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vendredi 12 octobre 2018 à 11h

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Rassemblement des travailleurs de Ford au Salon de l'auto

Une trentaine de salarié.e.s de l'usine Ford de Blanquefort installeront demain, vendredi 12 octobre, un stand "Ford" devant les portes du Mondial de l'Auto, porte de Versailles. La multinationale est absente du Salon mais nous on y sera !

Pas pour vendre des véhicules mais juste pour défendre notre usine et nos emplois, à savoir les 850 directs et les près de 3000 induits dans la région bordelaise. Pour dénoncer un projet de fermeture injustifiable, tant il y a de profits et tant il y a eu d'argent public distribué du côté de la multinationale Ford.

Nous serons présents pour dire aussi que s'il y a des véhicules neufs et brillants, s'il y a des profit et des dividendes, c'est parce qu'il y a des salarié.e.s qui produisent, qui sont exploités jusqu'au moment où ils sont viré.e.s, licencié.e.s sans que personne ne condamne vraiment ni ne s'y oppose.

Ce qui nous arrive est scandaleux. C'est ce qui arrive chez Ford, arrive aussi du côté de GMS à La Souterraine ou pourrait arriver du côté de Bosch à Rodez, de Delphi en Charente, des Fonderies du Poitou, de Valeo à Amiens ou bien c'est déjà arrivé du côté de Goodyear à Amiens, de Metal Temple à Fumel. Il y a trop de licenciements, trop de fermetures d'usine, trop de chômage, de galères.

Nous serons devant le Mondial de l'Auto pour dénoncer ces politiques patronales qui restructurent, qui suppriment des milliers d'emplois au nom de toujours plus de rentabilité, de profits.

Nous ne nous résignons pas à la fermeture, à être licenciés. Nous menons la bataille pour sauver nos emplois. Nous sommes convaincus qu'il faut le faire ensemble, très largement, avec tous les salariés concerné.e.s et aussi avec les habitants des environs, avec la population, car tout le monde est concerné de près ou de loin.

Le sort d'une usine, ce n'est pas seulement l'affaire des ouvriers menacés directement, c'est aussi l'affaire des gens qui vivent autour, des salariés du privé comme du public, des jeunes, des retraités, de tout le monde.

Nous tiendrons notre "stand Ford" ce vendredi 12 octobre, entre 11h et 16h et nous organiserons une conférence de presse à 13 heures, devant notre stand, avec des délégations de salariés menacés aussi de licenciements.

Cela se passera normalement devant les portes du Mondial, porte de Versailles, si nous ne sommes "autorisés" à faire notre manifestation, ce qui n'est pas gagné alors que nous avons fait notre déclaration de rassemblement il y a plusieurs jours.

Ce serait un comble d'autoriser Ford à liquider une usine à Bordeaux et en même temps d'empêcher les salariés d'exprimer leur volonté de sauver cette usine.

Le syndicat Cgt-Ford.

https://paris.demosphere.net/files/import-images/b006aeecba961d444a6614ddf093133d.jpg

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/64462
Source : message reçu le 11 octobre 10h


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Ford : voleurs - menteurs et voyous

Non à la fermeture

872 salarié.e.s
3000 emplois induits dans la région
Sauvons les emplois

Contre la fermeture de l'usine Ford,
Contre les licenciements et les suppressions d'emplois partout :
Pour une mobilisation d'ensemble

Nous refusons catégoriquement la fermeture de l'usine Ford comme nous refusons les licenciements qui sévissent un peu partout. A ce titre, nous dénonçons celle quasiment programmée de l'usine GM&S à La Souterraine ou encore celles de nombreuses usines automobiles mais aussi dans d'autres secteurs comme par exemple dans le commerce (Carrefour, New Look...).

Ce qui se passe à l'usine Ford de Blanquefort (près de Bordeaux) est un scandale, un scandale ordinaire certes mais un scandale auquel il ne faut surtout pas s'habituer. C'est le scandale de ces multinationales qui détruisent l'emploi et le social sans même aucune justification économique et ouvertement au nom de la course aux profits et aux dividendes.

La fermeture est injustifiable et inacceptable. Mais tout est organisé pour faire croire que c'est inéluctable, qu'il n'y a rien à y faire d'autre que subir.

Les licenciements sont ainsi banalisés.

D'ailleurs l'Etat comme les pouvoirs publics s'y résignent lamentablement, se disent impuissants et sans solution. Et ce, même après avoir donné des dizaines de millions d'euros de subventions publiques, pendant des années, et après avoir donné des centaines de millions d'euros ou de francs (combien exactement ?) durant toutes ces années de présence de la multinationale à Blanquefort.

Ford fait des profits de plusieurs milliards de dollars, encaisse l'argent public et puis s'en va ailleurs, ferme, licencie des centaines de salariés, provoque la disparition de milliers d'emplois induits, sans rendre de comptes, sans avoir d'obligation à respecter à l'égard des salariés comme à l'égard de la collectivité et de la population.

