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samedi 30 mars 2019 à 14h

9 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Attention: ceci est la manifestation du 30 mars

Pour la manifestation éducation du jeudi 4 avril:
https://paris.demosphere.net/rv/69032


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Manifestation unitaire pour défendre l'Éducation Nationale

Trajet / parcours: départ 14h de la Place du Panthéon
Place d'Italie > Denfert Rochereau > Place d'Italie

Rendez-vous particuliers:

  • 9h00: Rassemblement devant la Mairie des Mureaux
  • 10h00: Rassemblement sur le parvis de la préfecture 95 à Cergy
  • 10h30: Manifestation à Aubervilliers angle rue Barbusse / av de la République
  • 11h00: Manifestation de la basilique de Saint Denis à la gare puis départ à 13h
  • 12h30: Rassemblement devant la mairie de Pantin puis départ collectif
  • 13h00: Départ collectif depuis Mairie de Montreuil ou Mairie de Bagnolet
  • 13h00: Rassemblement devant la gare de Bondy et départ collectif
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers

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Monsieur le Ministre,

pour améliorer l'École vous n'avez pas notre confiance !

CGT Education, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNEP-FSU SNUEP-FU, CNT, SGEN-CFDT, UNSA-Education, Sud Education, SNALC, FNEC-FP-FO en Ile de France

Le ministère de l'Éducation nationale poursuit sa politique éducative rétrograde et libérale sans prendre en compte ni l'expertise professionnelle des acteurs de terrain, ni les avis de leurs organisations syndicales, ni ceux de l'ensemble de la communauté éducative.

L'amélioration de notre système éducatif exige, certes, une ambition politique forte mais également une construction qui soit commune et concertée. Or, le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée. Nous dénonçons les réactions autoritaires et les intimidations du Ministre et de la hiérarchie à tous les niveaux.

Nous apportons notre soutien aux collègues concernés.

Pour nos organisations, ces transformations, par leur contenu et la méthode, vont le plus souvent accroître les inégalités, dégrader les conditions de travail des personnels sans répondre à la nécessité d'améliorer le service public d'éducation pour assurer la réussite de tous les élèves et l'élévation du niveau de qualification.

Les nombreuses mobilisations de ces derniers jours, sous différentes formes (grève, réunions avec les parents etc), le montrent, la politique éducative du Ministre alimente la colère des personnels et une forme de défiance.

Loi Blanquer : Une réforme qui ne répond pas aux enjeux

Alors qu'il devait s'articuler autour de l'obligation d'instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer "Pour une école de la confiance" est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif.

Nos organisations refusent :

  • la création des établissements publics des savoirs fondamentaux,
  • une reprise en main de la formation des enseignants basée sur une conception du métier réduite à des fonctions d'exécution,
  • la fin de l'évaluation indépendante des politiques éducatives,
  • les cadeaux financiers pour l'école privée.

Cette loi va se décliner par ordonnances ou textes réglementaires portant des transformations profondes.

Nos organisations exigent l'abandon de la loi Blanquer telle qu'elle a été votée en première lecture à l'Assemblée Nationale.

Pour un budget à la hauteur des besoins du service public d'éducation

Alors que de nombreuses réformes structurelles sont à l'œuvre, les décisions budgétaires pour la rentrée prochaine entraîneront inévitablement une dégradation des conditions d'enseignement et d'accès à la formation. D'autant que le projet de réforme de la Fonction Publique conduira à des milliers de suppressions de postes et à un large recours à la contractualisation. Nos organisations s'opposent à ce développement de la précarité. L'École a besoin de personnels formés et sécurisés afin d'enseigner et accompagner chaque élève.

Donner d'autres perspectives

Les nombreux changements relatifs à l'orientation dont la loi ORE continuent de cristalliser une profonde anxiété chez les élèves de terminale et leurs familles. Dans ce contexte, alors que les jeunes ont besoin d'être mieux accompagnés dans la construction de leur parcours d'orientation, les missions des psychologues de l'Éducation nationale EDO sont remis en cause, des fermetures de CIO programmées.

Alors que chaque jeune doit pouvoir construire son avenir sereinement, nos organisations demandent à ce que la vision globale du service public d'information et d'orientation soit clarifiée.

