jeudi 4 avril 2019 à 14h
Manifestation contre le projet de loi Blanquer
https://paris.demosphere.net/rv/69032
Trajet / parcours: départ 14h Pl. de l'Opéra
Pl. de l'Opéra > rue du 4 septembre > rue Réaumur > Rue du Temple > République
Rendez-vous particuliers:
- 8h45: Rassemblement à Créteil
- 9h00: Assemblée générale de grève à Cergy - Maisons des syndicats
- 9h30: Assemblée générale - éducation - Noisiel - Bourse du travail
- 9h30: Assemblée générale - éducation - Gennevilliers - Bourse du travail
- 9h30: Assemblée générale - éducation - Pantin - Bourse du travail
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Ivry - Espace Robespierre
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Vitry - École Anatole France
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Kremlin-Bicêtre - École C.-Péguy
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Champigny - Maison des syndicats
- 10h00: Assemblée de ville - éducation - Bobigny - Bourse du travail
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Nanterre - 27 rue Sadi Carnot
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Issy-les-Mlnx - 18 rue A. Briand
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Montrouge - 105 rue A. Briand
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Montreuil - École Danton
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Épinay - Collège Roger Martin
- 10h00: Assemblée générale - éducation - Saint Denis - Bourse du travail
- 10h30: Assemblée générale - éducation - Orly - Ecole Marcel Cachin B
- 11h00: Assemblée générale - éducation - Choisy-le-roi - École D. Cassanova
- 11h00: Assemblée générale - éducation - Fontenay/Bois - École H. Wallon B
- 12h00: Heure d'information syndicale - Espé Molitor
- 13h00: Assemblée générale - éducation - Bondy - Lycée Jean Renoir
- 13h00: Départ collectif du RER Noisiel
- 14h00: cortège établissements en lutte - 49 av. de l'Opéra (Cure Gourmande)
- 17h00: Assemblée générale éducation IdF inter-degrés - 3 rue du Château d'eau
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers
Appel intersyndical
Mobilisé-es pour obtenir l'abandon du projet de loi Blanquer
NUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc'action et Sud Éducation
Les enseignantes et enseignants se mobilisent face à la politique éducative, rétrograde et libérale, conduite actuellement à marche forcée au mépris de leur expertise professionnelle et déjà sanctionnée par l'ensemble de la communauté éducative.
Elles et ils rejettent notamment le projet de loi « pour l'école de la confiance », un texte qui ne permettrait en rien d'améliorer la réussite de tous les élèves et bouleverserait radicalement le fonctionnement et la structure de l'école avec notamment la création de regroupements écoles-collège.
Nos organisations syndicales SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc'action et Sud Éducation dénoncent les menaces de sanctions et pressions exercées à l'encontre des personnels et défendent leur liberté d'expression. Nos organisations sont engagées dans ces mobilisations, soutiennent les actions menées localement et appellent à les développer avec tous les personnels.
Lors des manifestations organisées sur tout le territoire samedi 30 mars, les enseignantes et enseignants seront rejoints dans leur mobilisation par des parents d'élèves, des élu-es ou simplement des citoyen-nes. Nos organisations appellent à faire de cette journée un moment fort de mobilisation pour le service public 'éducation.
Elles appellent ainsi à faire du jeudi 4 avril un prochain temps fort de mobilisations (grève, rassemblements, manifestations...) pour obtenir l'abandon du projet de loi. Elles construisent également d'autres actions localement durant la période de vacances par zone.
Elles s'engagent aussi sur le terrain de la Fonction publique pour s'opposer à la réforme gouvernementale qui détruirait le statut de fonctionnaire, et promouvoir également le service public d'éducation. Elles estiment nécessaire de poursuivre et d'amplifier les mobilisations pour obtenir l'abandon du projet de loi y compris au moment de l'examen de celui-ci par le Sénat.
À cet effet, elles se reverront prochainement dans l'unité la plus large.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/69032
Source : https://www.sudeducation.org/Mobilise-es-pour…
Cortège inter-facs dans la manif éducation du 04.04 !
Contre la casse de l'éducation du primaire à la fac : les étudiant-e-s en grève et dans la rue le jeudi 4 avril !
