jeudi 22 mars 2018 à 14h
Attention: ceci est la manifestation du 22 mars
Pour la manifestation du 19 avril, suivre ce lien:
https://paris.demosphere.net/rv/61031
Manifestation et grève - Fonction publique
https://paris.demosphere.net/rv/60023
Trajet / parcours : Départ à 14h de Bercy en direction de Bastille
Bercy > Bd de Bercy > Rue de Charenton > Av Daumesnil > Rue de Lyon > Bastille
Convergence avec la manifestation des cheminots à Bastille
Ordre des cortèges syndicaux:
CGT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFTC, CGC, FAFP, Unef, URIF CGT, URIF FO
Rendez-vous particuliers :
- 9h30 : Assemblée générale éducation Argenteuil
- 10h00 : Assemblée générale éducation Paris
- 10h00 : Assemblée départementale éducation 94, Espace Robespierre, Ivry
- 10h00 : Assemblée générale éducation à Melun
- 11h00 : Rassemblement à Versailles et départ collectif
- 11h00 : Rassemblement à Aulnay-sous-Bois
- 11h00 : Manifestation - lycéens et étudiants - Pl. de la Nation
- 12h00 : Départ collectif de Pierrefitte, devant la Mairie
- 13h00 : Manifestation des cheminots
- 13h00 : Manifestation éducation 93 Nation > Bercy
- 13h00 : Départ collectif - CGT Bezons, Rv au Tram
- 13h30 : Départ du local CGT de l'hôpital Cochin
- 13h30 : Rv « pour une école qui instruise » - M° Quai de la gare
- 14h00 : Rv des grévistes de la BnF, marches du Palais des sports
- Point fixe d'Attac - angle Bd de Bercy / rue de Charenton
- Point fixe du NPA - angle Bd Diderot / Av Daumesnil
- Point fixe de la France Insoumise - angle Bd de Bercy / rue de Charenton
- Point fixe de Lutte Ouvrière Métro Dugommier
- Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv des organisations
Départs en car
-
Melun : depart 12h15 parking Giga Store Melun
SMS 06 66 67 58 88 Pascal / ulcg tmelun@o utlook.f r - Melun - 12h30 - Place Arthur Chaussy - cont act@cgt- energies 77.fr
-
Savigny le temple : départ 12h45 parking GiFi
SMS 06 66 67 58 88 Pascal / ulcg tmelun@o utlook.f r -
Champs-sur-Marne : 12h35 rue de Paris devant le Château de Champs
inscription: https://framadate.org/bus22mars -
Mitry Mory : Bourse du Travail 12h00 - Mairie 12h10 - Mairie annexe 12h20
Mail : ulmi trycgt@y ahoo.fr - Tél : 01 64 27 69 51 - Meaux : Départ à 12h00 - Inscription par SMS au 06 27 99 80 92
-
Coulommiers : départ de Coulommiers à 11h50 devant le Crédit agricole.
Tél/SMS Nicolas : 06 73 34 65 02 Michel : 06 31 53 89 33 Pierre : 06 70 33 73 34 -
Montereau : 12h00 - 14 route de Provins, agence EDF
cont act@cgt- energies 77.fr -
Croissy Beaubourg - 13h00 - Bld Beaubourg, agence EDF
cont act@cgt- energies 77.fr - Sevran : 12h30 Place Cretier côté marché
- Tremblay En France :12h30 place de l'hôtel de Ville
- Versailles : départ après le rassemblement - réservations: cgt@ yvelines .fr
(plus d'infos cars CGT 77)
22 mars : grève et manifestations dans la Fonction publique !
CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires
A nouveau réunies le 21 février, les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires ont fait le bilan des réunions bi latérales organisées par le Ministre. Les discussions ouvertes par le gouvernement sur le recours accru aux contractuels, les éléments de rémunération dont celui du mérite, une révision des instances de dialogue social...engagent de profondes remises en cause des missions publiques et une dégradation des conditions de travail des agent-es. C'est aussi une menace réelle contre le Statut Général des fonctionnaires et la fin possible d'une Fonction publique au service de l'intérêt général.
A l'inverse de ces orientations inquiétantes, et de celles contenues dans le programme Action publique 2022, la qualité des services publics à rendre aux usagers sur l'ensemble du territoire, la défense de l'intérêt général, nécessitent la création d'emplois qualifiés pérennes et de qualité, une plus grande reconnaissance du travail et des missions exercées par les agent-es, une amélioration significative de leurs salaires.
Pour les plus de 5 millions d'agents de la Fonction publique, après le report de PPCR et contrairement à ce qu'avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, leur pouvoir d'achat continue de baisser du fait du gel de la valeur du point d'indice, du rétablissement de la journée de carence, de l'augmentation de la CSG avec une simple compensation et des retenues pour pension.
L'ouverture rapide de négociations est indispensable pour pouvoir rediscuter d'une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les agent-es de la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance de leur engagement professionnel quotidien qui contribue à la qualité des services publics, au développement du pays comme à la cohésion de la société.
C'est pour faire entendre ces légitimes revendications que les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires appellent les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars.
Pour :
- Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
- L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
- Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
- Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
- L'abrogation du jour de carence ;
- La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;
- La défense du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers, qui permet déjà de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui garantit l'égalité entre les usagers.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/60023
Source : https://solidaires.org/22-mars-greve-et-manif…
Défendons le service public, nos emplois et notre statut :
le 22 mars 2018 toutes et tous en grève
CGT-TEFP, SNUTEFE-FSU, SUD-TAS, FO-TEFP, CNT-TEFP
Les coupes budgétaires, les suppressions de postes (-239 pour le ministère du travail en 2018), la hausse de la CSG, le rétablissement du jour de carence, la poursuite du gel du point d'indice n'ont pas suffi au gouvernement. Les premières orientations du plan « Action publique 2022 », annoncées le 1er février 2018, confirment qu'il est prêt à passer le turbo au prétexte que les évolutions numériques réduiraient les besoins d'agent/es. La perspective va bien au-delà de la suppression annoncée de 120.000 emplois (dont 50.000 dans la fonction publique d'Etat) ou de la baisse des dépenses publiques, elle est de reconfigurer entièrement les services publics et les règles de l'emploi public.
Alors que ministères, collectivités locales, hôpitaux, établissements publics passent déjà en revue les missions pour les adapter aux suppressions de postes, il leur est désormais demandé de faire le tri parmi les emplois et les métiers pour identifier ceux pour lesquels le recrutement statutaire ne sera plus la règle, par un recours élargi au contrat, ou qui seront abandonnés. Les reconversions induites par ce double tri et par la numérisation feront l'objet d'un authentique plan social avec l'ouverture d'un guichet de départs volontaires soit vers d'autres services… soit vers le privé (ou vers Pôle Emploi ?). L'Etat est prêt à débourser 1,5 milliards d'euros pour cet objectif au lieu d'investir dans les services publics et l'amélioration des conditions de travail ! Avec les économies faites le gouvernement promet une rémunération encore plus individualisée soumise au « mérite » et à l'atteinte des objectifs : il serait donc possible de faire encore plus arbitraire et discriminatoire que le RIFSEEP !?
Ce qui est en jeu, c'est la vente à la découpe de la fonction publique comme cela s'est fait à France Télécom ou à La Poste… et comme le gouvernement envisage de le faire à la SNCF avec la fermeture de lignes, la transformation en société privée, la mise en extinction progressive d'un statut considéré comme un frein à la rentabilité. Et avec les mêmes méthodes que celles qu'il a pu imposer dans le privé avec ses ordonnances (moins de représentants du personnel et la facilitation des licenciements collectifs pour restructurer, notamment).
Le ministère du travail ne sera pas à l'abri. La ministre l'a dit à nos syndicats le 10 janvier 2018 : elle adhère aux orientations du gouvernement et fera d'« Action publique 2022 » le cadre par lequel elle poursuivra le plan social engagé dès son arrivée. D'ores et déjà les recrutements par contrat se développent pour pallier le gel des recrutements statutaires, notamment de catégorie C. Aucune procédure, aucune tâche n'échappera à la numérisation systématique puisque l'objectif est de l'étendre à l'ensemble des services publics au 1er janvier 2022.