L'accent doit être mis sur les inégalités sociales et territoriales notamment par une relance de l'éducation prioritaire et des mesures en faveur d'une plus grande mixité sociale.

Pour une véritable reconnaissance de nos métiers

Nos salaires restent inférieurs à la moyenne des pays de l'OCDE. Sans parler du gel de la valeur du point d'indice, du pouvoir d'achat qui se dégrade régulièrement depuis des années, du rétablissement du jour de carence ...

Le vaste plan de communication du Ministre ne cache pas sa volonté d'autoritarisme et ne répond pas à la réalité de nos quotidiens. Ce projet fragilise encore l'École par des transformations profondes élaborées sans les personnels. C'est sur eux qu'il faut s'appuyer pour favoriser la démocratisation de la réussite scolaire.

C'est pour ces raisons que nos organisations

  • appellent les parlementaires à ne pas voter la loi « pour l'école de la confiance »,
  • appellent à amplifier les mobilisations et les inscrire dans la durée,
  • soutiennent dès cette semaine, toutes les initiatives décidées localement,
  • appellent à faire du 30 mars une puissante journée de mobilisation pour le service public d'éducation, par une présence massive des personnels et des familles dans la manifestation parisienne.
  • Dès maintenant, elles appellent à amplifier la mobilisation après le 30 mars afin de gagner les mobilisations engagées.
  • Pour la priorité au service public d'éducation ;
  • Pour des perspectives ambitieuses pour tous les élèves et tous les jeunes ;
  • Pour une véritable reconnaissance de l'ensemble des personnels de l'éducation.

Le 30 mars, toutes et tous mobilisés !

Manifestation régionale :
départ 14h, Place du Panthéon, vers la Place d'Italie

CGT Education, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNEP-FSU SNUEP-FU, CNT, SGEN-CFDT, UNSA-Education, Sud Education, SNALC, FNEC-FP-FO en Ile de France

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/68919
Source : message reçu le 25 mars 19h
Source : http://www.cgteduccreteil.org/Appel-unitaire-…


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Appel intersyndical

Mobilisé-es pour obtenir l'abandon du projet de loi Blanquer

NUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc'action et Sud Éducation

Les enseignantes et enseignants se mobilisent face à la politique éducative, rétrograde et libérale, conduite actuellement à marche forcée au mépris de leur expertise rofessionnelle et déjà sanctionnée par l'ensemble de la communauté éducative.

Elles et ils rejettent notamment le projet de loi « pour l'école de la confiance », un texte qui ne permettrait en rien d'améliorer la réussite de tous les élèves et bouleverserait radicalement le fonctionnement et la structure de l'école avec notamment la création de regroupements écoles-collège.

Nos organisations syndicales SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc'action et Sud Éducation dénoncent les menaces de sanctions et pressions exercées à l'encontre des personnels et défendent leur liberté d'expression. Nos organisations sont engagées dans ces mobilisations, soutiennent les actions menées localement et appellent à les développer avec tous les personnels.

Lors des manifestations organisées sur tout le territoire samedi 30 mars, les enseignantes et enseignants seront rejoints dans leur mobilisation par des parents d'élèves, des élu-es ou simplement des citoyen-nes. Nos organisations appellent à faire de cette journée un moment fort de mobilisation pour le service public 'éducation.

Elles appellent ainsi à faire du jeudi 4 avril un prochain temps fort de mobilisations (grève, rassemblements, manifestations...) pour obtenir l'abandon du projet de loi. lles construisent également d'autres actions localement durant la période de vacances par zone.

Elles s'engagent aussi sur le terrain de la Fonction publique pour s'opposer à la réforme gouvernementale qui détruirait le statut de fonctionnaire, et promouvoir également le service public d'éducation. Elles estiment nécessaire de poursuivre et d'amplifier les mobilisations pour obtenir l'abandon du projet de loi y compris a moment de l'examen de celui-ci par le Sénat.

À cet effet, elles se reverront prochainement dans l'unité la plus large.

Source : https://www.sudeducation.org/Mobilise-es-pour…


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Lettre aux parents

! Alerte !

Un projet de loi sur l'école qui risque de transformer gravement la scolarité de votre enfant !

La loi dite « Ecole de la confiance » est en train d'être votée dans le plus grand silence !

