jeudi 8 mars 2018 à 15h40
Attention: ceci est la manifestation du 8 mars
Pour la manifestation du 15 mars, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/59824
Pour la manifestation du 22 mars, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/60023
Rassemblement et manifestation pour les droits des femmes
- 15h40 : Rassemblement à République
- 17h30 : Manifestation de République à Opéra.
Rendez-vous particuliers:
- 14h30 à 17h30 : Stand de la LDH Paris
- 15h00 : Départ groupé des grévistes de la BnF
- 17h00 : soutien aux prisonnières palestiniennes, rv près de la statue
- 17h00 : soutien aux femmes palestiniennes - arrêt bus n°20 Porte Saint-Martin
Nous appelons à l'action et à la grève
pour les droits des femmes le 8 mars !
https://paris.demosphere.net/rv/60240
Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l'égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d'être effective. C'est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n'est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d'ici et d'ailleurs.
L'égalité entre les femmes et les hommes est pour nous incontournable : elle participe du progrès social. Laisser perdurer les inégalités, s'exercer les violences contre les femmes et les filles, c'est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades progressent, que le patriarcat perdure. Et nous ne cesserons pas de le répéter : la « cause des femmes » n'est ni secondaire, ni une opération de communication. Elle ne se limite pas à féminiser les postes de direction en oubliant la majorité des femmes scotchées au plancher collant des temps partiels et de la précarité. Elle demande outre une volonté politique de tous les instants, des moyens humains comme financiers importants pour y parvenir et des sanctions contre les employeurs qui ne respectent pas l'égalité professionnelle. Notre constat est sans appel : le gouvernement français ne les a jamais mis en place. Le patronat met toute son énergie à combattre toute mesure contraignante. Et c'est ainsi qu'en 2018, l'urgence à obtenir l'égalité est toujours là.
Les femmes sont nombreuses à se mobiliser. Elles dénoncent les violences sexistes et sexuelles à la maison, dans l'espace public, au travail. Elles alertent sur les stéréotypes de genre toujours persistants dans les médias, à l'école, dans la vie publique et privée. Elles condamnent la précarité, la pauvreté, le chômage. Elles refusent les inégalités au travail en termes de salaires, d'accès à l'emploi, de carrière, de temps de travail. Et elles rappellent les conséquences de toutes ces inégalités sur le montant des retraites. Elles dénoncent les conséquences de la répartition inégalitaire des tâches domestiques sur la vie des femmes. Elles luttent contre les remises en cause du droit à l'avortement, à l'accès à la contraception. Elles exigent la garantie de services publics pour toutes et tous, des services à développer et équilibrer sur l'ensemble des territoires, de la petite enfance à la perte d'autonomie. Elles combattent la lesbophobie et tous les stéréotypes relatifs à toute autre catégorie discriminée. Elles soutiennent les migrantes et réfugiées. Elles n'admettent pas les discriminations, comme celles visant les femmes handicapées...
Cette liste, bien longue, montre qu'il s'agit bien d'un système social derrière toutes ces inégalités.
Cette domination, nous la refusons et la refuserons. Jusqu'à ce qu'elle cesse. Et pour cela, nous appelons à agir sur tout le territoire, par des actions de grève, des débrayages, des rassemblements, des manifestations. L'égalité entre les femmes et les hommes est une question de justice sociale et de démocratie. C'est un levier pour gagner l'émancipation de toutes et tous.
C'est pourquoi nous appelons toutes nos organisations à préparer dès à présent les mobilisations du 8 mars 2018 sur l'ensemble des territoires.
Signataires :
Collectif National pour les Droits des Femmes, CGT, FSU, Solidaires, Action Aid France Peuples Solidaires, Femmes Egalité, UNEF, Chiennes de garde, Encore féministes, Zeromacho, Réseau Féministe « Ruptures », Le Planning Familial, MNCP, ATTAC, femmes libres (radio libertaire), Marche Mondiale des femmes France, UNL, Osez le féminisme, Collectif Libertaire Anti Sexiste, Ligue des Droits de l'Homme, Collectif pour le Respect de la Personne, Femmes solidaires…
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/60240
Source : https://solidaires.org/Dans-l-action-et-a-la-…
Toutes et tous ensemble
dans la rue pour un 8 mars de lutte et de grève !
Féminicides, violences contre les filles et les femmes : il y a urgence !
Appel région parisienne.