Le gouvernement prévoit de rendre son « programme de transformation » définitif au début du mois du mois d'avril. Ne le laissons pas faire ! Pour nos syndicats, l'heure est à l'action autour des revendications que nous portons dans l'unité, notamment depuis le 18 mai 2017 pour le renforcement d'un service public du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle au service des travailleurs, avec ou sans emploi.
Nous appelons l'ensemble des agents, de tout statut et de toute catégorie, à faire grève le plus massivement possible le 22 mars 2018 et à se réunir en assemblées générales.
Une dynamique peut s'enclencher pour que convergent les mobilisations des personnels des EHPAD, des hôpitaux, de l'éducation nationale contre la sélection à l'université, des conseiller/ères d'insertion et probation, des cheminots, des fonctionnaires en défense du service public :
- retrait du plan « Action publique 2022 »
- dégel de du point d'indice, rattrapage des pertes subies, abrogation du jour de carence et de la hausse de la CSG
- arrêt des suppressions de postes, recrutement statutaire pour pourvoir les postes vacants et supprimés
- arrêt des suppressions de sections d'inspection du travail, retrait du projet « 3MO »
- arrêt des transferts de postes opérationnels vers l'encadrement, le pilotage et l'évaluation
- maintien de services de renseignements, gratuits, de proximité avec accueil physique, non au numéro unique
- maintien de tous les sites et de toutes les missions dans les unités départementales, aucune fermeture de services dans les anciennes capitales régionales ;
- titularisation des contractuel/es
Manifestation du 22 mars
CGT IdF
Dans de nombreuses entreprises ou professions, les salariés se mobilisent pour l'emploi, les salaires, la défense du service public. Des perspectives de mobilisations fortes, se précisent dans les services publics. Nous assistons actuellement à des attaques de très grande ampleur pour amplifier les privatisations. Pas un service public n'échappe aujourd'hui à cette stratégie de choc et cette frénésie libérale. Hôpitaux, écoles, bureaux de poste, chemins de fer, énergie, départements et communes voient ainsi leurs moyens asséchés et leurs missions publiques démantelées.
À la SNCF, le 26 février dernier, le premier ministre a présenté « son projet de réforme ». Son contenu confirme la volonté gouvernementale d'un passage en force sans tenir compte de l'avis des organisations syndicales, des usagers…
Le gouvernement confirme donc sa politique anti-ferroviaire. La direction de la SNCF, quant à elle, semble satisfaite d'un texte dont une partie significative a vraisemblablement été rédigée par elle-même.
Les recommandations de ce rapport vont à l'inverse du développement du service public ferroviaire : ouverture à la concurrence, fermeture programmée de 4000 à 9000 km de lignes d'ici 2026, filialisation du FRET SNCF, privatisation, remise en cause du statut, etc…
Dans le privé, après les passages en force à coups de 49.3 et ordonnances en tout genre, le patronat s'attaque au code du travail, et souhaite obtenir la facilitation des licenciements. Nous constatons une recrudescence de ruptures conventionnelles individuelles et collectives, et de plans de licenciements collectifs (PSA, PIMKIE, CARREFOUR…).
Cela est inacceptable alors que les employeurs bénéficient de 220 milliards d'exonérations ou aides publiques !
Les nombreux témoignages entendus ces derniers jours, montrent de façon évidente les réalités d'un monde du travail en souffrance, de salariés non reconnus dans leur qualification et leur savoir-faire, d'un manque de moyens humains et matériels.
Ces réalités du monde du travail se heurtent à chaque fois à une autre réalité, celle de la logique financière et boursière. Malgré tout de nombreux salariés engrangent des victoires dans les mobilisations d'entreprises. Les retraités seront eux aussi dans l'action le 15 mars.
Quand le PDG de Carrefour annonce 2400 suppressions d'emplois, l'action du groupe en bourse s'envole et les actionnaires perçoivent 500 millions d'euros de dividendes.
Quand le Gouvernement refuse de satisfaire les revendications des personnels pénitentiaires ou de la santé, le Président de la République reçoit royalement les patrons des plus grandes entreprises mondiales dont la plupart ne payent pas d'impôts dans notre pays.
Face à ce mécontentement généralisé, la CGT propose d'agir autour de propositions concrètes pour améliorer le quotidien du monde du travail et la création de milliers d'emplois et un autre projet de société de progrès social.
- L'augmentation des salaires et des pensions, la reconnaissance des qualifications et l'égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes.
- Porter le SMIC à 1800€ et comme base de départ des grilles des salaires.
- La réduction du temps de travail à 32 heures pour les salariés à temps plein et la fin des temps partiels imposés.
- Des droits nouveaux et une véritable protection sociale pour tous.
- Des services publics partout et pour tous répondant aux besoins des populations
Au plan général, il n'y a aucune fatalité à subir plus longtemps la hausse de la CSG, le gel des salaires et des embauches, les cadences infernales ou la baisse des APL. Tout est question de rapport de force, comme cela l'était déjà en 1968 ! La France, avec 44 milliards d'euros de dividendes reversés en 2017 par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires, est championne d'Europe. Pour l'économie du pays, la croissance, la création d'emplois : il faut augmenter les salaires !
D'autres choix sont résolument possibles et ils passent par une autre utilisation et répartition des richesses créées par le travail. Cela passe par la réduction du temps de travail, par l'égalité professionnelle et salariale, mais aussi par l'essor des services publics. C'est ce qu'exprimeront des millions de salarié.e.s durant les différentes journées de grèves et de manifestations !
Les salaires ne bougent pas, alors qu'en 20 ans, le montant total des dix plus grandes fortunes françaises a été multiplié par douze ! Et celle des 500 plus riches par 7 !
De 2013 à 2016, plus de 62 milliards ont été versés aux entreprises au titre du CICE . La facture devrait encore s'alourdir, pour 2017 et 2018, et atteindre au total 100 milliards sans contrepartie de création d'emplois…
En 2017 les entreprises du CAC40 ont versé 44 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires. Alors que le gouvernement et le Médef nous disent qu'il faut que les travailleurs, les retraités se serrent encore plus la ceinture !
Il y en a assez d'enrichir les riches !
La preuve est là : l'argent il y en a pour augmenter les salaires et assurer un service public de qualité !
Tous ensemble, participons massivement à la journée de grève du 22 mars et à la manifestation dans le cortège Fonction Publique/Interpro qui partira à 14 heures de Bercy et qui convergera avec celui des cheminots/énergie.
Le 22 mars 2018 par la grève et les manifestations
Défendons toutes et tous la Fonction publique !
CGT Fonction publique
Le 10 octobre 2017, à l'appel de toutes les organisations syndicales, des centaines de milliers d'agent·e·s de la Fonction publique faisaient grève et manifestaient pour des augmentations salariales et le dégel du point d'indice, des créations d'emplois dans les nombreux services frappés par le sous-effectif et le non-rétablissement du jour de carence.
Dans les jours et les semaines qui ont suivi, les seules réponses du président de la République, du Premier ministre et du ministre en charge de la Fonction publique ont été le maintien de toutes leurs décisions porteuses de lourdes régressions et la poursuite, à la hussarde, de « CAP 2022 », entreprise de démantèlement des services publics.
Un peu partout, des luttes légitimes
Mais, ces politiques destructrices, tant pour les agents que pour les missions publiques, passent mal.
Dans de nombreux secteurs, des mouvements font irruption, se développent, s'inscrivent dans la durée.
C'est notamment le cas dans l'Éducation nationale, dans les EHPAD, chez les personnels surveillant·e·s de prison, dans la filière sociale, chez les conseiller·ère·s d'insertion et probation, à l'Office national des forêts, dans de nombreux hôpitaux et collectivités territoriales, ...
Partout, les mêmes exigences légitimes sont mises en avant : la véritable reconnaissance des missions publiques essentielles, une meilleure prise en compte des qualifications, des revalorisations salariales, les effectifs et les moyens pour un service public de qualité, l'amélioration des conditions de travail.