Nous, enseignant-es, nous ne pouvons pas nous taire !

  • Instruction obligatoire à 3 ans : un très gros cadeau de l'Etat (150 millions de subventions) à l'enseignement privé !
  • Etablissements des savoirs fondamentaux : du management plus que de la pédagogie. Disparition des directions d'école.
    Fusion primaire et collège.
  • Création d'établissements d'élite (EPLEI) : l'officialisation d'une école à deux vitesses
  • Généralisation des PIAL (Pôles inclusifs d'accompagnement localisés) : l'inclusion d'enfants porteurs de handicap à moindre coût
  • Réforme de la formation des enseignant-es : renoncement et précarisation

La FCPE Paris* a regardé de près le contenu de cette nouvelle loi sur l'Ecole à laquelle Jean-Michel Blanquer entend donner son nom. Et ce qui en ressort est aussi limpide qu'inquiétant.

Vous aussi, dites non à la loi Blanquer !

Retrait immediat de cette loi

Vous pouvez aussi agir en :

  • Organisant des réunions de parents, pour lutter contre l'absence d'informations dans les médias. INFORMER POUR FAIRE REAGIR !
  • Contactant massivement le Rectorat de Paris, le Ministère de l'Education Nationale, le Député, le Président de la République : envoyer des courriers, des mails en nombre, pour témoigner de votre inquiétude et de votre opposition à la loi.

Faites entendre votre voix !

- Manifestant avec les enseignant-es le 30 mars

Nous sommes tou-tes concerné-es !

Ensemble, soyons nombreux-euses à la manifestation du 30 mars pour l'abandon du projet de loi sur « l'école de la confiance ».

L'équipe pédagogique de l'école.

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/MOBILISATION-CON…


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Un projet de loi sur l'école qui risque de

transformer gravement la scolarité de votre enfant !

La loi appelée « Ecole de la confiance » ou « Loi Blanquer » est en train d'être votée dans le plus grand silence !

Nous, enseignants, nous ne pouvons pas nous taire !

Les dangers de la loi

L'école bientôt payante ?

  • Les écoles maternelles privées seront financées par les mairies : ce sera moins d'argent pour nos écoles publiques (150 millions €)
  • L'école maternelle pourra être remplacée par des jardins d'enfants, sans enseignants et pour certains payants !

Elèves de 3 à 15 ans : tous dans le même établissement ?

  • Les Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux seront des ECOLES-USINES qui réuniront les classes de la PS à la 3 e , toutes dirigées par le seul chef d'établissement du collège. Il n'y aura plus de directeurs d'école.
    - Des fermetures de classes et d'écoles entières seront alors possibles.

Enseignements fragilisés = élèves en danger

  • Des jeunes étudiants non formés seront recrutés pour des missions d'enseignement auprès de vos enfants.
  • La formation des enseignants sera appauvrie.

Vous aussi, dites non à la loi Blanquer ! Retrait immédiat de cette loi

Vous pouvez aussi agir :

  • Organiser des réunions de parents, pour lutter contre l'absence d'informations dans les médias. INFORMER POUR FAIRE REAGIR !
  • Contacter massivement le Rectorat, le Ministère de l'Education

Nationale, le Député, le Président de la République : envoyer des courriers, des mails en nombre, pour témoigner de votre inquiétude et de votre opposition à la loi.

Faites entendre votre voix !

- Manifester avec les enseignants le 30 mars

Nous sommes tous concernés !

Compléments d'informations

Ce projet de loi, s'il était mis en œuvre, aurait de très graves conséquences sur la scolarité de vos enfants, de nos élèves.

En voici quelques exemples :

- Article 4 bis : Un amendement qui programme la disparition de l'école maternelle

" L'instruction obligatoire peut (au cours des années scolaires 2019-2020 et 2020-2021) être donnée aux enfants âgés de 3 à 6 ans dans un établissement d'accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de 2 ans dit "jardin d'en fants "."

Il s'agit ni plus ni moins que de transférer les missions de l'école maternelle publique à des jardins d'en fants qui sont des structures (publiques, privées ou confessionnelles) dans lesquelles il n'y a aucun en seignant.

