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jeudi 11 avril 2019 à 14h30

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Attention: ceci est la manifestation du 11 avril

Pour la manifestation Gilets jaunes du samedi 13 avril:
https://paris.demosphere.net/rv/68824


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Manifestation à Paris des retraités

Trajet / parcours: départ à 14h30 Pl. du Châtelet en direction de République

Attention: le trajet initialement annoncé (Hôtel de Ville > Concorde) a été refusé par la préfecture.

Rendez-vous particuliers:

  • 13h30: Départ collectif du Tram de Bezons
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rendez-vous particuliers

Manifestation

Le printemps des retraités et des retraitées

dans la rue le jeudi 11 avril 2019

CGT, FO, FTCTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR, ES

Un gouvernement sourd ... dingue !

Depuis juin 2014, nos neuf organisations ne cessent de s'opposer aux mesures régressives contre les personnes retraitées, mesures qui se sont fortement accélérées et aggravées avec l'arrivée de M. E. Macron à la présidence de la République. Dès les premiers mois de son installation, il annonçait le gel des pensions pour 2018 et 2019 et une augmentation de 25 % de la CSG. Tout ceci a fortement contribué à accroître le mécontentement d'une grande partie des retraité-e-s.

Le 15 mars 2018, plus de 200 000 personnes retraitées manifestaient dans toute la France. Puis l'inflexibilité du gouvernement, sourd dingue, a provoqué une crise sociale profonde, l'irruption des gilets jaunes et, parmi elles et eux, de très nombreuses personnes retraitées présentes sur les ronds-points, dans les discussions et manifestations.

Toutes ces mobilisations ont contraint le gouvernement, pour tenter de calmer la colère, d'annuler l'augmentation de la CSG pour une partie des retraité-e-s, de recevoir une délégation de nos neuf organisations. Le mécontentement persistant incite le gouvernement à envisager de revenir maintenant au respect du code la Sécurité sociale, de revaloriser les pensions 2019 du montant de l'inflation ... mais seulement pour les basses pensions, visant ainsi à diviser les retraités voire à les opposer entre eux.

Mais ces concessions sous la pression ne remettent pas en cause sur le fond la politique très inégalitaire du gouvernement :

  • L'augmentation de la CSG reste pour une partie des retraité-e-s.
  • Le gouvernement tente de nous diviser en ne traitant pas tout le monde de la même façon. Il remet en cause le principe de nos systèmes de retraite solidaires par répartition, dans lequel le fait de cotiser donne droit à une pension et une revalorisation.
  • Nos neuf organisations sont reçues mais nos demandes restent ignorées : Gilles Le Gendre, président du groupe LREM de l'Assemblée Nationale, le 24 janvier 2019 et Olivier Dussopt, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, le 31 janvier, restent « dans la ligne » de la politique du gouvernement : énormes cadeaux aux grandes entreprises et à leurs actionnaires et indifférence totale quant aux conséquences concrètes sur la vie des autres, et notamment des personnes retraitées.

Un gouvernement ... dingue de dons aux plus riches.

Pour essayer de justifier leurs choix de rigueur à l'égard des personnes retraitées, les représentants du gouvernement, celles et ceux qui votent ces lois au Parlement, et celles et ceux qui bénéficient de ces choix politiques ne cessent de répéter que « les caisses publiques sont vides ». Ainsi, les auteurs et responsables de cette situation la mettent en avant pour essayer de faire admettre par les victimes de leur politique qu'il n'y a pas d'autre choix possible.

Mais le vide des caisses publiques résulte bien de choix délibérés : la suppression de l'ISF coûte 4,5 milliards d'euros par an, le plafonnement de l'imposition des dividendes aux actionnaires 10 milliards, la suppression de l'exit tax 6 milliards, la fraude fiscale au moins 100 milliards, le CICE 40 milliards en 2019, l'évasion fiscale et le laxisme à l'égard des paradis fiscaux et de leurs utilisateurs, etc. C'est ainsi que le budget de l'État est mis en déficit.

La poursuite du bradage de biens publics à des « investisseurs privés » est une autre façon de transférer des fonds publics et collectifs vers des intérêts de quelques particuliers. Le mouvement des gilets jaunes a rappelé que la « vente » des autoroutes à quelques grands groupes a coûté cher aux contribuables et enrichi des actionnaires privés. Il en sera de même pour les prochaines « privatisations ».

