thème : travail
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mardi 7 octobre 2008 (heure non définie)

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journée nationale de mobilisation - grève dans certains secteurs dont l'éducation

voir aussi : 14h    : manifestation et grève dans l'éducation - CGT-Educ’action, SNES, SNEP, SNUEP ...
voir aussi : 15h30: manifestation - journée d’action syndicale mondiale
voir aussi : 17h    : rassemblement, concert - journée mondiale d'action « pour le travail décent » - CSI

Appel des organisations syndicales franciliennes CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA


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Liste des manifestations du 7 octobre

  • Marseille | 10h30 - Vieux Port
  • Montpellier | 16h - Peyrou
  • Lille | 14h30 - Place des Bleuets (à côté du Rectorat)
  • Nantes - 11h place du commerce
  • Le Mans - 17h à la préfecture
  • St-Brieuc : 11h-14h Place de la Préfecture, avec buvette, casse-croûte etc
  • Lannion :11h30 Place de la Poste, 12h-13h défilé
  • Guingamp : 18h Place de l'Echiquier
  • Dinan : 12h Esplanade de la Mairie
  • Lyon 10h30 Bourse du Travail
  • Saint Etienne 10h30 Bourse du Travail
  • Bourg en Bresse 10h30 devant l'IA (rassemblement éduc) puis interpro 12h devant le MEDEF
  • Reims - 17h Maison des Syndicats
  • Melun, entre 9h45 et 11h15 entre La préfecture et la gare.
  • Bordeaux - 11h Place de la République
  • Besançon - 14 heures avenue de la republique
  • Landes - MANIFESTATION à 11h00 aux Arènes vers la Préfecture suivi d'un pique nique devant la préfecture des Landes à 12h15
  • Puy-de-dôme : MANIFESTATION MARDI 7 OCTOBRE 15H AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE, Clermont Ferrand.
  • Thionville 14 h00 devant le théatre municipal
  • Grenoble - 14h00 au départ de la gare
  • Bourgoin-Jallieu, 10h30 au parking Diedrichs
  • Vienne, 17h devant la sous-préfecture
  • Poitiers : 14 h 30 Place d'Armes
  • LA ROCHELLE : Rassemblement de 12h à 14h sur le parvis de l'aquarium
  • SAINTES : Rassemblement de 12h à 14h devant le palais de justice
  • Lorient : Cosmao Dumanoir 10h
  • Vannes : Place de la République 10h
  • Pontivy : La Plaine 10h
  • Rennes - manifestation 11h30 (devant l'ancienne préfecture rue Martenot)
  • Belfort - 12 HEURES RASSEMBLEMENT PLACE DE LA MAIRIE BELFORT PIQUE NIQUE CONCERTS GRATUITS
  • Redon - 17h00 devant la sous-préfecture
  • Saint-Nazaire - Manifestation à 11h - Zone Auchan, Rond point du Petit Savine à Trignac
  • Gap - 12h00 rassemblement meeting devant la CCI de Gap
  • Tulle - 17h30 manifestation Place Martial Brigouleix
  • Valence - 14h30 rassemblement devant la Préfecture
  • Creil - Rassemblement et manifestation à15h00 Bourse du Travail
  • Beauvais - 15h30 Place Jeu de Paume
  • Millau - 18h00 devant la Maison des Syndicats
  • Villefranche de Rouergue - 18h00 devant la Mairie
  • Carcassonne - 17h00 rassemblement Place Carnot
  • Auxerre - MANIFESTATION à 17h départ maison des syndicats à AUXERRE
  • Chalon/Saône - Manifestation intersyndicale : départ à 16 heures devant la Maison des Syndicats
  • Nevers - Manifestation intersyndicale : départ à 17 heures, place Carnot
  • Tarn-et-Garonne - Rassemblement intersyndical CGT-FSU à 17h30 à la préfecture
  • Tarbes - Rassemblement intersyndical à 17h15, Place de la Mairie
  • Toulouse - la manifestation interprofessionnelle partira à 14h d'Arnaud Bernard

http://lecrc.forumactif.fr/forum.htm

Source : liste AG-IdF, reçu le 1 octobre 21h


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Pour l'éducation, nos salaires, les services publics
Tous en grève le 7 octobre

