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vendredi 20 septembre 2019 à 12h30

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Marche pour le climat

Programme:

  • Matinée: Appel à bloquer les établissements scolaires et rassemblements dans les universités.
  • 12h30: Rendez-vous à Nation pour une marche qui démarrera à 13H
    Trajet: Nation > Bd Diderot > av Daumesnil > rue de Charenton > rue Proudhon > Pl. Lachambeaudie > r. de Bercy > Cinémathèque
  • 14h30-19h: Rassemblement au Parc de Bercy avec ateliers, conférences, village associatif et assemblées citoyennes.
    Il est temps de s'organiser pour lutter contre le capitalisme mondialisé, pour une société écologique et socialement juste!
  • 19h-21h: Début d'une soirée festive et engagée avec concerts et performances artistiques.
    - Background b2b Dilly (https://soundcloud.com/backgroundsounds)
    - Autres artistes à confirmer !

20 septembre - toutes et tous en greve pour le climat, le vivant et la justice sociale

L'année passée nous avons multiplié les marches, agoras et grèves pour le climat et la justice sociale : 8 septembre, 13 octobre, 8 décembre, 27 janvier, 15 mars, 16 mars, 24 mai...

Pour autant rien n'a changé, les dirigeants politiques comme économiques verdissent leurs discours bien plus que leurs pratiques. Les grands projets inutiles sont toujours là, y compris aux portes de Paris : Europacity, carrière dans le Vexin, tour Triangle... Les entreprises produisent toujours plus de plastiques, d'avions, de voitures. Les ultra riches sont toujours plus riches et s'isolent toujours plus. La seule véritable réponse c'est la répression, la police gaze les militants d'Extinction Rebellion qui bloquent pacifiquement un pont et mutile les gilets jaunes et les quartiers populaires.

La mobilisation de la jeunesse n'a pas suffi ? La jeunesse appelle maintenant toute la population à les rejoindre pour une journée de grève inter-générationnelle !

Ecolos, féministes, gilets jaunes, sans papiers, travailleurs précarisés, enseignant.e.s contre Blanquer, soignant.e.s en grève, habitant.e.s des quartiers populaires, retraités, cheminots unissons-nous.

La crise écologique démasque la réalité de l'exploitation capitaliste. Défendons notre droit à un futur contre ceux qui non content de nous exploiter dérèglent le climat, le cycle de l'eau et menacent jusqu'à la possibilité de vie sur terre.

Entrons dans la grève mondiale ! Unis nous sommes plus forts.

Et le lendemain :

21 Septembre : Mobilisation Historique
Convergence !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/71813
Source : https://www.facebook.com/events/1240670739426


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Mobilisons-nous pour la rentrée climatique et sociale

les 20 et 21 septembre !

À l'occasion de la venue de Greta Thunberg à l'Assemblée nationale, un grand nombre d'organisations écologistes et en défense des droits sociaux lancent un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire « monter d'un cran » un mouvement devenu «populaire et inédit».
Ces dates s'inscrivent dans le cadre d'une semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre.

Il y a un an, le mouvement climat prenait un tournant populaire et inédit. Au moment où le monde connaissait des catastrophes naturelles et une canicule record à l'été 2018, le ministre de la transition écologique français démissionnait devant son incapacité à agir.
Depuis, des centaines de milliers de personnes ont marché mois après mois pour la justice climatique et sociale. Plus de deux millions de citoyen-ne-s ont signé l'Affaire du siècle, la plus grande pétition de l'histoire de France, attaquant l'Etat en justice pour son inaction climatique. Des millions de jeunes ont fait grève ce printemps à travers le monde pour le climat, pour rappeler notre droit à un avenir décent sur une planète vivable.
Dans le même temps, les actions de désobéissance civile se sont massifiées et multipliées, rappelant la responsabilité des grandes entreprises polluantes et de nos dirigeants.