Pendant le même temps, les exonérations de cotisations sociales (famille, maladie, vieillesse, etc.) provoquent des difficultés financières de la Sécurité Sociale servant ensuite d'argument pour expliquer les reculs en matière de couverture maladie, de politique familiale, de pensions, etc.

Des revendications qui peuvent et doivent être satisfaites.

Nous demandons le rétablissement de l'ISF, l'imposition des dividendes à l'impôt progressif, une action déterminée contre la fraude fiscale de haut vol. Nous demandons la suppression du CICE et de toutes les « niches fiscales » particulièrement coûteuses pour le budget de l'Etat et qui sont autant de cadeaux faits sans contrôles ni contreparties.

Nous exigeons la suppression de la hausse de la CSG dans le PLFSS 2020 et la suppression des exonérations de cotisations sociales faites elles aussi sans contrôles ni contreparties en matière d'emplois et qui mettent en péril les caisses de la Sécurité sociale.

Nous revendiquons :

  • le maintien et l'amélioration des pensions de réversion ;
  • une augmentation
  • en 2019 et 2020 et une revalorisation de toutes les pensions du même pourcentage que l'évolution des salaires, le rattrapage des pertes subies depuis 2014 ;
  • l'établissement d'un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète ;
  • la prise en charge de la perte d'autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l'ouverture d'un droit universel dans le cadre d'un grand service public de l'aide à l'autonomie.

De plus en plus souvent, le gouvernement présente les pensions comme des allocations sociales. C'est une atteinte grave au droit à la retraite : les pensions sont fondées sur la solidarité intergénérationnelle à partir de cotisations payées chaque année par les personnes retraitées pendant leur vie professionnelle.

Le projet de réforme des retraites qui vise à mettre en place un système « par points » concrétiserait cette manipulation : les retraites deviendraient fluctuantes au gré des décisions des gouvernements.

Le 11 avril, rendons visibles notre colère et nos exigences !

Les 9 organisations de retraité-e-s proposent aux personnes retraitées de manifester leur colère au cours d'un « printemps des retraité-e-s ».

Dans tous les départements, des manifestations sont organisées le jeudi 11 avril.

Dans certains départements, des réunions publiques seront ouvertes pour débattre de la situation faite aux retraité-e-s et de leurs revendications. Des « marches » pourront être proposées dans certaines villes et certains départements. Partout, les personnes retraitées pourront envoyer la nouvelle carte pétition au Président de la République. Les conseils municipaux seront incités à voter une motion de soutien aux revendications des retraité-e-s.

Pour bien débuter la semaine

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/68845
Source : message reçu le 5 avril 09h
Source : http://cgtparis.fr/spip.php?article3580
Source : message reçu le 26 mars 09h
Source : https://solidaires.org/Mobilisation-unitaire-…
Source : http://www.le-blog-de-roger-colombier.com/201…


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Cheminot-e-s retraité-e-s

le 11 avril, nous agirons ensemble !

Appel unitaire cheminots: UFR CGT - UNSA - SUD-Rail - CFDT

Pour l'augmentation des pensions

Le Président Macron vole les retraités :

augmentation-pensions

Des ponctions pour quel résultat ?

  • Le chômage ne baisse pas et les inégalités explosent ;
  • L'exonération (qui reste à concrétiser) de la taxe d'habitation, ne compensera pas ces pertes de pouvoir d'achat et, de plus, dégradera de manière importante le financement des services publics de proximité ;
  • De plus en plus de retraités sont contraints de réduire leurs achats quotidiens (alimentation, habillement, carburant, chauffage…) et renoncent aux soins…

C'est pourquoi, la CGT, l'UNSA, SUD-Rail et la CFDT revendiquent notamment :

  • L'augmentation des salaires et pensions (avec un rattrapage immédiat de 300 € pour les retraités) ;
  • Une fiscalité plus juste ;
  • Des moyens pour la santé et la perte d'autonomie.

Pour la défense du régime spécial

Qui s'appuie à la fois sur :

  • La CPR qui sert les droits aux cheminots actifs et retraités et leurs familles, en matière de Retraite et de Maladie (Prévoyance) ;
  • La SNCF qui met en oeuvre l'Action Sociale actifs-retraités (au travers du FASS), la médecine de soins (au travers des cabinets médicaux) et du maintien de salaire pour les actifs…

Sans cesse remis en cause avec :

  • Les différentes réformes des retraites (avec le recul de l'ouverture des droits et l'allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein) ;
  • Les LFSS, dont celle de 2019 qui supprime les prestations différentielles d'hospitalisation et de décès, et réduit de 28 à 24 ans l'âge de maintien de la qualité d'ayants droit pour les enfants poursuivant leurs études ;
  • La baisse de la contribution de la SNCF au FASS, la vente des EHPAD, la gestion des prestations familiales par les CAF…

Menacé dans son existence par la loi sur le ferroviaire de juillet 2018 :

  • Qui met fin à l'embauche au Statut ;
  • Qui impose l'ouverture à la concurrence des trafics Voyageurs et le transfert des personnels dans les entreprises privées.