La vague libératrice d'une parole jusqu'ici étouffée et inaudible submerge les réseaux sociaux avec les hashtags #metoo, #balancetonporc, #balancetonagresseur, #payetonuterus, #balancetonaccouchement et révèle une société profondément patriarcale.
Ces violences sexistes, sexuelles et conjugales perpétrées contre les filles et les femmes s'exercent partout : dans la famille, au travail, dans les espaces publics.
Ces hommes tuent, massacrent, vendent, violent, prostituent, défigurent, oppriment des millions de femmes, notamment les femmes migrantes.
Toutes les femmes ont déjà été victimes de violences ; violences acceptées, tolérées, minorées par la société et niées, ignorées par de trop nombreux-ses politiques, certains hommes politiques agissant eux mêmes parfois en toute impunité.
Il est urgent de passer aux solutions concrètes pour lutter contre les violences masculines !
Ces violences sont multiformes :
cette fillette de 11 ans en Seine et Marne voit l'homme qui l'a violée être acquitté au motif qu'elle aurait pu désirer cet acte pédocriminel,
des femmes victimes d'agressions sexuelles, alors que leurs affaires sont prescrites, se retrouvent poursuivies en diffamation par les agresseurs,
Alexia Daval et toutes les femmes victimes de violences conjugales pouvant aller jusqu'au féminicide, voient les souffrances endurées qualifiées de « drame passionnel »,
90% des femmes ne portent pas plainte par honte de parler, crainte des représailles de la part de l'agresseur ou de ses proches, ou non confiance en la justice qui impose un difficile parcours de la combattante.
Fortes de leurs luttes et de leur expérience auprès des victimes, les féministes ont des solutions !
Nous exigeons des pouvoirs publics une réelle volonté politique de les écouter, de prendre en compte leurs paroles, d'agir, VITE ! Les mesures annoncées par E. Macron le 25 novembre dernier ne vont pas assez loin et sont bien souvent une reprise de mesures préconisées ou déjà impulsées par les gouvernements précédents. Elles ne sont même pas financées.
Nous voulons des actes et non de belles paroles : un plan d'action immédiat et durable, une loi-cadre contre les violences masculines et de réels moyens pour les faire appliquer alors que les dépôts de plainte ont augmenté de 30%.
Nous exigeons aussi des moyens conséquents pour que les associations puissent assumer leurs missions de service public auprès des victimes.
Le 8 mars est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, de la solidarité entre toutes les femmes, dans le monde entier, engagées pour leurs droits et pour leur émancipation du système patriarcal. La journée où on lutte aussi partout pour la possibilité de vivre en tant qu'être humain, pour la liberté de l'avortement, pour l'autonomie financière des femmes et contre les inégalités persistantes.
Ce 8 mars à 15h40, comme tous les jours, c'est l'heure à laquelle les femmes ne sont plus rémunérées par rapport à leurs collègues masculins.
Ce 8 mars à 15h40, c'est la grève des femmes pour faire aboutir toutes nos revendications.
Ce 8 mars, soyons nombreuses et nombreux dans la rue : associations, syndicats, organisations et partis politiques progressistes : rassemblons nous à 15h40 à République. A 17h30, nous partirons en manifestation.
Faisons-nous entendre ! La parole des femmes s'exprime de plus en plus fort, elle doit maintenant être prise en compte ! Organisons -nous !
Signatures :
Collectif National pour les Droits des Femmes, Association Nationale des Études Féministes, Ecolo,mouvement de l'Écologie politique
Solidaires & égales
Solidaires
Journée internationale de lutte pour les droits des femmes 8 mars 2018 :
...à la grève !!!
Le moment est venu de dire stop, on arrête
- d'être moins payées et dévalorisées
- d'être précarisées et partiellisées
- d'être plafonnées ou collées au plancher
- d'être des retraitées pauvres
- d'être blaguées, violentées, harcelées, agressées, assassinées
- d'être abonnées aux torchons, aux lessives
- d'être cantonnées aux soins des petit.es et des très grand.es
- d'être dévalorisées et réduites aux « etc »...
- d'être stigmatisées
- d'être achetées et vendues
- d'être « publicité »
- d'être bien habillées, bien coiffées, bien chaussées
Le monde ne peut pas fonctionner sans nous !
Prouvons-le dans la rue le 8 mars !
C'est la parole des femmes qui doit compter !
L'affaire Weinstein a permis à des milliers de femmes de dénoncer les abus, violences sexuelles dont elles ont été victimes.