Mais nous faisons ce triste constat : malgré notre nombre, malgré une prise de conscience inédite et massive, les émissions de gaz à effet de serre stagnent voire augmentent dans le monde tandis que nous assistons à une extinction de masse de la biodiversité.
En Europe, les chefs d'Etat viennent de refuser d'adopter l'objectif de neutralité carbone en 2050. En France, le Haut Conseil pour le climat mis en place par notre gouvernement lui-même dénonce l'insuffisance et l'inertie des politiques mises en place, alors que rester sous la barre des +1,5°C signifie rien de moins que diminuer par trois nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
Pourtant le climat change lui, et vite. Les pénuries d'eau et émeutes en Inde ou les vagues de chaleur de l'été montrent que des millions de personnes à travers le monde en paient déjà le prix le plus fort.

Le 23 septembre, les chefs d'Etat sont convoqués par l'ONU à un sommet exceptionnel pour, peut-être, prendre de nouveaux engagements climatiques. Mais alors que les actes concrets sont sans cesse reportés, le temps des négociations et des discours est révolu.
Sans attendre, les 20 et 21 septembre, nous appelons donc à un nouveau temps de mobilisation générale pour mettre en cause ce système qui détruit la planète et l'humain, en commençant par les plus vulnérables dans les pays du sud et les personnes les plus précaires partout dans le monde. Avec les gilets jaunes mobilisés depuis des mois en France, nous réaffirmons que les mesures prises doivent être justes. Nous rappellerons l'urgence à sortir des énergies fossiles, et le décalage insupportable entre les discours de notre gouvernement et les actes nécessaires.

Le vendredi 20 septembre, à l'appel de Greta Thunberg et des jeunes du monde entier, nous ferons grève quel que soit notre âge pour mettre en pause l'espace d'une journée ce système économique.
Et nous continuerons le samedi 21 septembre, journée pendant laquelle nous appelons à un nouveau sursaut pour le climat et la justice sociale, pour battre le pavé mais aussi pour mener des actions d'envergure. Plus que jamais nous devons faire grandir la prise de conscience et montrer notre force face à ces défis qui nous concernent toutes et tous.

Notre mouvement doit monter encore d'un cran pour devenir une force et une vague inarrêtables : rendez-vous pour la rentrée climatique et sociale les 20 et 21 septembre !

Retrouvez les événements programmés près de chez vous : https://fr.globalclimatestrike.net/

Signataires :

350.org ; ActionAid France ; Adéquations ; Alternatiba /ANV-COP21 ; Amis de la Terre France ; Association l'âge de faire ; ATD Quart monde ; Attac France ; Collectif des associations citoyennes ; Cap ou pas cap ; Carre Geo&environnement ; CCFD-Terre solidaire ; Chrétiens unis pour la terre ; Citoyens pour le climat ; CliMates ; Colibris ; Collectif gilets jaunes Argenteuil ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération paysanne ; Coordination eau Île-de-France ; Crid ; CSP75/CISPM ; E-Graine ; Enseignant-e-s pour la planète ; Étudiants et développement ; Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fondation Danielle Mitterrand ; Fondation Elyx ; Fondation Nicolas Hulot ; Greenpeace France ; Immigration développement démocratie ; Ingénieurs sans frontières ; La mine ; Le début des haricots ; Ligue des droits de l'Homme ; Mouvement de la paix ; Mouvement utopia ; Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) ; Notre affaire à tous ; Odass ; Oxfam ; RADSI Nouvelle-Aquitaine ; REFEDD ; Réseau action climat ; Réseau foi et justice Afrique Europe ; ResiWay ; Sciences citoyennes ; Sherpa ; Sol ; Alternatives agroécologiques et solidaires ; Un climat de changement ; Union des tunisiens pour l'action citoyenne (Utac) ; Union syndicale solidaires ; Unis pour le climat ; Urbamonde ; Workers for future France ; YFC France ; ZEA.

Source : http://www.ldh-france.org/mobilisons-nous-pou…


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Non, le nucléaire ne sauvera pas le climat !

Parce que l'offensive des pro-nucléaires pour présenter leur industrie comme une solution miracle au réchauffement climatique ne faiblit pas, soyons plus que jamais mobilisés pour démonter leurs arguments trompeurs. Rendons la parole antinucléaire visible lors de la Grève climat du 20 septembre et sur les Marches nationales du lendemain, pour ne plus devoir choisir entre le charbon et l'atome, entre la peste et le choléra.