Hausse des frais d'inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s, suppression de la compensation et des rattrapages, restructuration des maquettes de licence et de master, les étudiant-e-s sont aujourd'hui très largement attaqué-e-s par le gouvernement !
Le rouleau-compresseur de Macron pense aussi écraser la jeunesse scolarisée à travers la réforme du bac et la mise en place du SNU (Service National Universel) dès la rentrée prochaine. Quand Jean-Michel Blanquer, avec son école de la confiance, n'a qu'un seul objectif : celui de privatiser peu à peu l'éducation, au détriment des conditions de travail pour les enseignant-e-s et de celles d'études pour les élèves.
L'intersyndicale, composée des principales centrales et des organisations traditionnelles de la jeunesse, a appelée à une journée de grève nationale et une date de manifestation ce jeudi 4 avril. Sur les facs, des petites équipes militantes continuent à se battre contre les réformes anti-sociales du gouvernement. Il est temps de se regrouper ! Tou-te-s les dans la rue demain aux côtés des enseignant-e-s en lutte ! ✊
Loi Blanquer : une vision de l'école que nous combattons !
CGT Éduc'action
La CGT Éduc'action appelle les personnels à participer aux manifestations du 30 mars, invite à la tenue d'AG pour décider des suites. D'ores-et-déjà, la CGT Educ'action appelle à une journée de grève le 4 avril.
Une dérive autoritaire !
Article 1 :En utilisant le principe du « devoir d'exemplarité » le ministère souhaite restreindre la liberté d'expression des personnels, et museler une parole qui commençait à se libérer sous l'impulsion des mouvements comme celui des « stylos rouges » ou du hashtag #PasDeVague qui ont émergé, fin 2018.
Des cadeaux au privé
Articles 2 à 4 : En rendant obligatoire la scolarisation dès 3 ans, le ministère fait en réalité un énorme cadeau à l'enseignement privé en France. Dorénavant les collectivités locales (à savoir les mairies) devront également financer les maternelles privées. Ce montant est évalué à 150 millions d'euros, autant de moyens en moins pour le service public !
Une école managée et hiérarchisée
Article 6 : La loi ouvre la possibilité de création d'établissements publics locaux d'enseignement des savoirs fondamentaux.
Ces nouveaux établissements pourraient regrouper une ou plusieurs écoles et un collège, le tout sous la direction du principal du collège qui deviendrait donc le supérieur hiérarchique de toutes les équipes. Les effectifs d'écoles seront ainsi globalisés entraînant l'augmentation des seuils de classe. Cet article permettra aux académies de supprimer des postes de directions. Les directions restantes deviendront adjoint·es des proviseur·es. De plus, cette mesure portera atteinte aux libertés pédagogiques et remet en cause la souveraineté des conseils des maîtres et maîtresses. Elle pourrait également entraîner une mobilité contrainte des personnels entre collège et école.
Un métier précarisé
Articles 10 à 13 : Les ESPE seront remplacées par les INSPE (Instituts Nationaux Supé- rieurs du Professorat et de l'Édu- cation), dont les directions seront nommées par le ministère. À compter de la rentrée prochaine, les étudiant·es assistant·es d'éducation pourront intervenir en classe, et seront utilisés comme moyens d'enseignement à partir du master. Alors même que nous dénonçons le manque de formation des enseignant·es avant leur prise de poste et durant leur parcours professionnel, l'Éducation Nationale montre qu'enseigner est un métier réalisable sans préparation, sans qualification. Cette loi est un véritable outil de précarisation de l'emploi, l'Etat s'assure une réserve de personnels à bas coût qu'il pourra utiliser en fonction des besoins !
Nous voulons des moyens pas des drapeaux !
La CGT Éduc'action ne comprend pas la volonté d'introduire des symboles comme la présence obligatoire du drapeau tricolore et de la Marseillaise, mais aussi le laxisme complaisant du ministre sur les questions de l'uniforme ou l'exclusion des mères voilées des sorties scolaires. Ces débats interminables montrent combien l'École représente un enjeu politique. Chaque nouvelle loi sur son évolution donne l'occasion aux député·es les plus réactionnaires d'avancer leurs idées. La nouveauté réside dans l'accompagnement actif du ministre qui valide tous ces ajouts.
Des réformes qui renforcent l'école du tri social !
