samedi 21 avril 2018 à 14h
Lieu exact autour de l'hôpital à confirmer
(27 Rue du Faubourg Saint-Jacques ou 123 Boulevard de Port-Royal ?)
Rassemblement
Evacuation de Tolbiac : vérité pour les blessés !
- 14h00 : rassemblement à l'Hôpital Cochin
- 18h30 : banquet devant Tolbiac expulsé
https://paris.demosphere.net/rv/61714
Tolbiac, fac au centre de la mobilisation contre la loi Ore, volontairement ouverte à tou.te.s à été plusieurs fois attaquée. Le lendemain du 19 avril, les Crs ont évacué avec violence l'occupation de Tolbiac à 5h30 du matin. Des témoignages racontent que l'intervention policière à blessé plusieurs camarades, dont 2 grièvement. L'un d'entre nous serait actuellement entre la vie et la mort.
La version de la préfecture se pose en contradiction avec celle des personnes présentes lors de l'évacuation. Ces même personnes qui ont assisté à la scène. Nous exigeons de savoir : Combien y a t il de blessés ? Notre camarade est il dans le coma ? Comment s'appelle t il(s) ?
Rassemblement devant l'hôpital cochin samedi 21 avril à 14h pour obtenir la vérité de la part des services hospitaliers.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/61714
Source : https://www.facebook.com/events/1649439581792…
Source : message reçu le 21 avril 02h
Rassemblement à 14h devant l'hôpital Cochin
Après l'évacuation de Tolbiac
L'AG interfac réunie hier soir à Censier appelle à un rassemblement aujourd'hui samedi à 14h devant l'hôpital Cochin où a été transporté l'un des blessé afin d'exiger la vérité: le nombre réel de blessés, est-ce qu'une personne est vraiment dans le coma, quelle est son identité?
Rendez-vous donc samedi à 14h à l'hôpital Cochin
27 rue du faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, métro Raspail ou RER Port Royal
Récit de l'événement - Reporterre
(...) Récit de l'accident, que vous retrouverez à la fin de l'article : Désiré*, présent depuis neuf jours, rapporte les détails de l'accident : « On s'échappait par les toits, à l'arrière du bâtiment, pour descendre dans une petite rue à côté. Les gars de la BAC [Brigade anti-criminalité] étaient à nos trousses. Un camarade a voulu enjamber le parapet pour se laisser glisser le long du mur. Un baqueux lui a chopé la cheville. Ç'a l'a déséquilibré, et le camarade est tombé du haut du toit, en plein sur le nez. On a voulu le réanimer. Il ne bougeait pas. Du sang sortait de ses oreilles… » Désiré* et ses camarades ont aussitôt appelé les pompiers, « en courant ». Emmené par les pompiers, dans un état d'inconscience, on ne sait pas dans quel hôpital il se trouve. Quoi qu'il en soit, la rue où a eu lieu sa chute demeure barrée par la police. Désiré*, qui est allé y jeter un coup d'œil, revient, fulminant de rage : « Les enfoirés ! Ils ont effacé toutes les traces de sang ! »
[...]
17h50 - Le syndicat Sud Santé Sociaux, en recherche d'informations auprès des établissements hospitaliers, indique à Reporterre n'avoir récolté aucune confirmation concernant l'admission d'un étudiant gravement blessé, à Cochin ou ailleurs, et évoque « un flou total ».
Oui, il y a eu un blessé très grave à Tolbiac :
la police et le gouvernement ont menti
Cela a été confirmé à l'AG interfac de ce soir à Censier, et par d'autres sources : suite à l'intervention policière de cette nuit à Tolbiac, qui a été très violente, un jeune migrant est très grièvement blessé, entre la vie et la mort.
Toute la journée, la police, le gouvernement, les médias aux ordres ont affirmé en boucle que "tout s'était passé dans le calme", qu'il n'y avait pas de blessé grave. Ils ont donc menti sciemment.
Heureusement, il reste encore quelques journalistes qui peuvent encore faire un travail honnête : c'est le cas du site "Reporterre" qui a sorti l'information cet après midi, et qui a confirmé ses informations ce soir, malgré les démentis de la police.
Toutes nos pensées vont ce soir au jeune migrant qui se bat pour survivre, victime d'une intervention odieuse de la police.