Ces luttes, par ce qu'elles expriment, s'opposent frontalement aux politiques libérales et austéritaires actuellement mises en œuvre.
Les annonces du 1 er février : une profonde et dangereuse aggravation
Sourd aux justes revendications portées unitairement le plus souvent, le gouvernement choisit de franchir un nouveau cap le 1 er février dernier.
En préconisant un plan de départ volontaire pour accompagner les abandons de missions et les nouvelles suppressions d'emplois envisagées, le recours accru au non-titulariat et à la précarité, l'extension du salaire au mérite et donc de la rémunération accessoire et discriminante, la diminution des instances de représentation du personnel, c'est à une nouvelle attaque d'une très grande violence à laquelle se livrent Edouard Philippe et Gérald Darmanin.
Si le fond, d'une extrême gravité, ne saurait être occulté par la forme, cette dernière est quand même révélatrice des méthodes gouvernementales. En effet, sur des sujets aussi importants, les organisations syndicales n'avaient même pas eu en amont le début du commencement d'une information !
Parler ensuite d'une concertation qui va s'ouvrir et prendre le temps des échanges semble au minimum un peu surréaliste...
D'autant que, lors de la rencontre bilatérale du 12 février entre la CGT et Olivier Dussopt, ce dernier a confirmé la volonté du gouvernement d'engager de profonds reculs dès 2019 :
- Suppression des CHSCT (par fusion avec les CT) ;
- Remise en cause du caractère national des CAP dans la Fonction publique de l'État et restriction de leurs prorogatives dans les trois versants ;
- Identification de métiers pour lesquels le recrutement de titulaires ne serait plus la règle ;
- Développement de la part individuelle de la rémunération...
Élever le rapport de force : Le 22 mars pour faire changer le cap du gouvernement !
Si des doutes pouvaient subsister chez certaines et certains, ils n'ont plus lieu d'être !
Le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement portent un projet de casse de la Fonction publique, des valeurs progressistes qu'elle porte et, à rebours de leurs déclarations de façade, ont choisi la voie de la confrontation.
L'heure n'est donc plus à d'éventuelles hésitations mais bien à l'action.
C'est pourquoi, la CGT Fonction publique se félicite de l'appel unitaire très large à la grève et aux manifestations le 22 mars, initiative pour laquelle elle a beaucoup milité.
Elle appelle d'ores et déjà à s'emparer massivement de cette journée d'action que, pour sa part, notre organisation inscrit résolument dans un processus de mobilisation.
Parce que la Fonction publique est notre bien commun et qu'un grand nombre des revendications mises en avant dans les trois versants de la Fonction publique partent d'un même constat et poursuivent les mêmes buts, la CGT Fonction publique appelle également à la convergence de toutes les luttes ce 22 mars.
Pour
- Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
- L'arrêt des suppressions d'emplois et les créations d'emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;
- Un nouveau plan de titularisation des contractuel-le-s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
- Des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
- L 'abrogation du jour de carence ;
- L'abrogation de l'article 93 du Statut de la FPH qui permet de licencier un fonctionnaire hospitalier ;
- La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ainsi que l'amélioration de la reconnaissance de la catégorie active et de la pénibilité .
Ce qui impose une rupture radicale avec les politiques d'austérité
Toutes et tous en grève et en manifestations le 22 mars 2018
Jeudi 22 mars : on y va tous ensemble !
CGT - fédération des services publics
Services publics, emplois, statut, salaires, retraite, instances représentatives du personnel, Macron veut tout passer à la moulinette libérale ! C'est la même logique que les ordonnances contre le droit du travail, et les attaques contre les cheminots. A cette stratégie du choc pour créer un état de sidération et neutraliser les résistances, la CGT oppose la volonté d'assumer pleinement l'affrontement en fédérant autour de l'intérêt commun des salariés et des populations.
Il l'avait annoncé dans son programme, les fonctionnaires et les services publics sont dans le viseur. Tout comme ses prédécesseurs, Macron, recycle tous les clichés pour nous dénigrer vis-à-vis de l'opinons publique : fonctionnaires fainéants, coûteux, archaïques…
Par contre, Macron-Philippe et Darmanin oublient de préciser que la politique qu'ils ont choisi de mener, sous couvert de prétendue modernité, consiste à livrer des missions de service public aux intérêts privés qui sont à la recherche de nouveaux marchés afin de faire encore et toujours plus de profit, au détriment de l'intérêt général !
Les exemples sont nombreux : Les autoroutes, la poste, les télécommunications, le secteur de l'eau, du logement et de l'énergie sont là pour montrer à tous quel est l'avenir des missions et des agents de la fonction publique territoriale (Espaces verts, restauration scolaire, entretien…) si nous ne luttons pas. Aujourd'hui, avec les annonces d'« action publique 2022 » c'est le démantèlement des acquis statutaires et des missions du service public territorial.
Pour arriver à leurs fins, les gouvernements successifs depuis 30 ans provoquent volontairement la dégradation généralisée des services et administrations publics :
1 - Attaque généralisée sur les revenus (traitement et salaire) :
- gel du point d'indice depuis 2010, les importantes mobilisations syndicales de 2016 auront permis le frémissement d'augmentation de 1,2 %.
- augmentation de la CSG, 20 à 80 euros en moins par mois sur la fiche de paie.
- rétablissement du Jour de carence pourtant abrogé en 2013 car injuste et inefficace.
- individualisation de la rémunération avec l'instauration de prime au mérite, pour récompenser la docilité de ceux qui mettraient en œuvre les politiques de casse du service public.
- allongement des carrières et blocage des avancements.
2- Dégradation accrue des conditions de travail :
- suppressions de postes et/ou non remplacement des départs à la retraite pour près de 70 000 postes dans la territoriale.
- recours aux contractuels pour précariser et accélérer la casse du service public : un recrutement à la seule volonté de l'élu et donc pas forcément pour des raisons objectives (nous agents territoriaux ne le savons que trop bien !)
- plan de « départ volontaire ». Traduction : des licenciements massifs, « Volontaires sous la menace » !
- fusion des instances représentatives du personnel : comités techniques et CHSCT comme dans le secteur privé, avec des droits et prérogatives amoindries.
- le numérique : pour le gouvernement il s'agit de remplacer les agents de proximités et amplifier les déserts de service publics dans les cités et les campagnes.
Tous ces points participent à la dégradation de l'offre de service public et servent de prétexte pour affirmer qu'ils ne fonctionnent pas. Ils justifient également la casse du statut du fonctionnaire l'accusant d'être le seul fautif dans la dégradation du service public.
Face aux mensonges du gouvernement, nous affirmons la modernité du statut :
- L'égalité : fondement essentiel qui garantit l'égalité d'accès au service public et à la fonction publique pour le citoyen/ usager ainsi que l'égalité de traitement entre les agents.
- La responsabilité : qui consiste à rendre des comptes à l'administration et à la collectivité tout en jouissant de ses droits de citoyens.
- La liberté d'opinion, de penser, de s'exprimer : qui garantissent des pouvoirs d'interventions dans la conception et la mise en œuvre du service public.
- L'indépendance du fonctionnaire : mener à bien ses fonctions au service de l'intérêt général permettant de garantir aux usagers la neutralité et l'impartialité. Ces principes sont bafoués depuis des années par les gouvernements et les employeurs. Leur respect et leur application sont une réponse aux besoins sociaux des populations.
Pour un service public moderne et efficace nous revendiquons :
Politique publique :
- L'arrêt des suppressions de postes et le maintien de tous les services, refus à toute mobilité forcée !
- Un plan de résorption de la précarité dans la fonction publique,
- L'arrêt du processus de réforme territoriale ; le refus des annonces formulées dans le cadre du Projet Action Publique 2022.
- La mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des missions publiques des collectivités territoriales dans l'intérêt des usagers,
- Le respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation des agents et de ses moyens de fonctionnement et d'intervention (CT, CHSCT, CAP),
Conditions de travail :
- L'instauration des 32 heures pour réduire le chômage et garantir des conditions de travail respectueuses des agents ;
- Des dispositions contraignantes pour faire respecter l'égalité professionnelle.