Vendredi 20 septembre

Ce jour-là, les étudiant.e.s seront en grève pour dénoncer l'inaction climatique et exiger des pouvoirs publics des réponses fortes et rapides au dérèglement climatique. Cette fois-ci, les étudiant.e.s ont ouverts les cortèges et souhaitent être rejoint par une coalition large de militant.e.s soucieux de protéger l'environnement et de préserver le seul écosystème compatible avec la vie humaine, pour une journée de grève inter-générationnelle. Il est important d'y être présents (et visibles !), pour rappeler que non, le nucléaire ne sauvera pas le climat ! Pour cela :

  • Commandez du matériel gratuit "le nucléaire ne sauvera pas le climat" (tracts, infographie, banderole, autocollants), en cliquant ici ou en écrivant à cette adresse : juliexen.baldaexssarra@sexortirdunexucleaireex.fr
  • Et si vous êtes à Paris, rendez-vous le vendredi 20 septembre à 12h30 (pour un départ vers 13h00, 13h15) à Nation, devant le café Le Dalou, 30 Place de la Nation, 75012, pour un départ antinucléaire groupé dans le cortège.

À Paris, la marche commencera à 13h00, et de 14h30 à 19h00, un rassemblement aura lieu au Parc de Bercy. Le Réseau "Sortir du nucléaire", Sortir du nucléaire Paris et RadiAction animeront deux ateliers sur les thématiques "nucléaire et climat" et "lutte antinucléaire : quel historique pour quelles perspectives ?", de 15h00 à 17h00, puis de 17h00 à 19h00, au Parc de Bercy (plus d'infos à venir ici bientôt). Le Réseau "Sortir du nucléaire" et Sortir du nucléaire Paris tiendront un stand sur le village associatif situé au même endroit.

Source : https://www.sortirdunucleaire.org/Greves-et-M…


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Urgence ecologique et urgence sociale

CGT, FIDL, FSU, MNL, Solidaires, UNEF, UNL

Devant l'urgence de la situation sur le plan social et environnemental, nos organisations font le choix d'agir pour une véritable politique écologique et sociale. Naturellement, nous nous inscrivons donc dans les initiatives prévues dans la période du 20 au 27 septembre 2019 autour des enjeux sociaux, climatiques et de paix.

Si les différents gouvernements en Europe et dans le monde n'agissent pas rapidement, les conséquences sur notre planète, notre environnement, notre santé, tout simplement sur notre avenir seront irréversibles. Ainsi, ce sont déjà des millions de personnes qui sont contraintes à la migration, pour des causes climatiques et économiques.

Il n'y a pas de justice sociale sans justice écologique, les 2 sont indissociables. Ce sont, principalement, les personnes les plus précaires et les jeunes qui sont directement confronté.es aux conséquences de la crise sociale et écologique sans précédent.
Chaque attaque sur les droits des travailleuses et travailleurs ne fait qu'aggraver cette situation. C'est une réponse collective et non une culpabilisation individuelle qu'il faut apporter à la situation actuelle. Cela engage donc la responsabilité des États et du patronat au service du capitalisme.

Aujourd'hui, les 100 plus grandes compagnies mondiales sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre et 1% de la population la plus riche a une empreinte carbone 40 fois supérieure aux 10% les plus pauvres.

Ce sont, avant tout, les modes de productions, de transports et de consommation qu'il faut faire évoluer. Cela passe notamment par la rénovation énergétique des logements, le développement des circuits courts et de l'emploi local.
Une autre répartition des richesses, avec plus de justice sociale et fiscale est indispensable.
Or, hausse de la précarité, baisse du pouvoir d'achat d'une grande partie de la population, réforme des retraites, de l'assurance chômage, politiques en direction de la jeunesse… visent à creuser encore les inégalités et accentuent la pauvreté.

Pour répondre à l'urgence sociale et climatique, une autre politique est indispensable. Cela passe par l'amélioration des conditions de vie et de travail, dans le respect de l'environnement.