Cela ne doit pas se passer ainsi, sans bruit, sans riposte. La suppression des 900 emplois directs et des 3000 emplois induits dans la région Aquitaine représente une catastrophe sociale, s'ajoutant à une situation de chômage et de précarité déjà difficile et insupportable.

Nous devons nous y opposer. Et cela ne concerne pas seulement les salariés Ford, c'est vraiment l'affaire de tout le monde, de l'ensemble de la population, de l'ensemble du mouvement social. Cette usine ne peut pas, ne doit pas fermer.

Nous avons une bataille à mener unitairement contre la fermeture, contre les licenciements directs et indirects et aussi contre les liquidations et licenciements partout ailleurs.

Nous savons que c'est ensemble, par une mobilisation large que nous pouvons refuser la fatalité, changer le rapport de force et reprendre la confiance en nous, retrouver l'espoir de changer le cours de choses.

Une usine qui ferme, des licenciements n'importe où, en réalité cela concerne la population des environs. Tout le monde en paye les conséquences directement ou indirectement

Source : message reçu le 11 octobre 10h


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Soutien aux travailleurs de Ford au Salon de l'auto

Front Social

Le Front Social sera aux côtés des Ford le 12 octobre au Salon de l'auto Porte de Versailles entre 10h30 et 16heures de telle manière que les secteurs en lutte, les Ford, les postiers, les Goodyear, les New Look, Pinel, Mc Do, Hyatt, Travail social, les collectifs de migrants et tant d'autres se rencontrent afin de mettre sur pied une manifestation nationale de tous ceux qui pensent que la régression sociale ne se négocie pas mais se combat.

Source : Communiqué ci-dessous
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Video-Les-…


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La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !

Déclaration du FrontSocial

Le Front Social s'est réuni le 29.09 dans une salle qui était bondée et motivée à imposer un nouveau rapport de force à un capital de plus en plus féroce tout en refusant le partenariat ouvert dans lequel s'enfoncent les directions syndicales.

Le gouvernement et le patronat continuent leur œuvre de destruction totale de tous nos acquis et conquis, code du travail, services publics, protections sociales et libertés publiques. Aujourd'hui en même temps que les plans de licenciements continuent de plus belle, que les salaires sont toujours bloqués alors que l'inflation repart, ce sont les droits des chômeurs qui sont remis en cause tandis que l'entreprise de démolition de la retraite par répartition va commencer et que celle, globale, de la Sécurité Sociale continue.

Face à ça, les résistances et les luttes sont toujours nombreuses ; postiers du 92, hospitaliers du Rouvray à Pinel en passant par bien d'autres, étudiants et enseignants des lycées professionnels, employés du commerce, de l'hôtellerie et la restauration, New Look, Hyatt, Mc Do… des luttes qui durent montrant ainsi une détermination de plus en plus grande au point de risquer leur santé par des grèves de la faim ou leur vie comme au Mc Do.

Ces résistances entraînent de la part du gouvernement et du patronat une répression policière, judiciaire et disciplinaire comme on n'en a jamais connu. En deux ans, plus de 7 000 militants, grévistes ou manifestants ont été licenciés, condamnés ou sont encore poursuivis ou menacés comme aujourd'hui 60 cheminots et 350 électriciens et gaziers pour leur grève du printemps.

Dans cette situation d'attaques violentes et de résistances déterminées, les directions des principales organisations syndicales au lieu de lever le drapeau de la construction d'un mouvement d'ensemble mènent une politique d'émiettement des luttes par des journées d'action saute mouton ou sectorielles dispersées, sans suite et sans plan de bataille. Pire, cinq confédérations viennent de faire par courrier une proposition de collaboration au Medef en expliquant que le dialogue social est source de progrès pour les travailleurs.

Le temps presse, il n'est plus aux commentaires et à la critique ; le Front Social a décidé de rassembler les militants de base, les syndicats, les fronts de lutte de tous horizons qui refusent le partenariat et veulent en revenir à la lutte de classes pour prendre en mains nous mêmes notre avenir et mettre en échec le capital.

Pour construire les liens de ce rassemblement et afin que le 9 octobre ne soit pas une énième journée sans lendemain, le Front Social participera :

  • à l'audience géante où les Goodyear demanderont des comptes à la multinationale le 4 octobre devant les prud'hommes à Amiens dés 8 H devant le Palais des congrès/MégaCité ;
  • tiendra des assemblées générales après la manifestation du 9 octobre, à 19h Bourse du travail salle Hénaff (85 rue Charlot) pour Paris
  • sera aux côtés des Ford le 12 octobre au Salon de l'auto Porte de Versailles entre 10h30 et 16heures de telle manière que les secteurs en lutte, les Ford, les postiers, les Goodyear, les New Look, Pinel, Mc Do, Hyatt, Travail social, les collectifs de migrants et tant d'autres se rencontrent afin de mettre sur pied une manifestation nationale de tous ceux qui pensent que la régression sociale ne se négocie pas mais se combat.

Front Social

Source : https://www.frontsocialuni.fr/la-regression-s…