Ce qui est visé, c'est la disparition programmée des écoles maternelles de la République et de leurs enseignants qualifiés. C'est aussi un cadeau fait aux structures privées qui devraient alors être subventionnées par les communes.

- Article 6 quater : Création des "Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux"

Ces établissements créés à l'initiative des collectivités territoriales, sur proposition conjointe du département et des communes et du préfet, regrouperaient les classes du collège et des écoles primaires (de la petite section à la 3ème du collège) d'un même bassin de vie.

C'est le transfert total des compétences de l'Education nationale aux collectivités territoriales. C'est la suppression des directions et des écoles comme entités administratives. Les enseignants du 1er degré seront sous l'autorité du principal du collège, chef de l'EPSF.

- Article 8 : le recours à l'expérimentation pour déréglementer

Le recours généralisé à "l'expérimentation" ouvre la porte au démantèlement de l'Education nationale, avec la mise en place d'une multitude d'établissements à caractère particulier, dérogeant au cadre natio

- nal qui garantit aujourd'hui une égalité d'instruction sur tout le territoire. La mise en œuvre de cet article de loi augmenterait la tutelle des élus politiques sur les écoles et les établissements, multipliant les ingé - rences des collectivités en matière d'organisation, de recrutement et de pédagogie.

- Article 14 : l'AED-professeur corvéable et jetable à merci "

Les assistants d'éducation qui sont inscrits dans une formation dispensée par un établissement d'enseignement supérieur préparant au concours des personnels enseignants ou d'éducation peuvent se voir confier des fonctions pédagogiques, d'en seignement ou d'éducation "

C'est la mise en place d'une nouvelle catégorie de contractuels directement embauchés par le chef d'établissement. Cela aboutirait à la banalisation d'un corps de sous enseignants.

Malgré la multitude d'articles qui tentent de masquer les véritables objectifs du projet de loi dans son ensemble, sa cohérence apparaît clairement : il s'agit de transférer les compétences de l'Education nationale vers les collectivités territoriales et d'aggraver le processus d'éclatement en cours du caractère national de l'école publique.

Pour plus de renseignements :
http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/P…

Source : http://cgteduc75.ouvaton.org/MOBILISATION-CON…


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Face à Blanquer et consorts, intensifions notre mobilisation !

Montrons notre opposition au projet de loi dit « école de la confiance »

SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action

Création d'usines à savoirs avec la suppression de la fonction des directeur-trices d'école, volonté de restreindre la liberté de parole des enseignant-es, casse de la formation initiale, cadeaux au privé avec la scolarisation obligatoire à 3 ans... C'est une véritable entreprise de démolition du service public d'éducation à laquelle se livre le ministre Blanquer.

Au fond des réformes, s'ajoute la méthode Blanquer : l'autoritarisme et la menace !

L'Académie de Paris a d'ailleurs été prompte à s'engager dans cette dérive en menaçant de sanctions disciplinaires les enseignant-es de CP mobilisé-es.

Les organisations syndicales parisiennes SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action réaffirment leur unité et leur détermination à combattre la casse de l'école publique et la dégradation des conditions de travail des enseignant-es. Elles réaffirment leur soutien aux nombreux-ses collègues de CP menacées de sanctions et leur exigence d'arrêt des pressions.

Face à cette offensive idéologique, les enseignant-es des écoles parisiennes se mobilisent fortement. Les organisations parisiennes Snuipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action rappellent les actions en cours et soutiennent pleinement l'ensemble des actions collectives notamment évoquées lors de l'AG de grève du 19 mars :

  • organisation de réunions de circonscriptions réunissant les collègues, informations des parents d'élèves...
  • vote de la motion de soutien aux collègues de CP mobilisé-es et rassemblement mercredi 27 mars
  • grève dès le 28 mars comme cela a été voté par 126 collègues en AG le 19 mars
  • manifestation parents-enseignant-es samedi 30 mars

Pour les organisations syndicales parisiennes SNUipp-FSU, SNUDI-FO, Se Unsa, Sud Éducation, CNT-Ste et CGT Educ'Action, la mobilisation doit s'intensifier !

Source : http://sudeducation75.org/article1177.html


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Éducation : Le 94 très mobilisé.