Aussi :

  • Assurer des services publics de qualité et de proximité sur l'ensemble du territoire
  • Développer des politiques agricoles et industrielles conjuguant les enjeux sociaux et environnementaux ; anticiper les reconversions nécessaires en terme d'emploi et de protection des salarié.es
  • Contrôler les aides publiques données aux entreprises et exiger des résultats
  • Avoir une véritable politique publique de relocalisation de la production favorisant l'accès de toutes et tous à des produits fabriqués de façon responsables à prix réduits
  • Développer, favoriser une autre économie plus durable, responsable et égalitaire
  • Cesser immédiatement les mesures rétrogrades écologiquement et socialement (privatisation des aéroports, suppression du train des primeurs, projet Europa city…)

Les signataires appellent à participer sous différentes modalités d'action aux initiatives, dans la période du 20 au 27 septembre, alliant justice sociale et écologique.

Source : https://solidaires.org/URGENCE-ECOLOGIQUE-ET-…


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Justice sociale - urgence écologique

Mobilisation générale

Solidaires

L'été des catastrophes

L'Amazonie, l'Afrique et la Sibérie brûlent sans qu'aucune mesure significative à l'échelle internationale ou locale ne soit prise. Ces incendies servent les intérêts des tenants de la déforestation : l'agro-industrie et les multinationales de l'extractivisme (minerai, énergie fossile...), qui font partie des piliers du système capitaliste qui nous mène droit dans le mur.

Les états/gouvernements n'ont aucune volonté d'agir pour limiter la hausse à 1,5°C comme le stipulait l'accord de Paris de 2015

Au contraire, ils continuent de soutenir le système capitalisme et sa course effrénée au profit au détriment de la planète et des populations. Les exhibitions de Macron en géant vert sur la scène internationale ne masquent ni l'inaction de son gouvernement ni ses méthodes répressives contre les mouvements sociaux et écologique, répressions condamnées par le bureau international des droits de l'homme à l'ONU.

Les multinationales sont les principales responsables.

Elles exploitent les travailleurs et les travailleuses, elles pillent la planète en toute impunité avec le soutien voire l'inféodalisation des états. Ces derniers négocient des accords en faveur de ces multinationales qui n'hésitent pas, en retour, à les attaquer en justice via des tribunaux taillés sur mesure pour affaiblir la législation sociale et/ou environnementale du pays (conséquences des accords dit de libre échange, tels le Tafta, Ceta ou mercosure...).

Rendre nos comportements individuels « vertueux » écologiquement, ne suffira pas à inverser le cours des choses si les principaux responsables de la pollution ne sont pas stoppés.

Poursuivre, amplifier et élargir la mobilisation sans attendre

Les mobilisations sociales et écologiques ont portés sur le terrain des luttes, l'urgence à agir conjointement pour la justice sociale et écologique. Pour atteindre le système capitaliste qui impose croissance et satisfaction des actionnaires, il est nécessaire d'agir ensemble : syndicats, mouvements climat, mouvements sociaux (dont des gilets jaunes), pour construire un rapport de force à la hauteur des enjeux. Nous le disons, cela passera par le blocage de l'économie à deux niveaux : la grève des salarié.es et la grève de la consommation.

L'Union syndicale Solidaires appelle :

  • Le 20 septembre, les salarié.es à rejoindre par la grève intergénérationnelle, les mobilisations de la jeunesse pour une société juste, solidaire et écologique
  • Le 21 septembre, à participer massivement aux manifestations organisées sur tout le territoire pour amplifier et élargir le rapport de force en construction

Source : https://solidaires.org/Justice-sociale-Urgenc…


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Canicule, on attend la prochaine ?

Agir syndicalement

Solidaires

Dérèglements climatiques

La France métropolitaine vient de connaître une vague de très forte chaleur avec des températures supérieures à 35 C° dans 80 % des départements. Cette canicule s'accompagne dans les grands centres urbains d'une pollution à l'ozone. Cette situation est exacerbée en ville en raison du phénomène d'Îlot de Chaleur Urbain (ICU) notamment à Paris, Lyon et Marseille. Ce type de phénomène devrait se répéter et s'intensifier dans les années à venir selon les scientifiques.