Sélection à l'entrée de l'université, augmentation des droits d'inscription pour les étudiant·es étranger·ères, construction d'un lycée encore plus élitiste, casse de l'enseignement professionnel, renforcent la sélection. Au contraire, la CGT Educ'action défend une École émancipatrice et récuse le tri social qui est aggravé par la politique du ministre Blanquer. La CGT Educ'action demande le retrait des réformes du lycée.
Toutes et tous en grève le 4 avril !
Manifestation à 14h place de l'Opéra
Source : https://93.cgteduccreteil.org/Loi-Blanquer-un…
Source : http://www.cgteduccreteil.org/Apres-le-succes…
En grève, en reconduction,
suivant les dates décidées en AG de personnels !
SUD éducation
En manifestation le 30 mars ! En grève le 4 avril !
L'heure est à la mobilisation ! Les personnels de l'Éducation nationale, et en particulier du premier degré, l'ont bien compris en se mettant en grève le 19 mars de manière très forte. Les prises de conscience se multiplient.
Contre la loi Blanquer
L'adoption par l'Assemblée nationale de la loi Blanquer est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En s'entêtant à porter ce texte pourtant rejeté au Conseil supérieur de l'éducation, notamment par SUD éducation, le ministre montre le mépris qu'il a pour les personnels.
Le débat parlementaire réactionnaire et nauséabond a eu pour conséquence l'obligation d'afficher le drapeau dans les salles de classes. Le projet prévoit la création des nouveaux "Établissements publics des savoirs fondamentaux", ce qui entraîne de fait la suppression du statut de chargé-e de direction d'école et l'introduction d'un-e nouveau-elle supérieur-e hiérarchique aux enseignant-e-s des écoles, les principaux-ales. Elle entraînerait aussi des fusions d'écoles et fermetures de classes, notamment dans les zones rurales.
Les réformes menées par le gouvernement sont cohérentes. Elles mettent toujours plus en œuvre une école du tri social, de la sélection et des inégalités territoriales : Parcoursup, réforme du lycée professionnel, démantèlement de l'orientation, réforme du lycée général et technologique, réforme du bac. Dans le même temps, le gouvernement continue d'attaquer le statut de la fonction publique avec le projet de loi pour la transformation de l'État : augmentation du recours aux personnels contractuels produisant une catégorie de travailleur-euses pauvres, démantèlement des commissions paritaires de suivi des carrières et des CHSCT. Plus largement, les conditions de vie des personnels se dégradent et sont encore menacées : point d'indice gelé, rétablissement du jour de carence, retraites.
Une mobilisation massive
En se mettant massivement en grève le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, ont signifié au gouvernement leur refus des réformes en cours, et en particulier de la loi Blanquer, au cœur des mots d'ordre.
Les taux de grévistes ont été très importants dans le premier degré, et ils ont été significatifs dans le second degré. Dans de nombreux départements, des assemblées générales ont réuni plus de cent grévistes, parfois jusqu'à plusieurs centaines. Que ce soit par le nombre de grévistes, le nombre de personnes en manifestation ou en assemblée générale, cette mobilisation est le signe de la volonté de la construction d'un rapport de force majeur.
Le gouvernement tente par tous les moyens d'intimider les personnels mobilisés, notamment :
- les enseignant-e-s des écoles qui ont refusé de faire passer les évaluations ;
- les personnels qui pratiquent la surnotation en lycée ;
- plus largement, les personnels qui s'organisent avec les parents dans la lutte contre les réformes Blanquer.
Cette volonté de mise au pas, le ministre tente de l'introduire dans la réglementation par le biais de l'article 1 de la loi Blanquer. Nous ne nous laisserons pas intimider !
Construire et amplifier le rapport de force
Pour gagner, une seule journée de grève ne suffit pas. C'est ce qu'ont bien compris les grévistes réuni-e-s en assemblée générale, qui ont posé de nouvelles dates de grève dans le paysage. Partout, ces dates sont envisagées comme autant de points d'appui pour construire la grève reconductible. Pour SUD éducation, une chose est claire : c'est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix effectués. Les dates du 30 mars avec les parents et du 4 avril doivent nous permettre de mobiliser pour être massivement en grève et en manifestation, et construire la grève reconductible !
