembre, exigeons le retrait de cette loi rétrograde.
Lycées généraux et technologiques : rentrée sous tension
La mise en œuvre en cette rentrée de la réforme du lycée général et technologique est alarmante.
Personne n'est en capacité de prévoir quoi que ce soit : effectifs, organisation, respect des vœux, cohérence des choix... Cette réforme provoque la colère des personnels poussés à bout par la politique Blanquer. Si l'année scolaire s'est terminée par une grève inédite des examens et une nouvelle preuve de l'autoritarisme du ministre, la CGT Éduc'action appelle à construire la lutte pour
l'abrogation de la réforme et l'émergence d'un lycée enfin émancipateur pour les élèves comme les personnels.
Le démantèlement de la voie professionnelle se confirme
Le cocktail Blanquer pour les LP est détonant : mixité des parcours et des publics, généralisation de l'apprentissage, mise en place des blocs de compétences, horaires disciplinaires réduits qui hypothèquent les poursuites d'études... le tout saupoudré de loi « liberté de choisir son avenir professionnel » qui dérèglemente l'enseignement sous statut scolaire pour la mettre sous la coupe des branches professionnelles !
La CGT Éduc'action appelle tous les personnels à se mobiliser pour sauvegarder l'enseignement professionnel sous statut scolaire et obtenir sa réelle revalorisation.
Réforme des retraites : grand danger !
Avec la réforme Macron, c'est la création des retraites par points.
- Fin des retraites par répartition et du principe de solidarité
- Risque d'avoir une valeur du point qui baisse régulièrement
- Recul progressif de l'âge de départ à la retraite.
Quels impacts dans l'Éducation nationale ?
- Des retraites calculées sur l'ensemble de la carrière en intégrant les primes et non plus sur les six derniers mois.
- Allongement de la durée de cotisation pour toucher la même pension.
- Faiblesse des rémunérations, absence de primes d'où des retraites amputées de 20 à à 25%.
C'est une régression sociale majeure pour la population !
Pour défendre notre système de retraite par répartition
et pour imposer d'autres choix en matière d'éducation, la CGT-Educ'Action appelle tous les personnels à la journée d'action interprofessionnelle le 24 septembre 2019
Retraites : tous attaqués, tous concernés
Lutte ouvrière
La CGT, rejointe par Solidaires, appelle à une journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays le 24 septembre.
Le succès de la grève de la RATP, vendredi 13 septembre, et son caractère massif sont un encouragement pour tous les travailleurs.
Il est notable que ce n'est pas tant la réponse à un appel syndical qu'une mobilisation par en bas qui a donné le signal. Que ce soit au local de pause ou sur des réseaux sociaux, des travailleurs du rang en ont convaincu d'autres et l'écho grandissant a entraîné les hésitants. C'est, à une tout autre échelle, la voie que devra emprunter la riposte du monde du travail face à la nouvelle attaque du gouvernement Philippe-Macron concernant les retraites.
Évidemment, le profil bas adopté par Macron depuis la rentrée tranche avec la morgue qu'il affichait il y a encore un an. Il avait alors réduit au minimum les discussions avec les directions syndicales. Au contraire, il voulait montrer qu'il ne craignait pas la réaction des travailleurs et n'avait nul besoin du secours syndical, pas même celui de la CFDT, qui ne demandait pourtant qu'à lui plaire et lui être utile.
Cette fois-ci, Macron et Philippe ont pris soin de rencontrer les syndicats dès l'été. Laurent Berger, pour la CFDT, s'est empressé de dire son accord avec le principe d'une retraite par points.
Ce changement de tactique dénote l'inquiétude du gouvernement face aux travailleurs et aux classes populaires, dont il a pu mesurer l'hostilité.
Mais si la méthode est différente, l'objectif est le même : faire reculer les conditions d'existence des travailleurs et faire payer la crise du capitalisme aux travailleurs.
Le gouvernement a besoin de la complicité, affichée ou non, des directions syndicales, pour accomplir sa sale besogne. Mais les travailleurs, en entrant en lutte, ont les moyens de déjouer toutes ses manœuvres.
Ceux qui participeront à la journée de grève et de manifestation du 24 septembre montreront leur opposition aux attaques gouvernementales et leur détermination à préparer la riposte.