En France, les chiffres connus sont ceux-là :
- Plus d'une femme sur deux (53%) et plus de six jeunes femmes sur dix (63%) ont déjà été victimes de harcèlement ou d'agression sexuelle au moins une fois dans leur vie (sondage Odoxa octobre 2017).
- Une femmes meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire en 2016.
- 20 % des femmes actives soit une femme sur 5, disent avoir été confrontées à une situation de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle.
Toutes les semaines ces sujets sont désormais mis en avant par les médias, mais est-ce étonnant quand enfin la chape de plomb d'un système patriarcal saute ?
C'est la parole des femmes qui doit compter désormais
Peu importe le grade hiérarchique de la personne accusée, ses fonctions politiques, professionnelles, ses compétences, son milieu social, sa religion... il faut que les sanctions soient appliquées, de manière juste et précise. Le combat contre le sexisme et les violences doit s'apprendre dès l'école primaire, et doit devenir enfin une réalité dans toute la société !
Dans ce contexte de libération de la parole, subir les discours sur la calomnie ou la diffamation (des intéressés, de leur entourage ou d'autres) comme dans les affaires Darmanin, Ramadan ou Hulot... devient intolérable. Pourquoi ?
- Parce que sur le peu de cas qui remontent jusqu'au traitement pénal de ces violences, et comme pour les autres crimes et délits, moins de 10% des dénonciations pour violences sexuelles sont de la diffamation. Ce qui veut bien dire que 90 % des cas sont des affaires avérées de violences sexuelles.
- Parce que menacer de diffamation, c'est aussi souvent interdire partout et sur nos lieux de travail la prise en compte de la parole des femmes.
Pour faire véritablement bouger les choses, Solidaires revendique de vraies politiques de lutte contre les violences et des moyens financiers. Il faut :
- Financer un plan qui va de l'éducation, la formation, la prévention, jusqu'à la protection des femmes (logement, aménagement du travail…)
- Financer les associations qui travaillent chaque jour auprès des femmes victimes de violences, comme le planning familial ou encore l'AVFT (association contre les violences faites aux femmes au travail) qui a dû fermer son numéro d'appel faute de moyens pour faire face à toutes les demandes actuelles !
- Redonner au service public (magistrat-es, acteurtrices de prévention, de la protection judiciaire, personnel de santé) les moyens financiers et humains d'accueillir dignement et d'accompagner les femmes victimes de violence dans leurs démarches.
- Arrêter de supprimer les CHSCT, de réduire les instances représentatives du personnel qui exercent un rôle clef dans la prévention et le traitement du harcèlement sexuel, et/ou des violences conjugales détectées sur le lieu de travail.
Pour agir concrètement :
Remplissez le questionnaire sur les violences au travail sur le site:
8mars15h40.fr
Grève des femmes le 8 mars !
Source : https://solidaires.org/Dans-l-action-et-la-gr…
Source : https://solidaires.org/C-est-la-parole-des-fe…
Le 8 mars :
toutes et tous mobilisé-e-s pour les droits des femmes
CGT fonction publique
Rappelons à nos employeurs
que l'égalité est un droit constitutionnel ...
même dans la fonction publique !
La Fonction publique, c'est 5,4 millions d'agent·e·s, dont 3,3 millions de femmes, soit 62 %. L'écart salarial entre les femmes et les hommes titulaires y est de 19 %.
L'écart salarial femmes-hommes est de :
- 14,4 % dans la Fonction publique d'État
- 8,3 % dans la Fonction publique territoriale,
- 21,4 % dans la Fonction publique hospitalière.
Dans les trois versants, 82 % des temps partiels sont occupés par des femmes.
Dans une période où les droits des femmes sont constamment remis en cause, nous devons faire de ce 8 mars une grande journée pour l'émancipation des femmes au travail et dans la société.
Nous devons gagner l'égalité, les employeurs publics doivent être exemplaires en la matière.
Régulièrement la CGT interpelle les différents employeurs :
- pour rappeler l'interdiction du gel de note pendant les congés maternité ;
- pour supprimer les quotas des promus-promouvables pour l'accession aux grades supérieurs (conséquence des temps partiels, des absences afférentes à la grossesse) ;
- pour la titularisation des agent-e-s ;
- pour la reconnaissance de la catégorie active pour certaines professions dont la pénibilité est incontestable ;
- pour la revalorisation des grilles salariales des métiers à prédominance féminine afin d'accéder à l'égalité salariale et pour la reconnaissance des qualifications exigées ;
- pour le maintien des RTT et congés annuels pendant la maternité ;
- pour la revalorisation des pensions de retraite où les femmes subissent les conséquences des maternités, de prise en charge familiale, et des bas salaires dans des métiers peu reconnus.