D'où l'exigence des Fédérations Syndicales de cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT, de mesures empêchant la fermeture du régime, le maintien des droits et le financement actuel du régime spécial des cheminots.

Pour une caisse au service des affiliés

  • En laissant le choix aux affiliés de recevoir les informations de la Caisse soit en support Papier, soit dans un espace personnel du site internet de la CPR ;
  • En développant un réseau d'antennes et de permanences de la Caisse sur tous les bassins d'emploi ferroviaires ;
  • En réduisant le temps d'attente lors des appels téléphoniques.

Le 11 avril 2019, nous exigerons :

  • Une augmentation immédiate des pensions directes et de réversion ;
  • Le rattrapage des 6 années de quasi-gel des pensions ;
  • La suppression des mesures fiscales (hausse de la CSG, ½ part fiscale…) ;
  • Une prise en charge de la perte d'autonomie (par la SÉCU) ;
  • Le maintien du régime spécial des cheminots et l'amélioration des droits servis par ce Régime.

Suppression de l'augmentation de la CSG pour toutes les retraites et pensions !
Indexation de toutes les pensions sur les salaires !
Manifestations dans toute la France !

A Paris, le jeudi 11 avril 2019, départ à 14h30 de [ Châtelet ]
Manifestation : [ Châtelet > République ]

Source : https://www.cheminotcgt.fr/ufr_retraites/chem…
Source : https://twitter.com/cgtcheminots/status/11084…


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Mobilisation unitaire dans le cadre d'un

« Printemps des retraité-es »

Voici les décisions des neuf organisations de retraité-e-s pour les suites de l'action, l'organisation d'un « Printemps des retraités » :

  • Une nouvelle journée nationale de manifestations le 11 avril dans tous les départements. Voici deux modèles de tracts pour les manifestations du 11 avril, un recto verso et un plus court sur un recto (en pdf et en version modifiable pour ajouter les modalités locales).
  • Une carte pétition adressée au Président de la République, avec un dessin et des revendications est à proposer à la signature des retraité-e-s. C'est à la fois un moyen de pression sur la présidence et un bon outil pour débattre sur les marchés et autres lieux publics. Cette carte sera collectée dans les départements d'ici le 10 juin afin de les rassembler et d'organiser un rassemblement de délégations portant les pétitions au Président de la République le 20 juin. Cette carte pétition et imprimée à 100 000 exemplaires et va arriver dans les départements.
  • La place des retraité-e-s. De nombreuses collectivités locales fonctionnent grâce à la présence d'élus municipaux, voire de maire, en retraite. Voici le modèle d'expression que les départements peuvent envoyer à tous « leurs » maires pour leur rappeler l'engagement bénévole et gratuit des retraité-e-s et leur demander de faire voter une motion par leur conseil municipal.

Source : https://solidaires.org/Mobilisation-unitaire-…


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Le 11 avril 2019, cheminot-e-s retraité-e-s

tous ensemble dans la rue !

CGT cheminots

Pour une augmentation générale des pensions pour le maintien et la conquête de nouveaux droits

Alors que « le grand débat » se termine, non seulement le Président de la République n'a pas l'intention de répondre aux attentes sociales et fiscales fortes qui s'expriment dans le pays, au contraire, il répète à qui veut l'entendre qu'il va maintenir son cap politique, confirmant ainsi ses annonces de régressions sociales du 10 décembre 2018, confirmées dans ses voeux du 1er janvier 2019.

Cette politique, répondant aux seuls intérêts du Capital, conduit à ancrer durablement une précarité généralisée des salariés actifs et retraités.

Pourtant, depuis de nombreux mois, les retraités se mobilisent massivement, refusant d'être les boucs-émissaires et la variable d'ajustement politique et financière du Gouvernement.

L'année 2018 aura été terrible pour les retraités, avec 0 % d'augmentation des pensions et une perte sèche avec l'augmentation de la CSG, véritable racket sur les pensions !