SUD éducation appelle à :
- la constitution d'assemblées locales regroupant les personnels et les parent d'élèves des écoles, établissements scolaires pour se coordonner, 1er et second degré, organiser des actions en commun afin de construire la grève générale dans l'éducation par bassin géographique.
- la constitution d'une coordination nationale et la grève reconductible ;
- participer aux manifestations prévues le 30 mars, dans le cadre des calendriers de mobilisation décidés en AG ;
- se mettre en grève massivement la date du 4 avril ; à mettre en œuvre les actions décidées par les personnels, notamment les actions en direction des DSDEN et des rectorats.
- mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements, les AG locales.
- construire d'ores et déjà la grève des examens.
- avec les Gilets Jaunes, à continuer de lutter pour le partage des richesses, la transition écologique et la transformation sociale.
Cortège des Jeunes pour une éducation écologique
Organisé par Youth for Climate Paris et Désobéissance Ecolo Paris
A l'occasion de la grève nationale pour protéger l'éducation publique et contre la loi Blanquer, rejoignons l'appel de nos enseignants ! Ensemble, exigeons une éducation à la hauteur des enjeux écologiques, pour toutes et tous. Rendez-vous à 14 heures place de l'Opéra.
Plus que jamais,
l'heure est à la mobilisation contre les réformes Blanquer !
Intersyndicale 93 2nd degré
Dans les manifestations organisées sur tout le territoire samedi 30 mars, les enseignant-e-s rejoint-e-s dans leurs mobilisations par des parents d'élèves, des élu-e-s ou simplement des citoyen-ne-s, ont montré leur détermination à lutter pour un service public d'éducation de qualité. Ils/elles rejettent la politique éducative rétrograde conduite actuellement à marche forcée au mépris de leur expertise professionnelle et déjà critiquée par l'ensemble de la communauté éducative.
Les enseignant-e-s rejettent la politique éducative du gouvernement qui s'appuie sur une logique de tri social :
Reforme du lycee et du baccalaureat
- Orientation précoce des élèves.
- Orientation contrainte par les spécialités disponibles dans le lycée d'origine et les places disponibles.
- Disparition du baccalauréat national au profit d'un baccalauréat local. Évaluation permanente.
- Baisse du nombre de postes d'enseignant.e.s et augmentation du nombre d'élèves par classe.
Reforme de la voie professionnelle du lycée
- Difficulté d'accès aux études supérieures (BTS, université) du fait d'une diminution des heures de cours dans les disciplines générales.
- Baisse de la spécialisation des élèves avec la mise en place des familles de métiers.
- Suppressions de postes : - 40 équivalents temps plein (ETP) dans les sections professionnelles des lycées de l'académie à la rentrée 2019.
Parcoursup
Les nombreux changements relatifs à l'orientation dont la loi ORE continuent de cristalliser une profonde anxiété chez les élèves de Terminale et leur famille. Dans ce contexte, alors même que les jeunes ont besoin d'être mieux accompagné-e-s dans la construction de leur parcours d'orientation, les missions des Psy-EN sont remises en cause et des fermetures de CIO programmées.
Les enseignant-e-s rejettent la loi Blanquer « pour une école de la confiance » :
- Elle instituerait une obligation de réserve donnant un fondement à des mesures disciplinaires contre les personnels jugées coupables de « faits portant atteinte à la réputation du service public ».
- Elle créerait des EPSF (Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux) regroupant collèges et écoles environnantes avec les conséquences qui sont à craindre pour les enseignant-e-s et élèves du second degré : savoir minimal dispensé, menaces sur les statuts et obligations de service…
- Elle instituerait au nom de l'expérimentation la possibilité de déroger aux programmes et horaires nationaux.
Les organisations syndicales SNES-FSU 93, SNEP-FSU 93, SNUEP-FSU 93, SNFOLC 93, Snetaa-FO 93, CGT éduc'action 93, SUD éducation 93 et CNT-FTE 93 estiment nécessaire de poursuivre et d'amplifier la mobilisation pour obtenir le retrait des réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup, de la loi ORE ainsi que l'abandon du projet de loi Blanquer. Elles alertent également sur le projet de réforme qui vise à détruire le statut de fonctionnaire et le paritarisme, en exigent le retrait, tout comme elles exigent le retrait du projet de réforme des retraites et le maintien du code des pensions, partie intégrante du statut de la fonction publique d'État.