LE SNESUP-FSU condamne l'intervention policière
et demande l'ouverture d'une enquête
Le SNESUP-FSU et ses sections de Paris 1 Panthéon-Sorbonne dénoncent la décision de la présidence de faire intervenir police et CRS dans l'enceinte de Tolbiac pour évacuer les occupant•e•s. La violence gratuite et disproportionnée des interventions policières contre des étudiant•e•s et des personnels pacifiques s'est déchainée une fois de plus, entrainant des chocs psychologiques et des blessures graves nécessitant des hospitalisations. Casser, frapper, nasser et interpeller, ces actes policiers visent à la fois à dissuader la jeunesse de se mobiliser et tend à faire croire à nos concitoyens que les acteurs de la mobilisation seraient violents. Ils sont très majoritairement pacifiques. Si les tags sont le fait des occupants, la casse des amphithéâtres est le résultat de l'intervention des policiers et CRS. Enfin, selon des sources concordantes, un occupant de Tolbiac poursuivi par la police aurait fait une chute et ses blessures seraient très graves. Le SNESUP-FSU demande qu'une enquête soit diligentée afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet événement dramatique et les responsabilités qui pourraient être engagées.
Il est inadmissible d'avoir recours à la violence policière, d'autant plus dans une université, lieu d'émancipation intellectuelle et sociale, et en réponse à une expression démocratique. En effet, les occupations ont été décidées démocratiquement en assemblée générale par les membres de la communauté universitaire de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette occupation pacifique avait pour but de dénoncer la loi ORE, installant la sélection à l'entrée de l'université, et faisait de l'université un lieu libre et ouvert à tout•e•s. Désormais, l'université se retrouve vide d'étudiant•e•s et occupée par les CRS.
Le SNESUP-FSU appelle le gouvernement et la présidence de Paris 1 à :
- libérer immédiatement les personnes interpellées ;
- ne recourir à aucune sanction pénale ou disciplinaire à l'encontre de personnes mobilisé•e•s contre la loi ORE et à permettre aux étudiant•e•s de récupèrer leurs effets personnels ;
- stopper le recours aux interventions policière ;
- rouvrir tous les sites occupés par la police ;
- ouvrir des négociations en vue du retrait de la loi ORE et de la mise en œuvre d'un plan d'investissement pluriannuel dans l'enseignement supérieur et la recherche afin d'accueillir et faire réussir l'ensemble des bacheliers dans la formation de leur choix.
Communiqué intersyndical suite à l'évacuation de Tolbiac par les CRS
L'intersyndicale de l'université de Paris 1, réunissant la majorité des syndicats étudiants, enseignants chercheurs et personnels, dénonce la décision de la présidence d'avoir fait intervenir police et CRS dans l'enceinte de Tolbiac et Saint-Charles pour évacuer les occupant.e.s. Des étudiant.e.s ont été hospitalisé.es, blessé.e.s, nassé.e.s et interpellé.e.s. Il est inadmissible d'avoir recours à la violence policière, d'autant plus dans une université, lieu d'émancipation intellectuelle et sociale, et en réponse à une expression démocratique. En effet, les occupations universitaires ont été décidées démocratiquement en assemblée générale par les membres de la communauté de Tolbiac. Cette occupation pacifique avait pour but de dénoncer la loi ORE, installant la sélection à l'entrée de l'université, et faisait de l'université un lieu libre et ouvert à tout.e.s. Désormais, l'université se retrouve vide d'étudiant.e.s et occupée par les CRS.
Face à ces actes autoritaristes menés de concert par la présidence d'université et le gouvernement, nous exigeons urgemment :
- La libération immédiate des personnes interpellées Ni sanction pénale et disciplinaire ni représailles d'aucune sorte pour l'ensemble des personnes mobilisé.e.s
- L'arrêt immédiat de la menace d'intervention policière sur le site de Saint Charles
- Que les étudiant.e.s récupèrent leurs effets personnels
- La ré-ouverture du site de Tolbiac afin de pouvoir mener à bien les prochaines assemblées générales
- Un rendez-vous entre l'intersyndicale, et une délégation d'étudiant.e.s, et la présidence. FERC SUP CGT, FSU (SNASUB SNESUP), SUD EDUC, UNEF, Solidaires étudiant.e.s