Tout le monde a bien perçu l'entourloupe avec l'annonce de la suppression de l'augmentation de la CSG pour les pensions de moins de 2000 €. En effet, c'est sur le revenu fiscal du foyer que l'exonération se fera, excluant de fait un nombre très important de retraités. Par contre, la revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 n'a été que de 0,3 %, très en-deçà de l'inflation, entraînant pour tous les retraités une nouvelle perte de pouvoir d'achat.

Rappelons que depuis 2009 pour les cheminots et 2004 pour les salariés du régime général, les pensions ne sont plus indexées sur le salaire moyen, mais sur l'indice des prix INSEE. Ainsi, d'après le Conseil d'Orientation des Retraites (COR), le seul fait de ne plus avoir indexé les pensions sur le salaire moyen a entraîné une perte de pouvoir d'achat entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2014, de 11,57 %, et cela s'est encore accentué ces dernières années.

Et pour la première fois, l'augmentation du SMIC n'est pas liée à la richesse créée par le travail, et donc rémunérée par celui qui en tire profit, l'employeur, mais par les contribuables via « la prime d'activité » versée sur demande par la CAF.

Comprenons bien ce recul historique : le SMIC n'a augmenté réellement que de 1,5 % pour répondre aux exigences de la loi. Le reste pour arriver aux « annonces » de 100 €, c'est de la prime (et non plus du salaire) liée aux revenus du foyer et non pas au travail. Voilà le scandale !

Rappelons que la base du financement de la Sécurité Sociale (dont les retraites) est le salaire socialisé : le financement de la Sécurité Sociale repose principalement sur les cotisations sociales assises sur les salaires qui rétribuent la force de travail : ce ne sont pas des charges, mais la part socialisée du salaire entre les salariés pour répondre aux besoins sociaux (santé, retraites…). Ces dépenses sont donc financées par le travail des salariés, comme leur salaire direct. De fait, il n'existe pas de différence entre les cotisations des salariés ou les cotisations patronales. C'est le salaire !

Ainsi, depuis 2000, si les patrons avaient payé leurs cotisations, la Sécurité Sociale aurait toujours été dans le vert et aurait pu bénéficier de près de 300 milliards d'euros pour répondre aux besoins des salariés actifs et retraités, et permettre la pérennisation et l'amélioration de notre système de santé et régime par répartition des retraites, car toutes ces exonérations de cotisations sociales constituent une baisse de la contrepartie de la force de travail et donc une baisse des salaires, mettant en danger toute la protection sociale des salariés actifs et retraités.

C'est pourquoi nous appelons l'ensemble des retraités à dire « ça suffit » et à se mobiliser pour exiger :

  • ▪ La revalorisation des pensions et retour à l'indexation sur les salaires avec une pension minimale à 1 800 euros brut mensuel ;
  • ▪ L'annulation immédiate de la hausse de la CSG pour tous les retraités et son abrogation ;
  • ▪ Le maintien de la pension de réversion selon les modes de calcul actuels ;
  • ▪ Le rétablissement de l'ISF, de la taxation des dividendes, de l'impôt progressif ;
  • ▪ La suppression du CICE et des exonérations de cotisations sociales ;
  • ▪ Une Sécurité Sociale intégrale, pour un 100 % Sécu avec un seul collecteur et payeur…

Les cheminots agiront aussi pour que le Ministère des Solidarités et de la Santé réponde à la délibération votée par le Conseil d'Administration de la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel de la SNCF du 18 décembre 2018 sur la revalorisation des pensions.

Pour la pérennisation de notre Régime Spécial, exigeons le maintien des embauches au Statut, la régularisation des emplois précaires en emplois stables.

Agissons pour gagner la concrétisation des trois points de la pétition unitaire pour lesquels la direction de la Caisse met des freins : la re-matérialisation des bulletins de pension pour les retraité-e-s en situation de « fragilité » numérique, la proximité avec un nombre et un maillage d'antennes et de permanences en lien avec les besoins des affiliés actifs et retraités, une politique économique de la CPR avec des moyens qui soient en adéquation avec les besoins des affiliés.

TOUS ENSEMBLE,
Cheminot-e-s retraité-e-s, en masse et dans l'unité, participons aux rassemblements et manifestations organisés sur tout le territoire le jeudi 11 avril 2019.

Source : https://www.cheminotcgt.fr/ufr_retraites/le-1…