Tract de la CGT-Educ’action 93 du mercredi 1er octobre 2008

PDF - 136.1 ko Tract à télécharger

« Les caisses sont vides » « il faut réduire les dépenses de l’Etat, supprimer un fonctionnaire sur deux… ». C’est le discours du gouvernement depuis deux ans déjà. Alors que l’Etat utilise l’argent du contribuable pour payer ses cadeaux fiscaux à un patronat qui spécule en bourse, le budget destiné à répondre aux besoins de la population (école, santé, emplois…) diminue comme peau de chagrin. Dans ce contexte de crise boursière internationale, la priorité pour nos gouvernants, c’est de venir au secours des marchés financiers, pas de remettre en cause les mécanismes qui conduisent à cette crise, notamment l’accroissement d’une bulle spéculative qui s’est constituée sur le dos des salariés. Les colossales sommes brûlées, sont les nôtres. Refusons de payer la note par la baisse accrue de notre pouvoir d’achat, par la destruction des services publics, par la démolition de toute protection sociale...

EXIGEONS UNE ECOLE DE LA REUSSITE POUR TOUS !

Après les dizaines de milliers de postes supprimées les années passées (11 200 à cette rentrée), le budget 2009 prévoit 13500 suppressions de postes à la rentrée prochaine : 6000 dans le primaire (alors que les effectifs remontent) et 7500 dans le secondaire.
En conséquence, le gouvernement continue sa frénésie de contre-réformes dans le simple objectif de supprimer des postes : maintien du projet de suppression des BEP et de généralisation du bac pro en 3 ans, réforme du lycée déjà bouclée qui programme une radicale baisse des enseignements, suppression de 2h de cours pour tous les élèves de primaire, collège oublié, … sans parler des déclarations projetant la fin de l’école maternelle et de toute formation initiale des enseignants.
La CGT-Educ’action a rejeté les fausses discussions dans lesquelles les conclusions sont déjà écrites : c’est pourquoi elle a refusé de participer à la réforme du bac pro en 3 ans et qu’elle a quitté les discussions sur la réforme du lycée.
Dans le même temps, la mise en place du service minimum, et aujourd’hui les menaces sur le droit aux heures syndicales dans le 1er degré veulent nous empêcher de riposter , tout comme le procès, fait à Rodolphe Juge, sa suspension par le recteur visait à l’intimidation et criminaliser l’action syndicale. Nous appelons les collègues du 1er degré à tous se déclarer grévistes
Le 7 octobre, tous en grève pour défendre l’école et nos métiers, refuser les suppressions de poste

EXIGEONS DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DES AUGMENTATIONS DE SALAIRE !

Le pouvoir d’achat des enseignants, comme celui de l’ensemble des français, est en chute libre. Le gouvernement ne propose en réponse que des… heures supplémentaires (moins payées que les heures de service d’ailleurs…). Ces heures supplémentaires ne sont pas une réponse aux demandes légitimes d’augmentation de salaire : elles constituent une nouvelle dégradation de nos conditions de travail, elles privent d’emploi de nombreux collègues. Les enseignants néo-titulaires, normalement bénéficiant d’une quotité horaire de 16h, se retrouvent très souvent avec au moins 2h supplémentaires…
Dans les autres secteurs de la fonction publique, les mêmes causes produisent les mêmes effets : dans la santé, les finances, les transports, les suppressions de poste, l’alourdissement de la charge de travail, le gel des salaires entraînent une détérioration inacceptable des conditions de travail des salariés et de la qualité des services rendus à la population.
Alors que le gouvernement trouve les fonds pour payer la déroute boursière de la banque Fortis, il se dit incapable de préserver des moyens d’existence corrects pour ses agents et pour développer les services publics !
Les salariés du privé sont aussi victimes de la baisse du niveau de vie. Le gouvernement refuse de revaloriser le SMIC, ce qui revient à geler les salaires de toute la population. Les taxes se multiplient (franchises médicales, bonus malus, taxe sur les économies pour financer le RSA…) alors que les services diminuent (allocations chômage réduites, accès aux soins réduits, allocations de rentrée réduites…).
La casse du code du travail revient à supprimer une grande partie des mesures qui garantissaient un minimum de droits au salarié du privé (temps de travail, heures supplémentaires payées plus, congés payés….)
Les pensions de retraite sont réduites elles aussi, et l’Etat nous incite à recourir aux retraites privées. Alors que les institutions financières menacent de s’effondrer, l’Etat voudrait que les salariés jouent leur retraite à la bourse. Quelle indécence !
Face à la crise boursière, les grosses entreprises comme Renault licencient par milliers leurs salariés dans le seul but de préserver leurs marges. Le nombre de sans emplois augmente dans le pays, comme dans toute l’Europe.
Le 7 octobre, exigeons 300 euros d’augmentation de salaire pour tous.
Exigeons un référendum pour sauver et améliorer le service public de la poste.
Le 7 octobre lors de la journée interprofessionnelle d’action proposée par CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA pour porter les revendications en terme d’emploi, de salaires, dans l’éducation la CGT-Educ’action appelle à la grève. Progressivement, d’autres secteurs décident également de la grève. Un appel commun CGT-Educa’tion 93 SNES 93, SNU-IPP 93 à la grève.