Manifestation nationale le 30 mars. Grève à partir du 4 avril

SUD éducation 94

L'heure est à la mobilisation ! Les personnels de l'Éducation nationale, et en particulier du premier degré, l'ont bien compris en se mettant en grève le 19 mars de manière très forte. Plus de 600 personnes étaient rassemblées devant la DSDEN94. L' AG unitaire 94 du 25 mars appelle à la manifestation du 30 mars à Paris et à la grève à partir du 4 avril.

Les causes de mécontentement ne manquent pas

Contre la loi Blanquer

L'adoption par l'Assemblée nationale de la loi Blanquer est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En s'entêtant à porter ce texte pourtant rejeté au Conseil supérieur de l'éducation, notamment par SUD éducation, le ministre montre le mépris qu'il a pour les personnels.

Le débat parlementaire réactionnaire et nauséabond a eu pour conséquence l'obligation d'afficher le drapeau dans les salles de classes. Le projet prévoit la création des nouveaux "Établissements publics des savoirs fondamentaux", ce qui entraîne de fait la suppression du statut de chargé-e de direction d'école et l'introduction d'un-e nouveau-elle supérieur-e hiérarchique aux enseignant-e-s des écoles, les principaux-ales. Elle entraînerait aussi des fusions d'écoles et fermetures de classes, notamment dans les zones rurales.

Les réformes menées par le gouvernement sont cohérentes. Elles mettent toujours plus en oeuvre une école du tri social, de la sélection et des inégalités territoriales : Parcoursup, réforme du lycée professionnel, démantèlement de l'orientation, réforme du lycée général et technologique, réforme du bac. Dans le même temps, le gouvernement attaque le statut de la fonction publique avec le projet de loi pour la transformation de l'État : augmentation du recours aux personnels contractuels, démantèlement des commissions paritaires de suivi des carrières. Plus largement, les conditions de vie des personnels se dégradent et sont encore menacées : point d'indice gelé, rétablissement du jour de carence, retraites.

Une mobilisation massive

En se mettant massivement en grève le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, ont signifié au gouvernement leur refus des réformes en cours, et en particulier de la loi Blanquer, au cœur des mots d'ordre.
Les taux de grévistes ont varié d'un quart des enseignant-e-s des écoles à plus de la moitié en fonction des départements, et ils ont été significatifs dans le second degré. Dans de nombreux départements, des assemblées générales ont réuni plus de cent grévistes, parfois jusqu'à plusieurs centaines. Que ce soit par le nombre de grévistes, le nombre de personnes en manifestation ou en assemblée générale, cette mobilisation est le signe de la volonté de la construction d'un rapport de force majeur.
Le gouvernement tente par tous les moyens d'intimider les personnels mobilisés, notamment les enseignant-e-s des écoles qui ont refusé de faire passer les évaluations. Cette volonté de mise au pas, le ministre tente de l'introduire dans la réglementation par le biais de l'article 1 de la loi Blanquer. Nous ne nous laisserons pas intimider !

Et maintenant, amplifions la lutte !

Pour gagner, une seule journée de grève ne suffira pas. C'est ce qu'ont bien compris les grévistes réuni-e-s en assemblée générale, qui ont posé de nouvelles dates de grève dans le paysage. Il est question du 21, du 25, du 26, du 28 mars, du 1er avril en fonction des territoires. Partout, ces dates sont envisagées comme des points d'appui pour construire la grève reconductible. Pour SUD éducation, une chose est claire : c'est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués. Dans ces calendriers qui ont été évoqués, la date du samedi 30 mars pourra être une date pivot intéressante pour structurer la mobilisation, articulée à la construction de la grève et de sa reconduction.

SUD éducation appelle à :

  • se mettre en grève reconductible à partir des dates d'ores et déjà décidées par les AG de personnels ;
  • participer aux manifestations prévues le 30 mars, dans le cadre des calendriers de mobilisation décidés en AG ;
  • mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements.

SUD éducation a proposé à l'intersyndicale de décider d'une journée de grève le plus rapidement possible, qui pourra servir de pivot à un mouvement massif de grève reconductible.

Le 94 très mobilisé. Manifestation nationale le 30 mars. Grève à partir du 4 avril

Le 94 très mobilisé. Manifestation nationale le 30 mars. Grève à partir du 4 avril

Source : http://solidaires94.overblog.com/2019/03/educ…


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Mobilisation de tous les personnels de l'éducation nationale,

c'est maintenant !