Cette chaleur excessive a un impact sur les conditions de travail. Même le gouvernement s'est senti obligé de le reconnaître en incitant le patronat à adapter les rythmes de travail !

Où sont les responsabilités ? Plusieurs pistes de réponse !

Pour le projet de loi Energie-Climat en cours de discussion à l'Assemblée nationale, le gouvernement et la majorité ont rejeté l'interdiction progressive de mise en location des passoires thermiques et ne prévoit rien pour aider à la rénovation énergétiques des logements.

Dans son premier rapport, publié le 25 juin, le message du Haut Conseil pour le climat (HCC) mis en place en décembre 2018 est sans appel, la France est en retard sur ses objectifs. Le rapport précise, si la neutralité carbone en 2050 est réalisable, elle implique une transformation profonde de l'économie et de la société. Le
rythme de cette transformation est actuellement insuffisant, car les politiques de transition, d'efficacité et de sobriété énergétiques ne sont pas au coeur de l'action publique.

L'état a été condamné le 25 juin par le Tribunal administratif de Montreuil pour faute du fait de l'insuffisance des mesures prises en matière de qualité de l'air.

Les alternatives existent

Il est possible d'agir à moyen terme pour réduire la température dans les centres villes (petites ou grandes) par la végétalisation des toits terrasses, la création d'espace verts, la plantation d'arbres qui servent aussi de puits de carbone.

Il s'agit aussi d'agir sur la réorientation des productions agricoles et industrielles plus économes en énergie et en transport, respectueuses de l'environnement.

Comme le dit le HCC, une transformation profonde de l'économie et de la société est nécessaire. Cela implique de remettre en question les principes de la croissance, du productivisme et de la main-mise de la finance et des règles démocratiques pour agir.

C'est la voie que nous indiquent les mobilisations climats et de gilets jaunes ces derniers mois.

Les jeunes pour le climat lancent une nouvelle journée internationale de grève le 20 septembre. Ils sont d'ores et déjà soutenus par les syndicats de travailleurs-euses en Grande Bretagne, aux USA et en Allemagne.
En France, l'Union syndicale Solidaires appelle à les soutenir par la grève et dans la rue.

Source : https://solidaires.org/Canicule-on-attend-la-…


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Justice sociale et climatique,

grève du climat les 20 et 21 septembre

SUD éducation

La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre ! La communauté scientifique s'accorde pour dire qu'en 2030, le réchauffement climatique ne doit pas dépasser 1,5 degré, sans quoi le dérèglement climatique sera irréversible et accentuera encore la crise écologique.

En cette rentrée de septembre 2019, avec notamment sa conférence de presse tenue dans les jardins du ministère, le ministre cherche à verdir son image en essayant d'instrumentaliser les mobilisations lycéennes pour la justice climatique Jean-Michel Blanquer se livre à un exercice ridicule et inacceptable de "greenwashing".

En tant que syndicat de transformation sociale et écologique, SUD éducation revendique une transition écologique fondée sur un juste partage des richesses et des ressources afin de garantir une vie digne pour tou-te-s. SUD éducation défend également des revendications pour l'Éducation nationale.

À ce titre, SUD éducation a déposé un préavis de grève couvrant tous les personnels de la maternelle à l'université, et sera présente dans la rue aux côtés des élèves, des lycéen-ne-s et des étudiant-e-s, avec les personnels mobilisés. La mobilisation des lycéen-ne-s dans le courant de l'année dernière a été exemplaire, il faut la poursuivre avec l'implication de l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale !

Dans le secteur de l'éducation, SUD éducation revendique :

  • réalisations de bilan énergétique et plan d'isolation des bâtiments
  • réduction des consommations énergétiques et en eau,
  • des outils pour mettre en place la diminution des déchets, et leur recyclage s'ils ne sont pas évitables.
  • renforcement des filières locales et bio dans la restauration scolaire ; réduction de la consommation des produits animaux (les élevages ont plus d'impact que les cultures).
  • Des recrutements massifs de titulaires remplaçant-e-s dans les premier et second degrés afin de limiter leurs déplacements.
  • La prise en compte des risques environnementaux par les CHS et notamment une véritable campagne de désamiantage des établissements scolaires dans le cadre de l'application du Plan amiante relancé en 2016 et une prise en charge des personnels exposés avant 2021,
  • La mise en place des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs-ses notamment celles et ceux exposé-e-s au radon (visite médicale, information des personnels, mesures techniques telles que système de ventilation, ouverture des fenêtres…).
  • Un vrai plan de formation professionnelle orienté vers les nouveaux métiers : inscription dans le cursus obligatoire en lycée agricole de la formation à une agriculture respectueuse de l'environnement et de la santé, dans les filières du bâtiment renforcer la formation à la rénovation énergétique, à l'isolation du bâti, matériaux écologiques, énergies renouvelables etc.

Source : https://www.sudeducation.org/Justice-sociale-…


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L'écologie a besoin de services publics

les services publics ont besoin d'agents reconnus

CGT Fonction publique

Chaque jour qui passe rend plus urgente la nécessité de se mobiliser pour préserver notre planète et ses habitants.

Sans des mesures fortes et rapides aux échelons international, européen, national et territorial, les conséquences des multiples agressions environnementales seront irréversibles.

Cette justice écologique dont nous avons tant besoin est indissociable de la justice sociale. Car, comme toujours, les crises quelles qu'elles soient, touchent d'abord les plus précaires, les plus pauvres.

C'est dire combien un tel combat est celui de toute la CGT.

Il faut rappeler quelques vérités :

  • Les 100 plus grandes compagnies mondiales sont responsables de 70 % des émissions de gaz à effet de serre ;
  • 1 % de la population la plus riche a une empreinte carbone 40 fois supérieure aux 10 % les plus pauvres.

Pour répondre aux enjeux considérables qui sont devant nous, d'autres politiques sont indispensables que celles qui baissent le pouvoir d'achat, qui précarisent
toujours davantage, qui ne s'attaquent pas aux modes de production et qui font du profit des entreprises leur principal objectif.

Il n'y aura pas de véritables solutions à l'urgence climatique et écologique en dehors de politiques fortes et ambitieuses appuyées sur des services publics développés
et renforcés.

Or, depuis des années, les gouvernements successifs ont mis en oeuvre des politiques d'austérité, coupant de manière massive dans les budgets, amputant
les administrations de milliers d'emplois et procédant à des démantèlements des services au coeur des politiques publiques touchant l'environnement.

De ce point de vue, il y a aussi urgence quant à l'octroi des moyens nécessaires aux administrations de contrôle chargées de faire respecter les normes environnementales et de sanctionner celles et ceux qui fraudent. Il y a aussi urgence à réhabiliter la dépense publique et mobiliser les fonds publics nécessaires à
des investissements conséquents et créateurs d'emplois dans les politiques publiques de l'environnement, du transport, du logement, de l'énergie, etc.

Ces politiques d'austérité frappent de plein fouet les agents de la Fonction publique en baissant leur pouvoir d'achat, en détériorant leurs conditions de travail, en mettant gravement en péril leurs missions.

À l'heure où le pouvoir exécutif entend aussi s'attaquer à nos régimes de retraite avec une contreréforme systémique, la CGT entend bien tout faire
pour élever le rapport de force.

C'est pourquoi notre organisation syndicale appelle tous les agents à se mobiliser les 20, 24 et 27 septembre pour l'urgence écologique et l'urgence sociale, pour le pouvoir d'achat, la sauvegarde de nos retraites et le développement des services publics.

Source : https://www.cgtservicespublics.fr/societe/cli…


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Les retraité-e-s ne veulent pas marcher à l'ombre !

Pire, ils manifestent !