14h–15h30 : Manifestation Education au départ de Sèvres-Babylone

15h30-17h30 : Manifestation interprofessionnelle au métro Alma Marceau

17h30–21h00 :
Grand rassemblement festif interprofessionnel au Trocadéro

PDF - 136.1 ko Tract à télécharger

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1782


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Journée d’action syndicale mondiale du 7 octobre 2008

Appel des organisations syndicales franciliennes CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Le 7 octobre 2008, les Unions régionales interprofessionnelles CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emplois franciliens à participer massivement à la journée d’action syndicale mondiale pour le travail décent à l’initiative de la Confédération syndicale internationale (CSI).

Cette journée sera, sur le territoire francilien, un temps fort de mobilisation des salariés de toutes les professions pour affirmer l’exigence :

  •   d’emplois de qualité pour toutes et tous
  •   de salaires revalorisés
  •   d’amélioration des conditions de travail et de la durée du travail respectant la santé et la dignité des personnes
  •   d’une protection sociale et de retraite garantie et de haut niveau
  •   de services publics efficaces et contribuant à la cohésion sociale. Une mobilisation d’ampleur est nécessaire pour promouvoir dans le monde, en Europe et en France les libertés et la solidarité, avec la volonté de faire reculer la précarité et la pauvreté.

  A Paris, une manifestation partira du métro Alma-Marceau à 15h30 pour aboutir sur la place du Trocadéro où se tiendra, de 17h à 20h, le Rassemblement international, point d’orgue de cette journée, auquel participeront Guy Rider, Secrétaire général de la CSI, John Monks, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES) et des Secrétaires généraux d’organisations syndicales françaises.
  Les prises de paroles seront ponctuées par des intermèdes musicaux de Cali, Manu Dibango, Idir et des groupes Jazz et Pop européens.

Dans le contexte de crise internationale actuel, les Unions régionales signataires appellent tous les salariés à participer massivement au rassemblement du Trocadéro pour faire de cette première initiative syndicale mondiale un grand moment de lutte et de solidarité.

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1766


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Le 7 octobre, le « tous ensemble » prend tout son sens !

Tract de l’union nationale CGT-Educ’action

mardi 23 septembre 2008

PDF - 76.1 ko Tract à télécharger

- 11 200 suppressions d’emplois dans l’enseignement scolaire à cette rentrée !
- 13 5OO programmées pour 2009, dont vraisemblablement 6OOO dans le premier degré : l’école maternelle et le RASED sans doute ciblés !

C’est ainsi que « le sarkozisme est l’ami de l’école », selon X. Darcos qui dénigre en permanence le service public d’éducation et les missions des personnels éducatifs.
Ces suppressions d’emplois s’accompagnent de multiples annonces de transformations radicales du système éducatif, dans le droit fil de la loi Fillon de 2005.