Toute l'année, mais aussi ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n'hésitez pas à joindre le syndicat CGT de vos établissements, services et collectivités.
Des manifestations, des rassemblements et initiatives, des heures d'information et des débrayages à 15 h 40 sont organisés pour exiger une réelle égalité.
Ensemble obtenons :
- L'égalité salariale ;
- La fin des discriminations liées à la maternité sur l'évolution de carrière ;
- L'obtention du droit aux RTT suite aux congés maternité, paternité et adoption ;
- La fin des violences sexistes et sexuelles avec un véritable plan de prévention.
L'égalité professionnelle n'est pas un cadeau, c'est un droit !
Le 8 mars, manifestons et mobilisons-nous partout sur le territoire.
#MeToo #MoiAussi
Jeudi 8 mars • journée internationale des femmes
- rassemblement à partir de 15h40 à République
- 17h30 marche de République à Opéra
Nous, Assemblée Générale #MeToo #MoiAussi Paris, continuons la lutte menée ensemble depuis octobre 2017, déterminé·e·s à porter notre combat contre les violences sexistes et sexuelles et à le faire perdurer tant qu'il le faudra.
Depuis le 7 novembre 2017, nous nous réunissons régulièrement et avons mis en place des groupes de réflexion et de conscience (groupe de conscience : à partir de son expérience personnelle chacun·e participe à une source de savoir concernant ses oppressions. Ce qui diffère des groupes de paroles qui sont encadrés par des professionnelles avec une visée thérapeutique). Nous avons soutenu les grévistes H.Reiner Onet, une grève menée et gagnée par des femmes noires précaires qui se battent pour des conditions de travail décentes. Nous avons également soutenu Valérie Bacot, dont le cas symbolise l'impasse de notre système judiciaire qui échoue à protéger les victimes de violences sexuelles et domestiques, voire les criminalise. Nous avons organisé le 27 janvier dernier une marche suivie d'un rassemblement dans la joie et la détermination. Nous nous sommes rencontré·e·s et découvert·e·s, toujours plus mobilisé·e·s.
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Le 8 mars est une journée de manifestation mondiale permettant de faire un bilan de notre condition, célébrer nos victoires, lutter pour améliorer nos situations et faire entendre nos revendications.
Cette année encore, est lancé un appel international à la grève des femmes, personnes trans, non-binaires et intersexes, afin de rappeler la valeur de notre travail qu'il soit domestique ou salarié, et d'utiliser cette journée pour nous organiser collectivement.
Alors que nous avons pris la parole et envahi les réseaux sociaux à l'échelle mondiale, que les dépôts de plainte augmentent, que les lignes d'écoute pour les victimes de violences sont saturées, les féminicides ne sont toujours pas reconnus en tant que tels. Pourtant une minorité au pouvoir voudrait nous faire taire,nos dirigeants continuent de minimiser notre situation et proposer des mesures qui ne nous conviennent pas. Parmi ces engagements "symboliques", la pénalisation du harcèlement de rue, qui ne prévient d'aucune manière les violences sexistes, alors que la police censée sanctionner ces comportements se rend elle-même coupable de harcèlement et de violences. C'est également ignorer que la majeure partie des violences ont lieu dans le cadre privé, au sein du foyer, au travail, dans le cercle des amis. Le gouvernement favorise ces mesures répressives, tout en se désengageant dans l'accompagnement des victimes et dans l'éducation et la prévention, par la réduction des budgets qui y sont alloués.
C'est pourquoi nous demandons :
- Des moyens conséquents à hauteur des besoins pour les associations féministes notamment celles qui luttent contre les violences sexistes,
- La mise en place d'un véritable service public de prise en charge des victimes de violences sexistes, en vue d'ouvrir des foyers d'hébergement accessibles sur tout le territoire,
- Une éducation non-sexiste et contre les violences sexistes et sexuelles dès le plus jeune âge, prise en charge par les organisations féministes compétentes et rémunérées pour ce travail,
- Une formation non-sexiste et contre les violences sexuelles et sexistes sur les lieux de travail à destination de tous-te-s les travailleur-se-s,
Nous appelons toutes les femmes et personnes visées par les violences sexistes à se mettre en grève le 8 mars, et rejoindre notre mobilisation. Nous refusons les mesures superficielles et exigeons de véritables engagements politiques sur la question des violences, qui ne soient pas uniquement centrés sur une justice punitive inefficace mais sur la prise en charge et la protection des victimes, la prévention, et une éducation qui attaque les fondements de la culture du viol.