Pour une autre politique éducative !

SUD éducation 93

Ces dernières semaines ont vu émerger des mobilisations massives des personnels de l'éducation nationale dans toute la France : près d'1 Professeur·e des écoles sur 2 en grève le 19 mars et des assemblées générales considérables qui se sont réuni·es dans une trentaine de départements… La cause ? Un rejet massif de la politique éducative de M. Blanquer et la nécessité de gagner des moyens pour améliorer les conditions de travail des personnels et les conditions d'étude des élèves !

Contre la loi Blanquer : à bas l'école de la confiance !

La loi sur l'école de la confiance, dite loi Blanquer, prévoit une transformation profonde du système éducatif avec la mise sous tutelle des écoles à travers les établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF) regroupant les écoles et le collège d'une zone géographique sous l'autorité hiérarchique des principaux.

Mutualisation des moyens, fusion des écoles, généralisation des contrats précaires et renforcement de la hiérarchie sont les fils conducteurs de cette réforme. Pourtant l'école ne doit pas être une entreprise !

Contre Parcours Sup', la réforme du bac et les réformes des lycées

L'application à marche forcée de la réforme des filières lycée général et technologique a sonné la territorialisation de l'enseignement et les élèves des lycées professionnels sont les grands sacrifiés de la politique de Blanquer puisqu'ils perdent près de 100 à 200h annuelles en CAP et jusqu'à 380h en BAC PRO.

Contre la répression des enseignant-e-s par Blanquer !

Dans un courrier adressé à la hiérarchie, le ministère menace les enseignant-e-s :

  • qui refusent de faire passer les évaluations nationales ou refusent de remonter les résultats ;
  • qui combattent la réforme du lycée général et technologique, par exemple en mettant la note de 20/20 à tou-te‑s les élèves.

Il ose écrire qu'il s'agirait d'une faute professionnelle, or il n'existe aucune circulaire organisant les évaluations nationales, et les personnels sont seul-e-s responsables de l'évaluation des élèves. Un dossier de presse ne constitue pas une instruction officielle. Il est donc impossible pour l'administration de sanctionner la désobéissance à un ordre qui n'existe pas.

Le ministre Blanquer franchit un pas de de plus dans la répression et l'autoritarisme. C'est une atteinte de plus à la liberté pédagogique !

Gagnons un plan d'urgence pour l'éducation pour le 93 !

Alors que notre département connaît un taux de pauvreté de 28,6 % (contre 14,7 % en France métropolitaine) et un revenu médian de 300 euros inférieur à la moyenne nationale, l'Etat ne met pas en place les moyens nécessaires dans les écoles et les établissements scolaires pour réduire les inégalités. Entre les locaux délabrés, amiantés, saturés et les pertes d'heures, les personnels voient le service public d'éducation se dégrader chaque année. Depuis 2012, le nombre d'heures en collège a baissé de 15 % alors que le nombre d'élèves a augmenté de 19 % les dédoublements des CP et des CE1, mesure phare du ministre Blanquer, se sont faits au prix du dispositif « plus de maître que de classe ».

Comment agir ?

SUD éducation 93 appelle tous les personnels à se mobiliser fortement pour le retrait des réformes Blanquer et pour un vrai plan d'urgence pour l'éducation dans le 93 ! Se mobiliser, c'est :

Informer !

  • en organisant des Heures d'information syndicale et des Assemblées générales sur les lieux de travail ou dans les villes pour expliquer les réformes et pour organiser la lutte ;
  • en informant les parents des réformes en cours ;

Se mettre en grève et manifester !

  • en participant massivement aux manifestations organisées localement dans les villes du 93 et à la manifestation parisienne de l'après-midi du samedi 30 mars contre la loi sur l'école de la confiance ;
  • en rejoignant les camarades réuni-e-s en AG dans de nombreuses villes du 93, ainsi qu'à Paris et dans d'autres départements et qui appellent à se mettre en grève reconductible à partir du 1er avril ;
  • en étant massivement en grève le 4 avril : écoles, collèges, lycées et universités, tou-te-s ensemble dans la grève et dans la rue de le 4 avril !

Source : https://www.sudeducation93.org/L-appel-Mobili…