- Lycée général à la carte, remanié profondément en toute hâte, voie et enseignements technologiques menacés, disciplines reléguées et globalisées dans des modules annualisés et non pérennisés,

- Généralisation du bac pro 3 ans et fermeture des BEP au lycée professionnel,

- Collège laissé pour compte,

- Réforme des « 4 jours à l’école », avec la suppression du samedi, inefficace et contreproductive, mise en péril des Rased, programmes scolaires rétrogrades dénoncés par tous, attaque contre le droit de grève avec le service minimum d’accueil dans le 1er degré.

- Disparition de la formation initiale à travers les attaques contre les IUFM,

- Baisse significative des postes aux concours et des recrutements,

- Suppression de la carte scolaire au profit d’une politique de discrimination positive pour les établissements les plus demandés, catastrophique en termes de mixité sociale,

- Métier d’enseignant, de conseiller d’orientation psychologue, de CPE et personnels de vie scolaire, sérieusement malmené et pour lequel on annonce après « Pochard » une nouvelle mission ministérielle...

Ces « réformes » sont conformes aux politiques de l’emploi conduites à l’Education nationale, concrétisées notamment par le non remplacement d’un départ en retraite sur deux.
Elles ont pour finalité le redéploiement des moyens, « donnant-donnant » présenté par le ministre : heures supplémentaires et primes contre suppressions d’emplois et dégradation des conditions de travail...

Face à cette marche forcée, à l’appel de la CGT Educ’action, tous en grève, le 7 octobre, avec l’ensemble des salariés pour une autre politique de l’emploi, des salaires et de l’éducation.

Les besoins sont criants pour…

- Que l’école réponde à la réussite de tous au-delà de la condition sociale de chacun.
- Que l’école permette à chaque jeune d’accéder à la culture et à la citoyenneté, d’acquérir une formation générale et professionnelle débouchant sur une qualification reconnue.
C’est aussi l’enjeu de cette journée mondiale pour le travail décent à laquelle la confédération CGT appelle : une bonne formation, une qualification reconnue garantes d’un travail décent.


Travailler plus pour gagner plus : un marché de dupes !

PDF - 76.1 ko Tract à télécharger

Le fameux "travailler plus pour gagner plus" débouche sur l’attribution massive d’heures supplémentaires. Derrière la volonté de faire des économies sur les emplois d’enseignants (-13 500 en 2009) se cache une autre duperie.
Pour la CGT Educ’action, cette disposition n’est pas une mesure salariale : elle ne répond pas aux attentes collectives d’augmentation du pouvoir d’achat. Elle ne concerne que ceux à qui l’employeur propose ou impose des heures supplémentaires.
A noter que les enseignants du second degré ne peuvent, pour l’instant, se voir imposer qu’une seule heure sup.

Les heures sup. dans l’Education nationale sont sous-payées, alors qu’elles devraient être majorées dès la première heure.
- Concrètement, l’heure sup. année (HSA), attribuée pour une action régulière, est rétribuée 1 058,97 € ; ramenée à l’heure semaine, elle vaut 29,41 €. Elle est donc très inférieure au paiement d’une heure normale année, quel que soit l’échelon !
Au 6e échelon, un certifié ou un PLP gagne par exemple 39,40 € de l’heure. Par ailleurs, l’HSA n’est versée que 9 mois (année scolaire) sur 12.

- Un autre type d’heure sup. existe : l’heure supplémentaire effective (HSE), attribuée pour une action ponctuelle (soutien, remplacement...), est majorée de 25 % par rapport aux HSA et payée 36,76 €. C’est à peu prêt l’équivalent d’une heure normale pour un 5e échelon.
Pour le premier degré, l’injustice est encore plus forte.
On peut comprendre qu’un nombre limité d’heures sup. soit nécessaire pour ajuster les services des enseignants. Ces heures (HSA ou HSE) doivent être rémunérées sur la base de l’heure normale correspondant à l’échelon et majorée de 25 %.

La décision d’attribuer une prime de 500 € aux collègues acceptant de faire trois heures sup. correspond à une majoration au mieux de 5 € par heure supplémentaire.

On est encore très loin du compte !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/6508

La CGT Educ’action dénonce cette politique de gestion comptable recourant massivement aux heures sup. Outre la duperie financière, celle-ci contribue à réduire les coûts salariaux, à diminuer l’emploi public et à alourdir encore la charge de travail des enseignants.

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Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1762