Nous réaffirmons que les violences sexistes et sexuelles sont au coeur de notre mouvement, qu'elles concernent les femmes, les mineur・e・s ( 81 % des violences sexuelles débutent avant 18 ans), les personnes trans, non-binaires et intersexes , les personnes racisées, les travailleuses du sexe. Nous défendons et soutenons le droit pour chacun·e de disposer de son corps, car ce système patriarcal est contre nous tou·te·s et c'est ensemble que nous construirons une société libérée des oppressions.
L'Assemblée #MeToo Paris *
email : meto oparis@g mail.com / Facebook : Metoo Moi aussi Paris
* Nous nous sommes réuni·e·s en Assemblée à la suite du rassemblement « MeToo dans la vraie vie » du 29 octobre 2017 dans une volonté de continuer à nous mobiliser contre les violences sexistes et à libérer la parole. Notre mouvement veut lutter contre, combattre et prévenir toutes les formes de discriminations et de violences dans toutes les sphères de la vie et notamment au travail, faites aux femmes et aux personnes trans, non-binaires et intersexes - quelle que soit leur origine, leur confession, leur position sociale. Nous nous réunissons en Assemblée Générale toutes les deux à trois semaines pour construire un mouvement féministe de masse.
Rejoignez-nous !
Contre l'impunité des violeurs et des agresseurs sexuels.
Source : message reçu le 3 mars 16h
Cortège Palestine - prisonnières politiques
Place de la République à 17 H le jeudi 8 mars !
Le rendez-vous précis est désormais connu : La grande Marche à l'occasion de la journée internationale des femmes défilera à 17 H 30 de la place de la République jusqu'à l'Opéra, et nous vous donnons donc rendez-vous à partir de 17 H à côté de la statue de la République, pour former un cortège qui dénoncera, photos et noms à l'appui, l'emprisonnement des femmes et fillettes palestiniennes par ce "grand modèle de civilisation" qu'est Israel !
Nous distribuerons ensemble des tracts pour informer sur notre parcours les conditions de détention scandaleuses de ces Palestiniennes, prisonnières politiques, dans les geôles israéliennes, la plus jeune d'entre elles ayant 13 ans.
Détention "administrative", condamnation pour avoir posté un poème sur Facebook comme c'est le cas pour Dareen Tatour qui a osé écrire 'Résiste ô mon peuple !", etc...
Nous comptons sur votre présence massive !
Avec la participation de :
CAPJPO-EuroPalestine, le Collectif NI Guerre, NI Etat de Guerre, Enfants de Palestine, la GUPS (Union Générale des Étudiants Palestiniens), Droits Devant, Nanterre Palestine, Avec Naplouse, Couserans Palestine..
Initiative pour les femmes palestiniennes
Initiative pour les femmes palestiniennes lors de la manifestation pour la journée des femmes du 8 mars oragnisée par l'AFPS Paris Sud et l'AFPS 14/6, l'Afps Paris-Centre, l'Association des Palestiniens d'Ile-de-France, la Campagne BDS France, le Forum Palestine Solidarité.
Le rendez-vous est à l'arrêt du bus n° 20 "Porte Saint-Martin" (bd Saint-Martin) à 17 h.
Quelques consignes :
- tenue noire souhaitée
- manifestation silencieuse
Nous apporterons les visuels, les masques (10) , le tract à distribuer (Voir le tract) et la banderole.
Pour confirmer votre participation, merci d'écrire à : afps .paris.s ud13@gma il.com
Grève contre les oppressions faites aux femmes
Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
SUD éducation
8 mars contre les oppressions faites aux femmes !
L'année passée a permis de visibiliser une partie des luttes féministes
- Lutte pour l'égalité des droits, en particularité l'égalité des salaires.
- Lutte contre le harcèlement au travail avec l'affaire Weinstein.
- Lutte contre les violences sexuelles avec le #balancetonporc.
- Lutte pour une langue moins genrée avec le débat sur l'écriture inclusive.
Cependant, rien n'a été gagné : le combat pour une égalité de fait entre tou-t-es continue !