- L'instauration de la cotisation à 3% CNFPT,
- Des meilleures conditions de travail, avec de vraies dispositions pour prévenir et réparer la pénibilité.
Rémunération :
- L'augmentation du point d'indice avec rattrapage de ce qui nous a été confisqué depuis 7 ans ! L'amélioration des rémunérations, formations et évolutions de carrière pour les agents dans le cadre du statut de la fonction publique territoriale
- l'abrogation du RIFSEEP,
- La suppression du jour de carence,
- L'abandon de l'augmentation de la CSG et le rétablissement complet d'une Sécurité sociale solidaire, universelle, basée sur les cotisations sociales à partir des richesses créées par le travail, le maintien de la CNRACL.
Carrière :
- Maintien et renforcement de la gestion collective des carrières des fonctionnaires à l'opposé des mesures du protocole PPCR imposé par le gouvernement,
- La mise en place de grilles indiciaires qui permettent une évolution de carrière, avec le doublement de la rémunération sur deux grades.
Face aux politiques d'austérité menées dans les collectivités territoriales, les agent.e.s, avec leur syndicat CGT, se mobilisent
Depuis début février, on note une accélération des luttes des territoriaux pour défendre leurs droits.
Citons notamment la grève des agent.e.s de la petite enfance de la ville de Toulouse pour les remplacements de postes vacants, contre la privatisation, la grève des agents de Bordeaux Métropole contre les manques de moyens, une grève victorieuse pour les salaires des agents de la viabilité hivernale à Saint Etienne, la grève des agents de la ville de Longwy contre la précarité, la grève des agents de l'OPH de Saint Ouen contre le management agressif, une grève à tours Métropole pour le maintien des jours de congés, la grève des gardiens d'I3F pour les salaires, la grève des éboueurs de Chalons en Champagne contre la réorganisation du temps de travail, la grève victorieuse des agents de la CA des Sorgues du Comtat pour les conditions de travail et le régime indemnitaire… un préavis de grève des agents des routes à Nice Métropole, qui fait reculer l'administration.
A côté de ces mouvements, les territoriaux avec leurs syndicats CGT sont à l'offensive en direction de leurs élus pour la non application du jour de carence, contre les suppressions de poste, pour l'amélioration des conditions de travail, qui partout se détériorent, occasionnant de la souffrance. Non-respect des personnels, attaque sur les droits aux congés, privatisation des services… dans toutes les collectivités les agents sont touchés par les mêmes mesures… que Macron et
Darmanin entendent aggraver. Pour la CGT, il n'y a aucune raison d'accepter l'inacceptable !
C'est toutes et tous en grève et dans la rue le 22 mars !
Mettons en débat partout dans nos services, nos collectivités, nos établissements l'arrêt du travail le 22 mars et les jours suivants !
Pour la fonction publique et les services publics
en grève le 22 mars !
Solidaires Fonction publique
Le gouvernement veut casser le statut général
Contractualisation, carrières et rémunérations « au mérite » et au rabais, plans de départs volontaires pour ceux-celles qui ne « s'adapteraient pas », dégradation des conditions de travail et mobilité forcée pour les autres.
Nous répondons : non, non, non !
Pour une fonction publique au service de l'intérêt général
Le statut général est garant d'une fonction publique impartiale au service de l'intérêt général, et non d'intérêts particuliers, pour un traitement égal des usager-e-s. Le concours permet l'ouverture de la fonction publique à tou-te-s, sans discrimination à l'embauche.
Nous répondons : oui, oui, oui !
Le gouvernement programme la casse des missions
Abandons de missions, transfert au privé, restructurations sont à l'ordre du jour de la revue des missions engagée par le gouvernement.
Objectif : 120 000 suppressions d'emplois publics
60 Mds€ de coupes budgétaires.
Nous répondons : non, non, non !
Pour le renforcement des services publics
Pour un service public fondé sur le contact humain, accessible à tou-te-s sur tout le territoire, dans les banlieues comme en zone rurale.
Pour le développement du service public afin de répondre aux besoins nouveaux, qu'il s'agisse de la petite enfance ou de la perte d'autonomie, ou encore de l'engagement de la transition écologique, pour l'emploi public...
Nous répondons : oui, oui, oui !
Contre l'individualisation, la casse des solidarités
La privatisation et l'abandon de missions, c'est renvoyer à chacun-e le soin de faire face, dans une logique libérale individualiste qui laisse sur le bord les plus pauvres et les plus fragiles.
Nous répondons : non, non, non ! Nous ne voulons pas de cette société là !
Pour les solidarités, la cohésion sociale
Les services publics sont facteurs de cohésion sociale et de redistribution des richesses.
La fonction publique qui remplit les missions de service public est source de richesse pour tou-te-s.
Nous répondons : oui, oui, oui !
Nous voulons une société SOLIDAIRE !
La fonction publique et les services publics y contribuent chaque jour...
à l'école, à l'hôpital, à la voirie...
dans les trois versants de la fonction publique : Etat, hospitalier ou territorial.
Luttons toutes et tous ensemble le 22 mars
Appel à la grève de l'intersyndicale éducation de Paris
SNUipp, SNUDI-FO, CGT Edu'Action, CNT STE
Les organisations parisiennes SNUipp, SNUDI-FO, CGT Edu'Action, CNT STE appellent à la grève et à la manifestation du 22 mars avec les organisations syndicales de la Fonction publique FO, CGT, CFTC, CGC, FSU, FAFP et Solidaires
Après le gel de la valeur du point d'indice, le rétablissement du jour de carence, l'augmentation des retenues pour pension et de la CSG, partiellement compensée, les suppressions de postes et de 166 000 emplois aidés, les nouvelles annonces du gouvernement constituent une attaque sans précédent contre le statut général de la Fonction publique, les statuts particuliers, le code des pensions et les régimes spéciaux comme celui des cheminots.
Au nom d'un « nouveau contrat social », le gouvernement engage un nouveau cycle de « concertations » pour entraîner les organisations syndicales dans l'accompagnement de ses décisions pour : détruire le cadre statutaire jugé « trop rigide », remettre en cause l'évolution des carrières par l'instauration d'une « rémunération au mérite », c'est à dire l'individualisation, supprimer 120 000 postes au travers notamment d'« un plan de départ volontaire », privatiser les missions de service public, en commençant par la SNCF, et recourir plus largement encore aux contractuels.
Pour les organisations syndicales signataires du présent appel il faut dès maintenant préparer le rapport de force, dans l'unité, pour le retrait de ces mesures.
C'est pourquoi, le SNUipp 75, SNUDI-FO 75, CGT Edu'Action 75 et CNT STE 75 appellent les collègues à participer massivement à la grève et à la manifestation du jeudi 22 mars à l'initiative des organisations syndicales de la Fonction publique FO, CGT, CFTC, CGC, FSU, FAFP et Solidaires pour :
- le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
- l'abrogation du jour de carence ;
- l'arrêt des suppressions d'emplois et des créations de poste en fonction des besoins ;
- un plan de titularisation des personnels contractuels ;
- le respect de l'égalité professionnelle ;
- la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers.
- la préservation du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers.
L'offensive du gouvernement contre les droits statutaires et les services publics frappe de plein fouet l'école publique et les enseignants
Pour préserver l'école publique et son caractère national, le statut de fonctionnaire d'État des PE, les postes et les diplômes nationaux, le SNUipp 75, le SNUDI-FO 75, la CGT Edu'Action 75, CNT STE 75 se prononcent dans l'unité :
- contre les mesures de carte scolaire annoncées pour la rentrée 2018 qui donnent priorité aux dédoublements des CP et CE1 qui conduisent à 83 fermetures de classes à Paris, dont une majorité en maternelle ;
- contre l'individualisation du déroulement de carrière des enseignants, contre l'instauration du salaire au mérite par l'arbitraire ;
- pour l'augmentation du nombre de places au concours de recrutement des professeurs des écoles à Paris et contre le recours aux personnels contractuels ;
- pour le maintien du bac, comme diplôme national et premier grade universitaire, l'abandon du plan étudiant et le maintien du droit de chaque bachelier à s'inscrire dans l'université et la filière de son choix.