Les organisations syndicales SNES-FSU 93, SNEP-FSU 93, SNUEP-FSU 93, SNFOLC 93, Snetaa-FO 93, CGT éduc'action 93, SUD éducation 93 et CNT-FTE 93
Appellent les collegues des colleges et lycees :
- à se réunir en assemblées générales ;
- à faire du jeudi 4 avril un nouveau temps fort de mobilisation par la greve et la manifestation aux côtés de nos collègues du 1er degré ;
- à débattre des suites à donner à la mobilisation pour que les personnels de l'éducation nationale prennent toute leur place dans les luttes en cours contre les politiques néolibérales destructrices de nos métiers et de nos acquis sociaux.
Contre les réformes blanquer
écoles, collèges & lycées en grève le 4 avril
SUD éducation Paris
Adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, le projet de loi « Pour une école de la confiance » va être examiné au Sénat. Ce texte prévoit une destruction massive du service public d'éducation.
Petit aperçu :
- La création des EPSF (Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux) est une modification majeure du système éducatif. Ce projet consiste à fusionner dans « le même bassin de vie » plusieurs écoles avec un collège dont un-e des principaux-ales aura la charge de la gestion hiérarchique des professeur-es des écoles, de la relation avec les parents, etc. Les conseils de maître-sses et les chargé-es de direction vivent peut-être leurs dernières heures...
- Dans la logique de contractualisation à l'œuvre dans la fonction publique, les assistant-es d'éducation préparant les concours de l'enseignement pourraient se voir confier des tâches d'enseignement sans statut, dans des conditions de travail indignes et pour un salaire de misère.
- L'obligation de scolarisation des enfants dès trois ans, alors que 97 % le sont déjà, cache mal l'objectif du gouvernement : obliger les communes à financer les écoles maternelles privées à hauteur des financements de l'école publique.
- Les AESH seraient elles et eux aussi directement menacé-es avec la création des Pôles Inclusifs d'Accompagnement Localisés (PIAL) qui augmenteraient la précarité de leurs conditions de travail et fragiliseraient la prise en charge des élèves qu'elles-ils accompagnent.
ParcourSup, réformes des lycées professionnel et généraux, démantellement de l'orientation... Les réformes menées par le gouvernement sont cohérentes : elles mettent toujours plus en oeuvre une école du tri social, de la sélection et des inégalités territoriales.
En se mettant massivement en grève le 19 mars dernier, dans la continuité des mobilisations de ces derniers mois, les personnels ont signifié au gouvernement leur refus de ces réformes.
Dans les écoles parisiennes, plusieurs centaines d'enseignant-es ont reconduit la grève les 28 et 29 mars et ont mobilisé massivement en perspective de cette nouvelle journée de grève : tournées d'écoles et d'établissements, accrochages de banderoles, réunions d'information avec les parents, etc. Samedi 30 mars, la mobilisation commune des parents et des personnels a marqué une étape importante dans la construction d'une riposte d'ampleur.
Le gouvernement tente par tous les moyens de nous faire taire : sanctions disciplinaires contre les enseignant-es de CP refusant de faire passer les évaluations nationales, intimidations des enseignant-es qui pratiquent la surnotation, interdictions de réunions avec les parents, intervention de la police lors des occupations nocturnes des établissements ou, comme à Toulouse lors du blocage du rectorat. Cette volonté de mise au pas, le ministre tente de l'introduire dans la réglementation avec l'article 1 de la loi Blanquer. Nous ne nous laisserons pas intimider !
Pour gagner, une seule journée de grève ne suffit pas : construisons la grève reconductible !
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10h : Assemblée Générale parisienne de grève (1 & 2 degré) Bourse du travail 3 rue du Château d'eau 1er & 2nd degré
Pour Sud éducation Paris c'est aux grévistes, personnels mobilisé-es et parents de décider du calendrier.
Sud éducation Paris soutiendra toutes les initiatives des personnels en lutte et mettra à disposition les outils du syndical pour la mobilisation (impressions, salles pour se réunir, diffusion, etc.). - 14h : Manifestation place de l'Opéra (sous réserve de l'autorisation de la préfecture)