Le 8 mars est l'occasion pour les femmes de rendre visible les luttes nécessaires contre la domination patriarcale.
Dans tous les domaines (travail, vie publique, culture, langue…) les femmes sont reléguées au second plan et invisibilisées. Quelle image vous vient en tête lorsque vous lisez la phrase « En 1936, les ouvriers bloquent les usines » (combien de moustachus à casquette voyez-vous ?) ? Sur les 20 derniers prix Nobel de littérature, seulement 5 sont des femmes. La moitié de l'humanité ne doit pas se laisser dominer par l'autre sous couvert d'une norme sociale ancestrale. Révoltons-nous pour obtenir une réelle égalité au travail, dans les tâches domestiques ainsi que dans l'ensemble de la société.
Les réformes actuelles dans le monde de l'éducation entérinent les inégalités femmes/hommes
- Le retour à la semaine de 4 jours pénalise davantage les femmes qui libèrent leur mercredi pour s'occuper des enfants (un tiers des emplois féminins sont à temps partiel). L'injonction sociale d'être une « bonne mère » pèse sur la carrière, d'autant qu'avec un salaire inférieur en moyenne de 24% à celui d'un homme, l'impact économique sur le foyer est moindre si c'est la femme qui perd une journée de salaire.
- L'avancement dans l'éducation nationale privilégie les hommes. Avec le PPCR, les hommes passent plus facilement à la classe exceptionnelle car ils sont sur-représentés dans les fonctions de direction, conseil pédagogique… dans un secteur pourtant largement féminin.
- La critique de l'écriture inclusive et de feu les ABCD de l'égalité par JM Blanquer montre qu'il ne faut rien attendre de notre Ministère pour œuvrer à l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations sexistes, LGBTQIphobes.
- Quand y aura-t-il dans chaque établissement une véritable éducation à la sexualité évoquant le clitoris, le rôle du plaisir, l'importance du consentement (et non pas une sexualité vue sous le seul angle reproductif) ?
Au-delà de notre champ professionnel, les politiques libérales à l'œuvre sapent les droits des femmes
- Les politiques d'austérité dans le secteur du social et de la santé pèsent sur les femmes qui s'occupent très largement du soin aux enfants et aux ascendants, et réduit leur droit d'accès à l'IVG.
- Les réformes du code du travail fragilisent encore plus les femmes salariées, qui sont sur-représentées dans les emplois les plus précaires (temps partiels, CDD).
La complaisance dont bénéficient les mouvements réactionnaires (Manif pour Tous et consorts) tend à légitimer une vision rétrograde et inégalitaire des rapports femmes-hommes, et les discours d'extrême droite n'hésitent pas à instrumentaliser le féminisme à des fins racistes.
C'est par leurs mobilisations propres que les femmes ont obtenu des droits !
Pour débattre de ces questions et construire nos revendications : rassemblons-nous dans des AG en mixité et/ou non-mixité (agentes, enseignantes, CPE, AED, infirmière, assistante sociale, COP, …). Pour faire entendre notre voix : GREVE, ACTIONS ET MANIFESTATION LE 8 MARS
La campagne de Solidaires : https://www.solidaires.org/Dans-l-action-et-a…
Le 8 mars 2018 : toutes et tous mobilise-es !
CGT-SNTEFP, CNT travail-emploi, SUD travail-affaires-sociales
Il n'est jamais inutile de le rappeler, le 8 mars ce n'est pas la « journée de La Femme », prétexte à leur offrir des fleurs ou des bons cadeaux pour du maquillage voire de l'électroménager...c'est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Mémoire des luttes féministes, cette journée existe depuis 1910 et est chaque année l'occasion d'un bilan. Elle est aujourd'hui l'occasion de rappeler que les combats des femmes pour l'égalité sont toujours indispensables.
Ainsi, les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes en 2018. Comme si elles arrêtaient tous les jours d'être payées à 15h40 !
Les injustices et les violences dont elles sont les victimes perdurent, partout dans le monde, dans la société française, et oui, jusque dans notre ministère qui se voudrait pourtant irréprochable.
Les constats au sein de notre ministere sont accablants :
Sexisme et violences sexuelles : les femmes en font les frais, la hiérarchie se tait
Dans le cadre de la campagne menée contre les violences sexistes et sexuelles, nos organisations syndicales ont 1 récemment restitué les résultats du questionnaire visant à donner la parole aux femmes du ministère sur ce sujet. Ceux-ci sont édifiants, et traduisent le fait que le sexisme est endémique à tous les niveaux au sein du ministère, et que les situations de violences sexuelles existent, parfois dans une bienveillante impunité.