Le 22 mars, dans l'unité et avec tous les fonctionnaires, tous en grève et en manifestation à l'appel des organisations syndicales de la Fonction publique FO, CGT, CFTC, CGC, FSU, FAFP et Solidaires
Départ de la manifestation 14h à Bercy
Communiqué de presse de l'intersyndicale du second degré
SNES-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT Educ'action, SNFOLC, SUD éducation
Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, CGT Educ'action, SNFOLC, SUD éducation ont pris connaissance des projets de réformes du baccalauréat général et technologique.
Elles dénoncent la transformation du bac en un diplôme local qui n'aura pour valeur que la réputation du lycée qui l'aura délivré.
Elles dénoncent la méthode de travail autoritaire consistant à convoquer les organisations syndicales sur des points marginaux de projets déjà finalisés, sans discussion de fond sur les objectifs recherchés. Parcoursup, baccalauréat, lycée, voie professionnelle et apprentissage : ces réformes sont cohérentes. Elles obligent à une orientation précoce et renforceront les difficultés des élèves socialement les plus fragiles.
Elles réaffirment les demandes faîtes avec l'interfédérale de l'éducation (FSU, FNEC-FP-FO, FERC-CGT, SUD éducation, SUNDEP-Solidaires avec Solidaires étudiant.e.s, UNEF, UNL, SGL et les associations (ASES, SLU)) depuis 5 mois et tout au long du débat sur la loi Orientation et réussite des étudiants :
- la nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires, requérant notamment le recrutement de psychologues de l'éducation.
- le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bachelier.e.s sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.
- l'exigence d'ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université.
- l'abrogation de la loi Orientation et Réussite des Etudiants (loi ORE)
Le retrait des projets sur le baccalauréat et le lycée est un préalable à toute véritable discussion
Nos organisations appellent à amplifier l'information sur l'impact de ces réformes par des tractage, des HIS, et des assemblées générales, à soutenir les initiatives et les mobilisations décidées par les assemblées générales.
Avec la CGT, la FSU, FO, Solidaires, la FAFP, la CFTC, la CGC, nos organisations appellent les personnels à construire la grève et les manifestations du 22 mars avec l'ensemble des fonctionnaires pour un service public ambitieux et de qualité.
Fonction publique : grève le 22 mars
Au chacun pour soi, opposons la solidarité
SUD éducation
Toute la fonction publique, tous les services publics sont attaqués
Le salaire réel des fonctionnaires, en baisse depuis 2013, est encore mis à mal depuis janvier par le rétablissement du jour de carence, l'augmentation du taux de cotisation de la pension civile et de la CSG. Les maigres augmentations salariales prévues pour 2018 par le PPCR ont été reportées.
Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique. Nous écrivions en 2016 que les fonctionnaires devaient faire front avec les salarié⋅e⋅s du privé contre la loi Travail. Il était évident que la fonction publique serait la prochaine sur la liste au nom de cette conception très particulière de la solidarité qui consiste à aligner tout le monde sur le moins-disant. Le statut, les droits ne sont pas un privilège : ce doit être la norme.
Recours accru aux contractuels et plan de départ volontaire. Le gouvernement ne se cache pas. En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus les services publics qui permettent aux plus défavorisé⋅e⋅s d'avoir accès aux soins, à l'éducation, de se déplacer... S'attaquer aux services publics et aux fonctionnaires, c'est agir contre la solidarité.
Une casse du service public qui se décline de la maternelle à l'université
Le projet d'ensemble de la fonction publique est d'ailleurs cohérent avec le projet Macron/Blanquer/Vidal pour l'éducation.
Les postes aux prochains concours d'enseignant-e-s sont en baisse de 20 % dans le 2nd degré et de 10 % dans le 1er degré, qui continue d'être désorganisé par des mesures de pure communication et qui subit des pressions régressives sur les contenus et sur les pratiques pédagogiques.
La réforme du bac et du lycée prévoit de son côté une remise en cause du statut des enseignant⋅e⋅s, une baisse des horaires et donc des postes, l'accroissement des inégalités entre élèves et entre établissements.
Quant à la sélection à l'université, c'est la poursuite de la destruction de l'enseignement supérieur public largement engagée avec la LRU en 2007. C'est la porte ouverte à la hausse des frais d'inscription et un cadeau pour l'enseignement privé qui va accueillir moyennant finances les bachelier⋅e⋅s recalé⋅e⋅s.
Construisons la convergence et la grève unitaire le 22 mars
Sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à la grève le 22 mars pour revendiquer une hausse des salaires, l'arrêt des suppressions d'emplois, la titularisation des contractuel⋅le⋅s, l'égalité professionnelle, l'abrogation du jour de carence, la défense du système de retraite par répartition.
Alors que le gouvernement mène une offensive tout azimut contre les salarié⋅e⋅s (le statut des cheminot⋅e⋅s est lui aussi remis en cause), il faut réussir la mobilisation la plus importante possible le 22 mars, qui doit être un point d'appui pour la construction d'un mouvement de grève reconductible et de convergence des luttes.
Toutes et tous en grève et dans les manifestations ! Défendons le bien commun qu'est le service public. Remettons le progrès social au goût du jour.
L'enseignement supérieur et la recherche
mobilisés pour les salaires, l'emploi,
les statuts et contre la séléction à l'université
CGT-INRA, CGT-FERCsup, CGT SNTRS, CGT CROUS, SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNEP-FSU, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE-EPST, UNEF, SOLIDAIRES-ETUDIANT.E.S
Le jeudi 22 mars 2018 les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires de l'ensemble de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestation.
Après le gel de la valeur du point d'indice, le rétablissement du jour de carence, les 120 000 suppressions d'emplois, les annonces unilatérales faites le 1er février constituent de nouvelles régressions potentielles. Que ce soit en matière de pouvoir d'achat, de défense des missions publiques et des moyens qui leur sont attribués, les politiques actuelles vont dans le mauvais sens, tant pour les agent·e·s que pour les missions du service public et la population. Les conditions de travail n'ont jamais été si dégradées. De nouvelles suppressions d'emplois et le plan de départs « volontaires » aggraveront encore cette situation.
L'enseignement supérieur et la recherche publique (ESR) ne sont pas épargnés : gels et suppressions d'emplois, précarité massive, salaires et carrières insuffisants. La loi Vidal, dite loi pour l'« orientation et la réussite des étudiants » (ORE), organise à l'entrée de l'université une sélection qui ne dit pas son nom. Elle restreint et contraint l'orientation des bachelier·e·s, mettant ainsi à mal l'objectif de démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur et remet en cause le baccalauréat comme premier grade universitaire.
La poursuite du Programme d'Investissement d'Avenir (PIA) et de l'Agence nationale de la Recherche (ANR) induisent des mutations en profondeur de l'ESR. Les établissements sont contraints de se restructurer (fusion d'établissements et d'organismes) et de se mettre en concurrence pour obtenir des financements publics. Cette mise en concurrence se décline au niveau des laboratoires et des personnels qui ne travaillent plus que sur le mode projet. Ces dispositifs mettent à mal la liberté de recherche, dégradent les conditions de travail et augmentent la précarité. L'ESR ne pourra remplir ses missions de service public que si son personnel est rémunéré décemment, dans le cadre des différents statuts de la fonction publique d'État.