UNIRS / Solidaires Union syndicale Solidaires Retraités

Pendant cet été caniculaire, les propos du Président de la République sur les personnes fragiles, et tout particulièrement les personnes âgées, non seulement ne répondent pas à l'urgence climatique, mais laisseraient à penser que ces mêmes personnes « fragiles » seraient un peu responsables de la dégradation de leur santé par suite de comportements « à risques ». Déjà Madame Roselyne Bachelot, l'humoriste bien connue, du temps où elle faisait ministre de la Santé de Messieurs Sarkozy et Fillon, nous conseillait de « marcher à l'ombre ». Dans la même veine, Madame Buzyn (la « professionnelle » tant vantée par les journaux dans le vent) nous recommande de nous hydrater le corps, de boire de l'eau, de rester au frais, de mettre un chapeau de soleil !

Par contre, ce gouvernement n'entreprend rien de sérieux pour agir sur les causes de ces dérèglements climatiques qui ont déjà provoqué, cette année 1500 décès. L'après-midi de la visite de la jeune écologiste suédoise Greta Thunberg à l'Assemblée nationale, le mardi 23 juillet, les députés ratifiaient le CETA ! C'est à dire, entre autres, l'augmentation des transports polluants de marchandises entre le Canada et la France et l'Union européenne. La ratification d'un accord commercial entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur (Amérique du Sud) est dans les tiroirs, et les critiques du Président Macron au Président brésilien Bolsonaro sur la gestion des incendies en Amazonie ne sont qu'une posture quand on pense aux décisions prises par le gouvernement français dans le département de la Guyane.

Où est l'accélération de la transition écologique promise pour l'acte II du gouvernement ? En 2017, les émissions de gaz à effets de serre ont augmenté en France de 3,2%.

La récente étude publiée par le GIEC pointe clairement les activités humaines responsables du réchauffement climatique : transports, industries, agriculture et élevage intensifs ... Ces modes de production et de consommation continuent à nous être imposés, pour le seul enrichissement des multinationales et des 1 à 5% de la population mondiale qui continuent à engranger des dividendes énormes qui participent ensuite à la spéculation financière et à la déstabilisation des marchés.

Et c'est bien ce « modèle » économique de production, de distribution et de consommation qui provoque les dégradations de l'environnement, de la santé, la disparition d'espèces animales et végétales, la sécheresse sur d'immenses territoires ...

Tous et toutes, nous subissons les conséquences de ces folies productivistes, que nous n'avons pas choisies. Il ne suffit plus de nous demander de nous mettre au frais, de boire de l'eau régulièrement, de rester à l'ombre, de ne pas gaspiller l'eau quand nous nous lavons les dents, etc., si rien n'est fait à l'égard des activités les plus polluantes et les plus nocives. Les choix du gouvernement en matière d'interdiction de produits toxiques et dangereux ne cessent de confirmer que la priorité reste bien le taux de profit de centaines de multinationales plus que le bienêtre humain. Le gouvernement recommande aux personnes retraitées de « faire attention à elles » (prenez un cache-nez, regardez en traversant, etc.) et, pendant le même temps, il continue d'autoriser des multinationales à nous polluer et nous empoisonner, par ce que nous respirons, ce que nous buvons, ce que nous mangeons !

Les responsables politiques ont en main l'avenir de l'humanité entière, et n'ont pas l'air de s'en soucier, cherchant simplement à soutenir la croissance et à protéger un système économique de plus en plus contesté et rejeté par des citoyens et des citoyennes dans de nombreux pays.

Comme les plus jeunes, des retraité-e-s ne veulent plus de ce monde autodestructeur et gaspilleur, et sont tout autant concerné-e-s que les junior-e-s par l'exigence de politiques capables d'inverser la dégradation de l'environnement et des conditions de vie présentes et futures sur la planète.

L'Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité-e-s Solidaires (UNIRS) appelle les retraitées et les retraités à se joindre massivement aux initiatives proposées par la mobilisation Climat et Justice Sociale des 20 et 21 septembre 2019, à quelques jours de la journée organisée par l'ONU sur le climat.

Pour une société juste, solidaire et écologique, des initiatives sont proposées sur tout le territoire le vendredi 20 septembre et le samedi 21 septembre 2019. A Paris, le vendredi 20 septembre, rassemblement à 12h30 Place de la Nation, pour une manifestation jusqu'au Parc de Bercy où il y aura des initiatives de 14h00 à 18h00.

Source : https://solidaires.org/Les-retraite-e-s-ne-ve…