Un grand nombre de femmes ont répondu, accompagnant quelquefois leurs réponses de témoignages circonstanciés dont certains révèlent des faits d'une extrême gravité.
Face à ce constat, les mesures de prévention et de prise en charge des victimes par notre administration sont jusqu'à présent insuffisantes, quand elles ne sont pas tout simplement inexistantes.
Des inégalités salariales injustifiables
Cela faisait plusieurs années que nos organisations syndicales réclamaient des chiffres sur la situation comparée des rémunérations des femmes et des hommes au sein du ministère.
Ils nous ont enfin été partiellement communiqués au mois de janvier 2018 par le biais du bilan social 2016, et révèlent des écarts en matière de rémunération variable inadmissibles !
Ainsi, les femmes perçoivent des rémunérations accessoires (primes) bien plus faibles que celles des hommes. Tous postes confondus, les femmes gagnent en moyenne :
- 28% de moins que les hommes dans les DIRECCTE hors Ile-de-France ;
- 18% de moins que les hommes à la DIRECCTE d'Ile-de-France ;
- 23% de moins que les hommes en administration centrale.
Une évolution et un déroulement de carrière ralentis
http://www.sud-travail-affaires-sociales.org/… on monte dans la hiérarchie, plus les postes d'encadrement supérieur sont majoritairement occupés par des hommes, alors que les emplois de catégorie C sont occupés à 85% par des femmes.
Le ratio d'agent.es promu.es est également défavorable aux femmes de façon récurrente. Et lorsque nos organisations syndicales l'ont récemment fait remarquer au DRH, celui-ci nous a gentiment répondu que « seules les compétences étaient entrées en ligne de compte ». Ce qui veut dire, mesdames... que vous êtes tout simplement moins douées que vos collègues masculins !
Quant aux emplois à temps partiel et aux emplois précaires de non titulaires, ils sont également dans l'immense majorité des cas occupés par des femmes
Les attaques de l'administration se multiplient et impactent principalement les femmes
Ainsi, en Ile-de-France, où les douze jours enfant malade crédités sur la badgeuse en totalité depuis des années par usage ont été brusquement réduits à six, sous prétexte d'un nouveau paramétrage de la badgeuse. Les congés des vacataires ont, quant à eux, été réduits à 2 jours par mois au lieu de 2,5 jours - avant qu'une intervention syndicale permette de revenir sur ce projet, lamentable et de surcroit illégal.
Plus que jamais, nous devons nous unir et riposter pour défendre les droits des femmes.
Nous exigeons :
La suppression de tous les écarts de salaires
Et cela tombe bien, Madame Pénicaud l'appelait d'ailleurs récemment de ses vœux, déclarant au JDD « nous voulons réaliser le rattrapage salarial femmes-hommes » (JDD, 20 janvier 2018). Nous attendons vos propositions pour rétablir l'égalité dans le ministère que vous dirigez Madame la Ministre !
Nous demandons à ce que ces mesures de rattrapage prennent en compte la revalorisation des pensions de retraite des agentes concernées.
Une revalorisation de la grille indiciaire des catégories C et la titularisation des vacataires
Cette grille ne permet aucune évolution salariale digne de ce nom aux agent.es. Par ailleurs, l'absence de recrutement de titulaires sur ces postes est tant bien que mal palliée par le recrutement de vacataires précaires.
Un aménagement des postes de travail des agentes à temps partiel
Des mesures doivent être prises pour adapter l'organisation du travail à leur temps de travail.
Enfin, une véritable politique de prévention des agissements sexistes et des violences sexuelle
Il a fallu cent ans pour effacer les discriminations les plus criantes entre les hommes et les femmes, mais qu'attend-on pour abroger celles qui restent ?
Benoîte Groult - Extrait de Ainsi soit-elle - 1975
C'est pourquoi nous appelons les agent.es du ministère à participer aux actions et manifestations organisées, et notamment par la grève
Journée internationale des droits des femmes
SUD PTT
Le 8 mars journée journée internationale de la lutte des droits des femmes, une journée issue des luttes féministes, qui depuis, a pris une nouvelle dimension mondiale, des rassemblements et manifestations de plus en plus puissants et légitimes.