Les organisations soussignées exigent :
- le dégel et la revalorisation du point d'indice, ainsi qu'un rattrapage en nombre de points du pouvoir d'achat perdu ces dernières années ;
- l'abrogation du jour de carence ;
- la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;
- un plan pluriannuel de création d'emplois de fonctionnaires, enseignant·e·s-chercheur·e·s, chercheur·e·s, ingénieur·e·s, technicien·ne·s, personnels de bibliothèques et administratifs à hauteur de
- 6 000 créations par an pendant 10 ans ; et dès à présent, le dégel de tous les emplois vacants ;
- la fin de la politique de précarisation et la mise en place d'un plan de titularisation des contractuel·le·s et vacataires de l'ESR ;
- une réelle augmentation du financement public de l'ESR : 3 milliards d'€/an pendant 10 ans pour atteindre l'objectif de 1 % du PIB pour la recherche publique et 2 % du PIB pour l'enseignement supérieur ;
- la préservation et la consolidation du statut général de la fonction publique ;
- un moratoire sur tous les processus d'expérimentation, de restructuration et de fusion d'établissements et organismes ;
- le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bachelier·e.s sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ;
- l'ouverture de places supplémentaires en 1er cycle post-bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université ;
- l'abandon de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ;
- l'abandon du projet de loi sur 1er cycle post-bac.
Les organisations syndicales de l'enseignement supErieur et de la recherche susmentionnées appellent, le 22 mars, À la grève et à des manifestations avec toute la fonction publique.
22 mars : Gréve et mobilisations dans la Fonction publique
pour gagner la reconnaissance de notre travail !
FSU
Mesures dégradant les salaires nets des agents publics (gel du point d'indice, augmentation de la Csg non compensée à terme…), stigmatisation des fonctionnaires notamment avec le rétablissement du jour de carence, mépris pour les conditions de travail… En moins d'un an, le gouvernement a fait pleuvoir sur les fonctionnaires une avalanche de mauvais coups.
Dans la continuité de cette politique, c'est désormais aux fondements du statut et des garanties collectives qu'il s'attaque. «Plan de départs volontaires», «externalisation», 120 000 suppressions d'emplois en 5 ans, abandon de «missions de services publics»… Les mots sont lâchés et les intentions clairement dévoilées : ce n'est pas tant de moderniser la Fonction publique dont il rêve mais bien plus de remettre en cause le rôle de l'État et des collectivités territoriales.
Et sans attendre les conclusions de sa pseudo-concertation «Cap 2022», il lance une série de discussions avec les organisations syndicales sur le travail des agent-es: révision des instances de dialogue social, recours accru aux contractuels, accompagnement «individualisé», rémunération au mérite… Ces sujets sont à l'opposé de nos ambitions pour conforter le rôle des agent-es de la Fonction publique au service de l'intérêt général.
La FSU n'accepte aucun recul et juge nécessaire aujourd'hui de conforter la Fonction publique et le rôle des agent-es.
Pour permettre à la Fonction publique de jouer tout son rôle auprès des usager-ères et sur l'ensemble du territoire, la FSU portera avec force partout et dans ces discussions les revendications pour aboutir à une meilleure reconnaissance du travail et des qualifications, recruter des personnels sur des emplois de qualité et statutaires, mettre fin à la précarité et permettre la titularisation d'agent-es contractuels, développer la formation des personnels, travailler à l'attractivité de la Fonction publique… Le statut actuel de la Fonction publique permet toutes les évolutions nécessaires pour continuer d'adapter les services au besoin de la population. La FSU n'en n'acceptera aucune remise en cause.
Salaires, où en sommes-nous dans la Fonction publique ?
Après une mesure de dégel de 1,2% obtenue en 2016 dans le cadre du protocole PPCR* notamment par l'intervention déterminée de la FSU, le gouvernement a depuis gelé la valeur du point d'indice en 2017 et 2018. A cela se sont ajoutés une hausse de la CSG mal compensée, l'augmentation des cotisations retraites, le report d'un an des mesures PPCR et le rétablissement du jour de carence…Le gouvernement a donc décidé de détériorer le pouvoir d'achat de plus de 5,4 millions d'agents représentant 20% de l'emploi en France ! A partir de janvier 2018, les agent-es publiques vont perdre chaque mois de l'argent !
C'est inacceptable !
Des fonctionnaires trop bien payés ?
Le dernier rapport annuel sur l'état de la Fonction publique pointe de fortes disparités entre les agent-es et des inégalités salariales persistantes entre les femmes et les hommes d'environ 13%.
Il montre aussi qu'en 2015, le décrochage entre les salaires du secteur public (+0,6%) et ceux du secteur privé (+1%) s'est poursuivi.
Le gouvernement assure que le déroulement de carrière prévu par le statut de la Fonction publique permet une revalorisation automatique du pouvoir d'achat des fonctionnaires. Faux:
- selon l'INSEE, la perte cumulée de pouvoir d'achat du traitement brut des fonctionnaires s'établit à 9,2% depuis 2000.
- Depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu l'équivalent de 15% de pouvoir d'achat. C'est la conséquence de la désindexation de la valeur du point sur les prix, des périodes de gel du point et des diverses augmentations de cotisations. .
- 65% des agents territoriaux de catégorie C restent toute leur carrière sur l'échelle C1 dont les premiers indices avoisinent le SMIC. Après 25 ans de carrière leur salaire est inférieur à 1 600€ avec peu de perspective d'avancement.
- dans les années 1980, un agent de catégorie A en début de carrière gagnait mensuellement l'équivalent de 2 SMIC, il n'en gagne plus aujourd'hui que 1,25.
- selon l'Insee et les comparaisons internationales indiquent que le salaire des enseignants français est plus faible que celui des enseignants des pays de l'OCDE de niveau de développement comparable.
Pour inverser cette situation, la Fsu appelle les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars prochain pour exiger la reconnaissance de leur engagement professionnel.
Avec les organisations CFTC, CGC, CGT, FA FP, FO et Solidaires, elle exige :
- une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d'indice, le rattrapage des pertes subies et l'augmentation du pouvoir d'achat ;
- l'arrêt des suppressions d'emplois et les créations statutaires dans les services qui en ont besoin ;
- un nouveau plan de titularisation des contractuel-les, de nouvelles mesures pour combattre la précarité ;
- des dispositions exigeantes pour faire respecter l'égalité professionnelle ;
- l'abrogation du jour de carence ;
- la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition.
* Protocole de 2015, que la FSU a signé, permettant des évolutions de carrière et de rémunération pour toutes et tous les agent.e.s de 2016 à 2020
www.fsu.fr
Source : message reçu sur Prep.Coord.Nat le 27 février 14h
CAP 2022, CAP sur la précarité !
SUD Collectivités territoriales
Le gouvernement MACRON-PHILIPPE veut changer la Fonction Publique ?
Le gouvernement nous promet des services publics plus efficaces, plus modernes, plus réactifs aux demandes des usager-es !
Oui super, comment ?
- en donnant aux services publics des moyens humains et matériels nécessaires ?
- avec du personnel mieux formé, et en nombre suffisant pour améliorer le service rendu, pour que les dossiers soient traités rapidement, et les habitants-es pris-es en charge sans attendre ?
- en rétablissant des services de proximité dans les quartiers populaires, dans les campagnes ?
- avec des équipements informatiques perfectionnés ?
- en rénovant les locaux qui accueillent le public ?
- en augmentant les traitements des agents et en améliorant leurs conditions de travail ?
Non, pas du tout ! CAP 2022, c'est casse 2022 !
MACRON veut
- rendre la Fonction Publique plus « réactive » en supprimant 120 000 agents. dont 70 000 territoriaux !
- rendre la Fonction Publique plus << efficace » en embauchent uniquement des contractuels ! C'est-à-dire du personnel souvent non formé, présent par intermittence, moins payés. soumis à la volonté des employeurs.
- rendre les services au public plus << efficaces » en les privatisant, en les marchandisant. donc en les rendant payant!
- << motiver >> les fonctionnaires en modulant leurs rémunérations en fonction de leur tête. pardon de leur mérite…
- rompre avec l'égalité entre agents en modulant les traitements aussi selon les versants de la Fonction Publique. Ainsi le-point d'indice pourrait être différent. à grade égal. entre les différentes fonctions publiques [Etat, Hospitalière, territoriale}...
- prioriser les services aux entreprises... Tant pis pour les usager-es « moyen-nes » comme vous et nous.
- favoriser la numérisation et l'informatisation. Tant pis pour les usager-es sans internet. sans connexion. sans ordinateur...
- casser le statut de la Fonction Publique. ce statut qui garantit l'emploi, mais aussi la neutralité, l'égalité de traitement et donc l'efficacité des fonctionnaires !
Dans CAP 2022, tout est politique, tout est économique !
Il s'agit pour MACRON de détruire la Fonction Publique. en l'asphyxiant, en l'asséchant de ses moyens et de ses agents pour la rendre impuissante.
Ensuite il lui suffira de vendre les services à ses amis actionnaires du privé.
Pour SUD , c'est CAP 22 mars !
- Des fonctionnaires publics, pas des précaires publics !
- Des services publics gratuits, pas des services payants au public !
- Pour défendre des services publics de qualité et accessibles pour tou-tes, il faut défendre la Fonction Publique, seule à même d'assurer l'égalité pour tou-tes !
Toutes et tous en greve et dans la rue
Fédération SUD Collectivités Territoriales
tel : 01 58 39 32 09 - mèl : fede sudct@gm ail.com - www.sud-ct.fr - Facebook : @fedesudct
Pour la convergence des luttes
Fédération CGT Commerce et Services
La Fédération CGT Commerce et Services reporte son action du 7 mars 2018 au 22 mars 2018, pour gagner l'unité des travailleurs.
Depuis 2013, plus de 70 milliards d'euros d'argent public ont été offerts par l'État aux entreprises, sans contrepartie, subventionnant ainsi la destruction de milliers d'emplois ou enrichissant considérablement les propriétaires des capitaux.
Dans les secteurs d'activité du commerce et des services, c'est sans aucun scrupule que les entreprises en ont gavé les actionnaires et ont profité encore de cette manne en 2017 pour supprimer des effectifs et jeter dans la précarité des travailleurs souvent déjà payés au rabais :
- CARREFOUR - 400 millions de CICE et 4400 suppressions d'emplois en 2017
- CASTORAMA - 44 millions de CICE et 446 suppressions d'emplois en 2017
- CONFORAMA - 39,3 millions de CICE, 3 PSE et 445 suppressions d'emplois depuis 2014
- PIMKIE - 37 magasins fermés et 208 suppressions d'emplois en 2017
- BRICO-DÉPÔT - 9 millions de CICE et 82 suppressions d'emplois en 2017
- ACCOR - 18,6 millions de CICE et 15 millions de dividendes en plus en 2017
- IKEA - 48,2 millions de CICE depuis 2013
- BUFFALO GRILL - 5 millions de CICE et 14 millions de bénéfices en 2015
Nos impôts pour nos emplois, pas pour le patronat, ni l'actionnariat !
La Fédération CGT Commerce et Services appelle l'ensemble des salariés de ses secteurs d'activité à rejoindre massivement les manifestations du 22 mars 2018, pour la défense des services publics et contre la politique de destruction sociale de Macron !
Fédération CGT Commerce, Distribution & Services
Tél : 01 55 82 76 79 - fd.c ommerce. services@cgt.fr - http://www.commerce.cgt.fr
Source : message reçu le 6 mars 10h
Baisse des salaires dans l'Éducation Nationale
SUD éducation
Gel de l'indice, Report du PPCR, Jour de carence, Cotisations Retraites, CSG...
Les personnels de l'Éducation Nationale constatent, comme les autres fonctionnaires d'État, quelle haute idée se fait d'eux le gouvernement. Ils et elles ont remarqué que leur salaire versé à la fin du mois de janvier est inférieur à celui de décembre 2017.
Augmentation des prélèvements sans augmentation de salaire = baisse
- Les salaires des fonctionnaires sont mis à mal depuis janvier par le rétablissement du jour de carence.
- Le taux de cotisation de la pension civile augmente ; pas les salaires… Les personnels voient leur rémunération mensuelle nette baisser d'environ 5 à 10 euros.
- Qui plus est, la CSG augmente de 1,7 points (soit une augmentation de 20 %). Elle n'est compensée, provisoirement, que par une indemnité, et non du salaire. De surcroît, la CSG augmentera à n'en pas douter les années suivantes. En tout état de cause, pour les nouveaux personnels, cette compensation ne s'appliquera même pas. Au passage, quand le gouvernement augmente la CSG en baissant les cotisations sociales, c'est la Sécurité Sociale qu'il attaque.
- Certaines organisations syndicales se réjouissaient de la signature du protocole PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunération) sous le précédent gouvernement en vantant le mirage d'augmentations de salaire… que le nouveau ministre Blanquer s'est empressé de repousser à l'horizon 2020. SUD éducation et l'Union syndicale Solidaires n'ont jamais été dupes, et ont refusé de signer le PPCR.
Alors que le salaire réel des fonctionnaires a baissé depuis 2013 sous l'effet combiné de l'inflation et du gel quasi-permanent du point d'indice et de l'augmentation des cotisations-retraite, SUD éducation dénonce cette nouvelle attaque contre les personnels qui touchera plus encore les plus précaires.
Le gouvernement vient d'annoncer un plan de démantèlement de la Fonction publique ; la fédération SUD éducation appelle les personnels à s'inscrire dans la construction de la grève unitaire du 22 mars, qui doit être un point d'appui pour la construction d'un mouvement de grève reconductible et de convergence des luttes.
Cap sur le 22 mars :
toutes et tous en grève pour la défense de nos missions
CGT Finances publiques
La CGT Finances Publiques appelle l'ensemble des personnels de la DGFiP à se mettre en grève et manifestations le 22 mars pour la défense du service public, de nos missions et de l'emploi public, et à se réunir dès le lendemain pour déterminer ensemble et dans l'unité la plus large possible des suites à donner.
Les priorités de ce gouvernement sont de répondre aux desiderata des plus riches, du MEDEF et du monde de la finance. Avec ses ordonnances, il s'attaquait au code du travail et aux salariés du privé. Avec CAP 2022, il entreprend la démolition du service public et s'attaque aux agents publics
CAP 2022 c'est la liquidation des missions de la Fonction Publique et l'annonce d'un véritable plan social, la généralisation de la rémunération au mérite, sans revalorisation du point d'indice !
Liquider les missions à la DGFIP : une priorité du gouvernement !
La DGFiP est au cœur de l'appareil d'Etat de par ses missions fiscales, comptables et financières. L'affaiblir, c'est entraver toute la bonne marche du service public.
Aucun métier, aucune structure, aucun territoire n'est à l'abri !
Si le Directeur Général n'est pas entré dans le détail de chacun des chantiers, aucun doute n'est possible sur le fait qu'ils émanent de la volonté du gouvernement d'en finir avec la DGFIP… et d'y sacrifier l'avenir des agents !
Les exigences sont pourtant toujours plus importantes en termes de qualité et de quantité du service public. Les récents conflits sociaux dans les prisons ou les EHPAD démontrent l'importance du service public et des agents qui y travaillent.
Liquider des emplois et les règles de gestion : une logique comptable
120 000 suppressions d'emplois sont programmées dont 50 000 dans la Fonction Publique d'État.
Pour réaliser les destructions d'emplois à la DGFiP que cela va induire, le directeur général s'attaque depuis son arrivée à nos règles de gestion.
Sa volonté de laisser les directeurs locaux libres d'affecter comme bon leur semble au sein du département, est en lien avec cette volonté de réduire l'emploi public. Le DG et les directions locales considèrent que nos règles nationales sont un carcan empêchant les « managers » de développer pleinement les plans de restructurations/destructions.
Fini la fonction publique de carrière, place à l'emploi public « kleenex »
Quand on n'a plus besoin de vous dehors !
Le ministre Darmanin conjugue les suppressions d'emplois avec le développement des départs volontaires, pour remplacer des emplois publics par des CDD ! Les agents contractuels à la DGFiP connaissent déjà cette réalité avec des CDD de 3 ans renouvelés une seule fois
Moins d'emploi avec moins de reconnaissance des qualifications : objectif écoeurer les agents
Jamais les conditions de travail des agents n'ont été aussi dégradées, la perte du sens du travail aussi profonde. Alors que la conscience professionnelle des agents est réelle, le sentiment de ne plus arriver à maintenir la qualité du service public s'étend !