Le 8 mars n'est pas la journée de la femme, où nous voyons même des entreprises ou enseignes commerciales offrir des fleurs, des soins manucures ou autres « cadeaux ». Cette journée essentielle où nous devons nous unir et mettre en avant la lutte pour les droits des femmes et pour envoyer un message fort pour en finir avec les inégalités et les violences.
Des inégalités persistantes
En 2017, les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes, c'est comme si elle arrêtaient tous les jours d'être payées à 15h40 (sur la base d'une journée standard). Les femmes sont les plus impactées par le temps partiel, par les métiers dévalorisés socialement et financièrement et sont le plus souvent sans évolution de carrière. La retraite des femmes reste toujours inférieure de 40% à celle des hommes. Les femmes continuent a assumer 65 % des tâches ménagères... ce qui impacte leur temps disponible, alourdit leur charge mentale et aggrave leur fatigue physique.
Des menaces sur leur droit du travail
De nombreuses mesures de la loi Travail et des ordonnances Macron menacent les droits des femmes. La disparition des CHSCT qui pouvaient jusqu'alors s'emparer de questions aussi importantes que le harcèlement moral, les violences sexistes et sexuelles qui touchent en premier lieu les femmes, mais aussi les conditions de travail et de santé au travail, est alarmante.
Des violences insupportables
Chaque année des femmes meurent sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint.
Chaque jour, en France et dans le monde, dans la sphère publique comme privée, des milliers de femmes et de jeunes filles sont victimes d'humiliations, de privations, de harcèlements, de viols, de violences, de féminicides, de traitements inhumains et dégradants perpétrés au nom des traditions ou de lois injustes.
Des droits qui restent à conquérir
Cette année plus que jamais, les promos chez les parfumeries ou autres enseignes, ce n'est pas ce que nous voulons. Cette année plus que jamais, le 8 mars, les femmes réclament l'égalité des droits, être reconnues dans le monde du travail et être respectées en tant qu'êtres humains et citoyennes du monde. Nous ne nous contenterons plus de cadeaux de pacotille ou de promesses vaines. Aujourd'hui nous voulons des actes fort et les moyens d'effacer les inégalités et lutter contre toutes les violences faites aux femmes.
Levons nous toutes ensemble pour nos droits, faisons un 8 mars de luttes et de grèves et gagnons l'égalité des droits !
SUD PTT - Fédération des activités postales et de télécommunication
8 mars :
journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Lutte ouvrière
C'est en août 1910, lors de la Seconde Conférence internationale des femmes socialistes, que Clara Zetkin, militante du Parti social-démocrate allemand, proposa d'organiser chaque année une journée de lutte pour les droits des femmes, notamment pour le droit de vote pour lequel les suffragettes menaient des combats acharnés en Angleterre mais aussi pour les droits des femmes au travail et l'égalité des salaires.
L'année suivante, en mars 1911, un million de femmes et d'hommes manifestèrent pour l'égalité des droits au travail dans plusieurs pays européens. En Russie, en 1913 et 1914, alors que le prolétariat féminin s'était éveillé à la lutte, des grèves et manifestations d'ouvrières eurent lieu en particulier contre les intoxications dues aux produits chimiques dont elles étaient victimes depuis des années.
La déclaration de guerre mit un coup d'arrêt à cette mobilisation des femmes ouvrières. Mais le 8 mars 1917, alors qu'elles formaient plus de 50 % du prolétariat du fait de la mobilisation des hommes sur le front, les ouvrières russes de Petrograd décidèrent de faire grève et de manifester pour « le pain et la paix », donnant le coup d'envoi de la révolution russe. C'est pour commémorer cette lutte des ouvrières que la Journée internationale des femmes fut fixée le 8 mars par le gouvernement soviétique en 1921.
Aujourd'hui, en France, des organisations féministes, syndicales et associatives appellent à se rassembler jeudi 8 mars dès 15 h 40 car, selon leur terme « ce 8 mars à 15 h 40, comme tous les jours, c'est l'heure à laquelle les femmes ne sont plus rémunérées par rapport à leurs collègues masculins ». L'appel à manifester dénonce aussi les violences sexistes, sexuelles et conjugales contre les filles et les femmes, qu'elles s'exercent dans la famille, au travail ou dans les espaces publics.
Lutte ouvrière se joint à cette journée de manifestations qui est une occasion importante pour rappeler que les travailleuses comme les travailleurs n'ont gagné des droits que grâce à leurs luttes.
À Paris, le rassemblement a lieu à 15 h 40 place de la République, d'où partira la manifestation à 17 h 30.