Pour finir de démotiver les agents et les convaincre d'accepter de s'orienter vers la sortie, rien n'est épargné : gel du point d'indice, rémunération au « mérite », limitation des concours, baisse des recrutements et voici qu'arrive la fin du Plan Ministériel de Qualification (PQM)
Entre 2012 et 2015, le PQM avait déjà été divisé par 6. En 2016 et 2017, le PQM a connu une diminution brutale du nombre de transformations de postes de C en B et de B en A.
Celui pour 2018 au ministère vient de sortir : il s'élèverait à zéro !
Demain c'est le miroir aux alouettes : un plan de départs volontaires moyennant indemnités.
Le montant de celle-ci est de 700 Millions d'euros pour 2018.
Seule une mobilisation massive des agents pourra les faire reculer !
Alors soyons toutes et tous en grève et en manifestation avec l'ensemble de la Fonction Publique le 22 mars ! (appel CGT, Solidaires, FO, FSU, CFTC, CGC, CFDT, FA de la Fonction Publique)
Dans la foulée, organisons des Assemblées Générales, des Heures Mensuelles d'Informations, des Heures Trimestrielles Inter-directionnelles d'Information ou tout type de réunions, pour décider d'actions concrètes tous azimuts, en direction de nos directions, de la DG, du ministère, comme pour alerter le public.
Ne lâchons rien, l'heure est à la mobilisation générale !
Ils veulent la peau des fonctionnaires et du service public !!
CNT FTTT
Les dernières annonces du gouvernement concernant la Fonction Publique, sont à inscrire dans la continuité du travail de sape mis en place pour se débarrasser des fonctionnaires et des services publics.
La destruction du statut de fonctionnaire
La volonté de supprimer 120.000 postes dans la Fonction Publique d'ici 2022 amène le gouvernement a envisager un plan de départs volontaires, qui viendra accentuer la baisse des effectifs déjà bien entamée par le non renouvellement d'un certain nombre de départs à la retraite.
Cette diminution des moyens humains aura comme conséquence de confier d'avantage de missions au secteur privé, celles-ci ne pouvant plus être assurée par des agents du service public. Mais aussi de voir exploser le recours à des contrats de droit privé (CDD ou CDI).
La multiplication des postes de contractuel-le-s va voir naître de nouvelles catégories de travailleuses-eurs précaires au sein de la Fonction Publique.
Sans oublier les accords commerciaux internationaux (TAFTA, CETA) qui tendent à « marchandiser » le Service Public avec un impact certain sur le statut des agents.
Cette politique est déjà à l'oeuvre : A France Telecom et à la Poste où il reste moins de 12 % de fonctionnaires, on les a fait partir de toutes les manières possibles puisque France Telecom avait même prévu les départs par les fenêtres ou avec une cravate de chanvre...
Les punitions tombent
En évoquant une « Modernisation de la fonction publique », on distille dans l'esprit l'idée que le service public est quelque chose de désuet. Le "fonctionnaire bashing" (profiteuses-eurs, avantages indus, ... ) très en vogue depuis des années, les coups contre les travailleuses-eurs des services publics pleuvent : gel du point d'indice, rétablissement du jour de carence, absence de «gain de pouvoir d'achat» contrairement aux salarié-e-s du privé (hausse de la CSG), rémunération aléatoire au mérite.
Des conséquences néfastes pour le service public
La conjugaison de la baisse des dotations et de la volonté affichée de confier des missions au secteur privé, implique une course au moindre coût avec des conséquences prévisibles comme :
- des difficultés d'accès au service public,
- la dégradation des conditions d'accueil et de sécurité
- des risques de malversations, de pratiques illégales ou abusives
- la porte ouverte pour le clientélisme et la corruption
Tous et toutes en grève le jeudi 22 mars 2018
Pas de resignation, luttons !!!
Nous revendiquons :
- Une augmentation significative des salaires et une diminution du temps de travail sans flexibilité
- La titularisation de tous les emplois précaires des services publics
- L'arrêt des suppressions d'emploi,
- L'abrogation du jour de carence,
- L'arrêt des exonérations de cotisations sociales patronales et l'augmentation des budgets
- La Fédération des Travailleuses et Travailleurs Territoriaux appelle :
- les personnels travaillant pour une collectivité territoriale à rester attentifs et mobilisés face aux menaces qui planent
- à la construction d'un mouvement de grève reconductible et de convergence des luttes notamment avec nos camarades cheminots.
- à la constitution d'un véritable service public, indépendant de l'état et géré par les travailleuses-eurs
Source : message reçu le 1 mars 15h
22 mars : se mobiliser contre l'offensive gouvernementale
Lutte ouvrière
Le jeudi 22 mars est une nouvelle date de mobilisation pour tous ceux que menace la politique gouvernementale d'économies, notamment dans les services publics et à la SNCF. Une semaine plus tôt, le 15 mars, les travailleurs des maisons de retraite, Ehpad et services de gériatrie seront eux aussi mobilisés. Les retraités sont également, ce même jour, appelés à manifester.
Sept confédérations syndicales - CGT, FO, Solidaires, FSU, CFTC, CGC et FAFP - appellent à une journée d'action, de grève et de manifestations le 22 mars. C'est la première après celle du 10 octobre qui avait vu 400 000 personnes descendre dans les rues du pays contre les attaques de Macron : des travailleurs de la fonction publique mais aussi du privé, des lycéens, des retraités. Ils avaient amplement raison, mais cela n'avait pas suffi.
Comme si de rien n'était, arcboutés sur leur feuille de route patronale, Macron, Philippe et leurs ministres poursuivent leur train d'attaques, par vagues successives, contre les classes populaires. À présent, c'est plus spécifiquement aux travailleurs des services publics que le pouvoir s'en prend. Mais c'est aussi, au-delà, à tous les salariés, en tant que travailleurs et en tant qu'usagers.
Pour les salariés de la fonction publique, les raisons de protester sont les 120 000 emplois dont Macron confirme la suppression, les coupes budgétaires, le pouvoir d'achat en baisse, à la fois à cause du gel du point d'indice, base de leur rémunération, de la hausse de la CSG, mal compensée, et du jour de carence (retrait d'une journée de salaire en cas d'arrêt maladie).
Avec les menaces ouvertes annoncées contre les cheminots et les usagers de la SNCF, après la publication du rapport Spinetta, la CGT-Cheminots appelle à rejoindre les travailleurs de la fonction publique le 22 mars. C'est bien le moins. Les attaques contre les conditions de travail, de salaire, d'emploi et de départ à la retraite des cheminots sont en effet un aspect de la politique d'économies et d'ouverture au privé que Macron met en place. Au nom de la rentabilité, l'intention se précise de fermer des lignes moins empruntées mais pourtant indispensables. L'intention d'ouvrir des régions ferroviaires à la concurrence, avec toute la dégradation du service observée partout où cela s'est fait, s'affirme également. Le statut des cheminots, mis en exergue pour tenter de les faire passer pour des privilégiés, est aussi attaqué, comme le sont les conditions de travail et de salaire de tous.
Dans les services de l'État, les hôpitaux publics et les collectivités, dans l'éducation, chez les travailleurs sociaux, dans les maisons de retraite, les travailleurs comme les usagers sont attaqués de front par les coupes budgétaires et les suppressions d'emplois. Les travailleurs sociaux, les retraités qui perdent plusieurs dizaines d'euros sur leur pension et les salariés des Ehpad, maisons de retraite et services de gériatrie sont, eux, appelés à faire entendre leur colère le 15 mars. Cela devra être la première étape de la mobilisation qui se poursuivra le 22 mars.
Il faut non seulement maintenir et améliorer les services nécessaires à tous, grâce à l'embauche et à l'augmentation des salaires, mais mettre un coup d'arrêt aux attaques en série du gouvernement contre tous les salariés ; alors ce ne doit être que le début d'une véritable riposte.